Vendredi 1er Décembre à la Place des évolués à la Gombe : La Grâce vs AEMP n’ont pu se départager en finale du Tournoi Nzango Moderne dénommé Kalina Bomoko qu’organise le bourgmestre de la commune de la Gombe

Ni vainqueur ni vaincu, tel est le résultat qui a sanctionné la finale du tournoi de Nzango Moderne dénommé ‘’Kalina bomoko’’qu’organise M. Léopold Manzambi Zola Tuluka, bourgmestre de la commune de la Gombe. En effet, la finale La Grâce vs AEMP ‘’Association des Epouses Militaires et Policiers’’ jouée  le vendredi 1er décembre 2023 à la Place des évolués à la Gombe a vu les deux équipes se neutraliser 69-69. Il faudra une prolongation de 15 minutes pour les départager. En lever de rideau, Fomal vs NZANGARE ‘’Nzango Garde Républicaine’’ pour la 3e et 4è places n’a pas connu également une fin normale suite à un petit incident qui a vu le témoin d’une de deux équipes occasionner l’arrêt du match alors qu’il restait encore quelques minutes.

Pour revenir à la finale La Grâce vs AEMP, elle a répondu aux attentes. Les deux équipes ont rivalisé d’ardeur et chacune tenait à remporter le trophée mis en jeu par l’organisation. Même situation a prévalu lors du match Nzangare vs Fomal. A la mi-temps, Fomal menait 28-24. Et à la reprise, Nzangare menait 29-28 avant que l’incident survienne. Pour départager les deux équipes finalistes et les deux équipes qui se disputent la 3è place, la charge revient aux organisateurs. Ils prévoient organiser dans les jours à venir le match pour départager les deux finalistes. Mais attend le rapport des commissaires pour statuer sur le litige opposant Nzangare à Fomal pour prendre une décision.

Rappelons qu’en  ½ finales disputées le mercredi 29 novembre 2023,  La Grâce et Fomal n’ont pu se neutraliser à l’issue du temps règlementaire. 66-66. Après prolongation de 15 minutes, La Grâce a pris le dessus sur Fomal 33-16. NZANGARE est tombé face à AEMP 50-70.

12 clubs évoluant à la commune de la Gombe prennent part à ce tournoi chapeauté par Mme Marie Claire Kengo wa Dondo qui en est la marraine. Il s’agit de : Ministère de Travail et prévoyance social, Maison communale de la Gombe, Justice Militaire, CNSS, RTNC2, UFANT, Force Navale, AEMP, NZANGARE, Fomal, La Grace et 14è Région Militaire.

La commission technique est assurée par Mme Clémentine Tangamu, Micheline  Ndaya et Marcel Tshivuadi. Sébastien Mobunda Kazaka est le président coordonnateur du tournoi.

Antoine Bolia

 

 

 




Du 27 novembre au 5 décembre à Londres : Le Royaume du Maroc brillamment réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2024-2025

Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour la période 2024-2025, à l’occasion des travaux de la 33ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 27 novembre au 5 décembre.

Candidat à l’un des 20 sièges de la Catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des États membres de l’Organisation pour accéder à son 16ème mandat au sein du Conseil, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, indique, vendredi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Selon la même source, cette réélection reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Maroc, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, contenues dans Son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, annonçant une mise à niveau nationale de la façade atlantique du Royaume, pour en faire un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international.  Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962, souligne le communiqué.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, affirme le ministère.  L’Organisation maritime internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires. Le Conseil de l’OMI, composé de 40 membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.




La CAF lance un Hub de Recherche pour soutenir le développement du football africain

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé le lancement d’un Hub de Recherche (‘’CAF Research Hub’’) qui vise à fournir un soutien aux associations membres de la CAF et à leurs projets de développement.

Le CAF Research Hub se concentrera sur la façon dont l’information est recueillie et utilisée. Comme la recherche a joué un rôle significatif dans l’avancement du football ces dernières années, la CAF a investi dans ce nouvel outil pour aider ses associations membres et unions zonales.

La Directrice des Associations Membres de la CAF, Sarah Mukuna, a déclaré : “Le CAF Research Hub a pour but de fournir des informations sur le football africain basées sur des données.  Sa mission sera de mener des recherches qui informent l’action, de rassembler des preuves pour des théories pertinentes au contexte africain. Avec le CAF Research Hub, nous contribuerons au développement et à la diffusion des connaissances à nos associations membres et aux parties prenantes du football africain”.

Dirigé par la Division des Associations Membres de la CAF, le CAF Research Hub donne la priorité à la recherche sur le Football des Jeunes, le Football Féminin, l’Administration du Football, le Médical et la Performance.

Un projet pilote est lancé à travers les six Unions Zonales au cours de la deuxième édition du Programme Scolaire Africain de la CAF, qui est une opportunité unique d’obtenir des informations basées sur le contexte. Ce projet pilote utilisera les données déjà disponibles pour fournir des informations sur l’expérience du football des jeunes africains et l’impact du Programme Scolaire Africain de la CAF.

