21ème lettre sociale congolaise : Peut- on confirmer la maffia administrative des Inspecteurs du Travail à l’Ong catholic Relief Services Rdc par l’absence de la référence DE certification du paiement des milliers de dollars américains dans le compte du trésor public ?

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit  le  mieux dans la vie  est celui qui détient la meilleure information ».  Benjamin Disraeli.                          

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. Dans un régime démocratique, comme le prévient Mortimer Jérôme Adler, le citoyen doit être critique sur tout ce qu’il entend et lit. C’est pour cette raison que j’ai soumis au tribunal de la raison la lettre de délégués syndicaux Crs-RDC Kinshasa du 19 décembre 2022 adressée à l’autorité de tutelle de l’emploi, travail et prévoyance sociale
  2. La 19ème lettre Sociale congolaise intitulée Maffia Administrative des Inspecteurs du travail au Crs-RDC, un Caillou dans la chaussure de la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a montré que cette maffia administrative consistait à déplacer les délégués syndicaux de leur circonscription électorale aux fins de l’obtention de la perte de leur qualité de délégués syndicaux  sans qu’il ait eu la décision d’autorisation de mutation prise en bonne et due forme par l’Inspecteur du Travail du Ressort.
  3. Cette lettre sociale congolaise a  aussi soutenu que l’autorité de tutelle de l’Emploi , Travail et Prévoyance Sociale était devant la nullité de la décision de l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain qui n’avait pas respecté  l’ arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008 relatif au recours judiciaire contre la décision de l’Inspecteur du Travail en cas de licenciement ou mutation d’un délégué titulaire et suppléant.
  4. L’ arrêté ministériel susmentionné stipule  en ses articles 1er : «  Pour toute décision sur la demande d’autorisation de licenciement ou de mutation d’un délégué titulaire ou suppléant, sous peine  de nullité, l’inspecteur du travail du ressort procède au préalable à une enquête contradictoire, les parties sont entendus  en cas de besoin, assistées d’un représentant de leurs organisations professionnelles, d’un travailleur appartenant à la même branche d’activité économique ou d’un avocat » et 2 : « avant l’ouverture du débat, la partie intéressée propose la récusation… ».
  5. L’ouverture du débat contradictoire n’ayant jamais eu lieu étant donné que l’Inspecteur du Travail n’était jamais rentré pour la confrontation des parties, il n’existait pas donc de décisions d’autorisation de mutation de l’Inspecteur du Travail. Si ces décisions existaient elles seraient attachées aux lettres de mutation produites par les responsables  de l’Ong Catholic Relief Services RDC.
  6. Dès lors, mis de côté le juridisme routinier, devant cette nullité la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance ne peut pas statuer sur le vide, voire la nullité des décisions de mutation de deux délégués syndicaux. Elle doit par devoir de ses fonctions constater cette nullité et imposer le respect de lois de la République démocratique  du Congo pour la protection de ces délégués syndicaux.
  7. Outre la nullité des décisions d’autorisation de mutation de deux délégués syndicaux due au non respect des articles 1er et 2 de l’arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008 ci-haut cité, une autre nullité est aussi due  au non respect de l’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022.
  8. L’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022 modifiant et complétant l’arrêté interministériel n°001/CAB/MINETAT/M ETPS/01/2019 et n°CAB/MIN/FINANCES/2019/138 du 28 novembre 2019 portant fixation des taux des droits, taxes et redevance  à percevoir à l’initiative du Ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale fixe dans son article 1er point 2 les taux de 5000$(cinq milles dollars américains) comme droits à percevoir à l’initiative du Ministère du Travail sur la prestation de licenciement ou mutation d’un délégué syndical titulaire ou suppléant.  Donc, CRS RDC devrait payer  dix milles dollars américains (10.000$) pour deux délégués syndicaux.
  9. Ceci suppose qu’à la clôture du débat contradictoire ouvert en vertu de l’article 2 de l’arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008, l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain allait produire un Procès  Verbal et une note de taxation à remettre à un agent de la DGRAD.
  10. Dès son entrée en possession de la note de taxation, l’agent de la DGRAD allait à son tour produire une note de perception qu’il devrait signer avec l’auteur de la note de taxation, l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain.
  11. L’une des copies de cette note de perception devrait être remise à l’ONG Catholic Relief Services aux fins du versement d’une somme de dix milles dollars américains (10.000$) dans le compte du trésor public dans un de 8 jours. Si Catholic Relief Services avait versé cette somme, elle se présenterait avec son bordereau de versement pour la certification à la DGRAD. Grâce au logiciel ISYS- Régies   CRS RDC devrait avoir une référence  de son paiement certifié.
