L’Afrique ne doit pas être le champ de bataille d’une rivalité entre grandes puissances (COMMENTAIRE)

De hauts responsables américains se dirigent vers l’Afrique, dans la foulée du Sommet des dirigeants américano-africains qui s’est tenu le mois dernier pour la première fois en huit ans. Après le voyage de la secrétaire au Trésor Janet Yellen sur le continent au début du mois, la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a entamé mercredi sa tournée africaine.

Avec ces voyages, les Etats-Unis signalent leur “retour en Afrique”. Mais quelle est leur véritable intention? S’agit-il de promouvoir la coopération avec l’Afrique ou d’une tentative de pression sur le continent pour contrer “l’influence de la Chine” ?

Au cours de leurs visites, les responsables américains ont tenté de creuser un fossé entre la Chine et l’Afrique en soulevant des inquiétudes concernant la dette africaine. Le présumé “piège de la dette” est depuis longtemps un piège narratif tendu par l’Occident pour salir la coopération sino-africaine.

Lors de sa récente visite en Afrique, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a souligné que le problème de la dette de l’Afrique était essentiellement une question de développement. Pour résoudre ce problème, il faut s’attaquer non seulement aux symptômes, mais aussi aux causes profondes.

M.Qin a déclaré que la Chine s’était toujours engagée à aider l’Afrique à alléger le fardeau de sa dette, et le pays participe activement à l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du Groupe des 20 (G20). La Chine a signé des accords ou conclu des consensus avec 19 pays africains sur l’allègement de la dette et a suspendu le plus grand nombre de paiements du service de la dette parmi tous les membres du G20. La Chine s’est également engagé activement dans le traitement au cas par cas de la dette du Tchad, de l’Ethiopie et de la Zambie dans le cadre commun du G20.

Les données de la Banque mondiale montrent que les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux détiennent près des trois quarts de la dette extérieure totale de l’Afrique. Ils pourraient et devraient prendre des mesures plus énergiques pour alléger le fardeau de la dette des pays africains. La Chine appelle toutes les parties concernées à contribuer à l’allègement du fardeau de la dette de l’Afrique.

Parallèlement, la coopération financière de la Chine avec l’Afrique a principalement porté sur la construction d’infrastructures et la capacité de production afin de renforcer la capacité de l’Afrique à se développer de manière indépendante et durable.

Au fil des ans, la coopération Chine-Afrique a répondu aux besoins urgents de développement des pays africains. Sous l’impulsion de l’initiative la Ceinture et la Route (ICR), la coopération Chine-Afrique dans le domaine des infrastructures a donné des résultats fructueux. Les statistiques montrent que depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) il y a 23 ans, les entreprises chinoises ont construit ou modernisé plus de 10.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km de routes, environ 1.000 ponts et 100 ports, ainsi que plusieurs hôpitaux et écoles en Afrique, créant ainsi plus de 4,5 millions d’emplois.

Il convient de noter que les aéroports où les officiels américains ont atterri et les routes et ponts que leurs convois ont traversés au cours de leurs visites en Afrique ont probablement été construits en coopération avec des entreprises chinoises.

Qui aide sincèrement l’Afrique à se développer ? Le peuple africain est le mieux placé pour répondre à cette question.

Une étude publiée l’année dernière par l’Inter Region Economic Network, un groupe de réflexion basé au Kenya, a révélé que la Chine prenait une avance considérable dans la prise de décision et la réalisation en temps voulu de projets d’infrastructure tels que les routes, les centrales électriques, les chemins de fer et les ponts en Afrique. Les faits et les chiffres de l’étude montrent qu’en agissant efficacement, la Chine contribue de manière tangible au développement de l’Afrique.

Craignant que les Etats-Unis ne soient pas réellement intéressés par l’aide à l’Afrique ou à la Zambie, mais se soucient davantage de faire valoir leurs intérêts là où ils ont le sentiment de perdre du terrain, Fred Mutesa, expert en gouvernance, en coopération au développement et en réduction de la pauvreté basé en Zambie, a déclaré : “Nous espérons que les Etats-Unis ne profiteront pas de leur amitié renouvelée avec la Zambie pour marquer des points contre la Chine”.

