Judo : La Commission nationale des arbitres en réunion avec la CONAJU ce jeudi au siège de la Conaju

La Commission Nationale des Arbitres de la RDC avait invité tous les arbitres présents sur place à Kinshasa, à une importante réunion qu’elle a organisé le mercredi 25 janvier 2023 au siège de la Conaju situé au numéro 172 Bis de l’avenue Nyangwe à son croisement avec l’avenue des Huileries. Cfr Immeuble Fecodi au 1er Niveau, local C.

Ordre du jour prévoyait :

  1. Echange des vœux pour la nouvelle année 2023
  2. Cas de corruption présumé des arbitres
  3. Divers.

Me Lukusa Kasenda Victor, arbitre continental et rapporteur de la Commission Nationale des arbitres de la RDC nous a confirmé de la tenue effective de la réunion qui s’est tenue ce jeudi 26 janvier 2023 au siège de la Conaju entre sa commission et la Coordination Nationale des Activités de Judo en RDC ‘’CONAJU’’. Rien n’a filtré de cette réunion.

Antoine Bolia




En prévision du championnat du monde de boxe à Marrakech : Les Léopards s’entrainent désormais au Palais du Peuple

Les Léopards/Boxe préparent fiévreusement leur participation au championnat du monde, pré qualificatif aux éliminatoires des Jeux Olympiques Paris 2024 dans la ville marocaine de Marrakech, du 02 au 12 février 2023. Suite à l’indisponibilité du stade des Martyrs réquisitionné pour la visite du Pape François, ils ont délocalisé leur lieu d’entrainement.

En effet, ils s’entrainent désormais de 6h30 à 9h00 sur le boulevard Triomphal justement à l’entrée du Palais du Peuple. C’est le Directeur Technique National Adjoint Toussaint Lofanga qui supervise les entrainements.

Il nous revient que les boxeurs congolais pourraient quitter le pays le dimanche 29 janvier 2023 direction Marrakech.

Antoine Bolia




Mouvement sportif, Me Morel Ntalani va animer une formation en ligne avec comme thème : ‘’Contrôler son côté émotionnel’’

Me Ntalani Kitombodi Yonnel Morel, CN 5è Dan en taekwondo et  expert en arts martiaux de l’Association Congolaise des arts martiaux de Congo/Brazzaville ‘’A.C.AM’’, homme aux multiples facettes, a résolu d’assurer des formations en ligne d’une importance capitale pour les sportifs (coaches ou entraineurs, athlètes et autres). La première commence le Dimanche 19 février 2023 à 19h00à GMT. ID et Code : Disponible 24 h00. ‘’La Découverte et la connaissance du Police Taekwondo’’ au courant de février. Va suivre ‘’Déontologie Sportive’’ Sous thème : Maîtriser les notions éthiques et Déontologiques du sport’’, Dimanche 26 mars 2023 et ‘’Les Différentes étapes de la Réanimation’’, Dimanche 30 avril 2023.

A dire vrai et ayant vu à l’œuvre l’expert Me Morel Ntalani à Kinshasa lors de la formation de Protaekwondo et ITF, nous pouvons affirmer que cette formation vaut son pesant d’or pour tous ceux qui voudront participer. Si le Comité Olympique Congolais peut suggérer à Me Morel Ntalani d’assurer ces formations pour l’ensemble du mouvement sportif de la RDC, ça serait vraiment très bénéfique. Pour donner un peu plus d’éclairage, nous avons contacté Me Morel Ntalani pour nous en dire plus. Dans les lignes qui suivent, Me Morel éclaire sur le contenu de cette formation.

Quid de cette formation ?

Me Morel : ‘’J’ai résolu d’assurer des formations en ligne  afin de permettre à ceux qui ne peuvent pas suivre en live comme j’ai l’habitude de le faire lors des séminaires que j’anime souvent au niveau de Congo/Brazzaville sur la gestion mentale et psychologique de l’athlète’’.

Quelle est la spécificité de cette formation ?

