Appel à un contre-sommet mondial des mouvements sociaux aux Assemblées annuelles du FMI-BM qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre

Les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) se tiendront du 9 au 15 octobre 2023 à Marrakech au Maroc.

Le FMI occupe le devant de la scène suite à l’aggravation de la crise multifacette qui affecte le monde depuis 2020. Il a signé des accords de crédit avec une centaine de gouvernements au cours des trois dernières années. Dans le cadre de chacun de ces accords le FMI exige la poursuite de politiques néolibérales. Dans le même temps une nouvelle crise de la dette se développe. Il est grand temps de réagir.

Créées en 1944, le FMI et la Banque mondiale se réunissent principalement à Washington et, tous les trois ans, ils le font dans un pays membre autre que les États-Unis. Depuis 1947, les assemblées générales de ces deux institutions se sont tenues une seule fois en Afrique, c’était à Nairobi au Kenya en 1973. Le choix du Maroc n’est pas un hasard. Ce pays est considéré par Washington et ses alliés comme un bon élève car son gouvernement applique systématiquement le crédo néolibéral des deux institutions et parce qu’il appuie la politique inhumaine de l’Union Européenne en matière de politique migratoire et de droit d’asile.

Le réseau international CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes) va se mobiliser pour contribuer activement à faire entendre les autres voix de la planète face à ces Assemblées du GBM et du FMI qui réunissent des ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales de 189 pays membres de ces institutions, ainsi que des représentants du secteur privé, du milieu universitaire et des ONG. Nous proposons l’organisation d’un contre-sommet mondial des mouvements sociaux contre ses assemblées.

Désireux de favoriser l’unité d’action, le CADTM propose que soit rédigé un appel commun à ce contre-sommet. Il s’adresse à tous les mouvements désireux de joindre leurs forces en défense de l’humanité.

Ci-après le CADTM fait connaître sa position à l’égard de ces deux institutions anti démocratiques et de leurs politiques qui vont à l’encontre de l’exercice des droits humains. Ces deux institutions poursuivent la promotion du néolibéralisme et du capitalisme qui ont causé des ravages sociaux, économiques et écologiques à l’échelle planétaire.

Les populations des pays du Sud, qui ont accédé à l’indépendance politique à la fin des années 1950 et au début des années 1960, ont supporté le fardeau du remboursement des dettes coloniales et des dettes odieuses des régimes despotiques soutenus par les deux institutions. Ces dernières ont empêché l’industrialisation et le développement endogène de ces pays au profit d’une promotion des exportations conduites par les classes dominantes locales et de grandes entreprises étrangères selon les exigences du marché mondial. La Banque mondiale a financé par des prêts colossaux des éléphants blancs, de grands projets très couteux et inutiles qui ne profitent pas aux populations locales. Ces facteurs ont conduit à la crise de la dette qui a éclaté en 1980. Celle-ci a été utilisée par le FMI et la BM pour imposer les programmes d’ajustement structurel (baisse des dépenses de santé et d’éducation, privatisations…) et l’ouverture des pays du Sud à la libre circulation des capitaux et de marchandises dans un contexte de mondialisation capitaliste, de financiarisation, de libre échange et d’internationalisation croissante des chaînes de production qui réduisent la souveraineté des États. Les deux institutions ont ainsi accentué l’appauvrissement des petits producteurs, particulièrement la petite paysannerie, la paupérisation de la classe ouvrière, la précarisation des femmes et des jeunes et l’endettement privé des ménages populaires notamment par le microcrédit.

En matière d’environnement, la Banque mondiale poursuit le développement d’une politique productiviste et extractiviste désastreuse pour les peuples et néfaste pour la nature. Contrairement à ses promesses, elle continue à financer massivement les énergies fossiles qui ont un effet désastreux au niveau de la pollution et du changement climatique. La Banque mondiale finance également la construction de grands barrages qui produisent d’énormes dégâts environnementaux. Elle favorise le développement de l’agrobusiness contre l’agriculture paysanne, elle soutient l’utilisation massive de pesticides, d’herbicides, d’engrais chimiques responsables d’une perte dramatique de biodiversité et d’un appauvrissement des sols. La Banque mondiale favorise la privatisation et la commercialisation des terres au profit des grands propriétaires.

La Banque mondiale et le FMI ont également contribué au sauvetage des grandes banques privées dans les grands pays industrialisés suite à la crise mondiale du capitalisme 2007-2008 par un endettement public massif accompagné de politiques d’austérité et d’une destruction des acquis sociaux. Elles ont utilisé la dette publique pour généraliser la privatisation de l’eau, des terres, des forêts, des mines, des zones de pêche et des services publics, tels que l’éducation et la santé. Le délabrement de ces derniers a été mis en lumière par la pandémie Covid. Depuis le début de la crise sanitaire, le FMI et la BM, avec les autres institutions du grand capital et des multinationales (G20, Club de Paris, etc.), ont multiplié les initiatives pour éviter les solutions radicales d’annulation par des reports de paiement en excluant les créanciers privés, principaux détenteurs de la dette extérieure publique des pays du Sud. Les nouvelles échéances de paiement coïncident avec le contexte hérité de l’invasion de l’Ukraine et de la flambée des prix des denrées alimentaires de base, des aliments pour le bétail, des engrais et de l’énergie qui frappe de plein fouet les pays les plus pauvres déjà très touchés par de fortes inondations et une intense sécheresse. Selon le FMI, environ 60 % des pays en développement à faible revenu sont déjà en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de l’être.

Les suspensions de paiement de la dette se multiplient. Depuis 2020, 9 pays ont fait défaut : l’Argentine, l’Équateur, le Liban, le Suriname, la Zambie, le Belize, le Sri Lanka, la Russie et le Ghana. Plusieurs autres pays sont plus proches d’un défaut de paiement comme le Salvador, le Pérou, la Tunisie, l’Égypte, le Kenya, l’Éthiopie, le Malawi, le Pakistan, ou la Turquie.

Les prêts du FMI et de la BM à l’égard des pays à faible revenu ont connu un bond spectaculaire en 2020 et devraient se maintenir à un niveau élevé pendant plusieurs années. Les conditionnalités sont de plus en plus contraignantes pour les populations.

Ces deux institutions agissent au profit d’une poignée de grandes puissances et leurs sociétés transnationales qui renforcent un système capitaliste international destructeur de l’humanité et de l’environnement. Il est urgent d’initier de larges mobilisations pour des répudiations souveraines de la dette et de construire une nouvelle architecture internationale démocratique qui favorise une redistribution des richesses et soutienne les efforts des peuples pour la réalisation d’un développement socialement juste, respectueux de la nature.

L’organisation qui remplacera la Banque mondiale devrait être largement régionalisée (des banques du Sud pourraient y être reliées), elle aurait pour fonction de fournir des prêts à taux d’intérêt très bas ou nuls et des dons qui ne pourraient être octroyés qu’à condition d’être utilisés dans le respect rigoureux des normes sociales et environnementales et, plus généralement, des droits humains fondamentaux. Contrairement à la Banque mondiale actuelle, la nouvelle banque dont le monde a besoin ne chercherait pas à représenter les intérêts des créanciers et à imposer aux débiteurs un comportement de soumission au marché-roi, elle aurait pour mission prioritaire de défendre les intérêts des peuples qui reçoivent les prêts et les dons.

Le nouveau FMI, quant à lui, devrait retrouver une part de son mandat originel pour garantir la stabilité des monnaies, lutter contre la spéculation, contrôler les mouvements de capitaux, agir pour interdire les paradis fiscaux et la fraude fiscale. Pour atteindre cet objectif, il devrait contribuer, en collaboration avec les autorités nationales et des fonds monétaires régionaux (qu’il faut créer), à la collecte de différentes taxes internationales.

Le réseau CADTM international appelle les réseaux, les organisations, les mouvements sociaux et de la société civile au Sud comme du Nord, à un contre-sommet mondial aux Assemblées annuelles du FMI-BM qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre de cette année. Un comité de suivi international sera mis en place pour entamer une préparation collective de cette rencontre militante mondiale de très grande importance qui pourra déboucher sur d’autres initiatives pour une nouvelle coordination internationale des mouvements sociaux.