À la fin de la première phase du projet de recherche, la CAF prévoit de transformer ses structures de développement afin de fournir des services à toutes les associations membres, tant sur le plan sportif qu’administratif.

A la tête des recherches, Dr. Nonhlanhla Mkumbuzi, a déclaré : “Le CAF Research Hub est une grande initiative de la CAF. Il vise à fournir aux associations membres et aux institutions de recherche sur le continent des opportunités de collaborer pour mener des recherches sur le football africain. L’impact de ce hub de recherche sera de fournir aux parties prenantes du football africain une base de preuves pour permettre l’adoption d’initiatives de renforcement des capacités basées sur les données et le contexte ainsi que la prise de décision dans le football africain à tous les niveaux du jeu”.




Gazoduc Nigeria-Maroc: ces découvertes de gisements gaziers qui plaident pour une accélération du projet

Les colossales réserves gazières du Nigeria et les importantes découvertes de gaz en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Mauritanie militent en faveur de la réalisation du gazoduc Nigeria-Maroc qui permettra aux pays ouest africains d’approvisionner l’Europe en gaz de manière compétitive. D’où la volonté de ses initiateurs d’accélérer le processus de sa réalisation qui pourrait être entamé en 2024.

A ceux qui glosent sur le coût faramineux de 25 milliards de dollars et la longueur d’environ 5700 km du projet du gazoduc Nigeria-Maroc, les initiateurs de ce projet structurant -Maroc et Nigeria- viennent de leur signifier que la réalisation de cet important et structurant projet est bien plus que sur les rails. Le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières du Nigeria, Ekperikpe Ekpo, a même souligné fin novembre 2023 que la construction du gazoduc Nigeria-Maroc, devant acheminer le gaz extrait des pays de l’Afrique de l’ouest vers l’Europe, débutera en 2024.

Il faut dire que depuis la signature d’un protocole d’accord relatif au projet, en 2016, en marge de la visite du roi Mohammed VI au Nigeria, les équipes de la Nigerian national petroleum corporation (NNPC) et de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (Onhym) n’ont cessé d’œuvrer inlassablement pour la réalisation du projet. Cela a permis aux équipes des deux organismes qui financent le projet à parts égales de réaliser l’étude de faisabilité (bouclée en 2018) et de l’étude FEED (Front-end engineering design) dont la Pré-feed a été achevée en 2019 en attestant la rentabilité du projet, alors que les études d’ingénierie détaillée ont été lancées en mai 2021. Ces dernières comprennent tous les aspects techniques, managériaux, financiers, légaux et commerciaux devant aboutir à la décision d’investissement. Les études économiques et techniques en cours seront, quant à elles, bouclées début 2024.

Concernant le gazoduc lui-même, il a été décidé que celui-ci sera le prolongement de celui de la CEDEAO existant et qui relie déjà le Nigeria au Togo en passant par le Bénin. Toutefois, celui-ci étant d’un diamètre de seulement 20 pouces, il est prévu d’augmenter sa capacité pour le porter à 46 pouces à partir du Togo afin que le débit soit fortement important et permette l’évacuation des ressources gazières des autres pays de la région (Ghana, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal…).

A la volonté politique des dirigeants du royaume du Maroc et du Nigeria, et aux réserves en gaz du géant nigérian non exploitées sont venues se greffer les importantes découvertes de gaz dans les pays d’Afrique de l’ouest et qui font plus que justifier la nécessité de la réalisation de cette infrastructure intégrationniste.

Potentialités importantes de la région: réserves, découvertes et exploitation

Concernant les réserves de la région, elles sont importantes et constituées de celles déjà prouvées et celles qui ne le sont pas encore. Elles sont d’abord constituées de celle du Nigeria, pays qui dispose des 7es réserves mondiales en gaz estimées à 209.000 milliards de pieds cubes. Les réserves du Nigeria sont faiblement exploitées. Le pays ayant toujours accordé plus d’importance à la production pétrolière. Toutefois, avec le bouleversement géopolitique mondial du gaz né de la guerre Russie-Ukraine, l’Europe, qui était dépendante à hauteur de 55% du gaz russe avant la guerre, cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement. L’Afrique constituant l’une des sources alternatives, cela pourra bénéficier aux pays de la région, particulièrement au Nigeria.

En effet, en dépit de ses réserves importantes, le Nigeria n’est que le troisième producteur de gaz du continent, derrière l’Algérie et l’Egypte. En 2021, la production gazière du pays s’est établie à 46 milliards de mètres cubes, alors que ses réserves sont estimées plus de 5.284 milliards de mètres cubes. La production du pays est limitée, car les exportations sont uniquement sous forme de GNL (Gaz naturel liquéfie.

