2023, l’année de la formation dans le domaine des droits de l’Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale et du personnel actif de la police judiciaire (DGSN)

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a veillé, durant l’année 2023, au renforcement de la formation dans le domaine des droits de l’Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale et du personnel actif dans le domaine de la police judiciaire, ainsi qu’au niveau des locaux de la garde à vue et des mécanismes et structures de prise en charge des femmes victimes de violences et des mineurs.

Un communiqué sur le bilan 2023 de la DGSN souligne que la Direction Générale de la Sûreté Nationale s’est engagée dans le chantier de formation des fonctionnaires de la justice pénale, en collaboration avec la Présidence du Ministère public et le Commandement de la Gendarmerie Royale, ajoutant que cet effort a permis de qualifier les fonctionnaires des différents services de la police judiciaire au niveau national qui se sont appropriés les techniques de recherche modernes et se sont familiarisés avec les meilleures pratiques dans le domaine des enquêtes criminelles.

Ces efforts sécuritaires et ces partenariats institutionnels ont impacté les résultats des opérations de lutte contre la criminalité et permis de renforcer le sentiment de sécurité, souligne le communiqué.

La DGSN a poursuivi, durant l’année en cours, la mise en œuvre des dispositions de la stratégie de lutte contre la criminalité pour la période 2022-2026, en mettant l’accent sur le renforcement des structures de lutte contre la délinquance, le développement des laboratoires de la police scientifique et technique, l’intensification de l’utilisation des mécanismes modernes d’enquête pénale et l’ancrage de la dimension des droits de l’Homme dans la fonction de la police, en particulier dans les procédures de garde à vue et de surveillance dans les lieux de détention, ainsi que par la promotion de la coordination et la coopération avec les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National dans les questions très complexes.

Cette approche intégrée, explique la même source, a permis d’obtenir des résultats importants, illustrés par une baisse notable de 10% de l’aspect général de la criminalité -le nombre de cas et d’affaires enregistrés-, dont le nombre a atteint cette année 738.748 affaires, permettant d’appréhender et de déférer devant les différents parquets 723.874 personnes.

Les indicateurs de criminalité violente ont connu également une baisse, les crimes de meurtre et de coups et blessures entraînant la mort ayant reculé de 25%, les agressions sexuelles de 4%, les vols de voitures d’environ 19%, les vols qualifiés de 9% et les vols violents de 6%, note le communiqué.

Parallèlement à la baisse des indicateurs de criminalité en 2023, le taux de la répression, soit le taux de résolution des crimes commis, a continué à enregistrer des niveaux record pour la septième année consécutive, se situant à 95% du total des affaires enregistrées et à environ 92% des crimes violents, souligne le communiqué.

Ces résultats, ajoute-t-on, ont été obtenus grâce principalement au développement des outils d’enquête criminelle et du rôle central de la police scientifique et technique dans les recherches réalisées, outre la dénonciation immédiate par les victimes et témoins des crimes commis et le traitement sérieux des dénonciations calomnieuses et des contenus publiés sur les réseaux sociaux, ce qui a grandement contribué à réduire les indicateurs de criminalité concernant « les crimes de l’ombre ou crimes non dénoncés» et de punir leurs auteurs.

Concernant les affaires de drogue, l’année 2023 a été marquée par l’intensification de la coopération entre les services de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire National dans le volet relatif au renseignement criminel et au contrôle aux frontières et de la coordination sur le terrain entre les services de la douane aux postes-frontières, ce qui a permis d’enregistrer et de traiter 99.513 affaires et d’arrêter 130.212 personnes, dont 305 étrangers, alors que les saisies du haschich se sont élevé à 81,175 tonnes, soit une baisse de 17%. Il a été procédé à la saisie aussi de 1,922 tonne de cocaïne, de 6,88 kg d’héroïne et de 1.223.774 de comprimés d’Ecstasy et d’autres substances psychotropes, relève le communiqué.

Toujours dans les affaires de drogue, note le communiqué, l’année 2023 a été caractérisée par la mise en œuvre d’un plan d’action visant à lutter contre la production et le trafic de la drogue chimique connue sous le nom de «L’poufa», avec l’implication des éléments de la Force Spéciale de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National, de l’équipe de recherches et d’interventions de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire et tous les services décentralisés de la Sûreté Nationale, ce qui a permis d’assécher le trafic de ces drogues de synthèse et d’arrêter 575 personnes impliquées dans ce trafic, en plus de la saisie de 5,175 kg de cette drogue.

Quant aux crimes liés aux technologies modernes et à la cyber-extorsion, ils ont enregistré une augmentation de 6%, avec près de 5.969 affaires, tandis que le nombre de contenus utilisés dans ce type d’affaires enregistrés a atteint 4.070, alors que celui des mandats internationaux émis s’est établi à 842, contre 752 au cours de l’année dernière. Dans le cadre de ces affaires, 874 personnes ont été interpellées et déférées devant la justice, assure le communiqué.

Pour ce qui est des affaires de sextorsion, les services de la Sûreté nationale ont enregistré, au cours de cette année, 508 affaires, en hausse de 18% par rapport à l’année précédente, alors que 182 personnes, impliquées dans ces actes criminels ayant ciblé 515 victimes dont 109 étrangers, ont été arrêtées.

