« José Mpanda n’a jamais approché ni rencontré Moïse Katumbi dans sa vie et ne rêve même pas un seul instant être son disciple » (Déclaration)

M. Raphaël Kazadi Nduba, Directeur de campagne du candidat député national et provincial dans la circonscription électorale de Mbuji-Mayi, Me José Mpanda, dit avoir lu dans les réseaux sociaux un pamphlet intitulé “Ngoyi Kasanji et José Mpanda, les lieutenants de Moïse Katumbi au Kasaï-Oriental démasqués en plein jour”, lequel est partagé abondamment par les instigateurs en vue de manipuler et conditionner l’opinion.

En effet, les pourfendeurs de Me José Mpanda en mal de positionnement politique et en perte de vitesse et très essoufflés pendant la campagne électorale, ont, une fois de plus, inventé une histoire montée de toute pièce pour salir ce dernier après avoir échoué leur coup de diabolisation lors du meeting de Félix Tshisekedi récemment à Mbuji-Mayi, en le passant pour un “voleur” ayant créé, en tant que ministre de l’Agriculture, la spéculation de la farine de maïs, tout simplement parce que jaloux de son ascension politique et de sa mobilisation de la population aux côtés du coordonnateur de l’Union sacrée dans le Grand Kasaï, Augustin Kabuya, pour l’accueil chaleureux du candidat numéro 20 à Mbuji-Mayi dans le cadre de sa campagne électorale à la présidentielle.

La Direction de campagne du candidat José Mpanda informe l’opinion que ce dernier a mouillé véritablement le maillot en battant convenablement sa campagne avec un discours convaincant dans toutes ses bases disséminées dans les cinq communes de la ville de Mbuji-Mayi pour sa réélection. De ce fait, il n’avait nullement besoin de disposer des « machines à voter » pour tricher comme l’insinuent ses détracteurs politiciens sans aucune réalisation sociale dans la ville malgré tout l’argent amassé à l’Assemblée nationale pendant les cinq dernières années. Curieusement, dans leur entreprise maléfique, ils citent même maladroitement le candidat député national, Maurice Tshikuya.

Me José Mpanda Kabangu, fidèle disciple et lieutenant connu de Fatshi, lequel a déclaré publiquement que José Mpanda est dans sa vision et fait sa politique, n’a jamais approché ni rencontré Moïse Katumbi dans sa vie et ne rêve même pas un seul instant être son disciple. Pour Me José Mpanda, c’est Fatshi Béton ou rien, n’en déplaise à ses détracteurs.

La direction de campagne du candidat José Mpanda demande à la population de ne pas se laisser distraire par les ennemis de Son Excellence Monsieur le Président de la République et du développement de la province du Kasaï Oriental. Le temps est un grand enseignant et finira par montrer de quel côté se trouve la vérité.




Déclaration « Fiducia Supplicans » : Le Cardinal Amnbongo écrit aux présidents des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar

Le 18 décembre 2023, le Dicastère pour la Doctrine et la Foi a publié la Déclaration “Fiducia Supplicans sur la signification pastorale des bénédictions, dans laquelle est mentionnée, entre autres, la bénédiction des “couples de même sexe”.

« L’ambiguïté de cette déclaration, qui se prête à de nombreuses interprétations et manipulations, suscite beaucoup de perplexité parmi les fidèles et je crois que, en tant que pasteurs de l’Église en Afrique, nous devons nous exprimer clairement sur cette question afin de donner une orientation claire à nos chrétiens », écrit le Cardinal Fridolin Ambongo, président du SCEAM dans une lettre adressée aux présidents des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar.

Ainsi, dans le contexte du processus synodal que l’Église traverse en ce moment, et avec une référence particulière au chapitre 19 de la Synthèse de la première session du Synode sur la synodalité, qui souligne le rôle crucial des Conférences épiscopales et des Organisations continentales dans la sauvegarde de la foi et de la culture des peuples, afin d’éviter le risque de l’uniformité et du centralisme.

