Les Congolais de Belgique votent pour la première fois

Les Congolais de Belgique ont voté pour la première fois ce mercredi 20 décembre 2023. Ces Congolais de la diaspora choisissent le président de la République et les députés nationaux. Ce matin devant l’ambassade de la Rdc en Belgique, les Congolais vivant dans ce pays ont bravé le froid d’hiver pour s’acquitter de leur devoir civique. Le vote a commencé à 6h50 heure de Bruxelles. C’est pour la première fois que les congolais de la diaspora votent et ils se disent satisfait de participer à la vie politique de leur pays. Tout se passe dans l’ordre et la discipline.

« J’ai décidé de venir à l’ambassade de Belgique en ce jour pour remplir mon devoir civique. Cela étant fait sans problème. Il n’y a rien à signaler en termes d’incidents », rassure un électeur congolais vivant en Belgique.

« Ce qui est important, n’ayons pas peur. D’abord l’ambassade représente notre pays. Et de deux, dans le pays il y a la continuité et il y a la paix. Tu viens, tu fais ce que tu as faire, tu choisi la personne qui est désirable à ton cœur et tu sors tranquillement. Moi je viens de le faire et je crois que tout est en forme. L’accueil est poli, on respecte d’abord les personnes et de deux tu es bien orienté et si tu ne sais pas, il y a quelqu’un qui est mis en place pour expliquer comment ça se passe », martèle-t-il.




Le Gouvernement salue la mobilisation massive de l’électorat pour les scrutins combinés du 20 décembre 2023

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo félicite le Peuple Congolais pour s’être mobilisé afin de participer aux élections qui se déroulent globalement bien sur toute l’étendue du territoire national.

Dans un communiqué publié à cet effet et signé par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, le Gouvernement de la République salue les efforts et la détermination de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections à la date prévue dans son calendrier.
« Au regard du retard constaté dans l’ouverture de certains bureaux de vote, le Gouvernement encourage la Centrale électorale à prendre des dispositions pour permettre à chaque Congolais d’exercer son droit de vote et à donner des réponses à quelques difficultés rencontrées », indique notre source.
Et d’ajouter que le Gouvernement de la République invite la population au calme et à ne pas se fier aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux dans l’objectif de perturber le processus électoral en cours.
Le Gouvernement condamne les actes de vandalisme observés durant la journée et répertoriés à travers le territoire national. Il invite la Police à redoubler de vigilance et la Justice à poursuivre tous les auteurs de ces actes décriés.




Élection 2023 : Félix Tshisekedi a tenu sa parole (Puis Muabilu)

Candidat dans la circonscription électorale de Mont Amba, Puis Muabilu Mbayu Mukala a rempli son devoir civique ce mercredi 20 décembre 2023. C’était au collège Saint François de Sales Don Bosco Kingabua dans la commune de Limete.

A son arrivée, l’actuel ministre d’État à l’Urbanisme et Habitat qui a été accueilli avec les ovations par la population présente sur place, a refusé tout honneur, voir même de la Police nationale congolaise commise à ce centre de vote.

Les 3 fois élue dans la circonscription de Mont Amba n’a pas accepté d’être traité avec honneur dans ce centre de vote. Il s’est mis sur la rangée comme tout le monde pour attendre à son tour pour accéder dans le bureau de vote et remplir son devoir civique. Étonné de ce geste, les femmes qui étaient là l’on supplié de ne pas faire la queue comme Monsieur tout le monde et elles l’ont demandé de passer et voter avec tout honneur.

C’est après une vingtaine des minutes que le leader du regroupement politique l’Alliance pour l’avènement d’un Congo fort et prospère qui était accompagné de son épouse et de ses enfants, se sont dirigés dans l’un de bureau pour passer leur vote en toute quiétude.

