Le Maroc, 10e destination la plus recherchée sur Google en 2023 (Condé Nast Traveller)

Le Maroc fait partie du top 10 des destinations les plus recherchées par les internautes sur Google en 2023, selon le magazine spécialisé Condé Nast Traveller qui se base sur les données publiées par le moteur de recherche.

Chaque année, Google publie ses données « Year in Search », un rapport montrant ce que les utilisateurs ont recherché sur Google au cours des 12 derniers mois.

La joie de vivre des marrakchis connue mondialement sera à l’honneur lors de l’événement “Bahja, fondements et rayonnement” organisé, le 9 décembre, par le Conseil Régional du Tourisme de Marrakech-Safi, en partenariat avec l’ONMT.

Ce rapport, auquel a eu accès le magazine spécialisé Condé Nast Traveller, place le Maroc en tant que 10e destination la plus “googlé” au cours de l’année 2023.

La même source estime que malgré le séisme qui a frappé le Royaume en septembre dernier, “la réponse des voyageurs a été forte”.

“Il n’est pas fréquent que le voyage soit la réponse à une crise, mais comme le tourisme est la principale source de revenus du Maroc, dans ce cas, c’était nécessaire. Les voyageurs ont été encouragés à continuer à visiter le pays pour explorer tout ce qu’il a à offrir – et il en a beaucoup”, précise Condé Nast Traveller qui met en avant la richesse du pays.

“​Un écrin de couleurs, d’images et de sons dans ses villes, et une vaste étendue d’histoire et de culture au-delà – nous ne sommes pas surpris que le soutien accordé à ce joyau de pays figure dans le top 10 cette année”.

Le Maroc est devancé par Malte (9), l’Egypte (8), la Thaïlande (7), Chypre (6), la Croatie (5), le Portugal (4), l’Italie (3), l’Espagne (2) et la Grèce qui complète ce top 10 à la première marche du podium.




Le Bénin renouvelle son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et étudie l’ouverture d’un consulat à Laâyoune

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et son homologue béninois Olushegun Adjadi Bakari ont souligné, lors d’un entretien téléphonique, ce mardi 12 décembre, l’importance des relations bilatérales portées par la volonté du roi Mohammed VI et de son frère, le président Patrice Talon. Les deux ministres ont réitéré l’importance de la solidarité active et du partenariat mutuellement bénéfique comme base des relations entre les deux pays.

Dans ce contexte, le ministre béninois des Affaires étrangères a réitéré le soutien du Bénin à l’intégrité territoriale du Maroc, et réaffirmé l’appui de son pays à l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume comme seule solution crédible et réaliste au différend autour du Sahara.

À cet égard, Olushegun Adjadi Bakari a assuré Nasser Bourita que, dans le cadre de la révision de la carte diplomatique et consulaire, il plaiderait pour l’établissement par son pays d’un point de présence consulaire dans la ville de Laâyoune, au Sahara marocain. De même, il l’a informé qu’il effectuera une mission à Dakhla, afin de constater l’essor économique et social que connaît cette région et de nouer des partenariats sur place.

Les deux ministres ont par ailleurs convenu de tenir la 7ème Commission mixte de coopération maroco-béninoise à Cotonou, au début de l’année 2024. Ils se sont félicités de la bonne préparation de cette Commission mixte, marquée notamment par la finalisation des mémorandums d’accord dans plusieurs domaines de coopération, traduisant la volonté des deux pays d’insuffler une nouvelle dynamique aux excellentes relations qu’ils entretiennent déjà, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

De son côté, Nasser Bourita a informé son homologue béninois de la décision d’augmenter le nombre des bourses de formation de cadres béninois au Maroc. Il a également porté à sa connaissance que, dans le cadre de la facilitation de la libre circulation des personnes entre les deux pays, le Maroc examinera avec toute l’attention requise l’exemption de visas pour les ressortissants béninois titulaires de passeports ordinaires. En attendant, les citoyens béninois bénéficieront, dès le 1er janvier 2024, de la facilité du visa électronique, développée depuis 2023 avec les pays frères et amis du Royaume.