Me Morel Ntalani : ‘’Là, j’ai voulu aborder un côté spécifique sur la gestion du côté émotionnel. En même temps profiter des atouts cognitifs du cerveau. Parce que nous savons que tout se passe dans la tête’’. Et Me Morel de renchérir : ‘’Aujourd’hui, quand les entraineurs sont bien outillés dans ce sens, ils peuvent facilement accompagner les athlètes sur ce côté-là. Et si eux-mêmes peuvent également croire à ce qu’ils font, ça leur permet de transmettre cette flamme là également aux athlètes et permettre aux athlètes de se surpasser’’.

Que doit faire le coach ou l’entraineur pour bien communiquer ?

Me Morel : ‘’Pour être en mesure de mieux communiquer avec les athlètes sur le côté émotionnel, il faut que d’abord que l’entraineur ou le coach soit soi-même bien formé, qu’il ait les éléments ou ressources nécessaires pouvant permettre à ce qu’on puisse avoir la matière nécessaire pour communiquer avec l’athlète parce que lorsqu’on est responsable, avant tout les athlètes nous prennent pour des modèles. Et si nous on ne sait pas transmettre tout ce qu’il y a des positifs en nous, pour permettre à ce que l’athlète puisse croire en nous, puisse se surpasser, puisse atteindre un certain niveau des potentialités, il faut que nous soyons formés pour que nous ayons des mots justes pour amener quelqu’un à se surpasser. Il y a des moments parfois nos athlètes perdent tout simplement parce que nous avons un mauvais sens de coaching. Nous avons un mauvais sens de la lecture parfois de la fragilité émotionnelle que peut constituer un athlète’’.

Que conclure ?

Me Morel : ‘’ Donc, cette formation permettra à ces entraineurs, à ces athlètes et tous ceux qui participeront de sortir là avec vraiment avec un plus’’.

Antoine Bolia




Karaté : Clôture ce jeudi 26 janvier des dépôts de candidatures à la Fékaco

En prévision des élections attendues à la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’, la clôture des dépôts de candidatures au niveau des différents postes est intervenue ce jeudi 26 janvier 2023.

Il nous revient que Me Freddy L’A Kombo, président sortant a déposé sa candidature pour sa réélection au même poste de président. Me Bienvenu Ikuku a déposé sa candidature au poste de Trésorier Général. Notre confrère Alain Mbaka a déposé sa candidature pour sa réélection au poste de Secrétaire Général. Freddy Kapumba a déposé sa candidature au poste de Secrétaire Général adjoint.

Par ailleurs, Dethou Katuta, président de la Ligue de Karaté-Do du Haut-Katanga n’est pas candidat à un quelconque poste au niveau fédéral. Il annonce qu’il ne sera pas non plus candidat à sa propre succession au niveau de la ligue provincial dont le comité sera bientôt fin mandat.

Antoine Bolia




Au Kongo Central : Tony Mwaba au front pour le réveil de la trilogie de l’Inspection scolaire

Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, où s’est tenue la réunion présidée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à l’attention du corps inspectoral scolaire de la Province administrative du Kongo-Central, réunissant toutes les trois provinces éducationnelles.

Témoins de l’événement, Mme Christine Nepa Nepa, M. Jacques Odia Musungayi, Mme Carole Kiatazabu Itambo et M. Papy Mangobe, respectivement, Secrétaire général, Inspecteur général de l’EPST, ministre provinciale en charge de l’Education du Kongo-Central et Directeur national du SECOPE.

Premier à prendre la parole, le Maire de Boma, M. Mbutuyibi Kuakula Senghor, qui a tenu à souhaiter la bienvenue à la délégation du ministre Tony Mwaba Kazadi, avant de lui présenter la carte postale de ce qui a été la première capitale de ce pays en 1885.  La Ville de Boma est constituée de 3 communes, 17 quartiers dont la population au 31 mars 2022 est estimée à plus de 400.000 habitants.

Ensuite, c’est l’Inspecteur général de l’EPST, M.  Jacques Odia Musungayi qui  a de prime abord souhaité au nom du corps inspectoral du Kongo-Central la bienvenue et les meilleurs voeux pour la nouvelle année 2023.

Ensuite, il a peint un tableau peu reluisant du corps inspectoral du Kongo-Central qui n’est pas présentable au point où l’on a trouvé dans une école un Chef d’établissement, Médecin de son état, qui est Préfet des études.

