Chronique: Que vous soyez médecin, infirmier, aide-soignant, maçon, cuisinier ou autre, ne rêvez plus de l’Europe en général et de la France en particulier

La nouvelle loi sur l’immigration votée par le parlement français frise le racisme et la haine.

Si vous voulez vous faire humilier par un petit fonctionnaire qui aura à interpréter les données de cette loi, à la frontière ou à la préfecture de police, renoncez à votre projet de mettre les pieds dans un pays qui se déclare officiellement hostile à toute immigration et qui rend la vie des immigrés légalement installés en France assez problématique.

Le 19 décembre 2023, la nouvelle loi sur l’immigration a été votée par 349 députés, dont 88 appartenant au parti d’extrême droite de Marine Le Pen (le Rassemblement national), et 186 l’ont rejetée. C’est un drame politique qui fait mal à la France, pays qui fait de l’immigration son principal problème.

Macron vient de faire une grande concession à la droite et à son extrême. On savait qu’il n’était ni de droite ni de gauche. À présent, les choses sont claires. Macron est un président de la droite dure. Qu’avait-il à gagner en poussant ses partisans et au-delà à faire voter cette loi impitoyable pour les étrangers, qu’ils soient travailleurs ou étudiants? On ne comprend pas cet acharnement sur l’immigration en général.

Macron a rompu avec la France traditionnellement «terre d’asile» et éventuellement «terre des droits de l’homme». Il a rejoint certains pays européens qui n’hésitent pas à pratiquer fermeture et nostalgie fasciste.

Le droit du sol a été aboli. À présent, avec cette loi, un enfant né en France de parents étrangers, doit attendre ses 16-18 ans pour demander la nationalité française (et il n’est pas sûr qu’il l’obtienne). Jusqu’à cet âge-là, il sera considéré comme un étranger dans le pays où ses parents sont venus vivre et travailler. C’est une discrimination manifeste pour une jeunesse qui a déjà du mal à trouver sa place dans cette France qui ne la reconnaît pas et qui ne s’intéresse à elle qu’en cas de malheur.

Le regroupement familial, qui avait été instauré par le gouvernement de Jacques Chirac en 1975, a été durci. Il est devenu compliqué. Pour qu’un étranger en situation légale puisse faire venir sa femme et ses enfants, il faut qu’il soit résident en France durant 24 mois, qu’il ait des ressources «stables, régulières et suffisantes», dispose d’une assurance maladie, et que l’âge minimal du conjoint soit de 21 ans.

La préférence nationale fait partie de cette loi. On préférera un Français à un étranger pour un travail, encore faut-il qu’il l’accepte.

Les étudiants étrangers (surtout les extracommunautaires) doivent payer, en plus des frais de scolarité, une caution pour pouvoir s’inscrire dans une université. Déjà, l’entrée à la Faculté de Sciences politiques exige 20.000 euros par an; et si l’étudiant entame un master, il faut qu’il débourse la somme de 30.000 euros.

La France a de tout temps accueilli des étudiants venus principalement de ses anciennes colonies. Aujourd’hui, cet accueil est devenu payant, et même en réglant les sommes demandées, il n’est pas sûr d’être accepté.

Restriction, esprit de fermeture, oubli de ce que les étrangers ont apporté à la France, sans parler de certains grands-parents de ces étudiants d’aujourd’hui, qui avaient combattu aux côtés des Français pour la libération de ce pays. C’est le cas notamment des Africains, des Maghrébins en particulier.

L’aide médicale de l’État a été revue. Ne peut être soigné en France que le malade qui n’a pas de traitement approprié dans son pays.

Les prestations sociales seront accordées selon la durée de résidence en France: 30 mois pour les allocations familiales, l’aide au logement ou les prestations pour les handicapés.

Tout ce que l’extrême droite réclamait, Macron vient de le lui offrir. La droite traditionnelle est satisfaite. Quant à la gauche, elle n’a que ses yeux pour pleurer une telle régression où le racisme pointe son nez. Car tout cela concerne en particulier les Arabes et les musulmans. Les étrangers venus de pays occidentaux seront toujours les bienvenus.

