Découverte de 4 nouvelles fosses communes en Ituri : Le Dr Denis Mukwege demande à la Rdc de chercher l’expertise de la Commission internationale sur les personnes disparues

De nouveaux massacres de masse qui seraient attribués à la milice communautaire Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) ont eu lieu mi-janvier dans la Province de l’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC). La population civile vit dans l’insécurité et la peur, malgré l’instauration de l’état de siège depuis plus de 20 mois.

Pour le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, la découverte récente de quatre fosses communes où ont été enterrées près de cinquante personnes en Territoire de Djugu, dans des entités proches du Lac Albert, endeuille à nouveau la Nation congolaise. Les corps de civils, dont des femmes et des enfants, retrouvés dans trois fosses communes de Nyamamba et dans une fosse à Mbogi, alourdissent le bilan humain, déjà tragique, des violences de groupes armés dans la région.

Selon les Nations Unies, indique la même source, au moins 195 civils ont été tués depuis décembre 2022 par les groupes armés CODECO et Zaïre opérant dans les Territoires de Djugu et Mahagi. Cette détérioration de la situation sécuritaire entraine une aggravation de la situation humanitaire dans la province de l’Ituri, où le nombre de personnes déplacées s’élève à plus de 1.5 million.

Les autorités congolaises, qui ont le devoir de protéger la population, sont appelées à diligenter une enquête pour faire la lumière sur ce carnage, établir les responsabilités et traduire les auteurs en justice.

« Nous exhortons également les Nations Unies à renforcer significativement l’équipe d’experts médico-légaux mandatée par le Conseil des Droits de l’Homme pour contribuer à exhumer les fosses communes les plus récentes mais aussi celles liées aux crimes du passé commis à l’Est du Congo », indique le Prix Nobel de la Paix.

En outre, pense-t-il, nous appelons l’Etat congolais à inviter officiellement la Commission internationale sur les personnes disparues (ICMP), basée à Sarajevo en Bosnie-Herzégovine et active notamment en Irak et en Ukraine, à effectuer une mission en RDC pour bénéficier de son assistance technique et soutenir la mise en place d’un Bureau congolais d’expertise médico- légale.

Ces démarches constituent des prérequis indispensables à la genèse de la justice transitionnelle en RDC et au respect des droits des familles des personnes disparues à obtenir la vérité, la justice et des réparations.




L’avenue Kabasele (ex-Flambeau) sera fermée du 24 au 29 janvier 2023 pour la pose du pont-rail

Dans le cadre de la dépose du pont rail sur l’avenue Kabasele (ex-Flambeau) par la société Commerciale de Transport et Port (SCTP), l’Office des Voiries et Drainage/DPK informe le public qu’il procédera à la fermeture de l’avenue Kabasele du mardi 24 Janvier 2023 au Dimanche 29 Janvier 2023 dans son tronçon compris entre l’avenue syndicat et Kabambare et ce, pour permettre à la SCTP de travailler dans la sérénité.

La DPK/OVD qui signe le présent communiqué présente ses excuses pour les désagréments qui en découleront et exhorte les usagers à utiliser la voie de déviation ci-après : Avenue Kabasele – Avenue Syndicat – Avenue Itaga-Avenue Kabambare – Avenue Kabasele.




Ce mercredi : L’Hôtel de ville va démolir les constructions anarchiques érigées sur le lit de la rivière Kalamu

Il porté à la connaissance de l’opinion publique, en particulier des riverains de la rivière Funa, dans la Commune de Kalamu, que les équipes de l’Hôtel de Ville de Kinshasa procèderont ce mercredi 25 janvier 2023 à la démolition de toutes les constructions anarchiques érigées sur le lit de cette rivière.

Selon un communiqué signé par Gentiny Ngobila Mbaka, Gouverneur de l’Hôtel de la ville de Kinshasa, il s’agira, de celles construites sur les berges de la rivière entre le Boulevard Lumumba et l’avenue Luambo Makiadi, ex- Bokassa.

Cette opération vise le respect et la restauration des normes urbanistiques qui exigent un minimum de recul de 10 mètres de part en part du lit mineur de la rivière. Les habitants des maisons ci-hauts citées ont jusqu’au 24 janvier 2023 pour prendre des dispositions nécessaires y relatives.