Toutefois, avec le futur gazoduc, le Nigeria pourra exploiter de manière efficiente et plus rentable son gaz. Avec ce moyen d’approvisionnement du marché européen que constituera le gazoduc, le pays pourra exporter davantage de gaz et générer davantage de recettes.

D’ailleurs, le 16 juin 2023, Mele Kyari, PDG de la NNPC Ltd, a souligné, en marge de la signature de protocoles d’accords avec des pays de la région qui seront traversés par le gazoduc, qu’«en tant qu’entreprise commerciale, NNPC Ltd voit ce projet comme une opportunité de monétiser les abondantes ressources en hydrocarbures du Nigeria, en élargissant l’accès à l’énergie pour soutenir la croissance économique, l’industrialisation et la création d’emplois sur le continent africain et au-delà».

Outre le Nigeria dont une petite partie des importantes réserves est exploitée, les récentes découvertes de gaz au niveau de la région et le début d’exploitation de certains gisements gaziers augurent de bonnes perspectives pour le gazoduc Nigeria-Maroc.

Importante découvertes de gisements gaziers

Parmi les pays prometteurs figurent la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Mauritanie. Avec la découverte et le début d’exploitation du gisement Baleine, la Côte d’Ivoire intègre le club des producteurs significatifs du gaz en Afrique. Avec des ressources estimées à 3300 milliards de pieds cubes de gaz naturel, ce gisement découvert en septembre 2021, permet à la Côte d’Ivoire de disposer des ressources nécessaires pour l’export via le gazoduc Nigeria-Maroc. Selon les nouvelles estimations du géant italien ENI qui exploite ce gisement, la production gazière devrait atteindre 140 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) à l’horizon 2026 et 200 Mpc/j lors de la troisième phase de développement de ce gisement en eau profonde.

L’exploitation et torchage de gaz. (DR)

Au Sénégal et en Mauritanie, les importantes réserves de gaz découvertes ces dernières années vont entrer en phase de production début 2024. A ce niveau, trois importants gisements gaziers vont entrer en production en 2024. Il s’agit d’abord du gisement Singomar, un gisement pétrolier renfermant plus de 70 milliards de mètres cubes de gaz récupérable. Ensuite, il y a le gisement Yakaar-Téranga dont les premières évaluations des réserves sont estimées à environ 1400 milliards de mètres cubes. Les premiers mètres cubes de gaz de ce projet sont attendus d’ici 2027 avec l’objectif d’extraire 550 millions de pieds cubes de gaz par jour.

En plus, le Sénégal et la Mauritanie exploitent en commun un important gisement gazier situé au large à cheval sur la frontière entre les deux pays. Le gisement Grand Tortue Ahmeyim, avec des réserves estimées à 1400 milliards de mètres cubes dont 560 milliards de mètres cubes de gaz récupérables, devrait entrer en production en 2024. Pour se rendre compte de l’importance de ce gisement mauritano-sénégalais, il faut souligner que la consommation gazière de toute l’Afrique en 2020 était de seulement 153 milliards de mètres cubes, selon BP Statistical Review of World Energy publié en juin 2021. C’est dire que le gaz récupérable du gisement Grand Tortue Ahmeyim pourrait, en théorie, couvrir la totalité de la consommation du continent en gaz pendant plus de 3,6 années.

Tous ces projets vont entrer en production en 2024 avant d’atteindre leur production maximale quelques années plus tard.

Mieux, selon Global Energy Monitor’s, hormis les poids lourds africains du secteur gazier (Nigeria et Algérie), 84% des réserves non exploitées se trouvent dans des pays nouveaux sur le marché gazier comme le Mozambique, la Tanzanie, le Sénégal et la Mauritanie. A ce titre, Kosmos Energy a estimé à 17.000 milliards de pieds cubes de gaz le potentiel total des différents blocs au large du Sénégal et de la Mauritanie.

En clair, rien qu’avec les gisements découverts, le potentiel confirmé est suffisant pour lancer cet important projet structurant du gazoduc Nigeria-Maroc.

Ainsi, le projet du gazoduc Nigeria-Maroc est stratégique pour l’exploitation des importantes ressources gazières ouest-africaines en permettant des exportations de gaz très compétitif sur le marché européen, principal débouchée des exportations de gaz du continent.

Approvisionnement l’Europe, développer et intégrer la région

Une fois réalisé, ce projet aura des retombées économiques et sociales indéniables sur tous les pays de la région. En effet, le facteur fondamental de ce projet est sa dimension régionale. Initié par le Maroc et le Nigeria, il est aujourd’hui porté par la CEDEAO qui en a fait un projet d’intégration régional. Ainsi, tous les pays de la côte Atlantique qui seront traversés par le gazoduc ont signé des protocoles d’accord avec les initiateurs du projet. C’est dire que le projet est porté par 13 pays: Nigeria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Sierra Leone, Liberia, Guinée-Bissau, Guinée, Sénégal, Gambie, Mauritanie et Maroc.

