La MOE CENCO-ECC demande des explications à la CENI pour des bureaux ayant ouvert en retard

Lors d’un point de presse conjoint animé par Mgr Donatien Nshole et le Révérend Eric Nsenga, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC constate que jusqu’à 09h40, heure de Kinshasa, elle a exploité les rapports reçus de 22,1% de ses observateurs, déployés dans les Villes et Chefs-lieux des Territoires, en attendant les données provenant des Observateurs déployés dans les secteurs et chefferies.

Les rapports attestent: 31,37% de Bureaux de vote non ouverts; 45,1 % de Bureaux de vote où le dysfonctionnement du Dispositif Electronique de Vote (DEV) a causé l’interruption du vote; 9,8% de Bureaux de Vote où les Observateurs ont été interdits d’accès; 7,84% de Bureaux qui ont enregistré de cas de violences, dont 5,88% de cas des Bureaux de vote saccagés; 3,92 % de Bureaux de Vote où les scrutins ont été perturbés par la pluie ; 1% de Bureaux de vote où les électeurs admissibles au vote ont été empêchés de voter.

Au regard de ce qui précède, la MOE CENCO-ECC recommande à la CENI de clarifier ce qu’elle compte faire pour les Bureaux de vote non ouverts ou qui ont ouvert tardivement, considérant que le scrutin se déroule de 6 heures à 17 heures, heure locale, conformément aux articles 52 de la Loi électorale et 64 des Mesures d’application de la Loi électorale ; De garantir l‘accès aux Bureaux de Vote à tous les Observateurs, Témoins et Journalistes accrédités.

Au Gouvernement, de prendre davantage des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des électeurs, du personnel de la CENI, des Observateurs, des Journalistes et des Témoins accrédités.

A la population, de persévérer pour exercer son droit de vote, assurer la surveillance du vote jusqu’à l’affichage des résultats devant les Bureaux de Vote en dépits des Sacrifices et de ne pas céder à la violence.

 




Les listes provisoires des équipes qualifiées pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF Côte d’Ivoire 2023

Conformément au règlement de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, les 24 listes provisoires des équipes qualifiées pour la compétition ont été publiées.

Selon le règlement, chaque Associations membres (PAM) qualifiées pour la phase finale de la CAN doit soumettre une liste provisoire de 55 joueurs le 14 décembre 2023, au plus tard.

Grande nouveauté pour cette édition, les 24 équipes pourront présenter une liste de 27 joueurs (au lieu des 23 joueurs convoqués lors des précédents tournois), comme l’a stipulé le Comité d’Organisation de la CAF. L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste finale n’est qu’une option et non une obligation.

Si une équipe soumet une liste de 24 à 27 joueurs, seuls 23 d’entre eux pourront être sélectionnés pour chaque match du tournoi.

En outre, la date limite pour la soumission des équipes finales pour le tournoi est fixée au 3 janvier 2024, soit exactement dix (10) jours avant le match d’ouverture.

En cas de blessure contractée 24 heures avant le premier match, l’équipe pourra remplacer le joueur blessé, après l’approbation du certificat médical par la Commission médicale de la CAF.

Le tournoi aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024 dans les villes ivoiriennes d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro.




Ligue des champions (CAF) : l’ASEC déjà qualifié, Mamelodi rejoint Mazembe…

Toujours invaincu en Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), l’ASEC Mimosas a obtenu le premier billet pour les quarts de finale mardi après une troisième victoire d’affilée en quatre matches comptant pour la phase de groupes. Mamelodi a quant à lui fait un pas de plus vers la qualification après son couac au match précédent.

 

L’ASEC s’est rendu la tâche facile en ouvrant rapidement le score par l’intermédiaire d’Avo Leibé Junior après seulement 10 minutes de jeu (1-0, 11e). Les Ivoiriens ont tranquillement géré leur avance jusqu’en fin de match où ils inscrits deux nouveaux buts, d’abord par Essis Aka (2-0, 80e) puis par le remplaçant de luxe Sankara Karamoko (3-0, 90e+1). Celui-ci est buteur pour la quatrième fois sur ses trois derniers matches, sans oublier sa passe décisive pour le but de l’égalisation lors de la première rencontre face au Simba SC (1-1).

