Un scandale de corruption déguisé en ingérence : Les dessous de l’attaque du parlement européen contre le Maroc

En actant, ce jeudi 19 janvier 2023, une résolution appelant à la libération d’un journaliste condamné pour viol et en citant le Royaume dans des allégations de corruption, les voix extrémistes du Parlement européen créent un écran de fumée pour occulter des scandales plus grands concernant l’institution et attaquer un Maroc qui dérange. Analyse.

Les voix les plus extrémistes au sein du Parlement européen (PE) ont fini par obtenir leur petite victoire, et une résolution «d’urgence» clairement hostile au Maroc et interférant dans ses affaires intérieures a été votée ce jeudi 19 janvier 2023 en plénière à Strasbourg. Le PE y appelle à remettre en liberté des personnes inculpées dans des affaires de droit commun pour la simple raison qu’il s’agit de journalistes ou de «militants», citant principalement Omar Radi, mais aussi Toufik Bouachrine et Soulaimane Raïssouni. Les trois protagonistes sont accusés et condamnés pour des affaires de viol. Mais le PE n’en a cure et, preuve de l’acharnement des arrière-pensées, le Royaume y est également cité dans des allégations de corruption d’eurodéputés, dans le cadre du désormais célèbre Qatargate.

A la lecture de ladite résolution, une évidence saute aux yeux: son objectif n’est nullement de défendre une quelconque liberté de la presse ou d’opinion au Maroc. Sinon, et ce n’est là qu’un détail parmi tant d’autres, à quoi bon parler d’une «résolution d’urgence» sur des affaires jugées depuis fort longtemps et dont la plus «urgente» date d’au moins deux ans? Et comment peut-on forcer le passage du scandale du Qatargate, qui, lui, est bien récent, en impliquant le Maroc, si ce n’est que le PE court après une légitimité en ressortant de vieux dossiers, dans lesquels le Maroc fait office de solution de facilité?

Ecran de fumée

L’analyse du contexte actuel en dit long sur les véritables motivations d’une telle attaque et son caractère «urgent». Une source bien informée nous explique que celle-ci intervient justement au moment où des accusations graves de corruption pèsent sur un grand nombre d’eurodéputés. «Les milieux hostiles cherchent à créer un écran de fumée à travers une résolution revancharde, basée sur des narratifs réchauffés et largement fantasmés. Cette résolution est un étalage où tous les extrémistes et marginaux sont venus cracher leur venin et déverser leurs diatribes hystériques», affirme-t-elle.

Cette campagne de harcèlement et d’acharnement n’est pas nouvelle. Pour la seule année 2022, le Maroc a fait l’objet de 112 questions parlementaires depuis le début de cette législature, 18 tentatives d’amendement, 4 tentatives de résolution et 2 tentatives de nomination au prix Sakharov de personnes qui n’ont rien à voir avec les droits de l’homme. Pour le seul cas du dénommé Omar Radi et la liberté de la presse, 3 résolutions ont été avortées cette même année 2022.

L’avalanche d’attaques a néanmoins franchi un seuil inédit en ce début d’année. C’est toute une institution –le Parlement européen– qui se trouve prise en otage, en l’absence de la majorité de ses membres. «Le PE est entraîné par ses propres extrêmes aveuglés, sur des chemins de traverse, au détriment de ses propres intérêts et valeurs et au seul profit de certains groupes qui servent un agenda caché», souligne notre source. À l’arrivée, une institution qui se dit démocratique exerce volontairement une pression sur un Etat souverain et harcèle sciemment son système judiciaire en s’ingérant dans ses procédures et en lui dictant ses lignes de conduite.

Les champions de l’ingérence

Mieux, ceux qui agissent ainsi sont les premiers à crier au loup et à pointer du doigt le Maroc dans des soupçons d’ingérence dans une tentative d’intimidation d’un pays qui avance et qui, tout en consolidant sa coopération avec l’Union européenne (UE), est résolument tourné vers la diversification de ses partenariats (notamment avec les Etats-Unis, Israël et la Chine). «Et si le Parlement européen est à ce point perméable aux infiltrations d’un petit pays comme le Maroc, que dire alors des grandes puissances et, surtout, de ces grands groupes et multinationales qui en font leur terrain de jeu et de lobbying?», remarque notre interlocuteur.

Le lobbying des Etats dans le PE est epsilon comparé aux groupes industriels. Les remous suscités par l’admission des produits agricoles traités au chlordécone, un pesticide jugé dangereux, mais aussi l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la liste des «énergies vertes» de l’UE et toutes les pressions exercées sur le PE sont encore vifs. Mais au lieu de se pencher sur des dossiers éminemment européens, certains préfèrent la fuite en avant, en épinglant cette fois le Maroc. «Ceux qui se plaignent de l’ingérence sont, en fait, les champions de l’ingérence», ironise une source au ministère des Affaires étrangères.