Faisons entendre la voix des mouvements sociaux à Marrakech en octobre prochain. Nous voulons démontrer le pouvoir des peuples organisés, défendre la souveraineté populaire et promouvoir la justice sociale et environnementale.




Balises : Faire la guerre à un suicidaire ?

« Si le M23 refuse de se désengager et libérer tous les territoires qu’ils occupent actuellement, les Chefs d’État de la CAE instruiront la Force Régionale à faire usage de force pour les pousser à se soumettre ». Cette option découle du paragraphe précédent rendu en ces termes : « Initialement le Kenya va déployer ses contingents à Goma, et ensuite à Bunagana et Kiwanja lors du désengagement et le repli du M23 dans ses positions initiales de Sabinyo du côté RDC pour ne plus se mouvoir au-delà de la ligne des villages Bigega, Bugusa, Nyanbikona, Mbuzi, Rutsiro et Nkokwe». Au regard de ces options, normalement plus rien n’empêche la déclaration de guerre contre le M23 ; n’en déplaise au Rwanda. 

Depuis le 22 janvier 2023, la feuille de route du mini-sommet de Luanda tenu le 23 novembre 2022 n’a, normalement, plus d’effet sur les relations diplomatiques et sur la coopération entre la RDC et le Rwanda ; les deux pays ne s’étant pas retrouvés pour les rétablir à cause du non-respect, par Kigali, de plusieurs préalables dont la cessation des hostilités et le retour du M23 à son point de départ situé au mont Sabinyo, côté RDC. Comme relevé dans la dernière livraison, c’est par son communiqué officiel du 17 janvier 2023 que le Gouvernement congolais a dénoncé ce blocage. C’est à quoi a réagi le Gouvernement rwandais le 19 janvier.

Avant comme après la date-butoir du 22 janvier, on assiste plutôt à un regain de tension entre les deux pays. Faut-il cependant basculer dans la guerre réelle sur le modèle russo-ukrainien ? Force est la tentation d’y céder.

Seulement voilà : le Rwanda de Paul Kagame a tout du candidat au suicide qui, en toute logique, ne perd rien.

Lorsque, dans son interview parue dans l’édition n°3121 de Jeune Afrique fin janvier 2023, il ose dire : « L’accusation selon laquelle j’interviendrais au Congo m’importe peu. Ce n’est ni la première ni la dernière. L’important est de savoir pourquoi j’interviendrais », c’est la preuve qu’il est prêt à guerroyer.

Lorsqu’il considère que « la menace que fait peser sur notre sécurité l’activité d’un groupe imprégné de l’idéologie génocidaire comme les FDLR est clairement susceptible de nous amener à intervenir en territoire congolais, sans excuses ni préavis », c’est la preuve de confirmation de son esprit belliqueux.

Et lorsqu’en conclusion de sa réponse, il affirme : « Quand vous êtes agressé, vous n’attendez pas les instructions de votre agresseur ou de son protecteur pour savoir comment réagir », c’est la preuve qu’il reconnaît à la RDC de réagir à l’agression rwandaise.

Pour l’heure, les réalités à admettre sont les suivantes :

  1. le rendez-vous du Jour J+60 (au plus tard le 22 janvier 2023) pour le rétablissement des relations diplomatiques et de la coopération entre la RDC et le Rwanda n’a pas eu lieu.

A ce jour, il n’y en a pas un nouveau.

  1. l’activisme du groupe terroriste M23 soutenu par le Rwanda se confirme chaque jour au travers non pas de la remise à la Force régionale des territoires jusque-là occupés, mais par de la prise d’autres territoires.
  2. le Rwanda est dans la logique de la guerre pendant que la RDC est dans celle de la résolution pacifique de la crise sécuritaire et diplomatique surgie entre les deux pays.

De Félix Tshisekedi et de Paul Kagame, il est clairement établi que le premier est à la recherche de la paix, même en étant prêt à faire la guerre.

