Béatification du cardinal Eduardo Pironio en Argentine




Un cardinal Angelo Becciu condamné pour malversations financières

La condamnation d’un cardinal par le tribunal du Vatican ne s’était encore jamais produite

Ce samedi 16 décembre 2023, le Tribunal de l’État de la Cité du Vatican a publié un communiqué annonçant le verdict du procès du cardinal Angelo Becciu, condamné pour détournements de fonds. C’est la première fois dans l’histoire qu’un tribunal civil de la Cité du Vatican prononce une peine à l’encontre d’un cardinal.

Après deux ans de procédure et 86 audiences, Mgr Becciu écope de cinq ans et demi de prison, 8 000 euros d’amendes et interdiction à vie d’exercer une fonction publique. Neuf autres personnes ont été condamnées pour les mêmes délits, la plupart sont des laïcs.

Le cardinal Becciu, 75 ans, a été l’un des collaborateurs directs du pape de 2013 à 2018, en tant que « substitut », c’est-à-dire n°3 de la structure vaticane. En mai 2018, le Saint-Père l’a nommé préfet de la Congrégation pour les causes des saints et l’a créé cardinal.

La principale accusation concerne l’acquisition d’un immeuble situé à Londres, avec le détournement de fonds de la somme de 200 500 000 dollars, soit près de 184 millions d’euros. Cette somme correspondait à environ un tiers de la disponibilité à l’époque de la Secrétairerie d’État, selon le communiqué. Elle a été versée entre 2013 et 2014 à la demande de Mgr Giovanni Angelo Becciu, avec des caractéristiques hautement spéculatives comportant un risque élevé pour l’investisseur en termes de capital, sans aucune possibilité de contrôler la gestion.

Mgr Becciu a également été reconnu coupable de détournement de fonds pour avoir organisé, à deux reprises, sur un compte au nom de la Caritas-Diocèse d’Ozieri en Sardaigne, le versement d’une somme totale de 125 000 euros. Cette somme était destinée en réalité à la coopérative Spes, dont le président était son frère, Tonino Becciu.

Enfin, le cardinal a été déclaré coupable du paiement, par la Secrétairerie d’État, de sommes d’un montant total de plus de 570 000 euros en faveur de Cecilia Marogna, par l’intermédiaire d’une société qui lui est liée, au motif, non conforme à la vérité, que l’argent devait servir à faciliter la libération d’une religieuse victime d’un enlèvement en A

frique.




Conflit à Gaza : Le cardinal Parolin reçoit les ambassadeurs des pays arabes

Samedi matin 16 décembre 2023, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin a rencontré une délégation des pays arabes pour aborder la question du conflit au Proche-Orient. Il a reçu la déléguée des États arabes, accompagnée des ambassadeurs de la Palestine, du Liban, d’Irak et de la République arabe d’Égypte.

Le secrétaire d’État a exprimé la préoccupation du Saint-Siège pour la situation en Israël et en Palestine, et a réitéré l’appel au cessez-le-feu immédiat et à la mise en place de l’aide humanitaire à Gaza.

Le cardinal Parolin a insisté, auprès de la délégation des pays arabes, sur la nécessité urgente de parvenir à la pleine mise en œuvre d’une solution à deux États, et d’un statut spécial internationalement garanti pour la ville de Jérusalem, pour une paix durable dans la région.

Depuis le début du conflit au Proche-Orient, environ 18 800 personnes ont perdu la vie, en grande majorité des femmes et des enfants. Les chrétiens sont également ciblés : la paroisse catholique de la Sainte-Famille à Gaza a été attaquée par l’armée israélienne ce samedi 16 décembre. Deux femmes chrétiennes, mère et fille, ont été tuées. La même journée, des roquettes ont frappé le couvent des religieuses Missionnaires de la charité de Mère Teresa.

Lors de l’audience générale de mercredi 13 décembre dernier, le pape François avait lancé encore une fois l’appel au cessez-le-feu humanitaire immédiat. Il encourageait alors toutes les parties impliquées à reprendre les négociations en demandant « que l’on libère immédiatement tous les otages, qui avaient vu une espérance dans la trêve il y a quelques jours. Que cette grande souffrance pour les israéliens et pour les palestiniens finisse. S’il vous plaît : non aux armes, oui à la paix ! »

« Et je le répète : n’oublions pas de demander le don de la paix pour les populations qui souffrent à cause de la guerre » disait encore le pape au monde entier, mercredi de

rnier.




Les cinq principales ressources de l’Église catholique en France 

À quelques jours de la fin de l’année, la Conférence des évêques de France met les grands moyens pour appeler les Français aux dons. Elle a lancé une vaste campagne médiatique durant le temps de l’Avent et a publié le 13 décembre 2023 un article intitulé : « Quelles sont les 5 principales ressources de l’Église catholique ? »

Cet article explique qu’en France les ressources des diocèses proviennent essentiellement de la générosité des fidèles. L’Église catholique ne vit que de dons ; elle ne reçoit ni subventions du Vatican, ni subventions ou aides financières de l’État.

Les dons des fidèles sont entièrement consacrés à la mission de l’Église. Le site de l’Église catholique parle de trois grandes catégories de dépenses. D’abord, le traitement des prêtres (13 114 prêtres en 2021) et les salaires des laïcs (8 700 salariés). Ensuite, les charges de maintenance, et enfin les dépenses de fonctionnement et d’action pastorale des paroisses et des diocèses.

Cinq sources de dons

Le denier de l’Église est la principale ressource (41 %). Il permet, à travers la contribution volontaire de chaque catholique, pratiquant régulier ou non, de financer les traitements des prêtres (actifs ou en retraite) ainsi que les salariés des diocèses et des paroisses. Donner au denier, c’est soutenir l’Église dans sa mission d’annoncer au monde la joie du salut.

Les quêtes versées, lors des messes, servent aussi à couvrir les frais des paroisses (22 % des ressources) : frais de fonctionnement (chauffage, électricité…) et tous les frais liés aux activités paroissiales (catéchisme, pèlerinages, etc.). Certaines quêtes sont affectées à des causes particulières (Église universelle, Secours catholique…).

Le casuel, « offrande du passage » (11 %), est un don fait par les personnes que l’Église accompagne aux moments-clés de leur vie : célébration d’un baptême, d’un mariage ou de funérailles.

Les offrandes de messe (7 %) sont versées par les fidèles qui demandent à ce qu’une messe soit célébrée à une intention particulière ; elles aident les prêtres dans leur vie matérielle.

Enfin, les legs sont des ressources exceptionnelles (19 %) qui permettent d’envisager les grands projets pour l’Église de demain.

Une délégation de l’Église de France au Vatican aujourd’hui

Le pape a reçu ce matin des représentants de la Conférence épiscopale française. Il a rencontré Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, accompagné de ses vice-présidents Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours. Le Secrétaire général, le P. Hugues de Woillemont, était également présent.




Illustre inconnu : Le candidat président de la République, Floribert Anzuluni, Boudé puis humilié par la population de Tshikapa  

Le candidat à la présidence de la République, Floribert Anzuluni est arrivé dans la ville de Tshikapa ce dimanche en provenance de Kinshasa en passant par Kikwit. Le candidat numéro 5 qui semble être inconnu au Kasaï, est passé avec son cortège à l’entrée de Tshikapa à Katshiongo jusque dans le centre-ville sans impacter la population.

Devant une dizaines de cadres du parti politique Alternative citoyenne, le candidat Floribert Anzuluni promet de faire de la Rdc un pays tellement vivable s’il est élu chef de l’État d’ici le 20 décembre. Dans son échange, le candidat numéro 5 a vu la salle se vider par une population qui n’a rien tiré d’important.

Floribert Anzuluni très fâché d’être boudé par une population qu’il ne maîtrise pas bien, a brusquement annulé toutes les activités prévues pour Tshikapa telles que les échanges avec les notables, chefs coutumiers, point de presse avec les journalistes de Tshikapa, et une caravane motorisée.

Le troisième candidat président à passer officiellement à Tshikapa pour la campagne électorale, Floribert Anzuluni est le premier à avoir échoué sa mission dans une ville complètement acquise au président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




« Le PDL-145 territoire est exécuté en violation des principes de la décentralisation et de la loi relative aux finances publiques » (CREFDL)

Lancé depuis l’année 2022 par le gouvernement congolais, le programme de développement de 145 territoires reste et demeure un levier pour le décollage et le désenclavement de toutes les provinces de la Rdc. Ce vaste projet va permettre à la population de bénéficier des services sociaux de base, notamment l’accès à l’eau, à l’électricité, à l’éducation et aux soins de santé de qualité.

Attendu par la population, l’exécution de ce programme est émaillée de beaucoup d’irrégularités. C’est la conclusion à laquelle est arrivée le rapport final du Centre de recherche en finances publiques et développement local publié ce lundi 18 décembre 2023 à Kinshasa.

Dans ce rapport, cette organisation citoyenne qui a effectué un contrôle de l’exécution des travaux pendant une période des 18 mois, révèle que l’exécution de ce projet est faite « en violation des principes de la décentralisation, adoptés par les congolais dans la Constitution, des principes de la libre administration des provinces, de la Loi relative aux finances publics, du manuel révisé des procédures et du circuit de la dépense publique ainsi que de développement local ».

Pour cette organisation citoyenne, plusieurs autres irrégularités ont caractérisée l’exécution de ce projet, notamment « le recours abusif à la procédure d’exception pour décaisser 672,4 millions $ au profit des trois agences d’exécution (PNUD, CFEF et BCECO). Cette attitude du ministère des Finances laisse échapper aux différents contrôles instaurés par la chaîne de la dépense, des opérations dont l’exécution est subordonnée à l’émission des Ordres de Paiements informatisés (OPI), seul document attitré pour autoriser la BCC à débiter le Compte Général du Trésor ».

Au regard de ce disfonctionnement qui risque de coûter cher à la République et pour pérenniser les acquis du programme, CREFDL pense que l’implication de la Caisse nationale de péréquation dans la mise en œuvre du programme aurait un impact considérable. D’autant plus que cela consisterait à l’installation en même temps au niveau local des organes étatiques de gestion et suivi des projets, conformément à l’article 181 alinéa 2 de la constitution. Etant donné que les agences d’exécution ad hoc sont appelées à fermer à la fin du programme, le gouvernement devrait mettre en place un mécanisme transitoire pour permettre à la CNP de s’installer.

Préoccupé par cette situation, le CREFDL a formulé quelques recommandations notamment à la Cour des Comptes, l’Inspection Générale des Finances et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics  de pouvoir auditer l’utilisation des fonds affectés à la mise en œuvre du PDL-145TA . Et à la population de s’approprier le PDL-145T et accroître le contrôle citoyen pour éviter son échec.




Campagne électorale : Des acteurs de la société civile fustigent les discours divisionnistes

En République Démocratique du Congo, les ambitieux politiques sont dans leurs bases électorales en vue de décrocher la confiance de la population, pour qu’ils soient élus le 20 décembre 2023, le jour retenu par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), pour l’organisation des élections générales en Rdc.

La période accordée par la Centrale électorale aux candidats a été marquée par une fièvre des discours divisionnistes, de haine entre les ambitieux politiques, voir les Etats-majors des candidats. Les candidats s’insultent dans les meetings profitant de l’absence de l’un ou de l’autre. Les militants déchirent les photos des uns. Les autres n’acceptent pas le passage des véhicules de campagne aux alentours de leurs quartiers généraux.

Le professeur Paluku Ndavaro

Le professeur Paluku Ndavaro Jean-Baptiste, Docteur en Communication sociale et enseignant des Universités en Rdc craint que les discours utilisés par certains militants ne laissent place au règlement de compte à la période post-électorale.

« J’ai malheureusement une mauvaise impression, que c’est plus les militants ou la population elle-même, qui est divisée entre les politiciens, parce qu’ils sont en faveur de l’un ou l’autre en diffusant les messages de haine contre l’un ou l’autre. Moi je craints que dans l’avenir, ces genres de choses risquent d’avoir des conséquences néfastes du point de vue de l’exécutif. Ceux qui sont ciblés par les messages divisionnistes peuvent en faire un jeu de règlement de compte dans l’avenir, une fois au pouvoir. Sinon la population aura perdu », s’est-t-il exprimé.

La Société civile déplore les cas qui se répercutent dans la communauté. Les photos sur les panneaux publicitaires en ville de Butembo sont déchirées par les groupes de jeunes utilisées par certains candidats. John Kameta, président de la Société civile Bulengera informe que les civils eux-mêmes sont devenus à couteaux tirés sur les réseaux sociaux.

« Sur les réseaux sociaux, comme aux terrains de campagne, les fans ou électeurs se sont faits une adversité que nous ne savons plus comprendre. Hier soir, les injures ont inondé le groupe WhatsApp de la commune. Actuellement, il n’est pas facile qu’un militant de Katumbi assiste au meeting de Tshisekedi. Nous craignons que ces élections nous plongent dans la guerre civile», regrette l’acteur de la société civile.

A titre illustratif, le président congolais Felix Tshisekedi a affirmé dans un meeting populaire à Butembo, le 11 décembre, que parmi les candidats à la présidence, il existe ceux de l’étranger. Un discours qui semble semer des doutes aux travaux de la CENI et de la Cour constitutionnelle qui analysent les candidatures avant de les valider en Rdc.

Une vue de M. John Kemeta, président de la société civile

En fin, il y a les rivalités communautaires, poursuit sur la même lancée, le professeur Paluku Ndavaro Recteur de l’Université officielle de Semuliki, et enseignant de l’Université officielle de Ruwenzori reste encore opposés contre les discours de haine. Il conseille les ambitieux politiques de privilégier les exposés sur les projets de société que de s’insulter aux longueurs des journées.

A Kinshasa, les médias en ligne ont initié un programme de la lutte contre les discours de haine et la désinformation. Parmi ces médias on cite actualité.cd, 7sur 7, Lokuta Mabe, Congo check. Ils produisent un bulletin qui surveillent la haine et la désinformation.

A la veille de la date électorale à Butembo, le Boulevard président de la République a abrité 3 meetings ce lundi 18 décembre. Aucun cas de rivalité dû à la couleur politique n’a été enregistré. Ceux qui ont pris part à ces activités politiques félicitent les ambitieux qui ont su maitriser les troupes. Certains se sont assurés qu’après la campagne électorale, une nouvelle vie sans adversité pourra commencer.

Lyriciste Fabrice




Remboursement de la dette publique : les pays en développement ont dépensé un montant record de 443,5 milliards de dollars en 2022

Dans un contexte marqué par la plus forte hausse des taux d’intérêt mondiaux depuis quatre décennies, les pays en développement ont dépensé un montant record de 443,5 milliards de dollars pour assurer le service de leur dette publique extérieure et des dettes garanties par l’État en 2022, selon la dernière édition du rapport sur la dette internationale établi par la Banque mondiale intitulé International Debt Report. L’augmentation des coûts d’emprunt a détourné le peu de ressources disponibles au détriment de secteurs critiques qui en ont besoin, tels que la santé, l’éducation et l’environnement.

Les paiements au titre du service de la dette — principal et intérêts — ont augmenté de 5 % par rapport à l’année précédente pour l’ensemble des pays en développement. En 2022, les 75 pays admis à emprunter auprès de l’Association internationale de développement (IDA), institution de la Banque mondiale qui soutient les pays les plus pauvres, ont payé un montant record de 88,9 milliards de dollars au titre des frais de service de la dette. Au cours de la dernière décennie, les paiements d’intérêts par ces pays ont quadruplé, atteignant un niveau record de 23,6 milliards de dollars en 2022. Selon le rapport, le coût global du service de la dette des 24 pays les plus pauvres devrait s’envoler en 2023 et 2024, avec une augmentation qui pourrait atteindre jusqu’à 39 %.

« Des niveaux d’endettement record et des taux d’intérêt élevés ont précipité de nombreux pays vers la crise », explique Indermit Gill, économiste en chef et vice-président senior du Groupe de la Banque mondiale. « Chaque trimestre où les taux d’intérêt restent élevés se traduit par une augmentation du nombre de pays en développement qui basculent dans le surendettement et se heurtent au choix difficile entre le service de leur dette publique et l’investissement dans la santé publique, l’éducation et les infrastructures. Cette situation appelle une action rapide et coordonnée de la part des gouvernements débiteurs, des créanciers privés et publics et des institutions financières multilatérales, plus de transparence, de meilleurs outils pour assurer la viabilité de la dette et des modalités de restructuration plus rapides. Faute de quoi, ce sera une autre décennie perdue pour ces pays. »

La flambée des taux d’intérêt a accentué les vulnérabilités liées à la dette dans tous les pays en développement. Rien qu’au cours des trois dernières années, on a compté 18 défauts de paiement souverains dans dix pays en développement, soit plus que le nombre enregistré au cours des deux décennies précédentes. À l’heure actuelle, environ 60 % des pays à faible revenu sont exposés à un risque élevé de surendettement ou sont déjà dans cette situation.

Le rapport constate que les paiements d’intérêts absorbent une part de plus en plus importante des exportations des pays à faible revenu. En outre, plus d’un tiers de leur dette extérieure est soumise à des taux d’intérêt variables qui pourraient augmenter soudainement. Beaucoup de ces pays traînent un fardeau supplémentaire : l’accumulation du capital, des intérêts et des frais pour avoir bénéficié du privilège de la suspension du service de la dette accordé dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (DSSI) du G20. L’appréciation du dollar des États-Unis ajoute aux difficultés de ces pays en rendant les remboursements encore plus onéreux. Dans de telles circonstances, toute nouvelle hausse des taux d’intérêt ou forte baisse des recettes d’exportation pourraient acculer ces pays.

Les frais de service de la dette ayant augmenté, ce sont les nouvelles solutions de financement possibles qui se sont amenuisées pour les pays en développement. En 2022, les nouveaux engagements de prêts extérieurs en faveur d’entités publiques et de prêts garantis par l’État dans ces pays ont chuté de 23 %, ayant été ramenés à 371 milliards de dollars, soit leur plus bas niveau en dix ans. Les créanciers privés se sont largement abstenus de prêter aux pays en développement, ayant reçu 185 milliards de dollars de plus en remboursements de capital qu’ils n’en ont décaissé en prêts.

C’était la première fois depuis 2015 que les créanciers privés recevaient plus de fonds qu’ils n’en injectaient dans les pays en développement. Entre 2021 et 2022, les nouvelles obligations émises par l’ensemble des pays en développement sur les marchés internationaux ont chuté de plus de moitié et les émissions des pays à faible revenu ont chuté de plus de trois quarts. Les nouvelles émissions obligataires des pays admis à emprunter à l’IDA ont diminué de plus de trois quarts pour s’établir à 3,1 milliards de dollars.

Les financements des créanciers privés se tarissant, la Banque mondiale et d’autres banques multilatérales de développement sont intervenues pour aider à combler le déficit. C’est ainsi qu’en 2022, les créanciers multilatéraux ont fourni 115 milliards de dollars de nouveaux financements à faible coût aux pays en développement, dont près de la moitié provenait de la Banque mondiale. Celle-ci, par le biais de l’IDA, a fourni à ces pays 16,9 milliards de dollars de nouveaux financements de plus qu’elle n’en a reçu au titre des remboursements de principal — soit près de trois fois le chiffre comparable enregistré il y a dix ans. En outre, la Banque mondiale a décaissé 6,1 milliards de dollars de dons en faveur de ces pays, soit trois fois le montant accordé en 2012.

La dernière édition de l’International Debt Report marque le 50e anniversaire de cette publication. Cette dernière présente les principales informations tirées de la base de données de la Banque mondiale sur les statistiques relatives à la dette internationale, la source la plus complète et la plus transparente de données sur la dette extérieure des pays en développement. La nouvelle édition présente également un cadre analytique élargi qui va au-delà des données les plus récentes pour examiner les perspectives à court terme de la dette. Elle donne par ailleurs un aperçu des activités de la Banque dans le domaine de la dette et analyse les tendances qui se dessinent en matière de gestion et de transparence de la dette.

« Pour améliorer la gestion et la viabilité de la dette, il est essentiel de connaître les dettes et les créanciers d’un pays », explique Haishan Fu, statisticien en chef de la Banque mondiale et directeur du Groupe de gestion des données sur le développement de l’institution. « La première chose à faire pour éviter une crise, c’est d’avoir une idée claire de l’enjeu. Et lorsque des problèmes apparaissent, des données claires peuvent orienter les efforts de restructuration de la dette pour remettre un pays sur la voie de la stabilité économique et de la croissance. La transparence de la dette est la clé pour des emprunts publics soutenables et des pratiques de prêt responsables et fondées sur des règles, qui sont absolument déterminants pour mettre fin à la pauvreté sur une planète vivable. »

Le rapport note qu’au cours de la décennie écoulée, la dette des pays admis à emprunter à l’IDA n’a cessé de s’alourdir à un rythme supérieur à celui de leur croissance économique, un signal d’alerte pour leurs perspectives pour les années à venir. En 2022, l’encours total de la dette extérieure des pays admis à emprunter à l’IDA a atteint un montant record de 1 100 milliards de dollars, soit plus du double du niveau de 2012. Entre 2012 et 2022, ces pays ont vu leur dette extérieure augmenter de 134 %, un taux supérieur à celui de l’augmentation de leur revenu national brut (RNB), qui était de 53 %.




L’Esprit pragmatiste dans la Vision du Développement de la RD Congo par Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (Par Prof. Bruno Tshibangu Kabaji)

Introduction

En ma qualité de scientifique et d’acteur politique averti, je voudrais, pour la bonne compréhension de cette étude, m’interroger, d’abord, sur les sens de quelques concepts qui circonscrivent le champ de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo. Il s’agit des concepts d’Homme, de Gouvernance, de développement durable et de Société Solidaire. A ceux-ci, il convient d’ajouter le concept d’Opposition politique et celui de Dictature. La bonne compréhension de ces deux termes pourrait aider les décideurs à prendre des stratégies utiles pour la réussite de la Vision.

Je m’imagine que ce sont ces concepts qui servent, à mon avis, de thermomètre pour mesurer l’état d’avancement du processus d’humanisation de n’importe quel Peuple et de développement de n’importe quel pays du Monde. Je vais les analyser par rapport à leur praticabilité sur le terrain politique sous les règnes successifs de Mobutu, LD Kabila et J. Kabila. Ensuite, je vais tenter de voir comment Fatshi en fait les moyens de sa politique pour la réussite de la matérialisation de sa Vision. Enfin, je vais montrer les conséquences heureuses qui résulteraient de l’effort fourni pour vivre les contenus de ces concepts sur le terrain en vue des actions politiques recherchées pour l’amélioration des conditions de vie de la population avant de faire le plaidoyer pour le choix de Fatshi.

De la Vision Fatshiste du Développement

De l’Homme

La politique du Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le bien-être de son peuple, est portée par sa Vision qui s’articule autour de quatre piliers dont notamment l’Homme, la bonne Gouvernance, le Développement durable et la Société solidaire.

S’agissant de l’Homme comme pilier essentiel de sa Vision, le Chef de l’Etat a, contrairement aux Régimes passés, compris qu’il doit être considéré comme le point focal dans le processus amorcé pour le développement durable de la République Démocratique du Congo. Dans cette Vision donc, l’Homme occuperait la place qu’occupe que le cœur dans l’organisme humain.

A cet effet, pour revaloriser cet Homme, il convient de comprendre les sens de ses trois parties essentielles, à savoir le Corps, l’Ame et l’Esprit. Pour qu’il soit une personne humaine digne de ce nom, il faudra éduquer cet Homme. Cette éducation exige que chacune de ses parties soit nourrie soit soumises à un régime alimentaire adapté et équilibré. C’est cela qui va lui permettre de garder aussi sa santé mentale toujours en veille.

En tant que substance inerte et mécanique, le Corps est une partie matérielle et physique de l’Homme. Pour qu’il puisse jouer son rôle dans l’organisme humain, il doit être nourri grâce à la gymnastique, aux sciences économiques, aux sciences de la nature et aux sciences technologiques. Pour la bonne compréhension du terme Ame, il faudra fouiner son contenu. Il est le siège de l’activité psychique, des états de conscience, des dispositions intellectuelles, morales et affectives qui forment le moi profond de la personne humaine, nous renseigne Google. Ce qui veut dire autrement que l’Ame comprend l’esprit, l’intellect, le cœur, la conscience, le for intérieur et la pensée. Elle s’entend donc au sens d’une activité qui reste inscrite dans l’esprit, affirme Descartes. A ce titre, elle est nourrie essentiellement par les sciences religieuses et psychologiques ; les sciences de l‘éducation ainsi que par les sciences cognitives, par la voie de la formation et de l’enseignement.

Qu’est-ce qu’alors l’esprit ? Le concept d’esprit est compris sous divers sens selon les écoles doctrinales à travers les âges. Ma mission n’est pas ici de faire une étude scientifique imbattable sur ce concept. Je voudrais seulement le comprendre au sens où il peut être utile à la compréhension des lecteurs de cet article.

Interrogé à ce sujet, Google indique que l’esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales telles que la perception, l’affectivité, l’intuition, la pensée, le jugement, la morale, la mémoire, la volonté, l’intelligence, l’imagination. Dans tout cela, Descartes estime que l’esprit comprend principalement la pensée, l’imagination et la mémoire.

Après les analyses sur les parties de l’Homme, il ressort que, particulièrement, pour Descartes, le Corps est une substance étendue et relève de la mécanique ; l’Ame est une substance pensante ; l’Esprit, en tant que passif, est intellect ; en tant qu’actif, il est volonté. Ce qui veut dire, en gros, que l’esprit est à la fois l’intellect et la volonté. Il y a aussi lieu d’entendre le terme Esprit comme de ce qui lie la personne à un Etre Absolu, Auteur de l’univers, dans la mesure où les êtres dépourvus de l’Esprit ne connaissent pas l’existence d’un tel Etre qui les aurait engendrés, tandis que, selon certaines croyances, l’Homme serait en contact avec Dieu grâce à l’Esprit. C’est dans ce cadre qu’il est spirituellement alimenté par la théologie et la philosophie ainsi que par les sciences cognitives.

Dans quelle mesure l’Homme peut être considéré comme le premier pilier par la Vison Fatshiste du développement de la RD Congo ? C’est l’Homme qui, grâce à ses parties essentielles, découvre, invente et transforme progressivement son environnement en vue de s’émouvoir, de s’épanouir dans les conditions susceptibles de rendre, de manière permanente, sa vie meilleure. C’est dans ce sens que l’Homme creuse prend sa distance vis-à-vis de l’animal qui se complait à mener sa vie dans le respect des conditions lui imposées par la nature.

J’ai eu à constater donc que dans les Régimes politiques passés, au lieu que les Gouvernants s’occupent à chercher comment réaliser le Bien-être du Peuple (Hommes), ils s’adonnaient à gouverner la RD Congo que dans l’intérêt d’eux-mêmes et au profit des étrangers qui les chouchoutent en termes du corbeau et du renard de Jean de La Fontaine. Mais, ces Régimes rétrogrades et régressifs, non seulement affamaient volontairement le Peuple, mais aussi et surtout ils se mirent à détruire systématiquement l’éducation, base du développement.

Par cette œuvre méchante, les facultés mentales de l’Homme congolais furent progressivement entamées jusqu’à leur pourrissement quasi-total prenant ainsi et parfois de bonne foi les antivaleurs comme de valeurs humaines. Ils ont bâti leur système sur le renversement des valeurs dans la Société. C’est ainsi que la Société qui était autrefois fondée sur des valeurs chrétiennes, morales, républicaines et démocratiques s’est vue être transformée en Société sauvage, régressive et rétrograde, fondée sur la pratique odieuse des antivaleurs.

Cependant, for de tout cela, dans son Discours prononcé à l’occasion de la 1ère Edition de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption tenue à Kinshasa le 11 juillet 2019, le Président de la République FATSHI a déclaré que « c’est avec une note d’espoir que je termine mon propos de ce jour, en affirmant avec ma toute dernière énergie que je crois fermement en la capacité de changement positif de l’homme congolais ».

Cette déclaration découle du constat amer fait du point de vue d’éthique dans le comportement de l’Homme congolais, un constat faisant état de l’existence de l’Homme congolais rendu pervers dans sa vie quotidienne. Ayant compris cela, il a pris la ferme décision de le réhabiliter moralement, spirituellement et physiquement en faisant de lui le moteur du développement de la RD Congo.

Au lieu de laisser l’Homme congolais déployer ce qu’il a de plus profond et plus précieux en lui-même pour l’amélioration de ses conditions de vie, les Gouvernants des Régimes passés avaient estimé le rendre inutile, oisif, improductif, pauvre et misérable, un bon à rien, en comptant sur les aides extérieures, d’ailleurs, souvent détournées.

Ainsi donc, le Régime Tshisekedi a pris soin de le revaloriser en le mettant au Centre du développement de son pays. Le processus de son éducation par la revalorisation du système d’enseignement à la Base mettant à contribution chaque discipline est en marche. La moralisation et l’intellectualisation de sa vie pourrait ferait de lui l’épicentre de développement durable souhaité de tout cœur par le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi.

Pour y arriver, le Régime Tshisekedi s’est employé à former un Nouvel Homme Congolais (NHC) qui pourrait spirituellement, matériellement et physiquement l’accompagner dans l’accomplissement de son rêve d’un Congo prospère, solidaire, libre, démocratique et de droit. Pour cela, travailler pour le Changement des mentalités de l’Homme congolais est un devoir de tous animé surtout par le sommet de l’Etat. Pour moi particulièrement, Ce changement consisterait à combattre les antivaleurs ancrées déjà dans l’âme congolaise pour restaurer progressivement les valeurs morales, chrétiennes et républicaines, mises en veilleuses pendant plus de 55 ans par les différents tyrans qui ont eu à gouverner la RD Congo.

Pour retrouver les valeurs perdues en vue de la renaissance d’un NHC, la « Révolution morale et intellectuelle »1 s’impose au pays. Le Chef de l’Etat doit en être le Commanditaire et le Garant des valeurs à sauver. C’est lui qui doit tout faire pour la pratique de celles-ci et sanctionner négativement les contrevenants. Un effort constant de sa part est une exigence absolue pour qu’il s’en approprie et en devienne un Modèle dans leur pratique. C’est lui qui doit en définitive s’en faire le défenseur acharné en s’appuyant sur la Justice et la Police.

Dans le souci de réussir cette Révolution, selon moi, le Régime Tshisekedi s’est fixé d’abord comme Idéal l’instauration de l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo. Ce qui n’est pas d’ailleurs aussi facile qu’on puisse y croire dans la mesure où cela annonce un combat véritable contre les tenants des vestiges des différents Régimes des prédateurs et le Régime en place qui se veut Régénérateur d’un NHC pour un Congo Démocratique nouveau.

Somme toute, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, dans le respect de sa Vision, s’est déjà employé à réhabiliter l’éducation, à promouvoir les églises et la Justice en vue de la concrétisation effective de ce que j’appelle la nRévolution morale et intellectuelle. Celle-ci doit tourner autour de la transformation du Congolais pervers en Nouvel Homme Congolais dépouillé des antivaleurs. Afin de matérialiser ce projet gigantesque, le Chef de l’Etat a mis en place des structures d’écurage de l’Esprit et de l’Ame pour s’en occuper. Il s’agit entre autres de la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités (CICM), de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), du Code de Conduite de l’Agent Public de l’Etat (COCAPE), etc.

De la biopsie du concept de gouvernance

La Gouvernance est un des piliers de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo. Le concept de gouvernance, selon Google, vient de l‘anglais governance. Il désigne un ensemble de décisions, de règles et de pratiques visant à assurer le fonctionnement optimal d’une organisation, ainsi que les organes structurels chargés de formuler ces décisions, ces règles et pratiques, de les mettre en œuvre et d’en assurer le contrôle. Il désigne en d’autres termes l’ensemble de mesures et de règles qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle d’un Etat, d’une Institution ou d’une Organisation qu’elle soit publique ou privée.

Le concept de Gouvernance vise un certain nombre d’objectifs dont la définition d’une stratégie et des moyens de sa mise en œuvre : l’identification des risques, mise en place et évaluation de leur gestion, l’utilisation des ressources en toute responsabilité, le respect des intérêts des parties prenantes et la prise en compte de leurs points de vue dans la conduite des stratégies ; l’évaluation du niveau de réalisation des objectifs et correctifs éventuels pour y parvenir.

Pour atteindre ces objectifs pour une bonne Gouvernance, les principes suivants s’imposent : assumer sa responsabilité, veiller à la transparence, respecter l’Etat de Droit, veiller à la participation de tous, au comportement éthique, à l’efficacité et à l’efficience ainsi qu’à la bonne gestion financière des Institutions.

La Gouvernance est un des indicateurs de la stabilité des Institutions dans l’Etat Moderne, en général, et en République Démocratique du Congo (RD. Congo) en particulier.

Selon l’expérience vécue, il ressort que la Démocratie demeure un des ressorts importants de la bonne Gouvernance. Elle favorise le développement en tant méthode politique, en tant qu’une certaine organisation institutionnelle devant aboutir à des décisions politiques rendant opérationnelles les droits démocratiques et permettant la création des conditions de la jouissance populaire de la production nationale. Faut-il aussi relever que la bonne Gouvernance consiste à valoriser la Société civile qui doit servir, dans les conditions optimales, de tampon entre le politique et le peuple.

Je vais ici décrypter le concept de Gouvernance et voir comment il est appliqué sur le plan de la gestion et l’exercice du Pouvoir politique par les Dirigeants de la RD Congo, afin de prouver aux politiciens aveugles et prédateurs que les principes de la bonne Gouvernance démocratique guident réellement le Régime Tshisekedi.

En tant qu’activité politique, la bonne Gouvernance vise à l’amélioration de la compétitivité économique, la lutte contre la pauvreté et la corruption, la protection de l’environnement dans la perspective du développement durable2. Cette Gouvernance démocratique s’observe ainsi dans la gestion efficace des affaires publiques par la génération d’un Régime ou d’un ensemble de règles accepté comme légitime tendant à promouvoir et à améliorer les valeurs sociales auxquelles aspire le peuple. Les citoyens aperçoivent cette Gouvernance démocratique dans le partage des obligations et des bénéfices qui incitent les acteurs rationnels à jouer le jeu selon les règles du développement durable. Bref, la bonne Gouvernance ne sera bonne que si elle engendre l’Etat de Droit et de Démocratie.

Par rapport à cette littérature savante donc, peut-on parler de la bonne Gouvernance en RD Congo sous le Régime Tshisekedi ? Pourquoi pas. La pratique démocratique qui se manifeste dans l’effort du Gouvernement des Warriors pour la protection des libertés et dots individuels et collectifs ; la lutte contre le réchauffement climatique par la protection des forêts (l’interdiction de la coupe de bois, de brûlure des brousses) et la campagne pour le reboisement des arbres ; la lutte contre la pauvreté et la corruption par l’effort de diversification et inclusion de l’économie, la promotion de l’entrepreneuriat de croissance au travers le développement des chaînes de valeur par la sensibilisation des PME, PMI, TPME et TPMI ; l’industrialisation progressive du pays, l’augmentation du PIB et du taux de croissance économique par rapport aux années des Régimes des prédateurs ; la stabilisation de la monnaie nationale ; la construction des chaussées, ponts et ports ; la lutte pour l’amélioration de la santé financière par la réactivation de l’Inspection Générale de Finance ; la lutte pour l’amélioration de la santé publique avec la Couverture Santé Universelle ; le plaidoyer pour l’amélioration du Climat des Affaires en vue de la promotion des investissements en RD Congo sans oublier le retour du pays dans le concert des Nations. Tout cela s’appelle les résultats de l’effort de la bonne Gouvernance sous Fatshi.

Du développement durable

Je ne vais pas mener ici une étude scientifique sur le mot développement qui, d’ailleurs, revêt une équivocité étonnante. Je voudrai seulement montrer que compte tenu de son importance, la notion de développement durable, innovatrice du concept développement, est considérée comme l’un des piliers de la Vision du développement de la RD Congo par le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Voilà pourquoi il a été jugé utile de l’exploiter sommairement pour faciliter la compréhension de ce texte.

Historiquement donc, l’expression développement durable, ou encore développement soutenable, est apparue en 1987 dans le Rapport Brundtland publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU. Le développement durable s’entend ainsi au sens d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Pour la bonne compréhension de cette notion, deux concepts fondamentaux se dégagent. Il s’agit du concept de besoins et particulièrement des besoins essentiels des plus démunis auxquels il convient d’accorder la plus grande attention et aussi celui d’idée de limitation que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir de l’humanité.

Bref, le développement durable serait alors la résultante de la gestion concertée de trois piliers essentiels, dont notamment l’environnement, le social et l’économie. Ce type de développement tient effectivement compte du sort de la postérité dans tout ce que les gouvernants entreprennent pour la prospérité continue de la RD Congo et pour le mieux-être permanent de son peuple.

Ayant compris le contenu du concept de développement durable, on peut bien se rendre compte qu’il n’est pas sorti par hasard de la bouche du Chef de l’Etat. Ce mot est porteur de l’espoir pour tout un peuple si jamais l’effort de sa matérialisation peut être soutenu grâce à la volonté politique qui transparait au travers l’apprentissage avéré de la notion de bonne gouvernance. Il demeure aujourd’hui le leitmotiv de l’action gouvernementale portée par le Gouvernement de la République que pilote calmement Jean Michel Lukonde, contenue dans son Plan National Stratégique de Développement (PNSD).

Il apparait, ainsi donc, que le mieux-être présent et à venir du peuple devra être déterminé par le souci, pour l’Etat congolais, de réaliser progressivement le développement soutenable considéré comme objectif général que chaque Ministre national devra s’efforcer d’atteindre en terme de l’objectif spécifique inséré dans son Programme national sectoriel.

Cela dans le respect et la protection des droits et libertés humains qui sont des garanties exigées si l’on veut revaloriser l’Homme et le rendre le véritable moteur de ce développement durable.

C’est dans contexte que le Chef de l’Etat a conçu brillamment et lancé pour sa matérialisation le Plan de Développement Local de 145 Territoires. Avec ce Plan stratégique anticipatif qui met à rude épreuve l’existence de la Volonté Politique dans le chef du Gouvernement de la République, le développement durable pourrait se manifester principalement à la Base et monterait progressivement et sûrement vers les centres urbains. Ce qui réduira à jamais le phénomène d’exode rural et la notion de village au sens traditionnel pourrait ainsi disparaitre. Concrètement parlant, le dire et l’agir, la théorie et la pratique, semblent être de mise dans la philosophie pragmatiste de développement qu’incarne Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

De l’économie diversifiée et inclusive

De par sa détermination à mettre le pays sur la voie de développement durable, le Chef de l’Etat a initié une sorte de gestion « interconnexionnelle » et dialectique entre plusieurs secteurs de la vie nationale en vue d’atteindre un seul objectif. Considérant tous les secteurs de développement comme prioritaires, il n’y aurait pas de développement partiel du pays. Un tel développement résulterait d’ailleurs de la mauvaise Gouvernance fondée sur l’exploitation paresseuse d’un seul secteur de la vie nationale basé essentiellement sur les Mines.

Au regard d’une telle défaillance constatée dans la vision développementale des Régimes passés, le Chef de l’Etat a introduit la théorie de la Revanche du sol sur le sous-sol. Ce qui ne veut nullement dire que le secteur minier sera négligé. Cependant, il sera accompagné de l’exploitation à temps plein d’autres secteurs de la vie nationale, notamment l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’industrie, l’infrastructure, l’hydrocarbure, le tourisme, la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication (NTIE), l’énergie, etc. Ce qui pourrait amener à transformer l’économie rentière ou de consommation en une économie diversifiée ou de production, point de départ de développement soutenable. Ce qui est à l’avantage du Régime Tshisekedi.

De la Société solidaire

J’entends par la Société solidaire, une société fondée sur le solidarisme comme valeur universelle attribuée, à tort ou à raison, à la tradition africaine. C’est l’esprit de travail que chaque citoyen incarnerait naturellement qui pourrait justifier l’existence de la pratique du solidarisme dans la Société. Tout le Monde est appelé nécessairement à travailler non seulement pour son intérêt propre, mais aussi et surtout pour contribuer au développement de sa Société.

On ne peut parler du développement de la Société sans jeter un regard compatissant à l’égard de la vie de son prochain. Un citoyen conscient devrait se demander pourquoi lui vit dans l’opulence et l’autre vivote au lieu de se vanter de sa richesse, de ses performances soit dans les affaires ou soit d’avoir eu du bon travail ? Je sais que les Ecritures bibliques déclarent que celui qui ne travaille pas ne doit pas non plus manger. Elles poursuivent que chacun ne mangera qu’à la sueur de son front. Ce qui est évident, car, dire le contraire serait encourager l’oisiveté dans le chef des citoyens. Mais que dire de celui qui a fait ses études et qui ne travaille pas ? A qui la faute ? Dans ces conditions, quel pourrait alors être le rôle de l’Etat dans toute Société humaine ?

Le meilleur Gouvernement doit viser l’abondance pour que son peuple vive dans l’aisance et dans le bonheur sur cette planète Terre. Lorsqu’il y a l’abondance, l’Etat doit savoir distribuer équitablement le Revenu issu de la production nationale au nom de la Justice distributive, même si tous les citoyens n’ont pas participé de la même manière et avec le même bdegré de performance à ce Revenu national. Comprendre que tout le Monde n’a pas les mêmes aptitudes pour assumer et assurer son avenir meilleur sans le concours de l’autre ou de l’Etat pourrait justifier le partage équitable du Revenu national. Il existe dans la Société des faibles d’esprit et de physique naturellement, tout comme les plus forts existent aussi. Ce qui veut dire que s’il faudrait s’en tenir au principe selon lequel celui qui ne travaille ne mange pas, on sacrifierait sciemment ou inconsciemment certaines personnes qui sont pauvres et misérables parce que l’Etat n’a pas pris soin d’eux.

J’estime donc que le Chef de l’Etat a mieux pensé de faire sienne la sagesse luba3 qui veut que ce qui est produit par un doit être consommé aussi par les autres. Il n’y a pas, par conséquent, de raisons suffisantes devant justifier l’exclusion de quelqu’un du bénéfice issu de la distribution équitable du revenu national ; produit de la vente de la production des ressources naturelles, don de Dieu, disséminées à travers le sol et le sous-sol de la République Démocratique du Congo. C’est au nom de la Justice distributive que tout citoyen congolais doit avoir droit à sa part, si minime soit-elle, issue du partage équitable du Revenu national. Voilà donc l’impensé des Régimes prédateurs qui ont précédé le Régime humanitaire de Felix-Antoine Tshisekedi.

De la biopsie du concept de Dictature

A bien observer la pratique de la Dictature dans la plupart des Etats Modernes, on trouve le Parti unique de rassemblement de masse, l’idéologie officielle clairement définie et imposée pour la mobilisation de masse, la propagande unilatérale tendant à créer une identité, une sorte de mariage ou complicité entre l’esprit du peuple avec celui du dictateur. Celui-ci se donne des attributs laudatifs pour fasciner et rassurer la population de la nécessité de sa présence pérenne au sommet de l’Etat. Dans un tel Régime, l’Opposition politique n’est pas tolérée. Il s’agit-là du Régime totalitaire.

Pour montrer que son Régime n’est pas du tout dictatorial, le dictateur peut y admettre à la rigueur une Opposition politique qui devrait fonctionner nécessairement dans les  limites prescrites par la loi définie par le dictateur lui-même. Le comportement de chacun est suivi à la loupe par des bureaucraties politiques mises à son service. Tout acte de subversion dans un tel Régime appelle absolument une forte répression, un emprisonnement ou d’autres sanctions négatives. La restriction des libertés individuelles et collectives est une règle d’or.

L’économie libérale est autorisée. Il s’agit, cette fois-là, de la Dictature libérale. Sur plan constitutionnel, l’Opposition politique peut être reconnue, mais son fonctionnement est très bien surveillé ; elle ne travaille que dans les limites imposées par l’imposteur. Elle est souvent infiltrée des éléments proches du Pouvoir autarcique pour la contrôler. Un Opposant qui voudrait se confirmer en tant que tel est soumis sans plus aux traitements inhumains, afin de le contraindre à capituler. C’est pour cette raison que la pratique de la corruption et d’autres antivaleurs demeure l’une de meilleures stratégies pour décourager ou dérouter des Opposants malléables et sans cœur. Le prétexte de la menace d’invasion, de déstabilisation des Institutions ou d’assassinats du dictateur constitue aussi une stratégie permettant de distraire le peuple, afin de faire perdurer un tel Régime en montrant à celui-ci que le dictateur est encore indispensable à la tête du pays.

Si toutes les stratégies réussissaient, la majorité des citoyens croirait sans doute qu’ils ont à faire à un Régime au visage humain et se déciderait inconsciemment à se soumettre sans plus aux ordres infâmes de leurs bourreaux. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a une Constitution dans un Etat à Dictature libérale, mais cette Constitution comprend des dispositions malicieuses destinées à renforcer le Pouvoir du dictateur, certaines dispositions relatives au respect des droits de l’homme qui y sont inclues – parce qu’imposées par les Nations Unies à travers la Déclaration universelle des droits de l’homme – ne sont guère respectées. Le dictateur gouverne dans la plupart des temps selon ses humeurs du jour.

La mission poursuivie par les tenants de la Dictature libérale serait, dans la plupart du temps, de détourner, en usant de la ruse et autres procédés gonflés des actions somnifères, l’attention du peuple de l’essentiel de sa vie politique et sociale pour qu’il s’intéresse à sa sécurité, au travail, aux loisirs ; qu’il s’occupe de ses petites affaires quotidiennes de survie, que sa conscience d’être non seulement s’affaiblisse mais aussi s’anéantisse ; car le dictateur a besoin d’un peuple-mouton, docile, disponible et calme ; un peuple qui ignore tout de sa vie d’homme et de ses libertés ainsi que de ses droits fondamentaux. Ce qui lui permettra de bien l’exploiter. Quels types des discours auxquels se réfère-t-il pour y parvenir ?

De la biopsie du concept d’Opposition politique

En R.D. Congo, la loi organique congolaise définit l’Opposition politique comme un Parti politique ou un Regroupement des Partis politiques qui ne participe(nt) pas à l’exécutif et/ou ne soutien(nen)t pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local.

Il existe généralement plusieurs types d’Opposition politique dont principalement l’Opposition parlementaire et l’Opposition extraparlementaire. Celle-ci comprend : l’Opposition politique ultra-dominante, l’Opposition politique dominante, l’Opposition politique ordinaire, l’Opposition radicale, l’Opposition modérée, l’Opposition politique professionnelle qui peut être temporelle ou permanente, et l’Opposition politique de service, etc. Pour notre part, toute cette kyrielle d’Oppositions se résume en deux types d’Opposition, à savoir Opposition classique et Opposition radicale ou Opposition de lutte.

L’exercice démocratique du Pouvoir exige ainsi la présence d’une Opposition  politique au sein de chaque Etat. Cette Opposition constitue ce que l’on appelle le Contre-pouvoir. Une fois constituée et reconnue par l’Etat, elle doit fonctionner légalement en vue de la conquête du Pouvoir et doit par conséquent veiller à ce que les dirigeants politiques au Pouvoir n’abusent de leur propre Pouvoir au détriment des intérêts du peuple (rôle de garde-fou). Sans elle, le pays sombrerait soit dans une Dictature totalitaire soit dans une Dictature libérale.

Eu égard à l’entendement que l’on a ici de l’Opposition politique, il y a lieu de reconnaitre sans risque d’être contredit, l’existence de celle-ci en RD. Congo qu’elle ne soit à mesure faire trembler le Pouvoir en place.

En RD Congo, il n’y a ni l’Opposition ultra-dominante, ni dominante, ni radicale, mais, à ma connaissance, une Opposition politique du ‘’faire-valeur’’4 posée sur le patrimonialisme et sur le mécénat. Au fond, dans une Opposition politique, l’intérêt du peuple n’y est pas. C’est le cas de LAMUKA de Martin Fayulu. Comment peut-on comprendre qu’un leader politique puisse se montrer indécis et hésitant devant ses militantes et militants quant à la position à adopter face aux élections qui sont en train de se préparer de la manière non souhaitée par sa plateforme : tantôt je me retire du processus, tantôt je ne dépose pas ma candidature à la présidentielle, Lamuka ne présentera aucun candidat aux élections… Après un laps de temps, je vais déposer ma candidature à la présidentielle ! Et les autres, alors que l’on est déjà hors la date limite ? Voilà le genre d’homme politique qui se fait passer pour Opposant en RD Congo ! Un peuple bien averti ne peut jamais voter pour un tel homme.

Je me dois de signaler que le parti politique Ensemble Pour la République qui a géré le pays avec l’Union Sacrée de Felix-Antoine Tshisekedi ne peut pas être proclamé, à juste titre, de l’Opposition politique. Il serait politiquement malhonnête et même contradictoire de faire à la fois partie du Gouvernement et aussi de l’Opposition politique comme l’a fait malicieusement ce Parti de Moïse Katumbi, un sujet à multiple nationalité, et dont la nationalité congolaise reste fortement contestée par le peuple congolais lui-même, malgré la décision de sa reconnaissance par la Cour constitutionnelle de la RD Congo, décision accueillie timidement par l’opinion congolaise.

Cela n’a fait qu’arranger FATSHI qui tenait coûte que coûte à en découdre démocratiquement avec le candidat des étrangers sur le sol congolais et faire subir, par lui, à ses soutiens tant nationaux qu’internationaux un échec cuisant proportionnel au degré du complot qu’ils seraient en train de fomenter contre le pays et le peuple tout entier.

Voilà ce qui nous fait donc dire qu’en RD Congo, l’Opposition politique véritable n’existe pas, il n’y a que l’Opposition de ‘’faire-valoir’’, c’est-à-dire, une Opposition qui existe parce qu’il y a une exigence constitutionnelle ; elle est molle et ignorante des principes-moteurs qui justifient son existence ; une Opposition extravertie, manipulée de l’extérieur par ceux qui veulent « acheter » la RD Congo à vile prix, alors qu’elle n’est pas à « vendre ».

Du Bilan du 1er Mandat

Grâce à la Volonté Politique doublée de la Volonté de Puissance qu’il incarne, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, a réussi à réaliser, dans 5 ans, ce que Mobutu et Joseph Kabila n’ont pas réussi à réaliser dans respectivement 32 ans et 18 ans de règne sans partage.

Dans les 5 ans de règne de Tshisekedi, il y a lieu de signaler des impondérables politiques telles que la cohabitation difficile entre le FCC et le CACH et le COVID-19 qui lui ont pris plus de 2ans de lutte, sans compter les effets collatéraux de la guerre russo-ukrainienne.

Pendant ces deux premières années, le déboulement du FCC et du système Kabila II ainsi que la victoire sur le COVID-19 entre dans les réalisations du Chef de l’Etat. En quoi devait consister la

mission essentielle de son 1er mandat ? A ma connaissance, cette mission ne pouvait consister qu’à jeter les jalons pour un décollage développemental de la RD Congo. C’est ainsi que le Président Tshisekedi a commencé par définir sa Vision du développement de son pays et celle-ci a été portée par le Gouvernement des Warriors pour sa réalisation.

Voici ci-dessous le bilan, pas exhaustif, du 1er mandat de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo relevant des secteurs essentiels de la vie nationale :

  1. Education

– Gratuité de l’Enseignement de Base : 6 millions d’enfants scolarisés ;

– Augmentation de plus de 200% des salaires des Enseignants ;

– Constructions des infrastructures scolaires : plus de 1.035 ;

– Plus de 266.220 Nouvelles Unités mécanisées ;

– Centres de Formation Professionnelle ;

– Paiement des Frais de Fonctionnements des Ecoles

– En Juillet 2021 : plus de 39.000 Retraités payés mensuellement ;

– Construction des universités et Instituts Supérieurs ;

– Augmentation de plus de 50% des Salaires des Professeurs de l’ESU ;

– Augmentation de plus de 60% des Salaires du Personnel Scientifique de l’ESU.

  1. Santé

– Construction et réhabilitation des hôpitaux dans les différentes provinces ;

– Construction et réhabilitation des Centres de santé, y compris achats des équipements ;

– Couverture Santé Universelle ;

– Gratuité de la maternité, des consultations prénatales et des soins périnataux ;

– Augmentation de plus de 50% des salaires des médecins et du personnel paramédical ;

– Mécanisation de Nouvelles Unités de médecins ;

– Paiement des primes de risque des plus de 5400 médecins et plus de 13000 infirmiers.

  1. Œuvres Sociales

– Assistance aux victimes des catastrophes naturelles : Inondations à Kasindi, Irruption volcanique, etc.

– Assistance aux déplacés de guerre et autres victimes.

  1. Industrialisation

– Usine de montage des bus de marque Mercédès à Kinshasa ;

– Usine de fabrication des câbles électriques à Kolwezi ;

– Usine de captage d’eau potable à Ndjili, Kintambo et Brikin ;;

– Usine de fabrication des carreaux et faïences à Kinshasa ;

– Usine de transformation de liage de Zinc dénommée Villa Nova ;

– Usine de production et de transformation avec plus-value à la fois du cobalt, du cuivre et du Germanium ;

– Construction des Barrages de production des énergies photovoltaïques.

  1. Infrastructure

– Construction et réhabilitation de quelques routes : nationales, de desserte agricole et urbaines ;

– Construction du Port en eau profonde de Banana ;

– Port Sec de Lukangaba, à Sakania, province du Haut-Katanga ;

– En construction de l’Aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi ;

– L’aéroport de Kolwezi.

  1. Fonction publique

– Construction des Bâtiments Administratifs ;

– Augmentation des salaires des Agents et Fonctionnaires de l’Etat ;

– Digitalisation des Services de la Paie des Agents et Fonctionnaires de l’Etat.

  1. Culture et Sports

– Construction du Centre Culturel ;

– Modernisation du Stade de Martyr ;

– Réhabilitation du Stade Tata Raphaël ;

– Organisation des IXe Jeux de la Francophonie.

  1. Economie et Finances

– Croissance économique : PIB est passé de 4 à 8.9 en 2022 ;

– Diversification de l’économie : Mines, Agriculture, Energie, Hydrocarbure, Pêche et Elevage, Tourisme ;

– Création d’une économie de production : Création des chaînes de valeur à partir de divers créneaux. Ce qui faciliterait l’industrialisation de la RD Congo.

  1. Secteur d’investissements

– Présenter l’Image positive de la RD Congo en faisant prévaloir ses Potentialités et les

Opportunités qu’elle offre aux investisseurs ;

– Assainir le Climat des Affaires pour attirer les investisseurs tant nationaux qu’étrangers ;

– Plaidoyer pour la Promotion des Investissements ;

– Accompagner administrativement les investisseurs et leur faciliter certains essentiels pour leurs services.

  1. De la politique étrangère

Retour de la RD Congo dans le concert des Nations. C’est cela le résultat de plusieurs voyages faits par le Chef de l’Etat à l’étranger parce qu’il fallait convaincre l’ONU, les Organisations régionales et sous régionales, les Organismes mondiaux du système des Nations Unies, etc. de la nécessité de la participation de la RD Congo à la prise des décisions sur son avenir et sur l’avenir de la planète Terre. C’est ce qui se fait aujourd’hui : rien ne peut plus se décider sur la RD Congo sans le consentement de son Chef.

  1. Plaidoyer pour le choix de Fatshi

Toutes les réalisations précitées et tant d’autres témoignent de la volonté politique de mieux-être et de mieux-faire qui anime à coup sûr le Président de la République, Chef de l‘Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, pour booster le développement de ce pays-continent situé au centre de l‘Afrique.

Devant de tels exploits parfois inattendus et réalisés avec les moyens de bord, les prophètes de malheur, je vais citer les Opposants congolais et leurs mentors occidentaux, en passe de comprendre ce qu’est l’Opposition politique, manquant des discours politiques devant leurs adeptes et se sentant abasourdis, se sont versés sans pudeur dans les injures, dans le comportement de bas étage, et autres attaques personnelles allant jusqu’à toucher à la vie intime du Chef de l’Etat. Ils sont parfois derrière le rideau en train de manipuler des jeunes gens et de vieilles mamans ainsi que certains journalistes à coup de billets de banque, pour vilipender sans raison le Chef de l’Etat dont la personne est protégée par la Constitution.

L’instauration de l’Etat de Droit en RD Congo est un processus. Et ce processus avance bien. Il n’y a que des aveugles qui ne savent voir ! ! La croissance économique est passée de 2 à 6,2. Ce qui ne vaut rien à leurs yeux ! Notre Armée jadis affaiblie par l’infiltration rwandaise, aujourd’hui reformée et dotée des équipements de haute portée technologique et classée 11ème d’Afrique, cela est un non-évènement pour eux ! Mais quand Bunagana tombe aux mains du M23, ils oublient l’affaiblissement de nos FARDC et de la PNC minées par le phénomène horrible d’infiltration rwandaise dont certains d’entre eux sont responsables ! Pour les insensés donc, chercher à sécuriser les Congolais de l’Est en chassant le M23-RDF ne vaut rien aux yeux des candidats des étrangers, par rapport à l’augmentation du taux de dollar US !

Curieusement, malgré les progrès enregistrés sur le terrain dans les domaines de la vie nationale, ils déclinent à ventre déboutonné : FATSHI est un jouisseur ! Lorsque l’on poursuit les hors-la-loi pour les détournements et autres crimes et faits infractionnels, ils parlent d’un règlement de compte ! Nous devons continuer de vivre dans l’impunité comme du temps de Kabila II ! Voilà ce qui arrangerait nos « Oppositonnistes » et certains chefs de l’église catholique romaine en RD Congo comme Mgr Ambongo et Mgr Shole. Ceux-ci ne se fondent sur les sentiments tribalistes et sur leur cupidité pour critiquer le Régime Fatshiste ! C’est pour l’une de ces deux raisons que la gratuité de l’enseignement les répugne, alors que la plupart des parents pauvres et misérables ont réussi à se tirer d’affaire en scolarisant plus de six millions de leurs enfants ! Est-ce de la sorcellerie de la part de ces deux chefs de l’Eglise catholique ?

Je dis donc qu’ils sont, par leur comportement inconscient, contre l’intérêt du peuple dans la mesure où tout ce qui se fait positivement dans l’intérêt de celui-ci n’a aucun sens. Pour eux, c’est la recherche à tout prix de comment avoir le Pouvoir et l’exercer dans leur intérêt égoïste. Pourquoi ne pas faire une Opposition classique et une véritable théologie de libération devant servir de garde-fou au Pouvoir en place en attendant les élections considérées comme arme de destruction massive du fatshisme ?

Nous devons savoir que mener une Opposition radicale dans un corps politique exige de la part des Opposants beaucoup d’intelligence, d’imagination et de sagesse pour réussir à ébranler un système politique dont la fondation est entièrement construite en béton bien armé.

Que faire lorsque Martin Fayulu ne parle que des femmes, de la bière, du champagne, du whisky, donc de l‘ambiance comme il est lui-même un bon danseur ! Il oublie que FATSHI fait l’ambiance, si cela est vrai en tant qu’humain, mais n’oublie pas point le Principal, le mieux-être de son peuple. Voilà ce qui l’aide à couper l’herbe sous le pied de l’Opposition politique du « Faire-Valoir » et fait manquer à celle-ci l’argument plausible pour tarauder et déstabiliser son Pouvoir.

Les Opposants politiques en carton qualifient le Président de la République de dictateur, de voleur ! Ignorent-ils le sens du concept de dictature ou ils veulent seulement désinformer le peuple ? Une Opposition sans âme, sans principe de vie, une Opposition qui fonctionne pour entraver uniquement les actions du développement initiées par le Chef de l’Etat en faveur du peuple. Peut-elle prouver qu’il est un voleur au même titre que les gouvernants des Régimes passés ? Katumbi, peut-il accepter que Matata est un détourneur des deniers publics ?

Conclusion

La relecture de tous les concepts-clés de cet article, à savoir l’Homme, la Gouvernance, le Développement durable, l’Economie et la Société solidaire, auxquels il a été ajouté les concepts l’Opposition politique et de Dictature, confrontées à la praxis politique sur le terrain sous le leadership de FATSHI, il ressort que celui-ci a une tête bien faite au sens de Montaigne, un bon manager politique, un Démocrate avéré. Avec lui, l’espoir de vivre dans un Monde meilleur est permis.

En tout état de cause, FATSHI demeure et demeurera le choix de la Raison pour les Congolais conscients d’appartenir un jour à une Nation libre, démocratique et prospère.

Prof. Bruno TSHIBANGU Kabaji

Diplômé de CHESD

Président Fédéral Honoraire de l’UDPS/Tshisekedi

Directeur Général Adjoint de l’ANAPI

 




Au terrain Sainte Thérèse de N’Djili : Fatshi, le plébiscite

C’est dans la partie orientale de la ville province de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo,  ce lundi 18 Décembre 2023,  que le président de la République sortant, candidat à sa propre succession, Félix Antoine Tshisekedi a clôturé sa campagne électorale pour la présidentielle de 2023. Un meeting qui a tout simplement tutoyé tous les superlatifs quant à la masse compacte qui a envahi le mythique terrain Sainte Thérèse. Du saut-de-mouton de Debonhomme à Matete jusqu’au pont  ‘Mayi ya Tshanga’, voire  au-delà du saut-de-mouton de Pascal sur Boulevard Lumumba à Masina; de la station Kimbuta à N’Djili jusqu’au-delà de Maviokele en dépassant le terrain Sainte-Thérèse à Kimbanseke, tout l’Est de la Ville de Kinshasa, Tshangu, était en mode ‘pause’, car le temps s’est arrêté, le moment  d’écouter Félix Tshisekedi et un embouteillage monstre a paralysé les véhicules. C’était tout simplement inédit. Vraiment, « Fatshi, le plébiscite », pouvait-on s’écrier.

Après un mois de campagne marathon à travers tout le territoire national,  après avoir parcouru plusieurs coins à l’intérieur du pays afin de persuader ses électeurs à voter pour lui dans le but de “consolider les acquis”, le  candidat n°20 à la présidentielle du 20 décembre, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo  a clôturé sa campagne électorale ce lundi 18 décembre 2023 à la place Sainte Thérèse de N’Djili à Kinshasa. Le président sortant et candidat Félix Tshisekedi, qui                 a battu campagne sur le thème « UNITE, SECURITE, PROSPERITE », a montré de sa capacité à consolider l’unité nationale à travers un message nationaliste d’un fils qui n’a d’autres pays que la RDC.

« Nous n’avons que ce pays, nous n’avons nulle part où aller si le pays prend feu aujourd’hui. Quant à eux, ils possèdent plusieurs nationalités et ont plusieurs pays où trouver refuge. Ne laissez personne vous tromper », a prévenu  le fils d’Etienne Tshisekedi qui, depuis le début de la campagne électorale, n’a cessé de prévenir ses compatriotes sur le risque de voter pour ce qu’il ne cesse de désigner ‘candidat de l’étranger’.

Un message qui a ravivé la fibre patriotique et le nationalisme était palpable dans le chef des auditeurs à deux doigts de d’en finir immédiatement avec tous les infiltrés qui pullulent dans la classe politique congolaise et l’armée et les services de sécurité.

« Ne vous inquiétez pas, ils vont tous fuir d’eux-mêmes », rassure Félix Tshisekedi pour calmer les ardeurs d’une foule chauffée à blanc par l’ardeur patriotique. Non, c’était vraiment le plébiscite d’un peuple uni en communion avec ‘le Père de la nation’.

À Sainte Thérèse, Félix Tshisekedi affirme : « si vous me renouvelez votre confiance, et si le Rwanda continue ses velléités à l’Est de notre territoire, je vais réunir les deux Chambres du Parlement en Congrès pour qu’on m’autorise à leur déclarer la guerre et on ira jusqu’à Kigali. Dites à Kagamé qu’il a l’habitude de “s’amuser” avec les anciens dirigeants de la Rdc. La Rdc a changé. Je répondrai à toute provocation ».

Avant de se rendre à la place Sainte Thérèse de N’Djili,  lui dont l’amour pour le sport, particulièrement le football a été démontré en plusieurs reprises, particulièrement lors des grandes rencontres sportives des Léopards, a d’abord été avec des clubs sportifs  de la capitale à savoir As V. Club, DCMP et FC Renaissance,   ainsi que leurs supporters respectifs qui ont assisté à la remise de bus à chaque club par le président de la République. Juste après la cérémonie, la population accompagnera le candidat n°20 à la place Sainte Thérèse pour son meeting de clôture de campagne.

Sécurité, thème majeur de la campagne

Sécurité, sécurité. Le thème central des élections de 2023. Trente ans durant, la RDC est sous le joug d’une guerre qui métamorphose à chaque fois. D’abord sous la bannière de l’AFDL, la coalition Ougando-rwando-burundaise, le véritable ‘conglomérat d’aventuriers’ selon son Porte-parole devenu Chef de l’Etat RD Congolais Laurent Désiré Kabila, en octobre  1996 a agressé le Zaïre du Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga. En trois décennies, sous le leadership du maître de Kigali, n’a cessé de se métamorphoser pour piller les richesses naturelles de la Rdc. La dernière version, mort-née, de cette folie meurtrière, après le RCD (Rassemblement des congolais pour la démocratie) qui a muté en CNDP (Congrès national pour la libération du peuple) puis en M23 (Mouvement du 23 mars), est l’AFC (Alliance du fleuve Congo).

Ayant démasqué le vrai ennemi de la Rdc, sans tergiverser, en meeting à Sainte-Thérèse,  il s’est directement adressé à l’envahisseur qu’il a eu toute la mandature pour fragiliser et déplumer par une diplomatie pacifiste et de vérité, Félix Tshisekedi se dit prêt à déclarer la guerre contre le Rwanda !

“Donnez- moi ce second mandat. Je vais réunir le Parlement en Congrès pour lui demander l’autorisation de déclarer la guerre. Et ça sera conformément à la Constitution”, précise le candidat président de la République numéro 20. Une décision, une proposition applaudie à tout rompre par l’assistance. Juste pour cela,  le débat électoral devait être clos. Fatshi, le plébiscite !

Donner chair à la  prospérité

La persistance des conflits justifiant la lenteur des progrès économiques ont entraîné une baisse du niveau de vie année après année. La pauvreté en Rdc est devenue une réalité car, près de 62 % des Congolais, soit environ 60 millions de personnes, vit avec moins de 2,15 dollars par jour, selon la Banque mondiale. Pourtant, le pays est doté de ressources naturelles exceptionnelles. Plus de la moitié des réserves mondiales de cobalt, un minerai essentiel à la fabrication des téléphones portables et des batteries de voiture, potentiel hydroélectrique unique en Afrique, forêt équatoriale congolaise est l’une des plus grandes forêts tropicales au monde, représentant la première plus grand puits de carbone au monde avant l’Amazone au Brésil. Mais, paradoxalement,  cette richesse ne profite pas à la population car piller via les voisins.

Le Congolais doit prendre conscience de ses richesses et avoir les aptitudes nécessaires pour en jouir. En 2019 lors de son arrivée au pouvoir, Tshisekedi avait instauré la gratuité de l’enseignement primaire. Une mesure constitutionnelle restée lettre morte depuis son vote par le législateur qui  n’est passée en application qu’avec l’avènement de Félix Tshisekedi aux affaires. Bien que copieusement combattu  par une frange de la classe sociale, les parents qui avant payé l’école par des sommes indispensables pour subvenir à d’autres besoins de la famille ont vu leur charge soutenue. Sommes indispensables épargné même si, à cause de multiples attaques contre la mesure constitutionnelle, pas réussi à faire l’unanimité dans le pays. Le gouvernement congolais se défend et s’en félicite. « Donnez-moi ce second mandat », insiste Tshisekedi pour concrétiser cette mesure. Il ne fallait pas plus pour arracher des applaudissements preuve d’une adhésion totale au programme de Fatshi.

Rien à dire donc. Ce meeting de clôture de campagne a permis donc à Tshangu de coter Tshisekedi 20/20, véritable sondage grandeur nature qui fait dire à tout observateur lucide : « Fatshi, le plébiscite ! ».

 

 Depuis Sainte Thérèse à N’Djili

Willy Makumi Motosia