La première phase du processus synodal a mis en évidence le rôle décisif des Conférences épiscopales et a mis en lumière la nécessité d’une instance de synodalité et de collégialité au niveau continental.

Les organismes à l’œuvre à ces niveaux contribuent à l’exercice de la synodalité dans le respect des réalités locales et des processus d’inculturation. « L’Assemblée est convaincue que le risque d’uniformité et de centralisme dans la gouvernance de l’Eglise pourrait ainsi être évité » (Rapport de synthèse de la première session du Synode sur la synodalité, chap. 19, d), je vous écris pour vous demander votre avis sur la Déclaration susmentionnée du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, afin que nous puissions rédiger une seule déclaration synodale, valable pour toute l’Église d’Afrique », explique-t-il.

Et de poursuivre, une fois reçus les avis de toutes les Conférences épiscopales, le SCEAM sera en mesure d’émettre une déclaration pastorale sur le sujet, qui servira de ligne directrice générale pour toutes les Eglises locales de notre continent.

« A cette fin, je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire parvenir au Secrétariat général du SCEAM votre avis avant le début de la deuxième quinzaine de janvier », termine-t-il.




MESSAGE DE VŒUX AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET AUX RESPONSABLES DES INSTITUTIONS A L’OCCASION DES FESTIVITES DE NOEL ET DE NOUVEL AN 2024

A l’occasion des festivités de Noël et de Nouvel An 2024, le Conseil d’Administration, la Direction Générale ainsi que tout le personnel du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) ont l’insigne honneur de présenter leurs vœux de bonheur, de santé, de longévité et de prospérité à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat.

Les mêmes vœux s’adressent aussi aux Honorables Présidents de deux Chambres du Parlement, à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, au Ministre de l’Industrie, aux membres des institutions publiques, aux partenaires du FPI et à l’ensemble du peuple congolais.

Le FPI en tant que bras séculier de l’Etat accompagne la vision du Président de la République qui prône l’industrialisation de la RDC. Il s’inscrit dans la perspective d’un développement endogène, axé sur une structuration judicieuse et sur une création efficiente des chaines de valeurs.

Puisse le Seigneur notre Dieu assister le Chef de l’État dans ses efforts pour l’organisation des élections, la consolidation de la paix et la sauvegarde de l’intégrité territoriale.

Bertin MUDIMU TSHISEREDI, Directeur général du FPI




“Actes inamicaux” et ” ingérence”… d’Alger: Le torchon brûle entre le Mali et l’Algérie… [Dossier]

L’ambassadeur d’Algérie à Bamako, El Haoues Riache a été convoqué mercredi par le ministère malien des Affaires étrangères après des “actes inamicaux” et “une ingérence” d’Alger dans “les affaires intérieures” du Mali, a annoncé mercredi le ministère. Il lui est notamment reproché des réunions avec des séparatistes touaregs sans associer les autorités maliennes.

Bamako a convoqué l’ambassadeur d’Algérie “pour élever une vive protestation” du Mali “suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali”, affirme le ministère dans un communiqué.

L’Algérie est le principal pays médiateur pour le retour de la paix dans le nord du Mali à la suite d’un accord signé en 2015 entre le gouvernement malien et des groupes armés à dominante touareg dit accord d’Alger. Le nord du Mali est le théâtre depuis fin août d’une reprise des hostilités de la part de ces groupes armés contre l’armée malienne, après huit ans d’accalmie.

Les protagonistes se disputent le contrôle du territoire et des camps militaires laissés par les casques bleus de la Mission de l’ONU, déployée depuis 2013 dans ce pays et poussée vers la sortie par les colonels arrivés au pouvoir au Mali par la force en 2020.

Bamako critique “les rencontres récurrentes, aux niveaux les plus élevés en Algérie, et sans la moindre information ou implication des autorités maliennes, d’une part avec des personnes connues pour leur hostilité au gouvernement malien, et d’autre part avec certains mouvements signataires” de l’accord de 2015 et “ayant choisi le camp des terroristes”, selon le communiqué. Ces faits, selon Bamako, “sont de nature à entacher les bonnes relations” avec Alger.

Des chefs de groupes séparatistes Touaregs, selon des responsables de leurs mouvements, séjournent actuellement en Algérie. Mahmoud Dicko, influent imam malien, a été reçu en audience à Alger mardi par Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué de cette figure religieuse critique contre les militaires au pouvoir au Mali

Le gouvernement malien estime que “ces actes constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Mali”.  Il “invite la partie algérienne à privilégier la voie de la concertation avec les autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’Etat à Etat avec les partenaires du Mali”, pays sahélien en proie depuis 2012 aux agissements des groupes djihadistes et des séparatistes touareg.

L’Imam Dicko présent à Alger

À l’occasion du défilé militaire du 05 juillet à Alger, L’Imam DICKO, a fait acte de présence à côté du chef de la milice armée du Polisario… Un message clair!!!

L’Algérie n’a jamais été claire dans sa lutte contre le terrorisme !!

Grâce aux documents déclassifiés wikileaks, nous savons depuis des années que l’Algérie passe des accords avec les groupes terroristes pour qu’ils attaquent le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Maroc…  en échange de quoi, les algériens ferment les yeux sur leur agissements au Sahel.




Football : Résultats de la 2è journée ce jeudi 21 décembre saison 2023-2024 du championnat de l’EPFKIN Groupe A et B

Ce jeudi 21 décembre 2023, on a joué la 2è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa saison sportive 2023-2024 pour compte du Groupe A et B. Ci-dessous tous les résultats enregistrés :

jeudi 21 décembre 2023

Stade Tata Raphaël

Robi vs Les Elites : 1-1

AS Mbudi vs Nouvelle Vie : 2-1

Terrain Unikin

OCD vs Les Anges : 1-1

FC Fonak vs SCF Limete : 2-1

FC Aigle Royal vs AF Liwanda : 2-0

RC Matete vs AC Kayolo : 1-0

Par ailleurs, dans un communiqué de presse nous parvenu et signé en date du 19 décembre 2023 par les deux correspondants officiels, le comité exécutif de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’signale à tous les clubs affiliés à l’EPFKIN qu’une erreur matérielle s’est glissée dans la grille des rencontres de la 3è journée série B.

En effet, au lieu de mardi 27 et mercredi 28 décembre 2023, il faut bien noter plutôt mardi 26 et mercredi 27 décembre 2023. Les heures et terrains restent les mêmes tels que repris dans la grille du calendrier initialement publiée.

Ainsi, le secrétariat exécutif de l’Epfkin invite les clubs concernés à prendre toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement de ces matches.

Antoine Bolia

 




Football : Bilan de la 1ère journée saison 2023-2024 du championnat de l’EPFKIN

La saison sportive 2023-2024 du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa Groupe B jouée le mardi 12 décembre 2023 se présente comme suit :

Stade Tata Raphaël

Ujana vs PJSK : 0-0

Mweka vs Pharmagros : 0-1

Les AS vs ICK : 0-2

Les Anges vs Robi : 1-1

Terrain Unikin

Standard vs Forum : 5-1

Promesse vs Impact : 1-1

Normands vs Céleste : 1-2

Kratos vs OCD : 0-2

Terrain Kurara Mpova

Ndanu vs Don Bosco : 1-0

Mercredi 13/12/2023 à l’Unikin

St Etienne vs TP Les Croyants : 2-1

Antoine Bolia




Spéciale rétrospective, alors que les athlètes et entraineurs ont été gracieusement servis avec des primes : Les Directeurs techniques nationaux de 9 disciplines ayant participé aux 9è Jeux de la francophonie toujours ignorés

L’an 2023 a vu la République Démocratique du Congo et son peuple relever un grand défi malgré quelques écueils : l’organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie (du 28 juillet au 6 août 2023).