Concernant les affaires d’immigration clandestine, les efforts déployés ont permis l’avortement des tentatives d’immigration irrégulière de 28.863 personnes, dont 18.820 de diverses nationalités étrangères, le démantèlement de 121 réseaux criminels et l’arrestation de 594 organisateurs et intermédiaires.

Dans ce cadre, 707 documents de voyage et d’identité falsifiés en relation avec ces affaires ont été saisis, ainsi que 215 embarcations et 31 véhicules utilisés dans l’organisation des opérations d’immigration.

Concernant les crimes financiers et économiques, les services de la DGSN ont poursuivi le renforcement et le développement des techniques d’enquête pénale dans ce type de crimes, que ce soit au niveau de la brigade Nationale de la Police Judiciaire ou des quatre brigades régionales de la Police Judiciaire qui lui sont affiliées à Rabat, Casablanca, Fès et Marrakech, relève la même source.

Ces brigades ont traité 529 affaires liées à la corruption, à l’abus de confiance, au détournement des deniers publics et au chantage, soit une augmentation de près de 14 % par rapport à l’année précédente, tandis que le nombre de suspects qui ont fait l’objet d’une enquête dans ces affaires a atteint 693 personnes, dont 322 dans des affaires de corruption et d’abus de confiance, 259 suspects dans des cas de détournement et de dilapidation de deniers publics et 112 dans des cas de chantage et d’abus de pouvoir.

S’agissant des crimes de faux monnayage, d’usage frauduleux des moyens de paiement et de trafic de devises, les services de la Sûreté Nationale ont traité, durant l’année en cours, 38 affaires relatives au trafic de devises, 57.980 affaires portant sur des infractions à la législation régissant les chèques, soit une baisse de près de 1,5%, 153 affaires de fraude et de fraude aux moyens de paiement et 151 affaires de falsification de monnaie et de devise.

Ce type d’affaires a vu la saisie de 481 faux billets de banque nationaux et de 1.489 faux billets de banque étrangers pour un montant total de 95.800 dollars américains, 74.820 euros et 340 livres sterling, outre le démantèlement de 19 réseaux criminels actifs dans la falsification des monnaies, moyens de paiement et cartes de crédit, alors que 181 personnes de différentes nationalités ont été déférées devant la justice et 34 équipements et supports électroniques utilisés dans le piratage, la falsification et le paiement frauduleux ont été saisis.

Dans le volet relatif à la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et l’apologie des actes terroristes, la Brigade Nationale de la Police Judiciaire a déféré cette année devant le parquet compétent 29 personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce genre d’affaires, outre les cellules terroristes qui ont été démantelées par le Bureau central des investigations criminelles relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National, dont la cellule terroriste impliquée dans le meurtre d’un agent de la police à Hay Errahma, dans la ville de Casablanca.

Concernant le bilan de la police scientifique et technique, au cours de l’année 2023, les différentes antennes du Laboratoire de la police scientifique et technique à Casablanca ont conservé, pour la sixième année consécutive, la certification qualité ISO 17025, ce qui a eu un impact positif sur la qualité des expertises scientifiques réalisées, ainsi que sur la hausse du nombre de répression des affaires criminelles pénales et contribué à la consolidation des mécanismes de procès équitable en s’appuyant sur des preuves scientifiques dans les investigations pénales.

Ainsi, relève le communiqué, les services techniques de l’Institut des sciences forensiques de la Sûreté nationale ont réalisé 714 expertises sur des documents falsifiés, soit une augmentation de 9%, 137 expertises sur de faux billets de banque étrangers et nationaux et 264 expertises balistiques sur 149 armes à feu et 7 889 munitions et projectiles, en hausse de 31% par rapport à l’année dernière.

Le service central et les laboratoires régionaux d’analyses des traces numériques ont enregistré un total de 6.249 demandes d’expertise, qui ont été menées sur 24.266 supports électroniques, enregistrant une augmentation de 12% par rapport à l’année précédente. Le laboratoire national de la police scientifique et technique à Casablanca a reçu 20.129 demandes d’expertise au cours de l’année en cours, dont 16.635 demandes d’analyse d’échantillons d’ADN, soit une hausse d’environ 23% par rapport à l’année précédente, et 1.391 demandes d’expertise dans le domaine de la chimie médico-légale (+22%), alors que le Département des drogues et des poisons médico-légaux a réalisé l’expertise scientifique nécessaire sur 2.061 affaires relatives aux drogues et psychotropes en augmentation de 14%.

L’année en cours été marquée par la poursuite du processus du renforcement et de l’intensification des opérations de coopération internationale en matière de sécurité avec divers partenaires internationaux, y compris des organismes gouvernementaux et des organisations chargées des affaires de sécurité et de l’application de la loi, une coopération qui s’est concentrée principalement sur la coordination opérationnelle et sur l’assistance technique avec les pays amis et partenaires.

Cette fructueuse coopération a été couronnée par l’approbation unanime du choix porté sur le Royaume du Maroc pour abriter en 2025 la 93e session de l’Assemblée générale de l’Organisation générale de police criminelle “Interpol”, qui réunit les chefs et représentants des services de sécurité de 196 États membres et l’organisation, les 6 et 7 décembre 2023, de la 47ème conférence des chefs de police et de sécurité arabes.

Cette année a également été marquée par la consolidation de la coopération bilatérale et multilatérale en matière de sécurité dans la mesure où la Direction Générale de la Sûreté Nationale a participé aux réunions de haut niveau tenues dans le cadre d’Interpol et du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur et de l’Union africaine.

