La Rumba congolaise a deux ans sur la liste du patrimoine immatériel universel

C’est le souvenir d’un effort scientifique couronné par une reconnaissance mondiale. La Rumba Congolaise devenue Patrimoine Culturel Immatériel de l’Unesco a une longue histoire disputée entre plusieurs écoles culturelles.

Pour les uns la Rumba Congolaise est singulière à côté de la musique congolaise générale.

Pour les autres, la Rumba congolaise est une histoire culturelle qui part de l’identité du peuple étant vécu dans le royaume Kongo. Depuis plus de six siècles, cette musique noire a connu des mutations et multiples ramifications.

Pour le ministère de la Culture, Arts et Patrimoines, la Ministre Kathungu Furaha Catherine est restée dans la logique imprimée par le Chef de l’Etat en disant à l’Union Afrique que nous devons construire, par la Culture, une Afrique que nous voulons meilleure.

Dans la feuille de route du gouvernement, le Premier Ministre, quant à lui, invite la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de veiller à la protection et la promotion culturelle.

Voilà pourquoi depuis le 14 Décembre 2021 un programme précis a été tracé et des actions suivies pour pérenniser la gloire de la Rumba congolaise au firmament de son Histoire.

La ministre Kathungu Furaha a créé le calendrier de la Rumba avec onze mois de chaque année aux dates fixées pour fêter une importante marque de la Rumba.

La ministre a créé le Concept de L’INTEMPORALITE pour que chaque 30 mars soient placés au calendrier culturel congolais les œuvres et biens culturels indélébiles.

Il y a aussi un regard particulier sur les paroliers de la Rumba.

Dernièrement, la Rumba a vécu son moment particulière avec les 50 Nuances. C’est la Rumba Instrumentale qui donne la valeur aux défenseurs et héros dans l’ombre restant derrière les grands et célèbres chanteurs.

La ministre Kathungu Furaha Catherine plaide aussi pour l’écriture sur portée musicale des chansons de la Rumba et la création d’un conservatoire approprié.

Dans le secteur de l’Ethique Nationale, exigée par le Premier Ministre dans son programme du gouvernement, il est appelé à rendre potable les textes de la Rumba. Ainsi de Janvier à Décembre, chaque année la Rumba est célébrée dans les Onze Arts.

La Rumba dans la mode, la Rumba dans l’architecture, la Rumba dans la sculpture, la Rumba dans la littérature, la Rumba dans la poésie, la Rumba au cinéma, la Rumba dans les médias, les médias qui sont dans les 8emes Arts… sont d’une utilité pour pérenniser les activités mensuelles sur notre identité commune.

Avec l’achat de la villa de Papa Wemba et la maison des afro-descendants, nous avons des lieux des souvenirs à partager car la Rumba est devenue une  SCIENCE et un outil pédagogique.

La ministre Kathungu Furaha Catherine ne jure que sur la vie sociale des artistes qui font la Rumba. Les droits d’auteurs doivent être répertoriés avec minutie et distribués avec équité.

Rumba un jour, Rumba toujours. C’est le leitmotiv pour toute action culturelle sur cette question.

Magloire Paluku




Pour Nicolas Sarkozy, le roi Mohammed VI est «un grand dirigeant sage et visionnaire»

Le roi Mohammed VI est un homme d’exception et l’un des grands dirigeants sages et visionnaires», a souligné, mercredi à Rabat, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy.

«SM le Roi Mohammed VI est un homme que je n’ai cessé d’admirer et de respecter. C’est un homme d’exception et l’un des grands dirigeants sages et visionnaires», a affirmé M. Sarkozy lors de la cérémonie de présentation de son dernier ouvrage «Le temps des combats», qui s’est déroulée en présence notamment du conseiller du Roi, André Azoulay, et de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, ainsi que d’un parterre d’éminentes personnalités du monde politique, diplomatique, économique et culturel.

Au cours de cette rencontre, organisée par le Conseil du développement et de la solidarité (CDS), l’ancien président français s’est dit impressionné par la capacité du Souverain à anticiper les évènements et à garder le cap de sa vision pour le Royaume, mettant l’accent sur «le développement considérable» qu’a connu le Maroc dans plusieurs domaines sous le leadership du Roi.

