SM le Roi et le Président émirati président la cérémonie d’échange de plusieurs mémorandums d’entente entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis

Dans le cadre de la visite travail et de fraternité que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, effectue aux Emirats Arabes Unis à l’invitation du Chef de l’Etat, SA Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, le Souverain et le Président émirati ont présidé, lundi au Palais présidentiel “Qasr Al Watan” à Abou Dhabi, la cérémonie d’échange de plusieurs mémorandums d’entente entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis.

Le premier mémorandum porte sur l’établissement d’un partenariat d’investissement dans les projets de TGV dans le Royaume, échangé entre le ministre émirati de l’énergie et des infrastructures, M. Souhail Mohamed Al Mazroui, et le Directeur de l’Office National des Chemins de fer, M. Mohamed Rabii El Khlie.

Le deuxième concerne l’établissement d’un partenariat d’investissement dans le secteur de l’eau, échangé entre M. Souhail Mohamed Al Mazroui et le ministre de l’Equipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, alors que le troisième relatif à l’établissement d’un partenariat dans le domaine du développement a été échangé entre le ministre émirati de l’investissement, M. Mohamed Hassan Souidi et le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Fouzi Lekjaa.

Le quatrième mémorandum d’entente conclu entre Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) et le groupe OCP a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et le PDG du Groupe OCP, M. Mostafa Terrab, alors que le cinquième concernant l’établissement d’un partenariat d’investissement dans des projets dans le secteur de l’énergie, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.

Le sixième mémorandum portant sur l’établissement d’une coopération et d’un partenariat dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime, a été échangé entre la ministre du Changement climatique et de l’environnement, Mme Mariam Bint Mohammad Al Mheiri, et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Mohamed Sadiki, tandis que le septième, qui vise l’établissement d’une coopération en matière d’investissement dans le secteur des aéroports, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et le ministre du Transport et de la Logistique, M. Mohamed Abdeljalil.

Le huitième mémorandum d’entente, portant sur l’établissement d’une coopération en matière d’investissement dans le secteur des ports, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et M. Nizar Baraka, alors que le neuvième portant sur l’établissement d’un partenariat d’investissement relatif au projet du Gazoduc Maroc-Nigeria, a été échangé entre M. Souhail Mohamed Al Mazroui et la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines, Mme Amina Benkhadra.

Le dixième relatif à l’établissement d’une coopération commune dans le secteur des marchés financiers et de capitaux a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, alors que le onzième, qui concerne l’établissement d’un partenariat d’investissement dans le secteur du tourisme et de l’immobilier, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques, M. Mohcine Jazouli.

Portant sur l’établissement d’un partenariat d’investissement dans des projets de Data Center, le douzième Mémorandum a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et M. Mohcine Jazouli.

Ces mémorandums, signés par les responsables marocains et leurs homologues émiratis, sont de nature à donner une forte impulsion aux relations de coopération maroco-émiraties et témoignent de la profondeur et de la qualité des relations bilatérales ainsi que de la volonté des deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et SA Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, de consolider le partenariat stratégique multidimensionnel qui lie les deux pays frères.

Cette cérémonie d’échange des mémorandums s’est déroulée en présence des membres de la délégation officielle accompagnant le Souverain, ainsi que de plusieurs hautes personnalités émiraties.




A la COP28, Denis Sassou N’Guesso propose la « densification du « couvert végétal mondial pour davantage séquestrer le carbone … »

A la COP28, Denis Sassou N’Guesso propose la « densification du « couvert végétal mondial pour davantage séquestrer le carbone … »Les travaux de la 28ème Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28) se sont poursuivis le 1er décembre dans son segment de haut niveau. Plusieurs chefs d’Etat du monde ont pris la parole au cours de cette journée. Parmi eux, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso qui a réaffirmé la volonté de son pays à « Densifier le couvert végétal mondial ».

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a, d’entrée de jeu, décrit les défis à surmonter sur la question du changement climatique. Pour lui, « le diagnostic a été fait. Les enjeux sont connus. Les solutions ont été identifiées ». Et, parmi les solutions identifiées, le chef de l’Etat congolais cite la densification du couvert végétal mondial » qui constitue, a-t-il soutenu, « l’une des issues les plus pertinentes pour davantage séquestrer le carbone, réguler le climat et fournir l’oxygène vital, nécessaire à la survie de l’humanité ».

Ce vœu ainsi exprimé s’inscrit dans le droit fil de l’initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » qu’il avait lancée lors de la COP27, en Egypte, en sa qualité de Président de la Commission climat du bassin du Congo. Il s’agit ainsi d’une volonté d’anticiper sur des conséquences liées au changement climatique qui cause tant de malheurs dans le monde. C’est pourquoi, Denis Sassou N’Guesso a lancé un vibrant appel aux pays du monde à s’engager dans l’afforestation et le reboisement, à travers des engagements forts.

Le chef de l’Etat congolais a fait savoir à l’auditoire que « le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie – Bornéo-Mékong – Congo, bassins apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique ». Ce sommet, a-t-il rappelé, s’est tenu octobre dernier en République du Congo et a permis plus de 3 000 participants venus du monde entier, d’adopter une Déclaration finale qui constitue désormais, a poursuivi Denis Sassou N’Guesso, « la Feuille de route dédiée à la mise en place d’un Cadre commun de coopération entre les pays concernés. »

La clé de réussite du combat contre le changement climatique réside dans le financement de l’action climat. Il s’agit pour Denis Sassou N’Guesso, du « devoir de solidarité » qui « appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale ».

« Le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, suite aux renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale », a déclaré le chef de l’Etat congolais. Concluant son intervention, Denis Sassou N’Guesso souligné il s’agit d’un « juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays, appelés à œuvrer ensemble pour une planète Terre plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques. »

Sur cette épineuse question de compensation, le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane a annoncé, le vendredi 1er décembre, la création d’un fonds privé consacré aux “solutions” face au changement climatique.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




Algérie-Palestine … La grande hypocrisie!

Il y a une vidéo que la propagande algérienne tente désespérément de faire disparaître, celle montrant le président algérien Abdelamjid Tebboune fanfaronner devant les caméras avec cette phrase devenue culte… « la cause palestinienne, laissez là à moi, je m’en occupe ». Ce fut à l’occasion du sommet arabe d’Alger dont tout le monde a oublié jusqu’à l’existence à cause du niveau bas de la représentation et de la maigreur des résultats politiques.

