Canada : le Premier ministre déclare que Noël est discriminatoire à l’égard des minorités

Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, a soutenu la vision de Noël et de Pâques comme des fêtes chrétiennes discriminatoires à l’égard des minorités religieuses.

La Commission canadienne des droits de l’homme a publié un document indiquant que : « La discrimination contre les minorités religieuses au Canada trouve ses racines dans l’histoire du colonialisme canadien. Cette histoire se manifeste aujourd’hui par une discrimination religieuse généralisée. Les fêtes légales au Canada en sont un bon exemple. Les fêtes officielles liées au christianisme, notamment Noël et Pâques, sont les seules fêtes légales canadiennes liées à des jours saints religieux. Par conséquent, les non-chrétiens peuvent être amenés à demander des autorisations spéciales pour observer leurs jours fériés et d’autres périodes de l’année où leur religion leur impose de s’abstenir de travailler. »

Cette prise de position est survenue lors du débat sur l’intolérance religieuse au Parlement canadien. La Chambre basse du Parlement a décidé de se démarquer de tout extrémisme lors du vote du 30 novembre.

Le soutien aux minorités est un élément pris en compte dans le constitutionnalisme moderne, qui prône la tolérance et le respect des minorités dans les sociétés multiculturelles, en suivant le principe démocratique de l’égalité. Il semble évident que les minorités méritent d’être prises en considération : c’est ce qu’exprime la lettre envoyée par le pape Benoît XVI, le 18 avril 2010, au président de l’Institut d’études supérieures G. Toniolo, l’Institut italien pour l’étude des droits de l’homme. Le cardinal Dionigi Tettamanzi, président de l’Institut d’études supérieures G. Toniolo, y a souligné l’apport culturel « déterminant » des minorités créatives.

Si des réactions de rejet des traditions chrétiennes apparaissent dans les pays à majorité évangélique, ceux qui portent atteinte à ces valeurs oublient que, dans certains pays, les célébrations de Noël sont réglementées, voire interdites, comme au Tadjikistan en Asie centrale, au Brunei en Asie du Sud-Est, l’Arabie Saoudite, qui interdit les signes visibles des célébrations de Noël en public, ou en Chine, où l’ouverture au capitalisme de marché protège les traditions dans les zones où les festivités de Noël sont interdites, une interdiction manifeste à Wenzhou, dans l’est de la Chine, où le conseil municipal interdit toutes les activités de Noël dans les écoles et les centres publics.

Il est également intéressant que les déclarations d’institutions internationales telles que l’ONU soulignent la nécessité et l’importance du respect des minorités, sans mentionner l’équilibre raisonnable entre les majorités et les minorités. En outre, il est courant d’oublier le respect que les minorités doivent à la majorité des citoyens, en imposant une législation ou des subventions de l’État à des activités qui nuisent à la majorité de la population, comme dans la déclaration des progressistes canadiens qui jugent qu’une tradition nationale est discriminatoire.

Lors du débat, le député Alain Therrien a demandé au Premier ministre : « Je me demande si le Père Noël est raciste. Je me demande aussi si la neige n’est pas devenue raciste, Monsieur le Président. Selon le premier ministre, est-ce que Noël est raciste ? » M. Trudeau a répondu : « Je suis très heureux de me prononcer et d’essayer de répondre à une question totalement ridicule. Bien sûr que Noël n’est pas raciste. Et, même s’il ne l’est pas, laisser entendre qu’il l’est manifeste l’effondrement intellectuel auquel conduit l’idéologie progressiste. »