M.Sarkozy a indiqué, par ailleurs, qu’il y a «des relations exceptionnelles» entre le Maroc et la France, deux pays frères. «Nous partageons les mêmes intérêts et rapports et nous sommes tellement différents mais si proches», a-t-il dit.

«C’est une question d’histoire et d’avenir… Il y a un lien, une affection et une compréhension mutuelle entre les deux pays», a relevé M. Sarkozy, qui a fait part de son admiration profonde pour le Maroc et les Marocains. «J’ai toujours ressenti cette proximité avec les Marocains, c’est un peuple hospitalier et profondément généreux», a-t-il ajouté.

Cette cérémonie a été marquée par la remise d’une plaque commémorative à M. Sarkozy par le Conseil du développement et de la solidarité, dont le président, Mohamed Benamour, a mis en avant, à cette occasion, la particularité de cet évènement exceptionnel organisé à Rabat, capitale de la culture et des lumières, qui ne cesse de se développer sous la vision éclairée du roi Mohammed VI.

Un tel événement, a-t-il souligné, offre l’occasion d’échanger autour des grandes questions d’actualité dans un monde en perpétuelle mutation.

Lors de cette rencontre, l’ancien président français a livré devant l’assistance son analyse de l’état du monde et de ses grands enjeux géostratégiques, et partagé ses réflexions autour de la relation Europe-Afrique.

Par Le360 (avec MAP)




Le pape François fête ses 54 ans d’ordination sacerdotale

Cette semaine est particulière pour le pape François. Il fête ce mercredi ses 54 ans d’ordination sacerdotale, et il aura 87 ans dimanche 17 décembre prochain.

Jorge Mario Bergoglio est né à Buenos Aires le 17 décembre 1936. Il est fils d’immigrés piémontais. Son père Mario était comptable, employé des chemins de fer, tandis que sa mère, Regina Sivori, s’occupait de la maison et de l’éducation de leurs cinq enfants.

Diplômé comme technicien en chimie, il a ensuite choisi la voie du sacerdoce. Jorge Mario Bergoglio a été ordonné prêtre dans la Compagnie de Jésus par l’archevêque argentin Ramón José Castellano. C’était le 13 décembre 1969, il avait 33 ans.

La vocation sacerdotale du Saint-Père est née de l’expérience du pardon de Dieu. Lors d’une confession, le jeune Bergoglio a fait une profonde expérience de la miséricorde de Dieu, un événement déclencheur dans son cheminement vers le sacerdoce.

« Au cours de notre vie, cet appel, nous rejoint, par l’action de l’Esprit-Saint, d’une manière toujours nouvelle, éclaire notre intelligence, donne de la vigueur à notre volonté, nous émerveille et fait brûler notre cœur. Parfois, elle fait même irruption à l’improviste. Ce fut le cas pour moi le 21 septembre 1953, lorsque, me rendant à la fête annuelle des étudiants, j’ai ressenti le besoin d’entrer dans une église et de me confesser. Ce jour a changé ma vie et l’a façonnée d’une manière qui dure encore aujourd’hui » témoignait le pape dans un message le 30 avril dernier, à l’occasion de la 60e journée mondiale de prière pour les vocations.

Lors d’une messe d’ordinations sacerdotales en 2021, le Saint-Père exhortait les nouveaux prêtres à être des serviteurs empreints de compassion : « S’il vous plaît : soyez miséricordieux, soyez des ‘’pardonneurs’’. Parce que Dieu pardonne tout, il ne se lasse pas de pardonner, c’est nous qui nous lassons de demander le pardon. » (Homélie du 25 avril 2021)

La vie de prêtre, d’évêque et d’archevêque du pape François a été marquée par la simplicité, la proximité avec les plus petits et les plus pauvres. Il était connu en Argentine pour la sobriété de son caractère et son style de vie rigoureux, que certains définissaient comme presque « ascétique ». C’est dans cet esprit qu’en 2002, il avait refusé la nomination comme président de la Conférence épiscopale argentine, mais trois ans plus tard, il était élu, puis reconfirmé pour un nouveau triennat en 2008.

