Près de 39 ans après : Les Congolais ont enfin une carte d’identité

La carte d’identité nationale est désormais disponible en République Démocratique du Congo. Le porte-parole du gouvernement congolais en a fait la présentation vendredi 16 décembre 2023 dans la soirée. C’était lors d’un briefing co-animé avec le Directeur Général intérimaire de l’ONIP et le Directeur Afrique de la firme internationale IDEMIA, la société qui fabrique cette carte. La dernière fois où les Congolais ont eu une carte d’identité nationale c’était en 1984.

L’attente aura été longue pour les congolais. Ils ont attendu quarante bonnes années pour avoir une nouvelle carte d’identité nationale. Le 30 juin dernier, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait reçu la sienne. Quelques mois après, l’Office National d’Identification de la Population a repris avec l’octroi de cette carte, le temps pour cet office de recevoir les matériels pour le faire. Le ministre de la communication et médias a également reçu sa carte avant d’en faire la présentation aux côtés du Directeur Général intérimaire de l’ONIP et le Directeur Afrique de la firme internationale IDEMIA qui la fabrique.

“Nous avons commencé ce travail depuis le 30 juin de cette année par l’octroi de la carte au Président de la République lui-même, premier citoyen. Et, à ce jour, nous venons de redémarrer parce qu’il fallait faire venir les équipements pour l’octroi de la carte à son Excellence Monsieur le ministre. La suite va suivre demain avec l’identification de masse, puis l’identification des personnalités ciblées dont l’identité est irréfutable. Voilà en quelques mots ce que nous sommes en train de faire, voilà en quelques mots ce que nous devrions faire. Et votre tour viendra pour que vous puissiez passer à cette action et arriver à votre produit, le produit que nous attendons tous, la carte d’identité nationale”, a indiqué M. Stanislas Kenza, DG ai ONIP

Disons que la délivrance de cette carte d’identité nationale reprend en plein processus électoral. Les Congolais se demandent comment faire pour obtenir ce précieux sésame. Ceux qui veulent en avoir devront se présenter à l’ONIP avec leurs cartes d’électeurs, le permis de conduire ou un passeport valide. Ceux qui n’en ont pas, doivent se présenter avec trois personnes qui vont prouver leur nationalité congolaise. L’identification va concerner tout le monde du plus petit au plus grand.

“Le processus est simple. L’identification, le congolais se présente devant l’agent avec sa carte d’électeur nécessairement, parce que nous vivons la situation de pyramide renversée. Parce que c’est l’ONIP qui devait identifier les congolais pour qu’ensuite il puisse donner une partie de ce fichier-là constitué des majeurs à la CENI. Aujourd’hui, ça n’a pas été le cas, peut-être à cause des moyens. Et nous recevons de la CENI ce fichier-là des électeurs pour pouvoir donner la carte d’identité”, rassure Stanislas Kenza, DG ai ONIP.

Cap sur un identifiant unique

A en croire le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, cette pièce d’identité sera reliée à d’autres documents. Lors de son établissement, le requérant aura un identifiant unique qui servira même pour le payement d’impôt afin de renflouer les caisses de l’Etat.

“Ici par exemple, on aura un identifiant unique, peut-être que les experts pourront revenir pour expliquer un identifiant unique. En réalité c’est l’identifiant qui vous permettra par exemple, si on veut suivre si vous avez payé vos impôts et toutes les questions qui sont liées, c’est un peu comme ça se passe dans les autres pays du monde “.

L’entreprise qui fournit cette carte d’identité nationale se veut rassurante quant à la sécurité. Des éléments sécuritaires visibles et invisibles y ont été intégrés pour éviter sa falsification. Selon le Directeur Afrique de cette firme, ils ont recouru à la technologie utilisée pour fabriquer les billets des banques.

“Il y a des éléments dans cette carte importants, qui vont permettre de garantir à tous les citoyens congolais d’avoir une identité fiable. La carte est une carte durable, dans les matériaux durables. Elle est faite pour pouvoir résister aux intempéries et pour pouvoir aider les citoyens à porter leur identité partout où ils sont”, affirme M. Cédric Huet, Directeur Afrique de la firme internationale IDEMIA (Homme, parle français).

Avec l’engouement constaté lors de la délivrance de la carte d’électeur, les Congolais ont démontré qu’ils ont besoin vraiment d’une pièce d’identité nationale. Ceux qui y travaillent devront faire preuve d’abnégation pour bien réussir cette opération.




Vicaire à la Paroisse Sainte Thérèse de Mbanza-Ngungu : L’Abbé Hippolyte Lubiku meurt par balle au cours d’une prière dans une famille à Kinshasa 

Dans un communiqué nécrologique parvenu à la rédaction du média en ligne, lequotidienrdc.com, Mgr André-Giraud Pindi, Evêque de Matadi, a la profonde douleur d’annoncer à toute la communauté diocésaine le décès inopiné de M. l’Abbé Lubiku Matuabikulua Hippolyte, Vicaire à la Paroisse Sainte Thérèse de Mbanza-Ngungu, mort par balle ce samedi 16 décembre 2023 au cours d’une prière dans une famille à Kinshasa, selon les premières informations qui nous sont parvenues.

Et le même document de poursuivre qu’une enquête est ouverte par les services judiciaires à la diligence du Diocèse pour élucider les circonstances réelles du décès.

Tout en recommandant l’âme de l’illustre disparu à la miséricorde infinie du Père et aux ferventes prières de tous les fidèles diocésains de Matadi, en les assurant en même temps de sa pleine communion dans la prière, Monseigneur l’Evêque adresse ses condoléances chrétiennes à la famille biologique éprouvée, à l’ensemble du clergé matadien ainsi qu’à toutes les personnes qui ont connu Monsieur l’Abbé Hippolyte Lubiku.

Ce communiqué signé par l’Abbé Chancelier Parfait Bumba précise que le programme de l’inhumation sera communiqué ultérieurement.




La Société civile demande au Dr Denis Mukwege de retirer sa candidature à l’élection présidentielle

« Nous, candidats députés nationaux, provinciaux et conseillers communaux, acteurs de la société civile et dynamique accompagnant le prix Nobel de la paix 2018 aux élections du 20 Décembre 2023 en République Démocratique du Congo constatons, non sans regret, que la Commission Electorale Nationale Indépendante qui avait pour mission constitutionnelle d’assurer la régularité du processus électoral en organisant des élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives est en train de faillir à sa mission et remarquons que celle-ci nous dirige dans un chaos aux conséquences dévastatrice pour notre jeune démocratie », indiquent-t-ils dans une lettre adressée au Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix.

Ils expliquent que depuis le début du processus, certains candidats ont eu à alerter l’opinion tant nationale qu’internationale sur une messe noire que nous organise la CENI ce 20 Décembre 2023 et qui risque d’engendrer des contestations après les élections. Une plainte signée par quelques candidats à la présidence de la République avait été déposée en date du 23 Novembre 2023 au greffe de la Cour Constitutionnelle, laquelle requête vient d’être déclarée recevable mais non fondée.

Suite à cette parodie électorale, la République Démocratique du Congo fait face à trois camps: Un camp qui veut faire le forcing électoral, un camp qui veut prendre le pouvoir par les armes et le camp du plan de Paix du Dr Denis Mukwege.

« Ainsi, nous parties prenantes à ces élections, assumons notre responsabilité devant Dieu et notre peuple et dénonçons ce qui suit: Le processus raté d’enrôlement d’électeurs ; La faible inclusivité du processus électoral ; La non publication des listes provisoires des électeurs ; Le refus coupable et l’incapacité de délivrer les duplicatas couplés à la non-reconnaissance des électeurs par le fichier électoral ; L’absence des moyens logistiques pour déployer les kits dans les sites de la République Démocratique du Congo ; Accréditation partielle des témoins à moins de cinq jours des scrutins », expliquent-ils

En effet, il s’est constaté lors de l’enrôlement des électeurs que la CENI a déployé sur terrain un personnel peu qualifié qui savait à peine utiliser le kit électoral, ce qui a alourdi le processus avec des prolongations des délais d’enrôlement impactant négativement le calendrier.