Par Le360 (avec MAP)




En partenariat avec la CNPR : Vodacom Congo lance la campagne « Pas de téléphone au Volant » pour sensibiliser les Congolais sur le civisme routier

« PAS DE TELPHONE AU VOLANT ! PAS DE TELEPHONE AU GUIDON ! Rentrer en vie est le meilleur cadeau que vous puissiez offrir à vos proches pour cette période festive », c’est le seul message qui a été lancé ce mardi 12 décembre 2023 à Kinshasa par Vodacom Congo, à l’occasion du lancement de sa Campagne de Sécurité Routière en collaboration avec la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR).

Etant une entreprise axée sur un objectif précis, Vodacom Congo reconnaît sa responsabilité envers les communautés qu’elle dessert. Cependant, cet engagement envers ces communautés va au-delà de la fourniture de connectivité ; en effet, il implique sa contribution active en faveur du bien-être et de la sécurité de tous les Congolais.

Aussi, pour la deuxième année consécutive, Vodacom Congo lance la campagne « Pas de téléphone au Volant » dans le but de sensibiliser tous les usagers sur le danger lié à l’utilisation du téléphone portable sur les voies routières.

En 2021, la CNPR quant à elle avait lancé la campagne « Tosa mibeko na nzela » à travers la Coordination pour le Changement des Mentalités (CCM). Cette campagne avait pour but de sensibiliser au civisme routier afin de réduire le nombre d’accidents routiers.

Ainsi, cette année, les deux institutions ont agréé de mutualiser leurs efforts à travers la campagne que lance Vodacom Congo en ce jour.

« La Campagne de Sécurité Routière est une manifestation de l’engagement de Vodacom Congo envers le service communautaire. En partenariat avec la CNPR, cette campagne vise à sensibiliser sur les règles fondamentales qui doivent être observées pour protéger des vies et promouvoir la sécurité routière, en particulier pendant la période des fêtes, lorsque le trafic routier atteint son pic », indique le communiqué de presse publié à cet effet.

Pour Mme Agnès Muadi, Directrice des Ressources Humaines au sein de Vodacom Congo, la campagne Pas de Téléphone au Volant est un éveil de conscience à travers la formation et la sensibilisation de nos communautés vers un changement de comportement à risque.

« Les accidents routiers demeurent parmi les causes principales des décès en RDC et la période festive est une période qui malheureusement en enregistre un taux élevé. Voilà pourquoi nous avons choisi de nous joindre à la CNPR -Commission Nationale de Prévention routière qui œuvre déjà dans ce domaine, et avec qui nous avons déjà eu collaborer dans le même sens », a-t-elle déclarée.

Soulignons que la campagne de sensibilisation à la sécurité routière s’exécutera sur deux volets : la sensibilisation à la prudence routière en période festive qui débute ce jour et la sensibilisation des écoliers prévue dès janvier 2024.

« Chez Vodacom Congo, notre responsabilité sociale va au-delà de notre mission. Nous engageons nos ressources pour avoir un impact positif sur les communautés dans lesquelles nous œuvrons. La Campagne de Sécurité Routière n’est pas seulement destinée à promouvoir l’utilisation responsable de la technologie, mais aussi à encourager une culture de sécurité et de manière plus transversale, promouvoir le respect des règles de la circulation », a déclaré Khalil Al Aericani, Directeur général de Vodacom Congo.

Cette conférence de presse réunira des parties prenantes clés, des représentants de la CNPR et d’autres personnalités engagées pour la sécurité routière. Le programme comprendra des exposés à caractère informatif et des échanges sur les raisons d’être ainsi que les meilleures pratiques en matière de sécurité routière.

Vodacom Congo encourage la population congolaise à participer activement à la Campagne de Sécurité Routière et à jouer un rôle dans la création de routes plus sûres pour tous. En sensibilisant et en promouvant un comportement responsable sur les routes, ensemble, nous pouvons contribuer à réduire les accidents et à rendre nos routes plus sûres.

Quid de Vodacom Congo

Disons que c’est depuis plus de 21 ans, que Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, Internet, la monnaie électronique et des services convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002.

Grâce à sa politique de responsabilité sociale des entreprises, Vodacom Congo permet aux personnes d’accéder aux solutions les plus appropriées et élargit l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de connecter les territoires grâce à une couverture réseau aussi large que possible. Pendant 21 ans, Vodacom Congo a été un partenaire privilégié et constant dans le développement économique et social de la RDC.

Pionnier dans la transition énergétique du secteur des télécommunications, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboniser ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’il dessert déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ; Élimination de plus de 95% du papier dans les procédures administratives par la numérisation ;  Mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ; Adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ; Promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution.




La rage impuissante du régime algérien face au succès commercial retentissant d’El Guerguerat

Depuis la publication, le mois dernier par le service économique de l’ambassade du Maroc à Nouakchott, des chiffres records affichés par les échanges commerciaux entre le Maroc et la Mauritanie, via le passage d’El Guerguerat, l’Algérie n’a cessé de multiplier les gestes de désarroi. À commencer par des fake news transmises à un média mauritanien, en arrivant à l’annonce unilatérale par Alger de la réouverture imminente du passage frontalier algéro-mauritanien, fermé depuis deux ans.

Trois cents millions de dollars pour la seule année 2022, soit environ 3 milliards de dirhams. Telle est la valeur des importations de la Mauritanie à partir du Maroc, son voisin du Nord et son premier fournisseur africain et maghrébin. Ce chiffre est d’autant plus remarquable qu’il a connu une évolution de 58% entre 2020 et 2022, dans le sillage de la sécurisation, en décembre 2020, de la fluidité des échanges commerciaux transitant par le passage terrestre d’El Guerguerat, reliant le Maroc à l’Afrique subsaharienne via la Mauritanie.

Ces données diffusées par le service économique de l’ambassade du Maroc à Nouakchott, à travers un communiqué de presse publié le 20 novembre dernier, sont quasiment concordantes avec celles publiées chaque trimestre, puis annuellement, par l’Office national des statistiques mauritanien (ONS).

Ainsi, dans sa note annuelle du commerce extérieur de la Mauritanie couvrant l’année 2022, l’ONS, qui ne prend en compte que les importations passibles de droits de douanes, fait ressortir que les échanges commerciaux entre le Maroc et la Mauritanie sont passés de 3.007,9 millions d’ouguiyas (MRU), (près de 900 millions de dirhams) en 2020, à 7.373,9 millions en 2021, puis à 6.813,5 millions en 2022, soit quelque 2,5 milliards de dirhams. À titre de comparaison, et pour la même période, l’Algérie est passée de 1.554,5 millions de MRU en 2020, à 2.798,3 en 2021, puis à 3.437,1 millions en 2022.

Or, contrairement au Maroc, dont la balance commerciale a toujours été largement excédentaire vis-à-vis de la Mauritanie, celle de l’Algérie est devenue déficitaire depuis 2022, puisqu’en contrepartie de ses exportations vers le marché mauritanien, ce producteur de gaz et de pétrole a été prié par la Mauritanie de l’avantager au niveau de leurs échanges commerciaux, plutôt que de la noyer, dans le seul objectif de perturber ses échanges avec le Maroc, de produits dont elle regorge déjà.

C’est ainsi qu’en 2022, l’Algérie a importé 12% de la production mauritanienne de minerai de fer, en vue d’alimenter ses hauts fourneaux sidérurgiques, ce qui a permis à la Mauritanie d’afficher un excédent commercial bilatéral confortable, alors que l’ambition déclarée de «l’Algérie nouvelle» est de faire de la Mauritanie et de l’Afrique de l’Ouest une source de devises hors exportations d’hydrocarbures.

S’agissant des exportations de la Mauritanie vers l’Algérie, celles-ci sont passées de 5 millions de MRU (près de 1,25 million de dirhams) en 2021 à 5,71 milliards, soit 1,5 milliard de dirhams, en 2022. Une forte croissance qui est due uniquement aux importations algériennes de minerai de fer mauritanien.

Plutôt que d’exporter vers la Mauritanie du carburant, du gaz et leurs dérivés, l’Algérie s’est concentrée sur les mêmes produits qu’exporte le Maroc vers la Mauritanie, constitués à 80% de produits alimentaires, agricoles, produits manufacturés et de machines et équipements de transport, alors que les fruits et légumes affichent un taux de 20% de ces exportations transitant par El Guerguerat, désormais classé 3ème point d’entrée des importations de la Mauritanie après les ports de Nouakchott et de Nouadhibou.

D’ailleurs, et toujours selon les chiffres de l’ONS pour les trois premiers trimestres de l’année 2023, les exportations marocaines vers la Mauritanie continuent leur trend haussier et pourront afficher un nouveau record cette année.

Cette nouvelle dynamique impulsée par le passage d’El Guerguerat, devenu incontournable dans les échanges commerciaux entre la Mauritanie et le Maroc, et entre ce dernier et les pays de l’Afrique de l’Ouest, a sérieusement irrité la junte algérienne.

Sachant qu’il ne peut plus jouer la carte du Polisario pour perturber la dynamique des échanges commerciaux maroco-mauritaniens, le régime algérien a réagi à travers une cascade de gesticulations qui en disent long sur son désarroi. Si rien n’a filtré de l’audience que l’ambassadeur d’Algérie à Nouakchott, Mohamed Benattou, a eu avec le ministre mauritanien des Affaires étrangères, deux jours seulement après (et en lien avec) la sortie du communiqué de l’ambassade du Maroc à Nouakchott, il est certain que c’est le diplomate algérien qui a poussé un média mauritanien, El Mourassiloun pour ne pas le nommer, à commettre deux articles «téléphonés». Dans le premier, sous forme de «Oui, mais…», ce média, tout en reconnaissant le boom des échanges commerciaux entre le Maroc et la Mauritanie, insinue que Rabat met des bâtons dans les roues des investisseurs mauritaniens au Maroc. Et cela sans donner le moindre exemple ni un soupçon de preuve.

Le second article du même média laisse entendre que les deux filiales mauritaniennes du groupe marocain Akwa, à savoir Mauricab (distributeur de carburant après acquisition des stations Total) et Maurigaz (distributeur de gaz butane), s’apprêtaient à quitter la Mauritanie. Akwa a réagi immédiatement à travers un cinglant démenti dans un droit de réponse, publié illico par l’auteur de la fake news soufflée par la représentation diplomatique d’Alger à Nouakchott, guère contente qu’un groupe marocain devienne un opérateur dans la distribution de carburant et de butane en Mauritanie, deux créneaux où la Sonelgaz algérienne a échoué, en 2018, à séduire les Mauritaniens.

Même le président algérien Abdelmadjd Tebboune himself va dévoiler au grand jour sa rage contre le succès retentissant d’El Guerguerat. En recevant, le 28 novembre dernier (jour du 63ème anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie) Sidi Mohamed ould Mohamed Abdallah, le nouvel ambassadeur mauritanien à Alger venu lui présenter ses lettres de créance, Tebboune lui a demandé d’annoncer, sur le perron même d’El Mouradia, l’imminente entrée en fonction du passage frontalier algéro-mauritanien.

Ce passage frontalier, un autre fiasco du régime algérien, a été fermé unilatéralement par Nouakchott dans le cadre de la sécurisation du passage d’El Guerguerat, désormais érigé en poumon économique de la Mauritanie, qui empêche fermement toute incursion ou traversée de son territoire par les milices du Polisario. Dimanche 10 décembre, le ministre algérien de l’Intérieur, dépêché par Tebboune à Tindouf, a lui aussi annoncé que le poste frontalier algéro-mauritanien a été achevé à 99,6% (!) et qu’il entrera en fonction avant la fin de ce mois de décembre. Des annonces qui relèvent du verbiage aux antipodes des réalités commerciales et économiques.

Par Mohammed Ould Boah




Expulsion des Marocains d’Algérie: la préservation de la mémoire au centre d’un débat à Rabat

»La préservation de la mémoire des Marocains d’Algérie » a été au centre d’un séminaire, organisé lundi à Rabat, à l’occasion du 48e anniversaire de l’expulsion arbitraire de milliers de citoyens marocains résidant légalement sur le sol algérien.

Cette rencontre, organisée par le Collectif international de soutien aux familles d’origine marocaine expulsées d’Algérie en 1975 (CiMRA75), dans le sillage de la célébration du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, vise à contribuer à la préservation de la mémoire collective et à rendre justice aux Marocains victimes d’expulsion collective arbitraire.

Elle ambitionne aussi d’amener les instances et organisations nationales et internationales à faire pression sur les autorités algériennes pour la reconnaissance des violations dont ont été victimes les citoyens marocains, à la suite de ce refoulement odieux.

Dans une déclaration à la MAP, le président du CiMRA75, Mohamed Cherfaoui, a souligné que ce séminaire représente  »une opportunité pour préserver la mémoire, afin de recueillir des documents et des preuves, qui seront soumis par la suite à la Cour internationale de Justice ».

Cherfaoui a affirmé que  »les personnes expulsées et leurs proches s’interrogent toujours sur les faits qui ont conduit à cette tragédie humaine, dont les plaies restent encore béantes 48 ans après ».

Les interventions ayant ponctué cette rencontre ont jeté la lumière sur la tragédie subie par 350.000 Marocains, expulsés durant le jour béni de l’Aïd Al-Adha, correspondant au 27 décembre 1975, et contraints d’abandonner leurs proches, leurs voisins et leurs biens pour se retrouver, du jour au lendemain, aux frontières orientales du Maroc.

Cette conférence a été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre Archives du Maroc et le CiMRA75, visant à préserver la mémoire collective et à rendre justice aux Marocains victimes des expulsions collectives arbitraires.




En campagne électorale : Béatrice Lumbu et ses électeurs mobilisés dans l’accueil de Félix Tshisekedi à Kalemie dans le Tanganyika

Béatrice Lumbu Mbombo, candidate à la députation nationale (numéro 113) et provinciale (numéro 159) dans la ville de Kalemie, province du Tanganyika a participé  activement à l’accueil du candidat numéro 20 à la présidentielle.

À cet événement, Béatrice Lumbu Mbombo a été accompagnée de plusieurs membres de son Parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Kibassa) qui étaient très visibles dans la foule mobilisée pour la cause.

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été accueilli à l’aéroport de Kahinda par une foule immense au nombre duquel des autorités politico-administratives et coutumières des différents leaders des partis politiques membres de l’Union sacrée de la Nation, des sympathisants et de la population de Kalemie.

Pour communier avec ses potentiels électeurs, le Président de la République a marché  depuis l’aéroport de Kahinda jusqu’au lieu du meeting accompagné de son épouse Denise Nyakeru Tshisekedi, du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le ministre de la Communication et médias Patrick Muyaya, Mme la Gouverneur du Tanganyika Julie Ngungwa et de la candidate numéro 113 à la députation nationale et 159 à la députation provinciale à Kalemie- ville, Lumbu Mbombo Béatrice.

Les militants de l’UDPS/Kibassa, parti cher au ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que les membres de la Fondation Béatrice Lumbu ont tout au long du parcours entonné plusieurs chants en l’honneur du candidat numéro 20 qui a foulé pour la première fois le sol de Kalemie.

L’on pouvait aussi apercevoir le long du parcours, les calicots portant les images de la candidate 113-159, les drapeaux et emblèmes de son Parti.

Dans son meeting de campagne tenu à l’espace mosquée Kahinda plage devant plusieurs milliers de ses sympathisants, Félix Tshisekedi était porteur d’un message d’espoir. Il a appelé la population du Tanganyika à l’unité et à éviter des discours de haine, à faire attention avec les candidats étrangers dont le seul projet est de vendre le pays à Kagame.

Félix Tshisekedi a exhorté les uns et les autres à faire preuve de vigilance car le Pays est l’objet ces jours de nombreuses convoitises. Aussi, a-t-il rassuré la population de sa volonté à continuer les initiatives positives en faveur de la jeunesse, créer de millions d’emplois grâce à l’agriculture et la pêche, améliorer la desserte en eau et en électricité, poursuivre la construction des routes, car pour lui, le développement n’est  possible qu’avec ces projets.

Félix Tshisekedi a réitéré son vœu de reconstruire le Pays et neutraliser les ennemis de la République grâce à l’accompagnement de la population congolaise.




Kinshasa : Le groupe d’initiative de la société civile s’engage au processus électoral en faveur de la cohésion nationale

Les acteurs de la société civile ont mis sur pied une mission des bons offices auprès des parties prenantes au processus électoral  pour une signature urgente d’un acte d’engagement à la paix et à la cohésion nationale avant, pendant et après les élections. Dans une déclaration à la presse ce lundi 11 décembre 2023 à Kinshasa,  ils mobilisent la population congolaise à contribuer effectivement  à cette campagne de cohésion nationale.

« Nous, actrices et acteurs de la société civile congolaise, réunis à Kinshasa, le 11 décembre 2023, pour analyser l’évolution du contexte électoral de la République Démocratique du Congo, décidons ce qui suit : lancer immédiatement une campagne de promotion de la cohésion nationale pendant  et au-delà du processus électoral en cours. Mettre sur pied une mission des bons offices auprès des parties prenantes au processus électoral pour une signature urgente d’un acte d’engagement à la paix et à la cohésion nationale avant, pendant et après le processus électoral », peut-on lire dans leur déclaration.

Par ailleurs, ils ont invité  toutes les parties prenantes à s’ouvrir à cette mission. Ils ont également lancé un appel urgent aux partenaires intentionnels de la société civile et aux bailleurs des fonds de soutenir cette initiative citoyenne.

 




Journée internationale de lutte contre la corruption : Le réseau local du UN GLOBAL COMPACT NETWORK réaffirme son engagement dans la lutte contre ce fléau

L’humanité a célébré ce samedi 9 décembre 2023, la journée internationale de lutte contre la corruption. Le thème retenu pour cette 20ème édition est : « unir le monde contre la corruption ». A cette occasion, le réseau local du UN Global Compact en RDC (UN GLOBAL COMPACT), une initiative des Nations unies qui a été lancée en l’an 2000 et à nos jours la plus grande structure au monde en matière de développement durable au travers sa commission de lutte anticorruption, a organisé une conférence de presse ce samedi 9 décembre à Kinshasa dans la salle de conférence de la Clé des châteaux.

Devant l’assistance qui était composée en majorité des journalistes, des responsables  des entreprises membres du global Compact network RDC, les 3 animateurs de cette conférence de presse en l’occurrence, Célestin Mukeba, président du conseil d’administration UNGC RDC et président de la commission anti-corruption, Jean-Didier Tusamba, membre de la commission anti-corruption et Me Mavinga associé gérant du cabinet Mavinga Declerc et partners ont tous tour à tour abordés la question de la corruption qui reste encore un fléau à travers le monde en général et en République Démocratique du Congo en particulier.

En cette grande célébration où l’humanité entière réfléchit sur la problématique de la corruption, le réseau local du global Compact en RDC a fait de cette conférence de presse une occasion de mettre en avant l’importance de l’intégrité et de la transparence dans les affaires, en particulier dans le contexte fiscal, mais aussi annoncer un avant-projet de loi anti-corruption axée sur la fiscalité. Cette proposition ambitieuse vise à renforcer les mesures de lutte contre la corruption dans le domaine de la fiscalité, afin de garantir une équité fiscale et de protéger les intérêts des parties prenantes.

Prenant la parole en sa qualité de président de la commission anti-corruption du réseau local de global Compact network Rdc, Célestin Mukeba qui a encore une fois lancé l’appel à tout le monde de réunir les efforts pour éradiquer ce fléau a déclaré que « pour résoudre aujourd’hui le problème de la pauvreté et ou de la faim, on doit boucher le trou de la corruption », avant de saluer quelques efforts et initiatives que global Compact ne cesse de mettre en place pour combattre la corruption.

De son côté, Jean-Didier Tusamba, membre de la commission anti-corruption est revenu sur quelques accomplissements déjà réalisés en contribution à la campagne de la lutte contre la corruption, l’un des objectifs menés par cette organisation locale notamment. Dans son intervention, Me Mavinga associé gérant du cabinet Mavinga Declerc et partners a présenté à cette occasion un projet de loi sur la lutte contre la corruption axée sur la fiscalité. Il s’agit d’un document qui compte 7 chapitres. Ce projet de loi qui sera accessible à tout le monde une fois que les discussions avec les partenaires seront finies. Pour Me Mavinga, dans ce même document, plusieurs propositions ont été formulées toujours dans la cadre de la lutte contre la corruption, notamment celle d’une juridiction spécialisée, c’est à un Parquet spécialisé et des magistrats et avocats aussi.

Sachez que le global Compact RDC est représenté actuellement dans 37 entreprises et sa mission est de mobiliser le secteur privé autour de toutes les questions de responsabilité sociétale des entreprises en faveur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Il a comme champ d’interventions  l’anti-corruption, la protection de l’environnement, les normes internationales du travail et les droits de l’homme.




Campagne électorale: Martin Fayulu ne tiendra plus son meeting le 17 décembre au stade des martyrs (Décision)

La demande de location du stade des martyrs par l’équipe de campagne de Martin Fayulu a été refusée par le ministre des sports.