S’agissant du Maroc, il convient de rappeler que l’objet principal de cette résolution, Omar Radi, a été arrêté, poursuivi et condamné à 6 ans de prison pour viol et espionnage, des faits de droit commun incriminés par le Code pénal marocain, qui n’ont aucun rapport avec sa qualité de journaliste ni, de façon générale, avec son droit à la liberté d’expression et d’opinion. La qualité de journaliste ne saurait en soi l’exonérer de sa responsabilité pénale. Sa condamnation a été prononcée à l’issue d’un procès équitable durant lequel tous les droits de la défense ont été garantis, et ce, conformément aux dispositions du Pacte international relatives aux droits civils et politiques. Omar Radi a fait une victime qui, à ce jour, ne se remet toujours pas du choc qu’elle a subi. Cette victime a un nom: Hafsa Boutahar. Elle a une vie et un destin brisés à jamais. Le PE s’en soucie-t-il? Pas le moins du monde. Il lui préfère ce qui est plus rentable: un focus indu sur son ravisseur, dans une démarche cynique qui nie complètement les droits de la victime. La justice marocaine s’en est par contre occupée et c’est son devoir. Et une fois de plus, les procédures judiciaires enclenchées contre Radi n’ont aucun rapport avec sa qualité de journaliste.

Transparence? A la bonne heure

Forçant le trait, la «résolution» accuse le Maroc de mener des actions pour influencer les décisions européennes, notamment au sein du PE, sur les sujets en relation avec le Royaume (Sahara atlantique, accords commerciaux, droits de l’homme…). Tout est de savoir où est le mal dès lors qu’aucune attitude répréhensible, telle que la corruption, n’est établie. «A l’instar de tous les pays, le Maroc a toujours défendu ses intérêts dans le cadre de ses relations avec ses différents partenaires étrangers. L’UE est un partenaire stratégique du Maroc. Ils ont, depuis plus d’un demi-siècle, œuvré ensemble avec l’implication de toutes les institutions européennes pour le développement des relations bilatérales dans divers domaines dans l’intérêt des deux parties», indique notre source. Pour elle, ce sont les réalisations du Royaume, tant avec l’Union européenne qu’avec d’autres partenaires, qui incommodent certaines parties et qui provoquent des réactions et manœuvres inappropriées et incompréhensibles.

Rappelons, sur le registre de la transparence, que le Maroc a toujours appelé à travailler dans le cadre des institutions établies par les deux parties, y compris au sein du PE. Il a insisté à plusieurs reprises sur le renforcement du rôle de la Commission parlementaire mixte (CPM) pour éviter l’intervention de parties malintentionnées dans les dossiers liés aux relations Maroc-UE. Mais durant cette législature, la CPM a mis beaucoup de temps pour se mettre en marche en raison, d’ailleurs, des tergiversations côté européen. Elle est aujourd’hui opérationnelle pour traiter tous les sujets concernant le Maroc et son partenariat avec l’UE.

Pour le Maroc, le renforcement des règles de transparence au sein du PE ne peut être que bénéfique pour éviter certaines dérives, telles que la constitution d’un intergroupe «Sahara occidental» –créé par le Polisario et l’Algérie– et l’acharnement flagrant et non justifié de certains eurodéputés sur le Royaume sans aucun contrôle de la part du PE.

En attendant, le pays est doublement pénalisé: il y a, d’une part, cette campagne médiatico-politique injustifiée et, d’autre part, l’adoption de mesures telles que la résolution de ce jeudi par le PE qui le stigmatise à tort. Et c’est inacceptable.

Par Tarik Qattab




Minorités en Rdc : l’Allemagne piégée, elle aussi ?

Le tweet date du 12 janvier 2023. Emanant de l’ambassade de l’Allemagne en RDC, il est ainsi libellé : « Stop au discours de haine contre les rwandophones et à la chasse aux sorcières contre les rwandophones en #RDC ! J’ai assuré le VP Honoraire Ruberwa de mon soutien et de ma #solidarité avec les #Banyamulenge ». Sont concernés le ministre des Droits humains Fabrice Puela, la représentation de l’Union européenne en RDC et la Commission onusienne des Droits de l’homme. La photo d’accompagnement fait apparaître Azarias Ruberwa aux côtés de l’ambassadeur Olivier Schnakenberg.  Cette mise en garde est aussi dans la prise de position de l’Union européenne du 31 décembre 2022 et du Département d’Etat du 3 janvier 2023. L’autre dirait, non sans raison, « rien de nouveau sous le soleil ».

Pourtant, il y a quelque chose de nouveau sous le soleil en ce que l’Allemagne n’est pas n’importe quel pays par rapport à la communauté tutsi tout court, omniprésente au Rwanda et au Burundi, mais aussi en Ouganda et en RDC, bref dans la sous-région des Grands Lacs africains. Communauté qui serait même en Ethiopie, à Djibouti, en Somalie et au Kenya du fait d’être nilotique.

Pour l’Histoire, de la Conférence internationale de Berlin sur le partage de l’Afrique organisée à Berlin en 1885 d’ailleurs sous le chancelier Otto Bismarck, l’Allemagne avait obtenu le Togo, le *Cameroun* , le *Rwanda* , le *Burundi* , la *Tanzanie* et la *Namibie*.