Ainsi, si l’objectif fondamental du gazoduc est de connecter les régions gazières d’Afrique de l’ouest au Maroc et à l’Europe, celui-ci connectera d’abord 11 pays côtiers de la CEDEAO, trois pays enclavée de cette organisation (Mali, Burkina Faso et Niger), en plus de la Mauritanie et du Maroc, avant d’atteindre les pays de l’Union européenne qui sont très demandeurs dans le cadre de la diversification de leurs approvisionnement en gaz.

Le tracé du gazoduc Nigeria-Maroc. (NNPC ltd Nigeria)

Ainsi, en sécurisant un approvisionnement régulier et bon marché en gaz aux pays africains partenaires, grâce au gazoduc, le projet va contribuer au développement économique et social de la région en contribuant à l’électrification et à la satisfaction des besoins en gaz des ménages. A ce titre, il est prévu de réaliser des gazoducs afin d’alimenter les pays non côtiers de la CEDEAO : Mali, Burkina Faso et Niger.

Ensuite, ce gazoduc permettra d’approvisionner l’Europe dans des conditions très compétitives, comparativement aux exportations sous forme de GNL. Ce qui se traduira par d’avantage de recettes en devises pour les pays de la région.

En outre, grâce au gazoduc, ces derniers vont cesser le torchage de gaz –pratique industrielle qui consiste à brûler du gaz par des torchères lors des différentes étapes de la production pétrolière- et réduire les émissions à effet de serre causées par celui-ci tout en générant d’importante ressources financières pour les pays de la sous-région. Le torchage fait perdre au Nigeria annuellement plus de 2 milliards de dollars.

Bref, «ce gazoduc Maroc-Nigeria favorisera l’intégration africaine, contribuera à la stabilité, au développement économique et à la création d’emplois. Ce n’est donc pas seulement un projet d’infrastructures, mais un axe structurant économiquement pour toute l’Afrique de l’ouest», comme l’a souligné Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, lors de la signature, en 2016, d’un protocole d’accord relatif au projet.

Grâce à tous ces avantages, on comprend alors pourquoi le coût du gazoduc ne pose pas de problème aux parties prenantes.

25 milliards de dollars, mais rentable

Concernant le coût de ce projet, considéré comme étant le plus grand projet d’infrastructure en Afrique, tout indique qu’il nécessitera un financement de l’ordre de 25 milliards de dollars. Un coût loin de freiner les ambitions de ses promoteurs. D’emblée, ayant compris les enjeux et les potentialités offertes par le gazoduc, le Nigeria, via la NNPC, s’est engagé à investir 12,5 milliards de dollars sur le projet afin de se garantir une participation de 50% de celui-ci. A noter que le pays va financer avec le Maroc, via l’Onhym, ce projet à parts égales.

C’est dire que le coût du projet jugé par certains comme un handicap est loin de l’être aux yeux des principaux contributeurs à son financement. Et pour cause, les exportations de gaz de la région, actuellement en provenance uniquement du Nigeria, sont assurées par des méthaniers. Seulement, ce mode de transport du gaz naturel liquéfié (GNL) coûte excessivement cher, comparativement à celui réalisé via un gazoduc. D’où l’intérêt que portent les pays de la région à ce projet dont le coût sera amorti rapidement. Raison pour laquelle, après l’engagement du Nigeria d’y investir 12,5 milliards de dollars, soit une participation de 50% du projet, de nombreuses institutions financières sont intéressées par ce gazoduc long de 5.600 kilomètres à travers onze pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord.

Par Moussa Diop




La CAF conclut un accord historique avec New World TV pour les droits médias de la CAF en Afrique subsaharienne

Confédération Africaine de Football (“CAF”) a conclu un accord historique avec le diffuseur panafricain New World TV pour les droits médias de la CAF en anglais et en langues locales, en clair et à péage, pour les territoires d’Afrique subsaharienne. Cet accord est relatif aux compétitions et événements de la CAF entre 2023 et 2025.

Plusieurs radiodiffuseurs et agences internationaux ont participé à un appel d’offres très compétitif pour les droits médias de la CAF qui ont finalement été attribués à New World TV.

New World TV a déjà acquis des droits sportifs majeurs, notamment les droits de télévision payante dans toute l’Afrique subsaharienne pour la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar.

L’accord sur les droits médias entre la CAF et New World TV comprend les droits de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, qui représente une opportunité passionnante pour le football africain d’atteindre de nouveaux publics en Afrique et dans le monde grâce à un diffuseur panafricain ambitieux et dynamique.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “L’accord sur les droits médias avec New World TV est le plus grand investissement d’un diffuseur panafricain dans l’histoire de la CAF. Nous sommes très fiers de nous associer à une société de diffusion aussi compétitive et innovante au niveau mondial, qui s’est rapidement adaptée à l’évolution des demandes et des habitudes de visionnage du public du football moderne. New World TV introduit également de nouvelles façons de consommer du contenu vidéo grâce à ses partenariats solides avec divers opérateurs de téléphonie mobile et ses réseaux de télévision”.