Pour lui, l’appel du Seigneur est une grâce, un don gratuit. Le sacerdoce n’est pas une carrière ecclésiastique, mais plutôt un service. « Un service comme celui que Dieu a rendu à son peuple. Et ce service de Dieu à son peuple a des ‘’traces’’, il a un style, un style que vous devez suivre. Un style de proximité, un style de compassion et un style de tendresse. C’est le style de Dieu » disait-il lors de l’ordination de neuf nouveaux prêtres, le 25 avril 2021.

 




L’Académie pontificale de théologie renouvelée : 8 nouveaux membres, dont 2 femmes

Ces derniers jours, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, a nommé huit nouveaux membres à l’Académie pontificale de théologie pour un mandat de cinq ans. Il s’agit de

– Giuseppe Lorizio, professeur émérite de théologie fondamentale à la Faculté de théologie de l’Université pontificale du Latran à Rome (Italie) ;

– Massimo Naro, professeur associé de théologie systématique à la Faculté théologique pontificale de Sicile San Giovanni Evangelista à Palerme, Italie ;

– Amador Pedro Barrajón Muñoz, LC, Recteur Magnificus de l’Université européenne de Rome et professeur de théologie à l’Athénée pontifical Regina Apostolorum à Rome ;

– Christof Betschart, OCD, doyen de la Faculté pontificale de théologie et de l’Institut pontifical de spiritualité Teresianum à Rome ;

– Emmanuel François Durand, OP, directeur du département d’études religieuses et de foi et philosophie à l’Université de Fribourg, Suisse ;

– Francesca Cocchini, professeur d’histoire du christianisme au département d’histoire, d’anthropologie, de religions, d’art et de spectacles de l’université La Sapienza de Rome ;

– Paulus Jacobus Jozef van Geest, professeur titulaire d’histoire de l’Église et d’histoire de la théologie à la faculté de théologie catholique de l’université de Tilburg, Pays-Bas ;

– Ilaria Morali, professeur titulaire de théologie dogmatique à la faculté de missiologie de l’Université pontificale grégorienne à Rome.

« Avec la nomination de huit nouveaux académiciens », a expliqué Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie, « nous avançons dans le processus de renouvellement de l’Académie pontificale de théologie afin de mieux servir la mission de proclamation de l’Évangile ».

Les nouveaux statuts, approuvés par le pape le 1er novembre, prévoient jusqu’à cinquante-cinq académiciens, ce qui permettra la participation de nouvelles personnalités dans un avenir proche. L’intention est d’ »internationaliser » le corps académique et d’offrir un espace aux théologiens d’autres confessions chrétiennes afin de renforcer l’engagement œcuménique (mais aussi interreligieux) de la future théologie.

Avec la création du secrétariat opérationnel et par le biais des Interlocuteurs théologiques et des Cénacles théologiques, l’Académie pontificale de théologie organisera et développera les lignes fondamentales de la lettre apostolique du pape François « Ad Theologiam promovendam », visant une théologie sapientielle qui parle au cœur et à l’esprit des croyants et des non-croyants. Il s’agit d’une théologie populaire, faite « à genoux » et réalisée « à la sortie », qui, d’un slogan, doit devenir un programme concret d’initiatives visant à « donner des raisons à l’espérance chrétienne « dans un monde déjà changé et des cultures complexes », a ajouté l’archevêque Staglianò. C’est une mission passionnante que les nouveaux académiciens sauront assumer et servir avec responsabilité, pour la joie de l’Évangile et la joie de la Vérité.




Appel renouvelé du Pape pour la paix en Terre Sainte

À l’issue de l’audience générale, le Pape a de nouveau exprimé sa vive préoccupation concernant le conflit au Proche-Orient. Les souffrances des habitants de cette terre doivent cesser, et pour ce faire, François plaide pour un cessez-le -feu humanitaire immédiat à Gaza et la libération immédiate des otages.

«S’il vous plaît: non aux armes, oui à la paix !» a lancé le Souverain pontife ce mercredi. Devant les fidèles rassemblés pour l’audience générale, le Pape a répété son inquiétude, «sa vive préoccupation», concernant le conflit «en Israël et en Palestine» entré dans son troisième mois. L’offensive lancée par l’armée israélienne à Gaza vise à éradiquer le Hamas dont les combattants sont responsables de la mort, le 7 octobre dernier, de 1200 personnes en Israël. En deux mois de bombardements et de combats au sol, au nord d’abord et désormais au centre et au sud, 18 412 personnes ont perdu la vie, en grande majorité des femmes et des mineurs palestiniens.