Médias : Abbé Yves Koko, Cyrille Kileba et Omer Nsongo, lauréats du Prix Bondo Nsama

Pour ce Prix exceptionnel, les organisateurs ont fait le choix d’un cadre discret : le restaurant La Villa, quartier Socimat, à Kinshasa. Ainsi, le jeudi 13 janvier 2023, Abbé Yves Koko Bolinga pour l’encadrement socio-culturel des jeunes, l’éditeur-journaliste Cyrille Kileba Pok-a-Mes et le chroniqueur politique Omer Nsongo die Lema pour les médias ont été récompensés, chacun, pour son apport à l’épanouissement d’une société congolaise fondée sur des valeurs, entendez, ‘ Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre’. Tout le contraire des vices… “

Les lauréats ont reçu leur prix des mains de Mme Abusana Micky Bondo, fille de feu Paul Bondo Nsama, le fondateur et éditeur du quotidien SALONGO, média congolais de référence ayant révélé au public un grand nombre de chevaliers de plume de talent.

Pour rappel, né le 22 octobre 1940, Paul Bondo Nsama est décédé le 7 juin 2022 à 82 ans.

Dans ses éloges publiés trois jours après dans son article intitulé « Bondo Nsama, le maître de ‘l’Ecole Salongo’, n’est plus », Jacques Kimpozo Mayala, directeur du quotidien LE PHARE, retient de lui qu’il « était compté parmi les monuments de la presse congolaise, tout au long du régime Mobutu (1965-1997), dont il fut un des inconditionnels ‘disciples’, à la tête d’un groupe de presse qui alignait, entre 1979 et 1990, plusieurs titres, à savoir Salongo (quotidien), Salongo Sélection (hebdomadaire de détente), Salongo Musique (hebdomadaire de détente), Salongo Shaba (hebdomadaire provincial), Salongo-Kasaï (encart dans le quotidien une fois par semaine), Salongo-Bandundu (encart dans le quotidien une fois par semaine), Salongo-Bas-Zaïre (encart dans le quotidien une fois par semaine), sans oublier les imprimeries Gimoza (Générale des Imprimeries du Zaïre) avec une presse typographique et une presse offset».

Et de poursuivre : « Bondo Nsama, en véritable maître d’école, avait formé la crème des journalistes de la presse écrite dans l’ex-Zaïre, dont la plupart débutait comme simples stagiaires ou reporters, avant de gravir, sous sa haute surveillance, les échelons de la hiérarchie de la rédaction. Nous citerons, de mémoire, feu Norbert Ntukulu Ndomatezo ‘Tunor’, feu Kibanyakina, feu Joachim Lubabu Mpasi-a-Mbongo, feu Polydor Muboyayi Mubanga, feu Eddy Mavomo Nzuzi Zola, feu Makiona Lunsonso, feu Pierre Ndombe Mundele, feu François Siki Ntetani Mbemba, feu Kitambala Kulubitch,…Mbongo Iyene, Kin-Kiey Mulumba, Jean Ntela Nkanga Ndomanuedi, Kabantashi, Musangi Ntemo, Ngoie a Tshiluila (Père Ngoie), etc. ».« A ces ‘généraux’ et ‘colonels’ ainsi qu’on les appelait, nous ajoutons la nouvelle génération constituée de Malanda Nsukula, Jean-Chrétien Ekambo, Sapu Kazadi «Sakaz», JR Tshiamala, Asimba Bathy, feu Kala Ntondo, Mbuyu wa Kabila, Nila Mbungu, feu Makamba Wanketa, feu Kasonga Tshilunde, feu Edi Angulu Mabengi, feu Kisinga Mpemba, Abedi Salumu, Bazakana Bayete, Jerry Angengwa, Mbamba Toko, Fifi Ngampwende, Clément Pambu Mbenza, Constance Tekitila Mafuta, Mweya Tolande,… et moi-même, Jacques Kimpozo Mayala».

Le confrère présente ainsi Bondo Nsama en « Perfectionniste, travailleur infatigable, laboratoire à idées, maquettiste hors pair et toujours bien inspiré pour la titraille ».