Des réunions bilatérales portant sur des questions liées au renforcement de la sécurité internationale ont été également tenues notamment avec le président de l’organisation internationale de police criminelle, le directeur du Bureau d’Investigation Fédéral américain (FBI), le DG de la police française, la directrice générale par intérim de la Sûreté de la Belgique, le vice-président de la Sûreté de l’Arabie Saoudite, la secrétaire générale du Système d’information de la République portugaise (SIRP) et le directeur général des Renseignements portugais (SIS), ainsi que le président de l’Office fédéral allemand de protection de la Constitution et le directeur général des services de la protection de l’État et du renseignement de la République d’Autriche.

Sur les indicateurs numériques de cette coopération, le Pôle de Coopération Internationale relevant de la Direction Générale de la Sûreté Nationale a traité 6.473 dossiers et demandes d’informations, soit une augmentation de 12% par rapport à 2022. Sur ces dossiers, les affaires liées au trafic de la drogue représentent 13%, suivies de la lutte contre l’immigration clandestine (15%), échange et transfèrement de prisonniers pour qu’ils purgent le reste de leurs peines dans leurs pays d’origine (9%), l’exploitation mutuelle des bases de données (6%) et notices de demande d’information (26%).

Quant à la coopération opérationnelle, le Bureau central national (Interpol Rabat) a procédé au suivi de la mise en exécution de 119 commissions rogatoires internationales émises par des autorités étrangères, et rendu public 121 mandats d’arrêt internationaux, qui ont permis l’arrestation de 92 personnes faisant l’objet d’avis de recherche internationale de la part des autorités judiciaires marocaines.

Le même bureau a rendu public 3.280 avis de recherches au niveau national suite aux mandats d’arrêts émis par des autorités compétentes de pays étrangers. Il a aussi diffusé 245 avis de recherche émis par les services de police des pays arabes, tandis qu’il a été procédé à la diffusion de 2006 mandats pour mettre fin à des recherches à l’international et 342 mandats pour mettre fin à des avis de recherche émis au niveau arabe.

S’agissant de la procédure d’extradition des criminels, l’année 2023 a vu l’extradition de 54 personnes ayant fait l’objet de mandats d’arrêts internationaux émis par les autorités marocaines, contre 69 personnes en 2022, et la mise en exécution des procédures d’extradition de 48 ressortissants étrangers arrêtés au Maroc et qui ont fait l’objet d’un mandat d’extradition vers les autorités judiciaires des pays les ayant réclamé.

 




Le système informatique de la DGSN, des plateformes numériques complémentaires au service des citoyens et des fonctionnaires de police

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a procédé, en 2023, au renforcement de son système de sécurité informatique, qui englobe des plateformes numériques complémentaires, au profit des citoyens et des ressortissants étrangers résidant au Maroc et au service des fonctionnaires de police.

S’agissant des documents d’identité électroniques, qui constituent un prélude à la transition numérique, la DGSN a poursuivi le développement de l’infrastructure numérique dédiée aux prestations à caractère administratif fournies aux citoyens et aux résidents étrangers sur le territoire national, principalement des documents d’identité, des permis de séjour et des documents administratifs, indique la DGSN dans un communiqué sur son bilan 2023.

Il a été procédé également au renforcement du processus d’ouverture sur les différents prestataires de services publics et privés, à travers des partenariats et des accords ayant pour objectif la généralisation de l’utilisation de la plateforme “Tiers de confiance” pour la vérification de l’identité liée à l’espace “Identité numérique”, qui a été développé par la DGSN.

La plateforme “Tiers de confiance” est un mécanisme d’information qui permet aux citoyens d’accéder en toute sécurité aux différents services fournis par les secteurs public et privé, de manière à protéger leurs données à caractère personnel, comme elle permet au titulaire de la carte nationale d’identité électronique de s’identifier et de vérifier son identité et son utilisation dans les différentes opérations administratives et bancaires de façon instantanée, automatique et sécurisée auprès des prestataires de services, que ce soit en présence physique en utilisant la carte dotée d’une puce électronique ou en ligne grâce au système “Identité numérique”, ajoute le communiqué.

Dans le but de consolider ce système développé par les services de sécurité nationale et mis à la disposition des citoyens et des institutions bancaires, les services de la DGSN ont lancé, au cours de l’année, l’application “Mon identité numérique”, téléchargeable sur les systèmes d’exploitation mobiles les plus utilisés au niveau national et qui permet aux citoyens de créer, de surveiller et d’exploiter leur identité au sein de l’espace numérique de manière sûre et personnelle, à partir des données contenues dans la carte nationale d’identité électronique (CNIE).

Cette application a été aussi renforcée à travers le lancement du portail numérique interactif “www.identitenumerique.ma”, qui permet aux citoyens de bénéficier des services d’identité numérique sans avoir à télécharger l’application sur les téléphones mobiles.

Renforcement du processus participatif de simplification des services publics

Cette année a été marquée aussi par le renforcement du processus participatif de simplification des services publics. C’est ainsi que la DGSN a partagé les expériences qu’elle a accumulées en matière de gestion des données d’identification et de leur exploitation dans l’espace numérique à travers la signature de nouvelles conventions avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, la Fédération Marocaine de l’Assurance, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale qui portent sur l’utilisation de la plateforme “Tiers de confiance” afin de vérifier l’identité numérique au sein des services publics et privés fournis aux citoyens et aux citoyennes, outre la signature d’un protocole d’accord avec la Cour des comptes pour faciliter le travail des tribunaux financiers, ainsi que plusieurs protocoles d’accord avec de nombreuses entreprises privées et prestataires de services à l’échelle nationale, qui visent à leur tour à bénéficier de ce nouveau service numérique, ajoute la même source.