Jacques Odia a également déploré la situation non viable des infrastructures scolaires, la fusion des classes dont les élèves sont de différentes filières, manque des rapports des Inspecteurs, déficit d’équipements et matériels scolaires ou didactiques, la sous qualification des enseignants…

Face à toutes ces difficultés, Jacques Odia, s’adressant au ministre a indiqué :”La stratégie face à tout ce tableau peint reste entre vos mains. Voilà pourquoi je vous remets la parole pour nous entretenir”.

Du réveil de la trilogie inspectorale

Prenant le dernier la parole, le ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé le périple qui l’a conduit au Grand Kasaï, Grand Équateur en passant par Kinshasa avant de venir au Kongo Central dans sa thématique :”Le réveil de la trilogie inspectorale”, étant donné que cette année scolaire a été dédiée à l’Inspection scolaire, a rappelé le professeur Tony Mwaba Kazadi.

”J’ai tenu seul à présider cette séance, parce que le réveil du sommeil dans la vie d’un homme, c’est une seule fois. Et lorsque quelqu’un resterait en sommeil après cette campagne de réveil, nous le mettrons dans le cercueil et le conduirons au cimetière qui signifie soit la retraite ou la révocation”, a déclaré le professeur Tony Mwaba Kazadi, avant d’entrer dans l’exégèse pour expliquer ce que dit la loi au sujet de l’Inspection scolaire qui est ”le bras séculier du ministre”. Cela veut dire, a-t-il expliqué, qu’il s’agit du reflet et de l’image du Ministre, a-t-il démontré.

Pas confondre la gratuité avec les conditions d’apprentissage

C’est là qu’il est revenu sur la gratuité de l’enseignement primaire qui n’est pas comprise par certaines personnes, voire les intellectuels.

Beaucoup confondent la gratuité de l’enseignement primaire avec les conditions d’apprentissage ou socioprofessionnelles des enseignants. La gratuité veut dire, a-t-il poursuivi, la suppression de tous les frais payés jadis par les parents pour la scolarité de leurs enfants au cycle primaire dans les établissements scolaires publics.

A côté de la gratuité, il y a la problématique de la qualité de l’enseignement. Et pour y veiller, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ne dispose que d’un seul instrument. Il s’agit de l’Inspection scolaire qui a une triple mission : Former, contrôler et évaluer, a insisté Tony Mwaba Kazadi.

Pour lui, cette mission n’est pas remplie par les Inspecteurs scolaires. Pour preuves, a-t-il démontré :”Il suffit de voir comment les enseignants qui viennent manifester au Cabinet, de quelle manière ils s’expriment, a déploré Tony Mwaba Kazadi qui a du mal à trouver un enseignant capable de tenir dans un débat pendant plus de 2 minutes pour se rabattre en lingala.

De même, a-t-il ajouté, il faut regarder le niveau des finalistes qui sortent des humanités dont l’expression en français laisse à désirer. Pour le patron de l’EPST, c’est le produit du travail de l’Inspection qui n’est pas à l’oeuvre, a fustigé le n°1 de l’EPST.

Pour compter sur la qualité de l’enseignement, il faut que l’on ait le programme à jour, le contrôle, …

C’est ce qui arrivait dans le temps avec les anciens Inspecteurs, lors de leurs descentes dans les salles de classe, faisaient trembler les enseignants qui éprouvaient de la panique, une fois contrôlés par quelqu’un qui n’avait que son papier et son stylo.

Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, où les Inspecteurs disent à leurs familles : ”Je ne vais pas au travail, mais je vais chercher l’argent ”. Raison pour laquelle, on a trouvé là où les Inspecteurs sont passés, l’absence des rapports ou les rapports trouvés, indiquaient ”Actualisés”.

A l’EPST, on n’a pas besoin de la police. L’EPST a sa police qui est l’Inspecteur scolaire, a indiqué le ministre, avant de préciser :”Ainsi, pour y arriver, je me rappelle de cet adage latin :”Il est de meilleure politique criminelle que la loi avertisse avant de punir”.