 

Ce troisième succès consécutif après ceux face au Wydad (1-0) et le Jwaneng Galaxy (0-2) offre aux Mimos un matelas confortable de cinq points d’avance dans le groupe B sur leur dauphin le Simba, lequel totalise cinq unités à la faveur de son succès net et sans bavure arraché plus tôt devant les Marocains du WAC (2-0). Mais ce n’est pas tout, puisque cela ouvre aux Ivoiriens en premier les portes des quarts de finale à deux journées de la fin de la phase de groupes.

 

Mamelodi à une victoire des quarts, l’ES Tunis et l’ES Sahel toujours en course

Dans le groupe A, Mamelodi a obtenu le scalp des Egyptiens de Pyramids au Caire (0-1) et a rejoint le TP Mazembe en tête du classement avec 7 points. Les Corbeaux ont pour rappel dominé Nouadhibou 2-0 quelques heures auparavant à Lubumbashi. En cas de victoire lors de la prochaine journée, ils obtiendront leur sésame pour les quarts.

 

Statu quo dans le groupe C qui a vu les Angolais de Petro Luanda être accrochés par l’Espérance de Tunis (0-0). Les Tunisiens s’en sont remis à leur défense pour ramener un bon point du Stade national du 11-Novembre de Luanda. Le gardien Amanallah Memmiche a réalisé plusieurs parades décisives avant le sauvetage héroïque du défenseur Mohamed Tougai sur la ligne à la 83e. À noter que Yann Sasse et Rodriguez ont manqué l’opportunité de faire le hold-up au plus fort de la domination angolaise. Dans l’autre rencontre, Al Hilal Club a été tenu en échec par l’Étoile du Sahel (1-1). Pape Ndiaye a marqué de la tête au bout d’une belle action collective en fin de première période (45e+3) et Salah Barhoumi a remis les pendules à l’heure pour l’ESS dans les arrêts de jeu (90e+2). Un résultat qui n’arrange aucune de deux formations cumulant chacun 4 points et occupant les deux dernières places. Néanmoins, elles peuvent toujours croire à la qualification alors qu’ils ne comptent qu’une seule unité de retard sur le dauphin l’ES Tunis. Petro ayant pratiquement un pied en quarts à la faveur de ses 8 points.




L’émission de CGTN Français « Lettre de réponse » raconte l’histoire de la correspondance entre Xi Jinping et des amis étrangers

Ces dernières années, le président chinois Xi Jinping a maintenu la communication épistolaire sur de nombreux sujets avec des personnes de tous horizons en Chine et à l’étranger. Dans la série de CGTN Français « Lettre de réponse », le jeune Camerounais Joseph Olivier Mendo’o, le fondateur du zoo Pairi Daiza en Belgique, Eric Domb, ainsi que le professeur Martin Azzopardi et ses élèves du « Science China Corner » du collège St. Margaret à Malte nous racontent l’histoire de leurs échanges épistolaires avec le président chinois Xi Jinping.

En tant que représentant des étudiants internationaux à l’Université de Pékin et représentant de la jeunesse étrangère au sein du projet « Dialogue international des jeunes leaders », Joseph Olivier Mendo’o a reçu à deux reprises des réponses du président Xi. Encouragé par le président Xi, il s’est rendu dans des villages pour mieux connaître la Chine. Il a aussi participé à des forums réunissant des jeunes africains et chinois dans l’espoir de pouvoir un jour se consacrer entièrement aux échanges et à la coopération internationale.

 

Eric Domb a développé dès son plus jeune âge une grande curiosité et une admiration particulière pour la culture chinoise. Il a construit le plus grand jardin chinois d’Europe au sein du zoo Pairi Daiza, réalisant ainsi son « rêve chinois ». En mars 2014, lors de sa visite d’État en Belgique, le président chinois Xi Jinping a assisté, avec le roi Philippe de Belgique, à l’inauguration du jardin des pandas géants à Pairi Daiza, avant de planter un magnolia symbolisant l’amitié sino-belge dans le jardin chinois.

Après plusieurs années, le magnolia du jardin chinois a bien poussé. M. Domb a voulu partager ce moment avec le président Xi et lui a écrit une lettre. Il a reçu une réponse du président Xi neuf jours plus tard, et ce à sa grande surprise. Dans cette lettre de réponse, le président Xi s’est remémoré tout d’abord sa visite à Pairi Daiza et a souligné : « La Chine poursuit inébranlablement une voie de développement écologique, vert et bas-carbone, axée sur la qualité. »

Martin Azzopardi, fondateur de l’atelier « Science China Corner » au collège St. Margaret de Malte, a écrit avec ses élèves une lettre au président Xi et exprimé leur amour pour la culture chinoise. À leur grande surprise, ils ont rapidement reçu une lettre de réponse. Dans cette lettre, le président Xi a fait l’éloge du rôle positif du « Science China Corner » dans la promotion de l’amitié sino-maltaise et a invité M. Azzopardi et ses élèves à venir en Chine pour échanger avec des jeunes chinois et devenir les promoteurs de l’appréciation mutuelle des civilisations et de l’amitié entre les peuples chinois et maltais.




Rdc : 5 personnes aux arrêts pour tentative de sabotage du processus électoral

Cinq personnes sont aux arrêts pour tentative de sabotage du processus électoral en RDC. C’est le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, qui l’a annoncé ce mardi 19 décembre devant la presse. Peter Kazadi a précisé que ces personnes de nationalité étrangère détenaient du matériel dont le gouvernement avait refusé l’usage aux observateurs de l’Union européenne. A propos de la campagne, Peter Kazadi a affirmé que la campagne s’est déroulée sans incident grave.

Devant les journalistes de différents médias, le Vice-Premier ministre Peter Kazadi a exprimé son satisfecit quant à la sécurité des candidats présidents de la République et les autres qui ont parcouru presque toutes leurs circonscriptions électorales pour battre campagne. La campagne électorale s’est bien déroulée dans l’ensemble, hormis quelques cas isolés des troubles enregistrés, notamment à Kindu où il y a eu mort d’homme. A Kolwezi, à Moanda et dans le Haut-Katanga des petits incidents y ont été signalés. Le patron de la territoriale congolaise a également informé la presse de l’arrestation de cinq personnes de nationalités étrangères qui détenaient les mêmes matériels dont le gouvernement congolais avait refusé l’usage à l’Union européenne.

” Hier, j’ai tenu une très longue réunion avec tous les responsables de la sécurité de notre pays, ils ont mis la main sur cinq personnes de nationalités étrangères. Sur ces hommes, on a trouvé des indications qui corroborent ce que je viens de vous dire, et ces personnes ont avoué sur procès-verbal qu’il y avait cinquante observateurs, ça été même constaté dans leurs documents qu’il y avait cinquante observateurs qui détiennent le même type de machines que nous avons refusées à l’Union européenne”, révèle Peter Kazadi, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur de la République démocratique du Congo.

Concernant les dispositions prises pour le bon déroulement des scrutins du 20 décembre 2023, Peter Kazadi a rassuré les congolais que les mesures sécuritaires (visibles et invisibles) seront de stricte observation. Le gouvernement tient à permettre à tous les congolais d’exprimer leur droit civique en toute quiétude.

“Je voudrais donc, rassurer à l’ensemble de nos compatriotes, que nos forces de défense et de sécurité ont pris toutes les dispositions pour faire face à ce défi sécuritaire que nous imposent les ennemis de la démocratie et de notre peuple. Je vais donc, à cette occasion, confirmer à l’ensemble de notre peuple et de l’opinion internationale, que demain, le 20 décembre, il y aura bel et bien des élections sur l’ensemble de la République. C’est ainsi que j’invite le peuple congolais à se mobiliser pour aller s’acquitter de son devoir civique”, indique-t-il.

Dans un communiqué publié ce mardi 19 décembre, la Direction générale des migrations DGM a informé la population de la fermeture des frontières dès cette nuit à partir de 00 heure jusqu’à 23h59 de mercredi 20 décembre, le jour de vote.




Le TPM domine Nouadhibou 2-0

Victoire capitale des Corbeaux qui se sont sortis une grosse épine du pied grâce à un doublé Cheick Oumar Abdallah Fofana. D’abord sur un amour de centre de Ibrahima Keita à la 80e minute puis sur un caviar de Fily Traore dans le temps additionnel.

