Tunisie : la militante franco-algérienne Amira Bouraoui “sous la protection des autorités françaises”

La militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, arrêtée en Tunisie et en passe d’être expulsée vers l’Algérie, se trouve désormais “sous la protection des autorités françaises”, a déclaré son avocat français François Zimeray à l’AFP. Elle est “libre et en bonne santé” se réjouit son avocat tunisien Hashem Badra.

 Arrivée en Tunisie le 3 février, la militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui avait été “interpellée alors qu’elle cherchait à embarquer avec son passeport français sur un vol pour la France”,  indique son avocat Maître Badra.

Cette médecin de formation de 46 ans avait ensuite été placée en détention provisoire jusqu’à sa comparution devant une juge le 6 février, qui avait décidé sa remise en liberté, en ajournant son dossier au 23 février, ajoute-t-il.

Malgré cela, elle avait toutefois été emmenée à un poste de la police des frontières à Tunis en vue d'”être expulsée vers Alger” ce soir même, regrettait l’avocat tunisien, racontant l’avoir vue “pleurer” “dans une cage en verre”.

Contacté par l’AFP, le ministère tunisien de l’Intérieur n’était pas en mesure de confirmer ni d’infirmer ces informations.

“Ma cliente a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement et de séquestration de la part de certaines autorités dépositaires de la force publique en Tunisie, à la demande des autorités algériennes”, avait précédemment dénoncé son avocat français François Zimeray, ancien ambassadeur de France au Danemark.

“J’ai fait savoir cet après-midi que je n’hésiterais pas à déposer une plainte au parquet de Paris pour enlèvement-séquestration si elle n’était pas immédiatement libérée sachant que, en droit français, la détention arbitraire commise par un agent dépositaire de la force publique est un crime. Et que lorsque ce crime est commis à l’étranger sur un citoyen français, les tribunaux français sont compétents”, avait menacé Maître Zimeray.

Selon une responsable du bureau de l’ONG Human Rights Watch à Tunis qui a été saisi de l’affaire, il ne fallait “en aucun cas” renvoyer Amira Bouraoui “vers un pays où elle a été emprisonnée et fait l’objet d’une série de poursuites pour son militantisme pacifique et ses opinions”.

Le site du média algérien Radio M où elle animait depuis septembre une émission politique, avait également fait état de l’arrestation d’Amira Bouraoui par la police des frontières en Tunisie, et de son “extradition” prévue dans la soirée du 6 février vers l’Algérie.

“Connue depuis son engagement dans le mouvement ‘Barakat’ en 2014 qui a mené une campagne contre le quatrième mandat du président défunt, Abdelaziz Bouteflika, elle a tenté plusieurs fois de quitter le territoire national ces derniers mois pour rendre visite à son fils établi en France, mais en vain”, selon le site.

Amira Bouraoui avait été emprisonnée courant 2020 pour plusieurs chefs d’inculpation. Elle a été libérée en juillet 2020.




Graves incidents à l’aéroport de Tunis : des témoins dénoncent des violences à caractère raciste

Selon le syndicat de la sécurité de l’aéroport, des agents ont été agressés. Des témoins affirment de leur côté que les véritables victimes seraient des passagers subsahariens.

L’aéroport de Tunis a connu, mardi 5 juillet, de graves incidents au sujet desquels les versions des faits divergents.

Tout a commencé avec de fortes perturbations du programme des vols de Tunisair, provoquées par une pénurie de pièces de rechange ayant immobilisé plusieurs avions. Des centaines de passagers se sont donc retrouvés bloqués et la tension a commencé à monter au sein de l’aéroport.

D’après la version du Syndicat régional de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage, « des voyageurs ont agressé des agents de sécurité ». Il s’agirait, selon le même syndicat, « de voyageurs de nationalités [de pays d’Afrique subsaharienne] qui se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre pour protester contre les retards enregistrés ».