Voilà pourquoi, il est venu rencontrer son armée qui est l’Inspection scolaire pour lui dire :”Nous sommes en guerre et pour cela, vous devriez vous mettre debout pour combattre contre les antivaleurs. Parce que ne pas combattre les antivaleurs équivaut à une désertion punie en temps de guerre, comme une haute trahison, dont la peine est la peine capitale”.

Là-dessus, le ministre de l’EPST a rappelé que ”l’armée ne va jamais en grève. De même, à l’Inspection scolaire, on ne peut pas avoir des Inspecteurs qui vont de revendications en revendications jusqu’au point de grever. Or, à l’Inspection scolaire, c’est le sacrifice, la passion. Et c’est dans ces conditions que nous découvrons certains d’entre vous qui peuvent aller plus loin, contrairement à ceux qui ne veulent que de l’argent”, a rappelé le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

A ce sujet, le professeur Tony Mwaba a rappelé dans quelles conditions, il a fermé une école à Kasa-Vubu, à Kinshasa pour non viabilité, alors que c’est le travail de l’Inspecteur.

Des constats

Avant de les réveiller, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur quelques constats qu’il a faits :  très faible production des Inspecteurs dans tous les modules ; très faible contribution à la banque d’ITEMS à cause à cause de la faible maîtrise de la technique de composition et d’analyse des items ; tripatouillage des rapports d’inspection. Attiré par le moindre effort, l’Inspecteur reprend ses rapports d’il y a deux ans, trois ans derrière et leur donne la date du jour, comme s’ils venaient d’être produits; monnayage du contrôle des dossiers des finalistes; la tolérance des mercenaires dans les salles de l’Examen d’Etat ; favoriser la tricherie par la mise dans une même classe des élèves d’une même option pour collaborer ; absence de cotation des enseignants, l’absence du contrôle des documents administratifs et des dossiers pédagogiques des enseignants,…

A ce propos, le Ministre Tony Mwaba a appelé le corps inspectoral à se réveiller pour s’engager contre ces antivaleurs.

Comme père de famille, le Ministre Tony Mwaba a fait observer qu’il est conscient des difficultés que rencontrent les inspecteurs dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment le problème de mobilité surtout dans les milieux ruraux.

 Là-dessus, il a déclaré s’être déjà engagé pour l’augmentation exponentielle de la prime pour fonctions spéciales dont l’engagement est effectué. D’ores et déjà, à partir du mois de mois d’avril, tout ceci sera pris en charge par l’Etat congolais.

A ce sujet, il a fait savoir que le ministère de l’EPST ne paie pas. Il a déjà engagé. Le dossier est déjà passé au ministère du Budget, il ne reste que sa liquidation au niveau du ministère des Finances. A Kinshasa, une partie a été payée et il reste l’arrière-pays, a-t-il rassuré.

D’ores et déjà, il a signalé la préparation de l’engagement de la prime d’itinérance dont les travaux seront finalisés sous peu par l’Inspecteur Général. Aussi, le Ministre entrevoit la revue à la hausse des frais de fonctionnement pour l’Inspection Provinciale Principale et l’Inspection de Pool actuellement plafonnés à actuellement, à 400.000 alors qu’ils étaient à 175.000 FC par mois.

Le Ministre a engagé également des démarches auprès des partenaires pour financer les moyens de locomotion. C’est notamment les démarches qui sont en voie d’être achevées avec le BeCeCO pour l’acquisition des motos.

Que les inspecteurs se mettent au travail

Il a exhorté tous les Inspecteurs à se mettre au travail en dépit des difficultés qui peuvent subvenir.

”Dès notre retour, il faut que les choses changent. Surtout avec la signature de la Nouvelle Convention scolaire signée avec les Confessions religieuses. Cette Convention a une disposition qui charge le PROVED qui, en cas de dérapage dans le chef des enseignants ou des Chefs d’établissements scolaires conventionnés, fait une réquisition qui, après 72 heures, si elle n’est pas observée par la Coordination, frappe. C’est justement pour rétablir l’autorité de l’État qui a la charge de la régulation de l’éducation dans notre pays.