Au lendemain de sa défaite lors de la Première guerre mondiale (1914-1918), elle se fit arracher ses colonies et protectorats. Ainsi, le Togo fut cédé à la France, le Cameroun à la France et à l’Angleterre, le Rwanda et le Burundi à la Belgique, la Tanzanie à l’Angleterre et la Namibie à l’Afrique du Sud.

Aujourd’hui, par la volonté des Etats-Unis, *l’Allemagne est redevenue la plaque tournante de la politique américaine pour l’Afrique. *

C’est ainsi que Stuttgart abrite *Africom*, Commandement militaire des USA pour l’Afrique.

Occasion pour « *BALISES* » de revenir sur le communiqué du 9 août 2022 lors de la prise de fonction du général Michael Langley.

« _Les trois dernières années ont été une éducation et l’Afrique est infiniment fascinante, le continent est grand, complexe et diversifié. L’Amérique ne peut pas se permettre d’ignorer l’Afrique – *la sécurité future de l’Amérique, et je crois que la prospérité – dépend d’une Afrique plus sûre et plus prospère*_ », avait déclaré le général Stephen G.Townsend le jour de la remise-reprise avec son successeur.

 *Cette Afrique plus sûre et plus prospère est en train de se redessiner justement en Allemagne dans une sorte de Berlin II virtuelle. *

C’est lors de sa visite en Allemagne en 2022 que l’archevêque de Bunia, Mgr Dieudonné Uringi, a découvert la nouvelle carte de la *RDC avec 4 Etats*. Le prélat avait été précédé par d’une délégation de la Société civile du Kivu « managée » pour accepter la création de la *République du Kivu*. Motif évoqué : Kinshasa serait trop loin pour une gouvernance conséquente.

L’Allemagne – on doit le lui reconnaître à son corps défendant – peine effectivement de la survenance du génocide rwandais 50 ans après le génocide juif. Cette double tragédie la touche du fond du cœur.

Aussi, est-elle devenue *sensible à la protection des minorités* , surtout celle à laquelle elle est liée par l’Histoire : la *communauté Tutsi*.

Il va sans dire que lorsque Olivier Schnakenberg, son ambassadeur en RDC, recommande aux autorités congolaises de la retenue dans la question ultrasensible de la protection des Rwandophones (en vérité des Tutsi), retenue à laquelle – c’est pourtant de notoriété publique – les officiels exhortent la population congolaise, c’est par rapport à son histoire coloniale certes, mais aussi au rôle délicat que lui fait jouer Washington.

Et lorsque Oliver Schnakenberg s’affiche avec Azarias Ruberwa dans son tweet, l’embarras de Kinshasa exprimé par le VPM Christophe Lutundula se comprend.

Faut-il encore que la *victimisation* cesse de nourrir des prétextes à des guerres.

Depuis une vingtaine d’années, l’insécurité à l’Est de la RDC s’explique par la *victimisation* . Conséquence tragique : des millions de congolais innocents perdent vie, membres du corps et biens pour cause des guerres cycliques. A un moment donné, il faut bien qu’on arrête de jouer ce jeu…

 Omer Nsongo die Lema

In LPDA du 18 janvier 2023




Haut Katanga : L’AVC salue la maturité de ses militants

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, le parti politique Autre Vision du Congo (AVC), sous la conduite de Didier Budimbu, son Autorité morale, salue la maturité dont ont fait preuve ses militants en demeurant imperturbables face aux provocations de ceux qui souhaitent, d’une part, perturber la paix et d’autre part, se victimiser pour gagner la confiance des Katangais.

A l’évidence, indique la même source, cette situation est planifiée en vue de jeter le discrédit sur le processus et trouver un moyen de justifier leur échec sur l’ancrage de leurs formations politiques sur le terrain…

L’AVC met quiconque au défi de démontrer que son autorité morale a tenu des propos teintés de xénophobie ou à caractère tribal. L’AVC invite la population katangaise à rester focus sur le processus qui suit bien son cours.

 




Chaîne de valeur des batteries de véhicules électriques : Voici les détails de l’accord signé par les États-Unis, la Rdc et la Zambie

Le département d’État a publié aujourd’hui le protocole d’accord (MOU) sur les chaînes de valeur des batteries de véhicules électriques signé par les États-Unis le 13 décembre 2022 à l’occasion du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. Dans ce cadre, les États-Unis soutiendront l’engagement de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie en ce qui concerne le développement conjoint d’une chaîne d’approvisionnement pour les batteries de véhicules électriques.

Ce protocole d’accord s’inscrit dans la perspective de l’objectif de la RDC et de la Zambie de mettre en place une chaîne d’approvisionnement productive, de la mine à la chaîne de montage, tout en s’engageant à respecter les normes internationales pour prévenir, détecter et intenter des poursuites judiciaires pour lutter contre la corruption tout au long de ce processus.