L’année 2023 a été marquée aussi par la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de rapprochement et de généralisation des services de la CNIE au profit de tous les citoyennes et citoyens, à travers la mise en place de 32 unités mobiles pour la délivrance et le renouvellement de la carte d’identité nationale électronique. Il s’agit de véhicules équipés de deux plateformes pour enregistrer les données d’identification des citoyens au profit de la population des régions géographiquement éloignées et des zones rurales montagneuses dans le territoire national. Le nombre total de bénéficiaires de ce service mobile a atteint 128.451 personnes.

Cette année a connu également la poursuite de la réponse rapide et instantanée aux demandes des citoyens pour l’obtention de documents d’identification électroniques et administratifs et de titres de séjour des étrangers. 4.269.781 cartes d’identité nationale électroniques de nouvelle génération ont été émises, dont 3.077.398 ont été produites au Centre d’émission de Rabat et 1.192.383 autres au centre d’émission supplémentaire créé à Marrakech dans le cadre de la politique de proximité avec les citoyens.

En outre, 348.070 cartes d’identité nationale électronique ont été émises au profit des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, dont 45.739 délivrées à des enfants mineurs. Il s’agit également de 1.552.306 fiches anthropométriques, 43.807 certificats de séjour pour les étrangers, 20.031 visas d’accès au territoire national et 2.246 permis de séjour exceptionnels de nouvelle génération.

2023, le début de la généralisation du réseau des télécommunications unifiées de la DGSN

Concernant l’espace des services numériques, qui représente la nouvelle génération de services, la DGSN souligne que ses services techniques ont poursuivi en 2023 la mise en œuvre du chantier de numérisation du service public de sûreté avec un impact positif sur le rendement sécuritaire, à travers le début de la généralisation du réseau des télécommunications unifiées de la police, qui constitue un réseau très sécurisé composé de fibres optiques reliant 57 villes au niveau national et qui permet de sécuriser les télécommunications et d’assurer le transfert rapide des données afin de répondre aux besoins de gestion des services de sécurité.

Le taux de réalisation des travaux dans ce réseau a atteint un stade avancé qui permet de couvrir 19 centres au niveau national, souligne le communiqué.

Les services techniques de la DGSN ont aussi développé plusieurs applications et solutions informatiques permettant aux policiers d’accomplir leurs missions de manière optimale à travers le parachèvement de la généralisation du système informatique de gestion des arrondissements de police (GESTARR) et l’intégration effective d’un ensemble de services supplémentaires dans ce système, en particulier sa connexion au nouveau système informatique de gestion des affaires pénales et des délits traités par les arrondissements de police et la préparation et l’analyse de statistiques et de données. Il s’agit du système qui est actuellement utilisé à titre expérimental dans 350 postes de police au sein des préfectures de police de Kénitra, Tanger, Meknès, Marrakech, Settat et de la Sûreté provinciale de Safi.

Afin d’assurer l’efficacité des interventions de sécurité sur la voie publique et de renforcer les mécanismes de contrôle du travail des patrouilles de police, un système de localisation géographique des patrouilles de police est en cours de généralisation à l’aide du système de positionnement mondial (GPS), à travers l’équipement des véhicules et motocycles de police de 800 GPS reliés automatiquement au système d’information de pilotage des interventions sécuritaires, ce qui accroîtra la rapidité de réponse aux appels des citoyens, dans le cadre de la généralisation globale et progressive de ce mécanisme dans un futur proche.

Dans le cadre d’un plan stratégique visant l’adoption des techniques d’intelligence artificielle dans le domaine policier, la DGSN a entamé l’utilisation d’un nouveau système technologique qui vise à exploiter les réseaux de caméras de surveillance urbaine, ainsi que les caméras mobiles de la Sûreté nationale dans la lecture automatique des plaques d’immatriculation des véhicules sur les axes routiers urbains. Ce processus est actuellement mis en œuvre à titre expérimental dans les préfectures de police de Casablanca et d’Agadir, poursuite le communiqué.

Au cours de l’année en cours, indique la DGSN, il a été procédé à l’interception de 228 voitures et véhicules objets d’un rapport de vol, en plus de l’interception de 585 véhicules, dont les propriétaires font l’objet d’avis de recherche au niveau national pour suspicion d’implication dans des actes criminels.

Les services techniques de la DGSN se penchent actuellement sur le développement de nouveaux logiciels qui utilisent l’intelligence artificielle pour identifier les personnes faisant l’objet d’avis de recherche. Il s’agit d’une technique utilisée à titre expérimental qui a montré une grande capacité à surveiller et à neutraliser le danger que représentent des individus qui constituent une menace sérieuse pour la sécurité des citoyens et de leurs biens, selon la même source.

Soucieuse de mettre à profit les technologies modernes de communication au service des citoyens, les services de la DGSN ont commencé à exploiter le réseau social “Facebook” pour la publication et la diffusion d’avis de recherche sur des enfants disparus faisant l’objet de recherches au profit des familles concernées, à travers le développement du logiciel “Tifli Moukhtafi” qui est relié aux arrondissements de police au niveau national. Ce système a permis, au cours de cette année, la publication d’un total de 222 circulaires au niveau national et l’accélération de la recherche des enfants déclarés disparus.