Pour ceux qui l’ignorent, des infrastructures dignes ont été construites en un temps record. Cependant, la préparation des athlètes congolais de 9 disciplines sportives engagées n’a pas été à la hauteur des attentes. L’on a assisté à la débrouillardise des fédérations sportives qui s’étaient battues comme diables dans un bénitier et le dévouement de Direction Technique Nationale de ces disciplines. Malgré le peu des moyens dont elles disposaient, les fédérations sportives ont pu sauver le meuble en assurant un semblant de préparation (NDLR elles s’étaient démerdées tant bien que mal attendant le coup de pouce du gouvernement qui n’est jamais arrivé jusqu’à la veille de l’ouverture des jeux).

La volonté inébranlable du chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait rendu possible la tenue des 9è Jeux de la francophonie

Une chose est indéniable, l’organisation effective des 9èmes jeux de la francophonie relève d’une volonté inébranlable du président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Malgré toutes les embûches dressées sur le chemin, le chef de l’Etat et son gouvernement avaient cru à la chose et l’on a ce qui s’est passé. D’aucuns ont parlé du miracle congolais.

Ce qu’il faut retenir de la participation des sportifs

A dire vrai, au regard de ce qu’a été la préparation des athlètes de la RDC toutes disciplines confondues, glaner une médaille relevait d’un miracle. Il faut se le dire, remporter une médaille n’est pas chose facile dans une compétition d’envergure comme les jeux de la francophonie. Elle est plutôt consécutive à une préparation sérieuse. Malgré les durs moments passés pendant la préparation, les sportifs ont su relever le défi. De manière générale, la RDC avait glané en culture et sport au total 34 médailles dont 5 or, 11 argent et 18 bronze. C’était du jamais vu dans l’histoire des jeux de la francophonie en ce qui concerne la RDC. Mention spéciale à la Lutte qui avait glané au total 16 médailles (2 or, 5 argent et 9 bronzes), l’athlétisme avec 8 médailles (2 argent et 6 bronzes), le judo 2 médailles (1 argent et 1 bronze) et 1 médaille de bronze au Tennis de table. La RDC avait terminé 5è en football et les basketteuses congolaises avaient terminé également 5è.

La RDC était alignée dans 9 disciplines sportives et 11 culturelles. Pour ce qui est des 9 disciplines sportives, il s’agit de : 1. Athlétisme, 2. Basket-ball, 3. Tennis de Table, 4. Football, 5. Luttes Libres, 6. Luttes Africaines, 7. Cyclisme, 8. Judo et 9. Athlétisme et Handisport.

L’instauration de la prime des médailles va booster les sportifs congolais

L’instauration de la prime des médailles c’était notre bataille de longue date. Nous avons toujours milité pour que nos athlètes qui arrivent à glaner une médaille en compétitions internationales soient primés à la hauteur de leur mérite. La hauteur devrait varier suivant qu’on est au niveau zonal, africain ou mondial. Voilà que nos vœux viennent d’être exaucés par le gouvernement Sama. Un grand bravo.

Ainsi, pour les 9èmes jeux de la francophonie les médaillés de la RDC ont perçu ce qui suit :

Les médaillés d’or : chacun a pu percevoir 10.000 dollars

Les médaillés d’argent : chacun a pu percevoir 7.000 dollars

Les médaillés de bronze : chacun a pu percevoir 5000 dollars.

Comment peut-on primés les athlètes en oubliant les Directeurs techniques nationaux ?

Nous ne le dirons jamais assez. La RDC est un pays des contrastes. Nous dirions mieux, c’est un pays atypique. Ceux qui ont déclaré que ce pays est un scandale géologique avaient gravement oublié de souligner que c’est aussi un scandale en talents sportifs.

Après les 9è jeux, tous les médaillés ont perçu leur prime de médailles comme évoqué ci-haut. Les coaches étaient servis incompréhensiblement moins que les athlètes. Ce qui est vraiment surprenant, les athlètes étaient primés mais pas leurs Directeurs Techniques nationaux ‘’DTN’’. Et pourtant, en tant qu’experts de leur discipline respective, ce sont ces derniers qui dictent la politique de l’encadrement des athlètes. D’aucuns s’interrogent comment pouvait-on aimer le fruit sans son arbre ? Ce qui est vrai et indiscutable, les directeurs Techniques nationaux de 9 disciplines alignées aux 9èmes jeux de la francophonie ne sont pas primés et n’ont pas encore perçus ce qui leur revient de plein droit.