La Rdc produit plus de 70 % du cobalt mondial. La Zambie est le sixième producteur mondial de cuivre et le deuxième producteur de cobalt en Afrique. Ces ressources et cet engagement en faveur de la coopération sont des éléments essentiels de la transition énergétique mondiale dont nous avons besoin de toute urgence.

Le plan de développement d’une chaîne d’approvisionnement de batteries électriques permettra des investissements ouverts et transparents pour construire une industrie à valeur ajoutée et durable en Afrique, au service d’une transition énergétique juste pour les travailleurs et les communautés locales.

Le secteur privé américain est une formidable ressource, à la fois en matière de connaissances techniques et de financement, pour le développement commercial à chaque étape du processus. Le gouvernement américain travaillera avec la RDC et la Zambie pour garantir le caractère équitable des conditions de la participation du secteur privé à ces projets.




Campagne “pas une école sans bancs » : Tony Mwaba visite trois ateliers de fabrication des 60.000 bancs

Au total, on aura 60.000 bancs, destinés pour la première phase, à 6 Provinces, en raison des 10.000 bancs par province. Ces bancs sont destinés aux écoles qui sont nécessiteuses pour permettre à ce que les enfants étudient dans des bonnes conditions. Pour Tony Mwaba, à côté de la gratuité, il y a la qualité de l’enseignement sur laquelle on devra veiller. Et les bancs permettront effectivement que les élèves soient dans de bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage.

Engagé pour la pérennisation et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire, programme phare de la Vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi ne se repose pas. C’est ce qui justifie sa descente sur terrain ce jeudi 19 janvier 2023 dans trois ateliers situés respectivement sur 2ème, 11ème et 15ème rue, dans la Commune de Limeté Industriel où sont fabriqués 60.000 bancs pour la première vague à destination des 6 Provinces, à raison de 10.000 bancs par province.

C’est la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) qui a mis à la disposition de l’Etat congolais ses ateliers pour la fabrication des bancs de qualité, dont le bois acheté sur le marché local pouvant avoir une durée de vie de plus des 50 ans.

L’Eglise catholique a confié ce travail de la fabrication des bancs, sur financement à 100% du Gouvernement congolais, à ses trois structures qui travaillent en collaboration parfaite. Il s’agit de Sœurs de Sainte Famille de Bordeaux, Caritas Idiofa et L’Asbl Adecco.

Accueilli d’abord à la 2ème rue, le professeur Tony Mwaba Kazadi, a été conduit dans une visite guidée par la Révérende soeur Gitoka, qui était accompagnée par différents architectes selon les trois différentes structures.

C’est ici que la sœur Elisabeth Gitoka a indiqué à l’attention du Ministre de l’EPST : ”Les bancs sont fabriqués ici à Kinshasa et dans quelques autres provinces. Nous avons réparti le travail de cette manière pour éviter la déforestation, étant donné que le bois de qualité est vendu ici à Kinshasa”, a-t-elle déclaré, avant de préciser que ”ce bois est acheté sur le marché local, privilégiant ainsi la qualité des bancs en termes de la durée de vie”, a souligné la Révérende sœur.

Elle a souligné que :”c’est un travail supervisé par la CENCO, qui est engagée résolument dans la vision du Chef de l’Etat à travers son programme de la gratuité de l’enseignement primaire surtout dans sa dimension de la qualité des conditions d’apprentissage ”, a fait savoir la Révérende sœur.

Le satisfecit de Tony Mwaba

Se livrant à la presse à l’issue de sa visite, le ministre Tony Mwaba Kazadi n’a pas manqué d’exprimer ses sentiments de satisfecit au regard du travail abattu :”Vous m’avez accompagné dans trois sites pratiquement, où on est en train de nous fabriquer des bancs. Au total, on aura 60.000 bancs, destinés pour la première phase, à 6 Provinces, à raison des 10.000 bancs par province”, a déclaré le patron de l’EPST avant de préciser la destination de ces bancs : « Ces bancs sont destinés aux écoles qui sont nécessiteuses pour permettre à ce que les enfants étudient dans des bonnes conditions”, a-t-il indiqué.

Là-dessus, le ministre a affirmé :”A côté de la gratuité, il y a la qualité de l’enseignement sur laquelle on devra veiller. Et les bancs permettront effectivement que les élèves soient dans des bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage.

Et nous veillons sur ça, sur instruction du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sous la coordination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Chef du Gouvernement central au travers mon Ministère, qui a passé le contrat avec ces fournisseurs pour nous aider dans le cadre de la campagne :”Pas une école sans bancs”, avec la Direction des Infrastructures Scolaires de l’EPST, voilà le travail qui est en train d’être fait”, a précisé le professeur Tony Mwaba.

Il a signalé par la suite “mais déjà pour certaines provinces, on a fabriqué des bancs qui sont déjà partis à destination. La phase qui restera, c’est celle de distribution également. Nous allons nous organiser au sein du Ministère avec tous les Directeurs provinciaux qui vont nous donner les listes des écoles qui sont dans le besoin, nous allons essayer de faire parvenir ces bancs”, a-t-il fait savoir.