Abdellatif Hammouchi parmi les 50 personnalités les plus influentes en Afrique, selon Africa Report

Le directeur général du pôle DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi, figure parmi les 50 personnalités les plus influentes en Afrique en 2023, selon le magazine panafricain «Africa Report», publication trimestrielle en langue anglaise éditée par le groupe Jeune Afrique.

Sous le titre «50 Africains influents: les puissants», l’article d’Africa Report met en lumière le rôle prépondérant de Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire du Maroc, que le magazine panafricain qualifie de «Eyes of the Kingdom (les yeux du royaume)».

L’article souligne notamment que Abdellatif Hammouchi a su faire face à des allégations et des mensonges, notamment en France, sans compromettre sa détermination et son engagement en faveur de la sécurité nationale et internationale.

Le magazine panafricain revient ainsi sur l’épisode des accusations de «complicité de torture» portées contre lui à Paris en février 2014, qui a fini par déclencher une crise diplomatique et une suspension de la coopération judiciaire entre le Maroc et la France. Début 2016, Abdellatif Hammouchi a été élevé au rang d’officier dans l’ordre de la Légion d’honneur par la France, une consécration méritée pour celui à qui l’on doit aujourd’hui le nouveau visage de la police marocaine.

Nommé en décembre 2005 par le roi Mohammed VI à la tête de la DGST, Abdellatif Hammouchi a marqué de son empreinte l’image et les pratiques de cette institution. Le bilan de son action à la tête des deux directions est très apprécié par bon nombre d’observateurs, nationaux et internationaux.

Abdellatif Hammouchi a su développer des liens étroits avec les services de renseignements étrangers tels que la CIA américaine, le MI6 britannique et la DGSE française, constate Africa Report, rappelant sa rencontre, en avril 2023, avec le patron de la CIA, William J. Burns. Sous sa houlette, la DGST incarne aussi cette volonté de faire du Maroc un partenaire fiable et engagé pour la promotion de la paix et de la stabilité au Sahara et au Sahel.

Par Ayoub Khattabi




La communication de la DGSN en 2023, un mécanisme de renforcement du sentiment de sécurité

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a veillé en 2023 à la diversification et au renforcement des mécanismes de communication sécuritaire en vue de renforcer le sentiment de sécurité, accompagner le travail des services opérationnels de sûreté et mettre en exergue les dispositifs sécuritaires adoptés lors des grandes manifestations organisées dans le Royaume.

A cet égard, la DGSN précise, dans un communiqué sur son bilan au titre de l’année 2023, que les services de la communication sécuritaire ont mené un total de 4.955 activités de communication, dont 1.488 portent sur des missions d’information, réparties entre communiqués et informations de presse liées aux questions du service de la sûreté et aux crimes qui affectent le sentiment de sécurité, ainsi que la publication de 56 mises au point pour démentir les fake news, outre la réalisation de 2.873 reportages vidéos, en partenariat avec plusieurs chaînes de télévisions et médias nationaux et internationaux.

Dans le domaine de la communication numérique, ajoute la même source, les services de la Sûreté nationale ont diffusé 538 contenus via leurs comptes sur les différents réseaux sociaux pour jeter la lumière sur la réalité de certains crimes et démentir les fakes news, plus particulièrement celles liées aux conséquences du séisme qui a frappé certaines régions du Haut Atlas.

Il a été question aussi d’accompagner le travail régulier des services de police, relève le communiqué, faisant savoir que le nombre des abonnés aux comptes officiels des services de la DGSN atteint 1.127.944, dont 480.944 sur X (ex-Twitter), 440.000 sur Facebook et 207.000 sur Instagram.

Les services de communication ont continué la publication des revues de police sur ses plateformes électroniques, afin de permettre l’accès à l’information sécuritaire. Ils ont également archivé et publié une partie des anciens numéros en vue de documenter l’histoire de la police, dans la perspective de numériser les anciens numéros à partir de l’année 1961.

Toujours dans le domaine digital, les services de communication ont réalisé plusieurs contenus vidéo de sensibilisation destinés aux citoyens, notamment la capsule concernant les Journées portes-ouvertes de la Sûreté nationale et celle relative au concours de police, ainsi que d’autres contenus à caractère institutionnel dont la vidéo présentée par le Royaume du Maroc pour accueillir la 93ème session de l’Assemblée générale d’Interpol en 2025, et celle sur les sacrifices consentis par les forces publiques lors des opérations d’aide et d’assistance aux victimes du séisme d’Al Haouz pour laquelle la DGSN a remporté le prix de la meilleure capsule de sensibilisation au niveau arabe dans le domaine de la police sociétale.

En lien avec cette catastrophe naturelle, relève le communiqué, les services de communication de la DGSN ont consacré une grande partie de leur travail à la traque des fausses informations qui ont circulé lors de la phase de gestion des effets du séisme, et jeté la lumière sur les actions menées par les services de la Sûreté nationale pour venir en aide aux victimes et réduire les effets de cette catastrophe, ajoutant que les contenus publiés à ce propos ont trouvé un large écho auprès des citoyen dans la mesure où certains posts et tweets ont collecté plus de 290.000 vues et 4.800 likes.

Aussi, la DGSN a organisé, en 2023, la 4ème édition des portes ouvertes de la Sûreté nationale à Fès, qui a coïncidé avec l’anniversaire de la création de la Sûreté nationale, souligne la même source, notant que cet événement a enregistré le chiffre inédit de près de 1.150.000 visiteurs en cinq jours, sachant que le compte officiel de cette manifestation sur les plateformes de communication digitale ont été consultés par plus de 5 millions visiteurs.

Dans le même sillage, les services de Sûreté nationale ont poursuivi la mise en œuvre de leur programme visant à renforcer la sensibilisation en milieu scolaire, portant le nombre des bénéficiaires, lors du premier semestre de l’actuelle année scolaire, à 141.241 élèves répartis sur 1.816 établissements d’enseignement. Les services de la Sûreté nationale ont également tenu des réunions de coordination et de concertation au niveau régional et local avec 1.821 associations et ONGs axées sur des questions liées aux attentes des citoyens concernant l’institution sécuritaire.

Les services de communication de la DGSN ont également veillé à accompagner l’ensemble des grandes manifestations organisées sur le territoire national y compris les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, la 47ème Conférence des Chefs de Police et de Sécurité arabes, et les rencontres sportives de portée continentale et internationale organisées au Maroc.

Par ailleurs, les mêmes services ont détecté en 2023 un total de 260 contenus criminels à caractère violent qui ont été soumis aux expertises techniques et aux investigations nécessaires avant la publication de communiqués et de mises au point à leur sujet dans un laps de temps qui varie entre une et cinq heures au maximum, en vue de lutter contre les rumeurs et dissiper les cas de sentiment d’insécurité qui pourrait être engendrés par ces contenus violents.




Fêtes de fin d’année: Marrakech, la destination la plus prisée des touristes

Pour les fêtes de fin d’année, Marrakech accueille de plus en plus de touristes, venus de partout pour célébrer le Nouvel An. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Marrakech est l’une des destinations les plus prisées des touristes, pour célébrer les fêtes de fin d’année. Des vacances au cours desquelles de nombreux touristes posent un pied dans la ville ocre pour «profiter de son soleil, de son patrimoine, de sa générosité, mais aussi des diverses activités organisées à cette occasion», écrit Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 26 décembre 2023.

Mais Marrakech n’attire pas uniquement les touristes venus d’autres pays, mais aussi les Marocains, nombre d’entre eux y consacrant déjà plusieurs de leurs week-ends ou de leurs temps de vacances. Le taux d’occupation des hôtels se trouve ainsi toujours au sommet, et les riads, les maisons d’hôte et autres petits appartements à louer sur une courte durée sont toujours au complet.

Il va donc de soi que Marrakech est la ville la plus touristique du Royaume. Pour preuve, son classement, ces dix dernières années, où elle figure parmi les dix meilleures destinations touristiques mondiales. Une réputation que la ville ocre doit à plusieurs atouts, dont son patrimoine artistique et culturel, qui comprend plusieurs monuments historiques, indique Al Ahdath Al Maghribia.

Sa réputation, poursuit le quotidien, Marrakech «la doit aussi à l’expérience qu’elle a accumulée dans la gestion et la promotion touristiques».

«La ville a également bénéficié de plusieurs programmes de réhabilitation de monuments historiques et de réaménagement de certains quartiers et places publiques», explique Al Ahdath Al Maghribia, qui ajoute que «le tourisme d’affaires profite à la ville ocre depuis la construction du Palais des Congrès en 1989».

Selon la feuille de route définie par le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’Économie sociale et solidaire (ESS) pour le déploiement d’une stratégie pour le tourisme sur la période 2023-2026, le Royaume vise à attirer plus de 17,5 millions de touristes, et à générer plus de 120 milliards de dirhams en devises étrangères, par la création de 80.000 emplois directs et de 120.000 emplois indirects.

Présentée par Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’ESS, cette stratégie quadri-annuelle se donne aussi pour ambition de replacer le tourisme comme étant un secteur-clé de l’économie nationale.

Par Khalil Rachdi




Alors que la CENI publie les résultats provisoire : Marche de l’opposition, un pétard mouillé

Prévue pour ce mercredi 27 décembre 2023 à Kinshasa, la marche appelée par une frange de l’opposition composée de Martin Fayulu, Dénis Mukwege, Théodore Ngoy, Jean-Claude Baende et Nkema Liloo Bokonzi, n’a pas été autorisée par les autorités du pays. L’objectif de ladite marche était de dénoncer les « irrégularités » constatées lors du vote du 20 décembre 2023. Les manifestants devaient se réunir au siège de l’ECIDé de Martin Fayulu, où devaient se réunir les organisateurs et leurs militants, afin de se rendre au siège de la Centrale électorale dans la commune de la Gombe. Pour faire respecter l’interdiction, la Police déployée sur place a contraint les manifestants à ne pas aller au bout de leur action qui a conduit à des tensions et affrontements entre manifestants et les forces de l’ordre qui ont duré plus d’une heure. Il y a eu  des blessés du côté de la Police,  2 policiers et environ une dizaine du côté des manifestants selon l’opposition. Aucun cas d’arrestation n’a été signalé. 

Bien avant que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ait proclamé le résultat provisoire des élections, plusieurs candidats président de la République et des organisations de la société civile, avaient appelé à une marche ce mercredi 27 décembre contre ce qu’ils qualifient de « simulacre d’élections », et demandent son annulation. Pour  empêcher la tenue de la manifestation contre le processus électoral qualifié par certains observateurs de ‘fuite en avant’ de l’opposition, un important dispositif policier a été déployé pour faire respecter la décision des autorités qui l’avait interdit.