Il reste dans les mémoires cette posture virile du président algérien qui promettait de remuer ciel et terre pour défendre la cause palestinienne. Même si personne n’accordait le moindre crédit à cette attitude du régime algérien qui avait habitué son monde à sur-exploiter la cause palestinienne avec presque la même vigueur que l’antagonisme à l’égard du Maroc, la curiosité était grande de savoir ce qu’Alger pourrait faire en cas d’accélération notoire des événements comme l’incarne aujourd’hui la guerre israélienne contre la Bande de Gaza.
Or, depuis le début de cette sanglante confrontation entre Israël et le Hamas, le régime algérien avait frappé les esprits par son total mutisme politique. Pire, il fut parmi les rares pays à avoir formellement interdit toutes les manifestations en faveur des Palestiniens. Alors que les rues arabes, européennes et américaines bruissant de cette colère populaire contre cette guerre et ses impacts meurtriers sur les civils palestiniens, les rues algériennes étaient désespérément, voire honteusement silencieuses. Les rares expressions populaires autorisées étaient solidement encadrées et mises en scène, par crainte de voir ces manifestations déborder le cadre du soutien aux Palestiniens pour réanimer la flamme du Hirak.
La guerre israélienne contre Gaza a agi comme un révélateur des grandes contradictions du régime algérien et de sa profonde hypocrisie à l’égard de la cause palestinienne. Habile à l’utiliser dans sa propagande officielle, Alger est resté inerte, voire terrorisé à l’encontre de ces événements où Israël tue quotidiennement les civils palestiniens par centaines. Non seulement le régime algérien n’a proposé aucune aide matérielle digne de ce nom, mais sa diplomatie s’est activée à tenter de faire avorter, dans les forums internationaux, toutes les tentatives diplomatiques de venir en aide aux Palestiniens.
La grande hypocrisie algérienne sur ce conflit est à trouver aussi dans son exploitation dans les relations d’Alger avec son voisinage. Alors que le régime algérien avait fait du rapprochement diplomatique entre le Maroc et Israël une ligne rouge menaçant ses intérêts et justifiant l’état de rupture des relations diplomatiques avec Rabat, les fermetures des frontières terrestres et de l’espace aérien entre les deux pays, ce régime s’accommode à merveille quand d’autres pas pays alliés entretiennent des relations avec Israël.
Deux pays particulièrement semblent se distinguer sur cette question. La Turquie dont le président Tayeb Erdogan a visité récemment l’Algérie. La Turquie a de relations diplomatiques, militaires et économiques avec Israël et cette situation ne semble aucunement choquer le régime algérien dont la propagande officielle n’ose formuler la moindre critique sur ces relations avec Israël et leur maintien alors que la guerre israélienne contre les civils palestiniens fait rage.
Le second pays qui anesthésie à sa manière l’indignation algérienne sur cette question palestinienne est le Qatar. Récemment, les réseaux sociaux ont largement diffusé une photo de l’émir du Qatar Tamim en train de serrer la main au président Israélien Isaac Herzog, suivie d’une rencontre en tête en à tête en marge de la COP 28 qui se tient aux Émirats arabes unies. Comme leur abstention de poser des questions sur la stratégie israélienne d’Erdogan, les médias algériens ont volontairement ignoré cette photo. Et pour cause. Elle les met devant le miroir de leurs perceptions contradictoires des enjeux de cette crise au Proche Orient.
Et cerise sur le gâteau qui met en valeur cette vision trouble du régime algérien sur la cause palestinienne, l’inexplicable interdiction de voyager opposée à Abderazak Mokri, un islamiste algérien à qui certains cercles prédisent un avenir prometteur. Mokri devait voyager en dehors de l’Algérie pour rencontrer des personnalités du Hamas. Un projet qui semble déplaire aux militaires d’Alger qui ont fait le choix de l’interdire.
La guerre du 7 octobre et ses conséquences ont fait tomber les masques en Algérie. Son régime militaire exploite la cause palestinienne uniquement pour réaliser des objectifs de propagande interne, ni plus ni moins.




Action climatique: le Maroc, un exemple à suivre dans la région MENA et l’Afrique

Le Maroc donne la voie à suivre pour les pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique en matière d’action climatique, à la faveur de son leadership et son engagement pionnier dans la lutte contre le changement climatique, a affirmé Mme Razan Al Mubarak, Championne du climat de haut niveau (CHN) de la COP28.

« Les pays de notre région et d’Afrique doivent être incroyablement fiers de la vision inspirante du Maroc et à en profiter en tant que voie à suivre », a-t-elle déclaré lors d’un Side-event organisé dimanche soir à Dubaï par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, dans le cadre des activités de la COP28.

Mme Al Mubarak a révélé que le fait de prendre la parole lors d’un événement organisé par le Maroc a, pour elle, “de nombreuses connotations positives”, rappelant le rôle du CHN qui a été rendu opérationnel à Marrakech lors de la COP22 en 2016.

A ce moment-là, a-t-elle expliqué, la communauté internationale a reconnu que “les actions sur le changement climatique qui n’incluent pas les personnes, la société civile et les entreprises resteront lettre morte”.

“Il ne peut y avoir de transition, que ce soit dans le domaine de l’énergie ou de l’alimentation, sans les acteurs non étatiques”, a-t-elle souligné, lors de cette rencontre organisée au Pavillon Maroc de la COP28 en partenariat avec la CGEM et l’ONUDI, sous le thème “Bilan du parcours de l’Afrique en matière d’action climatique : Réussites et opportunités”.

D’autre part, a-t-elle poursuivi, “nous reconnaissons également, d’un point de vue régional, à quel point nous saluons et apprécions le travail du gouvernement et du peuple marocains, qui ont réellement adopté l’agenda de l’action climatique, non pas en parlant, mais en montrant la voie”.

Le Maroc est l’un des rares pays qui, selon les données climatiques, était déjà conforme à l’Objectif de limiter la température à 1,5 degré C°, lorsqu’il a présenté ses Contributions déterminées au niveau national (CDN) en 2016, a ajouté la Championne de Haut niveau émiratie pour le climat, qui s’exprimait aux côtés de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Mme Al Mubarak a conclu sur note positive en reconnaissant que si le changement climatique est déjà là, le monde devrait être rassuré, avec « le début déjà de la mise en oeuvre de mesures de régulation de ce qui cause ce changement climatique”.




Soyons sérieux : USD 4 milliards pour balkaniser le Congo via les élections de 2023 ? On est où là !

L’info commence par un audio d’un congolais qui réside dans la 25ème commune de Kinshasa, 27ème province du pays : GOMBE !

Un compatriote fait état d’une confidence recueillie d’une citoyenne allemande installée dans ce périmètre névralgique de la RDC.

A l’en croire, les Américains et les Européens ont mis à la disposition d’un candidat à la présidentielle une enveloppe de USD 4 milliards. But : mener une campagne électorale tout feu, tout flamme, mais avec consigne précise de susciter des troubles qui conduiraient à l’éclatement du Congo !

Suivez mon regard.

Sur ces entrefaites, Kwebe Kimpele (ancien de la Voix du Zaïre), en exil en Europe depuis une trentaine d’années, vient se rappeler au bon souvenir des Congo-Zairois avec un ” Message envoyé à un aîné (…) Mbuta Gaby “.