  12. Mais, l’’on comprend que  CRS RDC  n’aurait  pas respecté cette procédure relative aux droits à percevoir par le Ministère du Travail sur la prestation de mutation de deux délégués syndicaux afin d’obtenir l’autorisation de mutation par l’Inspecteur du Travail. Voilà pourquoi l’ONG Catholic Relief Services parle  souvent des décisions de mutation de deux délégués syndicaux sans les présenter physiquement.
  13. Il y a donc violation de l’article 1er point 2 de l’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022. C’est ainsi  que « les présumées décisions » d’autorisation de mutation des délégués  syndicaux  ne sont connues que des Responsables de l’Ong Catholic Relief Services et de l’Inspecteur du Travail Balomba Mpanzu Alain qui leur confèrent un caractère privé.
  14. Pourtant ce sont des documents administratifs qui ne devraient pas être cachés. Cette manière d’agir présage la maffia administrative dont la finalité est de porter atteinte aux droits syndicaux reconnus et garantis à ces deux délégués syndicaux.
  15. L’Ong Catholic Relief Services a beaucoup d’employés qu’elle pouvait muter sans demander l’autorisation de l’Inspecteur du Travail. Le fait qu’elle n’ait voulu que muter les délégués syndicaux confirme son acharnement à supprimer la délégation syndicale.  Une institution légalement instaurée pour la défense, la protection et la promotion des intérêts des travailleurs.
  16.  La confrontation de lettres des responsables CRS RDC et celles de deux délégués syndicaux aux deux arrêtés ministériel et interministériel ci-haut cités prouve que ces délégués syndicaux sont simplement malmenés par leur employeur avec l’accord et la bénédiction de certains Inspecteurs du Travail.
  17. Pourtant, dès la première réunion du conseil des ministres du 13 septembre 2019, le Président de la République démocratique du Congo, Chef de l’Etat,  a affirmé  sa détermination de plus voir les travailleurs congolais être malmenés par les employeurs véreux
  18. Toutes choses restant égales par ailleurs, du point de vue matériel normatif l’on constate que les décisions d’autorisation de mutation de deux délégués syndicaux n’existent pas  dans la mesure où les procédures édictées par les arrêtés ministériel n° n°12/CAB.MIN/ETPS/O41/08 du 08 août 2008 et n°005/CAB.MIN/ETPS/06/2022 et interministériel  n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022 n’ont  pas été respectées.  Comment alors la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale va-t-elle  statuer sur cette nullité des décisions de l’inspecteur du Travail.
  19. De même, partant de l’argumentation de cause à effet, comment l’Inspection Générale du Travail peut-elle mener  une contre enquête  sur une  nullité des décisions de l’Inspecteur du Travail du ressort ?
  20. Dans une position de faiblesse, les délégués syndicaux ont introduit « des recours » partant de l’imbroglio astucieux utilisé par les responsables de l’Ong Catholic Relief Services pour supprimer la délégation syndicale au Bureau CRSRDC Kinshasa.
  21. Ainsi donc, après avoir pris connaissance des faits tels qu’ils se sont passés, le Ministère et l’Inspection Générale du Travail devraient comprendre qu’il n’y avait pas eu de décisions d’autorisation de mutation. Le contrôle devrait avoir une autre orientation afin de mettre fin à la maffia administrative  des  Inspecteurs du Travail au CRS RDC et  faire  appliquer les lois congolaises.
  22. Dans le cas d’espèce, il s’agit des prescrits de la convention n°135 de l’OIT ratifiée par la République démocratique du Congo qui dispose en son article 1er  : « Les représentants des travailleurs dans l’entreprise doivent bénéficier d’une protection efficace contre toutes mesures qui pourraient leur porter préjudice, y compris le licenciement , et qui seraient motivées par leur qualité ou leurs activités  de représentants des travailleurs(…) » et de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015 – 2002 portant Code du Travail qui dispose en son article 257 : « Le mandat du délégué ne peut entraîner  ni mesures vexatoires, ni préjudices, ni avantages spéciaux pour celui qui l’exerce.(…). ».
  23. Les délégués syndicaux ne doivent pas être sacrifiés  parce que leur licenciement ou mutation est une source des dollars pour ceux là qui sont censés appliquer les  lois de la République démocratique du Congo et/ou  faire appliquer ces dernières (lois) par les employeurs véreux.
  24. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro +  243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou twiter  et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com  pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 24 janvier 2023

 

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel  et  Chercheur  à l’Observatoire Congolais du Travail.