«Il y a tant de souffrance», résume le Pape qui appelle ce mercredi encore à la mise en place «immédiate d’un cessez-le-feu humanitaire». Son appel suit celui lancé par l’Assemblée générale des Nations unies, dans une résolution adoptée à une écrasante majorité (153 voix pour, 10 contre, et 23 abstentions).

À Gaza, les combats ont poussé la population à fuir. Les Nations unies estiment que 85% des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés, parfois plusieurs fois. Dans le territoire palestinien soumis à un blocus total, les conditions de vie sont désormais dramatiques. C’est l’«enfer sur terre», affirmait hier le directeur de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini.

Pour une reprise des négociations

Depuis le Vatican, le Pape «encourage toutes les parties concernées à reprendre les négociations et appelle tout le monde à s’engager d’urgence à acheminer l’aide humanitaire à la population de Gaza, qui en a cruellement besoin». L’aide ne parvient plus que dans l’extreme sud du territoire. Certains vivent privés d’eau, de nourriture et de médicaments. A Gaza-ville, le curé de la paroisse de la Sainte-Famille racontait à Radio Vatican il y a quelques jours la peur des fidèles, réfugiés dans l’église, d’être touchés par des frappes mais aussi le manque de carburant qui les plonge dans le noir et limite l’accès à l’eau, une rareté.

Mais François n’oublie par les 135 otages encore aux mains du Hamas, eux «qui avaient vu un espoir dans la trêve il y a quelques jours». Il exige «immédiatement» leur libération.

Aujourd’hui le Pape a invité à la prière pour «que cette grande souffrance pour les Israéliens et les Palestiniens prenne fin».




Ecobank s’associe à la CAF et devient sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (CAF) a le plaisir d’annoncer le partenariat avec Ecobank, le groupe bancaire panafricain, en tant que sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023.

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, le plus grand événement sportif africain, débutera le 13 janvier 2024 en Côte d’Ivoire.

Jeremy Awori, directeur général du groupe Ecobank, a déclaré : “La Coupe d’Afrique des Nation CAF TotalEnergies met en évidence l’immense fierté qu’ont les Africains, répartis dans le monde entier, durant les matchs. En tant que banque panafricaine, nous sommes fiers d’associer Ecobank à la Confédération Africaine de Football pour le succès de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, le tournoi de football le plus important et le plus apprécié du continent africain. Le football transcende les frontières. Il rassemble les communautés, ce qui correspond parfaitement à l’engagement d’Ecobank de favoriser l’intégration régionale. C’est un honneur pour Ecobank de jouer un rôle clé en rassemblant des millions d’Africains autour de leur passion pour le football, en s’assurant que les clients fidèles bénéficient de cette expérience”.

En tant que sponsor officiel, Ecobank récompensera certains de ses clients à travers une vaste campagne, en leur donnant l’opportunité de gagner des billets pour assister aux matchs. Ecobank appelle ses clients à rester attentifs aux promotions liées à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies sur les pages officielles des réseaux sociaux de leurs filiales.

Ecobank porte l’esprit panafricain dans son ADN, et ce partenariat avec la Confédération Africaine de Football démontre son engagement envers son héritage panafricain. Un lien qu’il renforce avec des centaines de millions d’Africains qui célébreront la magie du football lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF, Côte d’Ivoire 2023. 16 des 35 pays africains dans lesquels Ecobank est présente font partie des 24 pays qui participeront à la compétition en Côte d’Ivoire.




La Police neutralise un arnaqueur opérant au nom du ministre Tony Mwaba

Un quidam se présentant sous plusieurs noms, s’est permis depuis un temps à passer dans différents établissements scolaires, directions et sous-divisions de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, se présentant comme Assistant du ministre Tony Mwaba Kazadi, pour arnaquer des gens à la conscience faible contre différents fallacieux avantages.

Mille jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire, c’est le moins que l’on puisse retenir de ce Monsieur qui se fait appeler tantôt Paluku, tantôt Bemba qui a été livré hier mardi 12 décembre 2023 par Monsieur le Directeur provincial de la DINACOPE/Funa,  Felly Langi dont les collaborateurs ont été victimes, une fois de plus de la part de ce Monsieur, lorsqu’il s’est rendu à l’Institut Kimbuta, sise avenue de Libération, ex 24 novembre, pour arnaquer le Chef d’établissement.

Vigilant, le Diprosec a fait appel à la garde rapprochée civile du ministre qui l’a très vite découvert, puisque n’étant pas à son premier forfait et l’a mis à la disposition de la Police, en présence du Sous-Proved de Kasa-Vubu, M. Jude Nkaka Is’olumbu qui l’avait livré à l’époque à la police avant de se faire évader.

C’est ici que le Conseiller Chargé de Communication du ministre Tony Mwaba Kazadi invite agents et cadres de l’EPST à beaucoup de vigilance pour dénoncer pareils cas et les déférer devant la justice.

Le professeur Tony Mwaba Kazadi ne peut être lui-même en train de livrer un combat farouche contre les antivaleurs et envoyer son assistant surtout qu’il n’existe pas un poste d’assistant du ministre.

Cet énergumène doit être l’un des agents manipulés par les ennemis du ministre pour saper son honneur en cette période de la campagne électorale où il est en bonne posture, lui et son candidat n°20 à la présidentielle du 20 décembre prochain et lui-même localisable au n°982 dans la circonscription électorale de Lukunga, à Kinshasa.

JMNK




Au cours de son émission-programme organisée par le CSAC : Tshisekedi félicite Dieudonné Kamuleta pour la discipline instaurée au sein de la magistrature

Candidat à sa propre succession, le président de la République, Félix Tshisekedi s’est soumis à une émission-programme organisée par le CSAC. Ceci, pendant que plusieurs candidats présidents de la République évitent d’affronter les journalistes au cours d’une émission leur dédiée. Car s’ils sont incapables de répondre aux questions proposées par la presse, comment vont-ils convaincre la population de toutes les 26 provinces de la République ?

Quoi qu’avec quelques ennuis de santé, Félix Tshisekedi a voulu honorer le CSAC en répondant à cette invitation. C’est ainsi qu’une question lui sera posée, celle de savoir si le fonctionnement de la justice est-il en contradiction avec l’état de droit qu’il prône ?

Dans sa réponse, Félix Tshisekedi a dit qu’il n’était pas d’accord avec la journaliste. Car dit-il, « si vous m’aviez posé cette question peut-être il y a un an, je vous aurais dit oui.  Je crois qu’avec les dernières réformes, la justice a fait un bond en avant. Ça je l’entends des magistrats  eux-mêmes qui me disent que maintenant, il y a la peur du gendarme. Aujourd’hui il y a la chambre  des sanctions sur le comportement des magistrats. Il y a  des magistrats qui ont été sanctionnés. Il y a une certaine peur du gendarme au niveau de la magistrature. C’est vrai  que tout n’est pas résolu, il y a une évolution constante », dit-il.

Félix Tshisekedi a profité de l’occasion pour féliciter le président du Conseil supérieur de la magistrature et de la Cour constitutionnelle qui a eu une vision conforme à la mienne et qui a fait des choses telles que je le voulais. « Je sais maintenant qu’il y a des habitudes qui s’étaient installées, mais ça évoluera dans le bon sens », rassure-t-il.

Il sied de souligner que lors de son discours sur l’état de la nation, le 14 novembre 2023, parlant du registre de la discipline des Magistrats, le président de la République a constaté que les actes ou comportements de certains opérateurs judiciaires ont été constamment décriés par la population. « Assez souvent interpellé en ma qualité de garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, j’en ai appelé à la rationalisation du fonctionnement de l’appareil judiciaire », dit-il.

A l’en croire, cette rationalisation a commandé au Conseil Supérieur de la Magistrature de veiller, notamment à ce que désormais, ne soient retenus et proposés lors des mises en place, que seuls les meilleurs Magistrats, engagés à transformer l’image écornée de la justice et par ricochet, à relever le défi de la restauration de la confiance du peuple en la justice. Il va de soi que les brebis galeuses devraient subir des sanctions exemplaires.

Répondant à cet appel, le Conseil Supérieur de la Magistrature a proposé au président de la République, au cours du mois d’août 2023, une série de sanctions à l’encontre de plusieurs magistrats civils et militaires. Certains ont été révoqués et d’autres démis de leurs grades et fonctions. Ces décisions ont touché les Magistrats de tous rangs confondus, civils et militaires, du siège comme du parquet, de l’ordre judiciaire comme administratif.