 Valeurs dans lesquelles le « patriarche s’est identifié »

Pour préserver la mémoire et l’œuvre de ce monument des médias, ses enfants et petits-enfants enfants ont dédié le « Prix Bondo Nsama » à des catégories sociales qui promeuvent les valeurs dans lesquelles le « *patriarche* » s’identifiait, valeurs ayant permis à sa progéniture de savoir mener le combat de et pour la vie en restant dans le bon chemin, celui de la droiture. Notamment l’humilité, la *générosité, la *gratitude* et l’opiniâtreté.

Ils les ont perçues dans le *prélat Yves Koko* et les *professionnels des médias Cyrille Kileba et Omer Nsongo.

Au cours de la cérémonie du 13 janvier 2023, chacun des lauréats a témoigné des relations qu’il a eues avec Paul Bondo Nsama à un moment ou à un autre de leur vie.

 *Abbé Yves Koko* s’est exprimé en ces termes : «Le vieux Bondo, comme on avait l’habitude de l’appeler, est un modèle rare de nos jours qui a su se faire une place d’or dans la formation par l’information grâce à sa technicité. Un modèle et une fierté. Tout en remerciant la fondation, je prie le Seigneur de lui donner de voir la lumière de son visage».

 Cyrille Kileba, qui s’en est remis à la sagesse du patriarche de la presse congolaise Bondo Nsama peu de temps après son élection à la tête de l’Aneco (le patronat des journaux congolais), a misé sur l’expérience. Il lui a fait une proposition digne de son rang : devenir Conseiller général de l’association. « Il a accepté, ému de voir un plus jeune recourir à son expérience_ », a-t-il révélé. Envahi par l’émotion, Kileba a déclaré : « … peu importe le contenu du prix ; c’est sa valeur symbolique qui me suffit, même si c’est un stylo ou une aiguille. Et là- haut où il se trouve auprès de son créateur, que Dieu lui assure sa félicité éternelle ».

Kileba s’est d’ailleurs reconnu de l’école de Salongo puisque son « maître », Tryphon Kin-kiey Mulumba, fondateur et éditeur du journal « Le Soft », en est un des produits.

 Omer Nsongo die Lema , près de 50 ans dans les médias, a quant à lui ému les convives en révélant que c’est son premier Prix dans sa vie de journaliste, chroniqueur musical à ses débuts vers les années 1970, chroniqueur politique de 1990 à ce jour.

S.N




Enrôlement des électeurs : Rose Mutombo obtient sa carte électeur et mobilise les femmes

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a rempli le 21 janvier 2023, son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur à l’Institut de la Gombe à Kinshasa. Elle était accompagnée de plusieurs structures des femmes qui militent pour la participation politique de la femme, nous rapporte sa cellule de communication.

« Le premier message que je lance à toutes les femmes particulièrement et à la population congolaise d’une manière générale est qu’il faut que chaque personne puisse s’enrôler. S’enrôler est vraiment un geste patriotique. En tant que membre de Cadre de concertation de la femme congolaise (Cafco), j’invite toutes les femmes à s’enrôler puisque notre combat au sein de Cafco est de retrouver autant de femmes dans les instances de prise de décision », a-t-elle lancé.

Elle a de ce fait invité les femmes à s’enrôler massivement pour qu’elles soient électrices et candidates pour qu’au finish : « que nous ayons un grand nombre de femmes dans les instances des décisions. Cela, s’inscrit selon la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui prône la représentativité paritaire des femmes au Parlement et autres institutions de prise de décisions”.

Pour l’accompagnement des femmes candidates au processus électoral, CAFCO travaille pour augmenter le nombre de femmes aux postes électifs. CAFCO a eu à organiser des journées de formation sur le coaching des femmes politiques et de la société civile à Kinshasa. L’objectif de ces formations est d’armer les femmes pour qu’elles montent des stratégies aux prochaines élections.

Le rapport de CAFCO sur l’évaluation de la participation des femmes au processus électoral de 2018, confirme la persistance de ces pesanteurs ainsi que les obstacles y relatifs tels que observés dans les rapports précédents et le renforcement de dispositions discriminatoires dans l’actuelle Loi électorale de 2022.

