Observation électorale : CNDH et ECC décident de faire route ensemble

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a échangé, mercredi 13 décembre dernier, avec le révérend Éric Nsenga de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) sur notamment l’observation électorale en perspectives des élections du 20 décembre prochains en République Démocratique du Congo (RDC).

Une occasion pour l’Église protestante de donner des conseils à la CNDH, engagée pour le moment dans l’observation électorale, pour la tenue des élections apaisées du 20 décembre 2023, précise une dépêche de la CELLCOM/ CNDH.

” Aujourd’hui, face aux enjeux des élections prévues d’ici-là, il était normal que je vienne vers le révérend Éric Nsanga de l’ECC me ressourcer. J’ai reçu beaucoup de conseils pour aider à ce que notre processus électoral aille de l’avant, puisse nous permettre à aboutir aux élections apaisées, dignes d’une démocratie”, a déclaré le président de la CNDH, Paul Nsapu, après les échanges le coordonnateur de la mission d’observation électorale ECC – CENCO.

” Nous avons échangé notamment autour de ces enjeux électoraux. Je suis très satisfait. Après tout, nous regardons dans la même direction, on a le même souci celui de travailler pour notre peuple ” a-t-il ajouté, soutenant que l’ECC est une confession religieuse importante et le révérend Éric Nsenga un acteur important dans tout ce qui se passe au pays sur le plan sociopolitique.

” On est obligé de collaborer. J’ai profité de l’occasion pour lui dire comment on entend opérer par rapport à ces élections”, a poursuivi le président de la CNDH, tout rappelant que son institution va déployer les moniteurs des droits de l’homme et des élections dans le pays, parmi lesquels il y aura des représentants de l’ECC.

Franche collaboration ECC-CNDH

Le révérend Éric Nsanga, qui a salué l’harmonie qui règne désormais au sein de la CNDH après un moment d’incompréhension parmi les commissaires nationaux, a surtout lancé un appel de paix aux candidats qui battent campagne et a ceux qui sont derrière eux.

” Les élections ne doivent pas constituer le cimetière de notre destinée. Ce n’est qu’un moment, ce n’est qu’un jeu politique, celui qui sortira majoritaire sera notre Président, ça sera nos députés provinciaux et nationaux. On ne peut pas déchirer le pays, on doit plutôt le préserver”, a-t-il dit. Surtout que pour lui, le pays a évité plusieurs complots et à plusieurs niveaux.

Concernant l’observation électorale, ce haut responsable de l’ECC a relevé que ” nous avons noté ensemble l’état du virage auquel nous sommes arrivés, tout en déplorant un peu quelques ratés sur le plan des droits de l’homme. Nous avons vu des manifestations qui se sont tournées en violations. Nous avons identifié quelques cas que nous déplorons aussi. Nous allons une fois de plus nous y travailler “.

Et de marteler : ” c’est très intéressant, parce que le centre, le focus des élections, c’est le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. La CNDH fera un travail important tant dans l’évolution de la campagne électorale que le jour du scrutin. Nous espérons arriver bientôt à cette date du 20 décembre “.

Pour le révérend Éric Nsanga, il y aura beaucoup de choses qui vont nécessiter l’oeil de la CNDH. ” N’oublions pas aussi qu’elle aura à publier un rapport sur les élections “, a-t-il ajouté.

” L’ECC a ouvert ses portes pour une franche collaboration. Nous avons proposé au président de la CNDH, ce qu’il a sportivement accepté, de recommander quelques moniteurs qui vont se joindre à ceux de la CNDH, pour qu’ensemble nous fassions un travail qui va honorer le pays, crédibiliser le processus électoral “, a aussi soutenu ce haut responsable de l’ECC.

” Que les élections du 20 décembre se passent vraiment dans la paix, qu’il n’y ait pas des vies qui se perdent à cause de ces élections, jusqu’à la publication des résultats “, a-t-il conclu. Pour lui, c’est la période d’après élections qui est dure à gérer. A le croire, c’est une période où il faut préparer la population à accepter notamment les résultats.

Le révérend Éric Nsenga a la charge de la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la création de l’ECC et coordonnateur de la MOE ECC – CENCO.

