A Lisala : Katumbi salue la bravoure des habitants qui ont brandi un carton rouge au président sortant

A Lisala mardi dans la Mongala, le populaire Katumbi, l’infatigable pèlerin a encore une fois marqué les esprits après Mbandaka (Équateur), Gbadolite (Nord-Ubangi) et Gemena (Sud-Ubangi).

Après une longue procession avec de centaine de milliers de ses partisans, le candidat n°3 a annoncé qu’il fera de la date du 14 octobre, une fête nationale pour honorer la mémoire du Maréchal. Voilà pourquoi avant de commencer son meeting, il a fait observer une minute de silence en hommage au Maréchal Mobutu, tué deux fois parce qu’après lui, dit-il, ils n’ont rien fait pour perpétuer sa mémoire. “Le 14 octobre sera une fête nationale pour honorer la mémoire de ce grand homme”.

Tout au long du trajet, Katumbi dit avoir constaté l’inexistence des routes. “Je viens de marcher avec vous. J’ai constaté qu’il n’y a ni routes, ni eau, ni électricité. Aucun projet n’a été réalisé ici”. Des grands chantiers seront ouverts partout dans la province. “Nous allons y construire des routes. Nous allons construire principalement la route Lisala-Bumba”, a-t-il déclaré.

À l’occasion, il a salué la bravoure des habitants de Lisala qui ont brandi un carton rouge au président sortant. “Je vous remercie d’avoir dit ouvertement au président sortant et à son gouvernement qu’ils n’ont rien rien fait ici, même pas un WC”. Déterminé, l’ex-Gouv du Katanga a promis de transformer Lisala après l’échec patent du régime Tshisekedi.




Campagne électorale : Quel contenu dans les messages des candidats ? 

Quel est le contenu des messages proposés par les candidats aux différents scrutins du 20 décembre 2023 ? C’est la question que se pose plus d’un observateur à mi-parcours de la campagne électorale. Sur le terrain, les candidats rivalisent d’ardeur pour convaincre les électeurs. Cela se voit notamment par les affiches qui ont inondé les rues du pays avec parfois des messages qui sortent de l’ordinaire. Certains n’hésitent pas à afficher leurs réalisations passées ou futures en faveur des électeurs. Ces messages peuvent-ils convaincre les électeurs?

Selon l’ACP qui a tenté de répondre à ces questions, les grandes artères de la ville de Kinshasa et plusieurs grands carrefours ressemblent à un album photo, avec les effigies des différents candidats floquées sur les supports de campagne. Les affiches, calicots et banderoles contiennent toutes sortes des messages dans le but de convaincre même les indécis à voter en leur faveur. En plus de ce message, le nom du candidat, le numéro lui attribué par la CENI et sa circonscription électorale, sont des éléments qui figurent sur toutes les affiches. Certaines se distinguent des autres par leurs messages accrocheurs, sortant parfois de l’ordinaire.

Pour les électeurs rencontrés dans les rues de Kinshasa, certains messages reflètent la vérité, tandis que d’autres ne sont que démagogiques. Mike Kabund sait déjà pour qui il votera. Et ce n’est pas à cause du message placé sur une affiche.

«Certains messages sur les affiches nous chagrinent. Tu verras quelqu’un écrire “je suis le vrai fils du terroir, le jardin potager de la maison”. Mais, tout ce monde a le même genre de message depuis 2006 jusqu’en 2023», indique Mike Kabund, Habitant de Kinshasa

Le candidat qui aura le suffrage de Julien Bofalo, habitant de Kinshasa sera celui qui a été généreux envers lui. « Ils ont toujours l’habitude d’écrire sur les affiches. Mais, j’ai déjà mon candidat député provincial et candidat député national que je vais voter. Je voterai pour les candidats qui habitent mon quartier parce que de temps en temps ils nous aident.»

François Ndeke est candidat député provincial pour la commune de Ngaba. Sur ses affiches placardées sur son véhicule, il se présente aux côtés de son mentor politique et met en avant ce qu’il a déjà posé comme actes de bienfaisance en faveur de sa circonscription électorale.