Cependant, insiste-t-il, la sanction ne saurait être efficace si les Chambres de discipline peinent encore à fonctionner pleinement, faute de moyens. Par ailleurs, mon engagement à veiller à la bonne administration de la justice se matérialise au travers du programme de construction des infrastructures pénitentiaires.

JMNK




Echauffourées Muanda : La garde rapprochée de Katumbi pointée du doigt

Qui a attaqué qui et dans quels objectifs ? C’est du moins la question que beaucoup de gens se posent, au lendemain des échauffourées entre la Police et les militants venus suivre le meeting du président d’Ensemble pour la République, Moise Katumbi. Et ce, lorsqu’on sait qu’il n’y a pas tellement d’enjeux à Muanda qui obligerait le pouvoir de Kinshasa de s’en prendre aux pros Katumbi. Après qu’il ait essuyé un revers à Kinshasa, parce sans discours connu et ne maitrisant aucune langue parlée à Kinshasa en particulier et en Rdc en général, Moise Katumbi a cru trouver le réconfort dans le Kongo Central. Que non, là aussi, il a multiplié des incidents qu’il est resté inaudible.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement provincial de la Province du Kongo Central informe la communauté nationale et internationale de la survenue, ce mardi 12 décembre 2023 d’une altercation entre les membres d’un parti politique organisant une caravane motorisée et les services de sécurité du candidat M. Moise Katumbi lors du dernier meeting tenu par ce dernier à Muanda.

Selon les premières informations, indique un communiqué élaboré à cet effet et signé par le Dr Guy Bandu, Gouverneur de la province du Kongo Central, les membres de la garde rapprochée du candidat précité auraient fait usage de leurs armes à feu pour des tirs de sommation lors de ces échauffourées, créant ainsi une vive tension au sein de la population.

« Les éléments de la PNC quant à eux, ont agi de manière professionnelle en faisant usage de gaz lacrymogènes afin de rétablir l’ordre public. Il s’en est suivi une bousculade parmi les personnes présentes au meeting », souligne le même document, qui ajoute qu’on dénombre quelques blessés, dont un grièvement. II s’agit du brigadier Olivier Basinga. A l’heure actuelle, le calme est revenu sur l’ensemble de la Cité de Muanda.

Soulignons que les investigations sont en cours pour établir les différentes responsabilités à la base de cet incident malheureux.

Et dans l’attente, l’Autorité de Province condamne les faits et invite la population à demeurer vigilante et sereine afin de ne pas céder à toute manœuvre visant à perturber le bon déroulement du processus électoral en cours.

L’Avenir




Election présidentielle : Fatshi 20 triomphe à Mbuji-Mayi, Kabinda, Mwene-Ditu et Kananga

Comme Jésus à Jérusalem, Felix Tshisekedi, le candidat numéro 20, a foulé le sol du Kasaï-Oriental, son fief naturel, comme un roi. Rameaux en mains, mouchoirs, banderoles, drapeaux des partis politiques membres de l’union sacrée de la nation, fanfares, tam-tams, tout mis en place tant par les autorités politiques que coutumières pour accueillir le « candidat de l’espoir ». Le mardi 12 décembre 2023, les kasaiens de Mbuji-Mayi ont chanté à l’unisson « udji kuambakaja », c’est-à-dire, « il va ajouter » pour dire, qu’il aura un autre mandat.

Après son atterrissage de l’avion aux alentours de 17 heures locales, dès sa sortie de l’aéroport de Bipemba, Fatshi Béton n’a presque pas roulé dans sa jeep  4×4. Englouti par une marée humaine, le fils d’Etienne Tshisekedi est allé lentement, mais surement jusqu’à la Place Bonzola pour son discours de campagne devant une forêt des têtes. Le clou de cette manifestation a été l’échange entre le public et le Président de la République sortant. Plusieurs inquiétudes des habitants ont été élaguées pour faire place à un espoir.