Point n’est besoin de rappeler les prescrits de l’article 5 à l’alinéa 5 de la constitution.

Eu égard à ce qui précède, les candidats députés nationaux, provinciaux et conseillers communaux, acteurs de la société civile et dynamique accompagnant le prix Nobel de la paix 2018 aux élections du 20 Décembre 2023 en République Démocratique du Congo condamnent avec la dernière énergie toutes les irrégularités ci-hauts énumérées ; Demandons à notre candidat, le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018 de se retirer de ce processus chaotique qui consistera à nommer les acteurs en lieu et place de laisser les urnes trancher.

Ils exigent le départ du Président de la CENI Denis Kadima pour avoir failli totalement à sa mission constitutionnelle d’assurer la régularité du processus électoral ; Tenons la CENI pour responsable des conséquences fâcheuses qui émaneraient de ces parodies d’élections ; Demandons à la population congolaise d’activer l’article 64 alinéa 1 de la constitution qui est ainsi conçu: «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution»; et qu’elle soit en état d’alerte pour des actions de grande envergure qui vont suivre.

A travers cette déclaration, ils disent non au régime en place qui cherche à prendre le pouvoir par la force en organisant une fraude électorale massive ; Condamnons toute tentative de prise de pouvoir par les armes par certains acteurs malintentionnés ; Invitons la Communauté internationale à avoir un œil regardant sur la crise qui est en train d’être planifiée par le régime en place et la CENI.




La ministre Kathungu Furaha palpe du doigt l’évolution des travaux de construction du Centre culturel de Butembo

Ce samedi, la ministre Kathungu Furaha a visité les travaux du Centre Culturel de Butembo. Lancés depuis le jeudi 10 Août 2023, c’est le tout premier Centre Culturel de l’Etat, à l’initiative de la ministre de CAP.

Soulignons que ce nouveau centre culturel promet de devenir un lieu de rassemblement pour la population locale, en particulier les jeunes, fournissant un espace pour l’expression et l’épanouissement culturels. Il est prévu que le centre offrira une variété d’activités et d’événements, nourrissant l’amour de l’art et du patrimoine culturel dans la communauté.

Cette visite de la ministre Furaha à Butembo a été une affirmation de son engagement à promouvoir et à préserver la culture et l’art congolais. Le nouvel élan qu’elle a apporté à la ville avec le lancement du centre culturel est un signe prometteur pour l’avenir culturel de Butembo.




Présidentielle 2023 : L’ACAJ conseille de voter pour le candidat dont le projet de société accorde le primat à la transformation qualitative de la gouvernance publique

En cette fin de campagne électorale et nonobstant les incidents enregistrés, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) se félicite de l’esprit globalement démocratique qui a caractérisé ce face-à-face démocratique entre le peuple et ses potentiels gouvernants de demain.

Dans un communiqué publié, l’ACAJ espère que les échanges publics organisés durant cette période ont permis au peuple Congolais d’être fixé sur les différentes offres politiques présentées et défendues par des candidats aux scrutins présidentiel, législatif, provincial et local à venir.

« Nonobstant des incidents regrettables qu’elle condamne sans réserve, I’ACAJ apprécie l’appropriation citoyenne du processus électoral dont le souverain primaire a fait montre durant toute la période de campagne électorale », indique le même document.

En sus, I’ACAJ félicite, d’une part la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour le travail accompli, en un temps record, aux fins de permettre la tenue des élections dans les délais prescrits par la Constitution ce, en dépit des contraintes financières, légales, techniques et logistiques majeures et, d’autre part le Gouvernement de la République pour avoir mis à disposition les ressources nécessaires.

