Sahara: l’ONU adopte une nouvelle résolution favorable au Maroc

L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réaffirmant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, et réitérant l’enterrement définitif du référendum.

Ainsi, l’Assemblée générale a confirmé la résolution adoptée par la 4e commission en octobre dernier. La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.

Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain.

Le document loue les efforts déployés dans ce sens, et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une « solution politique qui soit mutuellement acceptable ».

Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations-Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, l’Assemblée générale soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 toutes consacrées dans la résolution 2703 adoptée le 30 octobre 2023, qui déterminent les paramètres de la solution du différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654 et 2703 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario« . En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654 et 2703 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

L’interaction du Maroc saluée

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.

La résolution de l’Assemblée générale ne se réfère nullement à une soi-disant guerre imaginaire que l’Algérie et son pantin le « polisario » prétendent exister au Sahara marocain. Ainsi, après le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale met à nu, à son tour, les mensonges et les fabrications de l’Algérie et du « polisario » au sujet de la situation au Sahara marocain marquée par la quiétude, la stabilité et le développement

tous azimuts.




Judo : L’honorable Wivine Moleka à la rescousse des grands maîtres du judo congolais

L’honorable Wivine Moleka continue de manifester son amour et son soutien indéfectible au judo congolais et aux pratiquants de cette discipline.

Le dernier acte de générosité de l’honorable Député Nationale Wivine Moleka, c’est la remise d’un lot d’équipements (Jidogis ou kimonos + ceintures) remis aux grands maîtres du judo congolais suivants :

  1. Gd Me Mukuna Antoine
  2. Gd Me Luzolo Edouard
  3. Gd Me Aliwu Tshiam
  4. Gd Me Lukembeso Day
  5. Gd Me Lionge Mo Lihele
  6. Gd Me Mapassa
  7. Gd Me Matondo Ndombolosi Matys
  8. Gd Me Mangili Pinto.

Au nom de tous les grands maitres, Me Aliwu Tshiam, président de la Ligue de Judo de Kinshasa remercie vivement l’honorable Wivine Moleka pour l’acte posé en honorant les grands maitres de judo congolais.

Antoine Bolia

 




CAF Awards : Cérémonie de remise des trophées ce 11 Décembre…

Lundi 11 décembre 2023, la Confédération africaine de football (CAF) dévoilera le vainqueur du 55e Ballon d’Or africain. Sur quelle chaine et à quelle heure regarder la cérémonie des CAF Awards ?

Ballon d’Or africain : où regarder la cérémonie en direct ?
Le nom du Joueur Africain de l’année sera connu lors de la soirée des CAF Awards 2023 au Palais des congrès du palace Mövenpick Mansour Eddahbi, à Marrakech, au Maroc. La cérémonie commencera ce lundi à 18h GMT et à 19h heure locale et sera à suivre en direct sur les plateformes de la CAF, y compris la chaine YouTube CAF TV, et sur la chaine Arryadia au Maroc.

Plusieurs personnalités ont été invitées pour l’occasion, dont 36 légendes du football africain. Parmi celles-ci, le quadruple lauréat et co-recordman avec Yaya Touré, Samuel Eto’o, actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le double vainqueur El-Hadji Diouf du Sénégal, le Togolais Emmanuel Adebayor, sacré en 2008, ou encore le mythique Nigérian Jay-Jay Okocha.

Ballon d’Or africain : le vainqueur connu d’avance ?
Mohamed Salah (Egypte, Liverpool), Achraf Hakimi (Maroc, PSG) et Victor Osimhen (Nigeria, Naples) sont les trois finalistes pour la plus prestigieuse récompense individuelle africaine. Au vu de son palmarès la saison dernière, le buteur Victor Osimhen est l’immense favori pour succéder à Sadio Mané, double tenant du titre avec ses victoires en 2019 et 2022. Non content d’avoir remporté le championnat d’Italie qui échappait aux Napolitains depuis 33 ans, le Super Eagle (28 sélections, 20 buts) a en effet terminé meilleur buteur de Serie A avec 26 pions en 32 apparitions. Il s’est en outre payé le luxe de coiffer successivement au poteau Samuel Eto’o et George Weah pour s’imposer comme le meilleur buteur africain de l’histoire de la Serie A.

À côté de lui, Mo Salah et Achraf Hakimi pourraient aisément prétendre aux rôles de faire-valoir. Car le premier a traversé une saison vierge de titres avec pour lots de consolation une nouvelle moissons de buts et quelques records personnels dont celui du gaucher le plus prolifique sur un seul exercice dans l’histoire de la Premier League. Le second n’a pas lui brillé avec le PSG sur la scène européenne et a attendu les dernières journées de Ligue 1 avant de soulever son deuxième championnat de France avec un point d’avance sur le RC Lens de l’Ivoirien Seko Fofana. Et ce, alors que les Rouges et Bleus sont à chaque début d’exercice grandissimes favoris pour le titre. La présence du duo parmi les finalistes est d’ailleurs vivement critiquée par la presse algérienne qui leur préfère son chouchou Riyad Mahrez, grand absent malgré son triplé coupe-championnat-Ligue des champions avec Manchester City. Cette dernière estime que le Lion de l’Atlas ne doit sa place qu’à sa demi-finale de Coupe du monde 2022 avec le Maroc. L’absence de Yassine Bounou fait également tache…

Du côté des féminines, la Nigériane Asisat Oshoala (Barcelone) est favorite pour se succéder à elle-même aux côtés de la Zambienne Barbara Banda (Shanghai Shengli) et de la Sud-Africaine Thembi Kgatlana du Racing Louisville. Le but de l’année sera aussi désigné.

Les finalistes des CAF Awards 2023
Joueur de l’Année

Mohamed Salah (Egypte, Liverpool)
Achraf Hakimi (Maroc, Paris Saint-Germain)
Victor Osimhen (Nigeria, Napoli)
Joueuse de l’Année

Asisat Oshoala (Nigeria, Barcelona)
Thembi Kgatlana (Afrique du Sud, Racing Louisville)
Barbara Banda (Zambie, Shanghai Shengli)

Joueur Interclubs de l’Année

Fiston Mayele (DR Congo, Pyramids)
Peter Shalulile (Namibie, Mamelodi Sundowns)
Percy Tau (Afrique du Sud, Al Ahly)
Joueuse Interclubs de l’Année

Refilwe Tholakele (Botswana, Mamelodi Sundowns)
Fatima Tagnaout (Maroc, AS FAR)
Lebohang Ramalepe (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)
Entraineur de l’Année (Hommes)

Abdelhak Benchika (Algérie, USM Alger, Simba SC)
Walid Regragui (Maroc)
Aliou Cisse (Sénégal)
Entraineur de l’Année (Femmes)

Reynald Pedros (Maroc)
Desiree Ellis (Afrique du Sud)
Jerry Tshabalala (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)
Gardien de but de l’Année

André Onana (Cameroun, Manchester United)
Mohamed El Shenawy (Egypte, Al Ahly)
Yassine Bounou (Maroc, Al Hilal)
Gardienne de but de l’Année

Khadija Er-Rmichi (Maroc, AS FAR)
Chiamaka Nnadozie (Nigeria, Paris FC)
Andile Dlamini (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)
Jeune Joueur de l’Année

Abdessamad Ezzalzouli (Maroc, Real Betis)
Lamine Camara (Sénégal, Metz)
Amara Diouf (Sénégal, Metz)

Jeune Joueuse de l’Année

Comfort Yeboah (Ghana, Ampem Darkoa)
Nesryne El Chad (Maroc, Lille)
Deborah Abiodun (Nigeria, Pittsburgh Panthers)
Equipe Nationale de l’Année (Hommes)

Gambie
Maroc
Sénégal
Equipe Nationale de l’Année (Femmes)

Maroc
Nigeria
Afrique du Sud
Club de l’Année (Hommes)

Al Ahly (Egypte)
Wydad Athletic Club (Maroc)
Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
Club de l’Année (Femmes)

AS FAR (Maroc)
Sporting Casablanca (Maroc)
Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)




Pius Muabilu prêche la paix pour l’émergence de la Lomami

Séjournant à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat, a accordé plusieurs audiences aux différentes couches de la population en commençant par les chefs coutumiers.

Parmi les structures reçues, nous pouvons retenir : les grands chefs coutumiers du territoire de Kabinda, les membres de la société civile, les membres du comité de son pari politique CNC, les candidats députés de l’AACPG pour ne citer que ceux-là.

Dans leurs échanges, après avoir écouté les doléances de chacune d’entre elles, la réponse était satisfaisante. Pius Muabilu leur a demandé de consolider la paix, d’opter pour le changement pour l’émergence de la province de Lomami en général et de la ville et territoire de Kabinda en particulier.

« Nous devons continuer à bannir la haine », dit-il. Dans son message, il a également demandé aux chefs coutumiers de rester dans la coutume, aux candidats de l’AACPG, il les a souhaité bonne campagne électorale et bonne réussite, aux membres du comité du CNC, Pius Muabilu leur a félicité pour le travail abattu sur terrain et l’endurance.

Benjamin Lubo, journaliste Rtga et porte-parole du CNC Lomami




Les élections doivent être libres, démocratique et inclusives : « Dans un Etat de droit, le respect des arrêts de la Cour constitutionnelle s’impose »

Les élections sont un moment privilégié pour se choisir des dirigeants capables de placer la population sur la voie du bonheur. Période hautement stratégique et de grande importance pour un aboutissement heureux du processus électoral, la campagne électorale doit être le moment privilégié pour chaque candidat de vendre son programme, le pouvoir sortant de présenter son bilan et solliciter un nouveau mandat pour parachever ses réalisations en cours et aux challengers de proposer un programme qu’elle estime meilleur que le précédent.  Dans toutes les démocraties au monde, chaque échéance électorale permet au souverain primaire de sanctionner positivement ou négativement ses dirigeants et les mandataires publics.

Quant à la République démocratique du Congo, depuis son accession à la souveraineté internationale en 1960 et  particulièrement depuis le premier cycle électoral de la 3ème République (2005-2006),  les élections ont plus souvent suscité conflits et crises politiques qu’apaisement ou harmonie nationale  bien que transparentes. Particulièrement cette année, la question identitaire prend des allures de plus  à plus dangereuses.

Logiquement, particulièrement pour les candidats président de la République, le fait de remettre en cause l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a validé  les candidatures comprenant parmi les pièces requises les certificats de nationalité, c’est  violer délibérément l’article 168 de la Constitution ainsi selon formulé : « Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires par les autorités administratives et juridictionnelles de la République démocratique du Congo civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers ».

Ainsi, un candidat validé par la Cour constitutionnelle ne devrait pas être traité de  ‘étranger’. « Le silence de la Cour constitutionnelle et du CSAC ne rassure pas de la suite des événements ! », déplore le  proche d’un candidat victime des « attaques extrémistes de certains compatriotes qui ont la manie d’accorder le statut d’étranger à chaque fois qu’ils sont en cours d’argument », comme le dit Marley Vuvu.

Quid du silence de la  Cour constitutionnelle et du CSAC inquiète

Normalement, la Haute Cour se devait d’ouvrir une information judiciaire à l’égard des forces et des personnalités politiques et sociales. Et aussi, il n’y a pas que la Cour constitutionnelle,  le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) qui, a le devoir d’interpeller, et le cas échéant, de sanctionner les professionnels des médias qui se rendent coupables de violation de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, notamment sur la nationalité des candidats qu’elle a validé.

Il s’agit donc, pour certains observateurs, d’un silence coupable. Un État normal avec un peuple normal est celui qui assume ses erreurs, ses fautes, voire ses crimes. Après tout, l’article 149 de la Constitution dispose à ses alinéas 4 et 5 : « La justice est rendue sur l’ensemble du territoire national au nom du peuple » pour le premier,

« Les arrêts et les jugements ainsi que les ordonnances des Cours et tribunaux sont exécutés au nom du Président de la République » pour le second.

« On ne peut pas se revendiquer du Président de la République en fonction, en l’occurrence Félix Tshisekedi, candidat à sa succession, et remettre en même temps en cause les arrêts rendus à son nom ! », dénonce un juriste en parlant justement de l’attitude de certains membres des partis politiques qui d’habitude, traitent tous ceux qui s’oppose à leur façon de voir les chose, des étrangers.

Ainsi, Marley Vuvu cite entre autres le cas de Lumumba et Tshombe, qui avaient été traité des « étrangers par un autre candidat aux élections de 60 ». Ce dernier  cite également  le cas de Kasa-Vubu accusé d’être des souches chinoises, Mobutu accuse d’avoir des origines centre africaines, et tant d’autres adversaires à qui l’on attribue les nationalités tantôt rwandaise, burundaise, ougandaise, zambienne, etc… »

Au cours des 28 années comprises entre 1990 et 2018, selon certains observateurs de la politique congolaise, des politiciens populistes   se sont  attiré le soutien populaire par la victimisation et la diabolisation des adversaires.  L’Etat de droit, c’est aussi accepter les arrêts de la Cour constitutionnelle.

Willy Makumi Motosia




Judo : L’entrainement spécial de l’AMJ/RDC et l’équipe de GD Me Freddy Elonga a vécu ce dimanche 10 décembre au Dojo St Joseph

Il a régné une ambiance particulière ce dimanche 10/12/2023 au Dojo Saint Joseph situé dans l’enceinte de la Paroisse catholique Saint Joseph à Matonge, commune de Kalamu.

En effet, l’Association des Masters Judokas de la RDC ‘’AMJ/RDC en collaboration avec l’équipe de la campagne du candidat Député National/Funa 261 Grand Me Freddy Elonga Mosengo, CN 6è Dan et membre d’honneur de corps de métiers AMJ/RDC, y a organisé un entrainement spécial. Sur le lieu l’on a enregistré la présence des grands maîtres du judo congolais.

Dans son mot de circonstance, Gd Me Freddy Elonga Mosengo a remercié tous les Masters Judokas de la RDC. Et d’ajouter : ’’Le judo est une famille, ma base naturelle. Nous avons commencé ensemble et nous allons terminer ensemble. Et c’est ensemble que nous allons gagner’’.

Juste après l’entrainement, un carnaval a suivi et tout ce beau monde qui s’était donné rendez-vous à la paroisse et est au Dojo St Joseph, a emprunté l’itinéraire que voici : Dojo St Joseph-Rond-Point victoire-avenue Kasa-Vubu-Avenue Mpozo-Couloir Madiakoko initialement prévu comme point de chute. Mais finalement le point de chute était délocalisé vers Boyera à Matonge. Tout au long du parcours l’on a aperçu des judokas et autres parés de T-shirt, drapelets et banderoles avec l’effigie de Gd Me Freddy Elonga Mosengo. L’AMJ/RDC a comme slogan : ‘’Référence, unité de mesures, amour…lumière du judo congolais’’.

Antoine Bolia




Ce lundi 11 décembre 2023 à l’Esplanade du stade des Martyrs : Umoja vs Aigle Masisa et Kuya vs GG Business en 1/2 finale du Tournoi de l’Unisson GG de Nzango Moderne

L’avant dernier virage ou ½ finale du Tournoi de l’unisson organisé depuis le 1er décembre 2023 avec le soutien de Mme Agnès Ghandi Gonda ‘’GG’’, se joue ce lundi 11 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs.

A suivre ce lundi 11 décembre 2023 les ½ finale :

11h00 : Umoja vs Aigle Masisa :

12h00 : Kuya vs GG Business :

Les résultats ci-après avaient sanctionné les rencontres de ¼ de finale, le vendredi 8 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs:

  1. Longue Vie vs Umoja : 62-73
  2. FARDC vs Kuya : 63-75
  3. Aigle Masisa vs Kwango : 74-70
  4. Agricole vs GG Business : 60-80

16 clubs prennent part à ce tournoi que Mme Agnès Ghandi Gonda a voulu remettre les mamans pratiquantes du Nzango Moderne dans le bain de leur discipline suite à leur déception après les 9è jeux de la francophonie.

Le tournoi va se clôturer le mercredi 13 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs.

Des prix sont prévus aux meilleurs

La 1ère équipe bénéficiera d’une enveloppe + trophée. La 2è enveloppe + trophée.

La 3è équipe bénéficiera d’une enveloppe.

Toutes les équipes ayant pris part à ce tournoi de l’unisson recevront des brevets de participation.

Antoine Bolia




Campagne électorale : Martin Fayulu ne pourra plus arriver ce dimanche à Lubumbashi et accuse le gouvernement de bloquer l’approvisionnement en kérosène (Proches)

Initialement prévu samedi puis reporté à ce dimanche 10 décembre 2023, le candidat numéro 21 ne pourra finalement plus se rendre à Lubumbashi.

Dans un point de presse animé ce dimanche 10 décembre, le directeur de campagne de Martin Fayulu accuse le gouvernement congolais d’avoir réquisitionné tout le stock de carburant dans tous les aéroports du pays, empêchant ainsi l’avion de leur leader d’atteindre la ville cuprifère.

“Le président élu était à Lisala dans la province de la Mongala, à partir de Lisala, il devrait nous rejoindre ici (ndl: Lubumbashi). Il aura l’information de tous les services publics que le gouvernement a réquisitionné tout le carburant dans tous les aéroports de notre pays”, a déclaré le professeur Devos Kitoko.

Le directeur de campagne de Martin Fayulu  dénonce pour se faire les tentatives du gouvernement d’entraver la bonne circulation des opposants à l’intérieur du pays afin de battre campagne.

“Nous sommes en campagne électorale, dans un pays à dimension continentale, on se réveille un matin, un gouvernement d’un pays qui se dit République Démocratique, bloque le ravitaillement des avions de tous les candidats de l’opposition pendant cette période de campagne”, a-t-il tonné.

Faudra-t-il rappeler que la campagne électorale devrait se clôturer dans 8 jours, soit le 18 décembre prochain, 2 jours avant la tenue des scrutins proprement dits.

Derick Katola




‘Mouvement Thomas More’ tire la sonnette d’alarme sur les élections en Rdc : Le péril de la main étrangère sur les élections

Le 20 décembre 2023, le  peuple congolais qui a besoin de changement radical sur la qualité de sa vie, la gestion du pays et la mentalité du Congolais, va celer son sort pour les prochaines années. Toutefois, comme l’observe « Mouvement d’Action Thomas More », le processus électoral en cours prend les allures d’un piège tendu au peuple congolais pour éviter le changement et maintenir une situation de crise multiforme. Il y a péril de la main étrangère sur le processus  électoral en cours en Rdc.  Raison pour laquelle, ce groupe de réflexion estime que « la Rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la renaissance de la RDC », préconisé par Mme Marie-Josée Ifoku et que le ‘MATM’ soutient depuis 2020,  demeure la meilleure voie qui mène au bonheur collectif des congolais particulièrement après que le Président Félix Tshisekedi ait, au début de son mandat, dédié le RDC à Dieu. Leur conviction trouve ses racines dans le fait que ‘la Kombolisation’ présente une similitude des valeurs qu’elle véhicule avec celles de la foi chrétienne, dont   l’enracinement dans la gestion publique et le monde professionnel est  recherchées.

Pour ce  mouvement qui prône les valeurs chrétiennes, un leadership soumis à la volonté de Dieu d’instaurer son Règne de Justice, de Paix et d’Amour et un électoral formé aux valeurs chrétiennes d’amour du prochain et de son pays. De ce fait, MAT salue le geste fort et prophétique du Président Félix-Antoine Tshisekedi de représenter le peuple congolais dans une cérémonie publique de repentance et de consécration du pays à Dieu. Un feuillet du mouvement fut publié à cette occasion pour entretenir cette heureuse propension à la conversion collective d’une nation en rappelant l’observation des 10 commandements de Dieu. La conséquence de la consécration est l’expérience d’une vie publique conforme au devoir d’amour de Dieu et de son prochain. Ayant vu en ce geste de la plus haute autorité du pays et représentant légal et légitime du peuple un signe de rupture avec le système des antivaleurs et une base solide pour la réconciliation avec Dieu et du peuple congolais avec lui-même, nous avons cru au début du règne des valeurs évangéliques dans la politique congolaise.

Le destin, par la volonté de Dieu, a inscrit le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi sur la voie de la Kombolisation, jusqu’à annoncer le déboulonnement du système maffieux instauré par l’ancien régime au pouvoir et mettre sa campagne électorale dans l’objectif de la renaissance du pays. Seulement, il n’a pas réussi à mettre en œuvre une telle perspective de changement, malgré sa volonté politique affichée. Le Président de la République n’a su mobiliser autour de lui la masse critique du personnel politique indiqué durant son mandat, s’entourant davantage de prédateurs plus soucieux de leurs propres intérêts que de sortir le pays du gouffre profond dans lequel il est plongé depuis l’indépendance. Ce qui nécessite de renfermer  « l’unité dans l’effort », pour paraphraser l’hymne national, afin de balayer et éradiquer le système de prédation instauré à Berlin en 1885.

Le nettoyage pour l’avènement de la 4ème République s’impose 

Le balai, symbole de la ‘Kombolisation’ initié par Marie Josée Ifoku, qui tire sa source dans la Parole de Dieu et qui  figure parmi les signes distinctifs du mouvement comme action permanente du nettoyage personnel et collectif par la Parole de Dieu, présente un tableau complet d’une nouvelle gouvernance.

Le projet d’une nouvelle République par l’adoption d’une Constitution des congolais, par les congolais et pour les congolais, est le même formulé à travers notre initiative du ‘FRONT POPULAIRE’, une proposition alternative au mode de désignation des gouvernants et une autre conception du pouvoir du, par et pour le peuple et l’initiative. « La seule vision globale et authentique, qui tient compte du Congo d’hier, d’aujourd’hui et de demain est celle de la Candidate Président de la République Marie-Josée Ifoku, dont le programme de gouvernance touche le fondamental : la restauration de l’homme congolais et de l’Etat-Nation », estime le mouvement Thomas More.

La crise de la RDC affecte sa gouvernance, l’esprit du peuple et le mode de désignation des dirigeants ; ce que Mouvement d’Action Thomas More explique dans le projet du Front populaire pour une démocratie au service du peuple. Le système de prédation est renouvelé, entretenu et perpétué à travers des élections mal préparées ou organisées, par le mental corrompu du peuple, ainsi que par le règne des étrangers et la mauvaise gestion du pays.

Les élections de cette année 2023 sont dans cette logique de pérennisation de la prédation, de l’instabilité politique, et même de la préparation du chaos à la faveur des forces nocives de l’extérieur et de l’intérieur du pays.

« Les puissances étrangères doivent retirer leur main du Congo », pape François

« MAT », s’appropriant la recommandation du Pape François aux puissances étrangères de retirer leur main du Congo, n’encourage pas une quelconque démarche allant dans le sens d’installer un étranger à la tête du pays quel que soit sa popularité, de faciliter aux puissances occultes leur règne et d’apporter de l’eau au moulin des personnes qui usent de leur argent et de la division des congolais pour accéder au pouvoir.

Tout indique le bien que peut apporter à notre pays, au-delà des imperfections de l’une et de l’autre, l’alliance Marie-Josée Ifoku avec sa philosophie de la Kombolisation et Félix-Antoine Tshisekedi avec le Peuple d’abord. Il ne restera qu’à négocier les fonctions devant permettre à chaque vision d’être développée par un programme commun de rupture du système de prédation et de la renaissance. Ce qui représenterait déjà une meilleure préparation de bonnes élections futures, de meilleures conditions d’établissement de l’état des lieux du Congo depuis 1960 et de formation de la nouvelle et adéquate classe politique, apte pour la mission de la Renaissance. Celle-ci a plus de chance de prospérer avec les outils réels et efficaces de commande du peuple pour mieux la mettre dans la voie de la révolution de la conscience. L’amour du Congo et la sagesse imposent l’adoption du schéma proposé par Madame Marie-Josée IFOKU d’user du mandat électoral de 5 ans à venir comme une période de transition vers la IV ème République.

Après un mandat-transition de 5ans, la 4ème république

Le plan préconisé ci-haut, est un bon plan qui consacre l’acceptation officielle de la mort du Congo des malheurs (un pays violé, volé, tourmenté, clochardisé, dominé, colonisé à souhait…). Un plan de préparation de la naissance d’un autre Congo, celui des congolais et pour les congolais, où le peuple congolais est chez-lui, souverain et pleinement propriétaire de ses richesses. Ce qui permet de nettoyer la conscience du citoyen congolais pour le renouvellement de son intelligence et l’éduquer à effectuer le bon choix de ses dirigeants, et de nettoyer l’Etat congolais de ce qui le maintien dans le séjour de la mort.

Outre une alliance salutaire des forces politiques de patriotes congolais pour sauver le Congo de ses tourments et d’un vaste complot de le couper en petits morceaux, la Kombolisation, développée en 7 points (le nettoyage personnel, le nettoyage autour de soi, le prolongement de soi, l’unité dans la diversité, le nettoyage de l’Etat, la bonne gouvernance et la renaissance de la République) représente un apport philosophique appréciable à la pensée politique africaine.

Au titre de courant politique, susceptible de rassembler la classe politique autour des valeurs républicaines, la Kombolisation ouvre une troisième voie entre les tendances électoralistes au gout inacceptable de violences verbale, physique et psychologique mettant en péril l’unité nationale. « Madame Marie-Josée IFOKU, mère, qui se dit en souffrance pour donner naissance au nouveau et autre Congo, présente le profil idéal du leader de la révolution de la conscience et du changement en profondeur », ont conclu dans une réflexion publiée ce 02 décembre 2023,  pour Mouvement d’Action Thomas More, Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain Ntwa Alevuka Raphael respectivement  Secrétaire Général et Coordonnateur du MAT.