 « L’agression de deux agents est survenue à la suite de leur intervention pour contenir la situation », d’après le même syndicat. L’un des agents agressés a été admis à l’hôpital dans un état grave, souligne la même source.

Huit personnes ont été arrêtées sur place et le tribunal de première instance de Tunis a émis des mandats de dépôt à leur encontre. Les huit suspects sont accusés de tentative d’homicide involontaire et de formation d’entente criminelle dans le but d’agresser les biens et les personnes.

Différence de traitement

Mais d’autres versions des faits ont été publiées sur les réseaux sociaux, comme ce témoignage d’un des passagers sénégalais, Junior Bouassa Ngounga, qui évoque des « scènes très violentes à caractère raciste ».

Car au-delà des retards enregistrés sur les vols vers Dakar, ce témoin insiste sur le fait que tout a été déclenché par « les forces de l’ordre tunisiennes » qui auraient agressé à l’aéroport des passagers subsahariens désireux de faire entendre leur mécontentement.

Des médias sénégalais ont également présenté une autre version des faits qui contredit les affirmations du syndicat de la sécurité de l’aéroport Tunis-Carthage.

« Selon les premières images visionnées par Senego [site d’informations], des forces de l’ordre en poste à l’aéroport Tunis-Carthage ont bastonné des voyageurs noirs qui attendaient leur vol de la compagnie Tunisair », peut-on lire sur le média.

« Toujours selon nos informations, des voyageurs sénégalais, en plus d’autres voyageurs d’Afrique noire, se seraient offusqués du traitement [privilégié] réservé aux [autres] passagers. »




Le Maroc a les plus grandes chances d’organiser la CAN 2025

L’agence de presse égyptienne du Moyen-Orient (MENA) a écrit que le Maroc a les plus grandes chances de remporter l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2025), compte tenu des magnifiques stades et des infrastructures impressionnantes dont dispose le Royaume.

L’agence souligne que le Maroc a déposé un dossier distingué auprès de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour accueillir la CAN pour la deuxième fois de son histoire, sachant que le Royaume est en compétition avec l’Algérie, le Nigeria, le Bénin et la Zambie pour organiser la plus importante compétition du continent.

La même source poursuit que 35 ans après que le Maroc a accueilli pour la dernière fois la Coupe d’Afrique des Nations, le Royaume s’efforce actuellement d’accueillir la version 2025 de la compétition, rappelant que le Maroc avait accueilli cette coupe une seule fois en 1988.

L’agence a indiqué que la CAF s’apprête à annoncer prochainement le nom du pays qui accueillera la Coupe d’Afrique des Nations 2025, notant que l’édition 2025 devait se tenir en Guinée, mais la CAF a décidé de retirer l’organisation à ca pays en raison du retard accusé dans les préparatifs.

MENA ajoute qu’en plus des stades de Tanger et Prince Moulay Abdellah de Rabat, qui accueillent actuellement les matches de la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2022, le dossier marocain comprend plus d’un stade équipé pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Et de poursuivre que le Grand stade de Marrakech situé dans la célèbre Cité ocre est l’un des stades les plus importants au Maroc équipé pour accueillir la compétition, car il peut accueillir 45.000 spectateurs, et c’est le quatrième plus grand stade du Maroc, rappelant que ce stade a été inauguré en janvier 2011.

L’agence précise que dans le dossier marocain pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations il y a aussi le grand stade d’Agadir, célèbre pour le stade «Adrar», qui est l’un des stades les plus importants du Royaume, et a une capacité de 45.000 places, dont 10.000 sièges sont couverts.

Ouvert en novembre 2013, le Grand Stade d’Agadir a accueilli les matches de la Coupe du monde des clubs en 2013, les matchs du CHAN, et c’est aussi le stade de l’équipe Hassania d’Agadir.

L’agence relève que le dossier marocain pour accueillir CAN 2025 comprend également le Grand Stade de Fès qui a été conçu selon l’architecture marocaine authentique, et qui peut accueillir près de 40.000 spectateurs.

 




Ce que l’ambassadeur de France au Maroc ne dit pas

La diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec la junte militaire algérienne en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Les propos du nouvel ambassadeur français au Maroc, Christophe Lecourtier, sur l’adoption du parlement européen d’une résolution sur les droits de l’Homme et la liberté de la presse comme n’engageant aucunement la France, sonnent faux. Il ne s’agit que d’un simple décorum diplomatique que démentent les faits concrets sur le terrain. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son éditorial daté du mardi 7 février, que la vérité qui ne peut être masquée par ces belles paroles diplomatiques a été révélée par le journal The Economist indiquant que la France lâche le Maroc au profit de l’Algérie ou plutôt au profit du gaz algérien.

Il suffit de voir le nombre des visites officielles échangées entre les responsables des deux pays pour comprendre que la France s’est rangée du côté de la junte militaire aux dépens de nos intérêts supérieurs (visite de Macron et de Borne à Alger et du chef d’état-majeur Saïd Chengriha à Paris). Le président français est arrivé à Alger en août 2022 pour rassurer Abdelamjid Tebboune avec des mots d’amour sans, toutefois, présenter ses excuses au nom de la France. Durant le mois janvier, le président français a reçu à l’Élysée le chef d’état-major Saïd Chengriha pour signer des contrats d’achat d’armement et préparer la visite du président algérien à Paris prévue au mois de mai.

Le quotidien Al Akhbar souligne que la diplomatie du gaz permet à la France d’empocher des milliards de dollars en signant des contrats d’armement avec les caporaux d’Alger tout en bénéficiant des prix avantageux du pétrole algérien en contrepartie d’un gel de ses relations avec le Maroc. Il est vrai que les relations entre Rabat et Paris ont été toujours gérées en dents de scie selon la couleur politique du locataire de l’Élysée. Mais depuis l’arrivée de Macron, les nuages de la tension, occulte ou déclarée, qui assombrissent les relations des deux pays, ne se dissipent plus.

Ce qui a envenimé davantage la situation, c’est que les répercussions des transformations géostratégiques ont imposé à la France de troquer ses positions contre le gaz en soutenant indirectement la junte militaire et en fermant les yeux sur les violations des droits de l’Homme en Algérie. Autant dire que la France ne raisonne qu’avec les intérêts de ses partenaires, de ses citoyens et le prix des carburants dans les stations-services en étant toujours prête à composer avec n’importe qui pourvu qu’elle en tire tous les profits.

Par Hassan Banadad




Avant l’Afrique du Sud : Tshisekedi fait escale à Luanda pour évoquer la sécurité dans l’Est du pays avec Joao Lourenço

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une visite de travail de quelques heures ce lundi 6 février à Luanda, en Angola, pou r rencontrer son homologue, le Président Joao Lourenço.

Les deux Chefs d’État ont échangé sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC en particulier la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda. .

Après le Sommet extraordinaire de la CAE/EAC  de Bujumbura, le déplacement du Président Félix Tshisekedi en Angola s’inscrit dans la dynamique de paix enclenchée dans le cadre du processus de paix de Luanda dont il fallait évaluer les avancées.

Rien n’a filtré de cet entretien. Mais l’on sait que les deux présidents ont échangé sur les actions à mener pour rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC et imposer au M23 leur retrait des territoires congolais sous occupation illégales. Le Chef de l’État a quitté Luanda en milieu de soirée.




La vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et qui met en cause la compagnie Royale Air Maroc est une fake news !