L’Afrique ne doit pas devenir une arène pour une rivalité entre grandes puissances. Au contraire, que l’Afrique devienne un terrain de coopération bénéfique pour tous, en particulier pour les Africains.




Muhammad Sidat : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

La CAF opère déjà ses grandes manœuvres pour le lancement de sa “méga compétition”, la Super Ligue, d’ici le mois d’août prochain. Une compétition qui va regrouper les grandes écuries africaines dont le TP Mazembe.

Ce vendredi 3 février 2023, le club du Chairman Moïse Katumbi a ouvert les portes de son stade de Kamalondo et de tous ses autres infrastructures aux inspecteurs CAF qui ont passé au crible les installations. La qualité de l’aire de jeu, le confort des sièges dans les gradins, les box VIP, l’accessibilité et autres compartiments ont favorablement impressionné les représentants de la CAF qui compteront sur la participation des Corbeaux pour la première édition de la Super Ligue.

Muhammad F. SIDAT, le responsable du football professionnel à la CAF, explique le bien-fondé de la visite de son équipe à Lubumbashi : « Cette visite entre dans le cadre de la préparation de cette compétition. On était au Caire, à Tunis, à Casablanca, visiter les grands clubs du continent et les grands stades. La compétition à l’étape initiale est composée de 24 équipes mais pour la première édition que nous considérons comme pilote on aura huit clubs choisis selon le classement CAF des cinq dernières années. Et certainement, le TP Mazembe sera là et nous sommes contents d’entendre qu’il y a un intérêt direct du club congolais pour être présent dans cette compétition. »

Après la visite du stade, les inspecteurs se sont entretenus avec l’administration des Corbeaux conduite par le Secrétaire Général, Frédéric Kitengie, autour de tous ses collaborateurs avec l’assistance d’un délégué de la FECOFA, l’un des vice-présidents Adolphe Kabamba, un délégué du Ministère des Sports et le bailleur de la licence à la Fédération, Emmanuel Kande. Les échanges ont tourné autour des recommandations de la CAF pour la réussite de la Super Ligue. Ensuite les inspecteurs sont passés par le Stade Frédéric Kibassa, récemment rénové. Là, les officiels de la CAF ont promis de transmettre dans les prochains mois un rapport sur l’état du gazon et du stade proprement dit.

Poursuivant la visite d’inspection, bien avant de se rendre au CEF de Futuka, la délégation conduite par Muhammad Sidat a dialogué avec le Chairman Moïse Katumbi. Tout a été scruté et le cahier de charge déposé sur la table du boss des Corbeaux qui a salué l’initiative de cette compétition dont il est l’un des concepteurs. Et c’est à 30 Km de la ville, au CEF de Futuka, que l’inspection s’est achevée. Les délégués sont très satisfaits en retrouvant un club bien assis à travers toutes ses composantes.




Le Maroc bashing continue en France: le journaliste Rachid M’Barki écarté de BFMTV pour soupçons d’ingérence

Difficile de ne pas voir planer l’ombre d’une véritable chasse aux sorcières dans les médias français suite à la décision de la chaîne BFMTV de suspendre d’antenne le journaliste franco-marocain Rachid M’Barki, pour soupçons d’ingérence du Maroc.

La suspension de Rachid M’Barki, le 12 janvier, par la chaine télévisée au sein de laquelle il officiait depuis plus de 18 ans ne laisse personne indifférent, depuis que l’annonce en a été faite par les médias français le 2 février.

Depuis, les interrogations fusent de toutes parts. Que reproche-t-on en réalité à ce journaliste et rédacteur en chef, qui affiche plus de 30 ans de métier au compteur et présente le journal de la nuit sur BFMTV depuis son lancement en 2005? À en croire le journal Politico, premier média à faire des révélations –et des raccourcis douteux– sur cette mise à l’écart, un audit interne est actuellement mené au sein de la chaîne d’information française suite à la diffusion «dans des circonstances troubles», de contenus «non validés».

Le Sahara marocain au cœur d’une tempête médiatique en France

Ce qu’on reproche concrètement au journaliste qui présente également l’émission Faites entrer l’accusé sur RMC Story, est d’avoir fait mention à l’antenne du «Sahara marocain» et non du «Sahara occidental», contrairement aux us et coutumes médiatiques en France.