Au moment où le parlement votait cette loi indécente, qui contrarie toutes les valeurs des droits de l’homme en tant qu’étranger (réfugié, exilé ou simple travailleur immigré) au moment où l’extrême droite fête sa victoire et se prépare à entrer en 2027 à l’Élysée, paraît un dictionnaire superbe: «Ces étrangers qui ont fait la France» (Robert Laffont). Sur la couverture, on reconnaît Marie Curie (Prix Nobel), Romain Gary, écrivain, Charles Aznavour (chanteur), Nouriev (danseur), Samuel Beckett (Prix Nobel), Van Gogh (qui a travaillé à Anvers-sur-Oise et s’y est donné la mort), Nathalie Sarraute et même Picasso, qui a vécu une grande partie de sa vie en France, sans jamais avoir réussi à obtenir la nationalité française, mais peu de gens le savent.

La réputation de la France, déjà en mauvaise posture, va être entachée par cette loi défendue par un gouvernement impopulaire (surtout le ministre de l’Intérieur). Les étudiants qui, jusqu’à ces dernières années, étaient des «ambassadeurs» de la francophonie et de sa culture ne viendront plus dans le pays de Voltaire et de Montaigne. Quant aux travailleurs, tôt ou tard, par colère et dignité, ils iront chercher ailleurs un pays qui les respectera et qui reconnaîtra tout ce qu’ils apportent à son économie. Déjà, beaucoup de secteurs ne trouvent plus d’ouvriers, étant donné que les Français de souche ne veulent pas pratiquer certains métiers.

Un petit exemple en cet hiver: sans l’arrivée des cueilleurs marocains, la clémentine corse resterait dans l’arbre. Le Point écrit: «Sans eux (les Marocains saisonniers), il n’y aurait sans doute pas de clémentine sur les tables de Noël. Ce commentaire, sous forme de boutade, de cet exploitant agricole de la plaine orientale de la Corse, en dit suffisamment sur le rôle clé de ces cueilleurs, à l’heure où la récolte bat son plein».

Quelqu’un a suggéré que tous les immigrés arrêtent de travailler juste une journée. Une journée pour montrer aux Français pourquoi ils sont là et l’importance de leur apport. Ce serait une bonne chose. Mais ils ne sont pas organisés pour faire cette grève.

C’est une bien amère victoire pour M. Macron. Elle ne lui servira même pas, parce qu’il n’a plus le droit de se représenter aux élections présidentielles. Mais peut-être apparaîtra-t-il comme un président fort qui veut montrer qu’il est capable de suivre les fantasmes d’une France qui stigmatise l’immigration au lieu de soigner ses problèmes spécifiques, dus à une situation qui n’a rien à voir avec les immigrés, lesquels travaillent durement, payent leurs impôts et se font insulter par une telle hostilité politique.

Par Tahar Ben Jelloun




Bourrage d’urnes à Goma : Robert Seninga et Justin Ndayishimiye pointés du doigt

Le mercredi 20 décembre 2023, les électeurs de Goma se sont largement mobilisés pour participer aux élections générales organisées par la CENI. Malheureusement, indique notre source, des soucis logistiques et des problèmes techniques ont occasionné des retards énormes dans le déroulement des opérations, ce qui a eu comme conséquence le décalage du processus de votation qui s’est poursuivi jusque très tard dans la nuit, voire le lendemain.

En effet si la poursuite des opérations au-delà du temps de vote (de 6h00 à 17h00, soit 11 heures de temps) avait pour objectif de rattraper les retards enregistrés et de permettre une inclusivité à travers une large participation des électeurs au processus, cela a cependant permis un bourrage systématique des urnes dans les sites de vote d’Alléluia, Mikeno, Complexe scolaire La joie, Nyabyunyu, Nyabushongo, Lac-Vert, Nengapeta et Sayuni (dans la partie extrême ouest de la ville), et à Byahi (dans la partie extrême nord-est).

