Nzango Moderne : Umoja vs Kuya en finale du Tournoi de l’Unisson GG ce mercredi 13 décembre 2023 à l’Esplanade du stade des Martyrs

C’est ce mercredi 13 décembre 2023 à l’issue de la finale Umoja vs Kuya à l’esplanade du stade des martyrs que l’on connaîtra le vainqueur du tournoi à l’unisson qui a connu la participation d’une dizaine de clubs et du soutien de Mme Agnès Ghandi Gonda GG.

La finale Umoja vs Kuya s’annonce palpitante

Pour accéder en finale, en ½ finale disputé le lundi 11 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs, Umoja avait battu sans trop de peine Aigle Masisa 79-54 tandis que Kuya a renvoyé aux études GG Business 89-48.

A l’étape de ¼ de finale, le vendredi 8 décembre 2023, les résultats ci-après étaient enregistrés :

  1. Longue Vie vs Umoja : 62-73
  2. FARDC vs Kuya : 63-75
  3. Aigle Masisa vs Kwango : 74-70
  4. Agricole vs GG Business : 60-80

Rappelons la constitution des groupes

Groupe A

-Nzango Club GG

-Nzango Club Kwango

-Nzango Club Fardc

-Nzango Club Longue Vie

Groupe B

-Umoja

-Ufis

-Kuya

-Force de Ngaba

Groupe C

-Agricole

-La Grâce

-Aigle Blanc de Lemba

-Aigle Masisa

Quid des prix

La 1ère équipe bénéficiera d’une enveloppe + trophée. La 2è enveloppe + trophée.

La 3è équipe bénéficiera d’une enveloppe.

Toutes les équipes ayant pris part à ce tournoi de l’unisson recevront des brevets de participation.

Antoine Bolia 




Boxe : Bilan du Gala de la Linaboxe-Pro 10 et 11 décembre 2023 à Aqua Splash, sur 14è rue Limete

Les férus de la boxe ont vécu des soirées inoubliables depuis le dimanche 10 et lundi 11 décembre 2023 à l’espace Aqua Splash, sur 14è rue route de Poids Lourd, dans la commune de Limete.

Catégorie de Super-Légers (61,23-63,50) kg

Awulu Espoir a battu Gloria Wondi par arrêt de l’arbitre au 2è round

Catégorie de Mi-Moyens (66,67-69,85) kg

Steve Kulenguluka  a gagné par forfait Rigo Bitangila

Catégorie de Mi-Lourds (76,20-79,30) kg

Pita Kabeji Peter a dominé Sony Kabeya

Catégorie de Super-Welters (66,678-69,853) kg

Mukuna Emmany (RDC) a battu aux points Oyo Gambou (Congo/Brazza)

Antoine Bolia




Contraint par des défaites mémorables et échecs historiques : Kagame propose le retrait de M23/RDF au 1er janvier 2024

Dos au mur devant les multiples rapports de  la communauté internationale sur ses actions délibérées dans le but de déstabiliser la République démocratique du Congo, face à la montée en puissance des FARDC ; après  des échanges entre la Directrice américaine du renseignement avec les autorités congolaises et rwandaises, Kagame a décidé du  retrait de M23/RDF au 1er janvier 2024.

Devant l’insistance de Kinshasa, pour le retrait immédiat des troupes rwandaises et leurs supplétifs du M23 du territoire congolais afin de favoriser la désescalade, Paul Kagame n’a pu qu’avancer une date jugée ‘énigmatique’ par certains observateurs de la politique des pays de Grands lacs africains, car n’étant justifié par aucun soubassement.

« Diaboliquement génial dans l’ésotérisme ‘Ubwenge’, l’art de la diversion et du mensonge,  Paul Kagame est capable de toutes sortes de manipulations de masse à tel point que son choix énigmatique du 1er janvier 2024 suscite maints interrogations », souligne un observateur. D’autres observateurs  se sont même posé la question de savoir à quelle nécessité répondait ce délai car, « Paul Kagame a-t-il intérêt à ce que les phalanges rwandaises du M23 soient décimées par les frappes chirurgicales de la chasse congolaise pour prévenir une contestation qui pourrait voir le jour au Rwanda au retour d’un corps expéditionnaire qui n’aura atteint aucun de ses objectifs vitaux, mais aura subi des défaites mémorables et des échecs historiques justifiant le report de ses frustrations sur celui qui l’avait envoyé en RDC ? », se demandent-ils.

« Paul Kagame serait peut-être tenté de mener une diversion, dans l’espoir  de changer le rapport des forces après avoir suivie le déroulement du vote le 20 décembre et ainsi  profiter éventuellement de l’éphorie durant les festivités de la fin d’année qui coïncident cette année avec la proclamation des résultats des élections prévue le 31 décembre   et frapper son coup , comme lors de la chute de Babylone antique, le 5 octobre 539 avant notre ère par l’armée Médo-perse commandée par Cyrus le Grand  et changer le cours des évènements  à la tête de ses troupes sur le sol congolais », craint un ex-Faz agent de services des renseignements de Mobutu.

Ce raisonnement serait un tentant et séduisant, d’autant que, selon plusieurs fakenews produits dans les laboratoires de Kigali,  le M23 donne l’impression de se charger de brouiller son image au sein de l’opinion nationale en publiant des posts qui présentent « le M23 comme prenant fait et cause, dans la campagne électorale en cours, pour certains  candidats à polémiques. Les questions sont encore plus nombreuses lorsqu’on constate, d’un côté, que le Rwanda  n’a toujours pas montré à ce stade la volonté d’effectuer le moindre retrait de ses contingents», poursuit le flic.

Vue du retrait ‘sans histoires’ des troupes burundaises de l’EAC du territoire congolais

Au contraire, des rumeurs persistantes font état du transfert de certains équipements de la force régionale au M23. C’est donc tout, sauf innocent, le choix du 1er janvier 2024 par Paul Kagame. Donc, face à tous ces signaux négatifs, Kinshasa n’a d’autres choix que  la méfiance et de la vigilance tout en renforçant des capacités des FARDC.

La France appelle à la relance des processus de Luanda et de Nairobi

Alors que Kagame continue à balbutier quant à son retrait du territoire congolais, la France estime que « seuls le dialogue et la relance des processus de Luanda et de Nairobi, dès les élections passées, permettront une solution durable à cette crise ». ‘Dès les élections passées’, c’est-à-dire à partir du … 1er janvier 2024, comme préconise Kagame. Simple coïncidence ? Un agent de renseignement disait, « en matière de sécurité, les coïncidences sont toutes suspectes ».

Depuis environs 30 ans, le Rwanda mène des actions délibérées dans le but de déstabiliser la République démocratique du Congo et pouvoir ainsi, en pêcheur en eau trouble, piller ses énormes  richesses naturelles. Des richesses minières qui servent principalement à alimenter les multinationales occidentales.

A l’approche des élections, la résurgence des actions de M23 serait dans le but inavoué de perturber le processus électoral en cours. Bien que, Nicolas De Rivière, représentant permanent de la France auprès de l’ONU, ait déclaré lundi 11 décembre 2023, devant le Conseil de sécurité qui se réunissait pour débattre de la situation politico-sécuritaire en RDC, que cela  serait inacceptable. Et de prévenir  par ailleurs que toute approche militaire ne fera que contribuer à l’escalade, « le M23 doit cesser son offensive, se retirer et se cantonner. Le Rwanda doit mettre un terme à son soutien au M23 et à la présence de soldats sur le territoire congolais. Les forces armées de la République démocratique du Congo doivent cesser toute collaboration avec les FDLR, comme elles s’y sont engagées », a indiqué Nicolas De Rivière.

Toutefois, après mille et une déclarations et toutes une batterie de déclarations et annonces de sanctions contre les responsables des atrocités dans l’Est, rien ne change et le congolais devient méfiant vis-à-vis de la communauté internationale. 

Comme la  MONUSCO, EAC et le Rwanda sont tenus de quitter le territoire congolais

En octobre 2023, le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, avait informé l’opinion du déclenchement de la mise en œuvre du « retrait accéléré, progressif et responsable de la Monusco à partir de décembre 2023 ». De ce fait, après avoir examiné la lettre écrite le 1er septembre par le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula,  le Conseil de sécurité des Nations-Unies avait demandé au gouvernement congolais un plan de retrait de la Monusco.

A ce propos, le 20 novembre, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) avaient annoncé l’interdiction stricte aux militaires congolais de nouer tout d’entretenir un contact avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), a annoncé le Général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’Armée.  Ensuite, Kinshasa avait annoncé le non renouvellement du mandat de la force de l’EAC pour être remplacé par la force de la SADC. Cette déclaration semble expliquer la tension croissante dans la région particulièrement avec le Rwanda.

A l’issue d’un sommet de l’EAC, le 25 novembre, l’organisation régionale avait annoncé que la RDC “ne renouvellerait pas le mandat de la force régionale au-delà du 8 décembre 2023”. Pour la remplacer, Kinshasa compte notamment sur des troupes de la Communauté d’Afrique australe (SADC).

Près de 250 soldats sud-soudanais et 300 soldats kényans de cette force de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), dont le mandat s’achevait le 8 décembre, avait  déjà quitté Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, même les soldats de l’armée burundaise, la seule à être jugée efficace au Kivu, se sont retirés sans problème contrairement aux Rwandais.

Les autorités congolaises avaient alors invité l’EAC à déployer sa force pour libérer des espaces conquis par les rebelles. Mais les Congolais se sont vite montrés très critiques vis-à-vis des troupes de l’EAC, leur reprochant de cohabiter avec les rebelles plutôt que de les contraindre à déposer les armes.

Finalement, la position de la RDC est restée ferme, Comme la  MONUSCO, EAC et le Rwanda sont tenus de quitter le territoire congolais.

Willy Makumi Motosia

 

 

 

 




En campagne électorale : Felix Tshisekedi s’engage à combattre le chômage en faveur de la jeunesse

Le président de la République Démocratique du Congo, candidat à sa propre succession a été en ville de Butembo lundi 11 décembre dans le cadre de la campagne électorale en cours en Rdc. Felix Tshisekedi sollicite un deuxième mandat auprès des électeurs de la ville commerciale de Butembo, située au Nord-Kivu dans l’Est du pays.

Devant plusieurs marrées humaines, condensées au rond-point VGH, le candidat numéro 20 à la présidentielle a souligné les progrès enregistrés dans les institutions de la République au cours de son mandat, entre autres : la construction des écoles et des centres de santé dans le projet de 145 territoires, la création des Zones économiques spéciales, dont une est implantée à 15 kilomètres à l’Ouest de la ville de commerciale Butembo.

Il a par la même occasion, loué la bravoure du ministre de l’Industrie Julien Paluku qui tient le projet des Zones économiques spéciales (ZES) présenté par le chef de l’Etat ; comme une relance économique de la RDC.

« Le fils de Butembo ne sera plus tenté d’aller à Goma ou ailleurs. Il pourra plutôt alimenter les marchés du pays. Grace aux efforts consentis, il sera né et grandi ici. Le ministre de l’Industrie Julien Paluku est soucieux du développement économique de la zone et de la Rdc», Felix Tshisekedi

Le président a insisté sur son engagement à lutter contre le chômage, améliorer les conditions de vie des citoyens et à renforcer la sécurité intérieure du pays qui connait une dégradation suite à la présence des rebellions étrangères ainsi que les milices locales. Le secteur agricole reste jusque-là non exploité depuis une décennie. Felix Tshisekedi promet d’embaucher les jeunes dans la branche agro-industrielle.

« Je sollicite un deuxième mandat pour que j’achève le projet de développement de 145 territoires. Nous construisons des écoles et des hôpitaux pour que les Congolais accèdent à la gratuité, aux soins de santé et à l’éducation. Dans le cadre de ce programme, nous disposons aussi du volet des infrastructures. Les routes seront tracées sur toute l’étendue de la Rdc. Nous avons un programme de l’agriculture. Les filles et garçons seront engagés dans la transformation agro-industrielle. Nous visons transformer nos produits agricoles chez nous. Nous allons lutter contre le chômage en développant le volet agricole. Je suis allé dans plusieurs pays pour nouer les relations avec les grands investisseurs enfin que les usines et industries s’implantent en Rdc», a déclaré Felix Tshisekedi.

Face à une opposition de plus en plus critique, le président Felix Tshisekedi a été à Mahagi dans la province de l’Ituri et à Beni, deux entités sous une déstabilisation sécuritaire caractérisée par les massacres des civils par les rebelles de l’Alliance Démocratique Force (ADF) avant de séjourner à Butembo. Le candidat numéro 20 a appelé la population à lui accorder sa confiance pour poursuivre les améliorations en cours dans divers secteurs.

Le message du chef de l’Etat congolais a suscité des réactions mitigées au sein de la population. Si certains soutiennent le bilan de Felix Tshisekedi, d’autres ont exprimé des doutes quant à sa capacité à tenir ses promesses.

« Avant qu’il ne soit élu, il disait qu’il pourra s’installer à Beni dans le but d’éradiquer la phénomène ADF ; nous sommes venus avec des calicots pour rappeler au chef de l’Etat qu’il doit réaliser ses promesses ». « Nos enfants étudient gratuitement à l’école primaire, il vient de rassurer la gratuité aussi à l’école secondaire ainsi que celle de la maternité ».

La campagne est sur sa dernière ligne droite pour que les Congolais se choisissent des nouveaux dirigeants. Les élections générales sont fixées au 20 décembre 2023.

Lyriciste Fabrice




Marocanité du Sahara: l’Allemagne réitère sa position contenue dans la Déclaration conjointe du 25 août 2022

L’Allemagne a réitéré sa position concernant la question du Sahara marocain, qui considère «le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée par les deux parties», telle qu’exprimée dans la Déclaration conjointe du 25 août 2022.

Cette position a été réaffirmée à l’occasion de la 50ème session des négociations intergouvernementales sur la coopération Maroc-Allemagne, qui s’est tenue à Rabat les 7 et 8 décembre, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

La Déclaration conjointe du 25 août 2022 a été adoptée à l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre fédérale des Affaires étrangères de l’Allemagne, Annalena Baerbock.

Dans cette même déclaration, la partie allemande a souligné l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et a réaffirmé son soutien à la résolution 2703 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis.

Par Le360 (avec MAP)




Campagne électorale : Le stade des Martyrs ferme ses portes à Fayulu

Si Katumbi, candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre 2023 a préféré la Place Sainte Thérèse pour son meeting populaire qui a été un flop, Martin Fayulu, candidat n°21 a opté pour le stade des Martyrs de la pentecôte. Malheureusement, la Rdc étant dans les viseurs de la CAF et de la Fifa, ne peut pas faire louer cet espace de n’importe quelle façon. C’est ainsi que l’accès lui a été refusé, même si ses proches fustigent la politique de deux poids, deux mesures.

La demande de location du stade des Martyrs par l’équipe de campagne de Martin Fayulu a été refusée par le ministre des Sports et loisir, Claude-François Kabulo Mwana Kabulo.

Dans sa lettre adressée au directeur de campagne du candidat président numéro 21, le ministre des Sports évoque l’exécution des travaux d’inspection de cette enceinte sportive en vue de l’organisation des jeux africains de 2027.

“A ce sujet, il relève des informations en possession de l’Autorité que les travaux d’inspection dudit stade en vue de l’organisation des Jeux Africains de 2027 sont en cours à la suite de la visite du Conseil de l’Union Africaine qui devrait s’effectuer du 12 au 19 décembre 2023 consécutivement à leur lettre N°AUSC/AG/24/23/1022 du 12 octobre 2023 et, de ce fait, ne pourrait vous accueillir à la date demandée”, a écrit le directeur de cabinet du ministre des Sports et loisirs.

Notons que l’équipe de campagne de Martin Fayulu avait sollicité depuis le 28 novembre dernier la location du stade des Martyrs de Kinshasa pour permettre au candidat président numéro 21 d’y clôturer sa campagne à travers un meeting populaire.

Dans un contexte de la campagne électorale, nombreux sont ceux-là qui tombent dans le piège des « pleins » ou des « foules », ignorant que la foule peut venir dans un stade pour des raisons inavouées, mais ne va pas obligatoirement voter en votre faveur. Loin de compter sur les foules qui amassent polos, banderoles, drapeaux et autres sommes d’argent, les candidats auraient dû compter sur leurs bases, capables de faire le transfert des voix au moment venu.

Derick Katola




Est de la Rdc : Les États-Unis saluent le cessez-le-feu de 72 heures observé par les FARDC et la RDF via le M23

Les États-Unis saluent le cessez-le-feu de 72 heures auquel se sont engagées les parties au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette évolution fait suite aux mesures de confiance obtenues lors du voyage de la directrice du renseignement national (DNI), Avril Haines, les 19 et 20 novembre en RDC et au Rwanda, et à ses entretiens ultérieurs avec les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda.

« Aujourd’hui, à partir de midi, heure normale d’Afrique centrale (GMT+2), les forces armées et les groupes armés non étatiques ont cessé les combats pour faciliter le retrait des forces qui occupaient la localité de Mushaki et la route RP1030 (Kirolwire-Kitchanga) », indique la Déclaration d’Adrienne Watson, porte-parole du NSC, saluant le cessez-le-feu dans l’est de la République démocratique du Congo.

Et d’ajouter que la Rdc et le Rwanda ont exprimé leur soutien à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 72 heures pour faire avancer la mise en œuvre des mesures de confiance, afin de protéger les civils et désamorcer les tensions dans l’est de la Rdc.

Soulignons que le gouvernement américain utilisera ses services de renseignement et ses ressources diplomatiques pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés non étatiques pendant le cessez-le-feu. Les États-Unis sont par ailleurs favorables à la reprise des processus de Nairobi et de Luanda visant à s’attaquer aux facteurs actuels et historiques qui perpétuent cette crise de longue date.




Élections 2023: Constant Mutamba sollicite le vote des Kabindais   

Constant Mutamba Tungunga, candidat président de la République au numéro 2, est arrivé ce mardi 12 décembre 2023 à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.

Le candidat de la rupture a été accueilli chaleureusement par ses frères et sœurs de la province de Lomami. Accueilli par un monde fou, depuis son entrée jusqu’au grand marché de Kabinda où il a tenu son discours de plus de 20 minutes, Constant Mutamba Tungunga, a sollicité aux Kabindais de faire un choix judicieux, c’est-à-dire, voter pour lui au numéro 2 pour le changement et le développement de la province de Lomami longtemps négligée par certains politiciens.

Dans son discours prononcé en quatre langues nationales et en Kisongie sa langue maternelle, Mutamba Tungunga a dit aux Kabindais qu’il est candidat président de la rupture.

« Je suis candidat au top 3 dans l’ensemble de tous les candidats qui sont à la présidentielle. Âgé de 35 ans, Constant Mutamba Tungunga est le 1è Songye à oser à ce poste », dit-il.

Benjamin Lubo/Rtga




A la Maison des élections: Des électeurs sensibilisés à l’utilisation de l’application CENI Mobile pour la localisation facile des bureaux de vote via le Smartphone

La Maison des élections de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a accueilli plus de 120 électeurs en vue de les sensibiliser notamment sur la nouvelle application CENI Mobile en vue de permettre une localisation facile des bureaux de vote.
Sous la direction de sa Coordinatrice, Marie Laure Yaone, les participants à ces moments d’échanges ont pu s’imprégner du fonctionnement de cette application en ligne en faisant œuvre de pédagogie mettant en avant la tolérance et l’acceptation des résultats.
La CENI a mis, depuis mercredi 29 novembre, en ligne l’application ‘’CENI RDC Mobile’’ pour permettre aux électeurs de localiser leurs bureaux de vote via le portable ou la tablette connecté à Internet.

L’occasion leur était donnée de se familiariser avec le Dispositif électronique de vote (DEV) avec la démonstration du fonctionnement et la simulation d’une opération de vote ainsi que sa durée moyenne.
« Dans le cadre d’un des objectifs de la Maison des élections, qui est d’amener les parties prenantes à accéder à l’information électorale ainsi qu’aux outils mis à jour par la CENI, nous avons reçu aujourd’hui plus de 120 participants à la séance d’échanges et de réflexions sur le processus électoral. Nous avons d’abord commencé à les entretenir de la nouvelle application Ceni-Mobile pour permettre à chaque électeur de retrouver facilement son bureau de vote facilement sans pour autant aller dans les antennes.
Nous avons sensibilisé à l’éducation civique et électorale en mettant en avant la tolérance et l’acceptation des résultats. Par la suite, nous avons expliqué le déroulement de l’opération proprement dite de vote ainsi que le dépouillement. Et à la fin nous avons procédé à la démonstration du Dispositif électronique de vote. Leur faire comment ils vont voter le 20 décembre 2023 de 6 à 17h, durée d’ouverture de différents bureaux de vote. Chacun des participants a pu s’imprégner du fonctionnement par une simulation faite séance tenante. Et nous avons pu chronométrer le temps que cela prend », a indiqué Marie Laure Yaone, Coordinatrice de la Maison des élections.