Face au bloc médian de Nouadhibou, jouant la montre, les Corbeaux longtemps stériles ont su se montrer patients. Dynamisme et abnégation leur ont permis de s’imposer. Avec un coaching payant de Lamine Ndiaye.

La qualification en quart de finale est pleinement entre les mains du TPM qui totalise 7 points comme Mamelodi Sundowns vainqueur de Pyramids au Caire (1-0).




Énergies renouvelables: des projets qui vont transformer le Maroc

Un troisième projet-pilote dans l’hydrogène vert porté par l’IRESEN et l’UM6P, le GME, appelé à être bidirectionnel, du gaz naturel pour juguler l’intermittence des EneR, et l’hydraulique qui gagnera en puissance… C’est de cette manière que le Maroc construit sa stratégie dévolue aux énergies renouvelables. Une revue de presse de La Vie Éco.

De l’autoroute électrique de 1.400 km d’une capacité de 3 Gw, aux prochains investissements colossaux dans l’hydrogène vert, en passant par la sécurisation du stockage des EneR et le projet structurant du gazoduc Maroc-Nigéria… C’est ainsi que le Maroc se prépare à profiter de l’énorme potentiel des différentes énergies vertes afin de répondre aux enjeux de la décarbonation de l’économie mondiale.

La Vie Éco a repris les principaux messages d’une conférence qui a eu lieu ce mardi 19 décembre 2023 à Casablanca, «Accélération de la transition bas carbone au Maroc», organisée par la Fédération de l’Énergie, et le groupe Engie.

Une rencontre caractérisée par les nombreuses annonces des personnes qui y ont assisté, comme Kamal Htoute, le directeur en charge de la stratégie et de la planification à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), qui a révélé à l’assistance que les capacités déjà installées, éoliennes et solaires, devraient atteindre 8.000 Mw d’ici 2030, dépassant les objectifs tracés par la stratégie nationale énergétique.

En plus des énergies issues de la captation des rayonnements du soleil, des violentes bourrasques ou des douces brises, l’exploitation des ressources hydrauliques devraient aussi se renforcer dans le mix énergétique national, «de même que la biomasse», a-t-il précisé.

«Le Maroc dispose déjà d’une longueur d’avance dans l’hydraulique avec plusieurs STEP qui sont aujourd’hui opérationnelles. Une station sera inaugurée prochainement et deux autres sont en cours de développement», a aussi expliqué un autre participant à cette conférence, Samir Rachidi, directeur général de l’Institut de recherches en énergie solaire et en énergies nouvelles (Iresen).

Samir Rachidi a expliqué que «les capacités potentielles du Maroc en [termes de] production électrique à partir de l’hydraulique est de 10 Gw, c’est dire toute l’importance de cette source d’énergie dans le mix national».

Concernant «l’épineuse problématique de l’intermittence des énergies renouvelables, le Maroc misera sur le gaz naturel», a-t-il assuré, car «plusieurs leviers seront déployés pour juguler cette intermittence», avec des centrales fonctionnant au gaz naturel, par une reconversion en premier lieu de celles qui fonctionnent en étant actuellement alimentées au fuel.

«D’ici 2030, le pays devra disposer d’une capacité électrique de 2.000 Mw fonctionnant au gaz naturel, sans oublier les centrales électriques à cycle combiné, destinées principalement à l’industrie et au chauffage résidentiel», écrit La Vie Éco.

Le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) devra également tenir un rôle stratégique dans ce déploiement à venir. Firdaous El Ghazi, responsable des études techniques midstream à l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a annoncé que le Maroc et l’Espagne travaillaient actuellement à «renforcer considérablement les flux acheminés via ce gazoduc».

Concernant les énergies vertes, le Maroc s’apprête à lancer, dans les prochaines semaines sa propre «Offre de l’hydrogène vert» et l’IRESEN poursuit justement ses travaux de recherches à ce propos. «On travaille avec l’Université Mohammed VI Polytechnique sur un troisième projet pilote pour l’hydrogène vert, ainsi que sur le développement d’un carburant vert», a lancé Samir Rachidi à l’assistance.

Par Nabil Ouzzane




CENI : Jean-Baptiste Itipo confirme le déploiement du matériel électoral dans les centres de vote 

A quelques heures des élections combinées en République démocratique du Congo, la CENI confirme le déploiement des matériels de vote dans la quasi-totalité des sites de vote y compris Kinshasa. La Commission Electorale Nationale Indépendante y est arrivée en dépit des difficultés logistiques auxquelles elle était confrontée. Dans le même temps, son Directeur de Communication, Jean-Baptiste Itipo a tenu à préciser que le vote par dérogation ne concerne que ceux qui sont en déplacement. Ils doivent être munis d’un ordre de mission et doivent se faire enregistrer à la Ceni 15 jours avant le jour de scrutin.

C’est la veillée d’armes à la Commission Electorale Nationale Indépendante à quelques heures des élections du 20 décembre 2023. 44 millions d’électeurs sont attendus aux urnes à travers le pays pour voter pour la présidentielle, les législatives nationales et provinciales ainsi que les municipales. La CENI a prévu 75 000 bureaux de vote pour ces scrutins. Déployer les matériels électoraux dans tous ces bureaux de vote, c’est une véritable gageure. Jean-Baptiste Itipo, son directeur de communication, l’a reconnu.

« C’est vrai qu’on a connu des contraintes logistiques énormes, mais, la Ceni a reçu des appuis logistiques aussi importants, notamment du Gouvernement de la République. Nous avons lu à travers les médias qu’il y a même la République sœur de Congo Brazzaville qui a mis à la disposition de la CENI deux hélicoptères. Il en est même de la République d’Égypte qui a mis à la disposition de la CENI un avion pour le transport du matériel, ajouté à cela tout ce que la Ceni avait déjà commencé à louer. Donc, nous pouvons dire que les matériels arrivent déjà, ou est en train d’arriver à travers tous les différents sites de vote», indique-t-il.

Les contraintes logistiques, la ville de Kinshasa n’en a pas été épargnée en dépit du fait qu’elle abrite le siège de la CENI. La Commission Electorale Nationale Indépendante les a connus au moment de déployer les matériels électoraux dans les contrées environnantes de la capitale.

«Kinshasa, c’est d’ailleurs le moindre des soucis de la Ceni. Le moindre des soucis, mais, Kinshasa a aussi ses particularités et beaucoup de gens ne le savent pas. Il y a même des bureaux de vote qui fonctionnent dans les îles, ici au fleuve Congo. Île Kamina et les autres îles, il y a des électeurs là-bas, et au niveau de ces îles, on a déjà déployé les matériels. Il y a des communes qui ont des parties rurales, notamment Maluku, Nsele, Kimbanseke et Mont Ngafula. Et on commence logiquement le déploiement vers ces lieux à accès difficile et éloignés pour finir vers le centre-ville», précise-t-il.

Outre le déploiement des matériels électoraux, le Directeur de la Communication de la CENI a expliqué la procédure à suivre pour les personnes déplacées y compris les déplacés de guerre. Cette catégorie ne pourra voter que pour la présidentielle. Pour ceux qui sont en mission, ils devraient présenter leur ordre de mission 15 jours avant le 20 décembre 2023, jour du vote.

« Au niveau des camps des déplacés, il y a eu bel et bien enrôlement des électeurs. Ceux-là ne pourront participer qu’à l’élection présidentielle. Lorsqu’il s’agit de déplacement ordinaire ; quelqu’un qui a obtenu sa carte d’électeur par exemple à Lubumbashi, mais le jour du vote, il se retrouve à Kinshasa, s’il a un ordre de mission, il présente son ordre de mission 15 jours avant le jour de scrutin. En ce moment-là, il va à l’antenne de la Ceni de sa résidence à Kinshasa et l’aligner sur la liste des votants par dérogation. Mais, s’il n’en a pas fait, il ne votera pas», pense Jean-Baptiste Itipo.

 

La Commission Electorale Nationale Indépendante est sur le qui-vive pour réussir ces élections. Elle met les bouchées doubles pour y arriver.




Elections générales du 20 décembre 2023 : L’Organisation de la Société Civile pour la Paix au Congo va déployer 75.000 observateurs

L’Organisation de la Société Civile pour la Paix au Congo (OSPC) va déployer 75.000 observateurs pour les élections générales de ce 20 décembre 2023. Ces hommes et femmes ne vont pas surveiller le déroulement du scrutin seulement à Kinshasa, ils vont se retrouver sur l’ensemble du pays. L’annonce a été faite ce mardi 19 décembre 2023 à Kinshasa, par le Secrétaire Général de cette organisation, Edouard Mutombo.

C’est une conférence de presse qui se tient à la veille de la tenue des élections. Les scrutins combinés de ce 20 décembre 2023 vont se dérouler sous les regards attentifs des 75 000 observateurs de l’organisation de la société civile pour la paix au Congo (OSPC). En termes de nombre, cette mission est l’une des plus importantes qui vont suivre le déroulement de ces élections. Avant leur déploiement à travers le pays, ils ont bénéficié d’une formation pour être en mesure de bien observer le déroulement des scrutins.

«Nous avons recruté dans tous les villages, dans tous les territoires, dans toutes les provinces. Au début, j’ai dit qu’il y a eu une formation ici à Kinshasa de 5 jours. Ils ont eu un bagage électoral assez lourd pour pouvoir prester. Ils sont rentrés chacun dans son coin et ce sont eux qui ont encore formé parce que c’était une cascade de formation. Nous devons avoir l’idée générale de ce qui se passe quand il y a élections au lieu d’attendre que des étrangers viennent nous dire voilà c’était comme ça, parce qu’eux ne seront pas dans tous les bureaux comme nous», a indiqué Edouard Mutombo, Secrétaire Général de l’OSPC

La mission d’observation de l’OSPC se veut être non partisane selon ses initiateurs. Ils ne sont pas à leur première mission d’observation. Ils ont déjà observé les scrutins de 2018. Forte de cette expérience, ils se sont déployés pour les scrutins de décembre 2023.

« Les observateurs quant eux, ils ont deux applications donc il y a une application Android et une application IOS, il y a des applications qui vont permettre d’envoyer les observations avec connexion internet, il y a aussi une application que nous avons qui vont leur permettre d’envoyer les observations via les SMS, cela permettra à ce que lors du dépouillement des toutes ces informations, bien que nous n’allons pas se substituer à la CENI mais du moins, nous allons plus au moins un rapprocher en terme d’information concrète de ce que va présenter la CENI», pense Christian Lungula, Technicien OSPC.

Pour l’heure, les équipes de l’OSCP sont déjà déployées dans tous les bureaux de vote pour mieux travailler. Leur objectif est d’avoir un décompte parallèle le jour du scrutin.

«Nous serons dans tous les bureaux de vote et comme les bureaux seront juste après les élections seront transformés en bureau de dépouillement, nos observateurs seront là et nous ferons ce qu’on appelle bureau parallèle avec la CENI. Ce qui nous donne une lueur d’espoir d’espérer que nous pouvons avoir avec certitude l’idée de ce qui s’est passé dans les 74 000 bureaux de votes disséminés à travers toute la République», insiste Edouard Mutombo, Secrétaire général de l’OSPC.

 

Il faut noter que l’organisation de la société civile pour la paix au Congo est une organisation non gouvernementale qui a pour mission, la préservation de la paix, la non-ingérence. Elle fait partie des organisations qui ont milité pour que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel.




Le FMI conclut les consultations annuelles concernant les politiques communes de la CEMAC et les politiques communes en appui aux programmes de réformes des pays membres

Le redressement économique de la CEMAC s’est poursuivi, soutenu par des cours favorables des hydrocarbures qui ont renforcé sa position extérieure. Les tensions inflationnistes à l’échelle mondiale se sont quelque peu atténuées, même si elles restent fortes, mais le durcissement continu des conditions financières pourrait peser sur la croissance économique. Il est essentiel de maintenir le cap dans l’assainissement des finances publiques, conformément aux objectifs des programmes appuyés par le FMI et ses conseils en matière de surveillance, et d’accélérer les réformes structurelles pour promouvoir la diversification et la résilience de l’économie.

Le 18 décembre 2023, le conseil d’administration du FMI a conclu les consultations annuelles avec la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) sur les politiques communes des pays membres et les politiques communes en appui aux programmes de réformes de ces pays.

La reprise économique dans la CEMAC s’est raffermie en 2022, soutenue par la hausse des cours des hydrocarbures, et la croissance du PIB réel s’est accélérée à 3,0 %. La position extérieure s’est renforcée, avec une accumulation rapide des réserves de change, bien qu’elles restent en deçà des niveaux adéquats. Cet élan s’est poursuivi en 2023, les cours du pétrole étant restés à un niveau relativement élevé. Les assurances régionales relatives aux avoirs extérieurs nets (AEN) fixées pour fin juin 2023 (4,47 milliards d’euros) ont été atteintes avec une marge importante (880 millions d’euros), tenant à l’augmentation continue des recettes d’exportation d’hydrocarbures et à l’amélioration des rapatriements de devises résultant d’une application plus rigoureuse de la réglementation des changes. La tendance à la hausse des AEN s’est cependant inversée au troisième trimestre de 2023, sous l’effet d’une probable détérioration des comptes courant et financier, due en partie aux effets conjugués d’une forte baisse des rapatriements de devises par le secteur public et des sorties de dividendes du secteur bancaire. L’inflation a atteint 6,7 % à la fin de 2022 et a continué de grimper au début de 2023, à mesure que les tensions sur les prix se sont amplifiées, mais d’après les estimations préliminaires, elle a reculé au deuxième trimestre de 2023.

Les autorités régionales ont maintenu une approche de prise de décisions de politique monétaire en fonction des données, tout en continuant à faire progresser le programme de réformes. La banque centrale (BEAC) a laissé son taux directeur inchangé à 5 % lors de sa réunion de septembre 2023, après l’avoir relevé de 175 points de base au total entre novembre 2021 et mars 2023. Elle a par ailleurs resserré les conditions de refinancement des banques, en mettant fin à ses injections hebdomadaires de liquidités au titre de son guichet principal de refinancement, et en intensifiant ses opérations de ponction de liquidités. La BEAC a également continué d’enregistrer des progrès sur le plan de l’application de la réglementation des changes. La BEAC et la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) poursuivent leur examen conjoint des plans de refinancement des banques structurellement dépendantes du refinancement de la BEAC. La commission de la CEMAC a poursuivi ses consultations au titre de la surveillance régionale dans tous les pays membres, tandis que le Secrétariat permanent du Programme de réformes économiques et financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) a poursuivi le suivi de la mise en œuvre de la matrice d’actions des réformes structurelles de la région.

Les perspectives demeurent très incertaines et sont tributaires de la poursuite de la mise en œuvre des réformes, conformément aux objectifs des programmes appuyés par le FMI et ses conseils en matière de surveillance. La croissance du PIB devrait ralentir à 2,6 % en 2023, principalement en raison d’une contraction de la production d’hydrocarbures. L’inflation devrait décélérer à 4,9 % d’ici la fin de 2023, avec le ralentissement de l’activité économique que devrait induire l’adoption d’une orientation plus restrictive de la politique monétaire et la baisse des prix mondiaux des denrées alimentaires, en partie compensée par l’inflation liée à l’énergie du fait des réformes des subventions aux combustibles dans certains des pays membres. Les risques qui pèsent sur les perspectives de croissance sont essentiellement orientés à la baisse notamment en raison des facteurs suivants: baisse des prix des matières premières, durcissement des conditions financières, incertitude politique accrue, dérapages budgétaires additionnels, inflation persistante, instabilité financière, lenteur sur le plan des réformes structurelles, insécurité alimentaire, conflits intérieurs et insécurité ; et chocs climatiques.

À moyen terme, la croissance devrait s’accélérer progressivement pour atteindre environ 3,5 %, principalement en raison d’un rebond dans le secteur non pétrolier, tiré par l’effet des réformes structurelles visant à améliorer la gouvernance, le climat des affaires et l’accès au financement. Il est attendu que les pays membres assainissent durablement les finances publiques à moyen terme. La dette publique devrait baisser à environ 43 % du PIB d’ici 2028, par rapport à 54 % du PIB en 2023. Après une amélioration en 2022, le solde des transactions courantes devrait baisser à – 1,9 % du PIB en 2023 puis à environ – 4 % du PIB à moyen terme. Les réserves de change brutes devraient atteindre environ 4,7 mois d’importations prospectives à moyen terme, ce qui resterait néanmoins en deçà de l’objectif d’adéquation recommandé par les services du FMI pour une union monétaire de pays riches en ressources naturelles (5 mois). Et cela en supposant que des mesures ambitieuses soient prises pour resserrer les conditions de liquidité, que les pays membres se conforment davantage à la réglementation des changes, que la discipline budgétaire soit renforcée et que les réformes structurelles s’accélèrent.

Évaluation par le conseil d’administration

Les administrateurs souscrivent à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Ils se félicitent de la poursuite du renforcement de la reprise économique et de la position extérieure de la sous-région au cours du premier semestre de cette année, dans un contexte de cours favorables des hydrocarbures. Les risques étant orientés à la baisse, les administrateurs exhortent les autorités de la CEMAC à faire preuve davantage de prudence budgétaire afin d’améliorer leur résilience aux chocs, tout en protégeant les personnes vulnérables, et soulignent la nécessité de politiques macroéconomiques prudentes afin de préserver la stabilité macroéconomique et financière.

Compte tenu des récents dérapages budgétaires, les administrateurs soulignent l’importance de réaligner les politiques économiques sur les trajectoires d’assainissement budgétaire des programmes appuyés par le FMI et ses conseils en matière de surveillance afin de renforcer la résilience aux chocs. Pour ce faire, il convient de renforcer la mobilisation des recettes fiscales non pétrolières et d’améliorer tant l’efficience que la rationalisation des dépenses, notamment en réformant les subventions énergétiques inefficaces tout en protégeant les pauvres. Les administrateurs ont également appelé au renforcement de la gestion de la dette et à la prise en compte des risques budgétaires liés aux entreprises publiques.

Les administrateurs se félicitent que la BEAC ait maintenu une approche de prise de décisions de politique monétaire en fonction des données et procédé au resserrement des conditions de liquidité. La BEAC devrait se tenir prête à resserrer davantage sa politique monétaire si nécessaire pour ancrer les anticipations d’inflation et ramener les réserves de change à des niveaux adéquats. Les administrateurs saluent la décision de la BEAC de relever à nouveau le taux d’intérêt de ses opérations de ponction de liquidités ainsi que son engagement à aligner ce taux d’intérêt sur le taux directeur dans un délai relativement court, afin de renforcer la transmission de la politique monétaire. La poursuite de l’application de la réglementation des changes de manière transparente et cohérente reste également une priorité.

Les administrateurs soulignent qu’une action collective énergique des autorités nationales et régionales s’impose pour préserver la stabilité financière. Ils exhortent les autorités régionales et nationales de la CEMAC à remédier rapidement aux entraves de longue date à la capacité de supervision de la COBAC, à appliquer rigoureusement les réglementations en cas de non-respect des règles, à résoudre résolument le problème des banques fragiles, à veiller à ce que les banques tiennent compte de manière adéquate de l’exposition souveraine et à renforcer le cadre de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les administrateurs exhortent les autorités de la CEMAC à renforcer le cadre de surveillance ainsi que la capacité de suivi et de gestion des nouveaux risques que posent les paiements numériques.

Les administrateurs expriment à nouveau leurs préoccupations concernant l’adoption retardée du projet de mécanisme de sanctions pour les infractions aux règles de surveillance régionale et appellent les autorités à redoubler d’efforts pour qu’il soit adopté dans les meilleurs délais.

 

Les administrateurs rappellent l’importance d’accélérer les réformes structurelles dans les domaines de la gouvernance et de la réglementation, ce qui contribuerait à renforcer la diversification et l’inclusion économiques, ainsi que la résilience aux chocs, notamment les chocs climatiques.

Les administrateurs considèrent que la BEAC a atteint l’assurance régionale concernant les avoirs extérieurs nets à fin juin 2023 tel que fournie dans la lettre de suivi de juin 2023, reflétant notamment l’amélioration de la balance commerciale, l’augmentation des rapatriements de devises et le resserrement de la politique monétaire. Les administrateurs souscrivent à la mise à jour de l’assurance régionale concernant l’accumulation des avoirs extérieurs nets (AEN) pour fin décembre 2023 que le Gouverneur de la BEAC avait formulée dans la lettre de suivi datée de décembre 2023, ainsi qu’à l’assurance régionale concernant l’accumulation des AEN pour fin juin 2024. Ils soulignent que la mise en œuvre de ces assurances sera essentielle pour garantir le succès des programmes appuyés par le FMI dans les pays membres de la CEMAC.