En effet, les DTN de 9 disciplines sportives précitées avaient signés une entente avec le Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie ‘’CNJF’’ en sigle. Pour ne pas entrer trop dans les détails de ladite entente entre les deux parties (chaque DTN et le CNJF), retenez néanmoins que chacun d’eux devrait percevoir une prime forfaitaire mensuelle de l’équivalent en Franc Congolais de 1000 $ US. Mais curieusement, les DTN continuent à ce jour d’attendre leur argent. Cet état des choses est vraiment inconcevable dans la mesure où les formés (athlètes) ont été bien traités au détriment de formateurs (DTN). C’est du jamais vu. Ceci étonne et révolte les bonnes consciences. Si l’on néglige à ce point les encadreurs techniques croit-on vraiment qu’on peut s’attendre dans le futur à des bons résultats ?

Antoine Bolia




Elections du 20 et du…21 (!) décembre : honte à nous…

Le scrutin du 20 décembre 2023 – le premier sous l’ère non seulement de l’Udps et du nom Tshisekedi, mais aussi sous celle de la première alternance en 63 ans d’indépendance – ne devrait pas être celui managé jusqu’à ce jeudi 21 décembre 2023 par Denis Kadima. Au-delà du score des présidentiables (il va falloir attendre fin décembre prochain), le constat à faire de façon unanime est le chaos généralisé observé le jour du vote. Jamais, mais alors jamais sous Malu-Malu, Ngoyi Mulunda et Naanga, on a connu un tel désordre…

En témoigne : le « glissement des dates » résultat du fameux vote exceptionnel institué et annoncé par la Céni dans son communiqué n°083/CENI/2023 du 20 décembre. A son paragraphe 3, la Centrale électoral déclare : «Dans les cas exceptionnels où les Bureaux de Vote et de Dépouillement n’ont pas du tout été ouverts, la CENI programme l’ouverture desdits BVD pour la journée de jeudi 21 décembre 2023, de 6h00 à 17h00, heures locales, selon les prescrits de la loi et en vertu du principe d’égalité des droits dont tous les citoyens devraient indistinctement jouir». Le communiqué est dramatiquement *muet sur ces prescrits.

Dans la loi électorale, la seule dérogation accordée à la Céni pour un quelconque report est par rapport aux ” heures d’ouverture et de fermeture “, du rester à motiver (selon l’alinéa 5), bien qu’alinéa 1 de l’article 52, il est dit : ” Le jour et l’heure de vote sont fixé par la Commission électorale nationale indépendante”. Cet alinéa ne met pas ” jour ” au pluriel et non au singulier.

Navigation à vue délibérée processus électoral

Force est de constater que le président du Bureau de la Céni a été d’un calme trop olympien dans le management du processus électoral jusqu’à l’étape du vote proprement dit.

Lorsque tous les voyants étaient en alerte, principalement en ce qui concerne la qualité mauvaise des cartes délivrées, qualité ayant jeté le doute sur la fiabilité du fichier électoral, Denis Kadima est resté calme.

Tout aussi calme, il l’est resté lorsqu’il s’est agi du financement électoral. Pendant que tout le monde tirait à boulets rouges sur le Gouvernement via le ministre des Finances Nicolas Kazadi, il n’affichait aucune inquiétude. Ce n’est que vers la fin qu’il reconnaîtra avoir reçu du Gouvernement près d’un milliard de dollars américains, par tranches bien entendu.

Egalement calme, il l’est resté lorsqu’il s’est agi de la logistique. La première fois qu’il a semblé s’agiter remonte au 5 décembre 2023, à 15 jours du vote, en réclamant des avions et des hélicoptères, contraignant le gouvernement à saisir l’Onu le 12 décembre pour l’utilisation de la flotte aérienne et du charroi automobile de la Monusco.