En complicité avec des chefs de centre vote, Robert Seninga, candidat député provincial numéro 14 et Justin Ndayishimiye candidat député provincial numéro 75, sont les principaux auteurs de ce forfait dénoncé par des acteurs de la société civile, des journalistes ainsi que plusieurs témoins d’autres candidats. Au site de Mikeno par exemple, ces deux hommes se sont affrontés dans la nuit du 20. En effet, Seninga ayant soudoyé M. Byengangu Mudekereza Christian, Chef de site de vote de Mikeno, qui du reste dormait chez Seninga durant la période précédant le vote, n’a pas digéré que Ndayishimiye puisse aussi bourrer les urnes dans ce même site de vote.

Dans les autres sites cités, indique la même source, des cas de bourrage ont été aussi suivis d’une forte clameur publique durant de longues minutes. « Le lendemain, lors de l’affichage des résultats dans ces différents sites de vote, sans surprise, ces deux avaient, selon les bureaux, entre 30 et 40 % des voix valablement exprimées, sur un nombre de 327 candidats députés provinciaux. L’évidence de ce bourrage est telle que dans plusieurs bureaux de vote, ces deux candidats pouvaient avoir zéro voix, et en trouver miraculeusement plus ou moins 60 dans un autre bureau du même centre ! », explique le même document parvenu à notre rédaction.

Disons que ces deux personnages, sans réel ancrage politique dans la ville de Goma, avaient été élus lors d’élections de 2018 dans la Circonscription de Masisi, à la faveur d’un bourrage général opéré notamment par des groupes armés. Plusieurs observateurs avaient véhément dénoncé cette situation, mais comme une bonne partie des candidats avaient à l’époque opéré de manière quasi similaire dans cette circonscription plus ou moins enclavée, aucune suite n’avait été réservée à ces dénonciations. Le choix des centres périphériques sans grande surveillance n’était pas anodin.

Par ailleurs, Robert Seninga, devenu millionnaire grâce au trafic des minerais de sang et son activisme dans le RCD, est épinglé par différentes sources de la société civile comme un des pantins du Rwanda, qui sont restés fidèles au régime de Kigali. Quoique cadre de l’UCP, un parti politique issu du RCD, avec lequel l’UNC a formé une alliance politique à travers la création du regroupement politique AA-UNC, Seninga, comme la majorité des cadres de ce parti, a dans toutes les réunions stratégiques électorales restreintes appelé à voter pour Moïse Katumbi, parce qu’il prétendait que « le numéro 3 semble mieux indiqué pour espérer un changement dans la misère de la population et dans la protection de la communauté hutu».

En dehors de cette raison principalement avancée, Seninga, alors président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, n’a personnellement pas apprécié d’être mis à la touche par le Président de la République, avec l’instauration et le maintien de l’état de siège ; Eugène Serufuli, président du parti politique UCP dont est membre Seninga, se plaint de ce qu’il ne bénéficie pas d’accès facile au Président de la République, comme il l’avait avec le Président honoraire Joseph Kabila ; Beaucoup de cadres de l’UCP ont soufflé sur la frustration de plusieurs membres de leur parti, liée à la non-organisation des élections dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, où l’UCP est fortement implanté.

Au regard de tout ce qui précède, il est recommandé ceci : Les voix obtenues irrégulièrement par les deux candidats fraudeurs doivent tout simplement être annulées par la CENI, et cela pour renforcer la crédibilité de la Centrale électorale ; La CENI doit poursuivre devant la justice les chefs de site impliqués ainsi que les candidats incriminés ; Des actions politiques d’envergure doivent être prises pour écarter des postes de responsabilité institutionnels des suppôts avérés du Rwanda en République Démocratique du Congo, et cela pour mettre un terme définitif au mécanisme d’infiltration sciemment entretenu.




Sahara: Ahmed Attaf reconnaît les échecs diplomatiques d’Alger

Prenant une posture de victime tout au long de sa récente interview avec la chaîne qatarie Aljazeera, retransmise par sa nouvelle plateforme « Atheer », le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a reconnu l’échec de la diplomatie algérienne face à la percée multidimensionnelle du Maroc en Afrique, sous les auspices du roi Mohammed VI.

« J’étais chargé (Par le président Tebboune) d’appeler mon homologue marocain, Nasser Bourita, et c’est la première fois que je le dévoile, pour lui adresser mes condoléances et lui dire qu’on était prêts à aider. Il n’a pas répondu à mon appel. A ce jour, je n’ai reçu aucune réponse à mes appels », relève Ahmed Attaf, les traits serrés, en réponse à une question de la journaliste algérienne Khadija Benguenna qui l’a interviewé pendant plus de 80 minutes.

Lors de son entrevue avec le numéro 1 de la diplomatie algérienne, dont le tiers du temps portait sur le Maroc, Benguenna a plusieurs fois coincé Attaf sur des sujets imbriqués, liés principalement aux relations maroco-algériennes. Le ministre algérien s’est retrouvé à maintes reprises aux abois, prononçant sciemment ou inconsciemment des réponses qui corroborent les avancées du Maroc, notamment sur le dossier du Sahara marocain.

« La réalité dit que le Maroc a réalisé d’importants investissements dans les provinces du Sud et réussi à obtenir moult reconnaissances de la marocanité du Sahara, etc. Tout cela n’est pas un exploit marocain ? », lui a-t-elle lancé. Ce à quoi Attaf a répondu que « Tout ce que vous avez dit est juste et correct sur le terrain », avant de se « ressaisir » et d’évoquer la MINURSO.

Un peu plus loin, il tire à boulets rouges sur son ex-bête noire, à savoir l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika qui rappelons-le, l’avait blacklisté et écarté pendant près de 25 ans des cercles du pouvoir. Le diplomate a surtout reconnu l’échec de la diplomatie algérienne face à la percée multidimensionnelle du Maroc en Afrique, sous les auspices du roi Mohammed VI.

« Au cours des quinze dernières années, il n’y avait pas une seule personne qui puisse parler au nom de l’Algérie. L’absence de l’Algérie était due à l’inexistence d’un pouvoir réel en Algérie. Voyons voir combien de voyages et de visites le Roi Mohammed VI avait effectués dans les pays africains, du Nigeria au Madagascar en passant par l’Île Maurice. Il a traversé de long en large l’Afrique et a pu collecter les soutiens de plusieurs pays africains », se vexe-t-il.

Concernant l’Espagne et son appui au Maroc sur le dossier du Sahara, Attaf croit savoir qu’elle est revenue sur sa nouvelle position pro-marocaine avant de se contredire quelques minutes plus tard en affirmant que « la reconnaissance par l’Espagne du plan d’autonomie est une reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur les Sahara. C’est inacceptable ».

S’agissant de la rétrocession par l’Espagne de la gestion de l’espace aérien du Sahara au Maroc, Ahmed Attaf tape du poing sur la table et soutient que « l’organisation de l’aviation civile au Canada a interdit à l’Espagne la rétrocession de l’espace aérien des régions du Sud au Maroc », ignorant par là même que le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, s’apprête prochainement à rétrocéder au Maroc l’espace aérien au-dessus du Sahara pour être reçu par le roi du Maroc.

Par Saad Bouzrou




Au cours d’un déjeuner de travail : Muyaya met en garde contre toute forme de stigmatisation des journalistes de la presse internationale

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, a organisé ce jeudi 28 décembre 2023, un déjeuner de travail avec les journalistes de la presse internationale accréditée en Rdc et les Envoyés spéciaux pour couvrir les élections du 20 décembre 2023.

Au menu de leurs échanges, la sécurité de ces chevaliers de la presse et du micro. “Il était question au cours de ce déjeuner de travail avec la presse internationale, de nous enquérir de conditions de travail de ces derniers. Savoir s’il y a eu des inquiétudes de toute autre nature. Comme nous l’avons tous appris avec le cas de Pascal Mulegwa qui a été violenté”, a, d’entrée de jeu, déclaré le ministre.

Au-delà des aspects sécuritaires, le porte-parole du gouvernement a évoqué aussi les contextes dans lequel se sont déroulées ces élections couplées présidentielle, législatives nationales, législatives provinciales et communales.

“Le contexte général dans lequel ce processus s’est tenu et la volonté du gouvernement qui appuie dans le cadre des prérogatives qui sont les siennes.

Nous avons voulu un scrutin équitable, transparent et inclusif. Nous savons évidemment qu’il y a eu des problèmes dans la logistique. Il y a des réponses qui ont été données au niveau de la CENI comme le travail est en cours notamment avec la compilation. Nous leur avons rappelé ces éléments du contexte pour qu’à leur tour, ils soient en mesure de rapporter telle que la situation se produit”, a expliqué le ministre Muyaya.

Il a mis en garde contre toute forme de stigmatisation des journalistes de la presse internationale pendant l’exercice de leur travail.

“Il est hors de question que ce soit de quelle manière de stigmatiser les journalistes par la couleur de sa peau ou par la couleur de son média. Les journalistes sont précieux, car ce sont eux qui montrent ce qui se passe ici. Nous lançons un appel pour que personne ne s’en prenne aux journalistes. Évidemment eux-mêmes doivent s’assurer de donner la voix à tous les camps pour qu’il y ait neutralité. Nous souhaitons qu’au terme de ce processus électoral quand nous allons faire le bilan, autant nous allons dire ce que la CENI a fait, autant les journalistes ont accompagné la RDC pour consolider sa démocratie”, a insisté le porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo.

Par ailleurs, le ministre a promis de trouver des mesures pour distinguer la presse internationale de la presse locale, avec des gilets par exemple. De sorte que lorsqu’il y a des manifestations, on puisse les distinguer aisément. Il invite également les politiciens comme la population à tenir compte de la sensibilité de cette période.




Élections 2023: l’union sacrée Bandundu ville se félicite du travail abattu pour accorder le second mandat au président Felix Tshisekedi. 

Après la publication des tendances de l’election présidentielle par la Ceni, la coordination de l’équipe de Campagne du candidat N°20 Félix Tshisekedi sous la houlette de son Coordonnateur Richard Kompay, se félicite de la victoire écrasante du chef de l’État à Bandundu ville et reste confiant pour la publication officielle des résultats provisoires par la Ceni.

Les présidents fédéraux des partis politiques membres de l’union sacrée ont été conviés à une réunion d’évaluation après la publication des tendances des résultats de l’élection présidentielle qui place leur Candidat largement en tête des listes.

Saisissant cette occasion, les présidents fédéraux de l’union sacrée et leaders politiques de Bandundu ville dénoncent avec force l’agression criminelle dont leur Coordonnateur a été victime à quelques heures du début du scrutin du 20 décembre 2023 par ce qu’ils qualifient des ennemis de la démocratie, qui n’ont pas digéré l’accueil délirant qui réservé au chef de l’État lors de son passage à Bandundu ville. Au cours de cette même rencontre, les présidents fédéraux des partis politiques composant l’union sacrée Bandundu ville ont décidé à l’unanimité d’élever Richard Kompay Simay au rang du porte parole de Bandundu au sein des Institutions étatiques de la République à sa grande surprise.

Touché par cet acte de gratitude de ses paires, Richard Kompay Simay a exprimé sa satisfaction en invitant ces leaders politiques de Bandundu ville à œuvrer pour l’unité et le développement leur communauté située dans la province du kwilu.

 

Jonsard MIKANDA




Élections : Publication ce jeudi de la déclaration préliminaire du rapport d’observation électorale CENCO-ECC.

La mission de l’observation électorale de la CENCO-ECC publie ce jeudi 28 décembre 2023, la déclaration préliminaire de son rapport d’observation électorale.

Sachez que les Catholiques et protestants avaient mobilisé 25 000 observateurs et 11 000 surveillants de nuit pour cette opération de suivi des scrutins combinés du 20 décembre.

En outre, la MOE CENCO-ECC avait opéré un décompte parallèle des voix au niveau de son centre de compilation des résultats.

 

Derick Katola




Dans une déclaration : L’UCOFEM condamne les violences subies par les femmes pendant les élections

L’Union Congolaise des Femmes de Médias (UCOFEM) condamne les actes de violences subies par les femmes pendant la période électorale, surtout lors des scrutins combinés du 20 décembre dernier. Elle l’a dit dans une déclaration rendue publique ce mercredi 27 décembre 2023.

Dans ce document parvenu à l’ACP, l’UCOFEM demande en même temps à la justice congolaise de se saisir de tous ces cas de violences et de condamner les auteurs. Cette organisation de défense des droits des femmes prône la tolérance dans le chef de tous les acteurs politiques quel que soit leur camp. Pour sa Directrice Exécutive Adjointe, en politique il n’y a pas d’ennemis, mais des adversaires politiques.

« L’Union congolaise des femmes des médias UCOFEM est indignée des traitements inhumains et humiliants infligés à certaines femmes pendant le processus électoral en cours. L’Ucofem comme les autres associations féminines de défense des droits des femmes vient élevée sa voix pour dire non à cette justice populaire, et condamner toutes ces violences et actes sexistes sur la femme », indique Elsa Ndombe, Directrice Nationale Exécutive Adjointe chargée des opérations à l’UCOFEM.

De ce fait, elle recommande à la justice de se saisir de ce dossier, qui, s’il n’est pas suivi, anéantira les efforts consentis pour le respect des droits humains et spécifiquement des droits des femmes. L’opinion publique doit retenir que toute personne qui ne soutient pas ton candidat ou ta famille politique, n’est pas forcément ton ennemi. Nous restons des amis, des frères et sœurs, malgré nos divergences politiques, car nous sommes tous congolais.




Kinshasa : Le fleuve Congo déborde sur quelques quartiers côtiers

Le fleuve Congo est sorti de son lit après les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la capitale. Les quartiers qui bordent le fleuve Congo ont subi le contre coup de ces inondations. Les habitants de ces quartiers ont les pieds dans l’eau. Ces inondations, à en croire un reportage de l’ACP, sont visibles à la Cité du Fleuve, au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete ainsi que dans le quartier Pompage dans la commune de Ngaliema.

Nous sommes au quartier pompage dans la commune de Ngaliema. Une large partie de ce quartier a les pieds dans l’eau. Les pluies diluviennes qui sont tombées sur la capitale ont provoqué le débordement du fleuve Congo sur les quartiers avoisinants. Les eaux des rivières qui viennent se jeter sur le fleuve sont refoulées, provoquant ainsi les inondations dans ce coin de la capitale. L’un des ponts érigés ici est sous les eaux. Les véhicules qui les peuvent, traversent ce pont inondé. Jacques habite dans ce quartier. A la vue de ces inondations, il n’en croit pas ses yeux et tente de donner la cause de cette situation.

« Cette eau provient du quartier Binza, ça traverse les quartiers Ozone. Quand le lit du fleuve gonfle, il y a débordement, c’est comme l’océan quand ça refoule l’eau du fleuve, celle-ci aussi refoule l’eau des rivières vers ici», témoigne Jacques, Riverain.

A cause de ces inondations, une activité rentable pour quelques-uns a vu le jour ici. Les riverains qui ne sont pas véhiculés se font transporter au dos par des jeunes volontaires moyennant 500 francs ou 1000 francs congolais. Ceux qui empruntent les motos font la traversée en ayant les pieds trempés dans l’eau jusqu’aux genoux.

« Comme vous pouvez le constater, nous transportons les gens sur le dos, et nous les aidons à traverser d’un côté vers l’autre. Ils nous payent parfois 1000 ou 500 francs congolais. Nous souffrons, mais eux aussi souffrent. Il y a des véhicules qui tombent en panne ici», explique Dieu Merci, Riverain.

Ces inondations n’ont pas seulement rendu les routes impraticables, mais, elles ont également paralysé les activités commerciales, comme celle de Patrick Kalonji qui tient une quincaillerie dans ce quartier.