 




L’achat d’armes made in France est la vraie raison de la réception inédite du chef de la junte d’Alger à l’Elysée

En dehors de la symbolique et des considérations d’apparat, la visite du chef d’état-major algérien, Saïd Chengriha, à Paris et le tapis, honteusement tenu caché, que lui a déroulé Emmanuel Macron à l’Elysée servaient d’autres desseins: de mirobolants contrats d’armement et le balisage d’un axe Paris-Alger avec, forcément, le Maroc et son multilatéralisme pour cibles.

Celles et ceux qui croyaient que le voyage à Paris du chef de la junte algérienne, de même que sa discrète réception inédite par le président français Emmanuel Macron à l’Elysée, visait uniquement à caresser dans le sens du poil le Système gagneraient à se raviser. Reçu à l’Elysée lundi 23 janvier 2023, ainsi que par Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, ou encore le ministre des Armées, Sebastien Lecornu, Saïd Chengriha était en France pour une raison bien plus «matérielle» que la hauteur symbolique du tête-à-tête que lui a réservé le chef d’Etat français.

Ce tête-à-tête est le premier du genre accordé par un président français à un haut gradé algérien depuis l’indépendance de ce jeune pays, créé par la France par un décret d’octobre 1839, un territoire qui formait trois départements français. Ce décret de même que son appendice départementale sont un fait historique dont l’Algérie détient l’exclusivité dans la colonisation de l’Afrique et qui a spolié des nations, surtout le Maroc et la Tunisie ainsi que le Mali, de vastes territoires annexés à la France, qui pensait rester ad vitam æternam dans le pays qu’elle a créé. Le chef d’état-major de l’armée algérienne s’est rendu en France pour acheter des armes, apprend Le360 de sources sûres. L’accueil de Chengriha par Macron à l’Elysée, a priori étonnant à la fois par son aspect hautement symbolique et par son côté inhabituel, prend ainsi tout son sens. Tout comme s’explique enfin l’absence d’images de ce tête-à-tête et, surtout, le silence de l’Elysée et des médias de l’Hexagone à l’égard de cette visite et ses desseins occultes. Il y a un silence détonnant des médias français sur la présence du patron de la junte d’Alger sur leur territoire. L’achat d’armes françaises par la junte d’Alger n’est visiblement pas en odeur de sainteté.

L’on sait désormais mieux à quoi vont servir les 23 milliards de dollars réservés par le régime algérien à l’armement au titre de la seule année 2023 (+120% par rapport au budget 2022). L’objectif est double. Il s’agit pour l’Algérie de sortir du monopole de fait que lui impose la Russie, son fournisseur quasi exclusif en armes, mais dont les équipements ont montré leurs limites en Ukraine. Les contrats d’armement à venir scellent également un nouvel axe Paris-Alger dont la France sortirait, là encore, grand, sinon seul et unique, vainqueur. N’est-ce pas le même Macron qui a, en fin de semaine dernière, promis une enveloppe de 400 milliards d’euros pour l’armée française sur la période 2024-2030, ainsi qu’une forte hausse du budget du renseignement militaire? Le tout représentant un tiers de plus que la précédente enveloppe, fixé dans le cadre de la loi de programmation militaire. Là encore, on en sait davantage quant à certaines voies où le président français entend piocher les ressources nécessaires à cette ambition.

Les nouveaux contrats d’armement made in France de la junte, l’augmentation colossale du budget militaire de l’Algérie en 2023 et la visite de Chengriha à Paris pour renflouer les caisses du complexe militaro-industriel français viennent confirmer, si besoin, un basculement structurel de la France sous Macron vers l’Algérie au détriment du Maroc et de ses intérêts. Ce qui semblait être de l’hésitation française est désormais un choix clair. Une option qui renseigne sur les véritables visées du nouvel axe Paris-Alger. En toute logique, contre qui ces armes sont destinées à être utilisées par une junte militaire algérienne résolument belliciste? Le Maroc évidemment. Vaste programme… Et il faudrait résolument regarder vers la Russie pour voir quel prix les vieillards du régime d’Alger vont payer pour ce qui ressemble bien à une chute sans casque dans le camp de l’Occident. Le retour de bâton russe risque d’être extrêmement douloureux pour un régime algérien en déperdition.

Le grand secret dont ce nouvel accord est entouré par des médias français qui, généralement, font feu de tout bois, n’y changera rien. Les directeurs des rédactions françaises, habitués des dîners confidentiels avec Macron, sont rompus à ce genre d’exercices pour fomenter leurs coups de Jarnac, avec comme cibles de choix le Maroc et ses intérêts stratégiques. Un Maroc qui gêne par sa projection multiforme et la diversité de ses alliances stratégiques. Là encore, le nouvel axe Paris-Alger ne pourra rien y changer. Les propos, ce jeudi 26 janvier 2023, de la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, voulant que «la France n’est pas en crise avec le Maroc» relèvent, dans ce contexte, du risible. Mais de qui se moque-t-on? Certainement des Français.

En dehors des précieux milliards que va apporter le choix de la junte par Paris, la France en sort-elle grandie sur les moyen et long termes? Rien n’est moins sûr. Il serait plus pertinent pour Paris de s’interroger, dans la foulée de la récente demande d’évacuation de ses troupes militaires au Burkina Faso, si le rapprochement avec Alger ne participera pas à accélérer son déclassement au Maghreb, au Sahel et sans nul doute dans plusieurs pays d’Afrique. Un continent où le sentiment anti-français ne s’est jamais autant exacerbé que depuis que Macron est à la tête de la France.




Rdc : Eve Bazaiba s’attaque à la problématique des déchets

Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et développement durable, Mme Eve Bazaiba a lancé ce jeudi à Kinshasa, l’atelier sur la problématique de gestion des déchets. Au terme de cet atelier, l’on s’attend notamment à avoir des idées innovantes des participants pour la mise en place d’un mécanisme durable de gestion des déchets dans la ville de Kinshasa. Mais aussi, l’adoption d‘une feuille de route capable de changer les choses.  C’est pourquoi, pour ces trois jours, la VPM a sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en Rdc. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités territoriales décentralisées.

C’est dans l’objectif de contribuer à l’amélioration du mécanisme de gestion des déchets en Rdc grâce aux idées innovantes et trouver des solutions durables dans le cadre de l’économie circulaire, que Mme Eve Bazaiba, Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable a lancé l’atelier sur la problématique de gestion des déchets à Kinshasa. C’était en présence de son collègue du Numérique, des ministres provinciaux en charge de l’environnement, des bourgmestres de la ville de Kinshasa, des Ong qui s’occupent de la question de l’environnement, etc.

Dans son discours, Eve Bazaiba a expliqué que l’assainissement est un secteur vital qui contribue au bien-être social du fait qu’il réduit l’incidence des maladies parasitaires et lutte contre la pauvreté. La problématique des déchets est devenue une préoccupation majeure. « Dans la recherche des solutions de l’insalubrité, j’ai pensé qu’il y avait urgence de réunir tous les experts du domaine pour échanger pour qu’il soit mis en place un mécanisme conjoint de gestion des déchets en RDC », insiste-t-elle.

Pour la VPM, cet atelier vise à réunir les cadres clés et les partenaires pour réfléchir sur la politique de gestion des déchets en Rdc en mettant l’accent sur la collecte, le tri; Réfléchir sur la compilation du cadre juridique; réfléchir sur l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets: au niveau du gouvernement central, le responsable, c’est la politique et la stratégie. La gestion, c’est au niveau des provinces. Quel est le rôle des responsables des rues, des communes ? Quel est notre rôle entant que responsable dans nos foyers ? Notre responsabilité à nous tous est engagée. Il faut sortir d’ici avec une idée claire et savoir que la gestion des déchets est aussi une opportunité dans le cadre de l’économie circulaire. Les partenaires disponibilisent les millions, et quels sont les résultats ?

C’est pourquoi, a-t-elle sollicité l’implication active de tous les participants pour avoir une feuille de route afin d’améliorer la situation en RDC. Elle a, au même moment, rassuré tous les participants que les recommandations seront exécutées non seulement par le ministère de l’Environnement, mais aussi par les ministères sectoriels concernés et les entités.

Le SG à l’Environnement responsabilise les intellectuels

Dans son mot de bienvenu, le Secrétaire général à l’Environnement a peint le tableau de Kin la belle devenue Kin la poubelle, pour responsabiliser les intellectuels. Pour lui, pour atteindre les cibles des Objectifs du développement durable, nous devons changer la donne, réfléchir autrement, c’est-à-dire, à partir de ce moment, il ne nous reste que 8 ans pour permettre à notre pays d’améliorer la gestion des déchets.

« Nous avons l’obligation de mettre en place des politiques pour l’amélioration de la vie des congolais pour un environnement sain. Au regard de la situation actuelle, cet atelier va mettre en exergue les différents problèmes de gestion des déchets et de mettre en place des stratégies. Il faut un cadre pour permettre aux acteurs de contribuer à l’assainissement de nos milieux. Comment considérer les déchets comme une matière première est l’intégrer dans l’économie circulaire. Nous devons lever des options responsables et patriotiques. L’analyse de cette problématique doit être approfondie afin qu’à l’issue des travaux, nous définissions des pistes de solutions idoines qui nous permettront d’élaborer une feuille de route », pense-t-il.

Soulignons que plusieurs thématiques sont développées lors de cette assise. Il s’agit de la politique de la gestion des déchets en Rdc ; le cadre juridique et réglementaire en matière d’assainissement ; l’impact de la décentralisation des institutions sur la gestion des déchets ; la gestion des déchets dans le cadre de l’économie circulaire : mécanisme de financements durables et efficaces.

JMNK




Atrocités en Ituri : l’Eglise catholique pour un dialogue intercommunautaire

Le Vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo Okito wa Koy s’est entretenu ce jeudi 26 janvier 2023 dans son cabinet de travail avec le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur Marcel Utembi Tapa. Leurs échanges ont tourné autour de la situation sécuritaire inquiétante dans la province de l’Ituri.

Pour Mgr Marcel Utembi, la situation qui prévaut dans cette province reste préoccupante. Il estime que le gouvernement et l’Eglise catholique devront conjuguer des efforts ensemble pour identifier les pistes de solutions pouvant mettre fin à ces atrocités que subissent jours et nuits les paisibles citoyens. Pour la restauration de la paix et la sécurité dans cette zone, Mgr Marcel Utembi propose un dialogue intercommunautaire incluant chaque communauté de cette province. Ce dialogue permettra à chaque partie de faire une évaluation sans complaisance de tout ce qui se passe dans cette région.

« Notre apport, c’est de lancer des messages de paix et de vivre ensemble afin que ceux qui se battent réalisent qu’ils tuent leurs propres frères et sœurs », a-t-il dit avant de souligner que c’est une situation de détresse humanitaire. Par ailleurs, il a condamné ce genre de comportement et a invité les communautés en conflit à pouvoir se réconcilier.

 Ressortissant de cette province, rappelons que Mgr Utembi a été évêque de Mahagi pendant huit ans avant d’être transféré à Kisangani pour assumer la charge d’évêque dans cette ville.




Assemblée Nationale : Fructueux échanges sur la paix et la stabilité entre le président Mboso et Amason Jeffah Kingi, président du Sénat Kenyan

Lors d’un tête-à-tête  tenu ce jeudi 26 janviers 23 au palais du peuple, l’honorable président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso et Amason Jeffah Kingi, président du sénat Kenyan se sont entretenus particulièrement sur les questions de paix, de stabilité et de sécurité  de la partie Est de la RDC (mais de façon générale de toute la région des Grands Lacs)   dans le cadre du  forum des parlementaires de la conférence internationale sur la région des Grands lacs actuellement, lequel forum est actuellement  présidé par le Kenya à travers le président de son sénat.

Amason Jeffah Kingi, président du sénat Kenyan récemment porté  à la tête du  forum des parlementaires de la conférence internationale sur la région des Grands lacs,  a visité Kinshasa, le siège de l’institution régionale pour rencontrer les services techniques et prendre connaissance de tous les dossiers ainsi que des défis de l’institution parlementaire sous régionale créée   pour accompagner la mise en œuvre des résolutions de  la conférence international dans les Grands lacs sur la paix et la stabilité dans la région .

« Comme vous êtes au courant en 2006, tous les pays de la région des Grands lacs se sont réunis pour former le forum parlementaire dans la région des grands Lacs avec comme objectif de parler de paix et stabilité dans la région. Apres la formation de cette conférence, il s‘était avéré important que tous les parlements de la région jouent un rôle important. En 2008 le forum des parlementaires de la conférence internationale sur la région des Grands lacs était formé pour donner place à une plateforme où les parlements de cette région doivent donner la voix sur les questions de paix et de stabilité dans la région », a déclaré le speaker du sénat kenyan

Répondant à une question sur l’implication particulière du Kenya pour le retour de paix dans la partie orientale de la RDC et dans toute la sous-région, Amason Jeffah Kingi, qui cité l’engagement en cours de l’armée Kenyane, a promis une plus grande implication de son institution à travers des actions ciblées dans différentes assemblées nationales.

« En visitant le siège du forum, j’ai profité de visiter mon collègue président de l’Assemblée Nationale de la RDC afin que nous parlions de la paix, de la stabilité en RDC et dans la région. Nous sommes convenus en tant que parlement nous devons nous assoir et parler pendant que la région brule. On parle des conflits dans la partie Est de la RDC, en tant que parlement nous devons jouer un rôle pour nous assurer que la paix est restaurée non seulement dans la partie de la RDC mais dans la région tout entière. C’est pour cela au mois de Mars tous les speakers des parlements on va se rencontrer à Juba (capitale du Sud Soudan) pour délibérer de la paix et la stabilité de la région particulièrement la partie orientale de la RDC   C’est la raison pour laquelle je suis venu voir mon collègue », a-t-il conclu.

Le président Mboso, pour sa part, s’est contenté de saluer l’implication visible de la République du Kenya dont les troupes sont déjà sur les théâtres des opérations à Goma et ses environs   pour le rétablissement de la paix ; une décision ayant nécessité l’autorisation expresse de la représentation nationale.




Enrôlement massif : Les chefs coutumiers du Grand Katanga promettent à Sama Lukonde de sensibiliser la population

Séjournant dans la ville de Lubumbashi, venu lancer les opérations d’enrôlement, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience tour à tour, mercredi 25 janvier 2023, la délégation des chefs coutumiers du Grand Katanga et celle de la fondation Katangaise.

Les échanges du Chef du Gouvernement et ces hôtes ont porté sur la sensibilisation des populations dans différents coins de la province pour un enrôlement massif.

“D’abord c’était pour le féliciter, parce qu’à chaque fois qu’il est à Lubumbashi, il songe toujours de recevoir les chefs coutumiers que nous sommes. Ensuite, le remercier parce qu’il est venu se faire enrôler. C’est à notre tour d’aller dans nos villages pour sensibiliser nos populations afin de s’enrôler massivement pour les élections avenir”, a dit en substance le grand Chef Kaponda, président des chefs coutumiers du grand Katanga.

Même son de cloche du côté de la fondation Katangaise. Selon Filbert Kunda Milundu de cette organisation, la sensibilisation des populations à s’enrôler massivement a été au cœur de leur rencontre avec le Premier Ministre Sama Lukonde

“Une seule chose très importante qui a été évoquée, est que nous sommes dans une année électorale. Nous comme fondation Katangaise, nous sommes la famille du Premier Ministre. Alors, en tant que famille, il est venu nous dire essayer de faire de votre mieux pour sensibiliser les populations que vous représentez, que celles-ci puissent se faire enrôler massivement afin que notre province puisse contribuer sensiblement à la marche du pays à travers l’expression élective. Après, nous avons parlé famille, il nous a dit que les perceptives d’avenir sont heureuses et nous devons nous calmer. Nous devons faire attention aux petites turbulences qui caractérisent généralement les années électorales mais que les choses sont sous contrôle et que nous devons être calme”, a confié Filbert Kunda Milundu de la Fondation Katangaise.

Signalons que juste après ces audiences, c’est tard dans la soirée que le Chef du Gouvernement Sama Lukonde a regagné Kinshasa.




Devant la complaisance de l’ONU : La Rdc se tourne vers Dieu à travers le pape François

Après le report de l’année dernière, ce sera pour la 3eme fois que la République démocratique du Congo accueillera un chef de l’Etat de la cité du Vatican dans 4 jours, exactement le 31 janvier 2023. Kinshasa accueille le souverain pontife sous le joug de l’insécurité, des pillages des ressources naturelles, des viols systématiques faits des armes de guerre et d’expropriations des terres ainsi que des remplacements des populations par des ressortissants des pays voisins. Cela dans un silence complice de la communauté internationale. Cette situation est qualifiée ‘d’urgence morale’ et espère de cette autorité spirituelle, la condamnation.

La visite du pape fait partie des grands évènements dans l’histoire nationale du pays d’accueil à l’instar des phases finales des coupes du monde ou des jeux olympiques. Que le pays soit catholique ou non, la notoriété du pape est supra-confessionnelle du fait que l’évêque de Romme est également un chef de l’Etat.

Pour les tenants de la succession apostolique, les 12 apôtres ont des successeurs institués par Dieu. Dans l’Église catholique, l’ensemble des évêques sont considérés comme les successeurs des apôtres, et le pape comme le successeur de Pierre. L’Église affirme que les pontifes romains viennent immédiatement après Pierre dont ils occupent la position et assument les fonctions.

Toutefois, depuis 1929, les gouvernements considèrent le pape de Rome comme le dirigeant d’un État souverain distinct, la cité du Vatican. C’est pourquoi l’Église catholique romaine est la seule organisation religieuse habilitée à envoyer des représentants diplomatiques, les nonces, auprès des différents gouvernements du monde.

Ce qui fait qu’on décerne au pape de nombreux titres, tels que Vicaire de Jésus Christ, Successeur du Prince des Apôtres, Pontife suprême de l’Église universelle, Patriarche d’Occident, Primat d’Italie, Souverain de l’État de la Cité du Vatican, etc. …

 On le déplace en grande pompe, et on lui assigne les mêmes honneurs, si pas plus, qu’à un chef d’État avec une nuance que lui son pouvoir n’émane pas des hommes mais de Dieu lui-même. Ainsi donc, son message a un aura divin quasi ‘parole d’évangile’ étant considéré Vicaire de Jésus Christ. La visite du pape revêt donc une coloration quasi-divine pour les catholiques qui sont majoritaires au Rwanda et en RDC deux pays en conflit actuellement.

Pape François, pour dire la condamnation divine des atrocités au Kivu ?

Bien que ‘’la lignée des chefs de l’Église n’est pas entièrement confirmée par les faits historiques”, selon The Roman Catholic Church (New York, 1969), p. 4, la notoriété du pape comme ‘représentant de Dieu’ s’est imposée au fil des siècles à travers le monde.

En cas des conflits entre nations, “les peuples se tournent vers les Nations unies comme vers l’unique espoir de la concorde et de la paix” mais le cas du conflit dans l’est de la RDC, même les Nations-Unies semblent fermer les yeux devant le massacre des congolais. Et seul Dieu reste l’espoir du congolais face au complot mondial contre elle. De ce fait, en tournant leurs regards vers le pape, c’est vers Dieu qu’il espère trouver la solution face à l’urgence morale qui a trop durée, l’holocauste congolais.

Willy Makumi Motosia




9èmes jeux de la Francophonie : Me Didier Mazenga rassure M. Carlos Martens Bilongo, député Français d’origine congolaise

M.Carlos Martens Bilongo, député Français d’origine congolaise, en séjour à Kinshasa, satisfait de la perspicacité et la détermination de Me Didier Mazenga Mukanzu. Il est certes un bon élève de Félix Tshisekedi a-t-il déclaré à la presse, ce jeudi 26 janvier 2023, au terme des entretiens qu’il a eus avec le No1 de l’Intégration Régionale et Francophonie, Me Didier Mazenga, dans son cabinet de travail. Il était conduit auprès de Me Didier Mazenga par le ministre du Tourisme, Modero Nsimba. À cœur-joie, ce député Français n’a pas caché sa satisfaction au regard de la détermination du ministre Mazenga qui s’articule fidèlement autour de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, entre autres, dans le cadre des préparatifs de cette 9ème Édition prévue à Kinshasa aux mois de juillet et août 2023.

Ouvert d’esprit, M. Carlos Martens Bilongo y sort positif et a affirmé qu’au travers la réussite desdits Jeux, le Gouvernement congolais va galvaniser beaucoup de liens importants et multidimensionnels sur la scène internationale pour son développement endogène. D’où, le monde francophone a des yeux rivés sur la Rdc appelé à gagner ce pari à la fois culturel, politique et économique. La Rdc va requalifier l’avenir de la Francophonie vue sa place prépondérante au sein de de cet espace. Le dynamisme et la perspicacité de Me Didier Mazenga M., sous les orientations du Premier ministre Sama Lukonde, lesquelles orientations basées sur la vision éclairée du Chef de l’État FATT, tout s’annonce bien. Enfin, Mr Carlos a réaffirmé sa volonté d’en faire un bon rapport dans sa casquette d’élu, dès son retour à Paris.




Dans un communiqué de presse : Le collectif des cadres et membres de l’UDPS/Tshisekedi rejette le plan de réunification de Kabuya

La réunification de l’UDPS a été annoncée le dimanche 22 janvier 2023 dernier par le Secrétaire général Augustin Kabuya Tshilumba. Malheureusement, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi a rejeté ce plan qui ne répond pas à ses attentes.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi, structure d’appui autonome du Parti, se réjouit de l’annonce relative à la recherche de l’unité de la grande famille UDPS, laquelle annonce a été faite par le Secrétaire Général ad intérim de l’UDPS/Tshisekedi, l’une des tendances de l’UDPS Originelle, au cours de sa Matinée Politique du dimanche 22 janvier 2023 à la Permanence du Parti

Le Collectif qui œuvre sans relâche pour l’unité du Parti, émet de doute quant à la réussite du processus engagé par le Secrétaire Général ad intérim de l’UDPS/Tshisekedi. Car, le travail de la réunification, au regard de la crise multiforme connue par l’UDPS, œuvre des Treize Parlementaires signataires de la lettre de 52 pages, est tellement immense qu’il ne peut pas être confié à des mains inexpertes et à des personnes impliquées dans les différentes divisions enregistrées par notre famille politique.

Le Collectif fait observer que le pilotage du processus de la réunification est une œuvre collective dont la tâche incombe à toutes les tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle. De ce fait, le Collectif tient à éviter une sorte de reddition des autres tendances et sensibilités vis-à-vis de l’UDPS/Tshisekedi qui n’est pas le modèle de cohésion, de camaraderie militante et de solidarité. Faut-il rappeler que l’UDPS/Tshisekedi est devenue championne en violations intentionnelles et intempestives              de ses propres Statuts ?

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi considère, à juste titre, que le seul schéma valable et majoritairement soutenu par les tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle consultées, demeure à ce jour le Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation du Parti, projet qu’il défend contre vents et marrées. Car, le Conclave est l’unique voie royale devant servir de vider au préalable les rancunes et les frustrations nées de l’atomisation de l’UDPS Originelle en plusieurs chapelles.

Le Collectif, s’appuyant sur son cahier de charges adressé à la Haute Autorité Politique de Référence du Parti, estime qu’il y a lieu de mettre en place une Commission Préparatoire composée des délégués de toutes les tendances et sensibilités de l’UDPS Originelle en vue de l’organisation politique et matérielle du Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation du Parti.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi qui est très engagé à la mise en œuvre du projet du Conclave, lance un énième instant appel pathétique à la Haute Autorité Politique de Référence du Parti de bien vouloir agir, avant les prochaines échéances électorales, dans l’intérêt supérieur de sa grande famille politique en instance de liquidation.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/Tshisekedi souligne enfin que le but recherché dans sa démarche est de refaire de l’UDPS une redoutable machine politique devant porter la candidature du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Co-Fondateur de l’UDPS, à la prochaine élection présidentielle pour sa propre succession ainsi que l’obtention d’une majorité confortable au Parlement national et dans les Assemblées provinciales.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Au sommet de Dakar : Fatshi confirme sa volonté de diversifier l’économie congolaise en s’appuyant sur l’agriculture

Intervenant dans un panel aux côtés de ses homologues Philippe Nyusi de Mozambique, Faustin Archange Touadera de la RCA, Umaro Sissoko Umbalo de Guinée Bissau et Evariste Ndayishimiye du Burundi, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présenté ce mercredi devant les participants du Sommet de Dakar 2 sa politique de la diversification de l’économie congolaise en optant pour la production.

” J’ai choisis de diversifier l’économie en m’appuyant sur deux secteurs : l’agriculture et le numérique parce que les mines dont dépendait notre économie est devenue source de plusieurs malheurs “, a dit en substance le président de la république qui n’a pas manqué de dénoncer du haut de cette tribune l’un de ces malheurs qu’est l’agression de notre pays par le Rwanda.

Pour le Chef de l’Etat, le sol congolais doit prendre la revanche sur le sous-sol.

Pour montrer sa détermination de valoriser le secteur agricole, le président Tshisekedi a fait part de quelques initiatives du gouvernement notamment l’augmentation du budget du ministère de l’agriculture, la création des 8 zones agro-industrielles et l’expérimentation du manioc dans la filière de panification.

Cette dernière expérience a permis de juguler tant que faire se peut la crise d’importation de la farine de blé et économiser des devises d’importations de ce produit.

Le président de la république a également exposé sur la formation des brigades agricoles à installer dans chaque territoire de la Rdc dans le cadre du Programme de développement des 145 territoires (PDL 145 T). Il n’a pas manqué de partager l’expérience de la production des semences de soja et autres produits de grande consommation ainsi que la formation des moniteurs.

Avec ses terres arables à perte de vue (80 millions d’hectares) et son régime hydrologique régulier, la Rdc présente le meilleur potentiel de production et transformation des produits agricoles a conclu le président Félix Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat a lancé un appel aux bailleurs des fonds et autres investisseurs intéressés par cet énorme potentiel à accompagner la RDC par des partenariats gagnant – gagnant afin d’assurer la souveraineté alimentaire.

En marge de ce sommet de Dakar, le président Tshisekedi a eu un échange avec des investisseurs conduits par le représentant du groupe de la BAD en Afrique Centrale M N’guessan. Le Chef de l’Etat a fait le même plaidoyer sur l’énorme potentiel congolais et sa volonté d’exploiter des terres arables.