La partie interactive qui s’en est suivie a permis de jeter davantage de lumière sur les préoccupations soulevées par l’assistance visiblement satisfaite des informations recueillies.
En rappel, c’est depuis le 23 août 2023 que la Maison des élections, inaugurée par le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, est fonctionnelle dans l’objectif de fournir à tout citoyen des informations nécessaire sur le processus électoral.




Présidentielles 2023 : Fatshi candidat de la femme, démontre Dellya Aurore

Candidate députée aux législatives nationales et provinciales, circonscription de la Lukunga et commune de Ngaliema au sein du regroupement politique AA/CRD présidé par Christophe Mboso, Dellya Aurore, président de l’ONG Aurora Action pour le développement soutient que seul Félix Tshisekedi tient à une représentation efficace et efficiente de la femme dans la gestion de la chose publique.

Dans une interview exclusive accordée à L’Avenir, celle qu’on appelle affectueusement Mwinda ya Lukunga indique que depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi à la tête du pays, plusieurs femmes ont été promues dans différents secteurs. Au sein du Gouvernement par exemple, rappelle-t-elle, il a nommé des femmes à des postes stratégiques notamment aux Mines, à la Justice, au Portefeuille… Dellya Aurore cite en outre Mme Eve Bazaiba Vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable ; Mme Séraphine Kilubu est vice-ministre de la Défense ! « Imaginez ce que cela représente pour les femmes de la RDC », a-t-elle déclarée.

Au sein du gouvernement Sama II, on compte 16 ministres femmes contre 41 hommes. Une représentation de 28% des femmes qui se rapproche du seuil de 30% exigé par la constitution, a-t-elle soutenue. Sur le plan diplomatique, la présidente de Aurora action pour le développement s’est réjoui que la RDC compte aujourd’hui une dizaine de femmes ambassadeurs. Elle cite entre autre Mme Clémentine Shakembo en Pologne ; Jeannette Njuma au Ghana ; Marie-Hélène Okitundu au Libéria ; Jocelyne Kabengele en Guinée Equatoriale ; Nadine Osorio au Brésil.

Comme Gouverneure de province, elle cite Isabelle Yuma Kalenga dans la province de Haut-Lomami, Rita Bola dans le Maï-Ndombe ; Julie Ngungwa, dans le Tanganyika, Fifi Masuka assure l’intérim au Lualaba. « J’ai beaucoup aimé Madeleine Nikomba Sabangu gouverneure de la province de la Tshopo, qui, après une saga judiciaire face à son challenger Tony Kapalata a été reconnue vainqueure. Voilà une preuve que sous Fatshi, les femmes ne sont plus que plaintives et militent pour mériter autant que les hommes », démontre Dellya Aurore, citant également Mme Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi première femme gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), nommée par Félix-Antoine Tshisekedi.

« Je me rappelle que le Président Félix Tshisekedi a été désigné Champion de la Masculinité Positive par ses pairs de l’Union Africaine en raison de ses efforts inlassables pour la promotion des droits des femmes. Il a également fait part de son intention de créer un Fonds pour la promotion des droits des femmes. Et dire aussi qu’il a exprimé sans gêne le souhait de voir une femme lui succéder à la tête du pays, démontre davantage combien ce gentleman veut booster les femmes dans la gestion de la res publica. Dernièrement j’étais sur les réseaux sociaux, et je suis tombée sur une image où le président Félix Tshisekedi, saluant tête inclinée Mme Eve Bazaiba. Remarquable signe de respect et d’élégance », a-t-elle indiquée.

Dellya Aurore exhorte donc les femmes, à soutenir M. Félix-Antoine Tshisekedi pour un deuxième mandat à la tête du pays. Car il milite pour permettre aux femmes d’exploiter leurs compétences intellectuelles au profit de la Nation.

L’Avenir