Nicaragua : Mgr Isidoro Mora en prison, la répression contre l’Église catholique

Mgr Isidoro Mora, 63 ans, a été arrêté par les autorités nicaraguayennes ce mercredi 20 décembre 2023, selon les médias locaux. L’évêque du diocèse de Siuna (300 kilomètres au nord-est de Managua, la capitale) a été arrêté alors qu’il se dirigeait vers une paroisse de l’est du pays, sur la côte caribéenne, pour donner le sacrement de confirmation.
La raison de son arrestation est d’avoir demandé le 19 décembre, pendant une homélie, de prier pour son confère évêque de Matagalpa, Mgr Rolando Alvarez, opposé au régime dictatorial du Nicaragua et condamné à 26 ans de prison pour une prétendue « trahison ».
« Nous sommes toujours unis en priant pour ce bien-aimé diocèse de Matagalpa, en priant pour Monseigneur Rolando, en priant pour le chemin (spirituel) de chacun de vous. Nous sommes unis dans la prière, dans la communion, dans la foi, dans l’amour, dans la tendresse », avait ainsi déclaré Mgr Mora au début de son homélie.
Ils sont désormais deux évêques en prison pour avoir prêché l’Évangile. La dictature de Daniel Ortega se poursuit et intensifie ses persécutions contre l’Église catholique. De nombreux religieux, prêtres, séminaristes, diacres, un évêque et un nonce ont été expulsés ces dernières années vers les États-Unis.
Mgr Rolando Alvarez, quant à lui, n’a pas voulu être expulsé en échange de sa liberté, comme tant d’autres prisonniers politiques. Il est incarcéré depuis le 10 février 2023 pour « traîtrise à la patrie » dans la prison de Modelo, située au nord de la capitale.




Présidentielle 2023 : Tshisekedi bat Katumbi chez les Congolais de l’étranger

Il n’y plus de suspens quant au vote exprimé par les Congolais de l’étranger à l’élection présidentielle organisée le 20 décembre dernier dans 5 pays pilote. Il s’agit des Etats-Unis d’Amérique, l’Afrique du Sud, le Canada, la Belgique et la France.

En effet, l’actuel président de la République et candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi bat à plate couture Moise Katumbi, le principal challenger.
Comme on peut bien s’en rendre compte, il n’aura fallu que deux jours après la tenue des élections générales, pour que la Commission Électorale Nationale Indépendante rende public les premières tendances des résultats à la présidentielle pour les Congolais vivant l’étranger.
Cinq pays sont concernés par ce résultat. Il s’agit de l’Afrique du Sud, France, Canada, Belgique et les États Unis. Pour l’Afrique du Sud, Félix Tshisekedi a obtenu 1167 voix sur un total de 1436 votants. En ce qui concerne la Belgique, 1086 sur un 1430 votants. Au Canada, sur 300 votants, Félix Tshisekedi a obtenu plus de 75%. Aux Etats Unis, Félix Tshisekedi a eu 127 voix sur 161 votants. Et enfin, en France, Félix Tshisekedi a obtenu 1697 voix sur 1983 votants.
Jean-Luc Lukanda




Sahara: les «attaques terroristes» du Polisario condamnées depuis le Parlement européen

Ciblant des civils, les tirs revendiqués par le front séparatiste et visant des villes marocaines au Sahara suscitent désormais l’ire de la communauté internationale. Depuis le Parlement européen, des voix s’élèvent pour dénoncer des «actes terroristes» et appeler à des sanctions contre le Polisario.

De toutes les gesticulations du Polisario et de son sponsor algérien contre l’intégrité territoriale du Maroc et sa souveraineté sur le Sahara, les attaques armées contre des populations civiles au cœur des provinces du Sud constituent le crime de trop. Au point que la communauté internationale commence à s’en saisir et s’en inquiéter. Deux de ces actions terroristes ont particulièrement choqué. Il s’agit des attaques contre des civils lancées par le Polisario le 28 octobre dans la ville d’Es-Semara et le 4 novembre à l’ouest du mur de défense. La première a fait un mort et trois blessés civils graves alors que la seconde n’a pas fait de victime.

C’est ainsi que le Parlement européen a condamné ces «attentats terroristes», indique notamment le quotidien espagnol La Vanguardia. «Le front Polisario lui-même a revendiqué ces attaques depuis le siège des Nations Unies à New York, quelques jours après leur survenue», lit-on.

Le quotidien rapporte ainsi qu’à travers une question parlementaire écrite à la Commission européenne, l’eurodéputé et ancien ministre français Thierry Mariani a condamné les attentats et souligné «le risque pour la stabilité de la région» posé par le Polisario, qui «pourrait même avoir des effets négatifs sur les États de l’Union européenne».

Dans sa question, Mariani met en avant les «liens entre le front Polisario et les groupes terroristes islamistes». En ce sens, la question écrite souligne que «le fondateur de l’État islamique du Grand Sahara, Adnane Abou Walid al-Sahraoui, combattait pour le front Polisario».