Avant de conclure, le professeur Tony Mwaba Kazadi est revenu sur les innovations qu’il a apportées notamment en ce qui concerne l’identification des enfants, des établissements scolaires publics mécanisés et des établissements scolaires privés.

A l’issue de cette séance de travail et se livrant à la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a déclaré : ”l’objet de la rencontre d’aujourd’hui était de rappeler à l’Inspection scolaire sa mission qui se résume à la trilogie : former, contrôler et évaluer.

Si la qualité de l’enseignement est au rabais aujourd’hui, c’est parce que l’Inspection Scolaire ne fait pas son travail”, a-t-il déclaré avant d’insister sur le rôle de l’inspection scolaire qui est ” L’instrument entre les mains du Ministre qui permet de relever la qualité de l’enseignement et de veiller sur la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire”.

 A ce sujet, il a indiqué :”Aujourd’hui même avec la gratuité, la police du respect des mesures de la gratuité, c’est l’Inspection”, a-t-il déclaré avant de rappeler :”Cette année scolaire à été dédiée à l’Inspection scolaire pour son réveil, et nous venions d’initier une série des rencontres avec les Inspecteurs pour qu’ils se réveillent et qu’ils accomplissent fidèlement et pleinement leurs missions et c’est le tour du Kongo-Central”.

En rapport avec ce qu’il reproche aux Inspecteurs, le ministre a répondu : « C’est la léthargie, ils ne font pas leur travail. Il faut les réveiller, les engager à lutter contre les antivaleurs, à travailler pour relever la qualité de l’enseignement dans nos écoles, à surveiller la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans leurs écoles”, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.

Et en ce qui concerne leurs droits, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique répond : “Leurs droits, on en a parlé effectivement, comme on dit à chaque droit correspond un devoir. On leur a parlé de leurs missions et leurs devoirs. En ce qui concerne leurs droits, il faut reconnaître qu’ils ont besoin des moyens pour travailler. Il y a d’autres, on a déjà engagé, on attend qu’ils soient résolus et ce, avec la mise en pratique du budget 2023. Il y a aussi une équipe qu’on a mise sur place pour évaluer tous les besoins de l’Inspection scolaire de nos jours pour permettre à celle-ci d’accomplir toutes ses missions. Nous sommes en train d’y travailler dans le budget 2023. Nous allons nous battre pour améliorer aussi leurs conditions de travail”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Poursuite des visites surprises

Rappelons qu’avant cette grande messe inspectorale, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a poursuivi avec ses visites surprises dans différents établissements scolaires de Boma après la cité côtière de Muanda, Province du Kongo-central.

Objectif, veiller sur la qualité de l’enseignement après avoir réussi la consolidation et la pérennisation de l’enseignement primaire.

Première étape, c’est le Complexe scolaire Makaya Lezi. Ici, c’est le Chef d’établissement qui l’accueille. Il est surpris de recevoir le patron de l’Epst à qui le Préfet Masuangi Musuangi Didier-Potain a présenté cette école qui organise trois cycles : maternel, primaire et secondaire.

Aux humanités, le Complexe scolaire organise les Options Latin-philo, Commercial et Gestion et Sciences.

Comme exercices, le ministre et son équipe se sont livrés au contrôle de la matière en cours d’enseignement, les documents administratifs d’agrément et de fonctionnement de l’école, les documents pédagogiques des enseignants et ceux scolaires des élèves, …

Là-dessus, Mme Christine Nepa Nepa et Monsieur Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire Général et IG de l’EPST ont fait quelques observations aux chefs d’établissements scolaires et aux enseignants qui n’étaient pas en ordre avant de leur donner des instructions précises dans le but de l’amélioration.

Des instructions pertinentes ont été également données au Directeur et sous-directeur de l’EPST Kongo-Central 1 et Boma pour poursuivre le contrôle de routine.

Deuxième étape, c’est le Lycée Technique Kyesse. Le Préfet Ndoki Ditia surpris pendant la récréation, a reçu la délégation du Ministre à laquelle il a présenté son école, fondée en 1935 par les Soeurs Franciscaines et organise deux options dont Technique Coupe et Couture et Technique Agricole et Nutrition.

Même exercice avec Mme le SG et l’IG de l’EPST. Un constat malheureux toutefois, les toilettes sont dans un état piteux. Et là, le patron de l’EPST a invité le Chef d’établissement pour qu’avec les frais de fonctionnement, qu’il s’organise pour mettre en état de propreté les lieux d’aisance.




Pressions euro-américaines sur le Covid-19 : La Chine poussée à pratiquer la réciprocité à son corps défendant !

L’annonce, par la Chine, depuis le mercredi 7 décembre 2022 de l’allègement général des restrictions contre le Covid-19 a soulevé en Occident un tollé général pour le moins insolite, particulièrement en ce début du mois de janvier 2023, la date prévue à cet effet pour ses autorités étant le 8  janvier…

Les médias dits internationaux semblent avoir reçu consigne de discréditer davantage Pékin au travers des titres à la fois alarmants et alarmistes du genre « En Chine, la mort de plusieurs personnalités renforce les soupçons sur le bilan réel du Covid-19 » ; « Covid-19 : A quelles conséquences faut-il s’attendre en France après le rebond épidémique en Chine ? » ; « Covid-19 : la Chine tente de minimiser le nombre de morts liés à l’épidémie » ; « Covid-19 en Chine : 90 % des habitants d’une province contaminés » ; « Covid : situation alarmante en Chine » ; « Covid-19 : les passagers en provenance de Chine doivent désormais présenter un test négatif pour venir en France » ; « Covid-19 : une ‘ écrasante majorité’ des pays de l’UE favorables à des tests pour les voyageurs venant de Chine, Pékin promet des ‘contre-mesures’». Ceci pour un seul pays.

On imagine l’ampleur de la médiatisation négative pour la quarantaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord participants à cette campagne à laquelle s’ajoutent certaines organisations internationales dont l’Oms.

A, à en croire un quotidien français citant nommément Michael Ryan, responsable de l’OMS chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire, « les chiffres actuels publiés par la Chine sous-représentent l’impact réel de la maladie en termes d’admissions hospitalières, d’admissions dans les soins intensifs et surtout en termes de décès».

Perspective redoutée parce que redoutable

En réponse à une préoccupation exprimée au média chinois Global Times,  Sunshu Shuai déclare : « Nous avons remarqué que certains médias occidentaux ont prétendu que l’ajustement de la politique sanitaire chinoise montre que la Chine a changé sa philosophie anti-épidémique contre le COVID-19 et qu’elle n’attache plus d’importance à la vie du peuple ».

Pour Wang Wenbin, « Les affirmations en question sont totalement contraires aux faits et à la science, et constituent une pure rhétorique de dénigrement aux motivations inavouées ».

Depuis l’apparition du Covid-19, son pays, relève-t-il, place la vie de son peuple au-dessus de tout, à l’instar d’ailleurs de tous les gouvernements sérieux.

« Nous avons fait tout notre possible pour protéger la vie et la santé du peuple et avons consacré toutes nos ressources au traitement de chaque patient. Au cours des trois dernières années, nous avons répondu efficacement à cinq vagues mondiales de COVID-19 et évité les infections généralisées par la souche originale et le variant Delta, qui sont relativement plus pathogènes que les autres variants. Nous avons considérablement réduit le nombre de cas graves et de décès, et gagné un temps précieux pour la recherche, le développement et l’application de vaccins et de thérapies, ainsi que pour la préparation de fournitures médicales et d’autres ressources ».

Résultat indéniable à l’échelle mondiale : « la Chine a enregistré les taux d’infection et de mortalité les plus faibles. Malgré la pandémie, l’espérance de vie moyenne en Chine est passée de 77,3 à 78,2 ans ».

A propos du variant Omicron devenu une obsession pour ces médias agissant certainement au nom de leurs gouvernements, la partie chinoise met les choses au clair. « Actuellement, le variant Omicron étant beaucoup moins pathogène et mortel et les capacités de traitement, de test et de vaccination de la Chine étant en constante augmentation, la Chine a pris l’initiative d’optimiser ses mesures de réponse au COVID-19. Nous avons adopté de manière ordonnée les 20 mesures optimisées et les 10 nouvelles mesures et avons publié des mesures visant à traiter le COVID-19 comme une maladie infectieuse de classe B au lieu de classe A, déplaçant l’objectif de notre réponse de l’endiguement de l’infection à la prévention des cas graves et aux soins de santé », déclarent les autorités chinoises convaincues du fait qu’« Il s’agit d’une démarche scientifique, opportune et nécessaire, visant à maximiser la sécurité de la vie et de la santé des personnes et à minimiser l’impact de l’épidémie sur le développement économique et social ».

