Deux avions C130 à la disposition du gouvernement congolais : L’Egypte soutient le processus électoral en Rdc

Deux avions égyptiens C130 sont à la disposition du gouvernement congolais, en vue du soutien au processus électoral en cours. Ceci ressort d’un communiqué de l’Ambassade de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa, rassurant que cette marque de rapprochement s’inscrit dans le cadre des relations historiques et fraternelles qui lient l’Égypte à la RDC. En effet, samedi 16 décembre courant à l’aéroport international de N’Djili, l‘ambassadeur Hesham El Mekwad a reçu deux (2) avions C130, appartenant aux Forces armée égyptiennes. C’était dans la soirée et, à ses côtés, la présence très remarquée de l’Attaché de Défense. Par ce geste Ô combien significatif, la République Arabe d’Egypte apporte soutien et contribution logistique au processus électoral en République Démocratique du Congo, dont la date pivot est le mercredi 20 décembre.

Sur le tarmac de l’aéroport international de N’Djili, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi a honoré de sa présence l’heureux événement. Et avec lui, Denis Kadima,  numéro un de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les deux personnalités ont salué les deux équipages des avions, en guise de remerciement et de reconnaissance. Les responsables congolais ont exprimé leur gratitude pour la démarche égyptienne. Sur ces entrefaites, les salutations du président de la République et chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi ont été transmises au peuple et aux dirigeants égyptiens. Dans la mesure où, renchérit le communiqué de l’Ambassade, les positions répétées prouvent l’attachement de la partie égyptienne à la RDC, de même que sa solidarité dans les moments historiques critiques.

Les deux avions sont destinés au transport du matériel électoral ainsi que du personnel de la CENI. ‘’L’occasion fait le larron’’, renseigne un adage. Au regard de leur disponibilité, ces engins assignés en soutien logistique rendront service selon la feuille de route de la partie bénéficiaire.

La République Arabe d’Égypte, de la parole à l’acte

En effet, deux mois en arrière, l’Ambassade de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa a célébré avec faste le ‘’Cinquantième anniversaire des glorieuses victoires d’octobre’’. La journée était honorée d’une forte présence d’officiels, de professionnels de médias et des responsables d’Ambassade. A cette occasion, l’Attaché de Défense à l’Ambassade d’Egypte à Kinshasa a suscité un vif intérêt de l’assistance par son discours. Saisissant la solennité de la commémoration du ‘’Cinquantième anniversaire des glorieuses victoires d’octobre’’, l’orateur a mis en exergue les liens de rapprochement entre les deux pays, et qui ont fait date.

‘’La République Arabe d’Égypte et la République Démocratique du Congo entretiennent des liens historiques et fraternels. La coopération conjointe entre les deux pays se déroule dans plusieurs domaines, notamment dans celui de la coopération militaire qui a été couronnée par l’échange de visites entre les deux Ministres de la Défense de deux pays amis’’, a-t-il relevé.

Et pour mémoire, l’orateur de rappeler la quintessence de la commémoration des glorieuses victoires d’octobre : une page de l’histoire qui demeure source de fierté pour le peuple égyptien de ses forces armées. ‘’ L’Egypte est la patrie de la paix, elle prône la paix tout au long de son histoire, elle s’engage à la non-agression et soutient toujours l’humanité’’, a-t-il renchéri.

Payne

 




Redynamisation du secteur de la recherche scientifique : Gilbert Kabanda réunit la crème scientifique à Kinshasa

A Kinshasa, le monde de la recherche scientifique, mais aussi le microcosme des universités étaient autour du ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Dr Gilbert Kabanda Kurhenga.

Endéans une douzaine de jours, Dr Gilbert Kabanda s’était déjà livré au même exercice devant le même gotha scientifique cette fois-là à Bukavu, première étape de ce partage de ses réflexions en la matière.

Le numéro un de la recherche scientifique a saisi également cette opportunité pour plancher sur les axes fondamentaux pour dynamiser la recherche scientifique et l’innovation technologique en RDC.

Tout un programme dans un nouvel esprit de changer le fusil d’épaule ou de changer les tirs dans la gestion des affaires de l’Etat, suivant les nouvelles orientations et perspectives en vue des lendemains qui devront chanter pour le Congo.

Comme on le voit, le Ministre Kabanda a ainsi convié l’ensemble de ses interlocuteurs de ce jour à partager avec lui ses ambitions scientifiques à caractère économique et social pour investir ce pays, le Congo, d’une nouvelle révolution culturelle qui ne rime pas avec le “Miss Management” comme disent les anglophones.

Pour Dr Gilbert Kabanda, la mauvaise gestion qui gangrène la conduite des affaires de l’Etat à ce jour ne devrait plus avoir de place dans le cœur des congolais commis dans la gestion de la Res Publica.

Voilà tout l’enjeu de cette conférence-débat animée par le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Ça se résume par une nouvelle vision du développement de ce pays et de nouvelles avancées voulues en considérant la recherche scientifique désormais comme le fondement ou socle de tout développement du Congo. Il en va ainsi de rendre d’abord à la recherche scientifique ses lettres de noblesse en tirant toutes les conséquences qui s’imposent pour faire mouche.