Au siège de l’ECIDé de Martin Fayulu, où devaient se réunir les organisateurs et leurs militants, afin de se rendre au siège de la Centrale électorale dans la commune de la Gombe, la Police, déployée sur place, a contraint les manifestants à ne pas aller au bout de leur action.

Au moins 10 blessés, selon l’opposition, ont été enregistrés dans ses rangs. Du côté de la Police, le commissaire divisionnaire adjoint parle de 2 policiers blessés. La Police accuse l’opposition d’avoir utilisé des mineurs comme bouclier humain, et pour sa part, Martin Fayulu a affirmé que des militants de la « Force du progrès » de  l’UDPS, auraient été présents aux côtés de la Police.

Une fuite en avant de l’opposition ?

 

Le gouvernement de la République démocratique du Congo  avait  interdit mardi 26 décembre 2023 la manifestation de l’opposition prévue ce mercredi 27 décembre 2023 à Kinshasa. Mais celle-ci a décidé de passer outre l’interdiction et d’organiser la marche pour protester contre le déroulement des élections des 20-21 décembre marquées par des “irrégularités”,  selon elle, qui ont entaché ces élections. L’autorité légale estime que ladite manifestation essaie de « mettre à mal le processus électoral » alors que plusieurs observateurs estiment qu’il ne s’agit que d’une fuite en avant, car la CENI est déjà en train de publier les résultats provisoires ‘bureau de vote par bureau de vote’ comme l’avait réclamé l’opposition.

La pression est montée d’un cran au siège de l’ECIDE, le lieu de rassemblement des manifestants où ils seront rejoint par  Martin Fayulu quelques temps après, afin de prendre part à la marche pour  dénoncer les “élections chaotiques” dont les résultats partiels publiés jusque-là donnent Félix Tshisekedi largement gagnant.

Très bien préparées, les forces de l’ordre ont d’étouffé la marche et la tension est vite montée dont le résultat fut des pneus  brûlés sur le boulevard Triomphal et la police est intervenue à coups de gaz lacrymogènes pour dissuader les manifestants.

 

 

Par conséquent, les vitres du siège de l’ECIDE ont été cassées.

De son côté,  Moïse Katumbi avait déjà annoncé  qu’il n’a pas l’intention de se rendre à la Cour constitutionnelle en contestation des résultats “fraudés”.

Et la Police nationale  congolaise (PNC) accuse l’opposition d’avoir utilisé les mineurs lors de la manifestation de ce.

« Les organisateurs ont mis en avant-plan les mineurs qui ne sont pas encadrés par leurs parents. A un moment donné, ils seront interpellés pour justifier la présence des enfants en lieu de manifestation »,  a déclaré, à la presse, le général Blaise Kilimba Limba, commissaire provincial  de la police pour la ville de Kinshasa. 

Selon ce responsable de la Police, certains enfants présents et deux  policiers ont été blessés, sans en préciser le chiffre, à cause du jet des projectiles entre manifestants et forces de l’ordre.

 

Willy Makumi Motosia




Linafoot: Trois arbitres suspendus !

L’arbitre devenait de plus en plus inquiétant avant le play off. La manche retour de la phase classique qui tend vers sa fin, soit à trois journées de la fin a vu les équipes batailler dur pour une place qualificative en play-off. Certaines équipes sollicitant le soutien des arbitres pour cette fin ; certaines décisions spectaculaires des hommes en noir ont poussé l’instance à prendre des décisions exemplaires avant le play off. Voici les arbitres suspendus :

1. L’arbitre Azanga Kalamba qui a sifflé le match Les Aigles du Congo et l’AS Dauphin Noir. Il lui est reproché la violation de l’article 83 du Code Disciplinaire de la FECOFA en ce qu’il a sifflé un penalty contre l’équipe de l’AS Dauphin Noir sur insistance de son assistant 1 alors que lui-même était très loin de l’action et ne pouvait voir cette action. Il est suspendu pour 24 mois , soit 2 ans.

2. l’assistant Vangu Dominique , il lui est reproché la violation de l’article 83 du Code Disciplinaire de la FECOFA en ce qu’il a insisté et a induit l’arbitre central en erreur en signalant un penalty contre l’équipe du Dauphin Noir alors que cette action ne pouvait pas amener un penalty. Lui aussi écope 24 mois de suspension.

3. L’arbitre Diasitua Romain écope 18 mois de suspension. Il était désigné arbitre central lors du match ayant opposé l’équipe des Aigles du Congo à celle de l’AC Rangers. La commission des arbitres, après enquête, reproche à l’arbitre central DIASITUA les faits suivants: Le fait d’avoir officié ce match en état d’ébriété; La mauvaise gestion du chronométrage de temps; Le manque de collaboration étroite avec les arbitres assistants et son quatrième; La mauvaise application et interprétation des lois du jeu notamment à l’instar de pénalty non accordé à l’équipe des Aigles du Congo à la 76′ minutes…

Ces décisions avertissent les autres avant la phase décisive de play-off prévu en février 2024.




CAN 2023 : la liste de la RDC pour la phase finale !

Comme convenu, la Fédération de football de la RD Congo (Fecofa) a dévoilé ce mercredi la liste des Léopards retenus par le sélectionneur Sébastien Desabre pour prendre part à la CAN 2023.

La principale information de cette liste est le nombre restreint de convoqués puisque le technicien français a choisi de faire appel à “seulement” 24 joueurs alors qu’il pouvait en retenir jusqu’à 27. Dans ce groupe, aucune surprise majeure n’est à signaler et les têtes d’affiche Cédric Bakambu, Chancel Mbemba, Gaël Kakuta, Yoanne Wissa, Meschack Elia, Charles Pickel, Theo Bongonda, Fiston Mayele et Simon Banza sont toutes présentes.

 

Les débuts de Tuanzebe reportés

 

 

Plusieurs absents notables sont toutefois à signaler, à commencer par les ailiers Aldo Kalulu et Glody Lilepo, l’attaquant Jackson Muleka et le latéral Vital Nsimba, qui étaient tous présents lors du dernier rassemblement mais qui ne seront pas du voyage en Côte d’Ivoire. Présélectionné pour la première fois pour la CAN, l’ancien international Espoirs anglais Axel Tuanzebe, passé par Manchester United, manque lui aussi à l’appel et effectuera ses débuts après la CAN, comme pressenti.

 

 

 

C’est raté aussi pour le milieu de terrain de Luton Town, Pelly Ruddock Mpanzu, plus appelé depuis septembre. Il en va de même pour certains anciens cadres tombés en disgrâce comme Neeskens Kebano, Chadrac Akolo, Ben Malango et Merveille Bope, qui ne seront pas du rendez-vous. Rappelons que l’ancien capitaine Marcel Tisserand est écarté depuis de longs mois, tandis que Yannick Bolasie ne figurait déjà pas dans la présélection bien qu’il ait récemment retrouvé un club.

 

Opposés à la Zambie, au Maroc et à la Tanzanie dans le groupe F, les Léopards effectueront leur préparation aux Emirats Arabes Unis à partir du 1er janvier. Ils auront deux matchs de préparation au programme : le 6 janvier contre l’Angola à Dubaï, puis le 10 janvier face au Burkina Faso à Abu Dhabi, avant de rejoindre la Côte d’Ivoire le lendemain.




Avec qui va-t-il gouverner demain? 

Voici ce que dit un combattant:

Mon cher, loin de m’imaginer l’avenir, il faudrait que les locaux se battent pour mériter la confiance surtout que maintenant l’Union Sacrée a montré son attachement au Chef de l’Etat, du moins pour quelques grands leaders alors que notre maison mère a montré plusieurs faiblesses qui pouvaient être remontées dans un sursaut d’orgueil.

Néanmoins, rien n’est joué. On ne pourra pas aussi laisser la place aux arrivistes sans nous faire entendre.

Ma réflexion

Le deuxième congrès extraordinaire du 11 Juillet 2023 a été un moment historique de la refondation du parti. Un président du parti a été élu.

Des fédéraux légalistes et combattant historique ont été arrêtés et ont connu la prison. Ils ont été, en fin, libérés par la main levée.

Le Président élu du parti, a été aussi arrêté et libéré en mode de liberté provisoire ! Contrairement aux fédéraux arrêtés pour les mêmes fausses accusations!

Bien que les listes des candidats légalistes conformes à la loi électorale, n’ont pas été retenues, tous les légalistes, écartés aux postes d’Etat, baptisés les frustrés, se sont rangés derrière le candidat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors des élections, et il va l’emporter haut la main.

Que vont-ils devenir, ces légalistes Tshisekedistes ? À qui le Candidat-Président n’a réservé aucun (r) égard pendant la campagne?

Il est à noter que le Candidat-Président s’est présenté à cette élection comme INDÉPENDANT, soutenu par sa coalition hétéroclite de l’Union sacrée de la Nation et ses mosaïques multicolores.

Les légalistes Tshisekedistes, réformateurs de l’Udps au deuxième congrès extraordinaire du 11 Juillet 2023 ont plébiscité le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le candidat de l’Udps et aujourd’hui ils se félicitent de sa victoire à la présidence de la République et ils restent confiants et espèrent des changements dans le choix des collaborateurs du Chef pour de nouvelles approches politiques dans la gestion de la chose publique publique.

Dr Tambwe Mbuyi, Combattant historique




Bilan du 1er quinquennat de Fatshi : Jules Alingete parle des hauts faits qui balisent le développement

L’Inspecteur Chef de Service de l’IGF Jules Alingete estime positif le bilan du premier mandat du Président Félix Tshisekedi.

À ses yeux, la gratuité de l’Enseignement de base, la gratuité de la maternité , le Programme de Développement à la base des 145 Territoires, la tenue réussie des 9ème jeux de la francophonie, l’Organisation des élections sur fonds propres , le financement de la montée en puissance des FARDC, la construction du Centre Financier de Kinshasa , la stabilité du cadre macroéconomique, la mécanisation de plus de 50.000 nouveaux fonctionnaires sont des éléments important du premier mandat de Félix Tshisekedi.

Et ces hauts faits ont été rendus possibles grâce à un accroissement sensible des recettes publiques adulé par la lutte acharnée contre la corruption, œuvres du Chef de l’Etat au travers les Régies Financières, de l’Inspection Générale des Finances et du ministre des Finances Nicolas Kazadi.

Comme pour dire que les perspectives dans la constance de cette dynamique ne sont que plus radieuses pour la consolidation de cet élan qui balise le développement de la République démocratique du Congo.