C’est ainsi dans le cadre d’un reportage présenté par Rachid M’barki, l’été dernier, à propos du Forum économique de Dakhla où se sont réunis des investisseurs espagnols en juin 2022, que celui-ci évoquait le «réchauffement des relations diplomatiques» entre l’Espagne et le Maroc facilité, expliquait-il, par «la reconnaissance espagnole du Sahara marocain». Un sujet on ne peut plus toxique pour le pouvoir en France, qui ne semble guère apprécier le caractère stratégique des relations entre Rabat et Madrid, étayé par la clarté de la position de l’Espagne sur le Sahara atlantique.

La mention de la marocanité du Sahara a suffi à déclencher une véritable tempête au sein de la chaîne et à donner lieu à un audit interne pour soupçons d’ingérence du Maroc. Une démarche perçue par nombre d’observateurs comme une véritable chasse aux sorcières orchestrée contre le Maroc.

Et pour cause, c’est précisément au moment où le Maroc fait l’objet d’un acharnement médiatique depuis que le Parlement européen s’emploie à se blanchir des accusations de corruption qui l’entachent, en prenant pour cible le Maroc, qu’une séquence datant de juin 2022 a refait surface afin de mieux corroborer les accusations d’ingérence contre le Maroc.

Bien que la chaîne BFMTV se refuse à se prononcer sur une ingérence étrangère, la presse française, elle, s’est littéralement emballée en publiant à son tour l’information diffusée par Politico le 2 février, participant ainsi à son tour à un véritable Maroc bashing.

Des raccourcis douteux pour preuves

Ainsi, toujours dans les colonnes de Politico, ce média s’est livré à des raccourcis forts douteux en partageant une interview filmée de Rachid M’Barki réalisée par Le360, considéré, avance Politico «comme proche du pouvoir». Ainsi, non seulement est-il reproché au journaliste, dont on a tôt fait de rappeler l’origine marocaine, d’accorder une interview à un site d’information marocain mais aussi d’y avoir parlé de ses liens avec son pays d’origine. Montée en épingle, une déclaration en particulier de Rachid M’Barki a fait mouche: lorsqu’il dit qu’il «essaye d’agir à (sa) manière à (son) petit niveau pour faire briller le Maroc» quand celui est interrogé sur sa participation à un rapprochement à travers des ONG entre la France et le Maroc… On a tôt fait d’y voir un complot. C’est ce qui s’appelle faire mousser du vent quand on manque d’ingrédients.

Joint par le journal Le Parisien, Rachid M’Barki déclare: «On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels», en citant pour exemple l’évocation d’un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, mais aussi «des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine». Car ce sont désormais tous les journaux télévisés présentés par le journaliste que l’on soupçonne d’avoir été biaisés, en avançant aussi des ingérences d’autres pays africains et arabes, tels que le Soudan et le Qatar, pour la simple et bonne raison qu’ils faisaient l’objet de thématiques abordées dans le journal de la nuit de BFMTV.

Le journaliste plaide quant à lui la bonne foi, assurant que ces informations lui avaient paru tout simplement «intéressantes» à donner aux téléspectateurs, poursuit Le Parisien, et balaie d’un revers de la main les accusations d’ingérence en les qualifiant de «fantasme».

Muhammad SIDAT : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

Muhammad SIDAT : « Pas de Super Ligue sans le TPM »

DEMARRAGE DÈS AOUT PROCHAIN




Le CPS de l’UA adopte la «Déclaration de Tanger» sur la promotion du lien Paix-Sécurité-Développement et décide de la soumettre au Sommet de l’UA

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a adopté la «Déclaration de Tanger» sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique et a décidé de la soumettre pour examen et adoption par le 36eme Sommet de l’organisation panafricaine prévu la mi-février.

Le CPS de l’UA «adopte la Déclaration de la Conférence de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, intitulée ‘’Déclaration de Tanger’’ » et décide de la soumettre « pour examen et adoption par la Conférence de l’Union lors de la 36e session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement qui se tiendra en février 2023 », affirme le Conseil dans un communiqué ayant sanctionné sa 1134e réunion tenue le 27 janvier dernier sur l’examen de la Déclaration de Tanger, et publié jeudi.

