«Je veux, je ne veux pas»: les sidérants faux-fuyants de l’Algérie sur une solution avec le Maroc

Après avoir clairement fait part à la chaîne «Al Jazeera» de la volonté de son pays de trouver une «solution rapide» aux différends minant les relations avec le Maroc, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, pressé par la junte, a vite marqué une calamiteuse marche-arrière où il nie en bloc une telle «volonté». Un rétropédalage indigne d’une diplomatie qui se respecte, reflet d’un pays qui, plus que jamais, marche à hue et à dia.

C’était, à la limite, trop beau pour être vrai. Mais le rétropédalage aura été aussi précipité que la déclaration semblait mûrement réfléchie. Dans un long entretien accordé à Al Jazeera, diffusé cette semaine sur sa plateforme de podcasts Atheer et naturellement animé par Khadidja Benguenna, tristement célèbre journaliste algérienne et «amie» du régime, Ahmed Attaf nous a gratifiés d’une position a priori épatante sur l’avenir des relations entre le Maroc et l’Algérie.

Confortablement installé dans un fauteuil en velours, devant un décor inspirant calme et sérénité, et dans un arabe classique certes approximatif, mais se voulant châtié, le chef de la diplomatie algérienne s’en est donné à cœur joie, refaisant le monde à sa guise et donnant cette impression de sagesse et de grandeur de son pays qui cadre mal avec les faits. Mais passons.

Là où Ahmed Attaf s’est montré agréablement surprenant, c’est lorsqu’il a évoqué les relations de son pays avec le Maroc. Que nous apprend-il, littéralement? «En ce qui concerne nos relations avec le Maroc, l’Algérie est à considérer comme la partie qui tend le plus à trouver une solution. Nous sommes conscients, au même titre que les autres pays de la région, que la construction de l’Union du Maghreb arabe et que la fraternité entre ses peuples sont encore possible». À la question si ce rêve existait encore, Attaf répond sans sourciller: «Évidemment!». «Ce rêve ne peut être anéanti», enchaîne-t-il. «Et j’attends avec impatience le jour où nous retenterons cet essai». En attendant, «notre rôle est de préparer le terrain. Et nous sommes prêts», insiste-t-il.

La phrase, et bien d’autres, ont fait le tour des rédactions et des réseaux sociaux, tant les propos paraissaient nouveaux et annonciateurs de pas concrets et prometteurs. Al Jazeera, qui en a le talent et la méthode, en a fait ses choux gras à coups de teasers et de percutants extraits. Mais, il fallait s’y attendre, l’enthousiasme de certains commentateurs, essentiellement algériens, est vite retombé.

Un cycle infernal

Dans une «clarification» distribuée par la junte aux médias algériens à sa botte, on apprend que, malgré ses dires, Ahmed Attaf n’a à aucun moment parlé d’une quelconque volonté d’Alger de «rechercher une solution rapide» à la crise algéro-marocaine. Et à ceux qui en douteraient encore, nous apprenons également que l’Algérie «ne fera jamais le premier pas». On y reviendra. Quelle mouche a donc piqué Ahmed Attaf pour qu’il sorte de la doxa du régime qui le biberonne et qu’il se prenne pour un «vrai» diplomate? «Le chef de la diplomatie voulait clairement insinuer (admirez l’oxymore) que si crise il y a entre l’Algérie et le Maroc et si retard il y a dans l’édification de l’espace régional maghrébin, la faute n’incombe forcément pas à la partie algérienne», lit-on notamment dans Algérie patriotique, un Pravda-bis et porte-voix du (vrai) régime militaire propriété du général Khaled Nezzar, au demeurant poursuivi par la justice suisse pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. À bien lire, il nous est sommé de croire sur parole que le chef de la diplomatie algérienne n’a pas dit ce qu’il a vraiment dit. Ça plane très haut.

À quoi donc peut s’apparenter la sortie tout en mélodies d’Ahmed Attaf sur Al Jazeera, vite ravalée par la junte au pouvoir? Un ballon d’essai pour faire les yeux doux à un Maroc qui marque de précieux points sur le registre de son Sahara, érigé désormais comme point focal pour le développement à venir de toute l’Afrique de l’Ouest et du Sahel? Où serait-ce simplement le nouveau pas de travers d’un ministre qui ne sait plus sur quel pied danser, sans doute adouci par l’ambiance cosy du cadre où il s’est permis un peu de sympathie?

«Premier pas, dites-vous?»

Une chose est sûre: l’action de communication menée sur la chaîne qatarie est un ratage total, puisque le propre d’une telle sortie est d’être un tant soit peu cohérente. En rabrouant «son» ministre de la sorte, la junte apporte simplement une nouvelle illustration de sa totale maladresse et du peu de cas qu’elle fait des règles diplomatiques les plus élémentaires. Un régime qui opère à hue et à dia, selon l’humeur versatile de ses dirigeants et du temps qu’il fait, n’hésitant pas à sortir les mêmes vieilles litanies des mêmes vieux tiroirs: le Maroc, cet ogre occupant, allié du grand Satan israélien, ami et frère du démon émirati. Tous agissent de concert pour déstabiliser la gentille, fragile, mais ô combien vaillante Algérie.

Parlant de «premier pas» qu’elle ne consentira point, la junte semble ignorer que des pas, le Maroc n’a cessé d’en faire. Tant pour apaiser ses relations avec le voisin que pour ressusciter une nécessaire UMA dont il abrite le siège. C’est au Maroc, sous le règne de feu Hassan II, que la première et unique tentative sérieuse de sa construction a eu lieu. C’était le 17 février 1989, à Marrakech, quand les cinq chefs d’État du Maghreb ont signé le traité constitutif de l’Union du Maghreb arabe. L’Algérie, elle, n’a cessé de fermer les portes les unes après les autres, barricadant ses frontières terrestres depuis maintenant 30 ans et, dernière trouvaille, rompant ses relations diplomatiques avec le Royaume depuis août 2021. La main tendue au voisin par le roi Mohammed VI à de nombreuses occasions et dans des discours officiels, comme ses appels à faire cesser la bêtise du non-Maghreb, eux, le régime voisin refuse de les entendre, leur préférant les sornettes d’un autre âge, proprement celui de ses dirigeants.

Quand Ahmed Attaf parle de main tendue, il se limite à la proposition d’aide exprimée par Alger à l’égard du Maroc après le séisme du 8 septembre. Devant la journaliste d’Al Jazeera, il s’offusque que le Maroc l’ait refusé, préférant concentrer la réception d’aides à quatre pays exclusivement (Émirats arabes unis, Qatar, Espagne et Royaume-Uni). «J’ai été chargé de prendre attache avec mon homologue marocain, Nasser Bourita, pour présenter mes condoléances au nom de l’Algérie et exprimer notre disposition à aider. Il n’a pas pris mon appel et jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas encore répondu. J’en conclus qu’il n’existe pas de volonté politique ni de bonne foi de la part des autorités marocaines», dit-il.

Tout est de savoir comment un État souverain pourrait accéder à une telle «offre», venant d’un pays qui ne cesse de clamer ouvertement son hostilité et tourner allégrement le dos à des propositions autrement plus engageantes et plus importantes. Au Maroc, cela s’appelle «cacher le soleil avec un tamis» et, en la matière, le régime algérien a indubitablement des leçons d’expertise à donner au monde.

 

 

Par Tarik Qattab




Etat social: comment le roi Mohammed VI consolide le nouveau projet de règne

La protection sociale a constitué le chantier phare de la dynamique de grands projets lancés par le roi Mohammed VI, à travers la généralisation à tous les Marocains de l’Assurance maladie obligatoire, de l’aide financière directe aux familles les plus pauvres ou de l’aide à l’acquisition d’un logement. La concrétisation en cours de ces chantiers contribue largement à la consolidation de l’Etat social lancé par le souverain en 2020. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

L’Etat social se concrétise. Particulièrement avec la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire à tous les Marocains, quel que soit leur statut social. Cette mesure est, à elle seule, un très grand pas vers l’instauration de la justice sociale. Dans son édition du vendredi 29 décembre, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribiya considère que la généralisation de la couverture sanitaire à tous les Marocains est le chantier social le plus important réalisé par le Maroc durant les deux dernières années.

En effet, la généralisation de l’AMO peut être considérée comme un acquis national historique et un grand pas en avant vers la consolidation des bases de l’Etat social, voulu par le roi Mohammed VI, initiateur d’une révolution sociale basée sur la solidarité institutionnelle en vue de l’amélioration des conditions de vie de tous les Marocains.

Une mobilisation générale des administrations et de tous les acteurs concernés accompagne la mise en œuvre de ce chantier en vue d’assurer non seulement sa réussite mais aussi sa pérennité. D’importantes enveloppes financières ont été ainsi mobilisées à cet effet, sans parler de la mise sur pied du cadre juridique adéquat pour accompagner ce chantier ainsi que la réforme structurelle du système sanitaire, sur hautes instructions royales, en vue de l’adapter à la nouvelle donne de la généralisation de l’AMO.

Le deuxième chantier de l’Etat social réside dans le programme d’aide directe au logement, présenté devant le roi Mohammed VI, et qui sera opérationnel dès le mois de janvier 2024. Ce chantier permettra à tous les Marocains primo-acquéreurs, d’ici et d’ailleurs, de bénéficier d’un apport financier de l’Etat, en vue de l’acquisition d’un logement. Cette aide de l’Etat varie de 70.000 à 100.000 DH en fonction du prix du local à acquérir.

Il s’agit d’un programme quinquennal, allant jusqu’en 2028, et à travers lequel l’Etat social sera consolidé grâce à la stratégie visionnaire du roi Mohammed VI, visant l’accès de tous les Marocains à un logement.

L’autre chantier social initié par le roi, et qui constitue l’une des pierres angulaires de l’Etat social, n’est autre que l’aide directe de l’Etat accordée aux familles marocaines les plus démunies. Un million de familles, soit quelque 3,5 millions de Marocains, sont la cible de ce projet dont le montant, versé directement, commence avec un minimum de 500 DH, quelles que soient les conditions du bénéficiaire. Basée sur les données recueillies dans le Registre social unifié, cette autre protection verra ses premiers versements débloqués à la toute fin du mois de décembre 2023.

Par Mohamed Deychillaoui




Hydrogène vert: le Maroc dans le top 6 des pays à fort potentiel dans la région MENA, selon un rapport du Forum économique mondial

Selon un nouveau rapport du Forum économique mondial, le Maroc figure parmi les six pays, dans la région MENA, disposant d’un fort potentiel de production et d’exportation d’hydrogène vert. Le document évoque la sortie imminente de l’«Offre Maroc», qui devrait booster l’attractivité du pays auprès des investisseurs internationaux.
Intitulé «Feuille de route pour l’hydrogène à faible teneur en carbone au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», le rapport du Forum économique mondial a évalué l’état de préparation de la région MENA concernant l’hydrogène, en identifiant six pays «à fort potentiel» pour le développement d’énergies à faible émission de carbone. Outre le Maroc, le rapport cite l’Égypte, le Qatar, Oman, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU).
L’état de préparation a été évalué en tenant compte des opportunités, des ambitions et de la stratégie de chaque pays en matière d’hydrogène, en se référant au cadre de référence de l’«Initiative d’accélération de l’hydrogène propre» du Forum économique mondial.
La région MENA, force émergente sur le marché de l’hydrogène
Reconnaissant la position émergente de la région MENA sur le marché mondial de l’hydrogène, le rapport note que les exportations d’hydrogène et de dérivés de la région pourraient représenter 21% des exportations mondiales d’ici 2050. La région, avec seulement 4% du PIB mondial et 6% de la population mondiale, représente 13% des investissements mondiaux dans l’hydrogène et 8 % de la capacité mondiale de production d’hydrogène projetée d’ici 2030.
Premier pays cité dans le rapport, le Maroc a pu réaliser des avancées remarquables en matière d’énergies renouvelables (avec une capacité de 4,6 GW déjà installée). «La stratégie de l’hydrogène à faible émission de carbone, qui consiste à produire jusqu’à 30 Térawatts-heure (TWh) d’hydrogène vert d’ici 2030, comprend des scénarios d’exportation par pipeline vers l’Europe, le transport maritime, la décarbonation du secteur des engrais du Maroc et d’autres nouvelles applications», souligne le rapport.
En attendant l’«Offre Maroc»
Et d’ajouter: «Le pays, considéré comme une porte d’entrée reliant l’Afrique subsaharienne et l’Europe grâce à des interconnexions de transport d’électricité et à des transports par pipelines d’hydrogène le long de la côte atlantique, met l’accent sur l’hydrogène à faible teneur en carbone, non seulement pour les exportations, mais également pour stimuler son économie locale, en accordant une attention particulière à l’hydrogène à faible teneur en carbone».
Le rapport cite notamment Masen et OCP parmi les principaux acteurs reconnus dans le domaine de l’hydrogène, tout en rappelant l’annonce imminente des ingrédients de l’«Offre Maroc» qui va, sans doute, créer un climat encore plus attractif pour les investisseurs nationaux et internationaux.
Par Ayoub Khattabi




Processus électoral en RDC : Les amis de Wetchi de Belgique recommandent au gouvernement de financer les témoins pour éviter des crises électorales.

Au nombre des observateurs qui ont suivi de près le scrutin du 20 décembre dernier figure en bonne place, la mission d’observation électorale les Amis de Wetchi de Belgique. Cette structure des congolais de la daispora a présenté ce vendredi 29 décembre, son rapport d’observation du scrutin combiné de décembre 2023. Elle se dit satisfaite de l’évolution constatée par la Ceni de Denis Kadima par apport aux échéances passées. Dans son rapport, la mission d’observation électorale les Amis de Wetchi a reconnu les quelques irrégularités qui ont entaché ce vote, notamment le retard dans l’ouverture des bureaux de vote. Ayant déployé ses observateurs sur terrain, les Amis de Wetchi ont aussi relevé l’absence des témoins des candidats présidents de la République dans les bureaux de vote par motif de manque de moyens pour bien exercer leur travail. Ainsi, pour éviter la crise à répétition que la RDC connait après les élections, cette structure recommande au gouvernement congolais de prendre en charge dans le processus à venir, tous les témoins des partis et regroupements politiques ainsi que ceux des candidats indépendants. Ils proposent la modification de l’article 38 de la loi électorale, car selon eux, les partis politiques et leurs regroupements n’ont pas des moyens de prendre en charge leurs témoins. Ceci est la cause qui justifie le mauvais travail des témoins qui n’amènent pas des procès verbaux des votes, gage des élections apaisées. Pour les Amis de Wetchi de Belgique, ce sont des partis politiques et regroupements politiques qui sont responsables des crises de légitimité dans le pays.

Pour rappel, cette structure a été créée en Belgique il ya trente ans. Elle mène une observation à long terme depuis 2005 sur le processus électoral en République Démocratique du Congo.

Jonsard MIKANDA




Non aux rumeurs : le VPM Peter Kazadi n’a jamais interdit le réveillon de nouvel an dans les églises ce 31 décembre

Il circule, depuis quelques heures, dans les réseaux, une fausse communication abusivement attribuée au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Interieur et Sécurité, interdisant le réveillon de nouvel an dans les églises à travers le pays, sous prétexte de la publication des résultats provisoires de la présidentielle.

La cellule de communication de la vice-primature de l’Intérieur et Sécurité apporte un démenti formel à ce faux bruit et invite la population à ne pas prendre cela en considération.

Par ailleurs, le VPM Peter Kazadi invite la population à vaquer paisiblement à ses occupations ce 31 décembre et les églises à organiser sans crainte leur réveillon de nouvel an, même si cette date coïncide avec la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle par la CENI.

Le même communiqué signé par Jean-Paul Mubiayi rappelle en outre que le Gouvernement de la République a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et leurs biens durant cette période, comme cela fut le cas le 20 décembre, jour des élections. Il met en garde toute personne qui se livre à ce sal jeu de propager de faux bruits dans le but de désinformer les paisibles citoyens en cette période cruciale.




A cause des perspectives 2024 globalement positives : Le CPM décide de maintenir inchangé le taux directeur à 25%

Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC) s’est réuni le vendredi 29 décembre 2023 sous la présidence du Gouverneur, Mme Malangu Kabedi Mbuyi.

Il nous revient que le CPM a passé en revue la situation économique intérieure et mondiale marquée, en 2023, par les effets néfastes de multiples chocs. Se fondant sur les évolutions économiques récentes et sur les perspectives pour 2024, le CPM a décidé de maintenir inchangés le taux directeur de la BCC et les niveaux actuels des coefficients de la réserve obligatoire.

Selon un communiqué publié à cet effet, le CPM a noté que les mesures de stabilisation en cours, le maintien d’une politique monétaire restrictive, et le renforcement de la coordination entre les politiques monétaire et budgétaire ont permis de soutenir la stabilité du cadre macroéconomique au cours des derniers mois de l’année.

« En effet, les pressions inflationnistes observées à mi-juillet ont sensiblement baissé et sont restées modérées au cours de la seconde moitié de l’année, en dépit des chocs externes et internes affectant notamment l’offre des produits alimentaires de base et des pressions continues sur le taux de change essentiellement alimentées par une forte demande de devises. Le CPM a ainsi observé que l’inflation mensuelle est passée de 5,8% en juillet à 2,3% en novembre », indique le même document.

Une inflation de 22,3%

En conséquence, en glissement annuel, l’inflation est restée autour d’une moyenne de 22,3% entre mi-aout et mi-décembre 2023. En ce qui concerne le marché des changes, le CPM a noté qu’au 28 décembre, les taux de change se sont situés à 2.679,6 CDF/USD et 2.68,5 CDF/USD pour les marchés interbancaire et parallèle respectivement, comparés aux taux de 2.655 CDF/USD et 2.674 CDF/USD à fin novembre, dénotant ainsi une légère dépréciation sur les deux marchés. Le CPM a également noté que l’activité économique est restée soutenue en 2023, avec une croissance économique estimée à 6,2%.

Le CPM a, enfin, relevé que les perspectives économiques pour 2024 restent globalement favorables, avec une croissance forte et une baisse continue des pressions inflationnistes, malgré les incertitudes et les risques encore élevés, particulièrement au niveau de l’économie mondiale.

En conclusion, indique le même document, le CPM a décidé du maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire et a recommandé un suivi rigoureux par la BCC des conditions affectant la liquidité dans l’économie. Il a ainsi laissé le taux directeur de la BCC inchangé à 25%, et maintenu les coefficients de la réserve obligatoire à 10% et 0% pour les dépôts à vue et à terme en francs congolais ; et à 13% et 12% pour les dépôts à vue et à terme en devises.

Le CPM a insisté sur la nécessité pour le pays de maintenir des politiques économiques saines, prudentes, et favorable à la croissance ; et de renforcer davantage la coordination des politiques budgétaire et monétaire.

 




Après les élections : Fatshi préside la 120ème réunion du conseil des ministres 

Après quelques semaines d’interruption due à la campagne électorale et à l’organisation des scrutins nationaux, le gouvernement de la République s’est réuni, ce vendredi 29 Décembre 2023, à la cité de l”Union Africaine, en conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Le Premier ministre, les Vice-Premiers ministres, les ministres d’Etat, les ministres, le ministre delegué et les vice-ministres ont marqué leur présence le 120ème conseil des ministres ordinaire à la Cité de l’Union Africaine.

C’est par une acclamation frénétique des membres du gouvernement que le Président de la République a été accueilli dans la salle du conseil.

” J’ai reçu la confiance du peuple congolais et nous devons travailler très dur pour pour maintenir cette confiance », a laché le Chef de l’Etat.

Contrairement aux habitudes, le conseil de ce vendredi a débuté par une prière d’action de grâce.

Cette première réunion du gouvernement après les élections de 2023 marque la reprise normale de la gestion de la République.

L’ordre du jour de la 120ème réunion du conseil des ministres a prévu, outre la traditionnelle communication du Chef de l’Etat, l’état de la situation sécuritaire et de l’économie nationale.




Présidentielle 2023 : Carole Agito félicite Fatshi pour sa brillante réélection à la magistrature suprême 

La sénatrice Carole Agito Amela, Coordinatrice de la campagne du Candidat numéro 20, Félix-Antoine Tshisekedi dans l’espace Grande Orientale (Tshopo, Ituri, Haut-Uélé et Bas-Uélé) a donné de la voix après la publication par la CENI des tendances présidentielles.

 

Vu le score réalisé par Félix Tshisekedi face à ses challengers, Carole Agito sereine, croit en une « victoire écrasante de Félix Tshisekedi ».

 

« À 48 heures de la publication des résultats provisoires par la CENI et au vue des résultats partiels tels que publiés à ce jour avec plus de 11 millions des suffrages valablement exprimés en faveur de Félix Tshisekedi, la Coordonnatrice de sa campagne dans la grande orientale, l’honorable Sénatrice Carole Agito Amela félicite sincèrement la haute autorité politique de l’Union sacrée de la nation pour sa brillante et écrasante réélection à la magistrature suprême en prenant l’engagement de lui rester loyale et promet de rester disponible sous son leadership éclairé pour affronter ensemble les défis du nouveau quinquennat », note son quartier général électoral.

 

Jadis, comme une prophétesse, lors du lancement de la campagne de son candidat à Buta dans le Bas-Uélé, la sénatrice avait annoncé que le résultat qu’obtiendra son champion à

l’élection du 20 décembre 2023

sera sans appel.

 

« Ce jour consacré pour le début de ma campagne électorale constitue pour la grande orientale, le jour de la consécration de la victoire de Fatshi Béton qui a une mission de finir notamment pour le bien-être de cette population et le développement intégral de la République démocratique du Congo », avait-elle soulignée le 18 novembre dernier.

 

Carole Agito Amela avait mis en marche une stratégie de campagne porte à porte sur l’ensemble de l’espace Grande Orientale qui a conduit la population à rejetter toutes les offres politiques pour ne s’accrocher qu’à celle de Félix-Antoine Tshisekedi afin de consolider les acquis en lieu et place de faire marche en arrière.

 

De Buta à Isiro en passant par Bunia et Kisangani, les 26 % de la population de la Grande Orientale ont été touchés par la machine politique mise en place par Carole Agito Amela qui a ratissé large jusqu’à donner à Félix-Antoine Tshisekedi prêt de 90 % à la satisfaction générale de sa famille politique.




Élections du 20 décembre: la VSV contre l’annulation des scrutins mais recommande au futur président d’éviter le triomphalisme.

À l’instar d’autres missions d’observation, la voix des sans voix pour les droits de l’homme note aussi que les scrutins combinés du 20 décembre ont été entachés de nombreuses irrégularités en violation de la loi électorale.

C’était au cours de sa déclaration préliminaire sur l’observation électorale faite le vendredi 29 décembre 2023 à Kinshasa.

Dans son rapport préliminaire de l’observation électorale, la VSV ne propose pas l’annulation des élections du 20 décembre mais recommande plutôt au Président qui sera élu d’engager un dialogue avec les autres partis politiques et d’éviter tout triomphalisme.

“Au regard des tendances publiées par la CENI, VSV ne recommande pas l’annulation des résultats de l’élection présidentielle mais recommande plutôt au Président qui sera proclamé élu, à son parti politique et à ses alliés, le dialogue, la tolérance des critiques d’où qu’elles viennent et le rassemblement des congolaise et congolais car en effet, l’orgueil et le triomphalisme risqueraient de nuire au vivre ensemble et donc à la RDCongo dont la partie Est est encore plongée dans l’insécurité et les violations massives des droits humains.”

La VSV invite aussi les candidats présidents, malgré toutes les irrégularités et au regard du contexte sécuritaire très fragile, à protéger quels que soient les résultats, la RDC du morcellement et de la balkanisation en l’absence de l’unité et de la cohésion nationale.

Elle recommande en même temps l’annulation des résultats des législatives nationales et provinciales dans certaines circonscriptions électorales et l’ouverture effective des enquêtes afin de poursuivre en justice les auteurs de confiscation et de détention frauduleuse des matériels de vote.

Sachez que la voix des sans voix pour les droits de l’homme avait déployé 171 observateurs à court terme dans 9 provinces de la République Démocratique du Congo.

 

Derick Katola




Les absurdités d’Hervé Diakese : Katumbi était gagnant avec 57 % ! (Moïse Musangana)

Désillusionné avec le dévoilement progressif des résultats de la présidentielle 2023 dont les premières tendances publiées le 22 décembre vont se consolidant et positionnent le candidat N° 20 vainqueur, le parti Ensemble, dont le leader ne sort pas la tête de l’eau, voudrait se donner une conscience tranquille. Balançant entre l’annulation des scrutins et la mise à sac du pays à partir du Katanga, il vient de soutenir, via son porte-parole qui se fonde sur le rapport préliminaire de la MOE CENCO-ECC, que Moïse Katumbi était gagnant avec 57 % avant que la machine de la fraude ne renverse la vapeur. En attendant qu’il en produise des preuves devant la Cour constitutionnelle à laquelle ils ont juré de ne pas recourir, les propos d’Hervé Diakese relèvent d’une absurdité. Ce sont des bizarreries, niaiseries, des âneries, des inepties, des nigauderies, des stupidités,……

Débutée le 22 décembre, la publication partielle des résultats de la présidentielle 2023 par la CENI se poursuit sans désemparer. Six jours après, soit le 28 décembre, 46 000 bureaux de vote, soit plus de la moitié du total qui s’élève à 75 000, ont été compilés. Et sur 12 544 581 voix exprimées, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en recueille 9 539 315 et se positionne largement en tête devant Moïse Katumbi, deuxième, avec 2 078 305 et Martin Fayulu, troisième, avec 559 132. Le Dr Denis Mukwege Mukengere, candidat N°15 et Prix Nobel de la paix, fait la queue. Il s’est trompé de terrain de chasse.

Avec le taux de participation moyen qui se situe entre 40 et 50 %, c’est donc plus de la moitié de suffrages qui se sont déjà exprimés. L’écart entre le tiercé de tête est tel que le candidat N° 20 ne pourrait être rattrapé. Il avance donc sûrement vers le sacre en prenant la première marche du podium.

Mais, l’opposition ne s’avoue pas vaincue. Elle crie à la fraude à grande échelle et en appelle à l’annulation des scrutins. Elle pense ainsi, sur base de l’article 64 de la Constitution, mettre dans la rue le peuple qu’elle n’a pas su paradoxalement drainer vers les urnes en sa faveur pour en découdre avec le pouvoir en place. Une marche organisée dans ce cadre ce 27 décembre n’aura été qu’une illusion pour Martin Fayulu et consorts. Bien que jugée inopportune par le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et interdite par le gouverneur de la ville de Kinshasa, elle n’a pas connu une affluence. Juste une cinquantaine d’individus, dont des adolescents qui se sont adonnés aux jets de pierres avec la police. D’autre part, le parti Ensemble, qui s’était montré confiant malgré les irrégularités observées, a vite fait de revoir la copie. Il est sorti de sa tour d’ivoire pour en appeler aussi à l’annulation des élections. En plus, il brandit des menaces contre la République. Haut représentant de Moïse Katumbi dans le Grand Katanga, Christian Mwando Simba n’a pas fait dans la dentelle pour demander aux Katangais de se mettre debout afin de défendre leur victoire en passe d’être volée.

Uni pour les meilleurs et pour les pires avec la CENCO, le parti Ensemble a saisi la publication du rapport de la MOE CENCO-ECC ce 28 décembre pour se répandre dans des absurdités. Sur son compte X, Hervé Diakese a déclaré, pince-sans-rire, que ledit rapport corrobore leurs comptages qui donnaient Moïse Katumbi largement vainqueur avec plus de 57 %. Ceci avant que le système de fraude à ciel ouvert ne vienne créer la confusion dans la nuit et le brouillard.