Quant à savoir les six premières provinces concernées, le Ministre n’a pas voulu indiquer la liste en faisant observer que :” nous avons des provinces qui sont déjà ciblées d’abord au nombre des six. Quand on aura fini, la deuxième phase, ça sera les autres provinces”.

Pour manifester son satisfecit, Tony Mwaba tance : « Ça, c’est du concret. Ce ne sont pas des discours. Ce ne sont pas des promesses comme on dit. Mais là, nous sommes en pleine exécution et réalisation du projet”.

Sensible à l’ouverture dont le Gouvernement est bénéficiaire de la part des Pères Spirituels à travers la CENCO, Tony Mwaba Kazadi a déclaré :”Je voulais de façon particulière, remercier la CENCO, parce que la production de ces bancs se fait dans les ateliers qui ont été disponibilisés par elle qui accompagne aussi la gratuité. Voilà pourquoi elle a manifesté ce soutien-là, en nous offrant les espaces non seulement pour fabriquer ; mais aussi à entreposer les bancs, en attendant que ça aille dans les écoles”.

 L’Architecte Armel Djamba, superviseur des travaux a indiqué que le projet est réalisé à ce jour à plus de 70% dont beaucoup de bancs ont été déjà évacués en provinces et l’on n’attend que le Gouvernement désigne les écoles bénéficiaires pour les distribuer”, a-t-il informé.

Enfin, la Révérende sœur Elisabeth Gitoka a confirmé que ces travaux sont réalisés dans les ateliers de l’Eglise :” On travaille en partenariat avec les Congrégations, les diocèses, les communautés religieuses et c’est comme ça que nous avons fait le tour de ces trois ateliers”, a-t-elle conclu.




Kinshasa : Sama Lukonde fait le suivi régulier de l’évolution des travaux dans différents chantiers

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde ne veut ménager aucun effort pour suivre personnellement et de plus près l’évolution des travaux des différents chantiers des infrastructures routières, surtout les routes menacées par des têtes d’érosions qui ont été lancés par son Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, à travers l’ensemble du pays en général et la ville de Kinshasa en particulier.

Ce jeudi 19 janvier 2023, bravant la pluie, le Chef du Gouvernement, avec à ses côtés le ministre d’Etat en charge des Infrastructures, le ministre des Transports et voies de communication ad. Intérim   le ministre des Affaires sociales et ainsi que quelques membres de son cabinet, a fait la ronde de quelques sites érosifs et points chauds de la capitale.

Concernant les sites érosifs, Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu notamment sur la Route nationale numéro 1 à Matadi Kibala, sur l’arrêt en vrac, où une tête d’érosion avait coupé en deux cette route de grand trafic entre Kinshasa et Kongo-Central. Où les travaux exécutés par l’entreprise SIC, sous la supervision du ministère des ITPR et sous le contrôle de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT), évoluent très bien, car le trafic a déjà repris et tout est mis en œuvre pour que les travaux soient complétements finis.

Le chef du gouvernement s’est rendu en suite sur la route Zamba Télécom, devenue praticable grâce aux travaux des remblaiement d’une érosion et de conduite d’eaux exécutés par l’entreprise (CGCD), sous la mission de contrôle du BTC.

Le Site de Kindele dont les travaux sont exécutés par la société chinoise SZTC était la troisième étape de cette visite d’inspection effectuée ce jour par Sama Lukonde qui a reçu par ailleurs les remerciements et le satisfecit de la notabilité de ce coin pour l’action salvatrice du gouvernement. Toutefois, une série des doléances ont été soumises au Premier Ministre qui a promis de s’y pencher le plus rapidement possible.

Sama Lukonde associe Modeste Mutinga à sa tournée

C’est par les sites de l’avenue Komorico et la place de la gare centrale que le chef du gouvernement a bouclé sa série de visite, tout en soulignant à la presse que cette descente s’inscrit non seulement dans le cadre du suivi régulier de l’évolution des travaux dans différents chantiers qui ont toujours attiré l’attention du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo mais aussi dans le cadre de la visite du Pape François qui pointe à l’horizon.

“Nous avons été d’abord sur la RN1 parce que c’est d’abord un site qui avait été fortement endommagé par cette tête d’érosion qui avait même coupé la ville de Kinshasa de la province du Kongo-Central et donc avec le ministre des ITPR, nous nous sommes rendus sur place, pour voir comment est- ce que ces travaux ont évolué surtout qu’ils avaient fait l’objet de l’attention de son Excellence Monsieur le Président de la République qui s’était aussi rendu sur le site.

Nous avons voulu aussi couvrir le volet humanitaire parce que nous avons une grosse crise du fait non seulement des pertes en vies humaines, mais aussi des pertes des biens des personnes. Et donc avec le ministre des Affaires sociales, nous y avons été aussi pour se pencher. Il était avec les services spécialisés, notamment la Croix rouge pour voir la suite à donner à ces problématiques que nous avons trouvées sur place et pour répondre à une autre question, nous avons tenu à être avec le ministre des transports intérimaire, dans le cadre des routes alternatives qui doivent être crées pour l’approvisionnement de Kinshasa.

C’était aussi l’occasion de visiter d’autres sites érosifs notamment de Kindele, parce que nous voulons ici prévenir c’est vrai que Kinshasa reste une ville à haut risque du point de vue des érosions mais nous ne voulons plus vivre ce que nous avions vécu la nuit du 12 au 13 avec ces pluies diluviennes”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Signalons que le Premier des warriors a aussi souligné l’importance de la sensibilisation à faire auprès des populations pour qu’elles ne puissent pas construire sur les zones non edificandies.

Cette visite a permis au chef du gouvernement de voir de près les têtes d’érosions qui sont déjà en présence et la manière dont elles sont prises en charge pour maintenir la fluidité du trafic dans la ville de Kinshasa. Une occasion aussi pour lui de s’assurer de la liberté de mouvement dans le cadre de la visite du Souverain pontife que le   pays connaîtra ce 31 janvier.




Participation de la Rdc à la réunion du Conseil des droits de l’homme : Rose Mutombo reçoit le directeur pays du BCNUDH

Rose Mutombo Kiese, la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a eu une séance de travail ce 19 janvier 2023 en son cabinet, avec le directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC, Abdoul Aziz Thioye. Les deux personnalités ont abordé diverses questions liées au secteur de la justice et surtout la participation de la RDC à un très haut niveau à la réunion du Conseil des droits de l’homme au mois de février 2023 à Genève en Suisse.

Abdoul Aziz Thioye a tenu à rencontrer la ministre d’Etat qui joue un rôle important en ce qui concerne les priorités à fixer par le Chef de l’Etat et également par le chef du gouvernement pour l’administration de la justice qui est un secteur clé pour la paix et la sécurité et aussi le développement pour nous dans mon rôle de représentant du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en RDC.

« Nous avons des relations privilégiées qui nous ont permis d’avoir des avancées que nous comptons consolider.  C’était aussi une occasion de parler des dates à venir notamment la session de haut niveau du Conseil des droits de l’homme qui aura lieu à la fin du mois de février 2023 et qui je pense que c’est une occasion pour la RDC de pouvoir y participer à un haut plus niveau et de pouvoir être dans ce concert des Nations », a déclaré Abdoul Aziz Thioye.

Beaucoup de chefs d’Etat et de gouvernements vont y participer, aux côtés du Secrétaire général des Nations unies et du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. M. Thioye pense et espère que ça sera une bonne occasion pour le Chef de l’Etat qui devrait ou pourrait faire le déplacement ainsi que la délégation gouvernementale de pouvoir échanger avec la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme.

Il s’agira de discuter de la visite envisagée très prochainement par le Secrétaire général en charge des questions de droits de l’homme basé à New York, aux Etats-Unis et qui est aussi l’une des adjointes de la Haut-commissaire qui envisage de venir en RDC pour rencontrer et travailler avec les autorités congolaises et faire avancer les dossiers dans lesquels « nous avons commencé à travailler ensemble notamment la question de la justice transitionnelle, de poursuites pénales mais également la question des prisons qui sont les domaines dans lesquels Mme la ministre d’Etat, son ministère et ses collaborateurs ont fait des progrès très importants ».

« Après quelques mois de son arrivée au ministère de la Justice, nous avons su résoudre un problème de longue date qui a persisté. C’était l’absence du double degré de juridictions et la procédure des appels des décisions rendues devant par les Cours militaires opérationnelles. Cela avait été identifié comme un problème au niveau international », a indiqué Thioye.

A chaque fois que la RDC a participé à des sessions du conseil des droits de l’homme ou devant les différents mécanismes de surveillance et traités, cette question-là revenait parce que c’était une violation de droit à un procès équitable. L’impossibilité de pouvoir faire appel à une décision rendue par une juridiction est une violation des droits de l’homme. Dès son arrivée à la tête du ministère de la Justice quelques mois après, Mme la ministre d’Etat a pu prendre des arrêtés qu’elle a proposés au Président de la République et cette question a été réglée.

« C’est un succès marquant pour le pays et pour tous les acteurs judiciaires et tous les défenseurs des droits de l’homme également ».

 Et d’ajouter que « les autres succès sont liés à l’amélioration des conditions de détention. Nous avons noté effectivement que l’alimentation s’est améliorée dans certaines prisons. Il y a eu un accès beaucoup plus régulier à l’eau et à l’électricité et peut-être aussi aux conditions de soins de santé. Evidemment, il y a des défis. Les défis restent parce qu’ils sont liés aussi à un flux sortant et à un flux entrant. Et ce flux entrant, malheureusement, le système n’est pas en mesure de l’absorber en temps et en heure. Donc, il faut persévérer et continuer à apporter les améliorations ».