« Le travail d’un député ce n’est pas de construire ce que nous avons mis là! Ce n’est pas de construire les ponts, les forages et tout ça. Un député a pour mission de légiférer des lois, de contrôler les actions du gouvernement, c’est ça les missions régaliennes d’un député. Mais au-delà de ça, nous sommes des humains, voyez, il faut avoir un esprit humanitaire. Si Dieu te bénit, il faut faire quelque chose pour la population qui te soutient. Nous, nous le faisons non pas parce que nous sommes déjà élus. On n’est pas élu, mais si vous venez chez moi, vous trouverez un forage depuis 2018, où les gens s’approvisionnent en eau potable gratuitement sans payer même un seul rond.»

Le message de mass-médias ne vient pas changer l’opinion ancrée auprès des gens

Les mass-médias changent-ils vraiment la décision des électeurs ? La réponse, nous sommes allés la chercher à l’institut facultaire des sciences de l’information et de la communication.

Adelar Mambuya Obul Okwess enseigne la communication à l’Ifasic depuis plusieurs années. Il évoque deux théories pour répondre à la question.

« La première théorie c’est celle que nous attribuons à Paul Félix Lazardsfeld. La théorie des étages, qui montre que le message de mass-médias ne vient pas changer l’opinion ancrée auprès des gens, surtout en période électorale. Parce que l’expérience a été faite par Lazardsfeld avec ses assistants au cours d’une campagne électorale en 1942 aux États-Unis. Ceux qui ont déjà une opinion ancrée, quel que soit le message que la propagande médiatique va amener, ça ne va pas changer leur opinion. Mais, ne change que ceux qu’on appelle les indécis. Les affiches toutes seules, on les met là, le message de campagne tout seul, on les met là, risque de ne pas changer le comportement des gens. Mais, le théoricien dit qu’il faut que s’agisse dans une constellation avec d’autres facteurs.»

A deux semaines de la date du scrutin, la campagne électorale entre dans sa phase finale. Certains candidats hésitants au départ, se lancent de plus en plus dans cette rude bataille qui exige non seulement des moyens, mais surtout de la stratégie pour gagner la confiance des électeurs.




Campagne électorale: Pius Muabilu prêche Tshisekedi

Pius Muabilu appelle les congolais à la vigilance face à ceux qu’il qualifie de candidats de Paul Kagame à l’élection présidentielle. Le candidat numéro 201 dans le district du Mont -Amba l’a dit mercredi devant les responsables de différentes structures de son parti politique (le CNC), dans le Mont Amba. Il s’est agi d’une rencontre à la fois familiale et politique, organisée dans le cadre de la campagne électorale. Pour lui, seul Félix Tshisekedi est la personne idéale pour protéger le pays face aux ennemis.

Le candidat Muabilu qui vante le projet de développement de 145 territoires invite aussi la population à voter pour les candidats de son Regroupement AACPG. Pour lui, Tshisekedi a mieux fait que quiconque dans un si petit temps, lui renouveler la confiance est une façon de souscrire à la consolidation du développement.
Le leader de l’Alliance pour l’avènement d’un Congo Prospère et Grand attire l’attention de la population sur le projet satanique que portent les candidats de l’étranger. Ils ont tout détruit pendant leur règne, lance le leader majeur, avant d’ajouter qu’ils veulent revenir pour détruire davantage et vendre le pays à leurs parrains. Face à ce complot, Pius Muabilu appelle les Congolais à faire bloc derrière Tshisekedi pour protéger la souveraineté nationale.




Présidentielle de 2023: Martin Fayulu va clôturer sa campagne électorale au stade des Martyrs le 17 décembre

À douze jours de la fin de la campagne électorale, l’équipe du candidat président numéro 21 annonce la clôture de sa campagne le 17 Décembre prochain au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa.

Dans une correspondance adressée au ministre des Sports, l’équipe de campagne de Martin Fayulu sollicite la location de cette installation sportive afin d’y tenir son meeting populaire.
“En effet, en prévision de la clôture de sa campagne électorale, notre candidat Président de la République organisera un meeting populaire le 17 décembre 2023 dans ledit stade. Ainsi, nous vous saurions gré de bien vouloir nous communiquer les dispositions administratives y relatives”, a écrit Devos Kitoko, directeur de campagne du candidat numéro 21.
Rappelons que Martin Fayulu sera ce mercredi 6 décembre à Mbandaka où il va débuter sa tournée dans le Grand Équateur.
Derick Katola




Timide déploiement sur terrain des candidats présidents à quelques jours des élections: Affairisme électoral ou Mercato politique ?

26 au départ, à deux semaines des élections de décembre 2023, les statistiques montrent que quatre des prétendants au Palais de la Nation de Kinshasa se sont ralliés à Moïse Katumbi dont le dernier en date, est Delly Sesanga. Le 3 décembre 2023, le leader du parti ENVOL (Ensemble des volontaires pour le développement de la RDC), a rejoint le camp Katumbi. Le camp de l’ancien gouverneur du Président du Tout puissant Mazembe, ancien gouverneur du Katanga et richissime homme d’affaires, se renforce. De son côté, le président Tshisekedi qui, en son temps, avait bénéficié des nombreux ‘transferts’ depuis le FCC, s’appuie sur l’armée électorale « Union sacrée de la Nation ». Et chacun dans « l’équipe  Union sacrée » mouille le maillot pour la réélection du Président sortant, même si certains candidats députés semblent n’avoir pas pris sérieusement des dispositions pour la campagne comptant probablement sur une manne venant d’en haut ! Une sorte d’affairisme électoral. En outre, en plus de ce retour en force de Katumbi, bien de candidats dont Martin Fayulu, avec sa coalition Lamuka, ou encore le Docteur et prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, sont en embuscade pour tenter de barrer la route au Président sortant. Et le FCC, bien que hors-jeu, incrédule quant au succès du processus électoral, bien que ‘réserviste’, affirme qu’au cas où les élections avaient lieu, il brandira le ‘carton’ Katumbi. Finalement, il y a une sorte d’affairisme électoral ou mércato politique qui, même avec la vingtaine de candidats en lice, la présidentielle du 20 décembre prochain va se jouer probablement entre quatre grandes figures que sont le président sortant Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege.

 

La campagne électorale démarrée le 19 Novembre 2023, se trouve en un tournant décisif. Deux semaines après le lancement de la propagande, le compte à rebours pour la tenue des élections est déclenché et chaque jour qui passe apporte son lot de surprise.

Jusque-là, à la présidentielle, deux candidats se sont démarqués des autres. Le président sortant, Félix Tshisekedi et son principal adversaire, l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi. Quant à ceux qui restent, il s’observe de plus à plus de ralliement et des désistements en faveur du candidat n°3, Moise Katumbi. Entre temps, le candidat n°20, Félix Tshisekedi, qui dispose du soutien de l’Union sacrée ‘une famille politique rassemblant de nombreux leaders regroupés au sein d’une plate-forme bigarrée digne d’une armée des généraux’, selon des observateurs, ne cesse de conquérir des nouveaux ‘supporteurs’.

Aux côtés de ces deux poids lourds, on peut aussi noter l’émergence du groupe de l’ancien challengeur de Tshisekedi Fayulu et la présence de la Gouverneure honoraire de la Tshuapa, la numéro 9, Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga qui affirme ne pas s’opposer à un quelconque régime, mais plutôt au « système de prédation instauré depuis 1885 à la Conférence de Berlin et perpétuer par les dirigeants congolais jusqu’à nos jours ».

 

Les affiches géantes du candidat Félix Tshisekedi pavoisent toutes les avenues de capitale, les carrefours et les lieux publics ainsi que dans toutes les provinces du Congo. C’est à croire qu’il est candidat unique tellement l’opposition semble inexistante. Les leaders de l’Union sacrée et autres partisans de ‘Fatshi Béton’ investissent rues, quartiers, réseaux sociaux et médias traditionnels pour inviter les électeurs à voter pour leur champion, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Face à la machine ‘Union sacrée’, une nouvelle coalition s’est créée autour de Moïse Katumbi, le regroupent dénommée “Congo ya Makasi” (un Congo fort), de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, du jeune leader du Maniema Seth Kikuni, du candidat lumumbiste Franck Diongo et de l’ancien président de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central, Jean-Claude Vuemba, avec un ancrage puissant dans tout l’Est du pays. Mais, selon certaines sources, des discussions seraient en cours entre Moïse Katumbi et certains autres leaders de l’opposition afin d’élargir la base de ce regroupement pour parvenir à ébranler les certitudes du président Félix Tshisekedi et de ses alliés.

Bien que le clivage Katumbi-Tshisekedi soit net, ces deux camps n’ont pas le monopole du champ électoral. Un troisième pôle représenté par Martin Fayulu, le prix Nobel de la Paix 2018 le Docteur Mukwege, le pasteur Théodore Ngoy, Marie Josée Ifoku et le jeune Floribert Anzuluni. Toutefois, l’équipe de campagne Marie Josée Ifoku estime que leur championne, bien que soutenant l’unité dans la diversité, estime ne pas être dans cette dynamique qui demeure sous l’emprise du système de prédation instauré par la communauté internationale.

Financièrement pas aussi fort que les cas Katumbi et Tshisekedi, ce groupe lance ses appels plus dans les médias et réseaux sociaux, pour un « choix de programme plutôt que des noms qui n’ont rien fait pour ce pays », comme le martèle Marie Josée Ifoku. Cette dernière affirme quant à elle que l’objectif n’est pas de chasser un homme mais pour « éradiquer un système » par le ‘KOMBOLISATION’ (un concept lingaliste partant de Kombo-le ballai- pour nettoyer le système de prédation instauré dans le bassin du Congo depuis 1885).

 

FCC septique mais pourrait soutenir Katumbi

 

Pour la famille politique de l’ancien Chef de l’Etat et actuel Sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange, le Front commun pour le Congo (FCC), les « élections prévues pour le 20 décembre 2023, sans convaincre techniquement qu’elles auront honnêtement lieu le 20 décembre 2023, en étant sincèrement crédibles, transparentes et apaisées », elle affirme comprendre que « le président Félix Tshisekedi n’a point organisé des élections pour qu’elles puissent avoir lieu le 20 décembre 2023, mais plutôt dictatorialement, même après 2 ans, c’est-à-dire en 2025 ».

Cette lecture du FCC, résulterait entre autre de la sortie de l’ancien président de la CENI, Corneille Naanga, qui a affirmé que « techniquement parlant, il est impossible que ces élections présidentielles, législatives et municipales trop mal organisées par le président Denis Kadima de la CENI, elles puissent avoir lieu le 20 décembre 2023 ». L’on peut ainsi comprendre aisément la non-participation ‘officielle’ du FCC aux élections de 20213.

Mais, à en croire le Révérend Barthélémy Luhuyunga, président international de l’ONG CAEPICO, si « jamais par un miracle incroyable ces élections organisées par le président Denis Kadima de la CENI (…) réussissent à avoir lieu le 20 décembre 2023, l’ancien président Joseph Kabila et sa famille politique, soutiendraient honnêtement le no 3, Moïse Katumbi Chapwe ».

Willy Makumi Motosia




Les pays du CCG réitèrent à Doha leur soutien constant à l’intégrité territoriale du Maroc

Les dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont réitéré, mardi à Doha, leur position constante en faveur de la marocanité du Sahara et de la préservation de la sécurité et stabilité du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.

Dans leur communiqué final à l’issue du 44ème sommet du Conseil suprême du CCG, réuni sous la présidence du Qatar, les dirigeants des pays membres de cet ensemble régional se sont félicités de la résolution 2703 du Conseil de sécurité du 30 octobre 2023 sur la question du Sahara marocain.

Ils ont en outre insisté sur l’importance du partenariat stratégique privilégié entre le CCG et le Royaume du Maroc et de la mise en œuvre du plan d’action conjoint.

Le Conseil suprême du CCG a d’autre part félicité le Royaume suite à la décision de la FIFA de retenir le dossier conjoint du Maroc, de l’Espagne et du Portugal, pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde 2030.




Du concret et du solide: comment le Maroc et les Émirats arabes unis façonnent un très proche et bel avenir communv

Plus qu’une somme impressionnante de partenariats à même de concrétiser l’essentiel des projets structurants en cours au Maroc, la Déclaration «Vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné entre le Royaume du Maroc et l’État des Émirats arabes unis», signée entre le roi Mohammed VI et Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, grave dans le marbre une véritable stratégie commune de développement. Même à l’échelle de la déjà riche et fructueuse coopération entre les deux pays, le fait est inédit. Voici comment.

Solides, durables et marquées par une fraternité sincère et à toute épreuve, les relations entre le Maroc et les Émirats arabes unis marquent un cap inédit. Deux pays, quand bien même proches, auront rarement lié leurs destins de la sorte. Prendre un peu de recul par rapport à la visite officielle effectuée ces 4 et 5 décembre par le roi Mohammed VI à Abou Dhabi, sur invitation du président émirati Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, c’est prendre la mesure d’une alliance qui changera le visage tant du Maroc que des Émirats arabes unis. Séparés par une longue distance, les deux pays s’apprêtent à apporter la preuve que les intérêts géostratégiques priment sur la proximité géographique. Et c’est loin d’être un simple vœu pieux ou encore un de ces slogans dont certains dirigeants arabes aiment à se gargariser.

On passera sur l’accueil grandiose offert au Souverain. Jamais les Émirats n’avaient accueilli un chef d’État de cette manière. Les images parlent d’elles-mêmes.

Comme on repassera sur les mots, empreints de cette poésie et cette authenticité bien arabes, réservés par Mohammed Ben Zayed Al Nahyane à Mohammed VI, «un roi frère» qui est le bienvenu «dans son pays et parmi les siens».

Pour ne garder que le contenu, dense, précis et aux délais d’exécution bien déterminés dans le temps, de la Déclaration «Vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné entre le Royaume du Maroc et l’État des Émirats arabes unis», signée des mains des deux chefs d’État. Une première à la valeur à la fois symbolique et pragmatique. «Cet acte unique et singulier est en soi un signal fort. Il témoigne de l’engagement personnel des deux chefs d’État pour la pleine réussite de cette nouvelle et majeure étape», souligne l’économiste Mehdi El Fakir. Une manière de dire que ce sont les hommes qui écrivent l’Histoire et, en l’espèce, les deux chefs d’État savent ce qu’ils inscrivent: un avenir radieux. Pour leurs deux pays, et pour toute la région, porté par deux leaders dotés d’une ambitieuse vision, d’une sereine énergie pour la traduire en faits et d’un caractère affirmé qui, aux belles paroles, préfère les grandes actions. Chez Mohammed Ben Zayed Al Nahyane comme chez Mohammed VI, on dit ce qu’on fait et on fait ce qu’on dit.

«Les deux pays disposent également de deux stratégies d’avenir complémentaires. Le Maroc, à travers son nouveau Modèle de développement à l’horizon 2035, entend notamment doubler son PIB. Les Émirats, eux, ont une Vision 2031 et ambitionnent d’être dans le top 10 mondial dans nombre de secteurs, notamment en matière d’investissements à l’étranger», explique l’économiste Mohammed Jadri. En la matière, à lui seul, le véhicule d’investissement Abu Dhabi Investment Authority (ADIA) gère en 2023 près de 853 milliards de dollars d’actifs, se positionnant comme le 4ème plus grand fonds souverain au monde.

«Money is not an issue»

Les Émirats arabes unis figurent déjà parmi les principaux investisseurs étrangers au Maroc, et le Royaume fait partie du top 10 des destinations de ce pays du Golfe en la matière. Mais, jusqu’à présent, ce sont des pays comme la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France, l’Inde et la Turquie qui se taillaient la part du lion dans les investissements des Émirats.

Cette donne va sans doute être bousculée. «Pays stable, fiable et avec une vision d’avenir, le Maroc présente bien des atouts pour en faire une destination de capitaux émiratis qui peuvent s’avérer décisifs dans une logique gagnant-gagnant», commente Mohammed Jadri. Dans cette déclaration, toutes les opportunités de développement au Maroc et tous les secteurs, ou presque, y passent. Les Émirats ne font en cela que se greffer sur l’ensemble des grands projets et stratégies de développement en cours dans le Royaume, y apportant les financements et le coup d’accélérateur nécessaires. Le temps est au concret. On notera à cet égard, entre autres, l’extension des chemins de fer, en donnant la priorité plus particulièrement à la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech, le développement des aéroports, dont ceux de Casablanca, Marrakech, Dakhla (Dakhla Hub) et Nador, l’aménagement des ports en investissant dans leur gestion, particulièrement le port Nador West Med.

S’y ajoutent le transfert et la gestion de l’eau, les énergies renouvelables et la production d’hydrogène vert et ses dérivés, le transport de l’énergie, en particulier la réalisation et l’exploitation des lignes de transport de l’électricité, la sécurité alimentaire, à travers l’exploration des opportunités de partenariat avec le groupe OCP dans le domaine des fertilisants, sans oublier la création et la gestion d’une flotte maritime commerciale, un des piliers de la nouvelle stratégie atlantique du Maroc.

L’économie numérique, l’industrie, l’agriculture et l’agroalimentaire, le domaine financier et des marchés des capitaux, ainsi que le partenariat entre les fonds souverains et d’investissement des deux pays sont également sur la table. Ceci, en plus de projets à caractère social, comme la reconstruction des régions touchées par le séisme d’Al Haouz, ainsi que la qualification d’établissements scolaires, universitaires et de santé.

Le Sahara atlantique, le nouvel Eldorado

L’Afrique n’est jamais loin. Au cœur de cette nouvelle feuille de route, se trouve l’examen des possibilités de coopération dans le développement des infrastructures énergétiques avec les pays africains. À commencer par le projet du gazoduc Afrique-Atlantique, entendez Maroc-Nigeria, qui nécessitera un apport de quelque 25 milliards de dollars.

S’il est une région qui se taille une attention particulière dans ce qui ressemble à un véritable plan Marshall, c’est bien le Sahara. Le tout dans le cadre d’une coopération pragmatique et concrète par le biais de projets structurants. Une coopération économique et d’investissement global et équilibré, ouvert sur le secteur privé. Les Émirats comptent ainsi investir dans le titanesque projet du port Dakhla Atlantique, une composante essentielle du plan de développement des provinces du Sud et un important portail du Maroc sur l’Afrique et le monde, dont la livraison est prévue en 2028, pour une enveloppe budgétaire globale de 12,5 milliards de dirhams.

Est également en vue le développement de projets communs dans les domaines du tourisme et de l’immobilier sur la côte méditerranéenne, mais aussi et surtout dans les régions de Dakhla et de Tarfaya. Ceci, au même titre que l’aménagement et le développement du projet intégré «Dakhla Gateway to Africa», dont le port précité est d’ailleurs le premier jalon. «Après l’appui politique et l’ouverture, notamment, d’un consulat dans les provinces du Sud, il était naturel que l’investissement suive. Cela s’inscrit d’ailleurs dans la logique d’appui au Maroc, à sa souveraineté et à ses ambitions», relève Mehdi El Fakir.

Signés séance tenante, pas moins de 12 mémorandums d’entente sont venus acter ces intentions. D’autres seront examinés et conclus dans un délai qui ne dépassera pas trois mois, à compter de la date de la déclaration. Un mécanisme de mise en œuvre et de suivi des projets programmés sera également mis en place et se réunira de manière régulière, en alternance entre le Maroc et les Émirats arabes unis. Il soumettra ses rapports aux parties compétentes. Autant dire qu’une nouvelle page s’ouvre pour le Maroc et les Émirats arabes unis. Et même bien au-delà.