Pourtant, tout le monde savait que techniquement parlant, c’était trop tard. Sauf lui.

Il n’y a pas que la logistique qui, elle, talonne le fichier électoral impliquant les listes électorales en raison de la position première qu’occupe dans toute élection le fichier électoral. Denis Kadima aura été le seul à croire dans son expertise au sujet des duplicatas. Il a fallu attendre le 14 décembre 2023, à six jours de la date du vote, pour le voir se ressaisir.

Réalisant le risque d’une  opération susceptible d’impacter négativement le délai constitutionnel du 20 décembre, il va prendre la pire des décisions qui soit : autoriser les électeurs munis de toute forme des cartes émises par la Ceni de se présenter aux bureaux de vote.

Dans le communiqué n°079/CENI/2023, le 3ème paragraphe est ainsi formulé : «Dans le souci promouvoir l’inclusivite du processus électoral et de permettre aux Congolaises et aux Congolais d’exercer leur droit de vote, les électeurs régulièrement inscrits et ceux dont les cartes sont devenus illisibles ainsi que ceux ayant perdu leur carte d’électeur, faute d’avoir un duplicata, doivent se rendre au site de vote situé à l’emplacement de leur Centre d’inscription le jour du scrutin le mercredi 20 décembre 2023 car ils seront pris en charge, selon le cas, par le personnel de la CENI».

Quant à l’affichage des listes d’abord provisoires, ensuite définitives, il n’a respecté aucun délai légal : ni les 30 jours avant le démarrage de la campagne électorale, ni les 30 jours avant le jour du vote. Il s’est fait la veille du vote. D’ailleurs, dans certains bureaux, les listes n’étaient même pas visibles à l’heure d’ouverture (6h00, en heure locale).

Bref, dans le chef de Denis Kadima, il y a eu navigation à vue délibérée processus électoral, de son enclenchement à ce jour, jetant finalement le doute sur tout le reste…

Coup de poignard dans le dos autant d’Etienne Tshisekedi que de Félix Tshisekedi

A ce stade, le nom du vainqueur importe peu. Ce qui importe, c’est que l’histoire va devoir retenir qu’après tout ce qui s’est dit sur lui autour des élections de 2018, Félix Tshisekedi avait d’abord besoin d’une bonne gouvernance électorale. Celle devant marquer positivement l’opinion en général, sa carrière en particulier.

Hélas !, Denis Kadima lui impose le contraire. Même si on ne le dit pas à haute voix, on en pense pas moins.

Le 16 octobre 2023 – soit trois mois avant la date du 20 décembre 2023 – nous avons publié dans « BALISES CONGO30JUIN.COM » la livraison intitulée « En garant du bon fonctionnement des Institutions, Félix Tshisekedi est en droit de tenir une interinstitutionnelle avec la Ceni sur le processus électoral », entendez une réunion des institutions de la République ouverte aux institutions citoyennes.

Et pour cause !

Évoquant les 6 préalables posés par Denis Kadima lors de la publication du calendrier synthèse en 2022, nous notions le souhait de «voir la Ceni fixer l’opinion sur le niveau des préparatifs» parce que, estimions-nous, «Trop de choses se disent en mal sur le fonctionnement de la Centrale électorale».

Outre les problèmes des cartes et de la précampagne électorale, disions-nous, il y avait aussi celui de logistique, de la réception, du déchargement et du déploiement «des matériels électoraux dans un contexte où les conditions de transport se corsent de plus en plus».

Nous ajoutions : «La Céni a pleinement conscience des contraintes résolues entièrement, partiellement ou nullement», avant la déduction selon laquelle : «Pour une raison ou une autre, elle peut ne pas s’exprimer publiquement pour ne pas embarrasser telle personne physique ou telle personne morale».

