Maroc-Etats-Unis : une clarté et une constance qui tranchent avec la politique indécise de la France

Confirmant la position américaine en faveur de la marocanité du Sahara et le rôle du Royaume en tant qu’acteur majeur de la paix dans le monde, la visite à Rabat de la secrétaire d’Etat US chargée des Organisations internationales en dit long sur la constance des relations entre le Maroc et les Etats-Unis, qui jure avec une ambivalence française très coûteuse à l’échelle de toute l’Afrique.

Une relation basée sur la franchise et la confiance mutuelle, des positions fermes et non négociables, notamment sur la question du Sahara, et un appui total à la vision et la stratégie du Maroc, s’agissant de son continent africain et de la paix dans le monde. S’il est des leçons à tirer de la visite de Michele Sison, secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des Organisations internationales à Rabat et de sa rencontre avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, ce sont bien celles-là.

La clarté et la constance américaines, Michele Sison les a exprimées d’abord en réitérant mercredi le soutien US au plan marocain d’autonomie comme solution au différend autour du Sahara. «Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste», a-t-elle indiqué lors d’un point de presse tenu mercredi à Rabat.

Faut-il le rappeler, sous l’administration Trump, les États-Unis ont solennellement reconnu la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara et proclamé, en décembre 2020, que la proposition d’autonomie était la «seule base pour une solution juste et durable» à cette question. La proclamation présidentielle américaine avait été, dans la foulée, distribuée aux 193 Etats membres des Nations unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité, dans les six langues officielles de l’ONU. Même avec le changement d’administration opéré depuis, la position américaine est demeurée la même.

Et pour cause, le Maroc et les Etats-Unis, ce sont également des liens solides, aussi anciens, remontant à l’époque de la création des États-Unis d’Amérique et ne souffrant aucune discontinuité. «La visite de Michele Sison rappelle que les deux pays se sont toujours retrouvés du même côté de l’histoire, qu’il s’agisse de la 2e Guerre mondiale, la Guerre froide, la lutte contre le fléau du terrorisme ou encore la promotion de la paix et de la sécurité», indique un ancien diplomate.

Sur ce dernier volet, et aujourd’hui plus que jamais, les États-Unis non seulement apprécient hautement le rôle du roi Mohammed VI en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais voient dans le Maroc un leader. «Nous apprécions grandement le rôle de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le soutien à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et dans le monde entier», a déclaré la responsable américaine lors du point de presse précité. Michele Sison a en cela tenu à mettre en avant combien l’Administration Biden apprécie à sa juste valeur les contributions du Royaume aux missions onusiennes de maintien de la paix, à travers le monde, notamment la MONUSCO et la MINUSCA, ainsi que les déploiements en cours en République démocratique du Congo et en République centrafricaine. A ce sujet, Sison a présenté ses sincères condoléances aux familles des Casques bleus marocains qui ont fait «le sacrifice ultime» au cours de ces missions.

Par ailleurs, le Maroc accueille les bureaux de pas moins de 21 agences onusiennes, ce qui en soi renseigne sur le rôle essentiel du Royaume en tant que leader régional et sur son engagement en faveur de la diplomatie multilatérale.

En veillant à faire la présentation de Mme Pope, qui était du déplacement à Rabat et qui brigue le poste de directeur général de l’Organisation internationale de la migration, Sison et à travers elle l’administration Biden reconnaissent le rôle central du Maroc sur ce dossier, le roi Mohammed VI étant nommé par ses pairs africains leader de l’Union africaine sur les questions migratoires. Il s’agit aussi d’une reconnaissance de l’approche humaniste au cœur de la stratégie nationale d’immigration et d’asile initiée par le Souverain.

Dans ses différentes facettes, la position américaine se démarque par sa sincérité et le respect mutuel régnant entre les deux pays. Elle contraste avec le caractère fluctuant d’une relation avec la France qui a du mal à se délester de ses travers tutélaires d’une époque coloniale révolue. «Dans ce sillage, la France est mécontente de son déclassement inhérent à la nouvelle dynamique du partenariat maroco-américain et ce, dans la foulée des accords d’Abraham», constate notre source.

Or, la nature a horreur du vide. Le reflux européen et particulièrement français fait place au renforcement et à la diversification des partenariats avec les alliés traditionnels, notamment les Etats-Unis. En cela, les relations séculaires entre les Etats-Unis et le Maroc ne se contentent pas d’invoquer le passé mais vont bien au-delà, en mettant à profit le bâti historique pour ouvrir des perspectives renouvelées et mutuellement fructueuses, contrairement à ceux qui exploitent l’histoire pour maintenir une hégémonie et une rente géostratégique qui n’ont plus lieu d’être.