Les mauvaises langues diront que les Émirats arabes unis marquent là une OPA sur bien des secteurs productifs au Maroc. Rien n’est plus faux. «C’est mal connaître l’histoire des deux pays et leurs relations. Depuis la création des Émirats, le Maroc s’est toujours tenu aux côtés de ce pays. Et l’inverse est vrai. On se souvient que ce sont les Émirats qui ont apporté leur plein appui au Royaume au fort de la crise économique qu’il traversait dans les années 1980. Si la situation a changé depuis, le soutien émirati ne s’est jamais démenti. Là, il prend une nouvelle forme: celle d’un partenariat gagnant-gagnant à tous les niveaux. Dans le monde d’aujourd’hui, nul ne peut prétendre pouvoir marcher seul. Pour les deux pays, c’est un choix géostratégique majeur. Et nous ne pouvons que tous nous en réjouir», conclut Mehdi El Fakir.

Par Tarik Qattab




Lualaba Copper Smelter offre un lot de materiel agricole aux communautés locales

2023 marque le dixième anniversaire de l’initiative « Une ceinture, une route». Dans le cadre du processus de construction conjointe de la « Ceinture et de la Route », Lualaba Copper Smelter S.A.S (LCS), filiale du groupe China Nonferrous Metal Mining (CNMC), mène activement des projets de dons « petits mais beaux » pour bénéficier aux moyens de subsistance de la population locale et sont très populaires.

Le 25 novembre 2023, LCS a fait don d’un lot de matériel agricole tel que 100 sacs de maïs, 400 sacs d’engrais NPK et 400 sacs d’urée aux 4 villages, dont Makungu, Mpango, Mupanja et Mpwibwe,pour aider leur production locale à se dérouler harmonieusement et conjointement. Soit des « zones agricoles » clairsemées. Il nous revient que des graines d’espoir sont en cours de route.

Les représentants du village ont reçu avec joie les semences de maïs et les engrais de cette année, et ils ont tous exprimé qu’ils termineraient les semis dès que possible et s’efforceraient d’obtenir une bonne récolte l’année prochaine. Les représentants de la communauté ont hautement félicité LCS pour avoir rempli activement ses responsabilités sociales et, sous les applaudissements chaleureux des villageois, ils ont signé le formulaire d’acceptation avec LCS au nom de la communauté. LCS a déclaré qu’à l’avenir, elle continuera à respecter son aspiration initiale, à assumer ses responsabilités et sa mission, à se concentrer sur les besoins des résidents locaux, à accélérer le rythme de la fourniture de services pratiques à la population et à apporter davantage de sentiment d’appartenance, gain et bonheur aux résidents locaux.




COMMUNIQUE N°01/DGRK/DGE/MMM/025/LSN/2023




Olympisme : L’association des comités nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique a procédé à des nominations

Par la Décision N°002/2023 du 27 novembre 2023, le président de l’Association des Comités Nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique Dr Evele Malik Atour, vu la charte d’adhésion et les statuts et considérant les nécessités de service, a décidé que les personnes dont les noms suivent, membres du Board de l’Association des Comités Nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique, sont pour compter de la date de signature de la présente décision, en charge des responsabilités suivantes en son sein :

-Mme Amita Boolaury qui était coordonnateur des activités de jeunesse vient d’être nommée commissaire en charge de la préparation des événements avec comme domaines de responsabilités : préparation du Congrès continental et préparation des olympiades sportives et culturelles.

-M. Bolindo Boimbo Faustin qui était coordinateur des programmes culturels vient d’être nommé commissaire en charge des opérations médias avec comme domaines de responsabilités Gestion des relations et des opérations avec les médias

-Mme Chantal Oloko qui était coordinateur des activités sportives vient d’être nommée commissaire en charge des programmes et projets avec comme domaines de responsabilités programmes  de jeunesse, culturelle, solidarité, éducation et développement

-Prof Christo De Coning qui était coordinateur du développement vient d’être nommé commissaire en charge de l’administration et des affaires générales avec comme domaines de responsabilités planifications, suivi et évaluation mais également préparation des réunions.

Antoine Bolia