Au sortir de son bureau de vote, le candidat à la députation nationale dans le district de Mont Amba qui s’est exprimé devant la presse, s’est dit satisfait de ce vote. Il a remercié le chef de l’Etat, qu’il qualifie d’avoir tenu sa parole en organisant les élections dans le délai constitutionnel en dépit des toutes les difficultés et sans oublier la situation sécuritaire qui continue à endeuiller les paisibles citoyens dans la partie orientale de la Rdc.

Puis Muabilu Mbayu Mukala a encouragé également le bureau de la CENI qui n’a pas cédé à toutes les menaces de certains acteurs politiques du pays qui qualifiaient le bureau de la CENI d’illégitime. Et ce, avant de remercier le peuple congolais pour leur détermination d’élire les nouveaux dirigeants de leur pays.




Seuls les bureaux de vote ayant enregistré un retard dans le déploiement de certains matériels et équipements électoraux vont ouvrir ce jeudi de 06h00 à 17h00

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) note le retard enregistré dans le déploiement de certains matériels et équipements électoraux qui a, en conséquence, occasionné l’ouverture tardive de quelques Bureaux de Vote et de Dépouillement (BVD).

« La CENI rassure le public en général et les électeurs en particulier que toutes les mesures sont prises pour que les opérations de vote continue sans interruption jusqu’au dernier électeur se trouvant dans les files », indique un communiqué signé par Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la CENI.

Dans les cas exceptionnels où les Bureaux de Vote et de Dépouillement n’ont pas du tout été ouverts, martèle le même document, la CENI programme l’ouverture desdits BVD pour la journée de jeudi 21 décembre 2023, de 06h00 à 17h00, heures locales, selon les prescrits de la loi et en vertu du principe d’égalité des droits dont tous les citoyens devraient indistinctement jouir.

Il convient de noter que les BVD ouverts et qui sont opérationnels en ce 20 décembre 2023 ne sont pas concernés par cette mesure. Par conséquent, les électeurs affectés dans ces bureaux ne seront pas permis de participer au vote exceptionnel du 21 décembre 2023.

La CENI remercie le peuple congolais, et de manière particulière l’électorat, pour son sens élevé de patriotisme et d’engagement civique tel que démontré en ce jour par une participation massive et ordonnée aux scrutins combinés.




La Team Fatshi 20 remercie tous les électeurs qui se sont mobilisés en masse fin d’exercer leur droit au vote

La Team Fatshi 20 annonce que le candidat-Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tient à remercier tous les électeurs de la République Démocratique du Congo qui se sont mobilisés en masse tôt ce matin, jusque tard dans la soirée, bravant les intempéries afin d’exercer leur droit au vote.

« Il remercie également toutes les parties-prenantes qui ont cru au processus électoral et qui n’ont ménagé aucun effort, contre vents et marées pour un aboutissement heureux et sans glissement », indique un communiqué publié à cet effet, qui invite, par ailleurs, toute la population à rester sereine et à ne céder à aucun chantage tout en rappelant que la seule institution habilitée à publier les résultats reste la CENI.

Il termine par souhaiter vivement que tous les congolais continuent à vaquer paisiblement à leurs occupations et fassent confiance aux institutions du pays.




Bénédiction pastorale pour les homosexuels : Voici 15 réponses extraites du document original

Des millions de catholiques et de non-catholiques ont probablement commencé cette semaine précédant Noël avec l’idée qui a peut-être suscité perplexité et confusion mais qui n’est pas tout à fait exacte : le pape aurait approuvé la bénédiction des couples de même sexe ainsi que des personnes divorcées remariées. Voici 15 réponses à des interrogations très concrètes et spécifiques. Ces réponses sont extraites du document original Fiducia supplicans afin de montrer clairement que de nombreux articles publiés aujourd’hui sont plutôt imprécis.

  1. Quel est le sujet principal de la Déclaration Fiducia supplicans, par qui et quand a-t-elle été publiée ?

La première chose à préciser est qu’il s’agit d’un document dont le thème principal est – « le sens pastoral des bénédictions ». Il s’agit d’un document du Dicastère pour la doctrine de la foi (autrefois présidé par l’un des plus grands théologiens de l’histoire, le cardinal Joseph Ratzinger) et il a été publié le lundi 18 décembre 2023.

  1. Change-t-elle la doctrine de l’Église ?

« La présente déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l’Église concernant le mariage, n’autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. »

  1. Quelle est l’originalité de cette Déclaration ?

« La valeur de ce document est d’offrir une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d’en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. »

  1. Pourquoi cette Déclaration est-elle publiée (Fiducia supplicans, 2) ?

Le Dicastère pour la doctrine de la foi « a considéré diverses questions, formelles et informelles, sur la possibilité de bénir les couples de même sexe et sur la possibilité d’offrir de nouvelles clarifications, à la lumière de l’attitude paternelle et pastorale du pape François, sur le Responsum ad dubium formulé par l’ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi et publié le 22 février 2021 ».

  1. Ces « bénédictions pastorales » sont-elles de nouveaux rites pour les couples de même sexe et les divorcés remariés (FS, 4 et 5) ?

Le Dicastère précise que « sont inadmissibles les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui est constitutif du mariage, à savoir une « union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants », et ce qui le contredit. » Et il ajoute : « En ce qui concerne les bénédictions, l’Église a le droit et le devoir d’éviter tout type de rite qui pourrait contredire cette conviction ou prêter à confusion (…) Tel est également le sens du Responsum de l’ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi, qui affirme que l’Église n’a pas le pouvoir de donner des bénédictions aux unions entre personnes de même sexe. »

  1. À quoi nous invite la pensée du pape sur le sens pastoral, et non liturgique ou semi-liturgique, des bénédictions ? (FS, 7)

« Il nous invite à faire l’effort de développer et d’enrichir le sens des bénédictions », en distinguant les bénédictions liturgiques ou semi-liturgiques des bénédictions pastorales. Le présent document se concentre sur les bénédictions pastorales, comme nous l’avons déjà mentionné.

  1. Quelle est la distinction entre les bénédictions liturgiques ou semi-liturgiques et les bénédictions pastorales (FS, 9, 11, 12, 18 et 19) ?

« D’un point de vue strictement liturgique, la bénédiction exige que ce qui est béni soit conforme à la volonté de Dieu telle qu’elle se manifeste dans les enseignements de l’Église. » Plus loin, il dira : « Lorsqu’une bénédiction est invoquée sur certaines relations humaines au moyen d’un rite liturgique approprié, il est nécessaire que ce qui est béni puisse correspondre aux desseins de Dieu inscrits dans la Création et pleinement révélés par le Christ Seigneur. C’est pourquoi, étant donné que l’Église a toujours considéré comme moralement licites uniquement les relations sexuelles vécues dans le cadre du mariage, elle n’a pas le pouvoir de conférer sa bénédiction liturgique lorsque celle-ci peut, d’une certaine manière, offrir une forme de légitimité morale à une union qui se présente comme un mariage ou à une pratique sexuelle extra maritale. La substance de cette prise de position a été réitérée par le Saint-Père dans ses Respuestas aux Dubia de deux Cardinaux. »

Il est également précisé que « Nous devons aussi éviter le risque de réduire le sens des bénédictions à ce seul point de vue, car cela nous conduirait à exiger, pour une simple bénédiction, les mêmes conditions morales que celles qui sont exigées pour la réception des sacrements. Ce risque exige que nous élargissions encore cette perspective. »

Sur les bénédictions pastorales, il est dit que « Dans la continuité de l’Ancien Testament, la bénédiction en Jésus n’est pas seulement ascendante, se référant au Père, mais aussi descendante, répandue sur les autres comme un geste de grâce, de protection et de bonté. » (…) « La bénédiction exprime l’étreinte miséricordieuse de Dieu et la maternité de l’Église qui invite les fidèles à avoir les mêmes sentiments de Dieu envers leurs propres frères et sœurs. »

  1. Que signifie demander une bénédiction dans l’Église ? (FS, 20, 21)

« Celui qui demande une bénédiction montre qu’il a besoin de la présence salvifique de Dieu dans son histoire, et celui qui demande une bénédiction à l’Église reconnaît l’Église comme sacrement du salut que Dieu offre. Chercher une bénédiction dans l’Église, c’est admettre que la vie de l’Église jaillit du sein de la miséricorde de Dieu et nous aide à avancer, à mieux vivre, à répondre à la volonté du Seigneur. »

(…) « Lorsqu’on demande une bénédiction, il s’agit d’une demande d’aide adressée à Dieu, d’une prière pour pouvoir vivre mieux, d’une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux. Cette demande doit être valorisée, accompagnée et accueillie avec gratitude. Les personnes qui viennent spontanément demander une bénédiction manifestent par cette demande leur ouverture sincère à la transcendance, la confiance de leur cœur qui ne s’appuie pas uniquement sur leurs propres forces, leur besoin de Dieu et leur désir de sortir de l’étroitesse de ce monde refermé sur lui-même. »

  1. Les bénédictions pastorales (en dehors de la sphère liturgique) : une ressource pastorale (FS, 23, 24)

Lorsque ces expressions de la foi sont considérées en dehors d’un cadre liturgique, on se trouve dans un domaine de plus grande spontanéité et liberté, mais « le caractère facultatif des pieux exercices ne peut en aucun cas signifier une quelconque méconnaissance, ni même le mépris à leur égard. L’attitude juste qu’il convient d’adopter est, au contraire, celle qui consiste à valoriser d’une manière adéquate et avec sagesse, les richesses non négligeables de la piété populaire, avec ses potentialités ». Les bénédictions deviennent ainsi une ressource pastorale à valoriser plutôt qu’un risque ou un problème.

(…) Les bénédictions doivent être évaluées comme des actes de dévotion qui « ont une place qui leur est propre, en dehors de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements […]. Le langage, le rythme, la configuration, les accents théologiques de la piété populaire se différencient bien des éléments correspondants dans les actions liturgiques ». Pour la même raison, « il faut éviter de qualifier les pieux exercices de “célébrations liturgiques”, car ils doivent conserver leur propre style, leur simplicité et leur langage particulier.

  1. Oui à la bénédiction des personnes, malgré leurs erreurs (FS, 27)

« Faire sentir à ces personnes qu’elles restent bénies malgré leurs graves erreurs, que le Père céleste continue à vouloir leur bien et à espérer qu’elles s’ouvrent finalement au bien. Même si leurs parents les plus proches les ont abandonnées, parce qu’ils les jugent désormais irrécupérables, pour Dieu ce sont toujours ses enfants. »

  1. Ces bénédictions sont-elles comparables au mariage ? (FS, 30)

S’il n’est pas opportun qu’un diocèse, une Conférence des évêques ou toute autre structure ecclésiale mette en place constamment et officiellement des procédures ou des règles pour toutes sortes de questions , la prudence et la sagesse pastorales peuvent suggérer que, pour éviter de graves formes de scandale ou de confusion parmi les fidèles, le ministre ordonné s’associe aux prières des personnes qui, bien que vivant une union qui ne peut en aucun cas être comparée au mariage, désirent se confier au Seigneur et à sa miséricorde, invoquer son aide et être guidées vers une plus grande compréhension de son dessein d’amour et de vérité. »

  1. Les unions homosexuelles ou les couples divorcés remariés sont-ils légitimes (FS, 31) ?

« Une bénédiction descendante de Dieu lui-même sur ceux qui, se reconnaissant indigents et ayant besoin de son aide, ne revendiquent pas la légitimité de leur propre statut, mais demandent que tout ce qui est vrai, bon et humainement valable dans leur vie et dans leurs relations soit investi, guéri et élevé par la présence de l’Esprit Saint. Ces formes de bénédiction expriment une supplication à Dieu pour qu’il accorde les aides qui proviennent des impulsions de son Esprit – que la théologie classique appelle « grâces actuelles » – afin que les relations humaines puissent mûrir et grandir dans la fidélité au message de l’Évangile, se libérer de leurs imperfections et de leurs fragilités et s’exprimer dans la dimension toujours plus grande de l’amour divin. »

  1. Y aura-t-il de nouvelles formules de bénédiction pastorale dans le Rituel des bénédictions (FS, 35, 36) ?

« La sensibilité pastorale des ministres ordonnés doit aussi être éduquée à effectuer spontanément des bénédictions qui ne se trouvent pas dans le Rituel des bénédictions. En ce sens, il est essentiel d’accepter la préoccupation du pape pour que ces bénédictions non ritualisées ne cessent pas d’être un simple geste qui fournit un moyen efficace d’accroître la confiance en Dieu des personnes qui le demandent, en évitant qu’elles deviennent un acte liturgique ou semi-liturgique, semblable à un sacrement. »

  1. Faut-il instituer des rites pour ce type de bénédiction (FS, 38) ?

Non, « Il ne faut ni promouvoir ni envisager un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l’Église avec toute situation où l’on recherche l’aide de Dieu au moyen d’une simple bénédiction. »

  1. Ces bénédictions peuvent-elles être pratiquées au cours d’une messe ou après des unions civiles de personnes de même sexe ou divorcées et remariées (FS, 39, 40) ?

« (…) Pour éviter toute forme de confusion ou de scandale, lorsque la prière de bénédiction, bien qu’exprimée en dehors des rites prescrits par les livres liturgiques, est demandée par un couple en situation irrégulière, cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. Il en va de même lorsque la bénédiction est demandée par un couple de même sexe. »

« (…) Une telle bénédiction peut en revanche trouver sa place dans d’autres contextes, comme la visite d’un sanctuaire, la rencontre avec un prêtre, une prière récitée en groupe ou lors d’un pèlerinage. En effet, par ces bénédictions, qui ne sont pas données selon les formes rituelles propres à la liturgie, mais plutôt comme une expression du cœur maternel de l’Église, semblables à celles qui jaillissent des profondeurs de la piété populaire, on n’entend pas légitimer quoi que ce soit, mais seulement ouvrir sa vie à Dieu, lui demander son aide pour mieux vivre, et invoquer aussi l’Esprit Saint pour que les valeurs de l’Évangile soient vécues avec une plus grande fidélité. »

Source : Zenith.org




Élections 2023: Fayulu, Mukwege,Théodore Ngoy, Anzuluni et Nkema Lilo appellent à l’organisation des nouvelles élections par une CENI recomposée (déclaration).

Dans une déclaration commune faite dans la soirée du mercredi 20 Décembre 2023, les candidats présidents Martin Fayulu, Denis Mukwege, Théodore Ngoy, Floribert Anzuluni et Nkema Lilo exigent la réorganisation du scrutin dans un délai à décider entre les parties prenantes et avec une CENI recomposée.

Pour eux, il n’y a pas eu élections aujourd’hui.

“Nous appelons le peuple Congolais, la CENI, le gouvernement, la SADC, l’union Africaine et la communauté internationale, à constater qu’au matin du jeudi 21 décembre 2023, les élections générales n’auront pas eu lieu comme le prévoit la constitution et la loi électorale. À constater qu’il n’existe également aucune dérogation possible, au jour du scrutin, la dérogation ne concernant que les heures d’ouverture et de fermeture. Une telle dérogation, d’heures et non des jours, doit-être motivée et ne peut être décidée que dans les conditions assurant l’égalité des citoyens devant les suffrages conformément aux dispositions de l’article 52 de la loi électorale ” ont-ils déclaré.

Notons que depuis la matinée de ce mercredi 20 décembre, de nombreuses scènes de chaos ont été rapportées dans différents centres de vote.