A la lisière du 20 décembre 2023, I’ACAJ invite les électeurs à se mobiliser massivement pour un vote utile, c’est-à-dire en faveur du candidat Président de la République, Député national ou Provincial et Conseiller municipal jugés aptes à favoriser et à privilégier le bien-être collectif.

Pour ce qui concerne particulièrement les candidats à la Présidence de la République, les suffrages du peuple doivent être accordés à celui dont le projet de société accorde le primat à la transformation qualitative de la gouvernance publique ainsi qu’à la restauration pleine et entière de l’intégrité territoriale de notre pays dont les soubassements sont: la capacité à vaincre l‘agression Rwandaise, l’éradication définitive de toutes les poches d’insécurité, l’instauration d’un véritable Etat de droit et la politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption sous toutes ses formes.

Pour ce qui est des parties prenantes au processus électoral, I’ACAJ voudrait singulièrement interpeller la CENI, objet de moult suspicions fondées ou non, pour quelle veille à la transparence des opérations de vote et à la publication des résultats effectivement collectés dans tous les bureaux de vote.

Elle engage les observateurs électoraux au respect scrupuleux des obligations que leur statut impose, à savoir: Respecter les élections en tant qu’expression de la souveraineté nationale appartenant au peuple d’un pays et impliquant l‘exercice de droits de la personne fondamentaux; Respecter les lois du pays et les instructions juridiques émanant des autorités gouvernementales et électorales ; Veiller à l’exactitude des observations, à la diligence des relevés et à l’impartialité de l’analyse, distinguant les facteurs subjectifs des preuves objectives ; S’abstenir de faire des commentaires ou jugement personnel ou prématuré sur leur travail d’observation à l’adresse des journalistes ou de toute autre personne intéressée, et limiter leurs déclarations à des informations générales sur la nature de leurs activités en tant qu’observateurs ; Faire preuve d’une stricte impartialité dans l’accomplissement de leurs tâches et en aucun cas, prendre parti ou marquer une préférence pour les autorités nationales, les partis politiques de l’opposition et/ou du pouvoir ou les candidats prenant part aux élections.

En clair, le Code de conduite des membres des missions d’observation et de suivi des élections leur interdit de se substituer à la CENI en procédant à une « proclamation » indue des résultats. Pour terminer, I’ACAJ rappelle qu’un groupe humain devient une nation lorsque ses membres croient qu’ils sont liés du fait de leur passé et de leur futur. Cela crée une possibilité de solidarité, l’acceptation de l’autre et des sacrifices communs.




La CIME insiste sur la préservation d’un climat de paix avant, pendant et après les élections

« Par la Grâce, la Miséricorde et la Bénédiction de Dieu Tout-Puissant, nous sommes arrivés à quelques jours des scrutins afin d’élire nos dirigeants pour la période de cinq ans à venir. II est important de souligner qu’assurer les élections apaisées est l’affaire de tous. Chacun à son niveau, en conformité avec sa conscience, doit apporter sa pierre à la réussite de ces élections », a indiqué la CIME dans un message.

Car pour elle, sans la paix, les élections ne seront qu’une illusion. Préserver la paix est un devoir citoyen. Et investir dans la paix, c’est ouvrir la voie à un développement durable en RDC. La paix est capitale pour la survie de la nation. C’est pourquoi nous insistons sur la nécessité de préserver un climat de paix avant, pendant et après les élections pour garantir l’unité et l’intégrité territoriale pouvant permettre le développement durable du pays.

Et le même message de poursuivre que notre pays a connu pas mal de guerres, ce qui a retardé son développement. « Nous demandons aux acteurs politiques d’éviter toutes sortes de violences susceptibles de perturber la bonne tenue des élections du 20 décembre. Aimer sa patrie fait partie de la foi », affirme-t-il.

En effet, quelles que soient nos différences de tribus, de langues, d’opinions, de religions ou de cultures, nous sommes tous frères et sœurs, nous n’avons que le Congo comme terre. Prenons garde à ne pas occasionner des conflits inutiles et sacrifier la RDC pour des intérêts égoïstes.

« Nous appelons les acteurs politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la nation plutôt que les intérêts personnels. Pour cette raison, nous lançons à toutes les parties prenantes un appel pathétique à s’abstenir des injures, mensonges, attaques personnelles, intrigues, manipulation ou toutes pratiques similaires susceptibles de créer ou d’envenimer les tensions dans le pays. Nous recommandons à la population de cultiver les vertus d’amour, de démocratie, de tolérance et de ne pas s’adonner aux actes de violence. Nous appelons les jeunes particulièrement à ne pas céder à la manipulation politicienne », souligne le même document.

Il termine par inviter le peuple congolais à voter en âme et conscience. Mais une fois que le peuple s’est prononcé, nous demandons à chacun de respecter le verdict des urnes comme expression de la volonté du souverain primaire. Et s’il existe des contentieux, il faut les traiter par voie de justice selon les prescrits de la loi.

« Que Dieu qui donne la vie et qui confie aux hommes la mission de transformer le monde pour plus de justice, de paix et d’amour, nous inspire tous, candidats et électeurs, hommes, femmes et jeunes, appelés à veiller au bon déroulement du processus électoral afin qu’avant, pendant et après les Scrutins, nos gestes, actes et paroles comme citoyens, croyants et patriotes donnent à notre pays la bénédiction et l’occasion de connaitre les élections apaisées en vue d’un Congo uni, puissant et émergent », prie-t-il.




CALCC/Ituri conseille de voter les candidats qui vont défendre les intérêts du peuple congolais durant les cinq ans sans chercher leurs intérêts égoïstes

Le moment tant attendu est proche, le mercredi 20 décembre 2023, le peuple congolais, souverain primaire a le pouvoir de décider qui seront nos prochains dirigeants pour les cinq ans prochains. Tout en restant dans le contenu du message de nos pères, les Évêques de la 60me assemblée plénière de la CENCO intitulé: « pour des élections crédibles, peuple Congolais, réveille-toi de ton sommeil», le Bureau Diocésain du CALCC, la voix de sans voix, lance ce message clair à tout le peuple Iturien.

Il est temps d’aller voter nos dirigeants ce mercredi 20 décembre 2023 après avoir écouté les discours des candidats au scrutin prochain sur les projets de la société. C’est le moment de décision de tous les Ituriens pour l’avenir de notre patrie la République Démocratique du Congo à général et de notre province de I’Ituri en particulier.

Pour des élections libres, transparentes et crédibles, Réveille-toi de ton sommeil pour aller choisir nos dirigeants en âme et conscience. Votons tous utile les candidats qui vont défendre les intérêts du peuple congolais durant les cinq ans sans chercher leurs intérêts égoïstes.

Ne votons pas le chapeau, le t-shirt, les boissons, le repas, l’argent reçu lors de la campagne ou un autre cadeau et ne cédons pas à l’achat de conscience. Durant les 5 ans nous allons vivre les conséquences positives ou négatives des actes que nous poserons le jour des élections.

Ainsi le Bureau Diocésain du CALCC rappelle tous les Ituriens à la conscience et à voter utile pour un avenir meilleur de notre Beau pays la République Démocratique du Congo. A la CENI de garantir la transparence des opérations de vote et de dépouillement par le respect de la loi électorale concernant l’accréditation des observateurs électoraux, des témoins des partis politiques, des journalistes et affichage des résultats des scrutins par Bureau de vote.




CLOTURE DE SERVICE DU 40 JOUR /DIMANCHE LE 17/12/2023 /AVEC PASTEUR François MUTOMBO VH




Élections 2023: La mission d’observation de la SADC prête à se déployer sur toute l’étendue du territoire national     

Les scrutins combinés en RD-Congo auront lieu le mercredi 20 décembre prochain à travers toute la République. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé dans un communiqué que les bureaux de vote vont ouvrir à 6 heures pour se refermer à 17 heures. La Centrale électorale a demandé, pour plus d’inclusivité, à tout électeur enrôlé disposant une carte d’électeur ou ayant une carte défectueuse et/ou ayant perdu sa carte de se rendre au site où il a été enrôlé pour voter, car le personnel de la CENI prendra en charge le cas par cas.