Par ailleurs, l’initiative de l’ancien ministre français met en lumière le fait que le front Polisario reçoit une aide humanitaire de l’Union européenne pour les camps de réfugiés de Tindouf (Algérie), que le Polisario lui-même «contrôle et gère de manière totale et exclusive». En ce sens, le Parlement européen exhorte la Commission européenne à reconsidérer et à réévaluer ces points. «La Commission européenne doit désormais fournir une réponse écrite à cette question dans un délai maximum de six semaines», lit-on.

On s’en souvient, quatre déflagrations de projectiles qui ont touché, dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, des quartiers civils dans la ville d’Es-Semara, dans le sud du Maroc, et fait 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, ainsi que des pertes matérielles.

À coups de communiqués quotidiens et d’hostilités armées de faible intensité le long du mur de défense, le Polisario ne cache plus son retour à la «lutte armée» depuis qu’il a décidé, le 13 novembre 2020, de rompre unilatéralement le cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU. Si, jusqu’ici, ses menaces n’ont guère eu d’écho, et encore moins un impact sur le terrain, le front semble vouloir mener une montée en charge ciblant cette fois les populations civiles.

S’agissant d’Es-Semara, l’un des indices qui pointent la responsabilité du Polisario dans les attaques lâches contre des populations civiles est justement la revendication formelle par le groupe séparatiste lui-même de l’action à travers son «communiqué de guerre n° 901». La milice y affirme avoir mené des attaques armées contre Es-Semara –qu’il nomme– et avoir fait des victimes. Autre élément à charge: le silence coupable du Polisario, alors que sa revendication de cette attaque a fait les gros titres de la presse internationale. Des dizaines d’articles ont relayé les informations relatives à ces tirs et leur revendication par le front. Muet, le Polisario ne les a pas contestés. Mieux, le front aurait, vendredi 15 décembre dernier, lancé quatre projectiles sur la ville d’Aousserd, située près de la frontière avec la Mauritanie à 350 kilomètres de la ville de Dakhla, selon les relais de sa propagande.

Le Maroc, dans le cadre de l’État de droit, préconise la sagesse et la retenue. Le parquet compétent à Laâyoune a ouvert une enquête et les analyses techniques et balistiques sont en cours pour définir la nature et la provenance exactes des projectiles. Une fois les responsabilités établies, la loi s’appliquera dans son implacable rigueur.

Entretemps, et dans le cadre de son enquête sur les attaques d’Es-Semara, une équipe de la mission onusienne au Sahara (MINURSO), menée par son chef, Alexander Ivanko, s’est notamment rendue à Rabat. Ses investigations ont abouti à un rapport, qui a été remonté au quartier général de l’ONU avant d’être soumis au Conseil de sécurité. Saisie par les autorités immédiatement après les explosions, la MINURSO a pu constater leur localisation exacte: le quartier Essalam, où deux des déflagrations ont eu lieu, le quartier Al Wahda, objet d’une explosion et le quartier industriel dans la périphérie de la ville.

Par Tarik Qattab




Le complotisme, une nouvelle maladie algérienne

En Algérie, le complotisme est devenu une doctrine d’Etat, un mode de gouvernance, la nouvelle croyance à la mode. Tout expliquer par le paranormal, le mauvais œil, la posture victimaire, l’envie obsessionnelle qu’on est censé susciter chez l’autre.

Même ceux qui, par fatigue ou par incrédulité, voulaient ignorer l’ampleur de l’obsession complotiste qui s’est saisie récemment du régime algérien, ont finalement baissé les bras. Le complotisme est partout, érigé en mode de pensée et de gouvernement. À la présidence de la république, dans la presse officielle, au sein du gouvernement et chez les représentants des partis politiques, tous ne jurent que par ces forces obscures qui se réunissent dans l’ombre, dans un cadre presque satanique, avec le seul agenda de comploter contre l’Algérie, de porter atteinte à sa sécurité, de déstabiliser son économie.

En Algérie, à voir ce recours massif aux théories complotistes, le complotisme est devenu une doctrine d’Etat, un mode de gouvernance, la nouvelle croyance à la mode. Tout expliquer par le paranormal, le mauvais œil, la posture victimaire, l’envie obsessionnelle qu’on est censé susciter chez l’autre. Après avoir été une croyance de niche dans les années Bouteflika, le complotisme est devenu une croyance d’Etat depuis que le président Abdel-Majid Tebboune est au pouvoir.