Dans sa lettre adressée au directeur de campagne du candidat président numéro 21, le ministre des sports évoque l’exécution des travaux d’inspection de cette enceinte sportive en vue de l’organisation des jeux africains de 2027.

“A ce sujet, il relève des informations en possession de l’Autorité que les travaux d’inspection dudit stade en vue de l’organisation des Jeux Africains de 2027 sont en cours à la suite de la visite du Conseil de l’Union Africaine qui devrait s’effectuer du 12 au 19 décembre 2023 consécutivement à leur lettre N°AUSC/AG/24/23/1022 du 12 octobre 2023 et, de ce fait, ne pourrait vous accueillir à la date demandée.” a écrit le directeur de cabinet du ministre des sports et loisirs.

Notons que l’équipe de campagne de Martin Fayulu avait sollicité depuis le 28 novembre dernier la location du stade des martyrs de Kinshasa pour permettre au candidat président numéro 21 d’y clôturer sa campagne à travers un meeting populaire.

Derick Katola




CAF Awards: Absente, l’Algérie boude dans son coin

L’Algérie continue de vouloir attribuer ses malheurs et ses déceptions continentales au Maroc. Au lieu de participer comme tout le monde, Alger préfère bouder dans son coin.

Au lieu d’assumer et à juste titre sa médiocrité, l’Algérie et ses institutions et jusqu’à sa presse cherchent un bouc émissaire pour justifier ses échecs cuisants à répétition.

Au niveau du football, la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé de boycotter la cérémonie des CAF Awards la veille de sa tenue à Marrakech.

Et pour cause, la raison officielle évoquée est que Riyad Mahrez n’ait pas été retenu dans la short list des finalistes pour le Ballon d’Or africain.

Pourtant, même Yassine Bounou, le portier marocain qui a fait des saisons parfaites avec le FC Séville contrairement à Mahrez dans son club, et a été la cheville ouvrière qui a sauvé l’équipe du Maroc des buts de grandes nations sportives du monde durant la Coupe du monde, n’a pas été retenu non plus.

Plusieurs noms marocains étaient annoncés dans cette catégorie au départ comme Hakim Ziyech et Sofyan Amrabat, et tous ont été éliminés pour ne garder qu’Achraf Hakimi.

Les articles à charge contre le Maroc ont vite fait de passer Rabat pour le gros méchant loup qui aurait barré la route à l’Algérie dans la cérémonie des CAF Awards. Ceux-ci ont vite changé de titre et de contenu lorsqu’ils ont vu que le Ballon d’Or africain n’a pas été attribué à Hakimi, même s’il le méritait.

Un article de Tout sur l’Algérie (TSA) titrait « Influence du Maroc à la CAF: L’Algérie passe à l’offenssive », avant d’être changé pour « Cérémonie des CAF Awards : l’Algérie boude et envoie des messages clairs », lorsque les journalistes du média algérien se sont rendus compte de leur caractère bête et méchant, et du non-sens de leur parti pris.

Car il faut le dire, le Maroc a lui-même des choses à dire sur l’écartement de certains noms, comme la meilleure équipe féminine ou encore du meilleur espoir masculin, sans parler du Ballon d’Or ou même l’absence de Bounou, nommé comme meilleur gardien de but africain mais ne figurant pas dans le 11 type.

Une chose est certaine, et on ne peut pas lui enlever. L’Algérie a raison de se demander pourquoi l’USM Alger, qui a gagné la coupe de la CAF et la Supercoupe d’Afrique, n’a pas été retenue ou même n’a pas remporté le prix de la meilleure équipe locale.

Toutefois, l’Algérie a boycotté l’événement pour des raisons politiques et non pas pour des raisons sportives. D’ailleurs, il y avait d’autres moyens à employer pour faire part de sa colère.

Elle a préféré se concentrer sur le lieu de l’événement, à savoir Marrakech, et de jeter son venin contre Fouzi Lekjaa, comme s’il détenait les manettes de la CAF.

La pilule de la non élection de l’ancien patron de la FAF, et illustre inconnu Djahid Zefizef au Comité exécutif en juillet dernier face au Lybien Al Shalmani dont la réputation n’est plus à faire, ne semble toujours pas être passée. Ni l’attribution, à l’unanimité des membres du COMEX de la CAF, de l’organisation de la CAN 2025 au Maroc, dont le dossier de candidature était tout simplement imbattable!