Willy Makumi Motosia




Lutte contre les conflits dans l’Est de la Rdc : Le prix de paix Pétronille Vaweka a appelé à un sursaut diplomatique des USA

L’Institut américain pour la paix (USIP) a nominé quatre personnes dont  Pétronille Vaweka, citoyenne de la RDC pour le Prix des femmes architectes de la paix (Women Building Peace Award) 2023. A Kinshasa, une cérémonie a été  organisée vendredi 8 décembre à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis, pour sa  présentation au public et à la presse, ainsi que le travail qu’elle a accompli en faveur de la paix dans son pays. A cette occasion, Pétronille Vaweka a appelé à un sursaut diplomatique des USA pour que la paix soit rétablie dans la partie Est de la Rdc.

En présence de l’ambassadeur des États-Unis en RDC, Lucy Tamlyn et quelques invités, la présidente de l’USID, Lise Grande a présenté Pétronille Vaweka comme une femme courageuse et déterminée.

“Pétronille négocie, persuade, influence et incite  les gens à déposer les armes, à mettre un terme aux combats et à travailler ensemble pour résoudre leurs différends. Ce travail figure parmi les efforts le plus durs et les plus dangereux jamais consentis par quiconque en quelque lieu que ce soit”

Le conseil des femmes architectes de la paix de l’USIP, composé d’experts et des conseillers distingués, a sélectionné  trois finalistes  et la lauréate, parmi plus de 150 nominations provenant de 42 pays

“La mort et la destruction règnent dans l’Est de la Rdc”, ont déclaré les présidents du Conseil Marcia Carlucci et Megan Beyer. ” ‘ Pétronille est une femme extraordinairement courageuse qui a travaillé avec acharnement au cours des 30 derniers années pour le changement dans une culture de violence dominée par les hommes».

Pétronille est  la médiatrice principale des femmes engagées pour la paix en Afrique (FEPA),  un réseau de femmes travaillant dans les zones de conflit de l’Est de la Rdc. En tant que députée nationale de la transition de 2004 à 2008, Pétronille a été négociatrice principale à l’égard des groupes armés et elle a exercé les fonctions de formatrice et de gestionnaire au sein du Programme national de stabilisation et de la reconstruction du pays pendant plus d’une décennie.

Prenant la parole à cette cérémonie en son honneur, Pétronille a dédié son prix à toutes les victimes innocentes et des femmes éventrées, avant d’indiquer que la RDC continue de traverser des situations difficiles. Elle a appelé à un sursaut diplomatique des USA pour une paix réelle dans le pays.

Le courage de la femme pour travailler en faveur de la paix, telle est la symbolique de ce prix de paix reçu, a confié Pétronille à la presse. Ça fait près de 25 ans que je lutte  pour qu’il y ait la paix. J’ai commencé en Ituri  et maintenant je travaille dans trois provinces, le Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri.

Si nous-même nous ne travaillons pas pour la paix, qui le fera, s’est-elle posée la question. C’est pourquoi  je m’étais engagée, il y a 25 ans pour que la paix revienne dans notre pays, a dit Pétronille.

Notons que le prix des femmes architecte de la paix et décerné chaque année à une bâtisseuse de la paix qui a fait une contribution importante à la prévention des conflits, à la lutte contre les violences et à la consolidation de la paix dans son pays où sa région.

Les lauréats et finalistes connues à ce jour, 28 femmes originaires de 14 pays d’Afrique, d’Asie des Caraïbes du Moyen-Orient et de l’Amérique du Sud ont été retenus comme finaliste du Prix entre 2020 et 2023.

Les lauréats du prix des femmes architecte de la  paix comprennent à Maria Eugenia Moquera Riascos, Colombie (2022), Joséphine Ekiru, Kenya (2021) et Rita M. Lopidia, Sud Soudan (2020).

Signalons que les lauréates du Prix bénéficient d’une reconnaissance internationale et reçoivent une plateforme pour parler de leurs efforts de consolidation de la paix, une statue du prix élégante et une somme d’argent. Les noms des lauréates sont gravés sur des plaques et figurent sur le bâtiment du quartier général de l’USIP en signe de reconnaissance et d’honneur permanent

Mamie Ngondo