Pour justifier ses multiples échecs, le régime algérien impose aux Algériens une lecture irrationnelle de leurs actualités et de leurs vécus. Si l’Algérie ne parvient pas à s’imposer sur le plan international, voit sa crédibilité fondre au soleil, c’est parce que des forces obscures se seraient liguées contre elle pour saboter ses efforts et dynamiter ses stratégies. Pour le régime Tebboune, le trio dans sa ligne de mire, accusé d’exécuter cette politique diabolique, est composé du Maroc, Israël et les Émirats arabes unis.

Avec le Maroc la rupture était déjà installée. La haine contre le voisin marocain était déjà une rubrique obligatoire du discours politique et médiatique algérien. La nouveauté aujourd’hui est de lui joindre deux autres pays : Israël et les Emirats arabes unis. Deux pays, aux yeux de la propagande algérienne, censés mobiliser leurs démons pour affaiblir l’Algérie.

En fait la théorie du complot a été promulguée en Algérie pour tenter de justifier, aux yeux des Algériens, les principaux échecs du régime algérien. Les faillites diplomatiques, les échecs sportifs et les ratages économiques ne sont aucunement le résultat de l’amateurisme de son leadership, de l’incompétence de son gouvernement, de la médiocrité de sa classe politique. Ils seraient exclusivement le résultat, selon la conviction assumée du régime algérien, d’une volonté internationale qui vise à saboter la nouvelle Algérie promise par Tebboune.

Faire porter la responsabilité de son échec sur les autres, c’est s’exonérer à bon compte de sa propre responsabilité. Et c’est un argument électoral tout trouvé par Alger qui cherche à renouveler le mandat de Tebboune et à travailler sur la permanence et la reproduction de son système. Tebboune ne peut venir dire aux Algériens : «J’ai failli parce que j’ai fait les mauvais choix stratégiques. J’ai lourdement investi dans l’aventure séparatiste du Polisario qui s’est révélée être une chimère». Non il ne peut pas avouer non plus que sa fixation morbide sur le Maroc lui a valu toute sorte d’animosités et un isolement international digne des Etats voyous. En avouant de telles défaillances et de tels mauvais choix, Tebboune et son régime se condamnent à une douloureuse remise en cause et à une interpellation certaine. En justifiant ces échecs par la culture du complot, ils espérèrent jouer sur la fibre démagogique pour endormir les candides.

Cela est probablement un argument électoral pour tenter de justifier un bilan médiocre mais aussi une stratégie de survie. Le maintien d’un ennemi extérieur qui menace en permanence l’Algérie et les Algériens serait la meilleure garantie de survie d’un régime militaire basé sur la prédation économique, un autoritarisme institutionnalisé et la violation permanente et massive des libertés.

Si cette stratégie peut encore tromper une partie des Algériens en les endormant avec des contes de la manipulation, elle ne trompe nullement la communauté internationale qui commence à perdre patience avec la gestion et les postures névrotiques du régime d’Alger. En témoigne d’abord l’isolement de plus en plus croissant de ce régime algérien qui avait récemment multiplié les fronts de crises et de tensions. Ensuite le peu de crédit que ces pays, avec lesquels Alger entretient des relations conflictuelles, accorde à ses délires complotistes. Malgré les lourdes accusations dans la presse et dans la bouche de certains politiques, la réponse de ces pays fut l’indifférence, accentuant ainsi par leur ignorance cette atmosphère de délires qui caractérise le pouvoir algérien.




Ituri : Un centre de vote attaqué par des hommes armés

Les hommes  armés  non autrement  identifiés  ont  dans la nuit du jeudi à ce vendredi  22 décembre 22,  attaqué  le centre   de vote   situé dans l’école primaire  Tsupule  dans la localité  Libi  en territoire de Djugu, en province de l’Ituri.

D’après  l’association    résolue  pour  la défense des droits  de l’homme COARDHO/antenne de Djugu, ces  assaillants ont, au cours de leur opération, pillé  certains   matériels électoraux.

“Deux  jours  seulement   après  les élections, le centre de vote  de l’Ep  Tsupule a été attaqué par les  inciviques   la nuit  du jeudi à ce vendredi. Ils ont récupéré  certains kits électoraux, notamment  les procès-verbaux de dépouillement et fiches  de résultats.