Voici ce qu’il lui dit dans un premier temps : “Pendant que les Congolais sont fascinés, excités et distraits par la campagne électorale et l’approche de la date du 20 décembre 2023, personne ne remarque la sombre silhouette inquiétante de la guerre civile qui projette son ombre tragique au-dessus de la République démocratique du Congo. Pour moi, quel que soit le nom du vainqueur du scrutin présidentiel prévu dans une vingtaine de jours à dater de ce vendredi 1er décembre, notre pays échappera difficilement à une déflagration généralisée, à sa dislocation dans un affreux bain de sang et donc à sa balkanisation, but ultime du déplorable spectacle que nous offrent les acteurs politiques congolais mais à leur insu, depuis une dizaine de jours.

Lui aussi évoque cette affaire de 4 milliards.

Mais, auparavant, il avance des facteurs déterminants de nature à précipiter cette balkanisation à partir des élections actuelles qui, selon ses termes “ont été délibérément planifiées, programmées et calculées de longue date…”.

– premier facteur : retrait des observateurs de l’Union européenne du processus électoral en cours ;

– deuxième facteur : message officiel de l’Union européenne adressé au gouvernement congolais de Brazzaville pour héberger les Occidentaux devant traverser le fleuve Congo, fuyant Kinshasa ;

– troisième facteur : ” guerre civile entre les Balubas (appelés de façon impropre « Kasaïens”) et les Katangais” ;

– quatrième facteur : ” conflit ethnique qui oppose depuis des mois les Bateke et les Bayaka, à la porte de Kinshasa ;

– cinquième facteur : ” soudaine et incompressible éruption des violences ethniques ” ;

– sixième facteur : ” Au nord Kivu, phénomène de la milice ethnique bantoue appelée Wazalendo et incendies allumés par les tueries ravageant le Nord-Kivu depuis septembre 1996 ” ;

– septième facteur : ” sentiment de colère exacerbée, de frustration et de soif de vengeance contre les Balubas” ;

– huitième facteur : ” formation par l’Udps de sa milice, possession par Moïse Katumbi de sa propre milice, réactivation par Jean-Pierre Bemba de son Mlc, pendant que Delly Sessanga, transfuge du RCD/Goma affûte aussi ses armes, au sens propre. Idem pour Vital Kamerhe” ;

– neuvième facteur : ” montée en puissance et généralisation de discours clivants, extrémistes, appels à la violence, aux meurtres, distribution ostensible des machettes aux Talibans de l’Udps et aux partisans de Moïse Katumbi ” ;

– dixième facteur, bien entendu : USD 4 milliards remis par la “communauté internationale via Emmanuel Macron pour, paraît-il, le financement de la campagne électorale ” d’un candidat.

Kwebe Kimpele y met toutefois un bémol en admettant que “Même aux USA, depuis sa création il y a 3 siècles, aucun candidat à l’élection présidentielle n’a jamais mobilisé un budget aussi colossal. Jamais”.

Et de conclure : “Telle est ma lecture, certes pessimiste mais argumentée, du spectacle qui se déroule en ce moment, sous nos yeux au Congo. Prends bien soin de toi. Bonne journée. Bien fraternellement. N’leki”.

Pour la petite histoire, journaliste longtemps proche de Mobutu, Kwepe Kimpele a découvert dans ses investigations les origines togolaises du maréchal ! Depuis, il est personna non grata dans les milieux mobutistes…

A supposer que cette affaire de milliards de dollars américains soit vraie, la déduction explique alors la cause première du déchaînement à présenter certains adversaires en candidats de l’étranger!

Qu’à cela ne tienne ! L’autre dirait que c’est de bonne guerre.

Seulement voilà : à quoi assiste-t-on, côté pouvoir organisateur des élections, en l’occurrence la Ceni ?

Pour la première fois depuis l’accession du pays à l’indépendance, est délivrée aux électeurs une carte électorale biométrique d’une défectuosité inouïe, jetant en toute logique le doute sur la fiabilité et la viabilité du fichier électoral.

Malgré toutes les plaintes et craintes, la Céni nous dit : “Tout va bien, Madame la Marquise ! “.

Pour la première fois également depuis l’indépendance, à désormais deux semaines de la fin de la campagne électorale, on ne voit pas le déploiement du matériel et des accessoires électoraux s’opérer avec tant de tâtonnements. Malgré toutes les observations et interrogations, la Céni nous dit : “Tout va bien, Madame la Marquise “.

Pour la première fois encore, à une quinzaine de jours du scrutin, le Gouvernement continue de verser au compte-goutte les fonds dont la Céni a besoin, fonds chiffrés à près d’un milliard et demi de dollars américains pendant qu’une bonne partie d’équipements laissés par l’équipe sortante est utilisable ! Malgré toutes les sonnes d’alarme tirées, la Céni nous dit : “Tout va bien, Madame la Marquise ! “.

Dernière initiative en date, la Céni – par son dernier communiqué – impose quasiment à l’électorat national la consultation des listes électorales par voie électronique, tout en sachant que des millions d’électeurs ne peuvent pas le faire. Et même là, elle va bientôt nous dire : ” Tout va bien, Madame la Marquise ! “.

Pourtant, les choses se passent comme si le report du scrutin est déjà planifié quelque part avec, éventuellement, possibilité d’une contestation et d’une déflagration générales qui seraient fatales au pays !

A partir de ce moment, que valent les USD 4 milliards auxquels allusion est faite lorsque des preuves, sur le terrain, suscitent et entretiennent le doute quant à la bonne tenue des élections !

En toute logique, la planification de la balkanisation du pays est plus liée à la mauvaise organisation des élections qu’à la fameuse enveloppe ! Et si la balkanisation a déjà été décidée quelque part, on n’a besoin de quelqu’un à qui faire porter le chapeau !

Aussi, a-t-on comme impression de l’existence, quelque part, d’un agenda sous forme de chantage du genre “Retenez moi, sinon je fais des dégâts “. C’est-à-dire, agenda du genre “Ou je passe, ou je casse ! ” à la place de “Ou ça passe, ou ça casse !”.

Ce qui reduit cette affaire de 4 milliards à un prétexte.

Après tout, ce montant, c’est tout de même les recettes budgétaires consolidées de l’Etat congolais jusqu’il n’y a pas longtemps.

Concluons en rappelant que des Congolais à connaître l’histoire des conflits intercommunautaires en RDC depuis l’indépendance ne sont pas surpris.

En effet, à chacun des grands rendez-vous décisifs du pays avec lui-même, surgit toujours de quelque part le spectre des rivalités katango-kasaïennes.

Moralité : les dés sont pipés !

Omer Nsongo die Lema




Pour détention d’un passeport zambien: Cinq questions adressées à Katumbi

Candidat président de la République, Moïse Katumbi est accusé, depuis 2018, de détenir le passeport zambien. Selon un article publié par LusakaTimes, c’est le NDC, un parti politique de l’opposition zambienne qui avait interpellé son gouvernement, lui demandant de se justifier dans quels contextes ce passeport lui a été octroyé. Comme pour dire que Katumbi est obligé de répondre à ces 5 questions, pour permettre aux congolais d’avoir le cœur net. Comment a-t-il pu obtenir ce passeport ? Est-ce par la corruption ou la manipulation de l’administration zambienne ? La nationalité zambienne inscrite noire sur blanc sur ce passeport dont copie a été levée et publiée par NDC, lui est-elle faussement attribuée ? Comment l’a-t-il eue? Ce passeport qui court jusqu’en 2028, ne l’a-t-il pas utilisé une seule fois dans sa vie ? Maintenant que Katumbi est en train de battre campagne et attend que les Congolais qui lui fassent confiance, il est dans l’obligation d’éclairer une fois pour toute l’opinion congolaise sur ce dossier. Sinon, les Congolais seront obligés de s’assumer, en ne confiant pas la gestion de leur pays à un étranger.