Dans cette perspective, la mission d’observation de la Communauté de développement de l’Afrique centrale (SADC), conduite par M. Enoch Kavindele, se trouve déjà à Kinshasa. Elle a été reçue ce vendredi 15 décembre 2023 au ministère de l’Intégration régionale par Jean-Claude Ndjakani, Directeur de cabinet du ministre d’État, Antipas Mbusa Nyamwisi qui se trouve présentement au Nord-Kivu dans le cadre de sa campagne électorale.

Etant le point focal des organisations sous-régionales, le chef de la délégation a tenu à débuter ses activités sur terrain par cet échange qu’il a jugé fructueux. Au sortir de la salle, Énoch Kavindele est revenu sur l’objet de leur mission en RD-Congo qui n’est rien d’autre que l’observation des scrutins du 20 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national.

Des élections voulues crédibles, libres et transparentes par toutes les parties prenantes. Cette rencontre a permis aussi à la délégation de la mission d’observation de la SADC de se mettre à jour en rapport avec l’actualité sur le terrain.

La SADC encourage les Congolais où qu’ils soient de participer massivement à ces scrutins qui sont l’expression de la démocratie. Après une heure d’échange, les observateurs de la SADC ont mis le cap vers Pullman Hôtel afin d’échanger cette fois-ci avec la Société civile. Dans leur agenda, ils projettent le lancement officiel de la mission d’observation électorale de la SADC dès ce samedi 16 décembre au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa.

La SADC a toujours soutenu le processus électoral en RD-Congo durant les trois premiers cycles électoraux en envoyant ses observateurs sur le terrain. A la fin des élections, cette mission d’observation publiera son rapport général.




L’Initiative Royale visant à transformer la façade atlantique en un foyer de rayonnement continental et international est “opportune” et “bienvenue” (Expert international)

L’initiative de SM le Roi Mohammed VI visant à transformer la façade atlantique en un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international est “opportune” et “bienvenue”, s’est félicité, vendredi à Marrakech, M. Masood Ahmed, président du Center for Global Development.
“L’initiative Royale est opportune et bienvenue car l’Atlantique ne se limite pas à l’Europe et à l’Amérique du Nord, mais comprend également l’Amérique du Sud et de nombreux pays d’Afrique”, a souligné M. Ahmed dans une déclaration à la MAP en marge de la 12ème édition de la conférence internationale annuelle “The Atlantic Dialogues”.
“Trouver les moyens pour promouvoir des relations meilleures et des liens commerciaux et économiques plus étroits ne peut que profiter à toutes les parties concernées”, a relevé cet ancien responsable du Fonds monétaire international (FMI), affirmant que le Maroc, pont entre les continents et carrefour des civilisations, “peut jouer le rôle de locomotive dans la promotion de cet Atlantique élargi qui sert les intérêts des peuples d’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes”.
Selon M. Ahmed, “le Maroc est très bien placé pour assumer ce rôle, le Royaume ayant démontré sa capacité à le faire à maintes reprises”. “Le Maroc constitue aussi un “trait d’union entre les pays du Sud et du Nord”, a-t-il dit.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 12ème édition de la conférence internationale annuelle du Policy Center for the New South “The Atlantic Dialogues” est axée sur le thème “A More Assertive Atlantic: Its Meaning for the World” (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde).
Cette édition rassemble plus de 400 invités issus de 80 nationalités différentes du bassin atlantique pour discuter une variété de sujets économiques et géopolitiques, reflétant les mutations d’un Atlantique élargi et plus intégré à travers des échanges francs, informels et factuellement informés, favorisant des discussions susceptibles de déboucher sur des actions concrètes.