La COARDHO déplore cette attaque  et  recommande à toute  personne  de réveiller et monitorer pour que ces fiches destinées à ce bureau de  la CENI  soient retournées. C’est incroyable qu’on puisse s’attaquer au processus électoral. Ces assaillants  visaient le résultat  afin  de cacher  la vérité des urnes,  une chose que nous condamnons”, indique-t-ils.

Notons  que sur l’ensemble du territoire  de Djugu, province de l’Ituri, les élections  se sont déroulées sans  incidents graves.

Alain Wayire/Beni




Élections: La plateforme des confessions religieuses appelle la population au calme et à attendre les résultats officiels de la CENI

Au lendemain du vote en RDC, la plateforme des confessions religieuses appelle au calme et à faire confiance à la CENI pour la publication des résultats.

C’était au cours d’une conférence de presse du vendredi 22 décembre 2023 tenue ce vendredi au siège de la commission d’intégrité et médiation électorale CIME. Cette sous-composante de la société civile estime que les imperfections constatées le jour des scrutins ne peuvent nullement remettre en cause l’intégrité du processus électoral.

Elle remercie par la même occasion la population Congolaise qui s’était massivement mobilisée pour opérer leurs choix dans les urnes.

“… parce que c’est une question de souveraineté nationale, nous disons aux uns et aux autres que tout le monde le sait que toute œuvre humaine ne manque pas d’imperfection. C’est ce qui peut se passer que pendant l’organisation des joutes électorales, on peut remarquer des erreurs par-ci, des erreurs par-là. Est-ce pour cela que nous pouvons dire que tout est mauvais ? Nous ne pensons pas.” a notamment déclaré le représentant légal de l’église du réveil du Congo et président de la plateforme des confessions religieuses.

Mais ce n’est pas pour cela que nous pouvons dire que tout est mauvais. Voilà pourquoi à cette étape que

La plateforme des confessions religieuses réunies au sein de la CIME demande aussi à la communauté internationale d’accepter la volonté de la population Congolaise.

Derick Katola




Les dirigeants du Hamas quittent le Qatar, leur sécurité n’étant plus garantie… Pour l’Algérie?

Des sources indiquent que la plupart de ces responsables se sont envolés pour l’algérie, pays qui entretient des relations privilégiés avec les dirigeants du Hamas.”Des informations en provenance du Qatar selon lesquelles les responsables du bureau politique du Hamas qui y résident ont reçu l’ordre d’évacuer vers l’algérie après que les autorités les ont informés que leur sécurité ne pouvait plus être garantie.” Selon le compte Gaza Report sur X

Au moins trois dirigeants du Hamas ont quitté le Qatar ces derniers jours, avec leurs responsables et leurs chauffeurs, éteignant leurs téléphones et refusant tout appel, a rapporté la chaîne Kan en langue arabe, citant des sources à Doha mardi soir. Ces sources indiquent que la plupart de ces membres se sont envolés pour l’algérie, pays qui entretient des relations privilégiés avec le groupe terroriste. Par ailleurs, Kan a rapporté mardi que Saleh al-Arouri, un membre important du Hamas, a quitté sa résidence habituelle à Beyrouth et s’est envolé pour la Turquie. Ces départs interviennent après que les autorités du Qatar ont signifié aux dirigeants du Hamas présents sur leur sol qu‘elles n’étaient plus en mesure d’assurer leur sécurité face aux menaces des services israéliens.

Benyamin Nétanyahou vient d’annoncer la création d’un commando spécial, avec une liste de cibles à abattre par ordre de priorité. Des assassinats ciblés.

C’est une opération similaire à celle de 1972, durant les Jeux olympiques de Munich. Le Mossad a tué un à un les terroristes responsables du meurtre d’athlètes israéliens. La chasse à l’homme a duré plusieurs années. Aujourd’hui, le Qatar peut-il continuer d’assurer la protection des chefs du mouvement islamiste ? Pas sûr. “Israël ne veut pas froisser le Qatar, mais les déclarations sur le fait qu’elle continuerait à cibler des dirigeants du Hamas met le Qatar dans une position délicate”, admet Eléonore Weil, journaliste au quotidien israélien Haaretz.




Maroc: réunion ministérielle de concertation organisée dans le cadre de l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique.