Le Congo est un chantier permanent. En présence remarquable de la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, ce dialogue entre Mukwa Ntombolo et les congolais de Mbuji-Mayi a raffermi les liens entre les habitants de cette ville et instance président de la République. C’est depuis Butembo dans le Nord-Kivu que, le Président sortant et candidat à sa propre succession, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rallié ce chef-lieu du Kasaï-Oriental, afin de lancer sa campagne électorale dans l’espace Grand-Kasaï.

Après Mbuji-Mayi, la tournée de Félix Tshisekedi dans le Grand Kasaï se poursuivra dans d’autres localités des provinces du Kasaï-Oriental, du Sankuru, du Kasaï-Central et du Kasaï. Ces déplacements visent à galvaniser les électeurs de cette région importante sur le plan électoral. Il sied de noter qu’à Mbuji-Mayi, le candidat de l’Union sacrée va visiter certaines infrastructures en construction et des édifices déjà finis.

De l’étape de Kabinda

En pleine campagne électorale en vue de sa réélection, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et candidat à sa propre succession était à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, ce mercredi 13 décembre 2023.

Arrivé à 13h26′ heure locale, Félix Tshisekedi a été accueilli par toute la population de Kabinda réunie au stade de Kamukungu où son hélicoptère a atterri. Dès sa descente, accompagné d’une forte délégation, Félix Tshisekedi a été salué par le gouverneur de la province de Lomami et d’autres personnalités dont, le grand chef de Basongie, Ya Kawumbu 4.

Juste après cet accueil, le candidat numéro 20, a été conduit au gouvernorat où, il avait ténu son meeting devant les Kabindaises et Kabindais. Dans son discours, Félix Tshisekedi a demandé à la population lomamienne en générale et celle kabindaise en particulier, de lui accorder un deuxième mandat pour lui permettre de lutter contre l’insécurité, le chômage chez les jeunes, créer de l’emploi et construire la ville de Kabinda en particulier et la République démocratique du Congo. Retenons que, c’est après 1h du temps qu’il a quitté Kabinda pour en direction de Mwene-Ditu, deuxième ville de la province de Lomami.

De Mwene-Ditu à Kananga

Après Kabinda, dans la province de la Lomami, le président candidat Félix Tshisekedi est arrivé à Mwene-Ditu, dans la province de la Lomami, ville située à 130 Km au sud de Mbuji-Mayi. Il va s’adresser à la population de cette ville au cours d’un meeting de campagne.

Félix Antoine Tshisekedi, candidat à sa propre succession est arrivé ce mercredi vers 17h et demie à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central. Il y a tenu un meeting sur la place de l’indépendance lieu choisi pour cette fin.

De son discours, un résumé a été fait dont voici quelques principaux points :

Que personne ne reste chez soi le 20 Décembre, allez y tous voter votre candidat qui est au numéro 20, donnez-moi la force de poursuivre ce que j’ai déjà commencé. Nous sommes à la recherche de ce deuxième mandat pour créer des emplois pour vous; Les ennemis nous ont attaqué (Kagame), soyez vigilants et allons aux élections pour qu’en ensemble nous puissions  récupérer le pouvoir et rétablir la paix dans notre Pays.

« Si je suis élu, les élèves vont étudier gratuitement (Prolongation de la gratuité au secondaire, il y a aussi la couverture santé universelle qui est en cours. Nous avons commencé avec les femmes et les enfants (maternité gratuite). Si je suis élu, nous allons poursuivre notre programme de 145T », dit-il, avant de rassurer que je veux construire les routes particulièrement la route Kalambambuji-Kananga (c’est mon combat pour mon deuxième mandat), je n’oublierai pas l’eau et l’électricité. Je veux aussi me battre pour finir la construction du barrage de Katende…

Et de poursuivre, je veux construire les routes de dessertes agricoles pour permettre aux centres de production d’acheminer leur production dans les centres de consommation. « Le Gouverneur Kabeya a fait un travail de titan. Il faut le laisser continuer son travail. Au sujet de maïs, j’ai appelé le DG de la SNCC et d’ici peu on va évacuer le maïs à Kananga ».

En ce qui concerne l’agriculture, nous devons nous-même nous impliquer, n’attendons pas importer des biens, c’est ce qui varie le taux de change sur le marché. Allons tous au vote le 20 Décembre, il nous faut un deuxième mandat pour parachever ce que nous avons commencé à faire, martèle-t-il.

Onassis Mutombo