Depuis un certain temps circule une vidéo où des policiers non autrement identifiés sont en train de maltraiter un Africain subsaharien, dans un aéroport malicieusement présenté comme étant celui du Maroc.
Selon des informations recoupées par nos fins limiers, il importe de relever que cette vidéo est faite dans le seul objectif de nuire à la compagnie marocaine Royal Air Maroc. En plus, il s’évertue à insister sur une scène de brutalité contre un passager « supposé sénégalais » qui a été tabassé par des policiers de l’aéroport.
Il s’agit donc d’une fake news œuvre des jaloux et des gens de mauvaise foi dont l’objectif est de ternir l’image de marque de cette compagnie qui a déjà fait ses preuves.
Selon des informations recueillies, la vidéo en question date de juillet 2022. La scène se passe à l’aéroport de Tunis (Tunisie) et non dans un aéroport marocain.
En plus, la vidéo est accompagnée d’un texte qui relève de la pure désinformation pour nuire à l’image du Maroc et elle est l’œuvre des ennemis du Maroc et publiée à dessein à quelques jours de l’annonce par la CAF du pays qui va abriter la CAN 2025.
En plus, si c’est l’article du site mirror.co.uk daté du 08 juillet 2022 et de jeune Afrique qui rapportent cet incident, cela prouve que la vidéo accompagnée d’un texte qui circule depuis hier est une fake news.
Qu’à cela ne tienne, rien ne peut ébranler la détermination du Maroc d’organiser la CAN 2025, d’autant plus qu’il présente la meilleure offre en termes d’infrastructures sportives et hôtelières qui font de lui un leader incontesté de la région. En plus, ceux-là qui connaissent mieux le Maroc savent qu’il n’a jamais été un pays xénophobe.




Le stade de Fès, un bijou qui consacre la notoriété du Maroc

La délégation d’une centaine de journalistes africains poursuit sans désemparer sa mission au Maroc, celle d’assister à la Coupe du monde des clubs, mais aussi de visiter les infrastructures que ce pays compte brandir afin de séduire le monde pour être retenu comme organisateur de la Coupe d’Afrique des nations, édition 2025.

Même si les journalistes ont aussi découvert la richesse culturelle du Maroc, force est de souligner, qu’au regard des infrastructures visitées, le Maroc le mérite.
Partie d’Agadir, c’est le 03 février dernier que la délégation a visité le Grand stade de Marrakech dans la ville portant le même nom, avant d’assister au match qui a opposé Wydad à Al Hilal, match remporté par le dernier club aux tirs au but. Cette visite s’est poursuivie au Complexe sportif de Fès, un bijou capable d’accueillir deux matchs internationaux en une seule journée.
Du Grand stade de Marrakech
A en croire des informations recueillies à l’issue de cette visite, le Grand stade de Marrakech est doté d’une capacité de 42.000 sièges numérotés et accueille depuis son ouverture en 2011, plus de 900 événements dont 35 manifestations internationales. Grâce à sa modularité et ses divers équipements, ce stade est destiné à abriter aussi des matchs de football que des concerts de musique, des séminaires, des évènements d’entreprises et une multitude d’autres manifestations/.
Selon la même source, le Grand stade de Marrakech offre de véritables garanties en matière de qualité d’accueil, de confort et de sécurité pour les visiteurs et les organisateurs d’événements. Contrairement à d’autres stades africains, le Grand stade de Marrakech a un stade annexe principal aux normes FIFA disposant de 4 vestiaires avec douches et 2 grands locaux pour la bagagerie.
En outre, l’on a visité un matériel de premiers soins disponible, des vestiaires équipés de douches, placards de rangements, une salle principale d’une capacité de 250 places équipée en matériel de traduction simultanée pour une langue principale et 2 langues de traduction.
Ce n’est pas fini ! L’on a aussi visité 2 tribunes de presse de 105 places chacune, entièrement équipées : prises de courant, télédistribution, moniteurs, couverture wifi. Un salon presse d’une capacité de 180 personnes a été visité, sans oublier une salle de presse d’une capacité de 150 journalistes avec 40 stations de travail équipées.
Le complexe sportif de Fès (stade Hassan II)
En dehors du Complexe sportif Mohammed VI à Rabat, la presse a été marquée par le stade de Fès par sa propreté, mais aussi par le fait que deux matchs internationaux peuvent y être organisés. On peut dire que c’est le meilleur stade qui a été visité, avec des chaises estampillées à la couleur du drapeau national. La visite guidée s’est déroulée, le 05 février 2023, sous l’encadrement de M. Anasse Erghouni, le Directeur de ce stade géré par la Société Nationale de Réalisation et de gestion des stades (SONARGES).
Il nous revient que ce stade a été construit pendant les années 1990, et inauguré en 2007. Il a coûté environ 40 millions d’Euros et a une capacité de 30.600 supporters, deux équipes de la ville qui peuvent y jouer (MAS de Fès qui joue en première division et Waf de Fès qui joue en 2ème division).
« C’est un stade qui peut accueillir les compétitions internationales et le stade a des capacités pour abriter deux matchs la même journée. Le stade dispose de 4 vestiaires, chaque bloc des vestiaires d’un côté, une salle de fitness et de gymnastique », a expliqué M. M. Anasse Erghouni, le Directeur de ce stade. Et d’ajouter que nous avons une certaine indépendance quand il y a une concentration à Fès. Ce stade a un espace média qui peut accueillir 150 journalistes, des places et un salon pour les VIP, deux terrains annexes en gazon naturel.
Soulignons que Fès, c’est le siège de toute la culture marocaine, c’est la première capitale marocaine, ville qui date depuis deux siècles, et qui a abrité la première université du monde.
Al Ahly-Real de Madrid et Al Hilal et Flamengo
Al Ahly, l’’équipe égyptienne et championne de la Ligue africaine des champions va croiser le Real de Madrid, champion de la dernière édition de la Ligue des champions et doit atterrir ce lundi au Maroc, mais avec le Ballon d’or Karim Benzema et le défendeur Militao tous deux blessés. Si Real Madrid est favori, AL Ahli risque de bénéficier du 12ème homme marocain et du monde arabe, capable de faire changer les choses. Un autre match va opposer AL Hilal à Flamengo. Déjà AL Hilal a éliminé Wydad de Casablanca, incapable de transformer en buts ses nombreuses occasions. Flamengo, club brésilien également exempté du premier tour comme Real de Madrid, n’a jamais remporté cette compétition depuis sa création en 2000.




Kinshasa : Muyaya s’enrôle et invite les Kinois à suivre son exemple

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement, s’est enrôlé ce dimanche 5 février 2023 au Centre d’inscription du Complexe Scolaire Les Joyeux Lutins au Quartier Moulaert dans la Commune de Bandalungwa.


En marge de l’identification et de l’enrôlement des électeurs en RDC prolongés jusqu’au 17 février 2023, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a accompli son devoir civique au Centre d’inscription du Complexe scolaire Les Joyeux Lutins à Bandalungwa. Il a été accompagné par plusieurs compatriotes dont ceux de la structure Les Amis de Patrick Muyaya et de son parti PALU.
Aux anges après son enrôlement, Patrick Muyaya a exhorté les nombreux compatriotes qui traînent encore les pas à pouvoir s’enrôler.
“D’abord, cet acte vient après plusieurs autres parce qu’il vous souviendra que les structures qui nous appuient notamment les Amis de Patrick Muyaya et mon parti le PALU, avaient déjà commencé une campagne de sensibilisation que nous avons relayé abondamment parce que nous avons mis nos équipes à disposition pour faire le tour de la circonscription notamment la FUNA pour sensibiliser les uns et les autres”, a déclaré le Ministre de la Communication et Médias.
Il a ajouté : “Et m’enrôlant moi-même aujourd’hui je suis venu avec d’autres compatriotes. Et d’ailleurs, c’est ce que nous allons continuer à faire pour être sûr que tout le monde ait son précieux sésame qui permettra de voter le moment venu, parce que le pouvoir est là. Donc, aujourd’hui nous venons le faire pour demander à ceux qui sont à la maison, ceux qui hésitent encore, que le moment est venu pour venir en prendre. Parce que cette carte, non seulement elle permettra de participer aux élections qui viennent, mais c’est elle aussi qui vous permettra d’avoir accès à votre carte d’identité.”