« Vous-même, vous constatez cette inondation. Les habitants de ce coin ont déménagé, abandonnant leurs maisons, parce que la vie n’est plus possible ici. Vraiment que les autorités, viennent en aide. Ils peuvent nous construire un mur pour que quand l’eau va monter que cela n’atteigne pas les maisons», souligne Patrick Kalonji, propriétaire d’une quincaillerie

Située au bord du fleuve, la Cité du Fleuve, à Kingabwa dans la commune de Limete, est également inondée. Le débordement du fleuve Congo n’a pas épargné ce quartier huppé. La quiétude dans cette cité est perturbée par ces inondations. Avec la saison pluvieuse qui se poursuit, les habitants des quartiers inondés ne sont pas au bout de leurs peines.




À Lubumbashi : Peter Kazadi appelle la population au calme

Peter Kazadi séjourne dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, depuis mardi dans la soirée. Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières a présidé ce mercredi 27 décembre 2023 une réunion avec les différents services de sécurité, des autorités provinciales, à savoir le gouverneur Jacques Kyabula ainsi que l’adjointe au Maire de la ville du cuivre, Joyce Tunda.

Cette descente du VPM Peter Kazadi intervient après des appels considérés comme étant à caractère tribal et une incitation dans une période cruciale, celle électorale en République démocratique du Congo.

« Je suis à Lubumbashi dans le cadre de mes activités ministérielles d’itinérance. J’ai donc le devoir de visiter les provinces et je suis dans la province du Haut-Katanga dans une visite d’inspection et aussi d’échange », s’est empressé de dire le VPM Peter Kazadi.




Grâce à l’implication de Kamerhe : La crise qui a secoué la société pétrolière Engen/Rdc appartient désormais au passé

La crise qui secoue, depuis quelques mois, la société pétrolière ENGEN RDC appartient désormais au passé, a annoncé, ce mardi 26 décembre 2023, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

Cette crise remonte à la réunion du Conseil d’Administration du 24 octobre 2023 où les membres avaient décidé la révocation du Directeur Général Charles Nikobanza. La décision prise pour combler cette vacance avait alors causé de sérieux problèmes au niveau de la trésorerie, notamment au niveau des banques, affectant la rémunération des agents, le paiement des taxes de l’État et des fournisseurs. La cogestion entre un Directeur Général intérimaire et un administrateur désigné par le Ministère du Portefeuille n’est pas reconnue dans le statut d’ENGEN.

Les nouveaux responsables ont donc été confrontés à un blocage au niveau des banques qui ne reconnaissaient pas la nouvelle configuration à la tête de cette société pétrolière.

La question a été abordée lors d’une réunion présidée, ce mardi 26 décembre, par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, en présence notamment du Ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu, du Ministre des Finances représenté, du représentant du Ministère de Portefeuille, ainsi que du président du Conseil Supérieur du Portefeuille, du Directeur Général a.i de ENGEN RDC et du Président du Conseil d’Administration de cette société pétrolière.

«  Le problème, en réalité, n’était pas très compliqué. Nous nous sommes conformés aux normes et lois et nous avons débloqué la première question qui est celle d’avoir un Directeur Général nommé, entériné par le Conseil d’Administration mais pas un Directeur Général a.i cela sera fait ce mercredi, à l’issue de la réunion du Conseil d’Administration de ENGEN que son président vient de convoquer. », a rassuré le patron de l’Économie Nationale et Président de la Commission Économique et Financière du gouvernement.

Vital Kamerhe a aussi annoncé une solution au blocage connu au niveau des banques à la base notamment du non-paiement des salaires des agents pour le mois de novembre.

«  Nous voulons rassurer ce personnel qu’il sera payé. Cette question est réglée aussi aujourd’hui. En tant que Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie et Président de la Commission ECOFIN, assisté par mon collègue des hydrocarbures et surtout par le Ministre des Finances, ici représenté, nous allons prendre, de notre côté, contact avec les banques pour qu’elles débloquent la situation de ENGEN qui devient claire », a rassuré le Vice-Premier Ministre.

Vital Kamerhe a par la même occasion, demandé aux responsables de ENGEN d’ouvrir toutes les stations-services dès ce mercredi sur toute l’étendue du territoire national.

Le patron de l’Économie Nationale a demandé à tous les travailleurs de ENGEN de reprendre le travail dès ce mercredi 27 décembre 2023.