15 jours avant la date du scrutin : La CENI affiche les listes définitives des électeurs dans les Antennes

La loi électorale en vigueur en République Démocratique du Congo (RDC), a son article 8 et  21 de ses mesures d’application en son premier alinéa stipule que “15 jours avant la date du scrutin, les listes électorales pour l’ensemble du territoire, de la Ville où de  commune, selon le cas, sont affichées dans chaque Antenne pour consultation par les électeurs, les candidats, les partis politiques ou les regroupements politiques “.

Ce mardi 05 décembre 2023, 15 jours avant les scrutins combinés du 20 décembre, c’est chose faite. Les Antennes ont bel et bien obéi à la règle. Le management de la Centrale Électorale a respecté les règles du jeu.

C’est le constat fait par le Rapporteur de l’Organe de gestion des élections (OGE), Patricia Nseya qui s’est rendue ce mardi 05 décembre 2023 dans les Antennes de la Ville de Kinshasa pour se rendre compte de l’effectivité de cette obligation légale.

“L’affichage des listes électorales définitives avec indications des sites, centres et bureaux de vote est effectif à Kinshasa comme sur toute l’étendue du territoire national, 15 jours avant la date du scrutin, comme le veut la loi électorale”, premiers mots du porte-parole de la CENI après une ronde dans bon nombre d’Antennes.

Tout a commencé à l’Antenne de la Gombe où les listes définitives des électeurs des 5 communes à savoir  Gombe, Kintambo, Lingwala, Barumbu et Kinshasa étaient déjà disponibles et la consultation se faisait normalement. Ici, Mme Patricia Nseya a reçu les explications du Chef d’Antenne qui lui a montré comment se fait la consultation pour chaque commune.

A l’Antenne de Kalamu qui comprend les communes de Kalamu, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Bandalungwa, Selembao et Bumbu, Patricia Nseya s’est livrée au même exercice dans le but de vérifier l’effectivité de l’affichage des listes électorales définitives qui  constitue une étape cruciale, en vue d’assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral.

A l’Antenne de Limete  qui compte  les communes de Limete, Lemba et Ngaba, la loi est respectée.

” Nous avons initié cette tournée dans les Antennes de Kinshasa et incessamment dans les provinces sur instructions du Président Dénis Kadima pour nous rassurer que l’affichage des listes électorales définitives avec indications des sites, centres et bureaux de votes se fait conformément aux prescrits de la loi, 15 jours avant la date du scrutin”, a indiqué le Rapporteur de la CENI devant la presse.

Et Mme Nseya de poursuivre : ” Nous sommes contents du travail qui s’est fait et qui continue à se faire, car toutes les Antennes visitées ont déjà affiché les listes, nonobstant les conditions climatiques de ce jour à Kinshasa et la capacité logistique de chaque Antenne. Aux électeurs,  candidats et autres parties prenantes au processus électoral, nous demandons de ne pas croire aux rumeurs qui annoncent un probable repport des élections,  c’est de la manipulation et stratégie politique de certains compatriotes pour décourager d’autres candidats à battre leur campagne et désorienter les électeurs. Le 20 décembre 2023, il y aura élections en République Démocratique du Congo”, a-t-elle martelé.

Cette initiative témoigne par ailleurs l’engagement de la CENI à garantir des élections crédibles, transparentes, démocratiques et apaisées.

 




Le soutien de l’Iran au Front Polisario via le Hezbollah

Selon le quotidien allemand Die Welt, Israël se serait fait un ennemi supplémentaire avec l’engagement du Front Polisario aux côtés de l’Iran, du Hezbollah, et du Hamas. La milice chiite libanaise se rendrait en Algérie pour former les combattants du mouvement indépendantiste du Sahara occidental. Sur le montage photo que nous publions, nous pouvons reconnaitre Ibrahim Ghali, the chef du Polisario portant un turban représenté aux côtés d’Ali Khamenei, le Guide suprême iranien, et de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais.