Patrick Muyaya a dans la foulée, rassuré sur la tenue de prochaines élections en RDC. “Je ne pense pas que les gens doivent avoir des doutes sur la tenue des élections. Parce que nous nous y préparons. Il y avait des doutes sur notamment le financement de la CENI, mais vous suiviez quotidiennement que le gouvernement fait sa part. Et que malgré les difficultés liées notamment à la sécurité à l’est de la République, nous restons engagés pour remplir notre responsabilité du point de vue électoral et ce sera fait”, a-t-il rassuré.
Notons que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a été prolongée de 25 jours et ira jusqu’au 17 février 2023.




Après le sommet extraordinaire du Burundi : Le Gouvernement congolais rappelle à la force régionale que son mandat est offensif

Le Gouvernement de la Rdc, dans un communiqué du Gouvernement de la République relatif au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est tenu à Bujumbura, le 04 février 2023, tient à rappeler que le mandat de la Force régionale est, sans équivoque, offensif selon la lettre et l’esprit des Communiqués des trois Conclaves des Chefs d’Etat de la CAE d’avril et juin à Nairobi, ainsi que du Communique final du Mini-sommet de Luanda sus évoqué.
Dans un communiqué signé par le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo salue l’initiative fort opportune prise par le Président de la République du Burundi, M. Evariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, de convoquer un Sommet extraordinaire des Chefs d’État de cette Communauté, le samedi 04 février 2023, à Bujumbura, afin d’évaluer la mise en oeuvre du Communiqué final du Mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, dans le cadre des processus de paix de Nairobi et de Luanda.
« Le Gouvernement de la RDC a noté qu’à l’unanimité les participants ont relevé la non- application de la feuille de route du Mini-sommet de Luanda par le M23. Cette non- application a provoqué l’escalade de la tension au Nord-Kivu; ce qui est très préoccupant. Ils ont reconnu, par ailleurs, les pesanteurs qui gênent l’action de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est dans l’exécution de son mandat », indique le communiqué.
Le Gouvernement de la RDC souligne que la fin des attaques du M23 contre les positions des FARDC et les troupes de la MONUSCO, son retrait des zones occupées, son cantonnement dans les localités spécifiées, le retour des personnes déplacées à leurs domiciles et la cessation du soutien des Forces de Defense du Rwanda, RDF, au M23 prévus dans le Communiqué final du Mini-sommet de Luanda sont nécessaires à tout dialogue politique interne et diplomatique pour une solution durable de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.
Pour le Gouvernement de la RDC, indique la même source, seul le strict respect des prescrits des trois Conclaves des Chefs d’État de l’CAE et du Communiqué final du Mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022 permet de réaliser les conditions ci-dessus, de restaurer la confiance entre les Etats de la Région et d’ouvrir des perspectives de paix crédibles.
Ainsi, le processus politique, le cessez-le-feu, le retrait des groupes armés, le dialogue et le déploiement des troupes de la Force régionale de l’EAC dont question dans le Communiqué du Sommet de Bujumbura publié, le samedi 04 février, par le Secrétaire Général de la CAE demeurent dans le cadre des processus et des instruments de paix de Nairobi et de Luanda pré-rappelés, du reste, soutenus par l’ensemble de la Communauté internationale. La RDC demeure engagée dans ces deux processus et soutiendra toute initiative tendant à garantir leur bonne fin.




As V.Club : Nzungu Mafuana opéré avec succès

Blessé au tendon d’Achille gauche lors d’une rencontre amicale, le défenseur central de l’AS V.CLUB Nzungu Mafuana a subi son intervention chirurgicale avec succès ce dimanche 05 février dans un hôpital de la place. Une intervention rendue possible grâce à l’implication personnelle de Mme Bestine Kazadi, Présidente du club.

Ainsi, Nzungu va retrouver ses coéquipiers après près de deux mois de repos et de rééducation.