Rejetant le reproche lui est fait de non-partage des informations disponibles sur cette épidémie, la Chine affirme plutôt le contraire. « La Chine a partagé les informations et les données concernées avec la communauté internationale de manière ouverte et transparente. Nous avons procédé à plus de 60 échanges techniques avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et avons partagé les données génomiques du virus provenant des derniers cas de COVID-19 en Chine via l’Initiative mondiale sur le partage des données relatives à la grippe aviaire (GISAID), fournissant ainsi des références importantes aux institutions internationales de recherche en santé », déclare-t-elle en soulignant qu’« à plusieurs reprises que pour tous les pays, les mesures de lutte contre le COVID-19 doivent être fondées sur des données scientifiques et proportionnées. Elles ne doivent pas affecter les déplacements transfrontaliers normaux ni les échanges et la coopération entre les peuples. Il ne doit pas y avoir de mesures discriminatoires, et encore moins utiliser ces mesures à des fins de manipulation politique ».

Se désolant de la manipulation à grande échelle en cours, Beijing prévient qu’« En réponse aux mesures déraisonnables prises par certains pays, la Chine prendra, selon la situation du COVID-19 et de la nécessité d’y répondre, des mesures correspondantes fondées sur le principe de réciprocité ».

C’est une perspective redoutée parce que redoutable.

SM




Situation sécuritaire : Les élus du Nord-Kivu invités à rejoindre la province pour vivre à côté des leurs électeurs (Prince Kihangi)

Dans une interview accordée au quotidienrdc.com, le député provincial, Prince Kihangi a fustigé la crise sécuritaire qui ne fait que monter dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

Les morts sont toujours enregistrés parmi les paisibles citoyens sans parler de déplacement massif de la population qui vivent jusqu’à présent dans les différents sites dans les conditions précaires sous l’œil impuissant des autorités du pays, s’indigne Prince Kihangi, élu provincial de Goma.

Il invite par élégance tous les députés nationaux du Nord-Kivu vivant à Kinshasa et ailleurs de venir vivre à côté de leurs électeurs.

” La population du Nord-Kivu traverse un moment difficile, une période douloureuse de son histoire caractérisée par les conflits armés, des violations des droits humains et les déplacements massifs de la population. Voici pourquoi j’estime nécessaire qu’il est important que tous les élus de la province doivent venir vivre à côté de la population pour remonter sa morale et discuter avec elle pour trouver les voies et moyens pour éradiquer les problèmes qui minent la province », a indiqué Prince Kihangi, député provincial du Nord-Kivu.

A noter que la province du Nord-Kivu continue toujours de vivre sous la menace des terroristes du M23 et de son allié le Rwanda, qui occupent plusieurs localités de ce coin du pays.

Osé Kalombo




Kalemie : Denis Kadima satisfait de l’élan pris par la population en s’enrôlant

Le président de la CENI, M. Denis Kadima est dans la province de Tanganyika où il est allé s’imprégner du début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs. Il est aussi allé rassurer la population de Tanganyika que le processus électoral est en marche. Il l’a à l’occasion invité à s’enrôler massivement aux centres d’enrôlement les plus proches.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, séjourne depuis ce vendredi 27 janvier 2022 à Kalemie, chef-lieu du Tanganyika, 3e étape de sa tournée qu’il effectue dans 5 des 9 provinces constituant l’aire opérationnelle 2 pour l’identification et l’enrôlement des électeurs.

Aussitôt arrivé, il s’est rendu au gouvernorat où il a été accueilli par le vice-gouverneur de la province de Tanganyika, Ferdinand Massamba, avant de prendre une part active à la réunion avec le conseil provincial des opérations, pour un état de lieu de la situation au plan local en lien avec la sécurisation du processus.