Notre conclusion était : «Il lui faut une caution pour s’exprimer. Là, il se pose la question plus d’autorité que de compétence. L’autorité dont question est celle en qui la Constitution reconnaît la qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions. C’est à l’article 69 ! C’est évidemment Félix Tshisekedi». La chute a déplu les « fondamentalistes » de l’Udps !

Qu’à cela ne tienne !

Que s’est-il passé pour que Denis Kadima mène quasiment tout le monde en bateau ? Devrions-nous croire qu’il n’y a eu personne, dans ce pays, à avoir le courage de le ramener à la raison sous prétexte d’être l’indépendant en chef ?

Pas besoin de réponse. Il y a seulement lieu de retenir que la navigation à vue imposée par Denis Kadima, ancien de l’Udps, se révèle un coup de poignard dans le dos autant d’Etienne Tshisekedi que de Félix Tshisekedi, si bien qu’il importe peu de savoir s’il est l’ange, le démon ou les deux à la fois.

Il est seulement à retenir que de son management du processus électoral, nous devrions tous, indistinctement, avoir honte. Car un fils Udps aura échoué dans ce qu’il y a de sacré pour un parti qui, depuis 42 ans, dit se battre pour l’Etat de droit : le doute jeté désormais sur sa capacité d’assurer la gouvernance électorale !

Omer Nsongo die Lema




Présidentielle 2023 : Les premières tendances donnent Tshisekedi gagnant

Quelques heures après la tenue de l’élection présidentielle, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat numéro 20 à la présidentielle du 20 décembre 2023 est gagnant, selon les premières tendances récoltées ci et là. Cela se vérifie notamment dans toutes les provinces du pays où un engouement terrible a été constaté le jour du vote.

A sujet, tout juste après le vote dans plusieurs bureaux, le dépouillement et le comptage des bulletins de vote commençaient. Et les résultats publiés, dans leur majorité, donnent Tshisekedi gagnant. C’est aussi le cas du vote organisé dans certains pays comme le Canada, l’Afrique du Sud, la France, …où c’est le candidat n°20 qui l’emporte haut la main.

Toutes proportions gardées, les avances enregistrées par Félix Tshisekedi ne sont pas un fruit du hasard. Le candidat Tshisekedi est le seul qui a pris le temps de mieux préparer sa réélection. Il est le seul candidat à avoir pris sa campagne au sérieux. Il a été sur tous les fronts pendant la période de campagne avec son équipe.

En 27 jours, Félix Tshisekedi a visité 26 provinces d’un pays (RDC) aux dimensions continentales et a tenu 53 meetings avec autant de vigueur, d’engagement que de clarté dans ses messages sur le Congo de demain.

Rappelons que le candidat numéro 20 a été le seul à avoir présenté un projet de société cohérent, – articulé en 6 engagements et 3 initiatives-, projet qui a été présenté de façon limpide et pédagogique à son électorat congolais. La victoire  électorale, du candidat numéro 20, nous pouvons le remarquer,  est dans la planification,  l’organisation et  le sérieux avec lequel il a pris le taureau par les cornes pour l’amour de son Congo bien aimé. N’en déplaisent aux ennemis de la mère Patrie.

L’Avenir




L’accord de Skhirat, un référentiel de base essentiel pour parvenir à la stabilité en Libye

L’accord politique signé à Skhirat pour résoudre la crise libyenne constitue un référentiel de base essentiel pour parvenir à la stabilité du pays, a affirmé, mercredi à Marrakech, le chargé de gestion des affaires au ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Taher Salem Al Baour.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le responsable libyen a souligné que la signature de cet accord politique au Maroc et qui a jeté les bases du règlement politique de la crise libyenne confirme le rôle joué par le Royaume du Maroc dans le soutien à la stabilité de la Libye.

« Nous sommes toujours attachés à cet accord et nous saluons le rôle du Royaume visant à soutenir la stabilité de la Libye afin qu’elle sorte de sa crise politique », a-t-il dit.

Par ailleurs, Al Baour a indiqué avoir examiné avec Bourita les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines, saluant la solidité des relations bilatérales, qu’il a qualifiées d’ »historiques » et « ancestrales ».