Le CPS « se félicite de la tenue de la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, qui s’est tenue du 25 au 27 octobre 2022 à Tanger (Royaume du Maroc), et qui a réuni de multiples parties prenantes, notamment les États membres de l’UA, les organes et institutions de l’UA, les communautés économiques régionales, les représentants de l’Organisation des Nations Unies et de ses agences, les institutions africaines de développement, les organisations de la société civile, le monde universitaire, les professionnels, les groupes de jeunes et de femmes, et les partenaires au développement », lit-on dans le communiqué.

Le CPS, ajoute le communiqué « rend hommage au Gouvernement du Royaume du Maroc pour les efforts qu’il a déployés pour abriter la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique » et «félicite la Commission de l’UA, en collaboration avec le Royaume du Maroc et tous les partenaires concernés, pour avoir organisé avec succès la Conférence politique de l’UA ».

Le CPS exprime également « sa profonde gratitude à tous les partenaires et parties prenantes pour le soutien apporté afin d’assurer la réussite de la Conférence politique et leur participation, et demande aux États membres de l’UA, à la Commission de l’UA, aux Communautés économiques régionales et aux partenaires d’œuvrer à la mise en œuvre de la Déclaration de Tanger et ce, de manière bien coordonnée, et à la Commission de l’UA de diriger ces initiatives afin d’assurer une synergie et une large participation de toutes les parties prenantes travaillant sur le lien entre la paix, la sécurité et le développement ».

La promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, rappelle-t-on, avait été au centre de la réunion du CPS de l’UA au cours de sa 883ème réunion tenue, au niveau ministériel lors de la présidence marocaine du Conseil pour le mois de septembre 2019, en marge de la 74e Session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, cette réunion du CPS, avait examiné la thématique «l’interdépendance entre la paix, la sécurité et le développement : vers un engagement collectif pour l’action».

A l’issue de cette réunion ministérielle, le CPS avait « reconnu l’importance que revêt une considération appropriée de l’interdépendance entre la paix, la sécurité et le développement, en vue d’assurer l’efficacité des efforts de prévention de conflits, de maintien et de consolidation de la paix en Afrique » tout en soulignant « le rôle crucial d’une pleine opérationnalisation de tous les instruments disponibles dans le cadre de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de l’Architecture africaine de gouvernance (AGA) dans la réalisation de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique et la réduction du nombre de conflits sur le continent ».

Le CPS avait notamment « demandé instamment le renforcement urgent des actions de l’UA pour la prévention des conflits, dans le but de préserver la paix et la stabilité, d’épargner des vies humaines et d’éviter la destruction d’infrastructures et de biens vitaux, qui auront un impact négatif sur les moyens d’existence des populations concernées ».




Arrivée du pape à Djouba : « que des fleuves de paix coulent dans ce cher pays »

Le pape François est arrivé à Djouba, capitale du Soudan du Sud, dans le cadre de son 40e voyage apostolique, ce vendredi 3 février, à 14h45 heure locale (13h45 à Rome). Après la cérémonie de bienvenue à l’aéroport de Djouba, le pape s’est rendu au Palais présidentiel, où il a rencontré le président du pays, Salva Kiir Mayardit.

La Salle de presse du Saint-Siège indique qu’en arrivant à Djouba, le pape a écrit dans un livre d’honneur : « Pèlerin ici, je prie pour que dans ce cher pays, don du Nil, des fleuves de paix coulent et que le peuple du Soudan du Sud, une terre de grande abondance, puisse voir fleurir la réconciliation et germer la prospérité. »




Départ de la RDC : Le pape remercie les Congolais « pour l’accueil chaleureux »

Le pape « souhaite exprimer » sa « profonde gratitude » au président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et « à tout le peuple congolais bien-aimé pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité », dans un télégramme envoyé immédiatement après avoir quitté Kinshasa par avion, ce vendredi 3 février 2023.

« Avec l’assurance de mes prières, j’invoque sur la nation les bénédictions divines de paix, de joie et de prospérité », a écrit le pape.

Dans un message publié sur la page Présidence RDC (Twitter), le président Tshisekedi a remercié le pape François « pour son esprit d’amour, de compassion et de réconfort à l’endroit des Congolais avant de lui dire qu’il sera toujours le bienvenu en République Démocratique du Congo ».

Le chef de l’État a également remercié le pape – « personnellement et au nom du peuple congolais » – « pour ses paroles inspirantes autour de la paix, de la solidarité et de la prière, prononcées durant son séjour à Kinshasa ».




Départ du pape de la RDC : « Que la présence de Jésus transforme ce grand pays »

 « Que la présence de Jésus transforme ce grand pays et soit toujours votre joie et votre espérance ! », a écrit le pape François sur sa page Twitter Pontifex_fr ce vendredi 3 février 2023, avant de quitter la République démocratique du Congo. Il a exprimé « toute » sa « gratitude à tous ceux » qui « ont préparé » sa visite : « Je vous bénis de tout cœur », a-t-il écrit.

Ce matin, la cérémonie d’adieu a eu lieu à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, indique le Saint-Siège.

Dès son arrivée à l’aéroport, le pape François a été accueilli – à l’entrée du salon VIP – par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec qui il a eu un bref entretien privé.

Après les salutations des délégations respectives et de la Garde d’honneur, le pape est monté à bord d’un A359 d’ITA Airways et à 10h49 il est parti pour le Soudan du Sud.

L’avion a atterri à l’aéroport international de Djouba à 14h45 heure locale (13h45 à Rome). Au Soudan du Sud le pape sera rejoint par l’archevêque de Canterbury Justin Welby et rev. Iain Geenshields, modérateur de l’Assemblée générale de l’Église d’Écosse, pour ce qu’ils ont appelé « le pèlerinage œcuménique de paix ».

Dans les deux autres tweets publiés avec un hashtag #VoyageApostolique #RDCongo ce vendredi, le pape François affirme qu’il lui « a été agréable de passer ces jours-ci » en RDC – le « pays, qui, avec sa grande forêt, représente le « cœur vert » de l’Afrique, un poumon pour le monde entier ».  « En tant qu’Église, poursuit le pape, nous avons besoin de respirer l’air pur de l’Évangile, chasser l’air pollué de la mondanité, garder le cœur juvénile de la foi. C’est ainsi que j’imagine l’Église africaine et c’est ainsi que je vois cette Église congolaise. »




Mondialito: Des journalistes africains à la découverte des potentialités sportives et culturelles du Maroc

Plus de 100 journalistes africains dont du Gabon séjournent actuellement au Maroc dans le cadre du Mondial des clubs, qui se tient du 1er au 11 février, “une occasion pour ces hommes de médias de découvrir les potentialités du pays, aussi bien culturelles que sportives”, a écrit l’Agence gabonaise de presse “AGP”.

“Le Maroc abrite, pour la troisième fois de son histoire, la Coupe du Monde des clubs. Un grand événement que le Royaume a bien voulu faire vivre à la presse sportive africaine”, se félicite l’envoyé spécial de l’Agence gabonaise au Maroc, Fanch Sterley Saya.

Si bien qu’après avoir assisté au match d’ouverture mercredi à Tanger entre Al-Ahly d’Egypte et Auckland City (3-0), Fanch Sterley Saya a fait savoir que les journalistes africains ont fait la découverte d’Agadir, avec au programme, une visite du Grand Stade “Adrar”, “répondant parfaitement aux normes FIFA”.

“Nous avons associé la presse africaine pour permettre à celle-ci de couvrir le Mondial des clubs. C’est aussi le moyen pour nous de présenter au reste de l’Afrique les différentes facettes de notre pays, notamment sur le plan culturel et sportif”, rapporte l’ES de l’Agence, citant un haut responsable de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

“Cette opération de communication vise, entre autres, à promouvoir davantage, la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2025), ajoute-t-on de même source.

Cet édifice sportif, construit en harmonie avec l’environnement et la géographie de cette ville montagneuse, a d’ailleurs abrité des rencontres de la Coupe du Monde des clubs en 2013, rappelle le journaliste gabonais.

D’autres excursions et immersions de ce genre sont prévues dans d’autres villes telles que Marrakech, Fès et Rabat, dans le cadre du programme “Media Tour”, note-t-on.