Or, le second est à la recherche de la guerre sans croire dans la paix.

Normal : le second est dans une logique suicidaire ; le suicide étant un « acte qui consiste à se donner délibérément la mort».

Généralement, c’est l’acte auquel a recours tout désespéré…

Un désespéré, on ne l’accompagne pas dans sa voie, car il n’en a aucune de raisonnable !

 Omer Nsongo die Lema




Mazembe recrute le gardien Narcisse Junior Nlend

 Le TPM est heureux d’accueillir un portier de haut niveau dans son effectif. Narcisse Junior Nlend (31 ans) arrive pour donner une nouvelle dimension au poste de gardien de but.

L’ancien joueur de Coton Sport et des Astres de Douala va apporter sa compétence sportive ainsi que son expérience au bénéfice du groupe de Pamphile Mihayo. Le gardien camerounais a paraphé un bail de deux ans avec les Corbeaux soit du 1er février 2023 au 30 janvier 2025. Pour la deuxième partie de saison de tous les enjeux, le TPM va compter sur ses qualités humaines et techniques pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs. Le natif de Songeland va enfiler le numéro 33. Bienvenue Narcisse Junior!




Ismail Abdul Ganiyu débarque à Mazembe pour 2 ans et demi

Le groupe professionnel du TPM compte un nouveau défenseur central. Ismail Abdul Ganiyu (26 ans) s’est engagé avec les Corbeaux en signant un bail de deux ans et demi plus un an en option. L’international ghanéen enfilera le numéro 28.

Après ses premières apparitions en première division ghanéenne au sein de Wa All Stars de 2013 à 2016 – avec au passage un titre de champion – Ismaïl Abdul Ganiyu déménage chez Karela United où il y reste qu’une saison avant d’aller s’imposer dans l’axe central d’un des clubs emblématiques du Ghana, Ashanti Kotoko en 2018. Il passe 4 ans à Kumasi et c’est libre de tout engagement, en provenance du club irakien de Talaba SC, qu’il rejoint aujourd’hui le TPM. En venant renforcer l’effectif des Corbeaux, on ne peut que lui souhaiter la bienvenue.




CAF/SUPER LIGUE AFRICAINE : VISITE D’EXPERTS A L’EQUIPE DE MAZEMBE ET AUX STADES DE LA RDC

Dans le cadre du lancement de la première édition de la Super Ligue Africaine (SLA), une équipe d’experts de la CAF effectuera, du 1er au 4 février 2023 en RDC, une visite à la formation du TP Mazembe de Lubumbashi ainsi que des stades des Martyrs à Kinshasa et TP Mazembe à Lubumbashi, apprend-on d’une source proche de la Caf.

Cette mission de la délégation de la Caf tournera autour de la rencontre du top management de l’équipe, concernée par la Super Ligue Africaine, le TP Mazembe, l’évaluation des infrastructures sportives ainsi que des sites de logement, sanitaires et aéroportuaires.

L’équipe d’experts de la CAF rencontrera le président du TP Mazembe, Moïse Katumbi, le conseil d’administration et le directeur général du club. Elle inspectera les stades principaux à utiliser durant la compétition, le stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa et le stade TP Mazembe de Lubumbashi ainsi que les terrains d’entraînement.

Les hôpitaux et les aéroports qui serviront pour les matches dans les sites concernés seront également inspectés.

La délégation d’experts de la CAF profitera de leur séjour à Lubumbashi pour visiter également le stade Kibasa Maliba, réhabilités par le gouvernorat du Haut Katanga.