Pour ainsi dire, le Patron de la Recherche Scientifique a demandé aux acteurs évoluant dans ce secteur de maintenir et capitaliser les acquis du Conclave du Génie Scientifique Congolais pour la bonne marche du pays.

En fait pour faire simple et clair, l’Homme d’Etat Gilbert Kabanda préconise l’appropriation des avancées déjà obtenues en matière de recherche scientifique par l’ensemble du peuple congolais en tant que bénéficiaire de tous ses produits d’invention ou d’innovation made in Congo.

C’est à croire que le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Gilbert Kabanda n’a pas prêché dans le désert. Son message capté 5/5 a eu un écho favorable parmi l’assistance nombreuse dans la salle.

Le témoignage de la Professeure Raïssa Malu choisie comme Modératrice de la conférence-débat en dit long. Cette universitaire à ainsi salué cette initiative combien louable du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Pour cette enseignante des universités, il était important pour le Ministre Kabanda de rappeler aux parties prenantes le rôle de la recherche scientifique pour le développement de la Rdc.

BM




100 jours en détention à Makala : Des associations de la presse, des ONGs de défense de droits de l’homme et des mouvements citoyens réitèrent leur appel à la libération immédiate de Stanis Bujakera

Dans un communiqué de presse conjoint, les associations professionnelles des médias, les associations de défense des droits de l’homme, et les mouvements citoyens ont publié un communiqué à l’occasion du 100ème jour de détention du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala à la prison centrale de Makala.

Ils se disent consternés par l’injustice et l’arbitraire des autorités politico-judiciaires dont est victime le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala, Directeur de publication adjoint de actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique & Reuters, qui vient de totaliser 100 jours en prison sans jugement et pour des crimes qu’il n’a jamais commis, à cause d’un article, non signé par lui, paru dans Jeune Afrique au sujet du meurtre de l’ex-ministre Chérubin Okende.

« Nous exprimons notre totale solidarité envers l’un de nos plus brillants journalistes, récompensé pour son courage par le “Prix spécial du Forum allemand des reporters 2023” et récemment désigné parmi les 100 personnalités ayant marqué l’Afrique en 2023 par le magazine sud-africain “The Continent” en partenariat avec le journal Mail&Guardian ; et regrettons qu’il ait été empêché de couvrir la campagne électorale dont la clôture intervient au 100ème jour de son incarcération arbitraire », indique le même texte.

Ils réitèrent leur appel aux autorités congolaises en général et au président de la République Félix Tshisekedi en particulier, à user de leur pouvoir pour faire cesser immédiatement cette injustice en procédant à la libération sans conditions de Stanis  Bujakera Tshiamala.

C’est ainsi qu’ils dénoncent avec force toutes les accusations fantaisistes du Ministère public contre Stanis Bujakera Tshiamala, notamment l’accusant d’avoir tantôt fabriqué tantôt d’avoir diffusé par voie électronique un prétendu faux rapport de l’ANR, qui ont été toutes contestées et balayées d’un revers de la main par les géants du numérique que sont Meta/Whatsapp et Telegram.

Des associations de la presse, des ONGs de défense de droits de l’homme et des mouvements citoyens attirent par ailleurs l’attention des autorités congolaises et de l’opinion nationale et internationale sur le fait que faire pression sur un journaliste en le jetant en prison pour lui demander de révéler ses sources pour un article qu’il n’a pas signé, constitue une atteinte grave à la liberté constitutionnelle à l’information et à la protection de ses sources.

 




Contrairement aux vendeurs d’illusions : « Il y aura bel et bien élections ce mercredi 20 décembre »

Le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Patricia Nseya Mulela a, au cours d’un point-presse à la Maison des élections, dans la commune de la Gombe, confirmé la tenue des scrutins combinés du 20 décembre 2023, avant de donner les dernières directives y afférentes.

« Il y aura bel et bien élections ce mercredi 20 décembre, conformément au calendrier électoral publié le 26 novembre 2022″, a-t-elle lancé en substance à  48h de la tenue de ces consultations électorales.

Abordant plusieurs autres questions en lien avec cette organisation, notamment l’état des lieux du déploiement du matériel, la fin de la campagne électorale, le silence électoral, le silence électoral, le dépouillement et la publication des résultats provisoires par la CENI.

S’agissant de la tenue des scrutins ce 20 décembre, Patricia Nseya Mulela a confirmé que plus aucun mystère n’entoure la tenue des scrutins, les Congolais se rendront bien aux urnes aussi bien sur le territoire national que dans les 5 pays pilotes.

Concernant le silence électoral, le Rapporteur de la CENI a  appelé toutes les parties prenantes à préserver et respecter ce temps de réflexion accordé aux électeurs avant d’aller effectuer leur choix, tout en enlevant les affiches des partis et candidats dans un rayon de 100 m des centres de vote ce mardi 19 décembre.

Au sujet du déploiement du matériel avec l’appui du gouvernement et des partenaires extérieurs, elle a précisé pour rassurer : « La CENI a pu acheminer tout le matériel vers les sites de vote avant leur arrivée dans les bureaux de vote 24h avant les scrutins comme l’exigent les procédures de la CENI ».

Pour ce qui est de la publication des résultats provisoires au-delà de ceux qui seront affichés bureau de vote par bureau de vote, Patricia Nseya Mulela a rappelé les dispositions légales de la loi électorale en ses articles 45, 71 et 72 stipulant que les missions d’observation doivent effectuer leur observation dans le respect des lois de la République. Et doivent en aucun cas perturber ou s’immiscer dans le déroulement des opérations électorales.

Soulignant que seule la CENI détient le monopole de la publication des résultats provisoires et aux juridictions compétentes revient la tâche de celle des résultats définitifs.

Le seuil de représentativité et d’éligibilité, la prise en charge des cas spécifiques des cartes d’électeurs, le déroulement du scrutin et les consignes à respecter le jour des scrutins ont été également expliqués aux journalistes par les experts de la Centrale électorale.

Se montrant confiante du travail abattu sous le management de la CENI dirigé par le Président Denis Kadima Kazadi, elle a appelé les Congolais à se rendre aux urnes ce mercredi 20 décembre 2023 dans la paix, la sérénité et la tranquillité, car la CENI met tout en œuvre pour offrir les meilleures élections possibles depuis le début des cycles électoraux en Rdc.

L’Avenir




Mission Internationale Électorale Centre Carter : Denis Kadima rassure Catherine Samba-Panza sur l’inclusivité, le déploiement du matériel lourd et sensible

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation du Centre Carter investie d’une mission internationale d’observation électorale que dirige conjointement Catherine Samba-Panza, ancien Chef de l’État de la Transition de la République Centrafricaine.

L’entretien, qui s’est déroulé en présence du 1er Vice-Président Bienvenu Ilanga Lembow, s’est focalisé sur le rôle que devra jouer la Mission venue s’enquérir de l’état des préparatifs de l’organisation des scrutins combinés du 20 décembre 2023.

Catherine Samba-Panza, accompagnée notamment de Nicolas Teindas, Directeur de la Mission invitée par le ministère des Affaires étrangères et composée d’une équipe cadre d’experts et puis d’observateurs de long terme, en fait la restitution.

« Je co-dirige la Mission Internationale Électorale Centre Carter. Nous sommes arrivés dans la capitale congolaise depuis quelques jours et il était nécessaire de nous rapprocher du Président de la CENI pour avoir des informations sur l’état d’avancement du processus électoral et surtout savoir quels sont les principaux défis qui se posent encore à la CENI pour que ce processus puisse se dérouler dans de meilleures conditions possibles.

Le Président de la CENI nous a rassurés sur l’inclusivité du processus tel que souhaité et nous a également fourni un certain nombre d’informations sur le déploiement du matériel lourd et sensible. En sus, il nous a fait part des efforts fournis pour que le 20 décembre 2023 les scrutins puissent se tenir dans de meilleures conditions possibles », a indiqué Catherine Samba-Panza, ancien Chef de l’État de la Transition centrafricaine.

Organisation non-gouvernementale à but non-lucratif, le Centre Carter a été créé en 1982 par l’ancien Président des États-Unis, Jimmy Carter, dans l’objectif de faire progresser la paix, en participant à la promotion de la démocratie.




39ème lettre sociale congolaise : « Je travaille dur pour gagner votre vote le 20/12, (…). Votez pour l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 », une main tendue de Félix Tshisekedi aux salariés congolais : des raisons pour y croire

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. Le 1er décembre 2023, j’ai reçu sur mon téléphone portable comme tous les autres congolais, ce message : « Je travaille dur pour gagner votre vote le 20/12. Ne mettez pas nos progrès en danger. Votez pour l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 ». J’ai lu et relu ce message et j’ai compris qu’il m’intéressait en tant qu’un citoyen congolais jouissant des droits politiques et civils garantis par la constitution congolaise et un homme socialement et intellectuellement engagé pour le progrès et la dignité humaine des congolais par le travail.
  2. Car, le travail constitue, comme l’affirme Germain Kambale Makwera(2016), « une dimension fondamentale de l’existence humaine non seulement comme activité à exercer mais surtout comme mission à accomplir qui engage le poids de la responsabilité ». Nous ne pouvons réaliser voire atteindre le Congo Fort et Prospère que par le travail.
  3. Par « Votez pour l’emploi, pour la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 », Félix Tshisekedi tend la main aux travailleurs congolais (salariés) et aux organisations professionnelles des travailleurs. De ce fait, je me suis fait une représentation selon laquelle Félix Tshisekedi aurait lu le livre intitulé Les cent jours de Luluabourg. Un point de vue syndical sur le texte de la Constitution congolaise. Les auteurs de ce livre, parmi lesquels figurent Alphonse Roger Kithima et Raphael Bintou, assignent aux organisations congolaises des travailleurs une mission capitale en ces termes : « A travers toutes les perturbations et catastrophes de la vie politique, les organisations syndicales aideront le peuple congolais à se donner des organisations modernes et efficaces, elles seront le levier de la lutte pour le bien-être et l’indépendance économique du peuple congolais ». Faut–il rappeler alors que l’emploi et le pouvoir d’achat contribuant au bien-être et à l’indépendance comique des travailleurs congolais.
  4. Dès lors, j’imagine que ce message a intéressé non seulement les travailleurs indépendants et salariés mais aussi les organisations professionnelles congolaises des travailleurs. Dorénavant les travailleurs congolais et les organisations professionnelles des travailleurs devraient, sauf mauvaise représentation de ma part, se manifester ouvertement afin de faire entendre leur voix de la mémé manière que toutes les autres composantes humaines de notre société. Du point de vue de l’éthique démocratique, un président qui sait qu’il a été élu avec l’appui populaire de tel individu ou telle organisation, dans l’exercice de ses fonctions il sera très attentif aux problèmes de ces individus et organisation. C’est ça le gagnant gagnant en démocratie.
  5. Je ne suis pas sans ignorer qu’il y a des travailleurs salariés qui ne peuvent pas se manifester ouvertement par respect aux normes déontologiques de leurs carrières ou professions. Mais, ces salariés sont moins nombreux que ceux qui jouissent des liberté et droit syndicaux.
  6. Je pense ici aux employés salariés de l’administration publique régis par les statuts des agents de carrière des services publics de l’Etat, du personnel de l’enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique, des magistrats, d’un côté et, de l’autre, ceux régis par le Code du travail. Ces derniers pour qui la Ministre de l’emploi, Travail et Prévoyances sociale venait de publier, par l’arrêté ministériel n°CAB/MIN/ETPS/CNM/JN/JBI/086/09/2023 du 05 septembre 2023, les résultats des élections sociales (syndicales) organisées dans les entreprises tant publiques que privées ainsi que dans les établissements de toute nature de la Républiques démocratique du Congo pour l’Edition 2023-2026. Sur l’arrêté susmentionné, il y a 157 syndicats revêtus de la qualité des syndicats représentatifs, c’est-à-dire, les syndicats ont reçu un mandat social des travailleurs congolais en ayant obtenu au moins un siège aux élections sociales.
  7. Je reviens sur la main tendue de feélix Tshisekedi aux travailleurs congolais par « Votez l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat.(…). ». J’ai situé cette main tendue dans la conception valorisante du Travail de Maxime Gorki, un des fondateurs du réalisme socialiste, selon laquelle « la meilleure culture commence là où le travail et le travailleur sont respectés ». Cette main tendue mérite une adhésion massive des travailleurs congolais qui doivent confirmer leur présence et existence comme acteurs du premier plan de l’ordre social. Et, il y a des raisons évidentes pour y croire.
  8. Les premières actions sociales de Félix Tshisekedi de février 2019 consistant à améliorer les conditions de vie dans les résidences militaires de Camp Tshatshi lui ont valu un qualificatif de Premier Syndicaliste congolais par Christophe Boibouvier (2019) dans son article paru au magazine jeune Afrique n°3034.
  9. Evidement le déclin de la fonction sociale (syndicale) qui a commencé depuis la 2ème Républiques a milité en défaveur de cette prestigieuse fonction à cause de la maffia syndicale de la plupart des dirigeants des organisations professionnelles congolaises des travailleurs. Pourtant, dans son livre intitulé Histoire du syndicalisme dans le monde : des origines à nos jours, Jean Sagnes(1994) montre que par leurs actions les syndicalistes affirment leur dignité humaine.
  10. Aussi celles et ceux des salariés qui n’ont jamais été des syndicalistes comme celles et ceux qui n’ont jamais été dans une situation de litige individuel ou conflit collectif du travail leur exigeant d’être défendus ou celles et ceux qui n’ont jamais été victimes d’injustice sociale dans l’exercice de leur travail ne peuvent comprendre ce qu’est-ce un syndicaliste, un qualificatif par lequel Christophe Boibouvier identifie Félix Tshisekedi.
  11. Je sais ce qu’est ce être un syndicaliste, car, mon engagement social et intellectuel pour la défense et la promotion du travail est non seulement le résultat d’une expérience de plus de 15 ans de prestations syndicales à la Confédération démocratique du Travail, d’une injustice sociale subie en tant qu’employé salarié et d’une expérience de plus de 6 ans de recherche en anthropobibliologie du travail à l’Observatoire Congolais du Travail. C’est à travers cette triple expérience que j’ai vu la souffrance matérielle et morale imposée injustement à certains employés salariés des secteurs public et privé.
  12. Sans être exhaustif, j’en veux pour preuve d’une part les ordonnances n°09/072 et n°09/073 du 31 juillet 2009 et n°10/002, n°10/003, n°10/004, n°10/005, n°10/006, n°10/007, n°10/008 et n°10/009 du 02 janvier 2010 de mise à la retraite expression punitive de certains agents de carrière des services publics de l’Etat et d’autre part les ordonnances n°09/070 du 03 juillet 2009 et n°10/001 du 02 janvier 2010 portant révocation de certains agents de carrière des services publics de l’Etat sans motif valable.
  13. Les victimes de ces mises à la retraite et révocation fantaisistes ont durant une décennie saisi les syndicats et les cours sans que leur cause ait été entendue.
  14. Après le calvaire de 12 ans pour les uns et 13 ans pour les autres, les victimes de ces actes inhumains ont été réhabilités par les ordonnances n°22/022 et n°22/024 du 05 juillet 2022 signées par Félix Tshisekedi, « le premier syndicaliste du Congo » pour reprendre le qualificatif lui attribué par Christophe Boibouvier.
  15. La vérité est que la mise à la retraite des agents de carrière des services publics de l’Etat de la République démocratique du Congo traine derrière elle trois réalités selon les régimes qu’a connus ou connait encore ce pays : mise à la retraite « cauchemar », mise à la retraite sans rationalisation et mise à la retraite récompense.
  16. La mise à la retraite « cauchemar » est celle qu’ont connue les agents de carrière des services publics de l’Etat durant la 2ème République, République du Zaïre. Ce concept cauchemar a été utilisé par le Président Mobutu, Président Fondateur du Mouvement Populaire de la Révolution pour signifier l’incertitude dans laquelle étaient plongés ces agents à l’approche de l’âge d’admission à la retraite. Luwenyema Lule(1987) présente le discours prononcé le 05 décembre 1984 par le Président Mobutu à l’occasion de son investiture pour son 3ème septennat dans lequel il parle de ce climat de malaise en ces termes : « Pour nos fonctionnaires, militaires ou civils, l’approche de la fin de carrière constitue souvent un véritable cauchemar. Beaucoup d’entre eux se plaignent de leur sort une fois sonnée l’heure de la retraite ».
  17. La mise à la retraite sans rationalisation est celle qu’ont connue certains agents de carrière des services publics de l’Etat durant les deux premières décennies de la 3ème République. Cette mise à la retraite était opérée sous forme l’expédition punitive des agents à la retraite sans indemnité de retraite alors que nombreux d’entre eux n’avaient pas atteint l’âge d’admission à la retraite. Dans cette mise à la retraite, le sort des agents de carrière des services publics de l’Etat était laissé au bon soin du maître temps qui décidait souvent en défaveur des agents qui continuaient à travailler jusqu’à mourir sans être admis à la retraite alors qu’ils en avaient déjà l’âge voire dépasser l’âge.
  18. Invité le 15 décembre 2014 à la Télévision RTG@ comme acteur social pour décrypter le discours sur l’état de la nation au parlement en cette date, j’ai eu à stigmatiser le triste sort qui était réservé aux agents de carrière des services publics de l’Etat après que ces derniers aient rendu des beaux et loyaux services à la nation. Je montrai non sans raison qu’il était inacceptable que le Président de la République ait évoqué dans son discours l’amélioration du social des congolais alors que les fonctionnaires de l’Etat étaient contraints de travailler jusqu’à l’âge de 70 ans, 80 ans sans bénéficier ni de l’indemnité de retraite ni de la pension de retraite. Je sais le prix que j’ai payé pour avoir dit cette vérité.
  19. La mise à la retraite récompense est celle qui est opérée à la 3ème décennie de la 3ème République dirigée par Félix Tshisekedi. Outre l’existence de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat pour faire bénéficier de la pension de retraite aux agents de l’Etat, les agents de carrière admis à la retraite ont bénéficié et bénéficient désormais d’ une indemnité de retraite. Aujourd’hui, la mise à la retraite n’est pas un cauchemar ni une expédition punitive pour les fonctionnaires de l’Etat.
  20. Une des raisons de croire aussi à la main tendue de Félix Tshisekedi aux salariés et potentiels salariés congolais sur le pouvoir d’achat est fondée sur le livre intitulé L’évolution du pouvoir d’achat du personnel de l’Etat congolais de Kinshasa de juin 1960 à nos jours de Yav Samutela Raphael. En effet, dans l’émission Dialogue Inter congolais du 15 septembre 2011, Alain Irung, journaliste de la Radio, contestait le discours de Joseph Kabila qui relevait l’amélioration salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat. Réfutant les propos de ce journaliste, ce Professeur d’histoire de l’information, à l’IFASIC, compare les rémunérations d’un huissier à la 2ème République et à la 3ème République. Samutela montre qu’ « en 2016, l’huissier de l’administration publique congolaise qui touchait 80.500FC (Francs Congolais) pouvait s’acheter 146Kg de cossettes de manioc alors qu’en 1996 avec 5250 nouveaux zaïres il ne s’achetait que 60 grammes de cossettes de manioc ». Ce même huissier avec sa rémunération actuelle s’achète plus de 146Kg de cossettes de manioc.
  21. La lettre sociale congolaise a pour vocation et mission de puiser de la vie des personnes physiques et morales congolaises des évènements vrais, vécus et évidents afin d’expliquer les lois sous-jacentes qui sous-tendent leur apparition. C’est à ce titre que le message « (…) Votez pour l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 » est un évènement inspiré par la sollicitation du mandat politique à la magistrature suprême. Les raisons pour y croire sont des évènements qui crédibilisent cette sollicitation auprès des salariés congolais.
  22. Cependant, dans un pays où la bureaucratie civile ou militaire a pu abuser de la force mise à sa disposition en s’adonnant à la corruption, à la concussion, au détournement des derniers publics et ce, contre le pouvoir légitime, les citoyens et les peuples comme le précise Mwayila Tshiyembe(2002), un pays qui a manqué de dignité personnelle chez les dirigeants comme l’affirme Mabika Kalanda(1965) et ce, pendant plus de la moitié d’un siècle, il demeure fondé de préciser que malgré sa bonne volonté politique Félix Tshisekedi ne pouvait pas terminer, dans les 5 ans de son premier mandat, tous les maux qui ont déshumanisé les employés salariés congolais des secteurs public ou privé notamment l’injustice sociale, le vol des matricules à la fonction publique, le contrat à durée déterminée… Je pense que c’est pour cette dernière raison qu’il a tendu la main aux employés congolais pour le grand rendez-vous du 20/12/2023. Un rendez-vous à ne pas manquer.
  23. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine par Appel normal, X et WhatsApp au numéro +243 994 994 872 et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 17 décembre 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en AnthropoBibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




La TEAM FATSHI 20 invite ses partenaires d’enlever toutes les affiches dans un rayon de 100 mètres du Centre de vote

Faisant suite au communiqué de presse rendu public par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du 16 décembre 2023 et conformément à la décision de la Centrale électorale n°044/CENI/AP/2022 du 26 novembre 2022 portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, la TEAM FATSHI 20 demande à tous ses partenaires médias impliqués dans l’affichage, l’audiovisuel classique, le digital et les activations terrains ce qui suit :

 

Enlever, vingt-quatre heures avant le jour du scrutin, toutes leurs affiches dans un rayon de 100 mètres du Centre de vote et retirer toutes les communications; Ne pas distribuer, le jour du scrutin, les manifestes, les circulaires ou documents de propagande; La TEAM FATSHI 20 rappelle à toute l’opinion que son candidat président numéro 20 est très respectueux des lois et des dispositions légales de la République.

Et qu’à ce titre, son candidat invite aussi tous ses partenaires politiques à veiller au strict respect des règles fixées par la CENI qui est une des institutions d’appui à la démocratie.

En effet, c’est dans cet état d’esprit républicain et démocratique fondé sur les valeurs de bienséance et de patriotisme que le candidat Félix-Antoine Tshisekedi compte cheminer jusqu’à la victoire finale qui se profile déjà.

Il invite, par ailleurs, tous ses compatriotes à faire preuve de tolérance et à ne pas recourir à la violence quel que soit le motif.

 




China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd assume avec succès sa responsabilité sociétale en Rdc

Attachant une grande importance au développement durable et à l’exercice de sa responsabilité sociale, China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd (CNMC), l’un des spécialistes du cuivre à l’échelle international, a mis en place un groupe de Direction de l’assistance désignée et de la responsabilité sociale dirigé par un Président pour guider le travail de responsabilité sociale de l’Entreprise Mère et de ses filiales. Le groupe de direction dispose d’un Bureau (Département de Culture d’Entreprise) dont les membres sont les chefs de différents départements du siège social. Toutes les entreprises financées ont mises en place des équipes chargées de responsabilité sociale et ont encouragé la mise en œuvre des mécanismes liés à l’exercice de la responsabilité sociale.

Profil de China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd.

Fondée en 1983, le CNMC Group est une grande entreprise internationale soumise à la Direction de la Commission de Surveillance et d’Administration des biens d’Etat du Conseil Affaires d’Etat (SASAC). Son siège social se trouve à Beijing.

La CNMC est un pionnier dans la démarche de globalisation des activités des Entreprises chinoises de l’industrie des métaux non ferreux, et un modèle dans l’assurance des ressources stratégiques de l’Etat. Elle est également l’entreprise ayant exploité le plus longtemps les ressources de cuivre à l’étranger, possédant la chaine industrielle la plus complète  avec un grand nombre de projets.

CNMC group a déjà remporté plusieurs prix de performance. En 2022, elle a été classé 37ème rang parmi les «  100 multinationales de la Chine », elle figure à la première classe des entreprises étatiques centrales de la Chine compte tenu de son internationalisation. Jusqu’à la fin de l’année 2022, ses activités  couvraient plus de 40 pays, possédaient près de 20 millions de tonnes de ressources non ferreux concernant une quarantaine de variétés, ainsi que 201 entreprises de différents niveaux dont 103 situés à l’étranger. Le groupe mène une série de projets d’exploitation minière emblématiques dans de nombreux pays dont la République Démocratique du Congo.

CNMC publie chaque année son rapport de durabilité, un exercice qui lui permet de brosser les grandes lignes de sa politique générale. Si l’analyse du rapport 2021 avait porté essentiellement sur sa politique environnementale, l’analyse du rapport 2022 met l’accent sur l’exercice de sa responsabilité sociale.

CNMC face à la gestion du développement durable

 

Ayant pour vocation «la contribution à l’Etat, le perfectionnement  par innovation, le bien-être du peuple et la réussite du personnel  », la CNMC a intégré le concept du développement durable dans la stratégie de développement et la gestion de l’entreprise, le considère comme un point d’appui important pour le renforcement de sa compétitivité fondamentale, ne cesse d’innover et d’explorer le mode de gestion basé sur le développement durable, et de chercher à construire une entreprise de premier rang mondial dotée d’une compétitivité globale tout en bien assumant les responsabilités exigées par la nouvelle époque.

Quid de l’exercice de la responsabilité sociétale du CNMC en Rdc

CNMC compte cinq filiales en République Démocratique du Congo, implantées dans les Provinces du Haut-Katanga et de Lualaba où elles font un ancrage dans les communautés hôtes en assumant avec succès leur responsabilité sociétale qui se matérialise par la construction des infrastructures de qualités pour le bien-être des communautés locales. Ces filiales sont : la  Société Minière de Deziwa (SOMIDEZ), Kambove Mining SAS (KMS), China Nonferrous Mining  Hong Kong Holding Limited (CNMHK); Lualaba Copper Smelter SAS (LCS) et CNMC Congo Compagnie Minière SARL.

Les différentes réalisations des Entreprises membres du CNMC respectent toujours les cahiers de charges signés entre ses elles et les communautés locales, conformément au code minier en vigueur et obéit surtout à la vision du Chef de l’Etat Congolais « le peuple d’abord ».

Pour bien assumer sa responsabilité sociale, la CNMC s’appuie sur trois stratégies qui consistent à:

  1. Améliorer la gestion de la responsabilité en formant un système complet d’indicateurs de gestion de la RSE de la CNMC et en effectuant une supervision et une gestion quotidiennes ; en réalisant des études théoriques et des travaux de recherche sur la responsabilité sociale, en réalisant des activités de « sélection des artisans non ferreux » pour créer une atmosphère de pratique de la RSE ;
  2. Mettre en œuvre la pratique de la RSE en insistant sur la revitalisation industrielle, la revitalisation des talents, la revitalisation culturelle, la revitalisation écologique, la revitalisation de l’organisation, la promotion globale de la revitalisation rurale, la promotion commune, en prenant soin des employés et des groupes défavorisés et aussi en organisant des services de volontariat, en participant activement au service social ;
  3. Développer la communication sur la responsabilité sociale en publiant des rapports de développement durable pendant onze années consécutives et en assurant la promotion des publications de rapports par les sociétés affiliées, on organisant la «  journée porte ouverte sur la protection de l’environnement et sur les activités des entreprises.

Cadre légale de Responsabilité Sociétale des Entreprises  en République Démocratique du Congo

 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises  (RSE) qui était au départ  volontaire,  a été renforcée par les règlements et lois sectoriels en la matière. Avec le nouveau code minier modifié par la loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la loi 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier, la RSE a évolué en cessant d’être volontaire pour devenir contraignante .La légalité de la RSE en RDC est donc prouvée par la loi précitée dans son article 285.

Les retombées de la responsabilité sociétale du CNMC en RDC

 

Faisant partie des initiateurs de l’Alliance pour la responsabilité sociale des entreprises chinoises en Afrique et des membres de son comité pour la promotion d’actions, la CNMC a activement répondu à l’initiative «  la ceinture et la route » ; a consciencieusement appliqué la stratégie majeure de l’interconnexion régionale pour l’Afrique, a précisément compris les nouvelles exigences et missions de la construction d’ « une communauté Sino-Africaine » dans la nouvelle ère.

Conformément  aux dispositions du  code minier en vigueur, précisément en son l’article 258 bis, chaque filiale du CNMC verse  une redevance minière  pour réaliser les ouvrages visant la promotion du développement communautaire dans la zone où elle est implantée tout en  respectant les exigences de la  responsabilité sociétale des Entreprises.  Le versement régulier de cette redevance minière a boosté la construction et réhabilitation des plusieurs ouvrages d’intérêts communautaires (écoles, bureaux, communes,  centres de santé,  routes,  ponts,  points de distribution d’eau potable).

Avec un pragmatisme légendaire, la CNMC stimule l’investissement et la création des valeurs, soutient le développement communautaire. A titre indicatif, pour promouvoir l’agriculture, Lualaba Copper Smelter (LCS), Kambove Mining SAS (KMS) et HUACHIN ont offert aux communautés locales des matériels aratoires et de semences. LCS a construit un barrage pour la réserve d’eau afin de créer une zone agricole et écologique moderne.

 Dans le secteur de l’éducation, CNMHK et KMS ont lancé les constructions des écoles pour faciliter l’accès à l’éducation. KMS a également fait un don de fournitures scolaires à l’école UKIMIA, SOMIDEZ a construit une école à Masumbu,

Dans le secteur de la formation professionnelle, KMS a financé la formation des jeunes du territoire de Kambove dans différents domaines dont la conduite automobile et l’interprétariat.

Dans le secteur de l’eau, KMS a offert à la communauté de Kashengeneke un forage pour la desserte en eau potable. CNMC Huachin, s’est investi à son tour  pour bâtir 11 puits et 6 systèmes automatiques de chauffe-eau solaire dans 8 villages au profit de près de 6000 personnes.

Les échanges culturels et le développement individuel n’ont pas été oubliés, c’est dans cette logique que CNMHK avait délégué un membre de son personnel pour participer à la commémoration du dixième anniversaire de l’initiative « la ceinture et la route », tenue à Pékin au mois d’octobre 2023.

En guise de conclusion, faisant preuve de l’humanisme dans l’exercice de sa responsabilité sociale, China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC) insiste sur l’initiative « la ceinture et la route » et la stratégie de développement « 1+4 », incite les entreprises investies à l’étranger à assumer efficacement leur responsabilité sociale, et à contribuer au bien-être des populations et à la prospérité des communautés locales à travers le développement économique, la réduction du chômage   et l’intégration culturelle. Bref, elle favorise de façon permanente et efficace le développement  économique, social et culturel.

 

Analyse produite par AHOMBO Liliane, Directrice Exécutive du Centre d’études Stratégiques et de Sécurité Internationale.




Gécamines : Qui est derrière la mégestion tant décriée ?

La situation financière à la Gécamines ne cesse d’inquiéter bon nombre de Congolais, sans oublier les employés de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. A la base, une certaine mégestion de sa trésorerie dénoncée malgré la mission d’encadrement de l’Inspection générale des finances (IGF), qui s’est transformée de façon étrange en une mission de consultance.

Comment est-il possible que le Directeur général Placide Nkala ose transformer une mission de contrôle émanant de l’autorité de la Présidence de la République en une mission de consultance émanant de son autorité directe ?
Dans sa lettre référencée 9461/DG/23 datée du 31 octobre 2023 offrant un contrat de consultance à IGF, le Directeur général Placide Nkala indique ce qui suit « Aussi serait-il impérieux de convertir l’équipe d’encadrement de l’Inspection générale des finances (IGF) à la Gécamines en une équipe de consultants à ma disposition pour une période de 3 mois renouvelables aux frais de Gécamines».
Le Directeur général Gécamines Placide Nkala est-il un frein à l’épanouissement de cette entreprise ?
Nombreux sont les griefs portés à la charge du Directeur général de la Gécamines Placide Nkala, dont le comportement serait à la base de la contre-performance de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. C’est ce qui fait que les comptes de l’entreprise seraient en rouge et lors de la réunion des grands directeurs, le Directeur général Placide Nkala s’était même permis de dire avec un grand sourire que les salaires du mois de décembre ne seront pas payés. Et suite à sa mégestion, certaines banques ne veulent plus travailler les lignes de crédit de Gécamines.
Le Directeur général Placide Nkala est aussi accusé de bloquer le paiement de décompte final et de la mise en retraite des agents et des syndicalistes. Ce comportement, à n’en point douter, est assimilable à quelqu’un qui manquerait de respect envers ses travailleurs.

 




A l’initiative de Gentiny Ngobila : la ville de Kinshasa confiée entre les mains de Dieu en cette période électorale

Les Kinoises et Kinois venus de différents coins de la capitale ont, samedi 16 décembre 2023, répondu à l’appel du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, pour une journée de prière dénommée “Kinshasa na losambo”, en vue de la consécration de la ville de Kinshasa en cette période électorale. L’esplanade du Palais du peuple dans la commune de Lingwala a servi de cadre pour cette activité spirituelle. Plusieurs serviteurs de Dieu de différentes confessions ont pris part à cette cérémonie.

Dans son mot de circonstance, le gouverneur de la ville de Kinshasa, en sa qualité de premier citoyen de la ville, a d’abord exprimé son vœu de voir Kinshasa se mettre dans les mains de Dieu, avant de donner le sens de cette journée: «cette journée est un jour de consécration de la ville de Kinshasa entre les mains de Dieu. À travers cette prière, nous avons imploré la grâce divine pendant cette période électorale. Nous voulons une ville calme et surtout apaisée pendant le scrutin du 20 décembre». Il a ainsi invité le peuple de Dieu à soutenir le Président de la République par leurs prières et lui donner des voix pour son second mandat.

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Les hommes de Dieu présents à cette activité ont d’abord fait la dédicace de la ville ainsi que de toutes les autorités du pays. Puis, ils ont prié pour les prochaines élections, pour qu’il n’y ait pas de troubles et que tout se passe dans la paix. Les pasteurs des confessions religieuses chrétiennes ont remercié le Seigneur pour l’amour qu’il ne cesse de démontrer au pays. Tout en appelant à l’unité des Congo, les hommes de Dieu ont remercié le patron de la ville de Kinshasa pour cette initiative combien louable.

Les nombreux chrétiens présents à cette activité spirituelle ont loué et adoré Dieu en vue de le remercier pour la paix et sa grâce dans la ville de Kinshasa.