Le 1er mai 2018, le Maroc rompait ses relations diplomatiques avec l’Iran, accusant Téhéran d’armer le Front Polisario, via son allié, le Hezbollah. « Le Maroc dispose de preuves irréfutables de noms identifiés et de faits précis qui corroborent cette connivence entre le Polisario et le Hezbollah contre les intérêts suprêmes du Royaume », dénonçait Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères.

Un site marocain précisait que les experts militaires du Hezbollah apprenaient au Front Polisario à creuser des tunnels sous le dispositif de défense marocain…

L’information était aussitôt « fermement » démentie par l’Iran. De son côté le Front Polisario parlait d’« accusations infondées » pour lesquelles « le Maroc n’a apporté aucune preuve », ajoutant que « le Polisario n’a jamais eu de relations militaires avec le Hezbollah et l’Iran. C’est un mensonge grotesque pour impliquer le Maghreb dans la crise du Moyen-Orient ».

Mais cette fois, c’est l’un des principaux quotidiens allemands, Die Welt, réputé pour son sérieux, qui a titré le 10 novembre dernier : « Comment l’Iran positionne un réseau terroriste mondial contre Israël » (3). Le journal, qui disposerait d’informations provenant des services secrets, assure qu’une milice contre Israël serait encours de formation au Sahara.

Le Polisario, « proxy de l’Iran »

L’information est à son tour donnée le 29 novembre par i24NEWS, la chaîne de télévision basée en Israël (qui n’a pas répondu à nos questions), appartenant au groupe Altice dirigé par Patrick Drahi. Cette télévision évoque une conversation enregistrée entre l’ambassadeur du Front Polisario au Levant, Moustapha Lamine, et « un ancien agent d’un pays du Proche-Orient, spécialiste du Hezbollah, nommé ici Abed el-Latif ». Moustapha Lamine se réjouit de l’attaque commise par le Hamas le 7 octobre. « La résistance explose partout. Elle a pris feu à Gaza, elle peut éclater dans le Golan, dans le sud Liban, dans les fermes de chebaa et elle éclatera également au Sahara occidental », assure-t-il. Mostapha Lamine insiste sur les liens entre le Front Polisario, l’Iran et le Hezbollah.

Toujours selon i24NEWS, les relations entre Téhéran et le Front Polisario passeraient notamment par le centre culturel iranien à Alger. Des informations aussitôt reprises par différentes publications, notamment par Le360, le journal électronique marocain proche du régime et souvent fort bien informé, qui évoque de « nouvelles preuves accablantes confirmant que le Polisario est un proxy de l’Iran ». Citant un ancien agent israélien, Le360 écrit qu’il existerait une milice africaine, « comptant potentiellement des agents du Polisario, qui opère en Syrie sous les ordres de la République d’Iran ».

Le Front Polisario a fermement démenti l’information, qualifiant de « grave déclin professionnel et moral dans lequel est tombé le journal allemand ».

De son côté, Mondafrique a demandé le 30 novembre plusieurs précisions à la chaîne francophone i24NEWS. Notamment sur Abed el-Latif, présenté comme « un ancien agent d’un pays du Proche-Orient, spécialiste du Hezbollah ». « Spécialiste du Hezbollah » ne signifierait pas pour autant qu’il travaillerait pour le Hezbollah. La chaîne I24NEWS ne nous a pas retourné nos questions.

Par ailleurs, à Tolède, lors de la 47e conférence de l’Eucoco (la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui), qui s’est tenue les 1er et 2 décembre, les participants ont insisté sur la « nécessité d’apporter un soutien international aux peuples sahraoui et palestinien opprimés ». Les responsables sahraouis ont évoqué la détermination du Front Polisario « à user de tous les moyens en sa disposition, y compris l’intensification de la lutte armée, pour défendre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».




Après avoir communié avec la population de l’Est : Martin Fayulu annoncé à Mbandaka ce mercredi

Déterminé à faire comprendre aux Congolaises et Congolais son projet de société, Martin Fayulu Madidi sera en face de la population de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, ce mercredi 6 décembre 2023.

Le candidat n°21 à la présidentielle du 20 décembre 2023 qui a fait un bref retour dans la capitale congolaise depuis le lundi, va encore expliquer à la population de ce coin du pays sa vision du Congo de demain en général et les grands projets qu’il en particulier pour cette province qui peine encore à décoller sur plusieurs domaines, une fois élu à la tête de la Rdc.