BM




Nouvelle politique de défense : Gilbert Kabanda échange avec l’ambassadeur belge en Rdc

En matière de défense du territoire national, la Rdc se donne une nouvelle vocation ; celle de faire désormais une diplomatie de défense offensive. Les Congolais d’ici et d’ailleurs ont le droit de connaître cette nouvelle donne dans le fonctionnement de l’armée nationale. Il s’agit de l’un de grands chapitres inscrits également en lettres d’or dans la nouvelle politique de défense qui vient combler ce grand vide de depuis l’accession de la RDC à l’indépendance.

Le renseignement militaire dans son acception globale passe aussi par là. L’artisan de cette nouvelle vision de la diplomatie militaire dite offensive l’avait déjà compris. Et comme cela est clairement consigné dans le document qui fixe les enjeux de la nouvelle politique de défense, le ministre de la Défense nationale, à l’heure qu’il est et sans relâche, bat campagne de vulgarisation de l’ensemble de ce document à travers une série d’échanges également avec les partenaires des pays d’Afrique et du reste du monde. Et à l’instar de ces pays, la RDC doit également avoir ses propres attachés de défense dans ces pays.

Tour à tour, docteur Gilbert Kabanda lance les invitations à différents diplomates de hauts rangs et attitrés à venir apporter leurs contributions dans ce domaine aux fins de la mise en expérimentation aux chaînes de cette nouvelle politique naissante. L’ancienne métropole en l’occurrence le Royaume des Belges n’en est pas en reste.

Le sujet était également au menu des entretiens entre le patron de la Défense nationale et l’ambassadeur de Belgique Jo Indekeu. Le diplomate belge était d’ailleurs accompagné pour le besoin de la cause de l’attaché de défense belge accrédité à Kinshasa.

Le ministre de la Défense nationale a fait passer également le même message, mieux il a renouvelé à ces hôtes à savoir que la Belgique aussi puisse faire profiter au Congo de sa grande expérience en matière de la diplomatie militaire de défense.

BM




Rdc : Gilbert Kabanda annonce la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense d’ici fin mars

Sur le calendrier de cette année civile, fin mars, un événement de haute portée militaro-politique, prendra date. La nouvelle politique de défense franchira une étape supérieure pour prendre forme, pour prendre corps. Ce sera le grand jour pour sa mise effective sur les bons rails suivant les instructions données par le commandant suprême des FARDC. Son concepteur, le patron de la Défense nationale a fait cette grande annonce aux grands galonnés, toutes catégories confondues ayant déjà fait leurs preuves sous le drapeau dans les différentes chaines de commandement de notre armée génération après génération.

En effet, quasiment tous encore en vie et mis à la retraite ont répondu à l’invitation du ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda Kurhenga.

Des figures emblématiques de l’armée nationale tels : “Grand Amiral Mavua Mudima ; les généraux d’armée Kpama  Baramoto ; Général d’armée Etumba Longila Didier ; Mbala Munsense Célestin ; Olenga François ; les Lieutenant généraux Kaumbu Yankole ; Ponde ; le Général -major Nyembo ; Général de brigade Kasangana Mbengu ; le Colonel Nyombi ; Lieutenant général Kinsempia Sungila Ngalombe et le Général-major Malu Malu.

Un de leurs, en l’occurrence le Général Baramoto, aujourd’hui sénateur et président de la commission Défense et sécurité de la chambre haute du parlement a salué le bienfondé de cette oeuvre d’abord d’esprit et puis de sa mise en œuvre.

La présence nombreuse de tous ces grands noms de l’histoire de l’armée ayant dirigé l’armée à une époque ou à une autre, démontre à suffisance toute l’importance et tout l’intérêt de la RD Congo de disposer désormais de sa politique de défense propre, œuvre des congolais et pour défendre l’intégrité du territoire national.

Le ministre de la Défense nationale n’a pas mâché les mots en soulignant à leur attention particulière qu’il comptait beaucoup sur leur contribution après avoir passé au scanner ce document fort de leur grande expérience respective, de leur expertise respective, de l’enrichir par leurs critiques, suggestions, observations et autres indications ou orientations.

Auparavant, ces hôtes de marque du docteur Gilbert Kabanda ont été avant leur échange riche et fructueux, tout yeux tout oreilles pour écouter le ministre de la Défense nationale et anciens combattants qui s’est livré à un exercice fabuleux de faire l’historique de l’armée congolaise depuis la création de la force publique à ce jour. Tous ces grands galonnés ont suggéré au ministre Kabanda pour faire œuvre utile de se constituer en cercle de réflexion, avant de revenir à lui avec les résultats de leur travail.