« Je suis venu faire un état des lieux au moment où nous commençons cet exercice, évidemment j’ai préféré débuter ici afin de rencontrer le vice-gouverneur ensuite tenir une réunion avec le conseil provincial des opérations qui s’occupe des questions sécuritaires. Les élections se passeront partout dans tous les coins du pays et il est important que nous nous assurions qu’au-delà de notre travail technique, les autorités provinciales et locales jouent leur rôle en matière de sécurité. Cette réunion nous a permis d’examiner tous les contours de l’opération importante qui précède les scrutins : l’identification et l’enrôlement des électeurs. J’en profite pour inviter la population de Tanganyika, essentiellement toutes les personnes qui remplissent les conditions requises, à venir s’inscrire le plus tôt possible et ne pas attendre la dernière minute parce que cette opération ne dure que 30 jours », a recommandé Denis Kadima Kazadi délivrant son message en swahili pour atteindre un plus large public.

A l’école primaire Bakita, un des centres d’inscriptions des électeurs, où il s’est rendu par la suite, l’occasion a été donnée au Président de la CENI de prendre la température de l’opération d’identification et d’enrôlement en cours. Il s’est déclaré satisfait du travail qu’accomplit le personnel commis à la tâche.

« Nous sommes ici pour voir comment l’opération se déroule et nous sommes satisfaits de constater que le personnel que nous avons formé est en train d’effectuer le travail qu’on attend de lui. Ils ont commencé le 25 janvier et aujourd’hui déjà je vois qu’ils ont atteint la vitesse de croisière : ils sont en train d’enrôler un grand nombre de personnes. Donc on peut voir que des leçons tirées de l’aire opérationnelle 1 sont effectivement mises en pratique. Voir qu’un grand nombre a été enrôlé en quelques jours me laisse une bonne impression et je vais continuer de faire ma ronde pour voir si c’est la même chose partout », a-t-il relevé.

Même son de cloche à un autre centre où il s’est dirigé et ce qui s’offrait à ses yeux était de bon augure pour la suite de l’opération. Pour sa part, le vice-gouverneur du Tanganyika a vu en l’arrivée du président de la CENI un grand signe de motivation et de réconfort pour la population de cette contrée.

« C’est réconfortant et en même temps comme une bénédiction, et cela montre que les questions qui se posaient par-ci par-là concernant les élections doivent avoir trouver des réponses. C’est confirmé qu’il y aura effectivement les élections. Il est venu nous renforcer en tout ce que nous avons déjà entrepris notamment la sensibilisation, les mesures prises pour la sécurisation des opérations. Je demande donc à mes administrés de pouvoir emboîter le pas aux autres qui l’ont déjà fait et se faire enrôler en masse », a indiqué le vice-gouverneur Ferdinand Massamba.




V.Club propose 60.000 dollars Us l’an pour pousser Marouf Tchakei à prolonger

Il nous revient que l’AS V.Club  a proposé à Marouf Tchakei  une offre de prolongation de contrat de 3 ans avec un salaire énorme de 60.000 dollars  américains net par an, soit 5.000 dollars américains le mois.

Selon notre source, Marouf étudie l’offre jusqu’à présent. Sauf changement de dernière minute, une réponse certainement favorable est prévue d’ici quelques jours.




Félix Tshisekedi préside un conseil des ministres focalisé sur l’insécurité dans l’Est du pays

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, préside ce vendredi, par visioconférence, la 84ème réunion du Conseil des ministres. Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et tous les membres du gouvernement présents à Kinshasa, prennent part, en distantiel, chacun à partir de son cabinet de travail, à cette traditionnelle réunion hebdomadaire de L’Exécutif national.

Le Conseil des ministres de ce vendredi a débuté par la communication du Chef de l’État, relative notamment à sa participation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse et au sommet de Dakar II, au Sénégal, sur l’agriculture.

Le Conseil des ministres va ensuite se pencher sur les questions en rapport avec la sécurité sur l’ensemble du territoire national, l’économie, le social et autres. Le compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres de ce vendredi sera fait en fin d’après-midi, à la télévision nationale, par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement.