Le conseil des gouverneurs du FMI approuve une augmentation des quotes-parts dans le cadre de la 16 e révision générale des quotes-parts

Le 15 décembre 2023, le conseil des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la 16 e révision générale des quotes-parts et approuvé une augmentation de 50 % des quotes-parts des pays membres du FMI (238,6 milliards de DTS, soit 320 milliards de dollars), ce qui portera le total des quotes-parts à 715,7 milliards de DTS (960 milliards de dollars). Le 15 décembre 2023, date limite pour voter, des gouverneurs représentant 92,86 % du total des voix se sont prononcés en faveur de la résolution, davantage que les 85 % requis.

La résolution du conseil des gouverneurs, qui se fonde sur une recommandation du conseil d’administration du FMI du 7 novembre (voir le communiqué de presse n° 23/383), donne également des indications sur l’ampleur de la capacité de prêt du FMI et sur la composition de ses ressources. Plus précisément, la résolution envisage de maintenir la capacité de prêt actuelle du FMI en combinant l’augmentation approuvée des quotes-parts et la réduction de la dépendance à l’égard des ressources empruntées. Lorsque l’augmentation des quotes-parts entrera en vigueur, les ressources empruntées au titre des nouveaux accords d’emprunt (NAE) seront réduites, et les accords d’emprunt bilatéraux progressivement supprimés. Les propositions visant à réduire l’ampleur des NAE et à prendre des dispositions transitoires pour maintenir l’accès aux emprunts du FMI seront examinées par le conseil d’administration au début de l’année 2024, après consultation des créanciers.

Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, a fait la déclaration suivante : « Je sais gré au conseil des gouverneurs d’avoir mené à bien la 16 e révision générale des quotes-parts, qui s’est traduite par une augmentation de cinquante pour cent des ressources permanentes du FMI. Le soutien massif qu’ont accordé nos pays membres à cette décision témoigne de leur confiance dans notre institution. Cette décision réduira la dépendance du FMI à l’égard des ressources empruntées, rétablira le rôle primordial des quotes-parts dans notre capacité de prêt et renforcera le rôle du FMI au centre du dispositif mondial de sécurité financière. En outre, elle rendra le FMI mieux à même de préserver la stabilité financière mondiale et de répondre aux éventuels besoins de ses pays membres dans un monde incertain et en proie à de multiples chocs. Cet accord de grande importance doit être mis en œuvre par les pays membres dans les meilleurs délais. »

Après l’aval du conseil des gouverneurs, les pays membres sont appelés à approuver leurs augmentations de quotes-parts respectives. Les pays membres se sont engagés à franchir rapidement cette étape, avant la date limite du 15 novembre 2024. Dans de nombreux cas, cette décision appartient au pouvoir législatif.

Le conseil d’administration a également reconnu l’urgence et l’importance d’un réalignement des quotes-parts, et en a informé le conseil des gouverneurs ; il s’agit de refléter plus fidèlement la position relative des pays membres dans l’économie mondiale, tout en protégeant les quotes-parts des pays membres les plus pauvres. Dans ce contexte, le conseil des gouverneurs a demandé l’élaboration, d’ici à juin 2025, des approches possibles qui guideront de futurs réalignements, y compris à l’aide d’une nouvelle formule de calcul, dans le cadre de la 17 e révision générale des quotes-parts.

Annexe

Le conseil des gouverneurs, l’organe de décision suprême du FMI, comprend un gouverneur et un gouverneur suppléant pour chaque pays membre. Le gouverneur et le gouverneur suppléant sont nommés par le pays membre ; les gouverneurs sont généralement des ministres des Finances ou des dirigeants de banque centrale. Tous les pouvoirs du FMI qui ne sont pas directement conférés au conseil des gouverneurs, au conseil d’administration ou au Directeur général sont dévolus au conseil des gouverneurs. Le conseil des gouverneurs peut déléguer au conseil d’administration des pouvoirs qui ne lui sont pas directement conférés par les Statuts (ce qui est déjà arrivé). Le conseil des gouverneurs se réunit normalement une fois par an.

Le conseil d’administration est chargé de la conduite‏ des affaires courantes du FMI. Il est actuellement composé de 24 administrateurs, élus par un pays membre ou un groupe de pays membres. Le Directeur général, qui préside le conseil d’administration, est le chef des services du FMI et il gère les affaires courantes sous la direction du conseil d’administration. Le conseil d’administration siège en permanence et se réunit aussi fréquemment que l’exige la conduite des affaires du FMI. Pour mener à bien ses missions, le conseil d’administration s’appuie en grande partie sur les recommandations formulées par la direction, telles qu’elles figurent dans les documents préparés par les services du FMI.

Les quotes-parts sont les éléments constitutifs de la structure de financement et de gouvernance du FMI. Chaque pays membre se voit attribuer une quote-part lorsqu’il rejoint le FMI et est tenu de régler intégralement la souscription correspondant à sa quote-part. Les quotes-parts sont libellées en droits de tirage spéciaux (DTS), l’unité de compte du FMI, et font l’objet d’un réexamen à intervalles réguliers. Elles correspondent globalement à la position de chaque pays membre dans l’économie mondiale. Les quotes-parts jouent un rôle clé pour déterminer le pouvoir de vote des pays membres dans les organes de décision du FMI, les conditions d’accès des pays membres au financement du FMI et la part de l’allocation générale de DTS qui échoit à chaque pays membre.

Nouveaux accords d’emprunt : les nouveaux accords d’emprunt (NAE) constituent un ensemble permanent d’accords de crédit en vertu desquels les parties prenantes (pays membres et institutions) s’engagent à fournir des ressources supplémentaires au FMI lorsque les ressources disponibles au titre des quotes-parts sont faibles par rapport aux besoins des pays membres. Les NAE représentent une deuxième ligne de défense après les quotes-parts. À l’heure actuelle, 40 parties prenantes contribuent à hauteur de 364 milliards de DTS, soit 485 milliards de dollars, aux ressources totales du FMI.

Accords d’emprunt bilatéraux : les accords d’emprunt bilatéraux entre le FMI et un certain nombre de pays membres permettent au FMI d’emprunter et d’avoir une capacité de prêt suffisante ; ils constituent une troisième ligne de défense après les quotes-parts et les NAE. À l’heure actuelle, 42 parties prenantes contribuent à hauteur de 141 milliards de DTS, soit 188 milliards de dollars, aux ressources totales du FMI. Les accords d’emprunt bilatéraux de 2020 ont une durée initiale de trois ans. Ils courent jusqu’à fin 2023 et peuvent être prolongés jusqu’à fin 2024 sous réserve de l’accord des créanciers.




Innovation dans le système fiscal en Rdc : Sama Lukonde lance la facture électronique normalisée et des dispositifs électroniques 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce mardi 19 décembre, à l’hôtel Rotana, au lancement officiel de la réforme introduisant l’usage de la facture électronique normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux en République démocratique du Congo. C’était au cours d’une cérémonie organisée par le ministère des Finances.

Devant le Ministre des Finances, le Secrétaire général aux Finances, les représentants des partenaires techniques et financiers, les Directeurs généraux et directeurs des administrations des finances, le Chef du Gouvernement congolais a salué à sa juste valeur cette innovation fiscale qui s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

“Nous nous retrouvons ici pour mettre en lumière une réforme cruciale, celle de notre système fiscal, une initiative qui se situe au cœur même de la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République, M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour un avenir prospère et équitable. » Cette réforme, essentielle à la croissance et à la stabilité de notre économie, est un engagement vers l’innovation, la transparence et la justice.

Elle représente une étape décisive vers l’édification d’une société ou l’équité fiscale est non seulement un idéal, mais également une réalité tangible. En tant que chef du Gouvernement, mon action de coordination a toujours été de contribuer à bâtir une économie robuste et transparente, un pilier pour une Nation forte et prospère. Elle représente notre engagement envers une Gouvernance économique ouverte et juste où chaque citoyen, et entreprise contribuent équitablement”, a déclaré d’entrée de jeu le Chef du Gouvernement.

Pour le Premier Ministre, cette innovation dans notre système fiscale est fondamentale pour assurer un développement durable, pour équilibrer la charge fiscale et pour stimuler l’économie. “Elle est le fondement sur lequel nous pouvons désormais construire un avenir économique transparent pour tous. Notre système fiscal actuel, bien qu’il ait valablement servi notre pays pendant de nombreuses années, est néanmoins confronté à des défis significatifs : la fraude et l’évasion fiscale sont parmi les obstacles les plus pressants. Cette réforme vise donc à combattre ce problème en modernisant notre approche fiscale, en assurant une collecte des impôts plus juste et plus efficace et en renforçant la confiance du citoyen et des entreprises dans l’intégrité de notre système fiscal”, a-t-il ajouté.

À l’en croire, cette réforme est un impératif non seulement pour la santé financière de la République démocratique du Congo, mais aussi pour maintenir une justice sociale et économique.

Notons par ailleurs que la réforme sur la facture normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux, fondamentale pour l’avenir économique de la RDC, est conçue pour stimuler la croissance et renforcer la justice fiscale en améliorant la collecte des recettes et en réduisant la fraude. Elle permettra sans doute d’élargir davantage l’assiette budgétaire qui permet au Gouvernement, à son tour, d’investir dans le secteur clé de la vie nationale.




Fausse alerte sur les stocks militaires et policiers : Jean-Pierre Kasongo sur terrain à Kinshasa pour se rassurer de la question 

Alerté par des nouvelles faisant état d’une éventuelle rupture de stock dans les cantines des hommes en uniformes, le Commandant du Service National et son état-major ont effectué une tournée dans des entrepôts répandus dans les camps militaires de Kinshasa afin de s’assurer que rien ne manquera aux militaires et policiers ainsi que leurs familles en cette période de festivités de fin d’année.

Cette ronde pour le Général Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik a pour fin de s’assurer du respect de l’ordre du Commandant suprême de l’armée et de la police, le président Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, de veiller aux bonnes conditions alimentaires des militaires ainsi que de leurs familles.

 

Respectant ses attributions de veiller à la présence des denrées alimentaires dans les dépôts et cantines dans toute l’étendue de la ville de Kinshasa, le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik a effectué une vérification de leur effectivité afin de garantir aux militaires et policiers en cette période de fin d’année l’accès aux ressources alimentaires et à bon prix.

« Moi en tant que commandant du Service National, je suis dans l’obligation de m’assurer que dans tous les camps militaires, dans toutes les cantines militaires à travers la ville, il y a suffisamment des stocks pour que les militaires et les membres de leurs familles y accèdent rapidement et passent la période fête en beauté », a-t-il déclaré.

Notons que le numéro 1 du Service National rassure que les militaires et policiers ainsi que leurs familles ne connaîtront pas de rupture de stock ni hausse de prix des produits alimentaires. Malgré la rareté du maïs et la hausse de prix de cette céréale, le prix d’un sac de maïs est toujours de 20.000fc depuis presque trois ans. A en croire les animateurs de cette structure étatique, cette mesure se maintiendra dans le temps.

Et de poursuivre : « Depuis le lancement de cette opération de ravitaillement des cantines militaires, il y a presque trois ans, il n’y a jamais eu de ruptures de stock de maïs ni de changement de prix. Le sac de mais se vend toujours à 20.000 FC malgré la dépréciation de la monnaie national et cette dynamique va se maintenir ».

Le Général-Major a ensuite informé les militaires et policiers ainsi que leurs familles que les bâtisseurs du Services Nationaux ont produit des stocks en bonne quantité afin de finir cette année en beauté. Et plusieurs récoltes sont prévues pour le mois de mars afin d’assurer la sécurité alimentaire des policiers et militaires conformément à la vision du chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshiseked

” Je voudrais ici rassurer ces familles. Donc les familles des militaires et des policiers que le Service National a suffisamment de stock pour nouer les deux bouts de l’année. Il n’y a jamais eu de rupture de stock depuis que nous avons lancé l’opération de vente de farines et il n’y en aura pas. Nos stocks en font la preuve. Nous avons suffisamment produit l’année dernière et avons suffisamment de culture en croissance. Nous allons commencer une prochaine récolte d’ici le mois de mars et donc on ne manquera de rien. Il n’y aura jamais de rupture. Que les militaires et leurs familles ne s’inquiètent pas “, a-t-il martelé.

Rappelons que depuis que ces cantines ont été lancées par le Chef de l’État, aucune  rupture de stock n’a été constatée dans les cantines des camps Tshatshi, Kokolo, Lufungula, Kabila, Ceta ou Badiadingi.

En pleine diversification de sa production, le SN entretient désormais l’élevage des bœufs dans l’objectif d’ajouter dans les assiettes, au-delà de la farine du maïs, de la viande fraiche et bio. Une matérialisation de l’une des promesses du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Jean

-Luc Lukanda




Algérie : les fils à Gaïd Salah sacrifiés sur l’autel de la présidentielle  

Des quatre fils de feu le général Ahmed Gaïd Salah, portés disparus depuis une dizaine de jours, seuls deux d’entre eux, ont réapparu tout récemment. Les malheureux avaient été enlevés par des agents en civil qui ont pénétré par « effraction » se dit-il, dans le domicile familial à Annaba.

La grande muette, à l’Est de l’Eden, étant réellement muette sur toute affaire se rapportant en genre et en nombre avec son kaki, on l’imagine aisément, aucune information n’avait pu filtrer depuis. Sauf que certaines ont pu, toutefois, fuiter. De la descendance masculine Gaïd (Mourad, Hichem, Boumediene et Adel) seuls les deux premiers ont pu rejoindre leur mère, alitée à l’hôpital militaire d’Aïn Nadja, pour se consoler à ses bras.

La veuve de Gaïd Salah, s’était vue, auparavant, les portes d’El Mouradia et de l’Etat Major de l’ANP à Alger se refermer, ô outrage, à son nez. De ne pas avoir été reçue, par les deux séniles du Muppets show made in Algeria, elle en est même tombée, en syncope.

Cela dit, si la libération de Mourad et Hichem, a été actée, Boumediene et Adel sont restés détenus au Centre de Recherche Technique (CTRI) de la cinquième Région Militaire de Constantine. Ils sont sujets à comparaître très prochainement devant le procureur du tribunal militaire et demeureront probablement en une détention « très » préventive en attendant leur procès.

Les deux frères sont impliqués dans plusieurs affaires de corruption, de trafic d’influence et d’enrichissement illicite. Rattrapés par les démons des services de l’ANP, ils avaient déjà fait l’objet d’une enquête en ce sens en 2020. Mais sur ordre du président au nom imprononçable, ils avaient été libérés et le dossier avait été soi-disant clos. Cependant, ils avaient été soumis à une interdiction de quitter le pays, à l’instar de nombreux autres enfants de hauts fonctionnaires gouvernementaux.

Les deux fils de Gaïd Salah donc, Adel et Boumediene, ont été appréhendés et sont actuellement en garde à vue et, entendus par les enquêteurs de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA). Leurs noms ou prénoms avaient émergé dans des affaires de corruption et d’enrichissement illicite, révélées en cela par le général Sofiane Aouis, ancien responsable de la Direction Centrale des Infrastructures Militaires et ancien dirigeant de l’Etablissement Central de Construction, un organisme relevant du ministère de la Défense Nationale et spécialisé dans les travaux d’infrastructures tels que les bâtiments, l’hydraulique, et les travaux publics.

Ce dernier, avait défrayé la chronique à la fin du mois de septembre dernier. Les perquisitions effectuées dans l’une de ses résidences par les agents de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) avaient révélé l’existence d’une cachette spécialement aménagée pour dissimuler des sacs d’argent liquide (300 milliards de centimes de dinar), 20 millions d’euros.

Aouis avait été appréhendé par les services de renseignement dans les environs d’Oran, alors qu’il préparait une évasion vers l’Espagne. Mais le passeur auquel il avait voué son désarroi, effrayé, l’avait balancé aux services de renseignement.

Remis aux enquêteurs de la DCSA, le général Sofiane Aouis a fait l’objet d’interrogatoires très “approfondis“ concernant ses complices dans les transactions illégales et les opérations illicites caractérisant l’attribution des marchés publics des chantiers de construction relevant du ministère de la Défense Nationale.

Les fils de Gaïd Salah, dans cette tempête, n’y ont pas échappé. Quatre ans après leur première arrestation, les voilà de retour à la case départ, compromis en cela comme étant ses principaux soutiens au plus haut niveau de l’institution militaire, visant à dissimuler ses agissements mafieux et corrompus dans l’octroi de contrats lucratifs à des entreprises privées nationales et étrangères. Rien que ça ! Et dire que cela ne fait que commencer.

Décidément, l’Algérie n’en finit pas de nous surprendre. Les récents développements concernant les enfants de Gaïd Salah ne manqueront pas à leur tour de marquer l’histoire des dilapidations des biens de d’Etat et de scandales politico-judiciaires.

Contrairement à l’épisode de 2020 où le président est intervenu pour les protéger les bambins à celui qui a fait de lui ce qu’il est, cette fois-ci, il a fait courbette à l’institution militaire et promis de mettre fin à toute ingérence, présidentielles obligent. Il ne s’opposera pas à leur incarcération avec ou sans preuves accablantes.

Ces Gaïd issus de l’une des familles les plus influentes, font face à une certaine “potentialité“ de détention et vont devoir rejoindre d’autres personnalités emprisonnées sous le régime de leur propre père, un dirigeant emblématique décédé en décembre 2019. Ainsi va la vie en Algérie. A moula nouba !




Reçu par Denis Kadima : Jakaya Kikwete vient évaluer l’environnement dans lequel s’organisent les élections en Rdc 

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu, l’avant-veille de l’organisation des élections combinées avec une délégation de la Mission d’observation électorale de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sous la conduite de Philémon YANG, ancien Premier ministre du Cameroun.

Avant de prendre langue avec le Comité des sages de la SADC que préside le Dr Jakaya Mrisho Kikwete, ancien président de la Tanzanie, accompagné par le Président du groupe de référence pour la médiation, l’Ambassadeur Lucy Mungoma.

L’ancien chef du gouvernement camerounais a loué les efforts entrepris par la CENI pour conduire à bon port le processus électoral dont le point culminant est les scrutins du mercredi 20 décembre 2023.

« Le Président de la CENI nous a fait un briefing de tout ce qui se fait au sein de l’institution qu’il dirige en vue de l’organisation des élections du 20 décembre 2023. Et nous de notre côté, nous, en tant que Mission d’observateurs électoraux, apprécions à juste titre tous les efforts déployés pour y parvenir. Cela nous fait plaisir de savoir que beaucoup de choses ont été réalisées et qu’on aura bien des élections en République démocratique du Congo à la date programmée du 20 décembre 2023.

Au vu de toutes les assurances que le Président de la CENI nous a données, il n’y a l’ombre d’aucun doute que ces consultations électorales que le peuple congolais attend fiévreusement vont se dérouler dans un contexte apaisé marqué par la transparence et l’inclusivité des parties prenantes au processus pour une participation de tous ceux qui sont appelés à y prendre part. Nous, pour notre part, nous sommes sûrs que nous allons travailler dans le sens souhaité de la mission qui nous a été assignée », a déclaré Philémon Yang.

 

Pour sa part, le Dr Jakaya Mrisho Kikwete, ancien Chef de l’État tanzanien, a précisé que la SADC lui a assigné la mission d’évaluer l’environnement dans lequel s’organisent les élections en RDC et veiller à ce que tout se passe normalement et que le pays reste unie et en paix même au-delà des élections.

« Je préside le Comité des sages de la SADC accompagné par le Président du groupe de référence pour la médiation, il s’agit là de deux institutions qui ont été mis sur pied par la SADC en 2013 et 2014. Le but de ces deux institutions est de pouvoir prévenir, voire résoudre des conflits au sein de la SADC. Compte tenu de la propension à avoir des conflits pendant la période électorale, chaque fois qu’il y a élection, le Président de la SADC envoie donc le Comité des sages en compagnie du groupe de référence pour la médiation pour se rendre dans des États où des élections sont organisées afin d’évaluer la situation, s’il y a risque d’avoir des problèmes de quelque sorte que ce soit.

Nous intervenons dans des conseils pour ce qu’il y a lieu de faire. C’est donc notre premier contact qui nous permis de nous faire une idée sur ce qui est fait en rapport avec tout le processus électoral pour l’organisation des élections du 20 décembre 2023. Nous avons eu tous les détails possibles qui nous ont édifiés. Nous ne sommes pas des observateurs internationaux et nous voulons tout simplement voir l’environnement et veiller à ce que tout se passe normalement jusque la RDC reste unie et en paix même au-delà des élections », a indiqué Dr Jakaya Mrisho Kikwete.




La CAF accueille Ecobank comme sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) accueille Ecobank, l’un des principaux groupes bancaires panafricains, en tant que sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations (‘’CAN’’) CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

Grâce à ce partenariat avec la CAF, Ecobank vise à renforcer ses liens avec les millions d’Africains qui célébreront la magie du football lors de la CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Ecobank opère dans 35 pays africains, dont 16 font partie des 24 nations africaines qui participeront à la CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “La CAF est fière d’accueillir Ecobank comme sponsor officiel de la CAN en Côte d’Ivoire. L’un de nos objectifs est de s’assurer que les compétitions de la CAF sont passionnantes et attrayantes pour les fans et les spectateurs en Afrique et dans le monde entier et de contribuer à la croissance et au succès de nos sponsors et partenaires”.

L’événement footballistique le plus populaire du continent, la CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, débutera le samedi 13 janvier 2024 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le Directeur Général du Groupe Ecobank, M. Jeremy Awori, a déclaré : “La CAN CAF TotalEnergies met en évidence l’immense sentiment de fierté que les Africains de notre continent et du monde entier ressentent pendant les matchs. En tant que banque panafricaine, nous sommes fiers d’associer Ecobank à la Confédération Africaine de Football pour contribuer au succès de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, le plus grand et le plus apprécié des tournois de football, inspirant la passion à travers l’Afrique. Le football transcende les frontières. Il rassemble les communautés, ce qui correspond parfaitement à l’engagement d’Ecobank de favoriser l’intégration régionale. C’est un honneur pour Ecobank de jouer un rôle clé en rassemblant des millions d’Africains autour de leur passion pour le football, en s’assurant que les clients fidèles bénéficient de cette expérience’’.

A propos de la Confédération Africaine de Football

 

Fondée en 1957, la Confédération Africaine de Football est l’organe directeur du football africain. Basée en Egypte, la CAF est composée de 54 associations membres qui représentent chacune des 54 nations du continent africain. Sa mission est de promouvoir et de développer le football et d’accroître sa popularité en Afrique tout en tenant compte de son impact global, éducatif, culturel et humanitaire en mettant en œuvre des programmes pour la jeunesse et le développement.

À propos du groupe Ecobank (ou “Ecobank Transnational Incorporated” ou “ETI”)

Le Groupe Ecobank est le premier groupe bancaire privé panafricain avec une expertise africaine inégalée. Présent dans 35 pays d’Afrique subsaharienne, ainsi qu’en France, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis et en Chine, sa plateforme panafricaine unique offre un point d’accès unique pour les paiements, la gestion de trésorerie, le commerce et l’investissement. Le groupe emploie plus de 14 000 personnes et propose à plus de 32 millions de clients des produits, des services et des solutions de banque de consommation, de banque commerciale, de banque d’entreprise et de banque d’investissement par le biais de multiples canaux, y compris numériques. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site www.ecobank.com

 




Mondial des clubs : Fluminense éteint Al Ahly

Les espoirs du géant égyptien Al Ahly de remporter la Coupe du monde des Clubs de la Fifa se sont envolés, lundi après la défaite 2-0 face à Fluminense.

Les champions d’Afrique ont démarré en trombe mais ont finalement été dépassés par le club brésilien, qui se qualifie pour la finale de vendredi face aux Urawa Reds ou à Manchester City.

Percy Tau, l’homme fort d’Al Ahly, a manqué l’occasion d’ouvrir le score sur un tacle glissé de Felipe Melo.

Dix minutes avant la mi-temps, Fabio réalisait un excellent arrêt d’une main sur une tête de Kahraba.

Malheureux Percy Tau est l’auteur d’un vilain geste dans la surface de réparation. John Arias a transformé le penalty pour donner l’avantage au Flu à la 71e minute.

Entré en jeu en fin de partie, John Kennedy inscrit le deuxième but de Fluminense et scelle ainsi la victoire.




Ligue des Champions : Des oppositions entre le Nord et le Sud au menu de la quatrième journée

La plus grande compétition dédiée aux clubs africains reprend ses droits cette semaine, avec la quatrième journée de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Début des matchs retour de la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, mardi, où les 16 équipes engagées dans la compétition tenteront de tirer leur épingle de jeu.

Si la quatrième journée promet de nombreux duels passionnants à travers le continent, l’accent sera mis sur l’imprévisible Groupe A qui s’est avéré être l’un des plus indécis.

Avec un meilleur goal average, Mamelodi Sundowns est en tête de cette poule, à égalité de points avec le TP Mazembe, Nouadhibou et Pyramids FC. Les quatre formations comptent quatre points après trois journées.

Pyramids accueillent les Sundowns mardi, après un match nul et vierge très tactique à Pretoria le week-end dernier, un résultat positif pour les Égyptiens à l’extérieur. Les deux équipes s’affrontent dans ce qui promet d’être l’un des matches de la semaine lors de cette quatrième journée.

Dans le Groupe B, le Wydad AC cherchera à tirer parti de sa victoire sur le Simba AC. Les anciens champions se sont récemment séparés de leur ancien entraîneur, Adel Ramzi, et ont retrouvé Faouzi Benzarti, l’astucieux tacticien tunisien, qui aura pour première tâche de se mesurer aux Tanzaniens.

Une autre équipe tanzanienne sera en action : les Young Africans, qui traverseront le continent pour rencontrer Medeama au Ghana.

En Angola, Petro de Luanda tentera d’accroître son avance en tête du Groupe C en recevant l’ES Tunis à Luanda. Les Nord-Africains comptent trois points de retard sur les locaux et tenteront de créer la surprise à l’extérieur.

Les matchs de la quatrième journée de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies

Mardi 19 décembre

13h00 GMT | TP Mazembe – Nouadhibou

13h00 GMT | Simba – Wydad AC

16h00 GMT | Petro de Luanda – ES Tunis

16h00 GMT | Asec Mimosas – Jwaneng Galaxy

16h00 GMT | Pyramids FC – Mamelodi Sundowns

19h00 GMT | Al Hilal – ES Sahel

Mercredi 20 décembre

13h00 GMT | Young Afr

icans – Medeama




Mazembe se fraye le chemin, le Wac tombe de haut…v

En ouverture de la quatrième journée de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), le TP Mazembe a dominé la sensation Nouadhibou (2-0) ce mardi à Lubumbashi tandis que le Wydad, battu à Dar-es-Salam par le Simba SC (2-0), se met un peu plus en danger.
Dix jours après avoir été muselé au Stade de la Capitale de Nouakchott en Mauritanie (0-0), le TP Mazembe a forcé le coffre-fort du Club Orange ce mardi dans son antre du Stade TP Mazembe. Après avoir longuement buté sur les Oranges et Bleus se complaisant dans un faux rythme (20 tirs tentés dont 6 cadrés contre 7 côté visiteurs pour 1 seul cadré), les Corbeaux ont fini par trouver la faille à dix minutes de la fin du temps réglementaire.
Entré en jeu à la mi-temps à la place du Gabonais Louis Autchanga, le Malien Cheick Fofana battait en effet Babacar Diop jusque-là infranchissable sur sa ligne, suite à un centre de l’arrière droit Ibrahima Keita (1-0, 80e). Sonnés, les Mauritaniens craquaient complètement au bout des arrêts de jeu sur le deuxième but létal de Fofana, auteur du doublé (2-0, 90e+4).
Un autre doublé assassine le Wydad
Les Congolais font ainsi une bonne opération au classement, puisqu’ils prennent provisoirement seuls la tête du groupe A (7 points) en attendant le match Pyramids-Mamelodi Sundowns un peu plus tard dans la soirée au Caire (Egypte). Nouadhibou pointe à la dernière place avec 4 unités à égalité avec Mamelodi et Pyramids, tout en conservant ses chances de qualification à deux journées de la fin.




Les retombées de la visite du président de la Rdc en Chine 

Le Président Felix Antoine Tshisekedi sur les traces du Maréchal Mobutu Sese Seko, l’année 1973 marquait l’an un de la normalisation des relations diplomatiques entre la Rdc, alors Zaïre. L’entrée du premier cinquantenaire a été couronnée par la visite de Mobutu à Mao Zetung, et aujourd’hui 50 ans après, le Président Felix Antoine Tshisekedi balise le chemin pour le deuxième cinquantenaire en rendant visite à son homologue le Président Xi Jimping de la République Populaire de la Chine.

La RDC et la Chine ont scellé un partenariat stratégique qui se développe sans cesse, en partageant bonheur et malheur, en se témoignant mutuellement compréhension et soutien sur les questions liées aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de l’autre, la confiance mutuelle a atteint un niveau élevé.

Cette visite a permis à la RDC et à la Chine de poser de nouvelles bases pour la coopération entre les deux Etats avec quatre objectifs stratégiques :

Consolider le rapport d’Etat à Etat en procédant à des ajustements sur les principes fondamentaux qui soutiennent ces relations ;

Mettre en place un nouvel agenda des projets dans le cadre des portefeuilles de deux pays au regard des réalités de l’heure ;

Promouvoir un partenariat basé sur l’intérêt mutuel de deux pays ;

Veiller à ce que la coopération soit centrée sur les secteurs d’intérêt de deux pays notamment les infrastructures, l’industrialisation, l’agriculture, la sécurité, l’économie numérique etc.

Pendant la visite du Président de la République Démocratique du Congo en Chine, les engagements suivants ont été pris entre les deux parties :

Valoriser davantage le leadership diplomatique des deux Chefs d’Etat et maintenir la dynamique du dialogue politique et des échanges de haut niveau ;

Porter les relations sino-congolaises à un niveau plus élevé et étendre la coopération à tous les domaines d’intérêt commun, notamment l’éducation, la recherche scientifique, la santé, les infrastructures, les mines, l’agriculture, le numérique, l’environnement, le développement durable, les hydrocarbures, l’énergie, la défense et la sécurité ;

Rapprocher les peuples chinois et congolais notamment par des échanges culturels intenses et la promotion du tourisme et des droits de l’homme ;

Maintenir la concertation et revitaliser la Commission mixte de coopération économique et commerciale Chine-RDC ;

Travailler ensemble notamment par l’échange d’expérience pour renforcer la synergie entre la modernisation à la chinoise en Chine et les objectifs de développement économique et social de la RDC ;

Accroître le soutien mutuel sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre objectif essentiel des relations sino-congolaises ;

Se soutenir dans les affaires internationales et défendre l’ordre international fondé sur le droit international ;

Renforcer la solidarité et la coopération entre les nations et soutenir le véritable multilatéralisme pour promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité ;

Renforcer les échanges et la coopération dans les domaines de la paix et de la sécurité, notamment intensifier les échanges entre les deux armées ;

Promouvoir, dans le cadre du partenariat stratégique conclu en commission mixte et dans le respect des règles du marché ainsi que des clauses des contrats spécifiques signés, la coopération en matière d’investissement ;

Procéder à l’évaluation régulière de leur coopération minière en vue de sa consolidation dans l’intérêt réciproque et de long terme des deux pays, et régler les différends survenant dans cette coopération dans la confiance mutuelle et avec pragmatisme et équité, à travers notamment des consultations amicales.

Les retombées de la visite du président Felix Antoine Tshisekedi en Chine

La visite du président Tshisekedi en Chine était un succès, comme l’a souligné Zhao Bin l’ambassadeur de Chine en Rdc lors de sa première sortie médiatique à Kinshasa, il a fait le constat selon lequel, cette visite était importante et historique, surtout que les deux chefs d’Etat s’étaient convenus pour établir une coopération globale et stratégique. La coopération a été élevée à un niveau sans précédent. « C’était une visite fructueuse durant laquelle de nombreux accords ont été signés afin de renforcer la coopération qui couvrent non seulement les secteurs traditionnels (mines, infrastructures), mais aussi les secteurs d’avenir comme l’économie verte, l’économie numérique, l’énergie renouvelable », a-t-il souligné, avant d’ajouter qu’il s’agissait d’une empreinte d’amitié.

Concrètement, cette visite a le mérite de porter les fruits dans divers domaines, parmi tant d’autres nous avons :

La signature d’un accord de partenariat entre RDC et l’entreprise HUAWEI :

Le Gouvernement congolais et l’entreprise Huawei ont signé, dimanche 28 mai à Shenzen, un protocole d’accord qui vise à mettre en place un partenariat en faveur de la transformation numérique en Rdc. Le but de ce partenariat est de renforcer la coopération numérique dans les domaines des infrastructures de nouvelles technologies de l’information, de la digitalisation des services gouvernementaux aux entreprises et de l’énergie verte. Grâce à cet accord, la Rdc se dote d’un centre national de stockage des données nécessaires pour le fonctionnement des institutions. Inauguré le 02 novembre par le Premier Ministre, ce Data Center National est un outil qui favorise l’amélioration des performances financières en RDC.

L’octroi par la Chine d’un don de 1.000.000 de dollars à la RDC pour subvenir aux besoins des sinistrés de kalehe dans le Sud Kivu

La signature d’un accord de partenariat entre la Société Nationale d’Electricité (SNEL) et le groupe chinois CNEEC

Le CNEEC a rendu disponible plus de 230,4 millions de dollars US pour la réhabilitation et la modernisation de trois groupes du barrage hydro électrique d’Inga. Cette offre qui entre dans le cadre de la coopération bilatérale entre la RDC et la Chine, permettra à la SNEL de récupérer 510 mégawatts et d’améliorer sa desserte dans le pays.

La rencontre entre le Vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe et une délégation chinoise de la ville de Hengyang, la 2ème grande ville de la Province de Hunan.

Conduite par le maire de la ville, cette délégation était composée des officiels et des entrepreneurs a présenté au patron de l’économie nationale de la RDC de grands projets pour l’exploitation des mines avec les dernières innovations technologiques en la matière, l’énergie renouvelable, l’hydroélectrique déjà présente dans 14 pays africains.

La participation de la Rdc à la 3ème exposition sino-africaine

La 3ème édition de l’exposition économique et commerciale sino-africaine s’est tenue le 29 juin courant. Le Congo-Kinshasa a été représentée par une forte délégation avec trois ministres. Celui de l’Agriculture, de l’Industrie et du Commerce. Avec en plus une vingtaine d’entreprises congolaises. La Rdc a eu le privilège d’occuper la place d’invitée d’honneur de cette édition d’exposition.

La Coopération dans le secteur de l’Agriculture

L’Ambassadeur de la Chine en RDC Zhao Bin a été reçu par le Ministre congolais de l’Agriculture José Mpanda, le jeudi 29.06.2023, au cours de leur entretien l’Ambassadeur Zhao Bin a dévoilé les trois grandes priorités de la Chine en faveur de la RDC dans le domaine de l’agriculture qui sont :

1° L’engagement de la Chine à promouvoir les produits agricoles de la RDC sur le marché chinois,

2° La réhabilitation du centre de vulgarisation des techniques agricoles de la N’sele pour faciliter la formation des agriculteurs congolais aussi bien en Chine qu’en RDC par des séminaires et stages.

3° La relance de la coopération internationale entre la Chine et la RDC, notamment au niveau de la FAO dirigée par un chinois.

La promotion de la Coopération industrielle

Le Ministre de l’industrie lors d’une visite de travail en chine, avait successivement visité trois grandes sociétés industrielles :

La CATL, à Fuzhou, considérée comme numéro 1 mondiale dans la production des batteries électriques.

TBEA, l’industrie de fabrication des transformateurs électriques dans la ville de Yang Yeng, Province de Hunan.

Les usines de la société SAPHIRES CERAMICS spécialisées dans la production des carreaux et faïences dans la ville de Yei Yang..

La diversification des exportations vers la Chine

Pour l’ambassadeur Zhao Bin, ceci est un autre exemple de la volonté chinoise de partager les opportunités de son développement à d’autres pays, notamment la Rdc qui a une balance économique excédentaire. Cela doit pousser la Rdc à exporter d’une façon diversifiée.

La visite du vice-président du conseil économique et social Chinois en RDC Venu prendre part à l’assemblée générale de l’union des conseils économiques et sociaux d’Afrique tenue à Kinshasa le 26 septembre 2023, Shang Fulin, vice-président du conseil économique et social a été reçu par le premier ministre Sama Lukonde. Les deux personnalités avaient échangé sur la mise en œuvre des accords signés lors de la visite du président Tshisekedi en Chine.

Le basculement de la coopération gagnant-gagnant à un partenariat de coopération stratégique global

La RDC est un pays qui exporte principalement du cuivre, du cobalt, de l’or, des diamants. Pour les deux premiers minerais, elle demeure un partenaire privilégié de la Chine. Ce qui a fait que, lors de la visite du Président Felix Antoine Tshisekedi à son Homologue Xi Jimping de la Chine, les deux Présidents aient manifesté la volonté de relever « la coopération gagnant-gagnant à un partenariat de coopération stratégique global »

 

L’apaisement de climat dans la revisitation du contrat du siècle :

La révisitation du contrat « minerais contre infrastructures a fait couler beaucoup d’encre et de salive entre février et mai 2023. Les travaux étaient lancés avec beaucoup des tapages médiatiques mais depuis un certain moment, les médias n’en parlent plus. Le changement constaté dans l’évolution de ce dossier dénote de l’action diplomatique entre la Chine et la RDC et surtout des acquis de la visite du Président Félix Antoine Tshisekedi à son Homologue Xi Jimping. A Beijing, les deux Chefs d’Etats se sont convenus pour que les discussions relatives à ce grand contrat se passent « sans bruits » et surtout à « l’amiable ».

L’entretien entre le vice-ministre des Mines et le Directeur général de la Commission nationale du développement et de la reforme (CNDR)

Dans le cadre de la Coopération Sino-Congolaise dans le secteur minier, le Vice-Ministre des Mines s’est entretenu dans son cabinet de travail le 15.08.2023 avec le Directeur Général de la Commission Nationale du Développement et de la Reforme (CNDR), Monsieur GAO Jean. La CNDR est une structure qui pilote les investissements étrangers de la Chine. Cette structure tient également au respect des engagements pris avec les Autorités Congolaises pour l’aboutissement sans faille du partenariat gagnant-gagnant.

Pour conclure, nous pouvons dire que la visite du Chef de l’Etat en Chine a balayé certaines opinions négatives qui avaient élu domicile dans la pensée de certains Congolais. Ils ont compris que les relations diplomatiques entre les deux pays sont au bon fixe.

AHOMBO Liliane, DIRECTRICE EXECUTIVE DU CESSI