Mme la ministre d’Etat l’a fait avec le soutien du gouvernement et des partenaires internationaux. Il y a eu la construction de l’école de formation et de différents établissements pénitentiaires qui sont des réalisations sous son magistère qu’il faut saluer, soutenir et continuer à essayer de consolider pour davantage aller de l’avant.

BM




Sahara : Les derniers événements où l’Algérie a prouvé son entière implication

L’Algérie n’est partie pas au conflit du Sahara, ne cesse de clamer le régime algérien. Pourtant force est de constater que chaque jour, un peu plus, cette affirmation est tout le contraire de la réalité. Les dernières remontrances d’un ministre algérien contre l’Arabie Saoudite donnent à voir l’étendue de l’implication algérienne dans le dossier. Voici les derniers événements en date où l’Algérie a montré qu’elle est bel et bien un acteur du conflit.

Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie refuse le contenu des résolutions votées qui nomment 4 parties au conflit, à savoir le Maroc, l’Algérie et dans une moindre mesure la Mauritanie et le polisario.

L’Algérie refuse de participer aux tables rondes sous l’égide de l’ONU pour négocier une solution politique mutuellement acceptable, arguant ne pas être partie au conflit et qu’il ne concernerait que le Maroc et la milice du polisario.

La communauté internationale est lucide sur l’implication totale du régime algérien qui se dérobe de sa responsabilité. Pour elle (communauté), le polisario n’est qu’un proxy utilisé par l’Algérie pour ne pas se montrer comme la réelle deuxième partie à ce conflit, révéler son ambition de déstabiliser son voisin et mettre à nu ses velléités expansionnistes sur le Sahara.

L’Algérie continue et s’acharne à affirmer qu’elle n’est qu’un « pays observateur » même si tous les jours, les événements prouvent qu’elle est à l’origine de ce conflit qu’elle entretient jusqu’à aujourd’hui.

Cette semaine, c’est le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, qui a montré l’implication de son pays dans le conflit en s’attaquant verbalement à une entreprise saoudienne. Alors que l’Algérie cherche désespérément à attirer les investisseurs étrangers et leur prouver sa fiabilité, le ministre algérien a fait tout l’inverse en menaçant les entreprises saoudiennes et toutes celles des pays du Golfe.

Dans une prise de position colérique et irrespectueuse envers l’Arabie saoudite suite à sa visite au siège de la filiale Tabuk Pharmaceuticals à Blida, le ministre algérien a ordonné à l’entreprise saoudienne de ne plus jamais afficher de carte correcte du Maroc telle que reconnue par l’Arabie saoudite (soutien de la souveraineté du Maroc, ndlr) et la Ligue arabe, lui ordonnant d’afficher la carte tronquée amputant le Sahara du royaume.

« Première remarque, changez-moi cette carte ! » s’est-il écrié dans un langage vulgaire et menaçant. « La carte doit être corrigée rapidement. Vous êtes en Algérie et la position de l’Algérie, vous la connaissez bien. Entre le Maroc et le Sahara occidental. Rapidement ! Il ne faut plus présenter ce type de carte», a-t-il déclaré depuis un pupitre devant la presse.

Quelques jours auparavant, le 13 janvier, c’était lors de la cérémonie d’ouverture officielle du Championnat africain de football des locaux (CHAN) organisé en Algérie que le régime algérien a montré sa « non-ingérence » dans le dossier en invitant le petit fils de Nelson Mandela et lui intimant l’ordre (payé) de faire un discours anti-marocain. Consigne lui a été donnée de reprendre la phrase culte algérienne selon laquelle le Sahara serait « la dernière colonie en Afrique », tout en liant le polisario, une organisation séparatiste armée et criminelle à la Palestine, pour que le public fasse l’amalgame et pense que la cause palestinienne serait la même que celle du polisario.

Selon Maghreb intelligence et des sources algériennes ayant requis l’anonymat, « Little Mandela » aurait reçu un cachet de plusieurs milliers de dollars pour inclure le Sahara dans son discours et le financement par l’Algérie d’une Fondation dont le but sera de faire du plaidoyer pour des « causes » en Afrique.

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé à la suite de ce discours politique et les propos haineux du public algérien visant le Maroc (dont l’équipe nationale, double championne en titre de la compétition a été empêchée par l’Algérie de participer, ndlr) qu’une enquête a été ouverte.

La haine du Maroc a poussé les autorités algériennes à ordonner aux médias à leur solde de taire tout le parcours de l’équipe du Maroc en Coupe du Monde 2022 qui s’est déroulée en décembre au Qatar, si bien que tous les matchs et résultats ont été mentionnés sauf ceux disputés par le Maroc, jusqu’à son élimination en demi-finale contre la France. Et le patron d’une chaine de télévision qui a eu « l’audace » de contrevenir à cet ordre, a été limogé.