Programme de la visite de la délégation CAF/Experts en RDC :

01 février 2023

Arrivée de la délégation (Kinshasa)

17h15 Aéroport de N’djili

19h15 Hébergement Hôtel

 02 février 2023

09h30 à 12h00 Visite hôtels à Kinshasa

16h00 Départ pour Lubumbashi

20h30 Réunion avec le Président du TP Mazembe

03 février 2023

09h00 à 13h00 Visite Stade TP Mazembe et Stade Kibasa Maliba et terrains entraînements

Déjeuner

14h30 Visite hôtels à Lubumbashi

20h00 Retour sur Kinshasa

04 février 2023

09h00 à 12h00 Inspection stade des martyrs Kinshasa

Déjeuner

13h30 Départ pour l’aéroport




« Le stade des Martyrs n’est pas interdit, mais il doit être de nouveau inspecté » (Muhummad F. Sidat)

) Le stade des Martyrs abritera ou pas le match de la troisième journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire au mois de mars 2023 entre la RD Congo et la Mauritanie ? C’est la question que bon nombre d’amoureux su sport roi se pose après la publication de la circulaire de la CAF concernant les sites des éliminatoires de la CAN.

Mais le Chef du Football Professionnel CAF, Muhammad F. Sidaf, en séjour à Kinshasa, a fixé l’opinion sur la situation du grand stade congolais. Il a déclaré que le stade des Martyrs n’est pas interdit, mais il doit être de nouveau inspecté. C’était à l’issue de sa rencontre avec le Secrétaire général de la Fecofa, Belge Situatala, et l’inspecteur des stades, Emmanuel Kande, dans la salle de réunion de la fédération.

Le chef de la délégation d’experts CAF/FIFA, en mission en RD Congo, a expliqué que le stade des Martyrs ne figure pas sur la liste de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2023 parce qu’il est en rénovation et qu’il n’est pas le seul stade du continent.

« A l’approche de la compétition de la Caf, nous inspectons des stades en sursis. Le stade des Martyrs n’est pas interdit, mais après notre mission d’inspection dans le cadre de la Super Ligue Africaine, nous allons l’inspecter et envoyé le rapport détaillé. Nous avons reçu des photos des nouveaux sièges au stade. Nous serons à Kinshasa après le contact avec le staff dirigeant du TP Mazembe ainsi que les stades TPM et Kibasa Maliba à Lubumbashi », a-t-il souligné.




Appel des fonds lancé par Fally Ipupa : Voici la mise au point de l’EPST

La Cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a reçu et lu avec une sollicitude particulière la Correspondance de Mme le Secrétaire général à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, relative à son ‘’Instruction formelle en Matière de Partenariat Educatif dans le Sous-Secteur de l’EPST’’, adressée à tous les Directeurs Provinciaux de l’EPST en RDC N°MINEPST/SG/80/CDU/NLM/0068/2023 du 30 janvier 2023 et la réaction de la Fondation Fally Ipupa, dans sa correspondance n°01/FIF/SG/23, rédigée avec une légèreté qui frise l’effort à ne pas se mettre au diapason des textes légaux qui régissent le sous-secteur, allant jusqu’à exiger des excuses publiques alors que l’instruction sus évoquée exploitée par les médias dont les médias, n’a été donnée qu’à ses collaborateurs en Provinces.

A ce propos, la Cellule de Communication de l’EPST apporte les précisions suivantes :

  1. Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique apprécie et salue l’initiative de la Fondation Fally Ipupa, combien louable en faveur des élèves de la RDC ;*
  2. Cependant, cette initiative heurte et énerve les dispositions des articles 20, 21, 22, 23 et 24 de la Loi-Cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement National qui exigent que toute intervention dans le Sous-Secteur soit soumise à un Partenariat avec le Ministère de l’EPST ;
  3. Puisque, seul le Ministère, à travers ses services techniques, sous la conduite du Secrétariat Général à l’EPST, maîtrise la cartographie scolaire en termes des besoins et des Projets d’Investissements dans le Sous-Secteur et ce, dans le respect strict des normes ;
  4. C’est d’ailleurs à ce titre que le Ministre d’Etat et Ministre du Plan, a saisi le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, pour lui demander :’’la transmission des Projets Structurants éligibles au Projets d’Investissements Publics’’ à travers sa Correspondance n°040/CAB/MINETAT/MIN.PLAN/CMP/SG/ml/2023 du 23 janvier 2023 ;
  5. Ainsi, toutes les structures ou Personnalités, tant au niveau national qu’international, qui ont eu des initiatives et projets similaires sont entrés en contact avec le Ministère de l’EPST pour conclure les Partenariats dans ce sens, parce qu’il y a des spécificités techniques et pédagogiques dans la construction des infrastructures scolaires. Il s’agit entre autres des Organismes spécialisés des Nations Unies (UNICEF et UNESCO,…), les leaders d’opinion et grandes stars tels que Mutombo Dikembe, Félix Wazekwa, Ngiama Makanda alias Werrason, Marie Paul, Kristy Diamond, Koffi Olomide, etc. ;
  6. Ainsi donc, tout en indiquant que les portes de l’EPST restent ouvertes à la Fondation Fally IPUPA avec la structure ‘’En Classe RDC’’, après analyse minutieuse de la vidéo appelant à la levée des fonds, la Cellule de Communication du Ministère, fait observer qu’il s’agit là d’une communication politique contenant des affabulations et affirmations gratuites qui ternissent inutilement l’image du pays et dénotent l’ignorance dans le chef de l’artiste sur les avancées et évolutions actuelles dans le but de saper les efforts fournis dans le Sous-Secteur de l’EPST, porteur de la Grande Réforme du Quinquennat du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à savoir la gratuité de l’Enseignement primaire qui est une réussite sur toute l’étendue du pays. A ce sujet, il est possible de constater une prétention démesurée de l’artiste en ce qu’il est impossible de savoir de combien il dispose pour construire les écoles et/ou les équiper dans le respect des normes ;
  7. In fine, tout en condamnant l’arrogance et l’orgueil contenus dans cette missive, il revient à la Fondation Fally Ipupa et à la structure ‘’En Classe RDC’’ à harmoniser l’élan de cœur avec les normes établies en dressant un Partenariat avec le Ministère de l’EPST, selon les textes en faveur des élèves ; car, il en va de l’intérêt de l’artiste, de sa Fondation ainsi que de ‘’En Classe RDC’’ que soient établies les mesures de traçabilité et de sécurité des fonds levés pour éviter le blanchiment des capitaux ou le financement du terrorisme dans un pays en proie à l’insécurité.




Ses comptes bloqués, la REGIDESO sollicite l’intervention de Rose Mutombo

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux,  a reçu les membres du comité de gestion de la Régideso conduite par son Directeur général, David Tshilumba, nommé récemment à la tête de la Régideso.

La délégation est venue expliquer à la ministre d’Etat, les condamnations fantaisistes dont cette entreprise est victime. Les jugements de la justice finissent par le blocage des comptes bancaires de la société.

« Nous sommes venus en tant que Régideso. Comme vous le savez, la Régideso, c’est une entreprise de l’Etat parce que l’Etat est l’unique actionnaire que nous avons au sein de cette entreprise. Nous avons des difficultés avec les instances judiciaires de ce pays parce qu’il y a beaucoup de dossiers judiciaires entre la Régideso et d’autres parties, soit des personnes ou des compagnies commerciales », a indiqué le Directeur général David Tshilumba.

Le Directeur général de la Régideso regrette que les jugements qui sont prononcés sont parfois très compliqués pour l’entreprise. Ils mettent en doute la crédibilité de certaines institutions sur le plan de la justice dans ce pays.

« Nous sommes venues voir la personne qui a en charge du ministère de la Justice pour expliquer les difficultés que nous avons pour trouver des solutions », a-t-il déclaré, tout en se posant la question : “comment voulez-vous qu’un individu perde un procès contre la Régideso et qu’il s’arrange contre les instances judiciaires d’un ordre beaucoup plus bas pour que la Régideso soit condamnée à des amendes. Lorsque la Régideso n’exécute pas, tous ses comptes sont bloqués sur l’ensemble du pays. Ce qui fait que l’entreprise est incapable de fonctionner”.

« Quand nous sommes incapables de fonctionner, ça veut dire que nous ne pouvons pas donner de l’eau au robinet puisque nous ne sommes pas capables de payer des produits chimiques et le personnel. Les membres du comité de gestion sont donc incapables d’opérer correctement comme compagnie. Ce qui leur met en difficulté.

Selon le directeur général de la Régideso, il y a toute une panoplie de jugements comme ça et de saisies des avoirs de la Régideso”, a-t-il indiqué.

Et d’ajouter : « Nous ne pouvons pas continuer comme ça et on doit respecter l’Etat en tant que l’unique actionnaire de la Regideso. C’est ça que nous sommes venus pour essayer de résoudre ces problèmes avec Mme Rose Mutombo Kiese. Et nous pensons que nous allons arriver à une solution. Il faut qu’on nous permette d’exécuter le programme du gouvernement et celui du président de la République. C’est ça notre objectif et nous n’y arriverons pas si chaque jour, tous les deux jours, il y a la saisie de nos avoirs et nous ne savons pas travailler ».

Le Directeur général de la Régideso a d’ailleurs rappelé que la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, « nous supportons beaucoup au nom du gouvernement. Elle nous aide beaucoup parce que ce n’est pas la première fois que nous la voyons. Elle nous a aidés avec le dossier qui nous a opposé avec la Sablière de Maluku. Nous avions en son temps trouvé des solutions. Elle comprend très bien les difficultés que nous avons. Nous n’avons aucun doute qu’avec elle et tous son arsenal au niveau du ministère de la Justice, nous allons trouver des solutions ».

BM




Arrestation des infiltrés rebelles du M23 dans le bâtiment MAKBUS à Goma : Emmanuel Kamanzi éventre le boa Arrestation des infiltrés rebelles du M23 dans le bâtiment MAKBUS à Goma : Emmanuel Kamanzi éventre le boa

C’est en rapport avec plusieurs informations qui ont fait bouger la toile à travers les medias sociaux faisant état d’une arrestation des rebelles du M23 et leurs alliés Rwandais tenaient des réunions secrètes dans son enclos aux établissements MAKBUS en plein centre de la ville de Goma non loin du rond-point Chukudu sur la  route allant au Parquet de Grande instance, que le député national honoraire Kamanzi Runigi Emmanuel a préféré se défouler et fixer l’opinion.

Dans un communiqué rendu public le même jour, le notable Kamanzi a voulu préciser que les images circulants dans ces canaux précités notamment un véhicule de la police militaire embarquant certaines personnes devant son enclos, que ce sont des affirmations gratuites et sans preuve aucune qu’il entretiendrait un réseau malfaiteur moins encore qu’il aurait hébergé quatre éléments Rwandais appartenant au M23 chez lui, arrêtés par les services de sécurité et de la défense.

Il précise qu’en exécution d’un mandat d’arrêt de perquisition de l’Auditorat militaire supérieur près la Cour militaire du Nord-Kivu, le commandant des renseignements avait été désigné pour devoir vérifier s’il existe ou non des éléments suspects à son domicile« Après fouilles et perquisition de tout l’immeuble, y compris tous les locaux occupés par des commerçants locataires, il s’est avéré qu’il n’y avait rien de tel. C’est d’ailleurs l’occasion de rassurer qu’en aucun cas en homme de paix que je suis, je ne peux nullement prêter des béquilles à un quelconque mouvement subversif », a indiqué ce notable et grand éleveur du Nord-Kivu.

Il en a profité pour attirer l’attention de la communauté tant nationale qu’internationale sur les risques de  manipulation de l’ennemi qui risque de conduire aux conflits ethniques, alors que la justice est dans son rôle, dans la mesure où elle agit selon les normes de l’art. « Pour ce qui me concerne, il s’est agit vraisemblablement d’une dénonciation calomnieuse des personnes de mauvaise volonté en vue de saper mon honneur et ma réputation. Mes avocats ont été chargés de saisir les instances judiciaires compétentes à toutes fins utiles », indique le notable Kamanzi dans les dernières lignes de ce document.

En concluant avant de saluer le sens élevé de patriotisme et de patriotisme des services de sécurité et de la justice, le responsable des établissements  MAKBUS et député national honoraire Kamanzi Runigi Emmanuel qui a salué les efforts de paix entrepris par le chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le rétablissement de la paix et la sécurité dans la partie Est de la RDC, a dénoncé l’arrestation arbitraire de l’un des agents d’une société logeant son bâtiment car ayant filmé l’évènement qui s’était déroulé sur son bâtiment, mais celui-ci avait été libéré.

Marty Dacruz Olemba/Rtga-Goma




Kasaï-Oriental : Jean Ilongo Tokole mobilise pour l’enrôlement

Les centres d’inscription (CI) dans les provinces du Kasaï-Oriental  évoluent à l’allure d’une compétition. Chacun se bat bec et ongles pour enregistrer plus d’enrôlés par jour. C’est le résultat d’un marathon de sensibilisation effectué Jean Ilongo Tokole, Membre de la plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en mission de supervision managériale dans cette province.

Jean Tokole y séjourne voici bientôt une semaine pour donner du tonus aux membres des CI, apporter solution aux difficultés que ces derniers rencontrent, mais aussi appeler les Congolais en âge de voter et remplissant les conditions, à se faire enrôler sans réserve. Oui, les résultats de ce travail de titan sont bien palpables dans la capitale mondiale du diamant industriel, mais aussi à travers tous les territoires de la province.

En bon conformiste, il a commencé par présenter ses civilités au Gouverneur dès son arrivée, après un accueil chaleureux par les membres du Secrétariat Exécutif Provincial  (SEP) du Kasaï Oriental.

Sa mission a débuté par une importante réunion stratégique avec les agents de la CENI sur place. D’emblée, l’envoyé de Denis Kadima a donné des orientations claires à l’équipe de la CENI qui l’avait précédé pour la sensibilisation depuis un bon bout de temps. C’était en présence de l’équipe de la supervision de l’opération AO2, ainsi que le technicien déployé pour la réparation des kits à problème.

Séance tenante, Jean Ilongo Tokole leur a demandé de faire preuve de professionnalisme et de travailler ensemble. Il a encouragé les agents de la CENI Mbuji-Mayi en outre, de descendre également dans des centres des malentendants pour les sensibiliser à s’enrôler massivement.

Lupatapata n’a pas été oublié

Juste après cette réunion, Jean Ilongo Tokole a effectué une descente dans le territoire de Lupatapata qui a au total 63 Centres d’inscription. Sur place, il a  constaté que 4 kits étaient tombés en panne. Le technicien présent est intervenu, vite la situation a été décantée, 3 machines ont été arrangées. Et le seul kit a été ramené au SEP.

La tâche pour ce membre de la plénière est dure et l’agenda surchargé. Son passage dans chaque centre, il apporte une bouffée d’oxygène aux membres des centres d’inscription (MCI).

Au territoire de Miabi, le constat est positif. Tous les 104 CI sont opérationnels, certains kits qui posaient encore problème ont été réparés sur le champ. Voilà qui a poussé les milliers des requérants à surnommer Jean Ilongo “papa solution”.

Mardi 31 janvier, Jean Ilongo a effectué une descente dans le territoire de Katanda, à 60 km de la Ville de Mbuji-Mayi. Ce territoire compte 76 CI et 90 kits, plus 8 en réserve. La présence d’un technicien dans la délégation de ce membre de la plénière a permis de décanter la situation de 7 CI restés fermés par ce que d’autres kits étaient en panne. Ici encore, tous les CI ont été visités et les requérants venus en nombre impressionnant ont eu droit à des mots justes qui rappellent l’importance de participer à la révision du fichier électoral (RFE).

Ensuite, la délégation conduite par Jean Ilongo Tokole s’est rendue dans le territoire de Tshilenge.  Ici encore, les CI qui posent problème ont trouvé solution immédiatement.

Dans le même territoire de Tshilenge,  Jean Ilongo a trouvé un lot important de panneaux solaires non utilisés depuis 2018. Il a promis d’en faire part à la plénière dès son retour à Kinshasa. Partout, il a sensibilisé toutes les couches de la population. Les personnes à mobilité réduite et les malentendants sont les plus privilégiés. Partout, Jean Ilongo rappelle aux MCI les principes  régissant ce cycle électoral, lesquels sont à observer scrupuleusement.