Derick Katola




Martin Fayulu a voté à l’Athénée de la Gombe

L’opposant et candidat à la présidentielle Martin Fayulu a choisi l’Athénée de la Gombe à Kinshasa pour son devoir civique de ce mercredi 20 décembre 2023. Tout en déplorant le retard avec lequel certains bureaux de vote ont ouvert leurs portes aux électeurs, Martin Fayulu a salué le déroulement des opérations dans les centres de vote de la Gombe.  Il appelle la Céni à rectifier le tir pour faciliter le déroulement des opérations.

« À l’Athénée de la Gombe j’ai voté, mais j’ai mes gens qui sont partout ailleurs dans le reste de la République, même ici à Kinshasa, dans beaucoup des bureaux, les matériels ne sont pas encore arrivés, les gens ne votent pas encore. C’est vrai, dans quelques endroits, on a signalé que le vote a commencé. Ici à la Gombe vous savez, la Gombe c’est le point phare de Kinshasa, le point phare de la République, ils se sont organisés pour que tout se passe bien. Donc, moi, j’ai voté calmement.»




Le Cardinal Ambongo appelle les congolais à voter massivement

Le cardinal Fridolin Ambongo appelle la population à voter massivement ce mercredi 20 décembre 2023. Il a lancé cet appel ce mercredi après avoir rempli son devoir civique au bureau de vote situé dans l’enceinte du collège Saint Raphaël à Limete. Il se dit satisfait de l’engouement des kinoises et kinois venu exprimer leur vote. Le cardinal Fridolin Ambongo a encouragé ceux qui traînent les pas à aller voter.

« Je suis très heureux de voir que le peuple congolais veut aller aux élections. Vous voyez vous même la masse qui est là. Tout le monde veut exprimer sa préférence pour ses dirigeants selon le processus qui est en cours. Le souhait ce que tout citoyen congolais qui est en droit de voter qu’il vienne exprimer sa préférence pour ses dirigeants. Je ne suis pas pour cette politique de rester à la maison parce que j’ai entendu beaucoup qui se dise mais à quoi ça sert à quoi ça sert. Je ne crois pas que ça soit une bonne politique .Il faut aller si tu es d’accord avec quelqu’un tu l’exprimes, si tu n’es pas d’accord tu l’exprime aussi, c’est ça la démocratie »

 




Contre vents et marées et les prophètes de malheur : Elections 2023, pari gagné pour la CENI

En dépit des prédictions des prophètes de malheur, la CENI a réussi son pari d’organiser les élections générales, dans le cadre du 4ème cycle électoral en Rdc. Que  des foules venues de toutes parts pour voter les candidats de leur choix, en dépit de quelques pépins techniques. C’est au regard de toutes ces difficultés constatées ci et là, que Mme le Rapporteur de la CENI, Patricia Nseya a précisé que les bureaux de vote qui ont ouvert en retard fonctionneront durant 11 heures, telle que prévu par la loi. Ceci pour permettre à chaque électeur de voter jusqu’à ce que le dernier sur la fiche soit pris en charge. Si le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession a voté ce mercredi au Collège Saint Georges de Kintambo, les opposants Martin Fayulu et Denis Mukwege ont quant à eux, voté à l’Athénée de la Gombe. Bien avant, le Cardinal Fridolin Ambongo a exercé son droit civique à Kinshasa, pendant que Moise Katumbi le faisait à Lubumbashi.

Les élections générales en République Démocratique du Congo se sont déroulées conformément à la Constitution, ce mercredi 20 décembre 2023, sur toute l’étendue du territoire national. Près de 44 millions d’électeurs se sont déplacés aux urnes dans le cadre des élections générales dont l’élection présidentielle. Ils se choisiront non seulement le Président de la République, mais aussi les  députés nationaux et provinciaux ainsi que les conseillers communaux. Dans la plupart des bureaux de vote, les élections se sont déroulées sans trop d’incidents.