En novembre 2022, à l’occasion du Sommet de la Ligue arabe organisé à Alger, une chaine d’informations internationales algérienne créée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui s’est réclamée « partenaire officiel » de la Ligue arabe, a diffusé la même carte officielle des Etats de la Ligue arabe en amputant le Sahara du Maroc du design.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a interpellé les organisateurs pour demander des explications, lesquels ont réfuté avoir un quelconque partenariat avec la chaine algérienne et ont demandé des explications au ministre algérien, Ramtane Lamamra qui a dû présenter ses plates excuses. La chaine de télévision, elle, a soutenu qu’il ne s’agissait que d’une simple erreur de graphisme.

L’organisation du Sommet par l’Algérie a failli être compromise, après plusieurs mois de demandes, d’allers-retours des ministres algériens pour tenter de convaincre les dirigeants arabes de ne pas boycotter l’événement.

En cause, l’Algérie a voulu instrumentaliser le Sommet pour faire passer sa position pro-iranienne, redonner un siège à la Syrie, inclure des discours haineux envers les pays signataires des Accords d’Abraham avec Israël et faire passer des thèses prétendants une similitude entre la cause palestinienne et celle du polisario pour revendiquer le Sahara marocain.

Toutes ces choses, ne servent, si besoin était, à prouver qu’une seule chose, c’est l’implication indiscutable de l’Algérie dans le dossier du Sahara en étant la principale partie cherchant à faire perdurer le conflit, à l’envenimer, en provoquant le Maroc à n’importe quelle occasion.




Est et Ouest de la Rdc : Sama Lukonde instruit les services de sécurité et appelle la population au calme

Des manifestations ont eu lieu ce matin à Goma contre la force régionale. Patrick Muyaya qui faisait le point de la réunion de sécurité présidée par le Premier ministre, a lancé un appel au calme à la population. Nous comprenons évidemment les frustrations et la colère accumulées depuis l’activisme du M23 et le Gouvernement est engagé sur différents fronts pour régler et qu’il faudrait éviter de faire le jeu de l’ennemi, car c’est dans ces types de manifestations qu’il peut y avoir des infiltrations qui ne feront qu’aggraver la situation et qui peuvent conduire au drame.

La situation sécuritaire à travers le territoire national et particulièrement dans les zones à conflits et où sévit  l’activisme des groupes armés et des terroristes du M23 soutenu par le Rwanda, a été passée en revue mercredi 18 janvier 2023, au cours de la réunion hebdomadaire de sécurité qu’a présidée le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, sur instruction du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Quelques membres du Gouvernement et les officiers supérieurs de l’armée et de la police y ont pris part.

Selon le porte-parole du Gouvernement, cette première réunion de l’année a permis de faire le point de la situation sécuritaire notamment l’attentat de Kasindi, l’activisme du M23 à Rutshuru, les conflits interethniques à Djugu et la situation dans le grand Bandundu.  Ci-dessous, l’intégralité du compte rendu.

“Comme de tradition, de manière régulière, depuis l’année dernière, le Premier Ministre a obtenu du commandant suprême l’autorisation de tenir ces réunions régulières pour faire le point de la situation générale du pays. Aujourd’hui, on se réunissait pour la première fois depuis le début de la nouvelle année. On a évidemment fait le point de la situation sécuritaire en commençant par l’attentat malheureux de Kasindi qui a conduit à la mort de 15 compatriotes. Nous avons parlé de la situation dans la province du Nord-Kivu particulièrement à Rutshuru et tout ce qui s’y déroule, notamment l’activisme du M23 mais on a pu faire aussi le tour d’horizon sur la situation sécuritaire dans la partie ouest, notamment à Kwamouth, Bagata et Kenge.

Nous avons été briffés à propos par la Police. Le Premier Ministre a aussi abordé la recrudescence des conflits interethniques entre Hema et Lendu à Djugu. Il y a eu une insistance qui a été faite sur la situation humanitaire et sur l’urgence d’agir. Spécialement en ce qui concerne l’attentat de Kasindi, l’armée nous a informés des mesures de sécurité qui ont été prises notamment pour assurer le contrôle afin d’éviter ou prévenir ce type d’attentat. Nous espérons qu’on va continuer la sensibilisation à ce niveau-là pour que la population adopte le comportement qui permette de dénoncer ces activistes chaque fois qu’il y a des mouvements suspects.

Par rapport à ce qui s’est tenu ce matin à Goma, les manifestations qui ont été annoncées contre la force régionale, c’est un appel au calme que nous lançons à nos populations. Nous comprenons évidemment les frustrations et la colère accumulées depuis l’activisme du M23 et le Gouvernement est engagé sur différents fronts pour régler et qu’il faudrait éviter de faire le jeu de l’ennemi, car c’est dans ces types de manifestations qu’il peut y avoir des infiltrations qui ne feront qu’aggraver la situation et qui peuvent conduire au drame.  Donc c’est un appel au calme que nous réitérons, mais c’est aussi un appel au soutien à nos forces qui sont engagées dans la défense du territoire et nous restons confiant en la stratégie portée par le Président de la République”, a déclaré Patrick Muyaya.




LA DÉDICACE DE L’ANNÉE AVEC PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO /JEUDI 19 JANVIER 2023