M.Nimonka Kolani, Directeur Général du groupe New World TV, a déclaré : “New World TV accorde une attention particulière à ce que tous les Africains puissent accéder à leurs compétitions à un prix abordable. Nous sommes ravis que la CAF nous fasse confiance. Cette opportunité qui nous est donnée d’être le gardien de leurs droits nous permettra de renforcer la relation avec le public à travers ces moments uniques d’événements organisés par la CAF dont l’attractivité devient de plus en plus importante.”

Le nouvel accord avec New World TV permettra un accroissement signicatif de l’investissement de la CAF dans les produits télévisuels et plus d’investissements financiers dans le développement du football en Afrique.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

communications@cafonline.com

CAF – Département de la Communication

A propos de New World TV :

Fondée à Lomé en 2015, New World TV a fait des percées majeures dans le monde de la diffusion sportive mondiale en acquérant les droits de diffusion en Afrique francophone de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar, ainsi que les droits pour un certain nombre d’événements de la FIFA et de l’UEFA, y compris les Championnats d’Europe de football de l’UEFA 2024 et 2028 et la Coupe du monde de rugby – France 2023.




Lors de son meeting populaire à Mont-Ngafula : Tony Mwaba (n°982) vend le candidat n°20 Félix Tshisekedi ce dimanche 03 décembre 2023

La  campagne électorale se poursuit à Kinshasa ainsi que sur toute l’étendue du  territoire national. Au terrain Mbiti du quartier Cogelos à Mont-Ngafula, le candidat député national Tony Mwaba Kazadi  logé au numéro 982 s’est entretenu lors d’un meeting populaire avec la population de sa circonscription électorale, ce dimanche 03 décembre 2023.

Objectif, battre campagne et porter   le candidat N°20, Félix Antoine Tshisekedi à la population de cette partie de sa circonscription électorale.

Dans un stade plein à craquer, Tony Mwaba Kazadi s’est adressé à la population évoluée à plus de 8 000 personnes à s’acquitter de leurs droits de citoyen congolais en choisissant de manière responsable ses représentants au  scrutin, prévu le 20 décembre 2023 où ces derniers seront élus pour cinq ans d’exercice en  République Démocratique du Congo.

Pour ce faire, il  les a conscientisés et appelés à ne pas gâcher leurs votes, en optant pour ceux qui avec des œuvres palpables ont été à la recherche de la stabilité de la population comme Félix Antoine Tshisekedi.

À cette fin, il est revenu entre autres sur  la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics, la construction des écoles, la gratuité de la maternité, la revue à la hausse des salaires de l’enseignant congolais, la mise en application du projet de développement local des 145 territoires pour ne citer que cela.

Cette population qui  a accueilli et porté en triomphe Tony Mwaba Kazadi, lui a rassuré d’une victoire écrasante aux élections, ainsi qu’un deuxième mandat au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi au regard de tout ce qu’ils ont accompli. Saisissant l’occasion, elle a  exprimé sa   reconnaissance à Tony Mwaba Kazadi  qui en-dehors de la pérennisation et de la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, a personnellement œuvré pour leurs bien-être par des actions à impact visible comme l’électrification des différents quartiers ainsi que la construction des forages et trois écoles publiques.

Il faut rappeler que le lancement officiel de sa campagne a eu lieu le samedi 25 novembre dernier au stade Vélodrome de Kintambo dans la ville de Kinshasa, prochain rendez-vous au terrain Tumba, toujours dans la commune de Mont-Ngafula pour terminer par une caravane motorisée de son quartier général jusqu’au stade de la RTNC, dans la commune de Lingwala.

 




Représentant le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la Cop 28 : Eve Bazaïba remet le tableau de la biodiversité du bassin du Congo

Le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi n’a plus interrompu sa campagne pour la Cop 28 à Dubaï comme annoncé. Finalement, la République démocratique du Congo est représentée par la ministre d’Etat en charge de l’Environnement et du développement durable, Eve Bazaïba Masudi à la 28e conférence de Nations Unies sur le climat qui s’est ouvert le 30 novembre 2023 à Dubaï aux Emirats arabes Unis et ira jusqu’au 12 décembre 2023. Le membre du Gouvernement a remis à la COP 28, le tableau représentant de la biodiversité du bassin du Congo.

 

197 pays du monde sont représentés à la COP28 par leurs chefs d’Etats et des gouvernements. La récente décision du président congolais Félix Tshisekedi de suspendre sa campagne électorale pendant deux semaines afin de participer à la COP 28 à Dubaï avait suscité de vives réactions et une controverse au sein de la population congolaise. Elle avait soulevé des interrogations quant à son impact sur la dynamique de la campagne et la perception du chef de l’État par le peuple congolais. A tel point que la porte-parole du Chef de l’Etat est intervenue pour clarifier que « le statut de candidat du Président à l’élection présidentielle ne crée pas une vacance au sommet de l’État.