Le porte-parole d’Ensemble ne donne aucun détail sur la prétendue victoire et n’en administre pas la moindre preuve en exhibant des PV des bureaux de vote où ils avaient certainement des témoins. Alors que la CENI continue la publication des résultats partiels, le parti de Moïse Katumbi avait déjà une idée sur le score réalisé par son champion ! Par quelle magie ? De deux choses l’une : ou ils ont bénéficié d’un centre de compilation beaucoup plus performant, doublé d’intelligence artificielle et boosté par des témoins extraordinaires ou leur système de fraude qui leur garantissait cette projection fantaisiste et fictive a été mis à mal ?

La deuxième hypothèse semble être plausible. L’on se rappellera les messages rassurants de Moïse Katumbi et de ses acolytes sur leur victoire en dépit des irrégularités qui ont émaillé les scrutins. Cependant, Hervé Diakese a oublié de révéler à partir de quel moment la grande machine de la fraude est entrée en danse pour leur barrer la route de la présidence de la République.

Sans doute, l’avenir nous réserve bien de révélations. Ne peut-on pas croire que le déploiement tardif et décalé du matériel électoral par la CENI aurait déjoué la stratégie d’une certaine armée numérique vivement engagée dans la piraterie des résultats ? Et que l’expérience aurait réussi dans le Grand Katanga où les résultats contrastent avec la mobilisation autour du candidat N°20 ? Et même s’il peut être accepté que tous les Katangais, indistinctement, ont coalisé contre le président de la République sortant, ce qui n’est pas évident, il reste que les ressortissants du Kasai, répartis aussi bien dans des zones urbaines que rurales, constituent une proportion non moins négligeable de la démographie dans cette partie du pays. Les résultats des élections de 2018 l’attestent bel et bien.

A tout le moins, les tendances, qui se consolident au jour le jour, sont le reflet de ce qu’a été la campagne électorale. Le candidat N°20 a parcouru toutes les 26 provinces du pays et a harangué les populations dans 53 villes. Ses alliés ont fait le reste en sillonnant l’arrière-pays ; les coins et recoins. En l’absence des sondages fiables, la ferveur des foules drainées est une indication de l’adhésion à son discours et à sa personne. Ce qui n’a pas été le cas pour ses challengers, dont le rayonnement est resté, dans la plupart de cas, localisé. La popularité de certains a été même virtuelle.

Une question vaut la peine d’être posée à Hervé Diakese : où a-t-il battu campagne pour Moïse Katumbi ? On ne l’a pas vu battre le pavé, ne fut-ce qu’à Kinshasa, pour son champion et pour lui-même, candidat à la députation nationale à Lukunga. Il en est de même d’Olivier Kamitatu, haut représentant du candidat N°3 pour l’Ouest (Kinshasa, Grand Bandundu, Grand Equateur et Kongo Central). Dans quelle partie de cet espace l’ancien président de l’Assemblée nationale a-t-il mouillé le maillot pour faire porter le président du TP Mazembe dans les cœurs des électeurs ? Nulle part quasiment. Par contre, on l’a laissé débiter un discours décousu dans une rhétorique de primairien. Qui ont porté l’ancien gouverneur du Katanga dans l’espace Kasai, aux Nord et Sud-Kivu, dans la grande Orientale,… ?

Dans ces conditions, comment peut-on prétendre gagner les élections ? Victime de ses propres turpitudes, l’opposition aura creusé sa propre tombe. Ce n’est pas dans l’échec qu’elle va s’unir. Elle a raté le coche pour maximiser ses chances en se rangeant derrière un seul homme afin de résister à la vague générée par le candidat N° 20 qui partait avec plus de faveur, parce que ne bénéficiant pas non seulement de la prime du président sortant, mais auréolé aussi par son bilan palpable dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Il ne reste donc à l’opposition que de fourbir ses armes pour l’avenir en lieu et place de chercher à midi à quatorze heures. Ce serait faire preuve des vertus démocratiques.