Le ministre Kabanda, tout en étant d’accord avec leur démarche et leur méthodologie de travail, mais vue l’urgence, leur a donné un délai relativement court, car pour lui, la phase cruciale de la mise en route effective et de l’expérimentation de la nouvelle politique de défense devrait démarrer fin mars.

Décidément, le ministre Kabanda mène rondement actuellement une véritable campagne de vulgarisation tous azimuts de la nouvelle politique de défense nationale congolaise, non seulement en interne mais aussi en externe et en même temps auprès des différents protagonistes.

Pour tout dire et comme l’indique le document lui-même, le nouveau système de défense de la nouvelle armée préconise également la diplomatie militaire offensive. Voilà pourquoi le ministre Kabanda veut que cette nouvelle politique de défense soit également prise en compte dans tous les programmes de partenariat en cours d’exécution sur le double plan bilatéral et multilatéral.

De l’audience avec la chargée d’affaires de l’UE et des attachés de défense

Le sujet a d’ailleurs été également au centre des échanges avec la délégation de l’Union Européenne conduite par Mme Matilda Schedwin, chargée d’Affaires de l’Union Européenne. Elle a d’ailleurs jeté des fleurs   au ministre Kabanda pour avoir pensé aujourd’hui au Congo et à l’armée congolaise, histoire de combler ce grand vide qui mettait en mal le fonctionnement et l’efficacité des FARDC.

De même, inlassablement, le ministre de la Défense nationale s’est livré au même exercice en invitant autour de la table, les attachés de défense de différents pays étrangers accrédités en RDC.

Dans le nouvel esprit de la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense, le Congo à l’instar de tous ces pays, doit avoir aussi ces attachés de défense dans tous ces pays. Le ministre Kabanda a demandé à ces hôtes de faire profiter au Congo de leurs différentes expériences dans la mise en expérimentation de la nouvelle politique de défense.

BM




Kingabwa : Christelle Muabilu s’enrôle et encourage les jeunes, les étudiants et les femmes à faire de même

Elle a effectué, ce dimanche, le déplacement de la paroisse Saint François de Sales Don Bosco de Kingabwa, dans la commune de Limete. Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office congolais de contrôle (OCC), s’est acquittée de son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur.

“Je viens d’accomplir mon devoir civique, celui de m’enrôler. Bien qu’apolitique, il est de mon rôle en tant que patriote de montrer l’exemple, afin d’encourager les jeunes, étudiants et femmes à faire comme moi s’enrôler massivement afin de porter un choix judicieux sur ceux que nous voulons voir diriger. M. le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi a cru en la jeunesse et nous l’accompagnerons dans ce processus électoral en tant que jeune jusqu’au bout”, a-t-elle laissé brièvement entendre à l’issue de son enrôlement.

Il faut indiquer que la Commission électorale nationale indépendante vient de prolonger, ce dimanche, de 25 jours, l’opération d’enrôlement des électeurs, en ce qui concerne la première aire opérationnelle. Ce temps va permettre aux retardataires de s’enrôler à leur tour.




Julien Paluku accueille le ministre-coordonnateur indonésien en charge des Affaires étrangères et de l’environnement

C’est dans le cadre de la consolidation de la coopération sud-sud, et cela, dans les secteurs de l’environnement et de la transformation des minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, que le ministre-Coordonnateur Indonésien en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement, Lahut Binsar Pandjaitan est arrivé ce dimanche à Kinshasa.

Ayant le rang de Premier ministre en Indonésie, Lahut Binsar a été accueilli au tarmac de l’aéroport international de N’Djili par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku.

Arrivés au salon officiel, ces deux personnalités ont échangé sur plusieurs domaines dont la valorisation des forêts congolaises, indonésiennes et brésiliennes, la transformation des déchets et l’appui de l’Indonésie dans la matérialisation du grand projet panafricain de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga.

Une visite qui intervient après la signature en novembre dernier au sommet de G20 à Bali de l’accord entre le Brésil, l’Indonésie et la RDC sur la valorisation de leurs forêts respectives mais aussi d’un tête-à-tête à Davos en Suisse avec le Président Félix Tshisekedi.