C’est à ce titre et au nom de la continuité de l’État qu’il (devait effectuer) un bref séjour de 24h à Dubaï pour la COP 28. C’est clairement indiqué dans son calendrier de campagne ». Mais finalement le Président de la République n’a plus effectué le déplacement des émirats arabes Unis.

Avec près de 200 représentations nationales à Dubaï, dans un monde où le protectionnisme nationaliste fait  loi, la planète s’est bipolarisée entre pays riches grands pollueurs et les nations du sud peu pollueurs. Pour parler d’une même voix, les pays africains, à Nairobi au Kenya, avaient préparé au préalable, leur participation face aux grands pollueurs du monde comme les USA, la Chine et l’Union européenne.  Le 6 septembre 2023, les pays africains, dans une “déclaration”  lors de ce  sommet de Nairobi,  avaient formulé leur demande auprès de la communauté internationale. Le continent noir, qui ne contribue qu’à 2% à 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, n’a attiré que 2% des investissements mondiaux de la transition énergétique pendant la décennie écoulée. Pourtant, outre un potentiel naturel pour générer directement des énergies propres (solaire, éolien, géothermie, etc.), l’Afrique abrite 40% des réserves mondiales de cobalt, de manganèse et de platine, essentiels pour les batteries et les piles à hydrogène. Pour mettre un terme à ce paradoxe, à Nairobi, le continent  s’est efforcé de trouver une position commune dans le processus mondial sur le changement climatique au sommet ONU sur le climat (COP28) de Dubaï.

Les participants au Sommet de Nairobi, outre le vœu d’une restructuration et d’un allègement de la dette de leurs pays, avaient également lancé des appels à réformer l’architecture du système financier international, qualifié de “dépassé, injuste et dysfonctionnel” par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Or l’accès aux financements du FMI et de la Banque mondiale est jugé difficile par les pays en développement, confrontés au défi de sortir une grande partie de leur population de la pauvreté tout en s’affranchissant des énergies fossiles. Les États africains ont rappelé les riches pays pollueurs à honorer leur engagement, pris en 2009, à fournir 100 milliards de dollars par an en financement climatique d’ici à 2020

 

La Rdc mérite une attention particulière

 

Prenant la parole au nom de la République démocratique du Congo, la ministre d’Etat en charge de l’environnement et du développement durable s’est saisi de l’occasion pour mettre sur la table la situation de crime écologique en RDC par des braconniers et depuis environ 30 ans par des terroristes. La ministre d’Etat a rappelé que ces terroristes sont entrée en  RDC « à la demande des Nations-Unies pour avoir un couloir humanitaire, tous les génocidaires sont entrés dans notre pays et du coup la RDC est devenue sanctuaire des groupes incontrôlés qui ont détruits l’environnement, détruits les écosystèmes et même les Nations-Unies disent que les terroristes ont des armes performantes et puissantes plus que les nations réunies au sein des nations- unies», déplore Bazaïba qui a remis au nom du gouvernement congolais, le tableau qui représente la biodiversité. Le parc de Virunga étant une aire protégée de l’UNESCO, Kinshasa trouve incompréhensive que la charge de faire face aux terroristes qui en ont fait leur sanctuaire. La RDC a également la réputation du « pays solution » à crise climatique mondiale. Pour faire face au réchauffement climatique, et contraindre les grands pollueurs mondiaux à réparer leurs tords.

Au cours d’un sommet à Paris en juin, le président français Emmanuel Macron s’était prononcé en faveur d’une taxe sur le commerce maritime tout en soulignant la nécessaire adhésion de la Chine, des États-Unis et d’autres pays européens pour qu’elle devienne réalité. À Nairobi, l’émissaire américain sur le climat John Kerry s’est borné à expliquer que ces différentes propositions étaient à l’étude à Washington.

Régime de taxation du carbone

A la cérémonie d’ouverture, le Président de la COP 27, Sameh Shoukry (Égypte), a déploré la réduction des flux financiers destinés au climat, l’exploitation des combustibles fossiles par des pays qui appellent à leur réduction progressive, ainsi que les mesures unilatérales, en estimant que ces signaux minent la confiance dans le régime climatique. Le Président de la CDP 28, Sultan Al Jaber, a appelé à adopter une « approche de bon sens » sous le signe de la confiance, du partenariat et du pragmatisme, sans jamais perdre de vue l’objectif de 1,5°C.

