Bemba, Kamerhe, Bahati, Mboso, Sama vont-ils sacrifier leurs candidats au profit de ceux de l’Udps dans leurs zones linguistiques ?

Ça, c’est une grosse arête en travers de la gorge des forces politiques et sociales de l’Union sacrée pendant cette sacrée campagne électorale.

Pour rappel, président du Mlc, Jean-Pierre Bemba s’est vu octroyer la zone linguistique lingala comprenant le Grand Equateur et une bonne partie de la Grande Orientale. Respectivement président de l’Unc et de l’Afdc, Vital Kamerhe et Modeste Bahati ont obtenu la zone linguistique swahili pour le Grand Kivu, zone linguistique en partage avec, pour le Grand Katanga, Jean-Michel Sama Lukonde, membre influent de l’Avc.

Président du Crd, Christophe Mboso a pris la zone linguistique kikongo pour le Grand Bandundu, tandis que le secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya, gère pour le Grand Kasaï la zone linguistique tshiluba.

La coordination de l’équipe de campagne est assurée par deux cadres de l’Udps : Jacquemain Shabani et Acacia Bandubola.

Depuis le lancement de la campagne électorale le 19 novembre 2023, rares sont cependant les candidats à la députation nationale et à la députation provinciale à opérer véritablement sur le terrain.

Ils attendent le financement leur promis ; l’ultimatum donné étant à terme depuis ce 30 novembre.

Ceux qui sont en campagne le font avec leurs propres moyens.

La question préoccupante et lancinante à la fois se pose toutefois en terme de priorité.

En effet, à la recherche normale d’une majorité confortable au Parlement constitué de députés nationaux et de sénateurs issus, eux, des élections provinciales, l’Udps a positionné ses 500 candidats pour les législatives. C’est-à-dire une candidature pour chaque circonscription électorale, toutes zones linguistiques confondues.

C’est son droit absolu.

Du moment que le Mlc, l’Unc, l’Afdc, l’Aco et le Crd, pour ne citer que ces partis, ont également leurs propres  candidats aux mêmes législatives – c’est aussi leur droit absolu – le choix devient cornélien pour les  coordonnateurs des zones linguistiques.

En effet, ils sont désormais partagés entre, d’un côté, favoriser leurs propres candidats au détriment de ceux de l’Udps pour espérer survivre politiquement et, de l’autre, favoriser les candidats de l’Udps au détriment des leurs avec pour conséquence logique de disparaître momentanément ou définitivement de la scène politique !

A l’exception d’Augustin Kabuya pour le Grand Kasaï, les coordonnateurs des zones linguistiques qui ne sont pas de l’Udps vont, cela va de soi, favoriser les candidats de leurs partis dans ce qu’ils considèrent comme leurs fiefs naturels.

Ainsi, Bemba est plus sûr avec les candidats Mlc dans les circonscriptions du Grand Equateur et d’une partie de la Grande Orientale qu’avec ceux des circonscriptions, par exemple, du Grand Katanga ou du Grand Kasaï.

Bahati ou Kamerhe de même pour les candidats Adfc ou Unc dans les circonscriptions du Grand Kivu qu’avec ceux du Grand Bandundu. Car ici, Mboso veillera à ce que les candidats Crd l’emportent en priorité, de la même façon que Kabuya voudra voir des candidats Udps réaliser 100 % dans sa zone linguistique.

Et puisque l’enjeu principal pour la plupart des acteurs politiques majeurs est la survie politique, même au Grand Kasaï rien n’est totalement acquis. Car, des acteurs comme Samy Badibanga, Adolphe Lumanu, Evariste Boshab, Lambert Mende et autres Léonard She Okitundu ne voudront pas que ces élections se transforment en funérailles pour leur carrière.

Ce qui va arriver se devine : l’Udps vivra la fameuse tactique d’encerclement chère à Vital Kamerhe, même au sein de l’Union sacrée.

En d’autres mots, de peur de voir le parti présidentiel les marginaliser une fois la majorité absolue lui  acquise, les coordonnateurs des zones linguistiques mettront, chacun de son côté, les moyens nécessaires pour survivre et, de ce fait, être en position de négocier des postes dans l’Exécutif national et dans l’Exécutif provincial, ceci impliquant les entreprises, les établissements et les services publics.

Car, les postes au sein de l’Exécutif se négocient au prorata des résultats aux législatives et aux provinciales et aux sénatoriales.

Ce qui laisse entrevoir, à ce stade, de chaudes empoignades au sein de la plate-forme électorale présidentielle.

Si de ces empoignades ils ne tirent aucune dividende, ces leaders préféreraient même l’ajournement des élections. Ou, au cas où ce scrutin a lieu le 20 décembre 2023, ils seraient pour une dynamique interne qui dérangerait fatalement l’Udps.

Il faut admettre, à cette étape, que le parti présidentiel aurait dû placer plus ou moins 200 candidats Udps, laissant 300 à ses alliés pour ne serait-ce que constituer au final une majorité confortable de 300 ou 350 députés nationaux Usn !

C’est raté, malheureusement.

Sauf si on procédait à un réajustement.

Et même là, les partenaires sont comme des chats échaudés…

Omer Nsongo die Lema




Élections du 20 décembre : ” Tout est prêt au Tanganyika “, rassure Paul Muhindo

Paul Muhindo, Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qui dejourne dans la province de Tanganyika en mission de supervision des opérations électorales,  était sur terrain  jeudi 30 novembre 2023 pour se rendre compte du déroulement de la formation, avant d’affirmer que tout est prêt pour le 20 décembre.

Il était accompagné du SEP Tanganyika dans cette ronde de tous les sites où  sont formés les Chefs des Centres de vote. Objectif : évaluer le niveau des personnes recrutées par la Centrale Electorale.

Tout a commencé à l’École primaire Bakita III où il y a plus 8 Centres de formation. Ensuite, la délégation s’est rendue à l’EP Maendeleo II, dans l’enceinte de la paroisse catholique Christ Roi de Kalemie.

Partout où il est passé, ce membre du Bureau a jaugé le niveau des connaissances des participants, précisément des Chefs des Centres de vote (CCV) , des Techniciens informatique des centres de vote, (TICV) , et les Présidents formateurs (PF).

Sur place, il s’est dit satisfait du bon déroulement de la formation par les facilitateurs qui ont la maitrise de la matière électorale. Il a échangé avec les participants sur chaque module dispensé, étape par étape. Les hommes et les femmes recrutés se sont appropriés les procédures de ce qui doit se faire le jour du vote,  pendant et après le dépouillement.

Paul Muhindo a rappelé que la CENI est prête pour les élections du 20 décembre. La population congolaise sera en face des agents électoraux qualifiés qui rendront un bon service à la nation.

Au cours de sa tournée, le Rapporteur adjoint a également sensibilisé les futurs Chefs des Centres sur la nouvelle application mise en place par la CENI dénommée “CENI RDC MOBILE”, téléchargeable sur Play store sur le téléphone Androïde et App store sur IPhone. Selon Paul Muhindo, cette application est une autre innovation de l’actuel management dirigé par Denis Kadima, mise en ligne pour permettre à tout électeur de vérifier s’il est dans le fichier électoral, de connaitre son bureau de vote, et d’identifier ses candidats et voire même l’adresse de son bureau de vote via la géolocalisation. Tout ça en un clic.

Outre ses descentes sur terrain, le Rapporteur adjoint a présidé des réunions opérationnelles avec les membres du SEP Tanganyika pour évaluer les avancées enregistrées dans les préparatifs du 20 décembre.

Il convient d’indiquer que dans le Tanganyika, il n’y a aucun problème enregistré sur le plan logistique, des agents électoraux et même sur le plan technique. Tout se déroule normalement. Et la CENI avance vers la date tant attendue à savoir le 20 décembre 2023.




L’OPEP+ réduit encore sa production pétrolière dans un contexte de baisse des prix

L’OPEP+, qui regroupe l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, a annoncé jeudi de nouvelles réductions de production pour l’année prochaine afin de soutenir les prix du pétrole, qui ont récemment chuté en raison d’un contexte économique affaibli.

Après une réunion virtuelle des ministres du Pétrole de l’OPEP+, l’OPEP a déclaré dans un communiqué jeudi soir que son secrétariat “a pris note de l’annonce” de plusieurs pays de l’OPEP+ de réduire en outre un total de 2,2 millions de barils par jour (bpj) pour le premier trimestre de 2024, ce qui vise à soutenir “la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers”.

Ces réductions seront tirées des quotas adoptés lors de la dernière réunion ministérielle de l’OPEP+ en juin. Elles s’ajouteront aux réductions volontaires de la production annoncées par les pays de l’OPEP+ en avril et dureront jusqu’à la fin de 2024, selon le communiqué de l’OPEP.

L’Arabie saoudite, leader de facto de l’OPEP, prolongera sa réduction volontaire de production de 1 million de bpj, en vigueur depuis juillet, jusqu’à la fin du premier trimestre 2024, tandis que la Russie, l’un des principaux alliés de l’OPEP, réduira ses exportations de pétrole de 500.000 bpj, par rapport à la réduction de 300.000 bpj actuellement en vigueur, jusqu’en mars prochain.

D’autres pays de l’OPEP+, dont l’Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, ont promis des réductions moins importantes pour le premier trimestre 2024, a affirmé l’OPEP.

Toutefois, le communiqué précise que les nouvelles réductions de production seront “restituées progressivement en fonction des conditions du marché” afin de “soutenir la stabilité du marché” après le mois de mars de l’année prochaine.




La COP28 met en place un fonds pour les dommages climatiques afin de soutenir les pays vulnérables

 La conférence de l’ONU sur le changement climatique a rendu opérationnel jeudi un fonds destiné à soutenir les pays particulièrement vulnérables dans leurs efforts pour faire face aux pertes et dommages causés par les changements climatiques.

Cette action décisive sur le Fonds pour les pertes et dommages marque une percée au premier jour de la 28e session de la Conférence des parties (COP28) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis (EAU).

Plusieurs pays, emmenés par les EAU, ont pris des engagements financiers à l’égard du fonds, les EAU contribuant à hauteur de 100 millions de dollars américains, l’Allemagne à hauteur de 100 millions de dollars, le Royaume-Uni à hauteur de 40 millions de livres (environ 50,6 millions de dollars) et 20 millions de livres pour d’autres arrangements, le Japon à hauteur de 10 millions de dollars, et les Etats-Unis à hauteur de 17,5 millions de dollars.

Dans un communiqué publié sur le site web de la COP28, le président de la COP28, Sultan Ahmed Al Jaber, a dit que le Fonds soutiendrait “des milliards de personnes, de vies et de moyens de subsistance particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques”.

Il a ajouté que les parties allaient maintenant se concentrer sur la réponse la plus forte possible au Bilan Mondial des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris.

Créé lors de la COP27 en Egypte en 2022, le Fonds pour les pertes et dommages est une demande de longue date des pays en développement qui doivent faire face au coût des dévastations causées par des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, tels que les sécheresses, les inondations et l’élévation du niveau des mers.




La Rdc se dote d’un cadre d’actions multisectorielles et inter clusters relatif au VIH en situation humanitaire

La République démocratique du Congo s’est dotée d’un cadre d’actions multisectorielles et inter clusters relatif au VIH en situation humanitaire, à l’issue de l’atelier de mise en place de ce cadre, organisé par le Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS) en collaboration avec l’ONUSIDA, le HCR et les agences co-sponsors PAM, UNICEF, UNFPA, OMS, OCHA.

Tenu  à l’hôtel Sulutani à Kinshasa/Gombe, cet atelier avait pour objectif de : mobiliser tous les acteurs autour d’un cadre d’actions concertées, visant à garantir non seulement une intégration effective du VIH dans la réponse humanitaire, une mobilisation de ressource mais aussi une coordination entre les acteurs humanitaires, le gouvernement, les ONG et les partenaires internationaux pour une riposte cohérente et complète.

L’ouverture de l’atelier a été présidée par le délégué du Conseiller Principale du Chef de l’Etat au Collège Santé et bien-être qui a loué cette opportunité précieuse pour renforcer la compréhension commune des enjeux du VIH et pour promouvoir des actions concrètes, innovantes et adaptées aux besoins spécifiques des populations touchées. Il a par ailleurs émis le vœu de voir cette rencontre aboutir au renforcement de la synergie par la mise en place des partenariats solides, des mécanismes de communication efficaces en vue d’assurer une réponse holistique et coordonnée face au VIH en situation humanitaire.

Au total 59 participants provenant notamment de la présidence, ministères sectoriels, les institutions d’appui à l’aide humanitaire, le PNMLS, les programmes spécialisés du ministère de la santé,  les ONG nationaux et internationaux, les agences du système des nations unis, partenaires bi et multi latéraux ont pris part à cette rencontre. Les provinces touchées par la crise humanitaire étaient représentées par 6 Secrétaires Exécutifs Provinciaux (Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Tanganyika, Kasaï et Kasaï Central).

Les participants ont, au cours de cet atelier, échangé sur la vision stratégique de la RDC concernant la réponse au VIH en situation de crise humanitaire et de Nexus coulée dans le PSN 2023-2027; partagé les connaissances, les expériences. Par ailleurs les défis, les opportunités de collaboration ont été identifié afin de mieux répondre aux besoins en interventions VIH des populations touchées par les situations de crise, notamment les enfants, femmes enceintes déplacés, Refugiés et autres populations vulnérables.

Les présentations sur la situation du VIH/Sida dans les provinces touchées par la crise humanitaires et de Nexus notamment le Nord-Kivu, Ituri et Tanganyika ainsi que les présentations d’initiatives réussies en matière d’intégration du VIH dans la réponse humanitaire cas de l’ONUSIDA Nigeria, l’ONG GRAM (expérience du Nord-Kivu) et PNMLS dans la région du Kasaï-Central (UNHCR, ONUSIDA) ont constitués la base des échanges et discussions.

Au cours d’un panel présidé par le SEN/PNMLS, les représentants des Agences Humanitaires du SNU notamment UNICEF, UNHCR, PAM, OMS, UNFPA ainsi que la Directrice pays de l’ONUSIDA représentant le Coordonnateur Résident, ont à tour de rôle chacun en ce qui concerne son organisation répondu à la question suivante : Qu’est-ce qu’il faut du point de vue des acteurs humanitaires pour assurer l’inclusion systématique et efficace des populations touchées par le VIH dans la réponse aux situations de crises ? Enfants, Femmes enceintes, déplacés, Refugiés et autres populations vulnérables.

A la suite des travaux en 5 groupes, les participants ont identifié 10 actions soit 2 actions prioritaires regroupées dans les 5 catégories à mettre en œuvre pour accélérer l’atteinte des résultats mesurables.

Ci-dessous les Actions/recommandations prioritaires identifiées:

Actions pour renforcer l’engagement au niveau politique et du leadership :

Action 1 : Renforcer la coordination de la riposte au VIH en situation de crise humanitaire par un diagnostic plus large au niveau national,    Action 2 : Promouvoir l’intégration du VIH dans le Plan National de coordination humanitaire (HRP 2024) afin de garantir la mise en œuvre effective des directives IASC.

Actions pour renforcer les capacités des acteurs de la communauté pour mieux identifier, suivre et soutenir les PVVIH et les populations vulnérables :

Action 1 : Renforcer les capacités des acteurs communautaires sur la dynamique communautaire afin de leur permettre d’identifier sans faille les PVVIH en situation humanitaire

Action 2 : Plaidoyer pour la prise en charge des acteurs communautaire dans le budget de l’état

 

Actions pour renforcer les capacités des acteurs multisectoriels et des systèmes publiques pour l’approvisionnement pour assurer la continuité de de la prise en charge, l’efficacité du suivi et du soutien pour les PVVIH et les populations vulnérables :

Action 1 : Identifier les PVVIH et les personnes vulnérables en situation de crise humanitaire pour garantir une meilleure planification des besoins et réduire les ruptures intempestives des intrants,

Action 2 : Mettre sur pieds un cadre de concertation sur la GAS pour mieux cerner la question relative à l’approvisionnement des stocks et le suivi des PVVIH sous traitement.

Actions pour assurer la disponibilité des données de qualité pour informer la prise des décisions, la mobilisation des ressources et l’évaluation des actions :

Actions 1 : Produire les outils de collecte des données pour capter les informations relatives au VIH en situation humanitaire,

Actions 2 : Sélectionner les indicateurs clés par cluster en référence aux Directives IASC (2 indicateurs par cluster).

Actions pour renforcer la communication, le plaidoyer, la visibilité et le rapportage sur la problématique et la réponse.

Actions 1 : Mise en place/redynamisation d’un cadre intégré et permanent d’échange d’information entre le gouvernement et le système des Nations Unies,

Action 2 : Mobilisation des ressources (humaine, matériel et financière) pour la mise en œuvre des activités VIH en situation humanitaire.

Prince Yassa




Africa Global Logistics (AGL) devient le partenaire logistique officiel de la CAF

La Confédération Africaine de Football (CAF) et Africa Global Logistics (AGL), acteur majeur de la logistique en Afrique, ont conclu un partenariat stratégique qui fait d’AGL le partenaire logistique officiel du football africain. Africa Global Logistics devient ainsi partenaire officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies – Côte d’Ivoire 2023 et de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2024.

Ce partenariat entre la CAF et AGL, deux organisations au cœur des transformations de l’Afrique ; est l’occasion de contribuer de manière significative au développement du football, un sport qui unit et inspire la jeunesse africaine. En devenant le partenaire logistique officiel de la CAF, AGL va proposer des solutions logistiques adaptées, sûres et innovantes, et va mettre à profit son réseau logistique international dans 47 pays africains pour soutenir les activités de promotion et de développement du sport africain.

« Ce partenariat avec AGL représente un enjeu majeur dans notre volonté de faire du football africain, une référence mondiale. La CAF va bénéficier grâce à AGL d’une logistique de pointe, cruciale pour le succès de nos événements. Ensemble, nous travaillerons à réinventer l’avenir du football africain et à interagir avec les fans, les équipes et les communautés sur l’ensemble du continent », a déclaré Veron Mosengo-Omba, Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Avec 23 000 collaborateurs sur l’ensemble du continent et grâce au soutien de son actionnaire MSC, premier armateur mondial, AGL confirme par ce partenariat avec la CAF son engagement à accompagner les grandes transformations en cours sur le continent africain.

« Nous sommes extrêmement honorés d’unir nos forces à celles de la CAF dans le cadre de ce partenariat stratégique. Cette collaboration va au-delà des simples compétitions sportives. C’est l’occasion de créer un impact durable et positif à travers le football, tout en promouvant des valeurs universelles et en accompagnant la CAF dans sa mission de propulser le football africain vers de nouveaux sommets», a déclaré Philippe Labonne, Président d’Africa Global Logistics.

Ce nouveau partenariat est le symbole pour la CAF et AGL, de l’engagement à promouvoir des valeurs partagées (ancrage continental, solidarité, respect des autres et engagement collectif) en vue d’un développement inclusif en Afrique.




Le rapport annuel de l’OMS sur le paludisme met en évidence la menace croissante que fait peser le changement climatique

Malgré les avancées réalisées pour élargir l’accès aux moustiquaires imprégnées d’insecticide et aux médicaments destinés à prévenir le paludisme chez les jeunes enfants et les femmes enceintes, de plus en plus de personnes tombent malades du paludisme, selon un nouveau rapport publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

On estime ainsi qu’en 2022, il y a eu 249 millions de cas de paludisme dans le monde, soit 16 millions de plus que les 233 millions enregistrés avant la pandémie, en 2019. Outre les perturbations causées par la COVID-19, la riposte mondiale au paludisme s’est heurtée à un nombre croissant de menaces, comme la résistance aux médicaments et aux insecticides, les crises humanitaires, le manque de moyens, les répercussions du changement climatique et les retards pris dans la mise en œuvre des programmes, en particulier dans les pays où la charge de morbidité est élevée.

Le Rapport sur le paludisme dans le monde 2023 (en anglais) se penche sur le lien qui existe entre le changement climatique et le paludisme. L’évolution des températures, de l’humidité et des précipitations peuvent avoir une influence sur le comportement et la survie du moustique anophèle vecteur du paludisme. Les phénomènes météorologiques extrêmes, à l’image des vagues de chaleur et des inondations, peuvent aussi avoir une incidence directe sur la transmission et la charge de morbidité. Les inondations catastrophiques qu’a connues le Pakistan en 2022, par exemple, ont multiplié par cinq le nombre de cas de paludisme dans le pays.

« Le changement climatique fait peser un risque majeur sur les progrès de la lutte contre le paludisme, en particulier dans les régions vulnérables. Il faut, plus que jamais, riposter au paludisme de façon pérenne et résiliente et associer à cette action des mesures urgentes visant à ralentir le rythme du réchauffement climatique et en atténuer les effets », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

On s’attend à ce que la variabilité du climat ait des effets indirects sur les tendances du paludisme, par exemple en restreignant l’accès aux services essentiels de lutte contre la maladie et en perturbant la chaîne d’approvisionnement en moustiquaires imprégnées d’insecticide, en médicaments et en vaccins. Les déplacements de populations imputables à des facteurs induits par le changement climatique risquent, eux aussi, d’entraîner une progression du paludisme, puisque des personnes dépourvues d’immunité migrent vers les zones d’endémie.

Les données relatives aux répercussions à long terme du changement climatique sur la transmission du paludisme sont rares. Cependant, la direction que prennent ces répercussions et leur ampleur sont susceptibles de varier en fonction des systèmes sociaux et écologiques, tant à l’intérieur d’un même pays qu’entre eux.

Tendances de la charge mondiale et de la riposte au paludisme

La pandémie de COVID-19 a bouleversé les services de lutte contre le paludisme, ce qui a provoqué une hausse des taux d’incidence et de mortalité et a enlisé encore plus la lutte contre la maladie, dont les progrès étaient déjà au point mort.

À l’échelle mondiale, on a relevé cinq millions de cas de paludisme de plus en 2022 que l’année précédente, une augmentation qui touche principalement cinq pays. C’est au Pakistan qu’elle a été la plus prononcée, le pays ayant enregistré environ 2,6 millions de cas en 2022 contre 500 000 en 2021. Des hausses importantes ont également été observées en Éthiopie, au Nigeria, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Ouganda.

Dans le même temps, dans les 11 pays les plus touchés par le paludisme, les taux de nouvelles infections et de décès se sont stabilisés après avoir grimpé durant la première année de la pandémie. Ces pays, soutenus par l’approche de l’OMS « D’une charge élevée à un fort impact », ont enregistré 167 millions de cas de paludisme et 426 000 décès en 2022 selon les estimations. Au regard des tendances actuelles, les progrès vers les étapes cruciales de la stratégie mondiale antipaludique de l’OMS pour 2025 sont très loin d’être en bonne voie.

« Il est primordial de reconnaître les multiples menaces qui entravent nos efforts d’intervention. La variabilité du climat génère un risque considérable, mais nous devons également faire face à des difficultés telles que l’accès limité aux soins de santé, les conflits et les situations d’urgence en cours, les effets persistants de la COVID-19 sur la prestation de services ou encore le financement insuffisant et la mise en œuvre inégale de nos principales interventions de lutte contre le paludisme », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Pour aller de l’avant vers un avenir exempt de paludisme, il nous faut combattre de manière concertée ces diverses menaces en encourageant l’innovation, la mobilisation des ressources et les stratégies ouvertes à la collaboration. »

Des motifs d’optimisme

Le rapport fait aussi état de réalisations telles que le déploiement progressif du premier vaccin antipaludique recommandé par l’OMS, le RTS,S/AS01, dans trois pays africains. Une évaluation rigoureuse a permis de constater un net recul du paludisme sévère et une baisse de 13 % des décès durant la petite enfance toutes causes confondues dans les zones où le vaccin a été administré par rapport à celles où ce n’est pas le cas. Cette forte baisse de la morbidité et de la mortalité vient s’ajouter à ce qui se fait dans les régions où l’on a déjà mis en place d’autres interventions axées sur la santé des enfants, comme des moustiquaires, des pulvérisations d’insecticides à l’intérieur des habitations, etc.

En octobre 2023, l’OMS a recommandé un deuxième vaccin antipaludique sans danger et efficace, le R21/Matrix-M. La disponibilité de deux vaccins contre le paludisme devrait renforcer l’approvisionnement et permettre un déploiement à grande échelle dans toute l’Afrique.

Des progrès sont également à signaler sur la voie de l’élimination du paludisme dans de nombreux pays où la charge de morbidité est faible. En 2022, 34 pays ont signalé moins de 1000 cas, alors qu’ils n’étaient que 13 en 2000. Rien que cette année, trois autres pays ont été certifiés exempts de paludisme par l’OMS – l’Azerbaïdjan, le Belize et le Tadjikistan – et plusieurs autres sont bien partis pour éliminer la maladie au cours de l’année à venir.

Ce qu’il faut faire maintenant

Un basculement doit s’opérer dans la lutte contre le paludisme en y consacrant davantage de ressources, un engagement politique renforcé, des stratégies fondées sur des données et des outils innovants. L’innovation devrait tendre à mettre au point des produits plus efficients, plus efficaces et plus abordables.

La menace supplémentaire liée au climat exige de la riposte au paludisme qu’elle soit durable et résiliente et qu’elle aille dans le sens des efforts déployés pour réduire les effets du changement climatique. Il est essentiel de mobiliser l’ensemble de la société pour construire des approches intégrées.

Soulignons que l’action de l’OMS sur le paludisme est guidée par la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015 et mise à jour en 2021. Elle prévoyait, entre autres objectifs, une réduction de l’incidence des cas de paludisme et des taux de mortalité d’au moins 75 % à l’horizon 2025 et de 90 % pour 2030, par rapport à 2015, année de référence.

Au travers de l’approche « D’une charge élevée à un fort impact » établie en 2018 par l’OMS et le Partenariat RBM pour en finir avec paludisme, les pays les plus durement touchés par la maladie vont au-devant des populations les plus exposées grâce à des ensembles d’interventions sur mesure et fondées sur des données locales et sur une contextualisation de la maladie. Les 11 premiers pays qui ont adhéré à cette approche sont le Burkina Faso, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Ghana, l’Inde, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie. Un 12e pays, le Soudan, les a rejoints en 2022.




Situation à l’UPN : Le ministre de l’ESU passe outre certaines recommandations de l’IGF

Dans une lettre adressée à la Communauté Universitaire de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire dit avoir accueilli avec satisfaction les résultats de la mission de contrôle de gestion réalisée à l’Université Pédagogique Nationale par les enquêteurs de l’Inspection Générale des Finances.

Il se réjouit de constater que l’IGF a confirmé, dans ses conclusions, les faits de mauvaise gouvernance académique, administrative et financière qui ont longtemps caractérisée la gestion de cet Etablissement d’enseignement universitaire public. Il se félicite d’avoir anticipé les choses, en nommant un nouveau Comité de Gestion dirigé par la Rectrice Maponda Anastasie, qui a entamé des réformes courageuses pour instaurer une gestion académique et financière transparente.

« Il salue le travail abattu par l’IGF et invite les gestionnaires de l’UPN à s’approprier les observations formulées, en puisant dans les solutions innovantes qu’offre aujourd’hui la Tutelle pour optimiser la gestion financière et académique, notamment le logiciel OPT-SOLUTION qui fait déjà ses preuves », indique cette lettre  du directeur de cabinet à l’ESU.

Et d’ajouter que le ministre encourage le Comité de Gestion à continuer à gouverner l’Etablissement avec toute la sagesse voulue pour maintenir un climat de paix et de concorde à l’UPN à ce moment crucial de l’histoire du pays où le peuple se prépare aux élections générales qui ont besoin de se passer dans un climat apaisé.




Lomami : Le personnel de l’HGR de Kabinda dans la rue pour exiger la libération des trois médecins arrêtés

Les malades de l’hôpital général de référence de Kabinda Saint Camille, au chef-lieu de la province de Lomami ont passé une journée sans consultation ni soins de santé, ce vendredi premier jour du mois de décembre 2023.

A la base de cette situation, trois médecins de cet hôpital sont arrêtés pour avoir mal géré l’opération chirurgicale d’un défenseur judiciaire de la place, à en croire la famille du défunt.

Sous une pluie abondante qui a arrosée la ville de Kabinda ce matin, le personnel technique, administratif ainsi qu’ouvrier de l’Hgr Kabinda avec banderole sur leur tête, voulant exprimer leur mécontentement, ont été aperçus à 13h  regroupés devant l’Assemblée provinciale de Lomami, réclamant la libération pure est simple de leurs médecins qui ont passé leur première nuit au cachot.

Rapproché au micro par Jeef Kimalua de la Rtga/Lomami, Excellent Muamba, syndicaliste de l’Hgr Kabinda révèle que cette accusation n’est pas fondée, car la famille du défunt avait signé sur le document qui témoigne l’acceptation de l’opération et les médecins arrêtés sont tous éligibles à pouvoir diriger l’opération.

Aussitôt, un conseil de sécurité est convoqué d’urgence avec les magistrats et les autorités de la place pour trancher sur ce. Jusqu’ici, les malades internes et externes de cet hôpital sont abandonnés à leur triste sort, ce qui fait peur quant à la suite à leur réservé si les médecins demeurent en détention.

Pour rappel, Me Papy est décédé le jeudi 30 octobre 2023 au cours d’une opération chirurgicale dirigée par le Dr Prince, Godefroid ainsi que le Dr Benjamin, tous médecins de l’Hgr de Kabinda. Et après,  dans son grand mécontentement, un collectif des avocat du Barreau de Lomami a saisi le Parquet de Grande Instance de Kabinda.

Rédaction Rtga/Lomami




Chaîne d’approvisionnement : Interview exclusive avec Rahamtalla M. Osman, représentant permanent de l’Union africaine en Chine

En marge de l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine qui se déroule cette semaine à Beijing, le représentant permanent de l’Union africaine en Chine, Monsieur Rahamtalla M. Osman nous a accordé une interview exclusive. Il a souligné l’importance du thème de cette exposition et il salue la coopération sino-africaine dans ce domaine. Voici l’interview intégrale :

En ce qui concerne les chaînes d’approvisionnement en Afrique, les défis sont nombreux. La chaîne d’approvisionnement, elle, ne peut être traitée isolément de l’ensemble du développement en Afrique, qui est confronté à des difficultés depuis longtemps, et qui a été exacerbé récemment par la COVID-19. De nombreux pays ont été confrontés à ce problème, les perturbations en raison de la COVID et cela a, en quelque sorte, ouvert les yeux de tous les pays sur le fait qu’ils doivent se rapprocher et vivre ensemble. Cela a également mis en échec les voix qui réclamaient le découplage ou la déconnexion de certains pays. Et cela prouve que sans coopération, surtout une coopération forte dans la chaîne d’approvisionnement, tous les pays seront confrontés à des difficultés.

Maintenant les gens parlent différemment, nous devons coopérer. Et cette exposition, l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine, prouve exactement ce que je dis. Parce que le nombre d’entreprises participantes, en particulier les entreprises internationales participant à cette exposition, montre qu’il doit y avoir une sorte de coordination entre tous et que l’isolement n’est pas la bonne façon de développer les pays. En particulier lorsque vous voyez le nombre d’entreprises européennes, américaines et japonaises qui participent à cette exposition. Elles sont très nombreuses. Ce qui montre l’importance des chaînes d’approvisionnement au niveau mondial.

C’est donc l’occasion, dans le cadre de cette exposition, d’exposer la richesse des ressources africaines aux parties prenantes chinoises qui sont intéressées par les affaires en Afrique. Je veux dire par là que l’Afrique est puissante dans tous les domaines, en particulier dans le domaine des ressources naturelles et celui des ressources agricoles.

De nombreuses entreprises chinoises travaillent en Afrique. En fait, il y en a des milliers. On estime que près de 3 000 entreprises chinoises de différentes tailles travaillent en Afrique et produisent en Afrique. Parce que nous, en Afrique, nous avons un plan selon lequel nous ne devrions pas compter sur l’exportation de matières premières. Nous devons ajouter de la valeur aux matières premières dont nous disposons. C’est pourquoi nous invitons, nous encourageons les sociétés et les entreprises chinoises à investir en Afrique. Et même cette chaîne d’approvisionnement pourrait être amenée d’Afrique en Chine pour la fabrication d’autres produits. C’est une des façons de rendre cette exposition bénéfique pour nous.

Ce qui est bien, c’est que son excellence, Xi Jinping, a déjà mentionné, lors de la dernière conférence des BRICS en Afrique du Sud, que la Chine proposait à l’Afrique de coopérer dans trois domaines : l’industrialisation, l’agriculture et la formation de talents. Ce sont donc ces trois domaines qui sont très bien accueillis en Afrique et sur lesquels nous travaillons. Et chacun de ces trois domaines a ses propres aspects, sur lesquels nous travaillons afin de voir comment nous pouvons améliorer la chaîne d’approvisionnement. Tout ce qui est produit en Afrique pourrait faire partie de la chaîne d’approvisionnement d’autres pays, que ce soit en Chine ou ailleurs, dont vous pourriez avoir besoin. Par exemple, lorsque nous parlons de l’énergie verte, l’Afrique est aujourd’hui la principale source de matières premières pour les terres rares, qui sont très importantes pour la production de batteries des voitures électriques. L’Afrique représente environ 50 % de toutes les concentrations mondiales de ces matériaux. Ces matériaux sont donc très importants pour la chaîne d’approvisionnement. Mais nous ne voulons pas qu’ils soient une matière première. Nous voulons qu’ils soient également produits en Afrique et valorisés en Afrique.

La coopération entre la Chine et l’Afrique couvre presque tous les domaines, pas un domaine spécifique, tous les domaines, y compris le numérique. Il s’agit en particulier d’un domaine particulièrement fascinant. Je veux dire qu’en Afrique, près de 60 % de la population utilise et est fascinée par les nouveaux développements dans le domaine numérique. Nous avons donc une bonne coopération dans les domaines numériques. Et c’est aussi parce que maintenant, avec la numérisation commerciale, la numérisation industrielle agricole, cela fera progresser l’Afrique à pas de géant. En effet, dans le passé, pour que certains pays atteignent ce stade, il leur a fallu des dizaines d’années. Mais aujourd’hui, avec cette utilisation des techniques numériques, nous pouvons réduire cette durée en une très courte période pour atteindre les objectifs que nous envisageons.