“A l’invitation de Son Excellence Monsieur Nasser BOURITA, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, prendra part, le 23 décembre 2023 à Marrakech, au Maroc, à la réunion ministérielle de concertation organisée dans le cadre de l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique.

Cette rencontre ministérielle servira de cadre d’échange pour examiner les modalités de mise à niveau et d’interconnexion des infrastructures de transport et de communication afin de renforcer l’intégration régionale, d’opérer une transformation structurelle des économies et d’améliorer les conditions de vie des populations.

En marge de cette rencontre, plusieurs activités importantes sont inscrites dans l’agenda diplomatique du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, y compris des consultations politiques de haut niveau avec les Autorités du Maroc.”

Accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique

Lors de son discours à l’occasion de la commémoration du 48ème anniversaire de la Marche verte ce lundi soir, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a mis l’accent sur le développement de la côte atlantique du Maroc et africaine, en tenant compte de ses atouts naturels et de ses installations portuaires.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a souligné que le Maroc, grâce à sa façade méditerranéenne, est bien relié à l’Europe, tandis que sa façade atlantique lui offre un accès direct à l’Afrique et à l’Amérique. Il a exprimé son engagement envers une modernisation côtière nationale, y compris la façade atlantique du Sahara marocain, et a plaidé en faveur d’une structuration de cette région avec une portée africaine.

Le souverain a également affirmé son engagement à fournir les services et les infrastructures nécessaires au développement économique des provinces du Sud du Royaume, ainsi qu’à garantir la réussite des projets d’envergure lancés dans cette région. Il a mentionné l’importance de mettre en place des moyens de transport et des installations logistiques, y compris la création d’une flotte nationale de marine marchande compétitive.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a souligné la nécessité de promouvoir une économie maritime pour soutenir le développement de la région, en mettant l’accent sur la pêche maritime, le dessalement de l’eau de mer à des fins agricoles, l’économie bleue et les énergies renouvelables, ainsi que l’exploration des ressources naturelles en mer.

Dans le même esprit, le Souverain a appelé à l’élaboration d’une stratégie dédiée au tourisme atlantique pour exploiter pleinement le potentiel de la région en tant que destination touristique balnéaire et saharienne. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a également souligné la conscience du Maroc des défis auxquels sont confrontés les pays africains et atlantiques et a évoqué l’idée de mettre en place un cadre juridique pour les États africains atlantiques.

Il a mentionné en outre, le gazoduc Nigeria-Maroc comme un catalyseur de développement pour ces zones et a proposé une initiative internationale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique, avec la disposition du Maroc à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires pour transformer essentiellement leur économie et celle de toute la région.




Accès du Sahel à l’Atlantique: des pays de la région se joignent à l’initiative du roi Mohammed VI

Une réunion ministérielle de coordination sur l’initiative internationale du roi Mohammed VI pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique se tiendra, samedi à Marrakech, avec la participation du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.

Cette initiative royale a été annoncée dans le discours royal adressé à la nation à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte, dans lequel le Souverain avait précisé que «pour résoudre les difficultés et les problèmes auxquels se trouvent confrontés les États frères du Sahel, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun».

Pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique, «nous proposons le lancement d’une initiative à l’échelle internationale», avait souligné le Roi. Le Souverain avait également précisé que pour qu’une telle proposition aboutisse, il est primordial de mettre à niveau les infrastructures des États du Sahel et de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional.

Dans ce cadre, l’initiative royale ouvre le champ pour permettre aux pays sahéliens enclavés d’accéder aux infrastructures routières et portuaires du Royaume. Cette ouverture a fait l’objet d’une affirmation explicite par le Roi, qui a souligné que «le Maroc est prêt à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires pour soutenir cette initiative».

Les ministres des Affaires étrangères des pays du Sahel prendront part à la Réunion de coordination, qui est organisée à Marrakech, à l’initiative du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

A portée régionale et internationale, l’initiative royale visant à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique s’inscrit dans le prolongement des efforts constants déployés par le Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée du Roi, pour une Afrique prospère.

Elle offre un potentiel sans précédent à même d’apporter des solutions adaptées pour renforcer l’intégration et la coopération régionales, la transformation structurelle des économies de ces pays frères et l’amélioration des conditions de vie de la population sahélo-saharienne, dans le cadre d’une approche novatrice et intégrée favorisant la stabilité et la sécurité de la région.

Par Le360 (avec MAP)