A travers de telles initiatives, le Maroc entend bien dévoiler sa culture et les potentialités sportives dont il dispose pour accueillir une deuxième Coupe d’Afrique des nations, après celle de 1988, souligne-t-on.




EPST : Les inspecteurs accusent le gouvernement d’injustice sociale dans leur secteur

Après avoir évaluer l’année scolaire 2022, ces enseignants assis réunis au sein du syndicat des inspecteurs de l’enseignement primaire, secondaire et technique de l’EPST (Synedrie), dresse un bilan largement négatif de leur traitement social.

Privés de tous les avantages liés à leur tâche confiée par l’Etat congolais, ces inspecteurs se disent être au bout de leur patience et interpellent en même temps les autorités congolaises  pour des solutions idoines dans un bref délai.

A travers une déclaration faite ce vendredi 3 février 2023, ces inspecteurs dénoncent plusieurs injustices qui règnent dans leur secteur. Selon eux, aucun inspecteur au niveau provincial ne bénéficie de prime de budget annuel et celle l’itinérance.  Ils continuent de toucher les salaires d’un enseignant et même celui du primaire qui bénéficie de la prime de la gratuite. L’injustice de la répartition des  frais de fonctionnement, des IPP dans les provinces éducationnelles, insignifiant par rapport à celui alloué ou au Diprosec et Proved”

Un autre dossier est celui lié aux primes des évaluations. A les en croire, les inspecteurs jusqu’à la date d’aujourd’hui, les sections du Tenafep 2020- 2021-2022 et les intervenants du centre national de correction (Cnc et Cno) ne sont pas toujours payés.

Il faut dire que le secteur de l’éducation en République démocratique du Congo connait un problème s’agissant de la paie des enseignants ainsi que des inspecteurs.




Accueil du pape à Kinshasa : Tshisekedi, le satisfecit

Ayant invité le Pape François à visiter la Rdc, pays agressé par son voisin le Rwanda qui opère via les terroristes du M23, Tshisekedi y a cru et ne s’est pas du tout découragé, en dépit de la première annulation de ce voyage. Pour un succès retentissant de cette visite, Tshisekedi a mis les moyens, s’est appuyé sur son équipe gouvernementale avec en tête le Premier ministre, avec le soutien de son ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya. Ainsi, Tshisekedi aura honoré le Pape François qui a visité Kinshasa pour la première fois.

Au  terme d’une visite de 4 jours en RDC, le Pape François a quitté Kinshasa ce vendredi matin 3 février pour Juba, dernière étape de son périple africain.

Comme à son arrivée, le dispositif du départ à l’aéroport international de Ndjili, s’est voulu sobre et restreint. Juste une poignée des personnes triées sur le volet rangées aux côtés du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,  pour accompagner, dans la sérénité, le départ du Pape François..

Accueilli par le Président Tshisekedi à l’entrée du pavillon présidentiel de l’aéroport de Ndjili, les deux personnalités ont eu un aparté de quelques minutes avant de se rendre ensemble au pied de l’avion du Pape immobilisé sur la piste et prêt pour le départ

Comme il fallait s’y attendre, les instants d’au revoir ont été très émouvants.

C’est avec de dernières accolades chaleureuses que les deux hautes personnalités se sont dit au revoir et ensuite  l’avion papal a pris son envol pour Juba, capitale du Sud Soudan, prochaine étape du périple africain du Pape François.

C’est avec le sentiment du devoir accompli que le Président de la République et tous les officiels ont quitté le site aéroportuaire.

Visiblement satisfait de cette visite papale, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, venait d’accomplir une belle mission au service du pays à travers cette visite papale historique.

Ainsi s’est achevée la quatrième visite pontificale du Pape François en Afrique et la troisième en RDC d’un Chef de l’Eglise catholique depuis 1980 et 1985.

En quatre jours de visite pastorale, le 266eme  Pape a rendu honneur au peuple congolais et à ses dirigeants.

Le point  d’orgue de la visite du Saint Père aura été la sainte messe qu’il a célébrée en rite congolais devant plus d’un million de personnes à l’aéroport de Ndolo le mercredi 1er février 2023.