Il a déclaré que le Bilan mondial (BM) représente une opportunité unique pour élever le niveau d’ambition et stimuler l’action à l’horizon 2030. Le Secrétaire exécutif de la CCNUCC, Simon Stiell, a souligné l’urgence d’une action climatique accélérée et a estimé que le BM et une dotation suffisante pour couvrir les pertes et préjudices constituent des opportunités à la portée de cette CdP pour catalyser une action ambitieuse. Il a exhorté les participants à sonner l’heure du déclin pour l’industrie des énergies fossiles et a appelé à aligner toutes les CDN sur l’objectif de 1,5°C d’ici la CdP 30. Signalant une augmentation de la température de plus de 1°C depuis la révolution industrielle, Jim Skea, Président du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), a souligné que le Rapport sur l’écart établi par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a indiqué que le statu quo conduirait à une augmentation de 3°C de la température mondiale. Il a mis en exergue les progrès réalisés dans la réduction des émissions et la diminution constante des coûts des énergies

Pour permettre de lever les fonds nécessaires à ces investissements, la Déclaration de Nairobi appelle les dirigeants de la planète à “se ranger derrière la proposition d’un régime de taxation du carbone incluant une taxe sur le commerce des combustibles fossiles et sur le transport maritime et aérien”.

 

Ces sources de financements, ajoute la Déclaration, pourraient être complétées par une taxe mondiale sur les transactions financières.

Willy Makumi Motosia

 




Présidentielle de 2023: Delly Sesanga se rallie à Moïse Katumbi

Après Matata, Kikuni et Diongo, c’est le tour de Delly Sesanga de jeter l’éponge et d’apporter son soutien à la candidature de Moïse Katumbi, candidat numéro 3 à la présidentielle de Décembre prochain.

L’homme de la refondation du Congo l’a annoncé ce dimanche 3 décembre à l’issue d’une réunion du bureau politique de son parti Envol.

“La grande histoire ne nous pardonnera jamais de n’avoir pas donné une chance réelle à l’alternative dans ce moment critique et face aux évidences. Ainsi, pleinement conscient de mes responsabilités, au moment particulier de l’histoire de notre pays, j’ai décidé, dans un élan de sursaut et d’unité nationale, de joindre le geste à la parole en alliant nos forces à la candidature de Moise Katumbi dans le cadre du programme commun en vue de construire dans l’unité et le rassemblement , une nouvelle perspective pour notre pays et notre peuple, qui en ont grandement besoin ” a déclaré Delly Sesanga.

Il justifie sa décision par le souci d’empêcher selon lui, le pouvoir de réussir la fraude électorale qu’il prépare.

“… dans le contexte de la faiblesse de la crédibilité du système électoral actuel, il s’impose à chacun le devoir de dépassement sans lequel, le pouvoir actuel gagnera en marge de manœuvre, pour instrumentaliser frauduleusement l’appareil électoral qu’il contrôle par la fraude par la cour constitutionnelle et la CENI. En prenant bien entendu appuie, sur les divisions de l’opposition pour se maintenir artificiellement à l’issue du scrutin.

Sachez que Delly Sesanga est le quatrième candidat président à se désister en faveur de la candide Moïse Katumbi, candidat numéro 3 à la prochaine présidentielle.

Derick Katola




En hommage aux victimes de la bousculade de Mbanza-Ngungu: Fatshi 20 suspend sa campagne pour trois jours

Faisant suite à son Communiqué de ce samedi 2 décembre 2023 relativement à l’incident malheureux de Mbanza Ngungu en marge de la tenue du meeting du candidat Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et sur instruction de ce dernier, la TeamFatshi20 s’est réunie en Cellule de crise.

 

A cet effet, les dispositions ci-après ont été prises:

 

1. le candidat Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO suspend ses activités de campagne sur terrain pendant trois jours à dater du 2 décembre 2023, afin de saluer la mémoire de ces compatriotes;

 

2. une équipe de la TEAM FATSHI 20 a été dépêchée sur place à Mbanza-Ngungu afin d’accompagner les familles des compatriotes victimes dans la prise en charge qui sera assurée par le candidat Président;

 

Le candidat Président de la République réitère ses condoléances les plus émues aux familles éprouvées et sollicite des autorités. compétentes de toujours prendre les dispositions sécuritaires idoines pour assurer la protection des personnes lors de différents rassembleme nts électoraux des candidats.

Soulignons que le professeur Daniel Mukoko est déjà en route pour Mbanza-Ngungu dans le Kongo Central où il conduit une équipe dépêchée par le président de la République pour assister les familles éplorées et les victimes.




Le Nord-Kivu acquis à Félix Tshisekedi: L’arrivée de Julien Paluku écrase les espoirs éphémères d’autres candidats présidents de la République

Ils sont passés à Goma, Beni et butembo pour des foules qu’ils pensaient avoir galvanisées.

Mais non!

Ce n’était que des curieux qui voulaient bien connaître les visages des certains ou découvrir ce qu’étaient devenus d’autres; ce qui rappelle l’adage populaire” la foule n’a pas d’âme”.

Il a suffi l’arrivée de l’ancien Gouverneur du Nord-Kivu qui a trôné sur cette province pendant 12 ans et actuel ministre de l’Industrie pour changer la donne et remettre le pendule à l’heure.

Forte de ses 3 millions d’électeurs, la Province du Nord-Kivu est le déterminant décisif de l’élection du prochain locataire du Mont Ngaliema d’ici janvier 2024.

Ayant atterri à Goma le 27 novembre, Julien Paluku est arrivé ce samedi 02 décembre 2023 à Butembo, ville qu’il a dirigée comme Maire de 2003 à 2005.

En 6 jours, Julien Paluku a tenu, selon ses propres termes, 20 meetings juniors, réservant les meetings Seniors à son candidat numéro 20.

Partout où il est passé comme à Goma, à Oicha, à Beni-Ville où à Butembo, cet ancien Administrateur de Territoire de Lubero (1998-2003), a expliqué à tous ses compatriotes les raisons profondes qui militent en faveur de la reconduction de Félix-Antoine Tshisekedi, notamment les 10 raisons suivantes tirées de 20 raisons, comme l’indique son numéro :

1. Des efforts actuellement palpables dans la réforme de l’armée. En effet, 40 mille militaires viennent de clôturer leur formation dans les différents centres, à rappelé Julien Paluku, ce qui place la RDC dans une position confortable en Afrique Centrale et particulièrement dans la region des grands lacs.

Cela, a-t-il, poursuivi, est un signal fort sur les perspectives de stabilisation de l’Est en proie à des crises récurrentes depuis la guerre de l’AFDL en 1996.

2. La gratuité de l’enseigne primaire avec,en perspective, l’extension de celle-ci à l’enseignement secondaire et plus tard à l’enseignement supérieur et universitaire.

De 2019 à ce jour, plus de 6 millions d’enfants ont repris le chemin de l’école, à martelé l’homme de KIPESE et ancien Maire de la ville de BENI.

Pour Julien PALUKU, les résultats de la gratuité placent la RDC au peloton des pays africains qui font de l’éducation de base la priorité des priorités.

Revenant sur une analyse comparative, pour Julien PALUKU, les 6 millions d’enfants RDcongolais qui ont repris le chemin de l’école grâce à cette politique de Félix TSHISEKEDI, équivalent à toute la population du Congo Brazzaville(5,7 millions), au double de la population du Botswana(2,5 millions) ou

encore à la moitié de toute la population de la Belgique(11,5 millions).

C’est comme pour dire, avec la gratuité scolaire, FATSHI a scolarisé la population des pays tels qu’indiqués ci-haut, a conclu Julien PALUKU dans ses différentes interventions.

3. Le programme de développement local de 145 territoires. Julien Paluku a longuement expliqué les retombées de ce programme dont l’objectif est de revenir aux fondamentaux c’est à dire, partir de la base pour construire un Congo Émergent, a renchéri cet Technicien de Développement Rural de l’ISDR/ BUKAVU des années 1993.

4. La réforme progressive de la justice avec 5 mille magistrats recrutés et dont 2.500 sont déjà mécanisés et formés en 2023; les 2.500 autres attendant entrer en fonction en 2024;

5. La relance progressive du secteur industriel, avec l’avènement des Zones Économiques Spéciales, socle du développement et réservoir d’emplois pour les jeunes et les femmes;

6. La réforme progressive du système éducatif congolais avec l’avènement du paquet Licence-Master-Doctorat afin de remettre la RDC au diapason des systèmes éducatifs mondiaux;

7. L’agenda de transformation Agricole qui fait de l’agriculture une priorité du gouvernement avec désormais plus de 10% du budget de l’Etat alloués à ce secteur, ce qui rejoint la Déclaration de MAPUTO engageant les États africains à consacrer au minimum 10% de leurs budgets à l’agriculture;

8. La politique de transformation locale des minerais, qui depuis 1960, ne profitaient qu’aux économies d’outre-mer, ce qui place la RDC sur la trajectoire de son indépendance économique;

9. L’exploitation de nos gisements pétroliers et gaziers dont les appels d’offre pour les 27 blocs ont été lancés, ce qui va certainement faire exploser le budget de l’Etat et permettre à celui ci de disposer des resources necessaires pour affronter les défis sociaux et environnementaux;

10. La gratuité de la maternité dont Kinshasa constitue la Zone expérimentale, ce qui va, à coup sûr, réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

En plus bref, pour toutes ces raisons et bien d’autres, Julien Paluku a maintes fois rappelé à ses interlocuteurs la question soulevée par le Chef de l’Etat le 14 novembre 2023 lors du discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres réunies en Congrès, en termes ” FAUT IL RECOMMENCER A ZERO OU CONSOLIDER LES ACQUIS”?

Et la réponse de toute la population était toute simple: “CONSOLIDER LES ACQUIS AVEC FATSHI LE NO 20”.

Ainsi dit, les espoirs éphémères d’autres candidats Présidents de la République se sont estompés grâce à ce marathon de 6 jours parti de Goma le 27 novembre pour Butembo le 02 décembre.

Et le marathon se poursuit après ce break!