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Sahara marocain: Les Etats-Unis réitèrent leur soutien au plan d’autonomie

La secrétaire d’Etat adjointe américaine chargée des organisations internationales, Michele Sison, a réitéré, mercredi à Rabat, le soutien des Etats-Unis au plan marocain d’autonomie comme solution sérieuse, crédible et réaliste au différend autour du Sahara.

“Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué Sison lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“La priorité des États-Unis est de soutenir un processus crédible menant… à une solution digne et durable au conflit du Sahara, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale”, a poursuivi la responsable américaine.

Cette rencontre a également porté sur le soutien continu des États-Unis à Staffan de Mistura dans son rôle d’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, a-t-elle fait savoir.

“Nous avons discuté de notre ferme soutien aux efforts de maintien de la paix de la MINURSO et de son importance pour préserver les conditions du processus de paix sous l’égide de l’ONU”, a, par ailleurs, affirmé Sison.

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«Le Maroc et les États-Unis, passé et présent», thème d’un colloque international du 25 au 27 janvier à Rabat

« Le Maroc et les Etats Unis, passé et présent », est le thème d’un colloque international, organisé du 25 au 27 janvier à Rabat, à l’initiative de l’Institut Royal pour la recherche sur l’histoire du Maroc.

Ce colloque se veut « une contribution à une connaissance approfondie des relations historiques et présentes existant entre le Maroc et les Etats-Unis », indique un communiqué de l’Académie du Royaume du Maroc.

Cette rencontre scientifique sera marquée par la participation d’une pléiade d’universitaires marocains, américains et français ayant consacré des recherches aux relations maroco-américaines, précise le communiqué.

« L’approche de ce colloque, qui représente une contribution à une connaissance approfondie des relations historiques et présentes existant entre le Maroc et les Etats -Unis, est pluridisciplinaire, incluant l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, la littérature, la musicologie et d’autres sciences humaines et sociales », ajoute la même source. La conférence inaugurale sera donnée par Mohammed Kenbib, directeur de l’Institut Royal pour la Recherche sur l’Histoire du Maroc, ce mercredi à 17h à l’Académie du Royaume du Maroc.

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Sahara: Le rappel à l’ordre de Michele Sisson depuis Alger

En Algérie, la sous-secrétaire d’État américaine aux affaires des organisations internationales, Michele Sisson, a rappelé la position de principe des Etats-Unis sur la question du Sahara. L’Algérie qui habituellement saute au plafond dès que les déclarations ne correspondent pas à son narratif, n’a pas pu réagir face à la première puissance mondiale.

La deuxième responsable la plus influente aux Affaires Etrangères aux Etats-Unis, a affiché la position claire des Etats-Unis sur le dossier du Sahara depuis Alger, en soutenant une solution politique et durable acceptée par les parties au conflit, et en approuvant le processus de paix dirigé par l’ONU.

Ces déclarations dérangent au plus haut point en Algérie, pays qui continue de s’accrocher à l’option du référendum et qui ne souhaite pas de solution de politique.

L’Algérie s’est aussi hissée contre le processus de paix de l’ONU en refusant de prendre part au processus des tables rondes entre les quatre parties.

Michelle Sisson a également affirmé que les Etats-Unis, soutiennent les efforts de l’Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, pour faire accepter une solution permanente et faciliter une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.

« L’administration Biden axe sur le soutien à un processus crédible sous la conduite de Staffan de Mistura », a-t-elle déclaré, selon des sources de presse, durant sa rencontre avec des responsables algériens et le ministre algérien des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra.

Encore une fois, avec cette affirmation des Etats-Unis, c’est un contrepoids à la position exprimée par l’Algérie en refusant la dernière résolution du Conseil de sécurité et en refusant de reprendre le processus des tables rondes censé être dirigé par Staffan de Mistura.

«Une solution politique est importante pour promouvoir un avenir pacifique et prospère pour le peuple du Sahara occidental et de la région», a affirmé la responsable américaine.

« Nous soutenons fermement la mission de maintien de la paix de la MINURSO et apprécions les contributions de la MINURSO au maintien des conditions nécessaires pour faire avancer le processus de paix dirigé par l’ONU en mettant l’accent sur une solution durable au Sahara occidental », a-t-elle ajouté.

Selon elle, l’administration de Joe Biden se concentre sur le soutien d’un processus politique crédible sous la direction de Staffan de Mistura pour une solution permanente.