« Le Congo est un grand pays et un pays très riche, comme l’Indonésie qui est aussi un pays en voie de développement. Peut-être que nous avons fait quelques avancées dans quelques secteurs et cela ne nous empêche pas aussi d’apprendre de vos expériences. L’agenda, j’avais déjà commencé à discuter là-dessus, avec le président de la République à Davos », a expliqué à la presse M. Lihut Binsar Pandjaitan, ministre-Coordonnateur Indonésien en charge des Affaires Maritimes et de l’Investissement.

A l’en croire, le premier agenda concerne la forêt. L’Indonésie, la Rdc et le Brésil ont signé un accord pour voir comment protéger notre forêt tropicale. Après, nous pouvons l’élargir à d’autres pays, même si pour le moment nous sommes à trois. Si nous pouvons avoir 10 pays, cela nous permettra d’avoir 61% des forêts tropicales du monde et ça c’est une bonne position.

Le deuxième point, dit-il, on va discuter des ressources minérales à travers le pays et aussi à travers d’autres pays en voie de développement. « J’ai discuté avec le président de la République à Davos sur le fait qu’entant que pays en développement, comment nous pouvons partager nos expériences en termes de gestion des ressources naturelles ? ». Le troisième point, nous pouvons discuter de comment l’Indonésie gère les déchets dégagés dans ses villes. C’est quelque chose que nous faisons et qui n’est pas compliqué. Nous pensons que nous pouvons le faire avec la Rdc. Un autre point, nous pouvons apprendre de vos expériences sur la sécurité.

Signalons que ce numéro indonésien est accompagné des quelques vice-ministres et des investisseurs très attirés par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo.




La Lijukin annonce un changement radical dans l’organisation de son championnat saison 2022-2023

La saison sportive 2022-2023 en ce qui concerne le championnat de judo court encore. Sur les six entités que compte la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ à savoir :

  1. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’Eujk-Est’’
  2. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Ouest ‘’Eujukino’’
  3. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Centre ‘’Eujk-Centre’’
  4. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Lukunga ‘’Eujk-Lukunga’’
  5. Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Tshangu ‘’Eujk-Tshangu’’
  6. Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’

Il reste plus que l’Eujk-Est, l’Eujk-Lukunga et l’Eujk-Tshangu qui continuent leur championnat respectif pour voir la Lijukin entamer le sien. Ces entités ont 20 jours pour clôturer leur championnat respectif.

La Lijukin que préside Me Eugène Aliwu Tshiam, CN 6è Dan compte, suivant le calendrier de la fédération, organiser son championnat au mois de mars ou avril pendant 10 jours seulement. Les clubs ayant déjà terminé leur championnat et qui sont éligibles à ce championnat, peuvent passer au bureau de la Lijukin pour se mettre déjà en ordre.

Réforme au niveau du championnat

Les clubs de la ville province de Kinshasa doivent savoir que le mode de championnat pour 2023 a changé. Il y aura plus de compétitions en individuel que par équipe au niveau des ententes et ligue. Elle aura l’occasion d’expliquer aux clubs comment ça va se passer. Cependant, la ligue a besoin des sponsors pour réussir son pari. Quant au lieu où se dérouleront toutes les finales, la ligue opte pour le studio Mama Angebi de la RTNC.

Conditions à remplir pour les anciens clubs

  1. Identification des athlètes et recensement des clubs se feront début mois de février. Les clubs doivent présenter les documents ci-après :
  2. Autorisation d’ouverture du club délivrée par le chef de service des sports et loisirs de sa commune
  3. Attestation d’affiliation du club délivrée par la Lijukin moyennant 20 $
  4. Diplôme du responsable du club 3è Dan minimum
  5. Les P.V de l’Assemblée Générale de deux dernières saison (2020 et 2021).

Conditions à remplir pour les nouveaux clubs

  1. P.V de l’Assemblée Constituante datant de 2 ans
  2. Seuls les clubs viables seront conviés à participer à l’assemblée générale de la Lijukin.

Le souhait de la Lijukin est que les présidents des clubs fassent un effort pour que leurs clubs respectifs se mettent en ordre. Il ne voudrait pas entendre des gens crier après que leurs clubs ont été écartés surtout pendant les élections.

Antoine Bolia