Message du Président Xi Jinping pour le Nouvel An 2024 (TEXTE INTEGRAL)

La veille du Nouvel An, le Président Xi Jinping a adressé, via le China Media Group et Internet, son message du Nouvel An 2024. En voici le texte intégral :

Bonjour à toutes et à tous ! De nouvelles énergies se dégagent après le solstice d’hiver. En cette période de célébrations de fin d’année, je vous présente depuis Beijing mes meilleurs vœux du Nouvel An.

En 2023, nous avons résolument poursuivi notre marche en avant. Nous avons vécu des épreuves, découvert de beaux paysages et réalisé de grands accomplissements. Nous garderons en mémoire une année pleine d’efforts. Et nous sommes pleinement confiants en l’avenir.

Cette année, nous avons poursuivi notre marche à pas solides. La lutte contre la COVID-19 est passée dans une nouvelle phase. L’économie chinoise est repartie dans une bonne dynamique soutenue. Le développement de qualité a progressé solidement. Notre système industriel modernisé a été optimisé sur tous les plans, avec l’émergence rapide d’industries avancées, intelligentes et vertes comme nouveaux piliers de l’économie. Nous avons obtenu une bonne récolte pour la 20e année consécutive. Les eaux sont devenues plus limpides et les montagnes, plus verdoyantes. Le redressement rural a affiché une vitalité nouvelle. De nouveaux progrès ont été enregistrés dans le redressement global du Nord-Est. La Nouvelle Zone de Xiong’An se développe rapidement. La Ceinture économique du fleuve Changjiang est pleine de vitalité. La région de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao embrasse de nouvelles opportunités de développement. L’économie chinoise est sortie des tempêtes plus résiliente et plus dynamique.

Cette année, nous avons poursuivi notre marche à pas vigoureux. Nos efforts persévérants ont insufflé une grande vitalité au développement tiré par l’innovation en Chine. Le gros-porteur C919 est entré en service commercial. Le premier paquebot de croisière de fabrication chinoise a réussi ses essais en mer. Les missions Shenzhou se sont poursuivies dans l’espace. Le submersible habité

Fendouzhe a réalisé des plongées records. Les produits créés et fabriqués en Chine, notamment nos marques branchées, ont gagné le cœur des consommateurs. Les smartphones dernier cri de marques chinoises ont remporté de grands succès sur le marché. Les voitures à énergies nouvelles, les batteries au lithium et les produits photovoltaïques chinois sont devenus les nouveaux fleurons de la manufacture chinoise. La Chine a atteint de nouvelles hauteurs avec une forte détermination, et réussi sans cesse de nouvelles créations et innovations.

Cette année, nous avons poursuivi notre marche à pas dynamiques. Les Jeux Mondiaux Universitaires de la FISU de Chengdu et les Jeux Asiatiques de Hangzhou ont été marqués par de nombreux temps forts, et nos sportifs ont brillé par leurs performances. Le tourisme est reparti de plus belle pendant les vacances. Le marché du cinéma a été florissant. Les tournois villageois de football et les galas villageois de la Fête du Printemps ont été d’une vitalité bouillonnante. Les modes de vie bas carbone ont fait de plus en plus d’adeptes. La chaleur de la vie quotidienne, rythmée par l’activité en relance, témoigne de notre aspiration au bonheur et constitue la meilleure illustration d’une Chine vivante et dynamique.

Cette année, nous avons poursuivi notre marche à pas confiants. La Chine est un grand pays héritier d’une grande civilisation. Sur cette vaste terre, les fumées d’aplomb dans les déserts du Nord et les bruines douces du Sud nous transportent dans le temps. Les majestueux fleuves Huanghe et Changjiang nous remplissent de force et de fierté. Les découvertes sur les sites archéologiques Liangzhu et Erlitou nous font voir l’aube de la civilisation chinoise. Les vieux caractères chinois inscrits sur les os oraculaires exhumés des ruines Yin, les trésors culturels du site Sanxingdui, et les collections des Archives nationales des publications et de la culture sont autant de témoins de la culture chinoise. Cette profondeur de l’histoire de la Chine et cette richesse de la civilisation chinoise sont la source de notre confiance et de notre force.

La Chine, tout en œuvrant à son propre développement, a embrassé le monde et assumé ses responsabilités en tant que grand pays. Nous avons tenu avec succès le Sommet Chine-Asie centrale, le 3e Forum ” la Ceinture et la Route ” pour la Coopération internationale et d’autres événements diplomatiques, auxquels ont participé des amis du monde entier. J’ai effectué des visites dans des pays étrangers, participé à des conférences internationales, rencontré des amis anciens et nouveaux, partagé la vision de la Chine et approfondi le consensus. Quelle que soit l’évolution du monde, la paix et le développement demeurent le courant principal, et seule la coopération gagnant-gagnant nous conduira au succès.

Dans notre marche en avant, il y a certainement des intempéries. Les moments durs qu’ont vécus des entreprises, les difficultés qu’ont rencontrées des gens dans la recherche d’emploi et la vie quotidienne, les inondations, typhons, séismes et autres catastrophes naturelles qui ont frappé nos villes et provinces…Tout cela me tient à cœur. Je suis profondément touché par le courage et la solidarité de tous pour affronter les défis et surmonter les épreuves. Je pense aussi à nos agriculteurs laborieux, à nos ouvriers assidus, à nos entrepreneurs audacieux, à nos soldats dévoués à la défense de la patrie, et à toutes celles et à tous ceux de différentes professions qui persévèrent dans l’effort. Chacune et chacun a apporté une contribution extraordinaire. Le peuple sera toujours la plus grande force sur laquelle nous pouvons compter pour vaincre toutes sortes de difficultés et de défis.

L’année prochaine marquera le 75e anniversaire de la fondation de la Chine nouvelle. Nous travaillerons à faire avancer fermement la modernisation à la chinoise, à concrétiser sur tous les plans la nouvelle vision de développement de manière intégrale et fidèle, à accélérer la construction de la nouvelle dynamique de développement, à promouvoir le développement de qualité et à assurer de manière coordonnée le développement et la sécurité. Nous œuvrerons à progresser tout en maintenant la stabilité, à favoriser la stabilité par des progrès et à développer le nouveau avant de démolir l’ancien. Nous consoliderons et renforcerons la bonne dynamique de reprise en vue d’un développement économique solide sur le long terme. Nous approfondirons sur tous les plans la réforme et l’ouverture sur l’extérieur, raffermirons la confiance dans le développement, renforcerons le dynamisme de l’économie et redoublerons d’efforts pour promouvoir l’éducation, faire avancer les sciences et technologies et former des talents. Nous continuerons de soutenir Hong Kong et Macao pour que ces deux régions valorisent leurs atouts et maintiennent la prospérité et la stabilité sur le long terme dans une meilleure intégration dans le développement du pays. La réunification de la Chine est certaine. Les Chinois des deux rives du détroit de Taiwan doivent œuvrer dans le même sens pour partager ensemble la gloire du renouveau de la nation.

Notre objectif, aussi simple que grandiose, revient au fond à permettre au peuple chinois de vivre une vie meilleure. La prise en charge et l’éducation des enfants, le développement professionnel et l’épanouissement des jeunes ainsi que les soins de santé et les services pour les personnes âgées sont non seulement des soucis de chaque foyer, mais aussi une grande priorité du gouvernement. Nous devons travailler ensemble sur ces dossiers. Dans la société d’aujourd’hui où le rythme de vie est rapide, nous sommes tous occupés et subissons une grande pression au travail et au quotidien. Il nous faut favoriser une ambiance sociale affectueuse et harmonieuse, développer un espace inclusif et dynamique pour l’innovation et créer un cadre de vie commode et confortable, pour que chacun puisse vivre heureux, donner le meilleur de lui-même et réaliser son rêve.

Au moment où je vous parle, les conflits continuent de faire rage dans certains endroits du monde. Nous, Chinois, savons combien la paix est précieuse. Nous travaillerons avec la communauté internationale pour garantir le bien-être de tous, construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité et bâtir un monde meilleur.

En ce moment même, les lumières d’innombrables foyers éclairent la nuit de la veille du Nouvel An. Ensemble, formons des vœux de prospérité pour notre patrie et des vœux de paix et de tranquillité pour notre monde ! Et je vous souhaite une année 2024 pleine de bonheur, de succès et de santé !

Je vous remercie ! Fin




Cyberharcèlement : une évaluation mondiale de la protection des femmes et des filles

Depuis quelques années, le côté obscur d’internet est de plus en plus manifeste. En particulier, la violence contre les femmes et les filles pose aujourd’hui un réel problème.

Des cas tragiques comme celui d’Athira, au Kerala (a), qui s’est suicidée à 26 ans à cause d’incessantes agressions en ligne, soulignent la gravité de la situation. De jeunes Espagnoles, pour certaines âgées de 12 ans seulement (a), des femmes pakistanaises (a) et des utilisatrices péruviennes de Facebook ou de WhatsApp (a) subissent des formes de harcèlement comparables.

L’avènement d’internet, des médias sociaux et des connexions mobiles favorise la violence en ligne sous des formes diverses, telles que harcèlement, humiliations, discours haineux et sexiste, propos injurieux, envoi d’images à caractère sexuel ou divulgation d’informations confidentielles.

Ces comportements creusent les inégalités de genre car ils dissuadent les femmes de communiquer sur le web, la violence envers elles s’étendant désormais du domaine physique à la sphère virtuelle. Ce phénomène compromet leur implication dans la vie de la cité et leur liberté d’expression, et touche tout particulièrement les femmes engagées en politique, les journalistes ou les militantes. Les jeunes filles, particulièrement vulnérables, sont souvent la cible de prédateurs.

Une étude de l’Union européenne révèle que 73 % des femmes ont déjà subi une agression en ligne (Agence des droits fondamentaux de l’UE, 2014). Une enquête réalisée en Allemagne indique qu’elles risquent davantage que les hommes d’être victimes de cyberharcèlement. Selon les Nations Unies, 95 % des cas d’agression, harcèlement, violence verbale et contenus dépréciatifs en ligne visent des femmes.

En réaction à cette escalade, l’équipe du projet Les Femmes, l’Entreprise et le Droit a mené en 2021 et 2022 dans l’ensemble du monde des recherches sur les protections juridiques contre le cyberharcèlement. Les conclusions de cette étude, publiées dans le rapport Protecting Women and Girls from Cyber Harassment: A Global Assessment of Existing Laws (a), montrent l’absence préoccupante de cadres légaux exhaustifs :

 

30 % seulement des économies dans le monde assurent une protection juridique contre le cyberharcèlement. La plupart d’entre elles ne disposent pas encore d’une réglementation protégeant les femmes et les filles contre le harcèlement ou les violences en ligne. Seules 58 économies sur les 190 examinées ont déjà légiféré en la matière. Et si les lois sur le cyberharcèlement sont plus courantes dans les pays à revenu élevé que dans ceux à revenu faible ou intermédiaire, 33 % seulement de ces économies se sont dotées d’une législation de ce type. La marge de progrès est encore plus importante dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord ainsi qu’en Afrique subsaharienne, dont respectivement 20 % et 25 % des pays possèdent de telles lois.

12 % seulement des économies dans le monde ont adopté un cadre juridique protégeant spécifiquement contre le cyberharcèlement sexuel. Sur les 22 pays qui ont légiféré dans ce sens, aucun ne se situe en Asie du Sud et un seul, les Philippines, se trouve dans la région Asie de l’Est et Pacifique. Dans la région Amérique latine et Caraïbes, huit économies sur 32 (Belize, République dominicaine, Salvador, Guyana, Mexique, Nicaragua, Pérou, Saint-Vincent-et-les Grenadines) possèdent des lois contre le harcèlement sexuel en ligne.

27 % seulement des économies prévoient des sanctions en matière de cyberharcèlement. 53 pays sur les 190 analysés appliquent des sanctions pénales en cas de délit de cyberharcèlement. Il s’agit souvent de peines d’emprisonnement, d’amendes ou des deux. Dans certains pays, les sanctions sont plus lourdes en cas de récidive. Cependant, pour ce qui est du civil, les pays ayant adopté des dispositions dans ce sens sont très rares. Seuls sept d’entre eux (Bhoutan, Guyana, Israël, Kenya, Mexique, Trinité-et-Tobago, Ouganda) prévoient des dommages-intérêts ou une indemnisation (ou les deux) au bénéfice des victimes, en plus de sanctions pénales.

19 économies ont instauré des procédures spécifiques contre le cyberharcèlement. Celles-ci s’inscrivent dans la législation sur la cybercriminalité ou dans celle sur les technologies de l’information et de la communication (TIC), dans ce dernier cas parmi d’autres types de délits.

Dans la plupart des pays, il n’existe pas de protection pour les femmes en situation de handicap et pour les enfants. Sur les 58 pays dotés d’une législation sur le cyberharcèlement, seuls neuf prévoient une protection particulière pour les femmes en situation de handicap. Et 21 économies seulement possèdent une législation protégeant spécifiquement les enfants contre le harcèlement en ligne.

Moins de la moitié de la population féminine mondiale est couverte par la loi, et moins de 12 % bénéficient de dispositions particulières. Au niveau mondial, environ 2,5 milliards de femmes dans 183 pays, soit 47 % de leur population féminine totale, sont protégées par la loi contre le cyberharcèlement, et seulement 12 % contre le cyberharcèlement sexuel. De plus, 3 % seulement des femmes ont accès à des recours au civil en cas de cyberharcèlement, et 11 % à des procédures spéciales.

Une nouvelle publication, analysant ces données, révèle la faiblesse générale de la protection légale contre le cyberharcèlement, quelle que soit la région du monde ou le niveau de revenu. L’équipe du projet Les Femmes, l’Entreprise et le Droit actualise actuellement ses données et analyses de façon à y inclure les protections juridiques contre le cyberharcèlement. Cette mise à jour, à paraître en 2024, comporte une évaluation des lois antiharcèlement en ligne, des sanctions au pénal, des recours au civil, ainsi que des cadres d’application pratique concernant entre autres les procédures et tribunaux spéciaux, les organismes publics chargés de traiter les plaintes, ou encore les ordres de protection, par exemple sur le retrait de contenus en ligne.

Ces travaux ont pour but d’attirer l’attention sur l’urgence de législations exhaustives, destinées à prévenir la violence sur internet et à rendre plus sûr l’environnement numérique. À l’ère numérique, la lutte contre le harcèlement et la violence en ligne devient une priorité absolue. Pour condamner sans équivoque de tels comportements, il est primordial que les États commencent par adopter une solide législation. Les données publiées par le projet Les Femmes, l’Entreprise et le Droit les aideront dans cette démarche.




Président du regroupement politique AA/C : Théo Kazadi Muayila réagit à chaud après la victoire écrasante de Félix Tshisekedi à la présidentielle

Président d’un regroupement politique et cadre de l’Union sacrée de la nation, le député national Théo kazadi Muayila a eu des mots justes pour féliciter le président de la République, Félix Tshisekedi, proclamé par la Commission Électorale Nationale Indépendante avec 73,34% de voix face à plusieurs autres candidats présidents.

Dans la logique de choses et au nom de mon regroupement politique AA/C, je félicite le président Félix Tshisekedi pour sa réélection à la tête de la magistrature suprême. Le député national le mieux élu dans le territoire de Tshikapa lors des élections de 2018 note que son parti politique Dynamique pour la transformation du Congo, reste toujours attaché à la vision de Fatshi pour le développement intégral de la République Démocratique du Congo.

Merci à la nation congolaise, merci à nos compatriotes qui ont accompagné le chef de l’État avec cette grande victoire tellement méritée, car le choix de Félix Tshisekedi par nous (peules congolais) est une réponse positive face aux agresseurs de notre nation. Merci aussi pour cette nouvelle version de placer un national à la tête du pays, a déclaré le député national le populaire de Tshikapa.

« En ce jour, le temps ne trompe pas. J’estime qu’il est temps d’être tous unis pour le développement de la Rdc. C’est une grande victoire pour Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo oui, mais une porte du changement pour la nation, voilà pourquoi les politiques doivent soutenir le président Félix Tshisekedi », a dit Théo Kazadi Muayila, dans un message à la population.

Mais pour nous des actions des alliés pour la convention AA/C, nous lui souhaitons le meilleur pour le quinquennat à la tête de la République. Il a mouillé le maillot, il est devant les restes des candidats. Nous voulons un fair-play des candidats perdant. Nous prenons ça à bras le corps », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre « Félicitations à Monsieur Tshisekedi pour le quinquennat ».

Rappelons que Théo Kazadi Muayila est un député national et encore candidat Député national en attente des résultats qui seront publiés le 3 janvier prochain par la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Réélection de F. Tshisekedi : Jean-Claude Kamfwa Kimimba se réjouis d’un bon choix effectué par la population

La victoire de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo telle que prêchée par Jean-Claude Kamfwa Kimimba dans les deux circonscriptions électorales, où il était candidat notamment à Sakania et à Lubumbashi, est finalement acquise.

L’annonce de la CENI ce dimanche 31 décembre 2023 par la publication provisoire des résultats, n’a fait que confirmer ce que l’homme de Tuditwambakaja disait tout haut là où beaucoup n’ont pas osé.

Par cette victoire, Jean-Claude Kamfwa Kimimba se réjouis d’un bon choix effectué par la population, en se classant du bon côté de l’histoire.

La Rdc a gagné !

Vive la préservation des acquis!

Vive l’émergence de la Rdc avec Fatshi Béton !




Réélection de Fatshi 20 à la magistrature suprême : Kinshasa dans la joie

La ville de Kinshasa est prise par l’ambiance suite à la réalisation des choix opté par la population congolaise en général et des kinoises et kinois en particulier, lors du scrutin organisé le 20 décembre 2023 en République Dominicaine du Congo et dans quelques pays de l’étranger.

Cris de joie, pétards en l’air, chants d’allégresse accompagnés des danses. Telles sont les premières expressions de la population de la de la ville de Kinshasa. Précisément sur la route Dokolo à Kimbanseke, Huileries dans la commune de Lingwala et Kabambare-Bokassa, uns des points chauds de la capitale, après l’annonce par la CENI de la réélection de Félix Tshisekedi à la tête de la RD Congo.
Jamais la population de ce coin de la ville de Kinshasa n’a été dans une telle euphorie, comparablement aux processus électoraux de 2006, 2011 et même 2018.
De Dokolo à Kimbanseke en passant par la place Sainte Thérèse jusqu’au boulevard Kimbuta au Quartier/1 dans la commune de N’djili, on peut entendre des slogans tels que “Muana Mboka a longi (ce qui veut dire le fils du pays a fini par vaincre)”. À l’intérieur des bars, terrasses et espaces le long de quelques tronçon, la soirée de la Sainte Sylvestre se fête aux couleurs de la réélection de Félix Tshisekedi.
Il n’y a aucun doute que les résultats de la CENI ont reflété la volonté de la population de ces coins de la ville de Kinshasa, exprimée le 20 décembre dernier dans les urnes.
Pour rappel, la Centrale électorale a lors de ses résultats provisoires publiés, ce dimanche 31 décembre 2023, annoncé Félix Tshisekedi président de la République avec 73,34%.
Jean -Luc Lukanda




Felix Tshisekedi réélu avec 73% des voix

C’est à 16h02 (1 heure de plus dans les provinces de l’Est de la Rdc) sous la lumière du jour que le président de la CENI, Denis Kadima, a débuté la lecture de la décision 130 de la CENI portant proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.

Entouré des membres de la centrale électorale, Denis Kadima a indiqué que le candidat Felix Tshisekedi a totalisé 13 millions des voix sur 18 millions des votants soit 73% des voix.

« Est élu provisoirement Président de la République, le Candidat Felix Tshisekedi Tshilombo », a dit Denis Kadima.

Réélu pour un second mandat, le Président Tshisekedi est suivi de Moise Katumbi ayant totalisé 3 millions des voix, soit 18%.

Martin Fayulu s’en sort avec 3% des voix tandis que Denis Mukwege a obtenu 0,22% des suffrages.




Victoire de Félix Tshisekedi : Pour Ngoyi Kasanji, c’est la détermination du peuple congolais

Après les résultats finaux de l’élection présidentielle en Rdc, s’en sont suivis des réactions de plusieurs politiques notamment l’ancien gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, le député Alphonse Ngayi Kasanji.

Il s’exprime en ces termes : “la réélection de Fatshi Béton est un signe qui présage la détermination du peuple congolais à prendre définitivement son destin en main. Je tiens à féliciter le chef de l’Etat pour sa brillante victoire.
Je remercie par la même occasion ma base de Mbuji-Mayi pour avoir réservé une suite positive à notre discours.
Nous avons consolidé les acquis “, a-t-il dit.
Jean-Luc Lukanda




Publication des résultats provisoires : Tshisekedi, une victoire incontestable

La Centrale électorale va publier les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 et 21 décembre en République démocratique du Congo, ce dimanche 31 décembre. Dans l’entre temps, elle a poursuivi avec la publication des résultats partiels au centre Bosolo de la Gombe samedi 30 décembre dans la soirée.

Plus de suspens , Félix Tshisekedi sera proclamé, vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre. Avec 12.848.573 voix, soit 72,04% du total de 17.835.571 voix comptés jusqu’au soir du 30 décembre, le candidat numéro 20 est assuré de rempiler pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays, précise l’Acp dans l’une de ses dépêches.

Félix Tshisekedi laisse loin derrière tous ses poursuivants, dont Moïse Katumbi Chapwe, qui totalise tout de même 3.375.220 voix, soit 18,92% du total des voix comptés jusque-là. Entre Félix Tshisekedi et le leader d’Ensemble, il y a un écart considérable en nombre de voix de 9.473.353.

Bien avant la publication des résultats partiels de ce samedi 30 décembre, Denis Kadima président de la CENI s’est entretenu avec les évêques catholiques sur la prise en compte de décompte manuel.

“Nous avons expliqué que dans le cadre des réformes de notre loi électorale, il faudra qu’on y réfléchisse. Le CLCR c’est une structure qui a existé au moment où on faisait le vote manuel. Aujourd’hui avec le vote sémi- électronique, cette structure doit être repensée, parce que la même loi, nous dit de transmettre les résultats par la voie la plus rapide, et le CLCR a tendance à nous retarder. Et alors ce que nous avons fait de façon responsable c’est d’obtenir les résultats par voix électronique. Qu’est ce que nous allons en faire ? Nous allons le publier par bureau de vote. Et là, ça va permettre à tout le monde qui a pu recueillir les résultats au niveau des bureaux de vote de vérifier la véracité. Donc, ce que je veux dire par là, ce que nous avons discuté des limites des CLCR, mais aussi bien l’opportunité de l’utiliser », explique-t-il.

Pour le calcul de seuil en ce qui concerne les résultats des élections législatives nationales, provinciales et municipales, Denis Kadima rassure que toutes les dispositions sont prises pour tenir compte de quelques irrégularités dénoncées.

“La méthode est simple. C’est quand vous avez la totalité des résultats que vous calculez le seuil. Donc, nous allons suivre la méthode traditionnelle . Évidemment, nous en ce moment là, nous aurons déjà pris la décision sur ce problème des irrégularités.”

Les chiffres publiés depuis le début portent sur 55.040 bureaux de vote sur les 75.478 prévus sur l’ensemble du pays. La CENI est confiante d’atteindre les 100% de bureaux traités avant la publication des résultats complets provisoires prévus ce dimanche 31 décembre l’après midi.




Pour fraude électorale : 9 candidats présidents de la République exigent la réorganisation des élections 

Dans une déclaration lue ce dimanche à Kinshasa, Floribert Anzuluni, Franck Diongo, Martin Fayulu, Moise Katumbi, Seth Kikuni, Augustin Matata, Denis Mukwege, Théodore Ngoy et Delly Sesanga ont alerté sur la « fraude électorale », appelant la population à contester dès l’annonce des résultats.

Selon Africanews qui donne cette information, ces candidats n’ont pas dissimulé leur indignation alors que les scrutins ont été émaillés de nombreuses irrégularités, notamment « la poursuite illégale » du vote pendant six jours, l’existence de bureaux de vote parallèles, le contrôle des machines à voter par les candidats du régime en place, et d’autres irrégularités.

Ces candidats ont ainsi exigé l’organisation de nouvelles élections par une Commission électorale véritablement indépendante.




Face-à-face MOE CENCO-ECC : « Les résultats reflètent bien la volonté populaire et les rapports de grandes missions d’observation nationales et internationales convergent (Denis Kadima)

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a eu, au Centre Bosolo, une entrevue avec Mgr Donatien Nshole et le Révérend Eric Senga, représentants la Mission d’observation électorale menée par les Églises catholique et protestante.

Les échanges ont tourné essentiellement autour de la déclaration préliminaire de la MOE CENCO-ECC sur le déroulement des élections, a souligné Denis Kadima à l’issue de l’entretien.

Les hôtes du Président de la Centrale électorale avaient hâte de recevoir de la part du numéro un de la CENI, à quelques heures de la publication des résultats partiels de la Présidentielle ce dimanche 31 décembre, la réaction de l’institution en rapport avec le contenu de leur déclaration.

« La CENCO et l’ECC sont venues vers nous dans le cadre des concertations que nous avons de temps à autre pour nous faire part de leurs observations et avoir des réponses de notre part. Nous avons échangé essentiellement sur le contenu de la déclaration qu’ils ont faite récemment dans la foulée de la publication des résultats partiels de la Présidentielle. Nous avons expliqué que dans le cadre des réformes de notre loi électorale, le CLCR (Centre local de compilation des résultats) est une structure qui a existé au moment où nous faisions le vote manuel et aujourd’hui avec le vote semi-électronique, elle doit être repensée parce que la même loi nous oblige à transmettre les résultats par la voie la plus rapide et le CLCR a tendance à nous retarder », a déclaré le président de la CENI.

Et les cas des irrégularités qui ont été constatées, ajoute-t-il, nous ce que nous avons fait de façon responsable, c’est d’obtenir les résultats par voie électronique. Nous avons publié par bureau de vote et là cela va permettre à tout le monde qui a pu recueillir les résultats de vérifier la véracité. Nous avons donc discuté des limites du CLCR et aussi bien de l’opportunité de l’utiliser. Ce qui fait que nous utilisons ces deux méthodes de façon concurrente là où c’est possible », a déclaré le Président de la CENI.

Reconnaissant que des irrégularités ont été observées par endroits annonçant qu’à la conclusion, la CENI apportera les réponses attendues.

« Nous avons tous reconnu que ces irrégularités étaient localisées, ce n’était pas à grande échelle. Mais en ce qui concerne la conclusion, la CENCO-ECC et la CENI ont abouti à la même conclusion par rapport aux résultats. La MOE CENCO-ECC nous a demandé de donner le nombre de bureaux qui ont ouvert le 20 décembre et ceux ayant fonctionné après, nous ne pouvons le faire qu’à la conclusion au moment où nous allons rendre publique notre décision et nous aurons répondu à toutes ces questions », a-t-il affirmé.

A la question de savoir si au niveau des circonscriptions à problème, les résultats seront annulés, comme l’a promis le Président Denis Kadima et la possibilité de reprendre éventuellement l’opération, il a précisé…

« La commission ad hoc de la CENI s’est mise au travail depuis quelques jours. Hier, elle a fait un premier rapport préliminaire et la Plénière a demandé à cette commission de l’approfondir avec d’autres éléments et nous attendons qu’elle fasse rapport et une décision sera prise. Il faut noter qu’il y a beaucoup de cas d’accusations qui ne reposent pas sur des éléments probants, il y a des vidéos qui sont manipulées par exemple certains datant de 2018 qui rejaillissent, c’est pour cela que ça prend du temps à la commission parce qu’il faut qu’elle soit rigoureuse. Il faut avouer que les élections qui répondent aux critères d’inclusion et d’apaisement et de transparence ne peuvent pas être chaotiques », a admis Denis Kadima.

Il pense que les résultats reflètent la volonté populaire et si vous lisez les rapports de grandes missions d’observation comme le Centre Carter, l’Union africaine, la SADC, etc., y compris les observateurs nationaux dont la CENCO-ECC, vous verrez que toutes convergent dans le même sens. Personnellement je trouve que c’est une bonne chose qu’il faut retenir, cela signifie que, pour la première fois dans notre pays, les missions d’observation et la CENI disent la même chose. Tous nous reconnaissons qu’il y a eu des cas d’irrégularités, de la même manière nous sommes unanimes à reconnaître que le processus a permis aux Congolais de faire leurs choix. Donc le processus est bien crédible ! ».

Avant de conclure : « En matière de gestion des élections, il y a des données qu’on peut recevoir très tôt, il y en a qui viennent seulement beaucoup plus tard. Il faut que les gens ne puissent s’inquiéter sur le nombre des bureaux de vote, nous le connaissons, nous aurons les chiffres finaux. Je rappelle qu’il y a nous qui avons compilé les résultats dans leur globalité, il y a la CENCO-ECC qui l’ont fait sur base des statistiques, il y a convergence de vues. Cela signifie qu’en tenant compte d’une certaine marge d’erreurs, le travail a été bien fait. Si nous étions tout seuls à le faire, il n’y aurait pas des voies indépendantes pour confirmer la qualité de notre travail. Je le répète, ce processus, à beaucoup d’égards, a été exemplaire. Je proclamerai les résultats sous la lumière du jour dans cette même salle et pas  ailleurs… ».