Sachez que le candidat numéro 21 vient d’une grande tournée dans la partie orientale de la Rdc, laquelle l’avait conduit dans 10 villes notamment à Butembo, Bunia, Bukavu, Kalemie, Uvira, et Goma.




Insécurité à l’Est de la Rdc : Des bandits armés présentés par la Police nationale congolaise à Goma 

Des présumés criminels ont été présentés au public le lundi 04 décembre dernier, par la Police d’investigation criminelle et lutte contre les stupéfiants en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ces 68 présumés criminels dont 16 femmes, sont accusés des plusieurs griefs dont le vol à mains armées, escroquerie et meurtre.

Le Commissaire supérieur Sehogo Senga Masengo, Commandant de la Police nationale congolaise PNC/ville de Goma indique que ces derniers ont été arrêtés lors d’une opération de bouclage menée par les services de l’ordre ayant ciblé quelques quartiers de la ville de Goma. Il a ajouté que lors de cette opération, un autre bandit qui voulait exploser une grenade a été directement abattu par les agents de l’ordre.

De sa part, le Maire de Goma, le Commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin félicite les éléments de la Police nationale congolaise pour le travail rendu. Pour lui, cela va limiter les cas d’insécurité dans la ville de Goma. Cependant, l’autorité urbaine appelle la population à collaborer avec les services de sécurité pour pérenniser la quiétude au sein de la ville.

Notons que ces présumés criminels ont été présentés avec trois 3 armes de guerre, trois chargeurs et une vingtaine de munitions. Ils sont pour le moment entre les mains de la justice pour l’instruction de leur dossier.

Alain Wayire/Beni




Kabinda : Le ministre provincial en charge des forêts limogé !

Le gouverneur de la province de Lomami, Nathan Ilunga Numbi, a, dans son Arrêté signé et rendu public ce lundi 04 décembre, révoqué un animateur de son équipe gouvernementale. Il s’agit de M. Prosper Ngombe Kimankinda, ministre provincial de Lomami en charge de forêts, environnement, tourisme, développement rural et développement durable.

Dans cet Arrêté, le numéro 1 de la province dit avoir pris cette décision pour décourager ce genre de comportement qui constitue une faute lourde et pour faire préserver la bonne conduite des membres du gouvernement, et d’améliorer la qualité de service dans sa province. Prosper Ngombe Kimankinda s’est permis de tenir des propos outrageants à l’endroit de son devancier sans courtoisie ni respect au devoir de réserve, indique ce document qui compte deux pages.

Pour votre gouverne, le ministre révoqué a été nommé par l’Arrêté provincial N°01/078/CAB/PROGOU/LOM/2023 du 28/septembre 2023 portant réaménagement au sein du gouvernement provincial de Lomami, un Arrêté qui a été rendu public le 03/novembre dernier. Du 03 novembre au 04 décembre, c’est pratiquement 1 mois que Prosper Ngombe Kimankinda a travaillé comme ministre provincial dans le gouvernement provincial de Lomami.




COP28 : Actions de la COMIFAC pour une meilleure protection des forêts d’Afrique centrale

La Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dispose d’un Plan de convergence comportant six axes prioritaires dont l’harmonisation des politiques forestières et environnementales, la gestion et valorisation durable des ressources forestières, la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique et la lutte contre les effets du changement climatique et la désertification.

À l’occasion de la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, a présenté quelques actions de la mise en œuvre de ces axes prioritaires pour une meilleure protection des forêts d’Afrique centrale.

Le Plan de convergence a permis une harmonisation des politiques de gestion forestières et environnementale des États membres de la COMIFAC. Sur cette lancée, aux dires de M. Nchoutpouen, un cadre programmatique de référence de la gestion durable des écosystèmes forestiers a été mis en place et permet aux parties prenantes de mener les différentes actions.

Au titre des initiatives expérimentées, il y a eu la mobilisation à la base des populations autochtones dans la préservation des forêts d’Afrique centrale. Des directives ont été prises en 2008 pour une implication effective des populations autochtones et des communautés locales dans la gestion durables des forêts. Après avoir réussi l’harmonisation des politiques de gestion et de protection des forêts au sein de la COMIFAC, les États membres se sont évertués à ratifier des conventions internationales dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

« Les États membres de la COMIFAC ont ratifié plusieurs conventions internationales comme les conventions de Rio sur les changements climatiques, la biodiversité et la désertification et bien d’autres accords multilatéraux sur l’environnement », a indiqué le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

Selon Chouaïbou Nchoutpouen, l’action concertée des parties prenantes de la COMIFAC a permis l’enregistrement de plus de cinq millions d’hectares de forêts certifiées, l’amélioration des connaissances en matière de ressources forestières et leur gestion, et la mise en place d’un Observatoire pour les forêts d’Afrique centrale (OFAC). Cet organisme a une base de données qui favorise la gestion des informations sur les forêts.

« Cet observatoire a à son actif plusieurs publications. Nous publions, tous les deux ans, l’état des forêts d’Afrique centrale. Nous avons aussi l’état des aires protégées que nous publions. En matière de conservation de la biodiversité, notre sous-région compte aujourd’hui 262 aires protégées, qui représentent environ plus de 1 million 239 mille km² », a précisé M. Nchoutpouen. Il existe également des accords transfrontaliers de lutte contre le braconnage, notamment celui tripartite entre le Tchad, le Cameroun et la République centrafricaine. Dans le même registre, il faut noter l’existence d’une plate-forme d’échange d’informations sur la criminalité liée aux espèces sauvages.

« Nous avons également mis en place des groupes de travail respectifs sur la lutte contre le changement climatique et sur la désertification. Nous renforçons également les capacités des négociateurs pour les discussions sur le climat, la désertification et la biodiversité », a-t-il laissé entendre. Pour une meilleure implication de tous les acteurs dans la protection des forêts et de la biodiversité, plusieurs réseaux ont été créés. Il s’agit, à entendre, des réseaux des peuples autochtones, des jeunes, des femmes, des parlementaires et des communicateurs pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale.

(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celu

i de CGTN.)




Transition énergétique : « Nous pouvons bien collaborer avec la Chine en matière de renforcement des capacités », Chouaïbou Nchoutpouen

Lors du troisième Forum de la « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale qui s’est tenu à Beijing à la mi-octobre 2023, le président chinois, Xi Jinping, avait réitéré la disponibilité de la Chine à approfondir la coopération dans le développement des infrastructures vertes, des énergies vertes et les transports verts.

Il avait également promis, entre autres, un soutien accru à la Coalition internationale pour le développement vert et des formations à 100 mille personnes des pays partenaires de l’Initiative « la Ceinture et la Route » d’ici à 2030. Au moment où se déroule la COP28 à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, ces propos résonnent par leur actualité tant le défi de la transition énergétique s’impose comme un impératif à tous les pays confrontés au dérèglement climatique.

À ce titre, le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, a commenté l’extrait du discours du président Xi. À l’entendre, ce format de discours du président Xi Jinping démontre l’engagement de la Chine pour la transition énergétique, pour qu’on puisse progressivement sortir du fossile. Selon M. Nchoutpouen, c’est une opportunité pour l’Afrique de travailler avec la Chine dans ce sens pour garantir cette transition énergétique et aller vers les énergies renouvelables.

« Alors ce que nous attendons, c’est le transfert de technologie, pour que in fine, les États membres de la COMIFAC soient capables eux-mêmes de développer ces énergies renouvelables, d’aller également vers cette transition énergétique. Parce que ce qu’il faut noter, c’est que nous avons la chance d’avoir encore un peu de pétrole aujourd’hui, mais d’ici à 2050, certains réservoirs de pétrole vont s’épuiser, et on sera condamné à aller vers les énergies renouvelables », a-t-il argué.

De son avis, il faut saisir l’opportunité qu’offre la Chine pour se tourner résolument vers les énergies renouvelables. « Nous pouvons bien collaborer avec la Chine en matière de renforcement des capacités, en matière de transfert de technologie, partage d’expérience, pour que l’Afrique centrale soit donc mieux outillée pour cette transition énergétique », a souligné Chouaïbou Nchoutpouen.

(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)




Protection de la forêt du bassin du Congo : l’Afrique et la Chine échangent à la COP28

Le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, participe à la COP28 qui se déroule actuellement à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Il a évoqué les perspectives pour l’Afrique et la Chine d’unir leurs efforts pour une meilleure prise en compte de leurs priorités à ce rendez-vous mondial sur le changement climatique. « Nous avons souvent des réunions pendant les négociations, ce que nous appelons souvent le G77 plus la Chine. Et la Chine organise toujours cette rencontre avec l’Afrique pour échanger », a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), les échanges avec la délégation chinoise ont largement porté sur la protection de la forêt du bassin du Congo et le commerce légal du bois. Il est question de protection du massif forestier de l’Afrique centrale dont l’importance est cruciale pour l’humanité. « Au niveau de l’Afrique centrale et de la COMIFAC, nous avons voulu renforcer notre coopération avec la Chine. Nous sommes en train de développer un projet pour structurer ce dialogue avec la Chine. Le projet va porter beaucoup plus sur le commerce légal du bois.

C’est pour nous la porte d’entrée pour renforcer le dialogue avec la Chine, parce que nous pensons qu’au regard des investissements de la Chine dans notre région, et aussi par le fait que le bois de la sous-région prend beaucoup plus la direction de la Chine, il est question pour nous de s’asseoir avec la Chine, discuter et parler d’une même voix, pour la gestion durable de la protection de ce massif forestier, qui est devenu le tout premier poumon vert de la planète », a détaillé M. Nchoutpouen. Selon lui, le bilan carbone de ce massif forestier est de 600 millions de tonnes de CO2 par an. Au regard du service que les forêts d’Afrique centrale rendent à l’humanité tout entière, l’impératif de leur protection s’impose à tout point de vue.

« Nous pensons que la Chine peut bien contribuer aussi pour la protection de la forêt du bassin du Congo. Alors nous entendons aussi donc profiter de l’opportunité qu’offre la 28e conférence des Parties, pour avoir le B2B avec la Chine, pour avoir le bilatéral avec des délégués de la Chine à la COP28.(…) Nous pensons que la Chine fait partie de ces partenaires que nous avons ciblés pour le dialogue pendant la COP28. Et partant de là, finalement, on pourra trouver des voies et moyens pour parler d’une seule voix », a confié le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de

CGTN.)




Formation de la PMH en détachement à TFM sur les principes volontaires sur la sécurité et droits de l’homme dans les sites miniers

Fidèle à sa tradition, Tenke Fungurume Mining a accueilli dans ses installations, du 27 au 30 novembre, le séminaire de renforcement des capacités sur les Principes Volontaires de Sécurité et Droits de l’homme au profit des éléments de la Police des Mines et Hydrocarbures déployés dans sa concession minière.

Étaient présents à cet atelier aux côtés des éléments de la PMH, le Commissaire Divisionnaire Vital Awashango Umiya, en sa qualité de Directeur général des Écoles et Formation de la Police Nationale Congolaise, le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise de la province du Lualaba, représenté par le Chef de département des études et planification, le Commissaire supérieur Bosenga, le Commissaire supérieur Innocent Mbayo Wa Lenge, Chef de service provincial juridique et des contentieux de la PNC du Haut-Katanga et formateur principal, les instructeurs de l’ONG Justicia asbl Maître Timothé Mbuya et Maître Jonas Mulumba, et monsieur Papy Nyangwile du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH), ainsi qu’une forte délégation de TFM, sous la conduite du CPO, M. Wu Shenggen. De quoi traduire avec éloquence l’importance de ces assises.

En cette période où la RDC est devenue membre des Principes Volontaires au niveau international, TFM, entreprise pionnière des Principes Volontaires de Sécurité et Droits de l’Homme en RDC depuis 2010, se range derrière les autorités du pays afin de contribuer à l’amélioration des pratiques de l’exploitation minière qui doit se faire dans le respect des Droits de l’Homme et de la dignité humaine par les unités de police en détachement sur son site minier.

Tour à tour, les formateurs, dont les autorités policières, Justicia asbl, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme, ont dispensé trois modules très riches aux éléments de la PMH, au nombre de 200, répartis en groupes de cinquante policiers par jour, tous grades confondus, dont huit femmes policières. Les modules dispensés se complètent les uns les autres. Il s’agit des considérations d’ordre général sur la notion des droits de l’homme, les missions de la Police nationale congolaise et ses spécificités sur le rôle et responsabilités des acteurs de sécurité sur les sites miniers, et aussi les principes sur l’usage de la force par la Police. Ces modules ont été un rappel important pour ces agents de l’ordre qui font face à d’énormes défis dans l’exercice de leurs fonctions sur le site minier de TFM.

En effet, l’objectif principal de cette formation était de rappeler aux éléments de la PHM leur devoir, celui d’intervenir dans l’exercice de leurs missions sur le site minier de TFM, dans le strict respect des droits de l’homme, en particulier, et des lois congolaises, en général.

En dépit des spécificités relatives à la sécurisation de ses opérations et de son périmètre minier, TFM reste soucieux du respect des normes nationales et internationales en matière de droits de l’homme. L’entreprise met toujours à contribution les services spécialisés de la police congolaise, des ONG, le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme et d’autres structures en vue de permettre à ce détachement de la PMH de toujours intervenir dans le strict respect des droits de l’homme et des prescrits de la loi organique régissant la Police nationale congolaise.

Dans son discours de clôture, tout en remerciant les formateurs et leurs structures d’attache, le CPO a exprimé le souhait de voir cette formation « renforcer la prise de conscience aux droits de l’homme des forces de l’ordre sur le site de TFM et aussi améliorer la capacité de TFM dans sa conformité aux standards et normes internationaux et les lois du pays ».

Des formations de ce genre sont également organisées à l’intention des employés de TFM et ceux des maisons privées chargées de la sécurisation et du gardiennage sur ce site minier.

Par Vasco Ilunga M.




Six raisons de voter pour Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat n°20

Élu au suffrage universel direct aux élections de 2018, le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, candidat à sa réélection, a marqué son premier quinquennat de plus belles manières. En effet, loin d’être de simples slogans, voici les six raisons de lui renouveler la confiance :

1. La gratuité de l’enseignement au niveau primaire qui a permis à 5 millions d’élèves d’être scolarisés.

Elle a aussi permis d’assurer l’accès à l’éducation à tous sans frais. C’est une disposition de la constitution de la RDC matérialisée pour la première fois par le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

2. La maternité gratuite

C’est l’une des actions du candidat n°20 à la présidentielle pour lutter contre le taux élevé de la mortalité maternelle et infantile. 320 centres de santé et 50 hôpitaux généraux de référence sont concernés à Kinshasa. Ce programme va s’étendre dans les provinces dans les jours à venir.

3. Loi de programmation militaire

C’est une première en RDC dans l’histoire de l’armée. C’est un acte d’engagement de toute la nation afin de permettre à l’armée de développer ses capacités opérationnelles et d’avoir une armée solide et forte.

4. Mécanisation des fonctionnaires

Depuis sa prise de pouvoir, le Chef de l’État, à travers son gouvernement, a mécanisé, en 2ans, 135000 agents contre 10000 en 20 ans. Cela dans le cadre de la réforme de l’administration publique.

5. Les programmes de développement des 145 territoires en RDC.

Il s’agit ici de l’amélioration, par Fatshi, du cadre de vie des populations rurales. Ce programme permet de combattre la pauvreté et les inégalités sociales. Il est l’émanation d’un nouveau contrat social amorcé, dès sa prise de fonction, visant à réduire les inégalités.

6. Jardins scolaires pour 1 milliard d’arbres d’ici 2023.

Loin d’être un simple slogan, ce projet présidentiel est réalisé à hauteur de 89%. Il place la RDC sur orbite pour être vraiment et réellement un pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les six raisons sont donc des jalons jetés qui nécessitent d’être consolidées dans les cinq prochaines années.

Carlos Lobota, expert en Sciences de l’Information et de la Communication.