Bon nombre de bureaux de vote ont ouvert vers 8h00 à Kinshasa. Particulièrement dans la partie Est, district de la Tshangu (Kimbasenke, Maluku, Masina, N’Djili, N’Sele) et tout s’est bien  déroulé, sans incident majeur. Toutefois, faute de préparation par des candidats, tous les témoins exigent d’être dans la salle de vote. Mais, vu le nombre très élevé de candidats qui va avec le nombre de témoins,  il est impossible de faire entrer tous les témoins et les observateurs dans la salle.

Quant à certains des électeurs, ils  acceptent mal  la disposition de faire voter en premiers les cas sociaux à, savoir les femmes enceintes, les vieillards, infirmes… Accepter qu’ils puissent voter sans passer par le fil d’attente est vu par certains comme du favoritisme. Il y a, en outre, le souci de la maitrise de l’outil informatique par certains agents électoraux.  Ce qui retarde un peu le roulement mais qui finissent par s’améliorer au fil de temps.  Certaines machines n’ont point eu les clés d’ouvertures de caisses à cause de la rapidité de distribution. Le problème étant résolu, il a été demandé aux électeurs de remplir leur droit civique en votant.

Mais, ces petits bobos de départ n’ébranlent  pas la détermination de la CENI et dont le président avait appelé les candidats à la confiance à cette institution d’appui à la démocratie. Il les a également exhortés à s’abstenir des propos incendiaires.

Vue d’un des bureaux de vote à Kinshasa ce mercredi 20 décembre 2023

« Je demande aux candidats de me faire confiance et de s’abstenir des déclarations inflammatoires pendant cette période sensible. Les résultats qui sont proclamés seront ceux qui seront réellement exprimés dans les urnes par les électeurs », avait dit Denis Kadima aux députés.

Opposition aux abois ou prudence légitime

Depuis le début du processus électoral, l’opposition ne cesse d’accuser le pouvoir de préparer la fraude. Pour sa part, le Président Félix-Antoine Tshisekedi prévient du danger que représente l’ingérence extérieure via certaines candidatures ‘de l’étranger ».

Pendant la campagne électorale, l’opposition était inexistante sur le terrain. Si le FCC (Front commun pour le Congo) du Sénateur à vie Joseph Kabila s’est abstenu de participer, l’opposition a maintes fois déclaré que  la CENI n’était pas prête à organiser les élections à la date prévue par la loi.

« Les machines qui ne fonctionnent pas, les listes qui manquent, les machines qui ne sont pas encore livrées aux bureaux de vote »…

Vue d’un des bureaux de vote à Kinshasa ce mercredi 20 décembre 2023

S’appuyant sur les Calculs du nombre de votants par bureau de vote, un observateur affirme qu’il ne sera pas possible de faire voter tout le monde d’ici la fin de la journée.

« Le nombre d’électeurs attendus par bureau de vote étant  680 avec un temps de vote prévu de 11h soit de 6h à 17h. 11h x 60′ = 660 minutes. Un électeur rapide peut faire minimum 2 minutes, l’électeur  lent fera minimum 4′, ce qui fait une moyenne de 3 minutes par votant et 660: 3 = 220 votants en 11 heures ». Selon ces calculs, même si l’on accordait un délai supplémentaire d’une heure, l’on aura 60′: 3′ = 20 votants ce qui conduira à 220+20= 240 votants sur un total de 680. Si l’on ajoutait une marge d’erreur de 60 votants, cela conduirait à 240+60= 300 votants sur 680 300/680 x 100= 44, 11% (taux de participation) ».

Conscient de tous ces problèmes, et pour éviter que le risque de taux de participation soit très faible, la CENI a pris des dispositions pour qu’il y ait 11 heure de vote pour tous les bureaux de vote. Pour ainsi conclure, contre vents et marées, la CENI est parvenue à organiser les élections à la date prévue par la Constitution. Pari gagné !

Willy Makumi Motosia