 




Au cours du cadre de concertation CENI-Conseil d’État : Denis Kadima rassure sur l’organisation des scrutins combinés directs le 20 décembre 2023

A 6 jours des scrutins combinés, le président de la CENI, Denis KAdima lance un appel aux candidats de continuer à mener une campagne paisible. Il a profité de l’occasion pour décourager les actes de violences qui surviennent de temps en temps. « C’est un exercice démocratique au cours duquel les candidats doivent convaincre à partir des arguments, des idées qu’ils vont émettre au lieu de montrer leurs muscles », dit-il. Et de préciser que pour ce qui est des cartes d’électeurs, même s’ill y a des problèmes à ce sujet, mais la CENI, en plus de délivrer des duplicatas, rassure l’électorat que toutes les personnes régulièrement inscrites auront l’occasion d’exercer leur droit de vote. « Que les électeurs se présentent avec leur carte quel que soit leur état, parce que pour être électeur, il faut avoir été inscrit sur la liste électorale. Qu’ils ne se découragent pas, ils seront pris en charge et en mesure de voter, même ceux qui ont perdu les leurs, on pourra toujours retrouver les traces de leurs noms », a-t-il rassuré.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a réaffirmé la ferme détermination de l’institution qu’il dirige ne ménageant aucun effort pour respecter le délai constitutionnel dans la tenue des scrutins combinés à la date du 20 décembre 2023.

Au cours du cadre de concertation entre la CENI et le Conseil d’État conduit par sa Première Présidente, Marthe Odio Nonde, organisé à Béatrice Hôtel, en vue d’harmoniser les vues et perceptions respectives sur la gestion future des contentieux de résultats.

L’opportunité a été à nouveau offerte au numéro un de la Centrale électorale de revenir sur cet engagement devant les Hauts magistrats tout en souscrivant les contours de ces moments d’échanges.

« L’activité de ce jour fait suite aux recommandations pertinentes de l’atelier sur la justice électorale entre la CENI et le Conseil Supérieur de la Magistrature organisé au même lieu, du 31 mai au 2 juin 2023, ayant permis aux deux institutions d’avoir une appréhension commune des dispositions légales et réglementations applicables dans la gestion des contentieux électoraux en République démocratique du Congo particulièrement ceux des candidatures. La gestion de ces contentieux de candidatures a produit des résultats satisfaisants.

Ce succès est sans nul doute le fruit de la participation des juridictions impliquées en l’occurrence les Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel qui avaient bénéficié des échanges tenus lors de l’atelier précité. Mais surtout des rencontres en provinces entre ces juridictions et les experts de la CENI dépêchés dans les 26 provinces pour assurer le suivi des contentieux des candidatures des députés provinciaux et des conseillers communaux. Cette expérience louable mérite d’être capitalisée pour une meilleure organisation des contentieux des résultats à venir », a souligné Denis Kadima Kazadi.

Profitant de cette occasion, le Président de la Centrale électorale a lancé un appel aux candidats, au moment où la campagne électorale tire vers sa fin, à 6 jours des scrutins. Le tout pour privilégier la paix au cours de leurs échanges avec la population en mettant en avant les arguments convaincants plutôt que des muscles pour éviter toutes les formes de violences.

Tous les acteurs interpellés

Relevant, pour sa part, que les élections donnent lieu à la contestation notamment sur l’attribution des sièges, le déroulement et le dépouillement du vote sur la compilation des résultats, la Première Présidente du Conseil d’État, Marthe Odio Nonde, a relevé que la réussite des élections en cours est tributaire de l’agir sur le terrain de chaque acteur engagé dans ce processus.

« Le présent atelier regroupant les experts de la CENI et les Hauts magistrats du Conseil d’État vient à point nommé dans la mesure où il permet aux participants d’échanger sur certaines dispositions de la loi électorale dont l’interprétation laisse apparaître des divergences, car il est essentiel, pour une meilleure gestion du contentieux électoral que les intervenants à ce processus aient un même entendement. Le souhait du Conseil d’État est que ceux-ci se focalisent sur les aspects liés au vote électronique et semi-électronique, à la transmission des procès-verbaux de dépouillement au juge administratif, au quotient électoral, au seuil légal de représentativité, à l’annulation des résultats, à l’exécution par la CENI des décisions rendues en matière électorale », a indiqué la Première Présidente du Conseil d’État.

Non sans avoir exhorté l’ensemble des participants à des échanges fructueux pour le plus grand bonheur de la République démocratique du Congo.

Auparavant, le 1er Vice-Président de la CENI, Bienvenu Ilanga Lembow, soulignant l’importance du pouvoir judiciaire surtout en matière des contentieux, a fait valoir que celui-ci a un rôle capital à jouer dans le processus électoral.  C’est dans le droit fil des recommandations de la précédente rencontre entre les deux institutions appelées à travailler en binômes que se tient le présent atelier répondant à cette exigence.

D’autant que, a-t-il noté,  la CENI va proclamer les résultats provisoires à l’issue des scrutins et ceux-ci seront pris en charge par les acteurs de l’appareil judiciaire, avant qu’ils ne deviennent définitifs.  C’est en somme durant toute la journée que les experts de la CENI et du Conseil d’États vont devoir échanger sur différents thèmes liés à ces opérations et aux procédures à observer.

JMNK




Élections de 2023: La cour constitutionnelle déboute Martin Fayulu et les autres candidats présidents (arrêt)

La Cour constitutionnelle a déclaré ce jeudi recevable mais non fondée la plainte déposée en novembre dernier par 6 candidats présidents à savoir Martin Fayulu, Denis Mukwege, Théodore Ngoy et consorts, contre le président de la CENI et le Vice-premier ministre de l’intérieur.

Ces candidats présidents avaient présenté une demande pour que la cour constitutionnelle demande à la ceni de régulariser certaines irrégularités.

Denis Kadima et Peter Kazadi étaient accusés « d’abstention coupable ».

Derick Katola




Maroc : les arrivées touristiques à un nouveau record de 13,2 millions de personnes à fin novembre 2023 (ministère)

Les arrivées touristiques au Maroc ont atteint 13,2 millions de personnes durant les onze premiers mois de 2023, battant le record absolu de 12,9 millions de touristes de toute l’année de 2019, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire.

“2023 est bien une année de rupture pour le tourisme marocain. En 11 mois, 13,2 millions de touristes ont visité le Maroc, battant ainsi le record absolu de 12,9 millions de toute l’année de 2019”, indique le ministère dans un communiqué.

Par rapport à la même période de 2022, la progression s’élève à 36%. En novembre 2023, environ un million de touristes ont afflué au Maroc, marquant une évolution de 9% par rapport à novembre 2022.

Cette dynamique positive témoigne de l’efficacité des actions de promotion et d’aérien déployés par le Maroc ainsi que son attractivité croissante en tant que destination touristique prisée.

Citée dans le communiqué, Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire a déclaré : “Nous sommes ravis de ces résultats exceptionnels, qui nous encouragent et nous motivent davantage à continuer le travail entamé avec l’ensemble des parties prenantes du secteur. Le début de la concrétisation de la feuille de route 2023-2026 du tourisme est clairement en train de porter ses fruits, et nous sommes bien partis pour dépasser l’objectif de 14 millions de touristes à fin décembre 2023”.




Nzango Moderne : Ce qu’ils ont déclaré à l’issue du Tournoi de l’Amitié GG

-Mme Agnès Ghandi Gonda GG (organisatrice) :

‘’En tant qu’organisatrice, je remercie premièrement l’éternel Dieu. Et aussi toutes les mamans qui ont participé à ce tournoi. Le tournoi s’est bien déroulé malgré les brouilles constatées. Ce juste que nous les femmes, nous sommes comme ça. Pour le projet, j’avais prévu une cagnotte de 500 $’’

-Yoka Monique (secrétaire de l’équipe Umoja) :

‘’Nous avons joué ce match avec l’aide divine et notre secret, c’est Dieu et les entrainements qu’on faisait avec notre coach Héritier. Bien que ce dernier est enfant, nous, nous sommes ses mamans, mais les entrainements qu’il nous donne, nous permet d’avoir le souffle sans arrêt. Dans ce tournoi nous avons rencontré de bonnes équipes mais comme Dieu avait décidé que cette coupe revient à Umoja, voilà pourquoi nous avons fini par remporter cette victoire. Et nous glorifions Dieu car aucun incident malheureux nous est arrivées. Nous remercions une fois encore maman GG Business, Robert Kitoko, Jr, maman Kina et vous les journalistes qui êtes venus nous voir’’

-Maman Kuya) :




Au terme d’une finale époustouflante ce mercredi à l’Esplanade du stade des Martyrs : Umoja bat in extremis Kuya 72-70 et s’adjuge le trophée du Tournoi de l’Amitié GG

Est bien qui finit bien. Le tournoi de Nzango Moderne de l’amitié ou tournoi à l’unisson qu’organise depuis le 1er décembre 2023 Mme Agnès Ghandi Gonda GG à l’esplanade du stade des martyrs, s’est clôturé en beauté hier mercredi 13 décembre 2023. Au terme d’une finale époustouflante, Umoja a battu in extremis Kuya qui n’a pas démérité 72-70 s’adjugeant du coup le trophée mis en jeu.

Ce qu’a été la finale Umoja vs Kuya 

L’esplanade du stade des martyrs était prise d’assaut par les amoureux de Nzango moderne sans oublier la présence de maman Germaine. Le coup d’envoi de la finale est donné par l’arbitre Nsimba Dilungane Paul  qui a officié cette rencontre avec brio. Umoja a tenté de prendre le large à la première mi-temps, mais c’était sans compter avec le savoir-faire des mamans de Kuya qui donnent la réplique nécessaire jusqu’à égaliser. Le match bascule au coude-à-coude. Finalement, Umoja s’impose à la mi-temps 35-33.

A la reprise, le match bascule à l’avantage de Kuya qui mène largement au score. Et petit à petit, la capitaine d’Umoja Olga Waka et ses coéquipières surtout le savoir-faire de maman Kajidi Tshilombo Monique qui a réussi plusieurs k.O (NDLR exploit d’éliminer 5 adversaires d’affilée), sont parvenues à égaliser. Le match bascula au coude-à-coude, aucune de deux équipes ne parvint à s’échapper. Mais aux ultimes secondes, maman Kajidi Tshilombo Monique puisa dans ses dernières énergies et réussit le k.o qui cloue Kuya au pilori. Grâce à ce coup de génie, Umoja remporte le match dans l’euphorie 72-70.

Maman  Kajidi Tshilombo Monique âgée de 70 ans, la dame de la finale

Le Nzango Moderne est une discipline sportive qui aide les mamans qui la pratique à se maintenir en bonne santé. Tous ceux qui ont vécu la finale Umoja vs Kuya ont pu admirer le savoir-faire, l’aisance et la souplecité de maman  Kajidi Tshilombo Monique. Et pourtant, elle est âgée de 70 ans. Et c’est elle qui a assené le coup fatal qui a permis à Umoja de gagner. C’est la dame de cette finale.

GG Business domine Aigle Masisa 87-53 et s’empare de la 3è place

En lever de rideau, pour la 3è et 4è place, Aigle Masisa est tombé face à GG Business 53-87 au terme d’une rencontre équilibrée dans son ensemble malgré une légère domination de GG Business.

Remise des prix

Tout a démarré par la remise des brevets de participation aux officiels par Mme Germaine. Il s’agit de :

  1. Disasi Jean Robert (Directeur technique)
  2. Mme Kina
  3. Kitoko Nkumu Robert
  4. Kapika Pamphile
  5. Nsimba Dilungane Paul
  6. Ikasa Mbeka Marie
  7. Kakala Mbaki Serge

Ensuite au dizaine des clubs qui avaient participé à ce tournoi. 

Prix

La 1ère équipe une enveloppe + trophée.

La 2è enveloppe + trophée.

La 3è équipe une enveloppe.

Mme Agnès Ghandi Gonda GG a gratifié les arbitres d’une cagnotte.

Antoine Bolia




Nicolas Sarkozy : S.M. le Roi Mohammed VI, “un grand dirigeant sage et visionnaire”

Sa Majesté le Roi Mohammed VI est “un homme d’exception et l’un des grands dirigeants sages et visionnaires”, a souligné, mercredi à Rabat, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy.

“SM le Roi Mohammed VI est un homme que je n’ai cessé d’admirer et de respecter. C’est un homme d’exception et l’un des grands dirigeants sages et visionnaires”, a affirmé Sarkozy lors de la cérémonie de présentation de son dernier ouvrage “Le temps des combats”, qui s’est déroulée en présence notamment du Conseiller de Sa Majesté le Roi, André Azoulay et de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, ainsi que d’un parterre d’éminentes personnalités du monde politique, diplomatique, économique et culturel.

Le président de la Chambre des représentants, M. Rachid Talbi El Alami, a représenté S.M. le Roi Mohammed VI, à la cérémonie d’investiture du nouveau Président argentin, M. Javier Milei, qui s’est déroulée dimanche à Buenos Aires.

Au cours de cette rencontre organisée par le Conseil du développement et de la solidarité (CDS), l’ancien président français s’est dit impressionné par la capacité du Souverain à anticiper les évènements et à garder le cap de Sa vision pour le Royaume, mettant l’accent sur “le développement considérable” qu’a connu le Maroc dans plusieurs domaines sous le leadership de Sa Majesté le Roi.

Sarkozy a indiqué, par ailleurs, qu’il y a “des relations exceptionnelles” entre le Maroc et la France, deux pays frères. “Nous partageons les mêmes intérêts et rapports et nous sommes tellement différents mais si proches”, a-t-il dit.

“C’est une question d’histoire et d’avenir… Il y a un lien, une affection et une compréhension mutuelle entre les deux pays”, a relevé Sarkozy, qui a fait part de son admiration profonde pour le Maroc et les Marocains.

“J’ai toujours ressenti cette proximité avec les Marocains, c’est un peuple hospitalier et profondément généreux”, a-t-il ajouté.

Cette cérémonie a été marquée par la remise d’une plaque commémorative à Sarkozy par le Conseil du développement et de la solidarité, dont le président Mohamed Benamour, a mis en avant, à cette occasion, la particularité de cet évènement exceptionnel organisé à Rabat, Capitale de la culture et des lumières, qui ne cesse de se développer sous la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Un tel événement, a-t-il souligné, offre l’occasion d’échanger autour des grandes questions d’actualité dans un monde en perpétuelle mutation.

Lors de cette rencontre, l’ancien président français a livré devant l’assistance son analyse de l’état du monde et de ses grands enjeux géostratégiques, et partagé ses réflexions autour de la relation Europe-Afrique.




La 12ème édition des Dialogues atlantiques du 14 au 16 décembre à Marrakech

La 12ème édition de la conférence internationale annuelle du Policy Center for the New South (PCNS) “The Atlantic Dialogues”, se tiendra du 14 au 16 décembre 2023 à Marrakech, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Axée sur le thème «A More Assertive Atlantic: Its Meaning for the World» (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde), cette édition devra rassembler plus de 400 invités issus de 80 nationalités différentes du bassin atlantique, a indiqué le PCNS dans un communiqué.

La conférence qui se distingue par son envergure et sa diversité s’aligne sur les Hautes orientations et directives Royales sur l’Afrique Atlantique contenues dans le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche verte. Elle tend à refléter l’importance croissante de l’espace atlantique dans le contexte mondial actuel.

La conférence vise aussi à approfondir la compréhension des implications de la nouvelle perception de cet espace, a relevé la même source, mettant en exergue la promotion de la coopération atlantique, considérée comme essentielle pour le développement économique et social, en particulier pour les pays du sud de l’Atlantique. Cette coopération peut offrir une réponse coordonnée aux défis tels que la transition climatique et contribuer à la paix et à la sécurité dans la région.

Ainsi, en tenant compte des dynamiques d’intégration régionale en cours, l’approche de l’atlantique élargie peut apporter une contribution utile à la réinvention nécessaire de la gouvernance mondiale et une nouvelle articulation des logiques de coopération Nord-Sud et Sud-Sud.

Par ailleurs, cette douzième édition permettra de discuter une variété de sujets économiques et géopolitiques, reflétant les mutations d’un Atlantique élargi et plus intégré à travers des échanges francs, informels et factuellement informés, favorisant des discussions susceptibles de déboucher sur des actions concrètes.

Parmi les thèmes à aborder, on retrouvera notamment des discussions sur l’avenir des partenariats stratégiques et du multilatéralisme, l’émergence du Sud global, la refonte de l’architecture financière internationale, les défis actuels de la démocratie outre les enjeux du changement technologique pour une transition durable.

Au cours de ses onze éditions précédentes, la conférence des Atlantic Dialogues s’est distinguée par sa capacité à fédérer un ensemble d’acteurs internationaux. Cette année, elle réunira une communauté de plus de 2000 membres pour des discussions approfondies autour de séances plénières et de discussions en petits groupes.

La conférence culminera avec la présentation du dixième rapport “Atlantic Currents” du Policy Center for the New South, analysant les tendances récentes du bassin atlantique.

D’éminents intervenants, dont d’anciens chefs d’État, des ministres, diplomates, chercheurs et représentants de think-tanks, enrichiront le débat lors de dix séances plénières et vingt sessions en petits groupes. Ces discussions favoriseront des échanges francs et informels, promettant des débats approfondis sur le thème principal tout en bénéficiant de l’expertise intercontinentale des Atlantic Dialogues, souligne le communiqué.

En outre, le programme Emerging leaders (ADEL), dont la finalité résonne avec l’ambition de la jeunesse, sélectionne chaque année 30 à 50 jeunes âgés de 35 ans au plus, parmi des centaines de candidatures du monde entier. Ces jeunes visionnaires représentent 26 nationalités, avec une prédominance de 70% de participants issus de la région atlantique, fait-on savoir de même source.

À la suite d’une formation intensive de trois jours axés sur le leadership et le design thinking pour aborder les enjeux de l’Atlantique élargi, dispensée par des experts renommés, les nouveaux membres d’ADEL intégreront la conférence. Ils seront particulièrement mis à l’honneur lors de la cérémonie de clôture.




Nouvelle charge hystérique du régime algérien contre les Émirats arabes unis et le Maroc

Décidément, l’éclatante visite d’État effectuée récemment par le roi Mohammed VI aux Émirats arabes unis n’en finit pas d’accentuer les incurables crises d’hystérie du régime algérien. Pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine, la junte au pouvoir à Alger a lancé sa meute médiatique contre Abou Dhabi et Rabat à travers des accusations farfelues, dont le seul objectif est de cacher sa frustration, son impuissance et son isolement.

Les Émirats arabes unis sont, certes, et géographiquement parlant, un petit État, mais il s’agit de l’un des pays les plus riches et les plus influents sur la scène diplomatique et économique internationale, ce qui lui a valu d’ailleurs d’être accueilli récemment, et à bras ouverts, au sein du puissant bloc des États émergents des BRICS, où il rejoint la Russie, la Chine et l’Inde, entre autres grands de ce monde. Les Émirats arabes unis, c’est donc l’exact contraire de l’Algérie, vaste État créé par la France et tombé aux mains d’une mafia militaire qui a dilapidé ses richesses et l’a transformé en paria sur la scène régionale et mondiale, à cause de visions courtes, dont celle qui voudrait que tout pays ami avec le Maroc est vu comme un ennemi déclaré de l’Algérie.

Il n’est donc pas étonnant que la visite officielle qu’a effectuée le roi Mohammed VI les 4 et 5 décembre à Abou Dhabi, où un accueil chaleureux et à nul autre pareil lui a été réservé, ait semé un vent de panique à Alger. Cette nouvelle exacerbation du ressentiment enfoui et aigu à l’égard du Maroc et de ses nombreux amis, le pouvoir algérien a choisi de l’exprimer en confiant à ses porte-voix médiatiques la mission de déverser tout leur venin sur les Émirats arabes unis, coupables à ses yeux d’afficher un soutien sans faille et une solide amitié avec le Royaume du Maroc.

Mardi 12 décembre, tout ce que compte l’Algérie en médias locaux, de la presse écrite à la radio publique, en passant par la télévision d’État et les sites électroniques, a décoché un tir groupé ciblant le puissant et influent émirat du Golfe. On croirait assister à un concours d’articles de fiction sur un complot imaginaire dont l’Algérie serait victime, et où chaque média rivalise avec l’autre en désinformations, cherchant de la sorte à accaparer les faveurs du pouvoir militaire.

Ainsi, selon ces médias, la visite du Roi à Abou Dhabi «ne vise pas à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, mais à financer et lancer une campagne médiatique d’intoxication, à travers la presse française et les réseaux sociaux, en vue de porter atteinte aux relations historiques de l’Algérie avec les États du Sahel et de déstabiliser la région». Ce «scoop» à la sauce algérienne, la meute médiatique au service du clan des généraux, qui soupçonne des «mains israéliennes», affirme le tenir d’une source «sécuritaire» tantôt «autorisée», tantôt «sûre». Elle balance même un chiffre rond, celui de 15 millions d’euros qui auraient été versés par les Émirats au Maroc en vue d’acquérir des rédactions entières en France, sinon de payer des journalistes français et africains en vue de déstabiliser l’Algérie avec des… plumes.

Cette prétendue campagne anti-algérienne, menée par les Émirats, le Maroc et Israël, viserait à faire croire aux autorités maliennes et nigériennes que leurs deux pays sont ciblés par des terroristes soutenus par Alger. Or, il est de notoriété que les bandes terroristes qui essaiment le Sahel sont dirigées dans leur ensemble soit par des ressortissants algériens, soit par des Sahraouis ayant fait leurs armes en Algérie et dans les camps de Tindouf, soit par des étrangers protégés par l’armée algérienne. Une réalité qui n’échappe pas aux dirigeants de ces pays du Sahel, et particulièrement le nouveau pouvoir à Niamey qui a sèchement refusé une médiation récente de l’Algérie, lui signifiant indirectement qu’elle n’est pas digne de confiance car elle est la principale partie prenante dans les actes terroristes qui ensanglantent la région.

Même la Libye, qu’il s’agisse de son gouvernement de Tripoli, dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, ou de celui de Benghazi, sous la férule du maréchal Khalifa Haftar, serait également, selon l’un des médias algériens, mise à contribution, voire complice, dans ce «plan maroco-israélo-émirati» imaginaire visant l’Algérie. Pour preuve, ce média dit «confirmer l’implication de Mohammed Ben Zayed, sous-traitant d’Israël, dans la rencontre entre l’ex-ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Mangoush, et le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, à Rome en août dernier».

L’allusion à la Mauritanie, autre voisin sahélien et maghrébin de l’Algérie, est également claire dans cette cabale médiatique contre le président émirati Mohammed Ben Zayed, dont la très forte amitié avec le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, récemment reçu avec les honneurs à Abou Dhabi en marge de la COP28, n’a pas échappé à Alger. Ces derniers mois, la Mauritanie est régulièrement accusée par les médias algériens de vouloir normaliser ses relations avec Israël, sous l’impulsion des Émirats, et même de vouloir abriter à sa frontière avec l’Algérie, dans la localité de Chegga, une base militaire émiratie, avec l’aide d’Israël.

Les Soudanais ne sont pas en reste, car dans le conflit sanglant qui oppose les généraux Abdel Fattah al-Burhan et Mohamed Hamdan Daglo, dit «Hemeti», les Émiratis soutiendraient ce dernier, qualifié à l’occasion de «terroriste» par les médias algériens, selon lesquels la déstabilisation du Soudan est un premier pas vers celle de l’Algérie.

Toutes ces allégations ont été résumées par l’un des piliers médiatiques du régime algérien, le journal L’Expression, qui décrit «une agression tripartite contre l’Algérie», où «les Émirats arabes unis rallongent, Israël fournit la stratégie et le Maroc servira au besoin de porte-flingue». Selon ce média, «des sources sécuritaires crédibles tirent la sonnette d’alarme sur des actions menées en sourdine par les Émirats pour déstabiliser dans un premier temps le Soudan, puis l’Algérie, avant de s’attaquer enfin à toute la région du Sahel». On savait nos voisins atteints de complotite, mais là, leur mal atteint un niveau qui nécessite un internement.

Les attaques du régime algérien contre les Émirats datent de quelques mois, mais elles ont pris une tournure hystérique après la visite du Souverain à Abou Dhabi. Ainsi, le 22 juin dernier, ces mêmes médias algériens ont été manipulés par une source «sécuritaire autorisée et sûre» qui leur a révélé une prétendue expulsion de l’ambassadeur émirati à Alger, accusé d’espionnage au profit d’Israël. Ceci, avant que le ministère des Affaires étrangères du voisin ne joue rapidement aux pompiers pour démentir toute expulsion d’un quelconque diplomate émirati, précisant que l’Algérie entretient des «relations solides et privilégiées» avec les Émirats arabes unis, un «pays frère». Ces contradictions algériennes n’ont en fait rien de surprenant dans un pays qui avance à hue et à dia.

Par Mohammed Ould Boah




Problématique de la santé néo natale, infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre : L’UNICEF appelle les gouvernements à prendre des mesures courageuses pour se rapprocher des ODD

Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) appelle les Gouvernements de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à prendre des mesures courageuses afin de se rapprocher des Objectifs pour le développement durable (ODD) surtout en ce qui concerne la problématique de la santé néo natale, infantile et le VIH.

Selon le Docteur Alexandre Boon du bureau régional de cette agence des Nations unies, qui intervenait  au 1er Forum des Médias, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur la santé infantile, vaccination et nutrition, l’Afrique de l’Ouest et du Centre est confrontée  à des défis assez importants.

«  Il  faut se rappeler que beaucoup de pays ont signé différents accords pour s’approcher des objectifs du développement durable et malheureusement l’Afrique de l’Ouest et du Centre est toujours confrontée encore à beaucoup de défis pour pouvoir  se rapprocher de ces objectifs du développement durable.  Donc, on a essayé d’exprimer toute une série des problématiques, des circonstances qui malheureusement affectent et empêchent beaucoup de pays de se rapprocher de cela. D’une façon générale, les gouvernements sont enclins à vraiment prendre des mesures pour se rapprocher de ces objectifs du développement durable », a fait savoir ce fonctionnaire  des Nations unies.

A l’en croire, lorsqu’on parle de la problématique de la santé de la mère, de la santé néo-natale, de la santé de l’enfant en dessous de cinq ans, il y a beaucoup de problématiques qui restent clés à résoudre. La première, cite-t-il, c’est l’offre des soins, tandis que le deuxième, est la demande des soins.

A cet effet, «  Il faut essayer de stimuler l’engagement communautaire pour que la demande des soins vienne des communautés et que les prestataires des soins puissent délivrer les soins de qualité », a-t-il préconisé. C’était avant de signifier que le paludisme, la diarrhée, et les infections respiratoires aigües restent en grande partie les pathologies les plus tueuses. « Ces pathologies entrainent beaucoup de cas de morbidité et mortalité en Afrique de l’Ouest et du Centre », a souligné le Docteur Alexandre Boon.

Il y a urgence. Et c’est maintenant qu’il faut agir afin de renverser les tendances. Pour cela, l’UNICEF estime qu’il faut investir de façon rationnelle, regarder à des investissements qui sont les plus  efficaces, qui puissent atteindre  la majorité des populations.

L’UNICEF plaide pour l’institutionnalisation de la santé communautaire

De nouveau face aux professionnels des médias, cette fois-ci pour parler du rôle des communautés dans la réalisation de la couverture  sanitaire universelle, le Docteur Alexandre Boon  a fait un état des lieux de la situation  qui se dégage en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Il a commencé  par énumérer les activités de la santé communautaire, qui sont la promotion de la santé, l’allaitement maternel, l’alimentation du  nourrisson et du jeune enfant y compris la surveillance de la croissance.  Les soins pré et post natals,  l’enregistrement des naissances, la santé scolaire sont aussi parmi les autres activités à mener. «  (…) Ainsi, je pense qu’il  faut l’institutionnalisation de la santé communautaire. Et pour cela, il faut de la volonté politique, le leadership, la rédevabilité, un financement durable, des paquets de services et des actions multisectorielles intégrées », a recommandé cet intervenant du bureau régional de l’UNICEF, avant de préconiser la vaccination, l’eau, l’hygiène et l’assainissement afin de prévenir les maladies.

Cette recommandation seule ne suffit pas. A cela, il faut impliquer les médias dans la promotion de la santé communautaire. «  Les médias doivent travailler de manière à ce que  les gouvernements et  les autres partenaires puissent capitaliser le travail des agents communautaires grâce à un solide système d’information sur la santé communautaire », s’était-il exprimé face à 60 journalistes venus de 23 pays à Lomé au Togo dans le cadre de ce Forum, qui a eu pour thème : «  La santé infantile, la vaccination et  la nutrition ».

 Prince Yassa depuis Lomé.