Mine de rien, l’on s’achemine lentement et surement vers la fin de la campagne électorale qui permet aux chalangeurs de décliner leurs programmes, espérant convaincre les Congolais et attendre d’eux qu’ils leur fassent confiance le jour du vote, soit le 20 décembre prochain. Sauf que parmi les candidats, des doutes subsistent sur l’un d’eux accusé d’avoir une nationalité zambienne et cela exige de lui des explications claires pour enfin mettre tous les Congolais d’accord.

Il s’agit du candidat Moïse Katumbi accusé par le NDC, un parti politique de l’opposition zambienne de détenir le passeport de ce pays. Ces accusations sont contenues dans un article publié depuis 2018 par LusakaTimes.

D’ailleurs, le doute sur la nationalité de Moise Katumbi a commencé avec le régime de Joseph Kabila qui avait démontré noir sur blanc que celui-ci n’avait aucun lien avec la Rdc et c’est à cette occasion que la copie de ce passeport a été partagée et publiée sur les réseaux sociaux. Mais à voir les mêmes caïmans de ce régime tenter de défendre l’indéfendable, ça ne peut que faire rire les oiseaux. Qu’à cela ne tienne, les Congolais ont besoin d’une explication pour être une fois fixés sur celui qui va les gérer demain ou après-demain.

5 questions à Katumbi

Pour lever toute équivoque, Katumbi est obligé de répondre à plusieurs questions, notamment : 1. Comment a-t-il pu obtenir ce passeport ? Dans les lois de plusieurs pays au monde, ne peut obtenir un passeport qu’un citoyen de ce pays-là ou un étranger bénéficiant d’un statut particulier. Celui-ci peut-être un investisseur ou un philanthrope. Katumbi s’est-il retrouvé dans ces cas ? 2. Est-ce par la corruption ou la manipulation de l’administration zambienne ?

Si Katumbi n’est pas citoyen zambien ou n’a pas bénéficié d’un statut particulier, pouvons-nous dire qu’il a usé de ses moyens pour manipuler ou corrompre l’administration zambienne ? Cela serait grave pour le gouvernement zambien qui aura fait montre d’un laxisme déconcertant. 3. La nationalité zambienne inscrite noire sur blanc sur ce passeport dont copie a été levée et publiée par NDC, lui est-elle faussement attribuée ? Il s’avère que Katumbi a voulu emmagasiner des nationalités, mieux des passeports pour lui faciliter les déplacements et bien faire ses affaires.

Qui a oublié les révélations de feu Kadiombo, un acteur culturel qui avait dénoncé comment Moise Katumbi, fort de sa nationalité zambienne, avait fait arrêter des colis de la Rdc en Zambie, exigeant le paiement de sa créance ! 4. Comment l’a-t-il eue? 5. Ce passeport qui court jusqu’en 2028, ne l’a-t-il pas utilisé une seule fois dans sa vie ? Pour toutes ces deux questions et tant d’autres, il n’y a que Katumbi qui peut nous en dire plus. Sinon, les Congolais n’auront d’autres choix que de le sanctionner dans les urnes.

Le NDC, 1er à dénoncer l’attribution du passeport zambien à Katumbi

Et comme nous l’avons dit, le questionnement sur la question Katumbi a commencé avec le NDC, un parti d’opposition en Zambie, qui avait demandé au ministère de l’Intérieur d’expliquer comment l’homme politique congolais Moïse Katumbi aurait obtenu un passeport diplomatique zambien.

Le Secrétaire général du NDC, Mwenya Musenge, a exhorté le gouvernement à clarifier de toute urgence cette question car elle pourrait potentiellement compromettre la paix et la sécurité nationales.

« Si effectivement, il est vrai que M. Katumbi est titulaire d’un numéro de passeport… nous voulons savoir comment il a obtenu ledit document. En tant que parti, nous ne passerons pas sous silence cette question jusqu’à ce que ceux qui ont délivré ledit passeport soient traduits en justice », a déclaré M. Musenge.

« En tant que parti, nous n’avons rien de personnel contre Moise Katumbi en tant qu’individu. En tant que NDC, nous avons commenté cette question car elle soulève de nombreuses questions qui nécessitent des réponses urgentes.

M. Musenge a affirmé que la Zambie ne devrait pas et ne sera jamais utilisée comme un refuge pour les étrangers.

« Si M. Katumbi est effectivement titulaire d’un passeport zambien, nous nous demandons combien d’autres étrangers, comme les Chinois, possèdent un passeport zambien. Si M. Katumbi a un passeport zambien, nous exigeons un nettoyage au bureau des passeports.

Le secrétaire général du NDC a en outre exigé que tous les agents qui se cachent derrière le passeport de M. Katumbi soient arrêtés et poursuivis en justice.

«Si le ministre de l’Intérieur Steven Kampyongo participe à la délivrance de ce passeport, nous exigeons qu’il soit limogé par l’autorité investie du pouvoir de nomination. Le NDC exige que l’authenticité de cette affaire soit immédiatement clarifiée par le ministère de l’Intérieur », a-t-il déclaré.

« Nous demandons en outre des éclaircissements de la part du ministère de l’Intérieur sur la manière dont M. Katumbi a obtenu une carte d’enregistrement nationale verte du CNRC. Le NDC appelle également le gouvernement congolais à clarifier la question de la double nationalité en RDC.

Il a ajouté que le NDC souhaite en outre que le gouvernement congolais aide la Zambie en lui fournissant des informations s’il sait que M. Katumbi possède effectivement la citoyenneté zambienne.

Le NDC a noté que M. Katumbi s’est fait connaître dans les années 1990 sous le régime de Fredrick Chiluba sous le nom de Moses Katumbi et qu’il était un parent du Dr Chiluba. Il est allé plus loin et a affirmé qu’il était un parent de l’une des altesses royales de la province de Luapula.

Après l’arrestation du Dr Fredrick Chiluba pour corruption, Moses Katumbi a quitté la Zambie sans cérémonie. Il est ensuite apparu au Congo sous le nom de Moise Katumbi et est devenu gouverneur de la province du Katanga.

« En tant que pays, nous pouvons différer politiquement, mais nous ne devons pas permettre aux étrangers de détourner et de prendre le contrôle de notre pays. Nous n’avons qu’une seule Zambie et nous, en tant que citoyens, devons protéger ce pays de tout émissaire ou agresseur étranger », a déclaré M. Musenge.

L’Avenir




Mutualisation des investissements productifs : opportunités, défis et préalables (Par Anthony Nkinzo Kamole)

I. Introduction

Avec une superficie de 30 415 873 km2 et une population estimée à 1,4 milliard d’habitants, l’Afrique occupe une place singulière sur la scène mondiale, détenant un potentiel économique colossal. Elle possède à elle seule plus de 60 types de minerais différents, totalisant ainsi un tiers des réserves minérales mondiales, tous minerais confondus. A titre d’exemple, elle est dotée de 90 % des réserves de platinoïdes ; 80% de coltan ; 60% de cobalt ; 70% du tantale, 46% des réserves de diamant ; 40 % des réserves aurifères et 10 % des réserves pétrolières.

Cependant, malgré ses ressources naturelles abondantes, le continent demeure confronté à une réalité paradoxale, où les richesses du sol et du sous-sol coexistent étrangement avec une pauvreté persistante qui touche 54,8 % de sa population. Alors qu’elle compte près de 60 % des terres arables mondiales, l’Afrique ne génère que 9% de la production agricole mondiale. La montée des conflits et de la violence en Afrique subsaharienne laisse à craindre un ralentissement de la croissance par rapport à l’année 2022 dans cette région qui pourrait être exacerbé par le choc climatique.

La République démocratique du Congo (RDC), joyau africain d’une superficie équivalente à toute l’Europe occidentale, incarne cette dualité de manière particulièrement frappante. En tant que premier producteur mondial de cobalt, avec 60 % des réserves mondiales prouvées, la RDC détient des richesses naturelles exceptionnelles, du cobalt au cuivre en passant par le coltan. Cependant, son économie, bien que dynamique avec un taux de croissance de 8,9% en 2022, demeure tributaire du secteur minier, l’exposant à la volatilité des prix des matières premières.

Etant donné le contexte de mondialisation de l’économie, l’interdépendance économique des pays pousse ces derniers à coaliser les moyens en vue d’imposer le rythme qui le convient à la marche de l’économie mondiale. Ainsi, mus par la volonté de former une masse critique pour contrebalancer le poids commercial des économies avancées, les Etats africains ont opté pour une plus grande intégration économique par la création d’une zone de libre-échange, initiative à laquelle la RDC a adhéré par la ratification de l’Accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) le 28 janvier 2022.

Cet accord vise notamment à (i) contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements en s’appuyant sur les initiatives et les développements dans les États parties et les Communauté Economique Régionale (ii) renforcer la compétitivité des économies des États parties aux niveaux continental et mondial (iii) promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Cet accord s’accompagne notamment d’un protocole qui traite des questions liées à l’investissement entre les états parties dont la visée, entre autres, est (i) d’encourager les flux et les opportunités d’investissement intra-africains et promouvoir, faciliter, retenir, protéger et développer les investissements qui favorisent le développement durable des États parties ; (ii) établir un cadre juridique et institutionnel continental équilibré, prévisible et transparent pour les investissements, en tenant compte des intérêts des États parties, des investisseurs et des communautés locales ; (iii) fournir un cadre juridique solide pour la prévention, la gestion et le règlement des différends en matière d’investissement ; (iv) encourager l’acquisition et le transfert de technologies appropriées et pertinentes en Afrique ; et (v) promouvoir, renforcer et consolider les positions coordonnées et la coopération sur les questions liées à la promotion, la facilitation et la protection des investissements sur le continent.

Le Protocole sur l’Investissement de la ZLECAf promeut la collaboration entre Etats parties, notamment à travers des investissements mutualisés permettant un bien meilleur rendement pour les parties prenantes. En effet, la mutualisation des investissements productifs peut être comprise dans le cadre de la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo. Ce dernier soutient que les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production des biens et services pour lesquels ils ont un avantage comparatif en termes de coûts d’opportunité.

Avec tous les potentiels dont regorge la RDC et pour lesquels en général elle dispose d’un avantage comparatif, il apparait clairement que la ZLECAf est une opportunité à saisir pour le pays. Cet article explore les enjeux de la mutualisation des investissements et examine de près les opportunités qui s’offrent à la RDC dans ce nouveau paradigme économique continental.

Alors que l’Afrique s’efforce de transformer ses richesses en prospérité partagée, comment la RDC peut-elle tirer profit de cette mutualisation pour stimuler sa croissance économique et favoriser une transformation structurelle significative ? C’est à cette interrogation que nous tenterons de répondre au fil de cet article.

II. Mutualisation des investissements productifs

La mutualisation des investissements productifs se définit comme une collaboration étroite entre plusieurs pays visant à optimiser l’utilisation de leurs ressources et compétences respectives dans le dessein de stimuler la croissance économique. Elle implique la mise en commun des ressources financières, technologiques et humaines en vue de créer des synergies capables de dépasser les frontières nationales. Ce concept s’inscrit dans le cadre plus vaste de l’intégration régionale, où les nations collaborent pour maximiser leurs avantages comparatifs, favorisant ainsi une spécialisation efficace et une prospérité partagée.

Dans le cadre d’une zone de libre-échange, la mutualisation des investissements va au-delà de la simple réduction des barrières tarifaires. Elle implique une harmonisation des politiques économiques, des infrastructures et des réglementations pour créer un environnement propice aux échanges et aux investissements. Pour la RDC, cela signifie non seulement une ouverture accrue aux marchés régionaux, mais aussi la possibilité de partager des technologies, des connaissances et des compétences.

1. Opportunités

La mutualisation présente un grand nombre d’opportunité pour un pays tel que la RDC. Les principaux avantages pouvant en résulter sont notamment :

• L’accélération de la diversification de l’économie par la création des chaines de valeur intégrées ;

• L’optimisation des avantages comparatifs ;

• L’amélioration de l’accès aux marchés régionaux ;

• Le partage de connaissances et des technologies ;

• La réduction des risques et le renforcement de la stabilité économique.

a) Diversification économique et création de chaînes de valeur

La RDC, en mutualisant ses investissements avec d’autres nations africaines, peut diversifier son économie au-delà du secteur minier. En collaborant avec des pays spécialisés dans l’industrie manufacturière, par exemple, la RDC peut créer des chaînes de valeur intégrées. Cette diversification est cruciale pour réduire la dépendance aux fluctuations des prix des matières premières, offrant ainsi une stabilité économique à long terme.

b) Optimisation des avantages comparatifs

En identifiant et capitalisant sur ses avantages comparatifs, la RDC peut tirer profit de ses ressources naturelles exceptionnelles. La spécialisation dans la production de matières premières, combinée à une collaboration avec des partenaires régionaux spécialisés dans la transformation, permet à la RDC d’optimiser son potentiel économique. Par exemple, en exploitant sa position de premier producteur mondial de cobalt, la RDC peut contribuer à la fabrication de batteries pour le secteur en plein essor des véhicules électriques.

c) Accès accru aux marchés régionaux

La mutualisation des investissements favorise l’ouverture des frontières économiques, offrant à la RDC un accès élargi aux marchés régionaux au sein de la ZLECAf. Ce nouveau cadre économique élimine les barrières tarifaires et non tarifaires, facilitant ainsi les échanges commerciaux. Pour la RDC, cela signifie une expansion des débouchés pour ses produits et services sur le continent, contribuant à stimuler la croissance des exportations.

d) Partage des connaissances et des technologies

La collaboration au sein de la ZLECAf permet à la RDC de bénéficier du partage des connaissances et des technologies. Les échanges d’expertise entre les nations membres favorisent l’innovation et la montée en compétence. Dans le contexte de la RDC, cela pourrait se traduire par des transferts de technologie dans le secteur minier, l’amélioration des pratiques agricoles et le renforcement des capacités industrielles, contribuant ainsi à une croissance économique plus durable et diversifiée.

e) Réduction des risques et renforcement de la stabilité économique

La mutualisation des investissements crée une interdépendance économique entre les pays participants, réduisant ainsi les risques liés aux chocs économiques nationaux. Pour la RDC, cela peut se traduire par une plus grande résilience face aux fluctuations des prix des matières premières. Une économie diversifiée et intégrée dans une zone de libre-échange offre une stabilité accrue, attirant davantage d’investissements étrangers et favorisant la croissance durable.

2. Défis

Bien que la mutualisation des investissements pourrait être vectrice des nombreuses opportunités pour la RDC, il faut relever l’existence des goulots d’étranglement dont la suppression constitue un réel défi pour le Gouvernement. Ces défis, principalement d’ordre structurel, pourraient entraver la réalisation pleine et efficace de ces opportunités. Parmi les défis majeurs, on peut mentionner :

 La précarité des infrastructures de communication ;

 La nécessité d’une gouvernance de qualité pour une stabilité politique ;

 L’opacité dans la gestion des ressources naturelles ;

 Les capacités institutionnelles faibles ;

 L’absence de l’inclusion sociale pour une diffusion plus large des retombées positives de l’action publique ;

 Le retard technologique.

a) Infrastructures et Connectivité :

Les déficiences en matière d’infrastructures, notamment les routes, les ports et les réseaux de communication, constituent un défi majeur pour la RDC. Pour que la mutualisation des investissements soit pleinement efficace, il est crucial de disposer d’infrastructures de qualité permettant le transport fluide des marchandises et la connectivité entre les différents pays membres de la ZLECAf. La modernisation de ces infrastructures demeure un enjeu prioritaire pour garantir la facilitation des échanges.

b) Gouvernance et Stabilité Politique :

La RDC a connu des périodes d’instabilité politique, ce qui peut créer un environnement d’investissement incertain. Une gouvernance stable et transparente est essentielle pour attirer les investissements étrangers et instaurer la confiance nécessaire à la collaboration économique au sein de la ZLECAf. La garantie de la sécurité juridique et la prévisibilité des politiques économiques sont des éléments clés pour surmonter ce défi.

c) Défis liés aux ressources naturelles :

Bien que le secteur minier soit une source de richesse pour la RDC, il est également confronté à des défis, notamment la gestion durable des ressources naturelles, la transparence dans les contrats miniers, et la réduction des impacts environnementaux. Pour maximiser les avantages de la mutualisation, il est nécessaire de relever ces défis afin d’assurer une exploitation minière responsable et socialement bénéfique.

d) Capacité Institutionnelle et Réglementaire :

La RDC doit renforcer ses capacités institutionnelles pour mettre en œuvre et réguler efficacement les accords de mutualisation des investissements. Cela comprend la mise en place de réglementations claires, la formation de personnel qualifié et le renforcement des organes de contrôle. Une coordination efficace entre les différents niveaux d’administration est également cruciale pour assurer la cohérence des politiques et des actions.

e) Inclusion Sociale et Répartition Équitable des Bénéfices :

La mutualisation des investissements doit bénéficier à l’ensemble de la population congolaise. Le défi réside dans la garantie d’une répartition équitable des bénéfices économiques, en particulier dans un pays aux disparités socio-économiques marquées. Des politiques inclusives, la promotion des petites et moyennes entreprises, ainsi que des mécanismes de protection sociale sont nécessaires pour garantir que tous les segments de la société participent aux fruits de la croissance économique.

f) Adaptation aux Changements Technologiques :

La RDC doit également relever le défi de l’adaptation aux changements technologiques, en particulier dans le contexte d’une économie mondiale en mutation. Cela nécessite des investissements dans la formation et le développement des compétences, ainsi que l’adoption de technologies de pointe pour rester compétitif sur le marché international.

3. Les préalables

La suppression des goulots d’étranglement est un préalable essentiel à la réussite de la mutualisation. Le pays doit inlassablement travailler sur des mécanismes permettant d’aboutir à un cadre propice aux investissements mutualisés. Partant donc des principaux défis relevés ci-haut, les actions préalables du gouvernement devraient aller dans le sens à :

i. Favoriser une intégration physique du pays par la construction des infrastructures permettant d’améliorer la connectivité physique du pays aux autres Etats parties en vue de faciliter les échanges commerciaux et la mobilité des capitaux et des personnes.

ii. Garantir la stabilité des engagements publics : il faut que les projets et programmes dans lesquels le gouvernement s’est engagé soient moins dépendants des changements politiques qui peuvent intervenir dans le pays. L’annulation ou la révision systématique des contrats signés avec des partenaires étrangers pour des motifs pas clairs nourrit dans le chef de ces derniers, un sentiment d’insécurité juridique et un risque financier important.

iii. Assurer la transparence dans la gestion des ressources naturelles suppose le devoir de publicité des contrats publics dans le secteur minier ou agricole. Mais, également la nécessité de ne pas s’écarter des orientations stratégiques définies en matière notamment de respect des engagements environnementaux et sociétaux.

iv. Renforcer en ressources diverses (matérielles, humaines et financières) les acteurs œuvrant dans la promotion, l’encadrement et le contrôle des investissements productifs.

v. Veiller à ce que les canaux de redistribution des bénéfices soient totalement opérationnels.

vi. Moderniser l’administration publique et promouvoir des solutions numériques.

Au-delà de ces préalables, il est impérieux pour le gouvernement de :

• Encourager et Renforcer les chaînes de valeur dans les filières porteuses

• Adapter les stratégies nationales d’industrialisation à la ZLECAf

• Favoriser la production agricole à plus forte valeur ajoutée pour réduire la dépendance aux importations ;

• Généraliser les systèmes de paiement régionaux intégrés

• Harmoniser et renforcer les systèmes de normes de qualité

• Adopter une politique fiscale souple pour encourager et inciter la production interne.

• Promouvoir les secteurs ciblés et les produits « made in DRC »

III. Conclusion

Les prévisions faites par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), révèlent que la ZLECAf devrait stimuler le commerce intra-africain d’environ, réduire le déficit commercial, favoriser la croissance industrielle et accroître la prospérité sur le continent. La ZLECAf est de ce point de vue, l’opportunité qui vient bouleverser la donne dans le processus d’industrialisation du continent, plus de quarante ans après la première décennie du développement industriel de ce dernier.

Il ne fait cependant aucun doute qu’un effort coordonné de mutualisation des investissements contribuera à une mise en œuvre réussie de la ZLECAf. Ce travail de mutualisation requiert des préalables des Etats-parties, parmi lesquelles figure la RDC, notre grand et riche pays. Il s’agit notamment d’un renforcement des capacités institutionnelles pour mettre en œuvre et réguler efficacement les accords de mutualisation des investissements. Cela comprend la mise en place de réglementations claires, la formation de personnel qualifié et le renforcement des organes de contrôle. Aussi, combler les déficiences en matière d’infrastructures, telles que les ports et les réseaux de communication, constituant à ce jour, un défi majeur pour le pays. En effet, disposer d’infrastructures de qualité permet le transport fluide des marchandises et la connectivité d’une part des zones à l’intérieur du pays et d’autre part, entre le pays et les autres Etats-membres.

Cet article sur la mutualisation des investissements productifs entre la RDC et les autres Etats de la ZLECAf, met un accent particulier sur la collaboration étroite entre pays, dans le but d’optimiser l’utilisation de ressources et compétences respectives, afin de stimuler la croissance économique. Cela implique la mise en commun des ressources financières, technologiques et humaines en vue de créer des synergies capables de dépasser les frontières nationales.




En prélude de 60 ans de son Martyre: 2024 décrétée ‘ Année de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta’

L’ année 2024 est désormais dédiée à la Bienheureuse Sœur Anuarite Nengapeta Marie – Clémentine , cette bonne nouvelle a été annoncée officiellement par M. Michel de la Croix Batebe , Coordonnateur du Comité des Chrétiens Laïcs pour la Canonisation des Bienheureux Anuarite et Bakanja (COLCAB) , c’était lors de la célébration eucharistique du 59ème anniversaire de son Martyre, tenue en la Cathédrale Notre – Dame du Congo à Lingwala, samedi 1er décembre courant. « Nous saluons vivement cette décision prise par des évêques de la RDC de dédier l’année 2024, correspondant à la commémoration des 60 ans de son Martyre, pour cette jeune fille qui a répondu à l’appel de Dieu. … », a-t-il indiqué. Cette décision intervenue après la réunion tenue à Lubumbashi du 19 au 22 juin 2023 par la Cenco, stipule aussi que 48 diocèses procédéront à l’ouverture officielles de cette année Anuarite.

Il faudrait dire que la République démocratique du Congo avec ses 45 millions de chrétiens catholiques, est l’un de plus grands pays catholiques du monde. 38 ans après la dernière visite, Kinshasa la capitale se voit honorée d’accueillir le 266ème Pape de l’Eglise catholique et a été la cité papale du 31 janvier 2023 au 03 février 2023. En termes plus clairs , le Pape François était à Kinshasa pour une 3ème visite d’un Pape dans ce pays après les deux précédentes visites effectuées par l’un de ses prédécesseurs en la personne de sa Sainteté le Pape Jean – Paul II, aujourd’hui Saint Jean-Paul II.

Rappelons qu’après son accession à la magistrature suprême en RD Congo, le Président Félix Tshisekedi avait effectué sa première visite officielle au Saint Siège à Rome en 2020. Félix Tshisekedi avait alors officiellement émis le vœu de voir Sa Sainteté le Pape visiter la République Démocratique du Congo après la dernière visite d’un Pape au Congo qui remonte aux années 80.

Un appel lancé au Pape à se prononcer sur la canonisation d’Anuarite et Bakanja

Depuis son évangélisation il y a plus de 7 siècles, la RDC, grand pays au cœur de l’Afrique avec plus de 40% de sa population qui sont des chrétiens catholiques, ce pays ne compte que deux Bienheureux martyrs. Il s’agit de : – Isidore Bakanja, originaire de la province de l’Equateur, né en 1887, décédé en 1909 et béatifié le 24 avril 1994. Il est reconnu Patron des Laïcs catholiques de la RDC. Aussi, de la Sœur Marie – Clémentine Anuarite Nengapeta originaire du territoire de Wamba. La Sœur Anuarite est née le 29 décembre 1939 à Mandabone (territoire de Wamba) dans l’actuelle province du Haut – Uele.

Religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Kisangani (JAMAA NTAKATIFU), elle fut morte assassinée le 1er décembre 1964 à Isiro, chef-lieu de la Province du Haut – Uélé, en pleine rébellion muleliste.

La visite Papale de 2023 trouve la situation de ces deux congolais, figures de la foi en Jésus comme suit :

BAKANJA : décédé en 1909, totalise 114 ans depuis son martyre, béatifié en 1994, et totalise 29 ans depuis sa béatification à Rome par le Pape Jean-Paul II.

ANUARITE : décédée en 1964, totalise 59 ans depuis son martyre, béatifiée à Kinshasa en 1985, totalise 60 depuis sa béatification.

Processus de canonisation

Le défi reste encore à relever du point de vue infrastructures dédiées pour la cause de deux prochains Saints dans un pays stratégique pour l’Eglise Catholique en RDC.

Tout porte à croire que Kinshasa va certainement capitaliser les bonnes relations actuelles avec l’Eglise du Congo pour s’investir résolument à l’appropriation de la cause d’Anuarite et de Bakanja comme l’’avait fait le Maréchal Mobutu lors de la béatification d’ANUARITE en 1985 et de Bakanja en 1994.

Si l’Eglise du Congo se montre peu bavarde sur l’évolution du processus de canonisation d’Anuarite et de Bakanja s’est parce que ce processus obéit aux prescrits du Droit Canon et il poursuit son cours normal. Quant à la Communauté Chrétienne , elle ne fait que s’impatienter sur son aboutissement afin de voir leurs deux modèles de foi accéder à la couronne des Saints de l’Eglise Catholique Universelle.

Les défis ?

Aux yeux de certains observateurs avertis , l’aboutissement du processus de canonisation résultera également de l’engagement des institutions du pays à s’approprier la cause de leurs compatriotes morts en odeurs de sainteté et dont le mérite est reconnu au niveau mondial.

Pour rappel, ce début d’appropriation par l’Etat de la Cause des Bienheureux martyrs avait connu un début il y a peu, par l’attribution du nom d’ANUARITE à un des aéronefs acquis par le Gouvernement pour la desserte locale.

Il y a quelques mois , le Gouvernement de la République vient d’appuyer de façon substantielle et financièrement les travaux de construction du Grand Sanctuaire en honneur du Bienheureux Isidore Bankanja à Bokote dans la province de l’Equateur.

Le défi reste encore à relever du point de vue infrastructures dédiées pour la cause des deux prochains saints dans un pays stratégique pour l’Eglise catholique qu’est la RDC.

Tout porte à croire que Kinshasa va certainement capitaliser les bonnes relations actuelles avec l’Eglise du Congo pour s’investir résolument à l’appropriation de la cause d’ANUARITE en 1985 et de BAKANJA en 1994.

Les laïcs appellent à la canonisation immédiate

A l’occasion de la visite du Pape à Kinshasa ,la Communauté des Chrétiens Laïcs pour la Canonisation d’Anuarite et de Bakanja, COLCAB en sigle, un Mouvement Catholique à charisme propre, membre du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC) s’emploie à promouvoir une dévotion soutenue aux deux Bienheureux pour appuyer le processus de leur accession à la couronne des Saints de l’Eglise universelle (Canonisation).

Michel de la Croix BATEBE, Président de la COLCAB mobilise la communauté chrétienne de Kinshasa à plaider pour la canonisation d’ANUARITE et de BAKANJA se référant à « SANTO SUBIT0 » (Saint tout de suite !) réclamé spontanément par la communauté chrétienne rassemblée lors de la messe funèbre du Feu le Pape Jean- Paul II.

Ce plaidoyer devra se faire par l’inscription des courts messages Anuarite et Bakanja Santi Subito ( Anuarite et Bakanja , Saints Maintenant) ou encore Anuarite et Bakanja , Canonisation Maintenant …

Michel de la Croix BATEBE lance un appel à la hiérarchie de l’Eglise Famille de Dieu en RDC ainsi qu’aux institutions du pays pour qu’ensemble avec la grande communauté chrétienne ainsi que les hommes de bonne volonté soit fait un état des lieux pour identifier les défis et s’engager dans une dynamique participative à les relever afin de banaliser le chemin de la canonisation de nos deux Bienheureux martyrs congolais.

Franck Ambangito




Processus électoral en péril dans le Maï-Ndombe: Machines électorales calcinées à Bolobo

 A trois semaines des élections générales prévues pour le 20 décembre 2023, un incendie ravageur s’est déclaré dans la nuit du mercredi 29 novembre 2023, à l’entrepôt de l’Antenne de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à Bolobo, province du Mai Ndombe. Le bâtiment de l’entrepôt, a été intégralement détruit. 163 dispositifs électroniques de vote (DEV) provenant du stock des élections de 2018, 20 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en Europe à découvrir, 20 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en Europe à découvrir, 39 kits de révision du fichier électoral 2022-2023, 136 isoloirs, 122 urnes provenant des scrutins de 2018, plus de 260 batteries externes et internes de DEV, 7 ordinateurs HP- des bâches- des mégaphones de sensibilisation, des téléphones et plusieurs documents d’archives.

« Par rapport au matériel brulé, c’est une perte énorme ! Et les élections risquent d’être paralysées dans notre territoire. Nous appelons les autorités de la CENI à penser à l’antenne de Bolobo pour que les élections aient lieu à la date prévue par elle-même», affirme l’Administrateur du territoire. La CENI exhorte les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie visant à déterminer les circonstances précises de cet incendie. Elle appelle également à une action pour identifier et sanctionner, conformément à la loi, les responsables, tant matériels qu’intellectuels, de ce désastre.

Tous les policiers qui étaient commis à la garde à l’entrepôt de la CENI Bolobo sont déjà aux arrêts, et l’ouverture des enquêtes en cours afin d’élucider les causes de cet incendie qui, jusque-là, restent encore inconnues.

La CENI exhorte les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie visant à déterminer les circonstances précises de cet incendie. Elle appelle également à une action pour identifier et sanctionner, conformément à la loi, les responsables, tant matériels qu’intellectuels, de ce désastre.

Un cas non isolé

Cet incendie ne fait qu’allonger la liste des cas des sinistres des matériels électoraux qui. Le 5 septembre 2023, un incendie avait endommagé six batteries, trois générateurs et un convertisseur dans l’entrepôt à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, un autre sinistre avait dévasté l’entrepôt du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI, situé dans les installations de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) dans la province du Sud-Kivu. Les dégâts matériels étaient importants, 963 sur 1 292 dispositifs électroniques de vote (DEV), anciennement appelés machines à voter, réduits en cendres. Selon Gaudens Maheshe, secrétaire exécutif provincial de la CENI, les dégâts matériels sont énormes notamment des machines à voter, des motos, des batteries et des panneaux solaires ont été calcinés. Le numéro un de la CENI au Sud-Kivu avait souligné que ces matériels étaient destinés à l’antenne de la CENI Bukavu et aux antennes territoriales. Le feu s’était déclaré vers 1h du matin et la CENI n’avait pas réussi à sauver plusieurs machines et des produits rares stockés ont été calcinés.

Le gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi, avait instruit en son temps les services de la province à diligenter une enquête en collaboration avec la CENI pour connaître les causes de cet incendie et établir les responsabilités. L’autorité provinciale avait été rassurée par le président de la CENI, Denis Kadima qu’une équipe de la centrale électorale sera à Bukavu pour des dispositions idoines. Pour ce qui est de l’incendie de Bolobo, Jean-Baptiste Itipo, Directeur de la communication de la Céni, explique que « les origines de l’incendie restent encore à déterminer parce que la Céni a invité les autorités compétentes à diligenter une enquête et, le cas échéant, sanctionner les auteurs de l’incendie conformément à la loi ».

Willy Makumi Motosia




A quelques jours de la tenue des élections, Yasmine Onya prépare ses témoins 

Comme dit un adage, ” qui veut la paix prépare la guerre”, Mme Onya Katako, prétendante élue à la députation nationale dans la circonscription de la Funa et membre du Front congolais pour la démocratie (FCD), parti cher à l’honorable pierre Kangudia Mbayi, s’est entretenue avec ses témoins ce dimanche 03 décembre dans la commune de Bumbu pour se rassurer d’un suivi organisé dans chaque bureau de vote.

Pendant cette période où tout est en gestation de la campagne électorale, la candidate députée nationale au numéro 563, a pu conscientiser ses témoins dans les bureaux de vote sur le respect de l’heure et du strict contrôle.

Avant de présenter ses compagnons de lutte, l’honorable Yasmine Onya Katako a éclairé les zones d’ombres. ” Je ne suis pas venue vous promettre ni le salaire ou la prime, mais plutôt vous dire que vous devez travailler avec conviction, car la vie n’est pas à vendre. Méfiez-vous de l’argent qui ne peut même pas répondre à tous vos besoins.

Soyez à temps dans les bureaux de vote car vous serez premiers électeurs et restez constamment dans les bureaux jusqu’à la dernière voix sans que personne ne vous fasse sortir de la salle pour n’importe quelle raison.

Remplissez toutes les règles pour éviter l’annulation de votre bulletin notamment numéro 20 comme président, 563 que je suis à la nationale, n’oubliez pas de mettre notre candidate à la députation provinciale ainsi que conseiller commercial”, a instruit Mme Onya.

Pour clore la séance, le numéro 563 a précisé aux contrôleurs qu’une copie des lois électorales sera mise à la disposition de chaque témoin ainsi qu’une autorisation pouvant permettre l’accès libre à tous ces agents.

Jean -Luc Lukanda Mutombo