Au Maroc ce mercredi, Michelle Sisson a rencontré le ministre des Affaires Etrangères, Nasser Bourita, et a réaffirmé la même position exprimée en Algérie, tout en allant plus loin, en continuant de considérer le plan d’autonomie comme la solution qui renferme les prérequis pour la résolution permanente du dossier.

« La priorité des États-Unis est de soutenir un processus crédible menant à une solution digne et durable au conflit du Sahara, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale », a-t-elle fait savoir.

« Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », a-t-elle indiqué à ce sujet lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec Nasser Bourita.

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Maroc / Parlement Européen : les réactions continuent

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a supervisé, mercredi 27 janvier 2023, l’opération de démolition des constructions anarchiques sur la baie de Ngaliema. Il était accompagné du patron de la police ville de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, ainsi que du Commandant de la 14ème région militaire.

Sur instruction du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a dirigé cette opération à bord des engins de l’hôtel de ville, consistant en la démolition des constructions anarchiques sur la baie de Ngaliema tout au long du fleuve Congo afin de faire respecter les normes urbanistiques.

” L’opération va se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine, j’avoue ma satisfaction sur le fait de bénéficier du soutien de la population et des mamans maraîchères en particulier. J’invite la police à veiller sur l’effectivité du déroulement de cette opération”, a déclaré le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Par ailleurs, l’autorité urbaine a interpellé les chefs coutumiers qui n’arrêtent pas de vendre des terres aux paisibles citoyens.

“Nul n’est censé ignorer la loi, la population doit retenir que les chefs coutumiers n’ont aucun droit pour vendre des espaces et des terres dans la ville de Kinshasa.  Le droit coutumier ne s’exerce pas ici à Kinshasa. Les chefs coutumiers, ici, ont le rôle des vigiles. C’est-à-dire, surveiller, sécuriser pour éviter que n’importe qui vienne occuper des espaces”, a interpellé le patron de la ville de Kinshasa, avant de rassurer qu’il fera le suivi de cette opération lui-même durant cette semaine sur cet espace.

“Dérives juridiques”, “ingérence” et “agressions”, tels ont été les mots des parlementaires marocains, en réaction à la résolution “non-contraignante” du Parlement européen contre le Maroc.

Portant  sur une prétendue transgression des droits de l’homme dans le traitement d’affaires juridiques nationales, les dénonciations sont nombreuses à Rabat. Pour rappel, les trois affaires judiciaires visées par la résolution du PE concernent, entre autres, des condamnations pour agressions sexuelles et viols.

Dans son intervention, Neila Tazi, du groupe de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), a exprimé son indignation et son rejet catégorique de la résolution du PE, notant qu’il s’agit en l’espèce “d’une attaque directe contre toutes les institutions marocaines et contre une justice marocaine indépendante”.

“Le Parlement européen a commis une faute grave à l’égard d’un partenaire majeur et stratégique et ce, en s’attaquant au Royaume au lieu de défendre les droits d’une femme victime de viol”, a t-elle martelé, avant de faire remarquer que dans une période où les crimes de viols sont dénoncés avec véhémence en Europe, on constate que les femmes marocaines et africaine seraient, elles, privées de procès équitables.

https://maroc-diplomatique.net




Saint-Coran déchiré à La Haye : Le Maroc condamne dans les termes les plus forts un acte provoquant (Ministère des AE)

Le Royaume du Maroc condamne dans les termes les plus forts les agissements d’un extrémiste qui a déchiré un exemplaire du Saint-Coran à La Haye, aux Pays-Bas, a affirmé mercredi le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Le Royaume “dénonce ce nouvel acte provoquant qui heurte les symboles sacrés et les sentiments de plus d’un milliard de musulmans”, souligne le ministère dans un communiqué.

“Tout en rappelant les valeurs de tolérance et de coexistence et le respect des symboles sacrés, le Royaume du Maroc souligne la nécessité d’appliquer la loi et d’agir avec fermeté pour prévenir toute atteinte aux religions et aux sentiments de leurs adeptes”, ajoute la même source.

https://www.medi1news.com




LA DÉDICACE DE L’ ANNEE AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/ JEUDI 26 JAN 2023




Polémique autour des avantages de Joseph Kabila : Marie Olive Lembe Kabila brise le silence et attaque Nicolas Kazadi

Plus de quatre années durant, la pullule amère contre Joseph Kabila semble être difficile à avaler. Plusieurs langues malveillantes ont dit à tort et spéculé sur les avantages constitutionnels de Joseph Kabila Kabange, ancien Chef de l’Etat, actuellement sénateur à vie. Il y va dans tous les sens au point de faire avaler aux Congolais par l’entremise de l’UDPS cette pullule amère que, Joseph Kabila Kabange toucherait 680.000 dollars le mois.

Depuis, aucun document n’atteste ce paiement dans et pour le compte Joseph Kabila. Aucune pièce n’a été prouvée à la face du monde. Curieusement, dans un entretien sur les ondes de la Radio Top Congo, Nicolas Kazadi Kadima, ministre des Finances annonce que désormais, le Chef de l’Etat Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi touche 17.000 dollars et que l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange ne touchera plus 680.000 dollars américains le mois. Désormais, le Sénateur Joseph Kabila touchera 75% du salaire de l’actuel Chef de l’Etat, soit 12.000 dollars le mois.

Ces propos n’ont pas laissé indifférent un congolais rationnel. Depuis, le débat s’est invité dans les états-majors des partis politiques que sur les plateaux de chaînes de télévision.

Pour les tenants de la thèse mensongère : c’est bien. Désormais Kabila aura ses 12.000 dollars. Tandis que les hommes réfléchis n’ont pas tardé de qualifier de propos mensongers et diffamatoires. Comment peut-on réduire de 680.000 dollars à 12.000 dollars ? S’interrogent les observateurs et analystes de questions financières et monétaires. Impossible de réduire à ce point. La réalité ce que le ministre des Finances a menti sur toute la ligne.  Joseph Kabila Kabange n’a jamais touché 680.000 dollars, clame Marie Olive Lembe Kabila. J’exige la preuve, un document signé par mon mari qu’il a perçu ce montant. C’est un mensonge cousu de toutes pièces pour justifier leur mégestion. Je cherche cet argent depuis 2020 jusqu’à ce jour et qu’on me brandisse la seule preuve d’un document signé par mon mari ou d’un numéro du compte bancaire dans lequel serait versé cet argent.

Si jamais mon mari touchait cet argent, je serais heureuse de réaliser les œuvres humanitaires en faveur de nos compatriotes. Savez-vous ce que je peux faire avec cet argent si réellement mon mari toucherait ces 680.000 dollars ?

Désormais, je me mets en quête de cet argent et le ministre des Finances doit me dire à qui il payait cet argent dont nous n’avons jamais reçu.

Déclarer et mentir aux vues et su de tout le monde que Joseph Kabila Kabange toucherait ces 680.000 dollars est très facile. Cependant, prouver à la face du monde avec preuve de payer, c’est une autre chose. Et, Marie Olive Lembe Kabila n’attend pas baisser les bras. C’est un droit constitutionnel de mon mari. Nicolas Kazadi doit me donner cet argent depuis 2020 à ce jour, soit 680.000 dollars multipliés par 36 mois, soient 24.480.000 dollars. Nous disons vingt-quatre millions quatre cents quatre-vingt mille dollars que l’Etat congolais doit au mari de Marie Olive Lembe Kabila.

C’est au cours de la cérémonie d’échange des vœux au Centre Hospitalier Initiative Plus (CHIP) que l’épouse de Joseph Kabila Kabange a tenu à éclairer l’opinion tant nationale et internationale sur les mensonges du ministre des Finances Nicolas Kazadi, mais également briser le silence sur cette épineuse question qui a noirci innocemment Joseph Kabila Kabange dans l’opinion congolaise. Désormais, Nicolas Kazadi doit prouver à la face du monde, documents à l’appui de ces avantages constitutionnels de Joseph Kabila Kabange qui, en réalité ne les a jamais touchés.

Mon mari Joseph Kabila n’est pas un fond de commerce pour justifier l’incompétence dans la gestion de la République. Vous allez me donner cet argent qui a terni l’image de mon mari, menace Marie Olive Lembe Kabila.

Au cours de cette même cérémonie, Marie Olive Lembe Kabila a dénoncé et condamné tous ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour séparer son mari à l’actuel chef de l’Etat Felix Antoine Tshilombo, sans tenir compte de conséquences de cette rupture. Malheureusement Félix Antoine Tshilombo a mordu à l’hameçon. Ces hommes qui ont joué ce sale jeu avaient des agendas cachés contre la République et aujourd’hui, la situation sécuritaire à l’Est de la République est malsaine.

Dans la foulée, Marie Olive Lembe Kabila prêche l’amour patriotique, l’auto-prise en charge, sans lesquels nous ne serons jamais respecté. Sans la paix, il n’y a pas de développement ; sans la paix, il n’y a pas l’amour du pays, a-t-elle conclu, peu avant de souhaiter et présenter ses vœux les meilleurs à tous nos compatriotes se trouvant dans les zones de turbulences.

Pius Romain Rolland




Muanda : Tony Mwaba ordonne des mesures disciplinaires contre le préfet de l’école Banza

Faire des visites surprises pour s’enquérir de la réalité des écoles, la nouvelle religion du Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba.  C’est ce qui justifie sa descente dans la ville côtière de Muanda, sans s’accorder le repos après une long périple parcouru de Kinshasa à Boma, dans la Province du Kongo-Central, ce mercredi 25 janvier 2023.

Sur place, indique notre source, la religion du professeur Tony Mwaba Kazadi a été de mise : écoles publiques comme privées ont subi la surprise parfois désagréable pour certaines.

Le cas probant est celui de l’école Banza, un établissement public où est organisé plusieurs options dont la Pêche, visiblement la seule dans la ville. A l’entrée du ministre, direction la salle qui abrite la 4ème des humanités. Le constat est amer : la salle n’a ni pavement et moins encore une toiture appropriée. L’enseignant est absent et les élèves sans matériels didactiques. Ce constat est général comme en témoignent les avis des Inspecteurs dans les différents rapports.

Sur le champ, le ministre a instruit Mme le Secrétaire général, également de la partie, ainsi que les responsables locaux pour des mesures disciplinaires contre le préfet de ladite école.

Après Banza, direction cette fois, le Groupe Scolaire Horizon, une école privée dans le territoire de Muanda, même Province additionnelle. A son entrée, le ministre Tony Mwaba a vite remarqué l’absence du drapeau. Sur le champ, il a vite interpellé le responsable de l’école pour faire respecter sa décision rendant obligatoire le salut au drapeau ainsi que l’exécution de l’hymne national dans tous les établissements scolaires.

Contrairement à Banza, ici le constat est plutôt favorable. Les bâtiments ainsi que les latrines ont attiré l’attention du Ministre qui a salué leur viabilité.

 Troisième étape, l’EP GS COM, ex Athénée Royal. Ce vaste Complexe de plus de 17 salles de classe et chambres d’internement fait partie des écoles mythiques de la Province construite par le colon belge dont la gestion a été cédée à l’Eglise catholique. Après une visite guidée, le ministre Tony Mwaba s’est dit satisfait de la qualité de l’enseignement dispensé dans cet établissement de référence et en a profité pour signer dans le livre d’or.

La visite s’est clôturée à l’EP Nsumbu Mankumbu, école salutiste qui se trouve dans un état déplorable.

Ayant reçu le cri d’alarme des autorités de ladite école, le n°1 de l’EPST a rappelé aux gestionnaires la responsabilité de l’église et celle de la Province dans la viabilisation de cette école. Rigoureux au sujet du respect des conditions d’apprentissage des élèves, le Ministre a lancé un ultimatum aux gestionnaires pour une réhabilitation dans le délai au risque de subir la rigueur de la loi avec comme conséquence le retrait de la liste de mécanisation pour non viabilité.

Après sa tournée, le professeur Tony Mwaba a regagné sa résidence à Boma en vue de préparer la grande rencontre avec tous les inspecteurs scolaires prévue ce vendredi 27 janvier à Boma avec comme orientation la réactivation de la trilogie inspectorale, gage du redressement de la qualité de l’enseignement.




Enrôlement des électeurs au Kasaï : Me Crispin Mukendi appelle la population à répondre massivement au rendez-vous

Dans un message à ses électeurs, le matin du lancement de l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs au Kasaï, Me Crispin Mukendi Bukasa, haut cadre du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social “Udps” Tshisekedi appelle toutes les couches de la population à se faire enrôler massivement pour obtenir plus de sièges au parlement, mais surtout pour donner un deuxième mandat au chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo.

« Chers frères et sœurs du Kasaï, allons-nous faire enrôler massivement dans les bureaux placés par la Commission nationale électorale indépendante “Ceni”. Car avec beaucoup d’enrôlés, nous aurons la facilité de donner un deuxième mandat à notre chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Mais aussi, nous allons avoir plus de sièges au parlement. Mais n’oubliez pas que vous avez aussi la force de faire partir tout élu qui n’a pas bien travaillé lors du scrutin, alors il faut d’abord obtenir une carte pour être éligible aux élections prévues d’ici décembre de cette année », a déclaré le conseiller du chef de l’Etat en charge des Mines et Energies du reste notable de l’espace Grand Kasaï.

Soulignons que cette opération concerne plusieurs provinces de l’espace Grand Kasaï et va durer 1 mois conformément au calendrier de la Ceni.

En entendant son arrivée pour se faire enrôler, Me Crispin Mukendi encourage les jeunes, les femmes, les hommes et toutes personnes éligibles à l’enrôlement de ne pas tarder pour obtenir une carte d’électeur qui du reste est un droit pour tout citoyen congolais.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville