A Davos en Suisse : Eve Bazaiba participe à la réunion du Partenariat des Leaders pour Les forêts et le Climat

Mme Eve Bazaiba Masudi, Vice-Première ministre, ministre de l’Environnement et développement durable a participé, ce mercredi à Davos, en Suisse à la réunion du Partenariat des Leaders pour Les forêts et le Climat (FCLP). Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, ces échanges ont tourné autour des avancées de ce partenariat lancé en novembre 2022, lors de la Cop27 en République Arabe d’Égypte.

Co-présidé par les Etats Unis d’Amérique et le Ghana, le FCLP a pour but d’accélérer la dynamique visant non seulement à stopper, mais aussi à inverser la perte des forêts et la dégradation des terres d’ici 2030.

Il faut noter que dans ce cadre, le Royaume Uni s’était engagé à financer le volet forêt à la hauteur de 1,5 milliards de livres sterling pour la Nature ; avec un montant supplémentaire de 6,5 milliards de livres sterling toujours pour le pilier « Nature ».

Le R.U avait également annoncé qu’il travaillait sur un nouveau programme de 90 milliards de livres sterling pour la protection du Bassin du Congo et ce, dans sa promesse de soutien à la région. Le Bassin du Congo demeure le puit de carbone le plus efficace au monde.

Il assure la substance de plus de 80 millions de personnes et abrite 10.000 espèces de plantes tropicales ainsi que des espèces menacées comme les éléphants de Forêt, les chimpanzés et les gorilles de montagne.




Gratuité et lutte contre les antivaleurs : 1er face-à-face Tony Mwaba – Gestionnaires des Écoles conventionnées

Au menu de ce face-à-face, l’invitation à tous pour le respect strict de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire et la lutte contre les antivaleurs dans le Sous-secteur de l’EPST. Deux actions dans lesquelles, il a engagé le Ministère depuis qu’il a été porté à sa tête.

A peine rentré de festivités de fin d’année 2022 et de Nouvel An 2023, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a réuni tous les Coordinateurs nationaux, provinciaux, les Conseillers résidents…, dans la salle Crec, située dans la commune de la Gombe à Kinshasa ce mercredi 18 janvier 2023.

Après leur avoir présenté ses vœux les meilleurs pour la nouvelle année, le Ministre a tenu à rappeler le rôle de chacun. Qu’il s’agisse des partenaires qui sont des confessions religieuses et des Coordonnateurs qui sont des agents de l’Etat à travers désormais son Arrêté.

C’est à ce sujet, qu’il a déploré le fait que le jour où il était à l’Hôtel Béatrice pour mettre en place le Cadre permanent de concertation avec les Confessions religieuses dans la gestion des établissements scolaires, il y a eu quelques enseignants qui sont venus manifester au Cabinet du Ministre.

Après investigation, il s’est avéré qu’il s’agissait des enseignants des écoles conventionnées. Une manifestation qui était organisée en violation des dispositions légales.

 Désormais, une fois identifiés sur la rue, pour préjudicier la formation des enfants qui sont abandonnés dans les salles de classes, pendant qu’ils viennent manifester au Cabinet, la sanction sera la désactivation. C’est la confession religieuse qui va les prendre en charge jusqu’à ce qu’ils reviennent à l’ordre.

Car, s’est-il justifié, ”après identification de ces manifestants, il a été établi qu’il ne s’agissait pas d’une manifestation des enseignants, mais plutôt une activité politique. Pour preuve, a expliqué le Ministre, celui qui a pris la parole comme représentant de ces manifestants, a dès l’entame de son intervention, indiqué :”C’est une année électorale, nos écoles ont été désactivées. Il y a des leaders politiques qui s’étaient battu pour la réactivation de nos écoles, voilà pourquoi nous sommes venus réclamer nos arriérés des salaires…”, a-t-il déclaré.

Aucun enseignant n’a le droit d’abandonner les enfants en classe pour venir manifester sur la rue

Lui-même va se livrer lorsqu’il va se présenter comme un Secrétaire général adjoint d’un parti politique de l’Opposition, annoncé candidat aux prochaines élections. Il n’est pas interdit à un enseignant d’entrer en politique, a poursuivi le ministre Tony Mwaba, mais que cela ne soit pas fait au préjudice de la formation des élèves.

”Aucun enseignant n’a le droit d’abandonner les enfants en classe pour venir manifester sur la rue. A moins qu’il soit membre de la délégation syndicale. Qu’à cela ne tienne, même s’il est de la délégation syndicale, il doit avoir un ordre de mission”, a martelé le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Voilà pourquoi, il avait instruit que des actions disciplinaires soient ouvertes à l’endroit de ces enseignants”, a exigé le patron de l’EPST.

”Comme je l’avais dit, vous êtes agents de l’Etat. Vos représentants légaux vous désignent par une simple lettre. Mais cette simple lettre ne vous donne aucun droit pour être pris en charge par le SECOPE. Il m’appartient à moi de l’entériner par un arrêté ministériel qui va faire de vous agents publics de l’Etat.

Pour cela, j’attends de vous le rendement meilleur fondé sur les résultats ”, a fait observer Tony Mwaba Kazadi, tout en exigeant que les Coordinateurs puissent tenir compte de la compétence et de la qualité des enseignants lors du recrutement.

”Veillez sur le recrutement des enseignants. Ceux-ci doivent être des modèles”, a martelé le professeur Tony Mwaba Kazadi. Il faut aller plus loin, même pour les chefs d’établissements, les Coordinateurs nationaux, Provinciaux…

A ce sujet le n°1 de l’EPST a rappelé que son Ministère a adressé les correspondances aux Chefs des Confessions religieuses, pour qu’ils lui envoient les listes des candidats à nommer à la tête des Coordinations des établissements scolaires. Ce n’est pas cette liste qui donne automatiquement le droit à la prise en charge par le Trésor public, a-t-il fait remarquer.

”Contrairement à ce que j’avais annoncé de signer un arrêté collectif, j’ai résolu de signer un arrêté individuellement après m’être entretenu avec chacun de vous. Parce qu’à partir de cet arrêté, vous devenez automatiquement agent de l’État. Cela constitue une sécurité pour vous, pour ne pas subir les caprices de vos représentants légaux ”, a répété le Ministre avant de les inviter au travail :”Je vous invite au travail. Un travail basé sur les résultats. Des résultats visant la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire et la lutte contre les antivaleurs. Manifester aussi sur la rue en abandonnant les enfants à l’école, est aussi une antivaleurs. Il faut pour cela sanctionner”, a insisté le Ministre de l’EPST.

Veillez sur la rigueur dans la gestion des établissements scolaires, ainsi que sur la viabilisation des infrastructures scolaires.




Lisanga : L’absence des représentants de l’ECC et des libanais à la base du report de la réunion

Convoquée pour ce mercredi 18 janvier 2023 au cabinet du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, la réunion devant mettre autour d’une même table les parties impliquées dans la détérioration des conditions d’apprentissage des élèves de l’Ecole Primaire Lisanga, au sein du site de l’Institut Bokeleale, a été reportée sine die.

Pour cause, l’absence du Représentant du Président National de l’ECC et la partie des Libanais qui ont acquis l’espace où a été érigé le mur.

Dans une courte réunion, sous la supervision de M. le Directeur du Cabinet du ministre de l’EPST, Dr Jonas Kalambay, Conseiller du ministre en charge des Projets et Partenariats, a informé les convives des raisons de ce report qui sont essentiellement liées au refus de l’Eglise du Christ au Congo, en tant que Partenaire de l’Etat de venir se mettre avec n’importe qui pour traiter une question qui devrait faire objet d’une concertation entre partenaires.

Tout en présentant les excuses du ministre de l’EPST, Dr Jonas Kalambay a promis de fixer la prochaine date de la réunion après la rencontre entre l’ECC et le Gouvernement congolais à travers le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique.

Le Comité des parents d’élèves de l’Ecole Primaire Lisanga, s’est affiché triste et déçu du report de cette rencontre surtout qu’il a accédé à la demande du Ministre de renvoyer les enfants à l’école. Ce qui a été fait aujourd’hui, a déclaré Dr Maurice Kalonji, Président du Comité des parents.

Toutefois, il a signalé que toutes les démarches entreprises pour entrer en contact avec le Bureau du Président National de l’Eglise du Christ au Congo, se sont avérées vaines face au refus d’accuser réception la pétition/Lettre ouverte du 05 janvier 2023, adressée à l’Eglise.

Raison pour laquelle, ils étaient venus voir le Ministre, en sa qualité du Garant de la qualité de l’enseignement et des conditions d’apprentissage des élèves, a-t-il rappelé.

‘’Promptement, le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a répondu à notre cri de détresse pour venir constater la situation sur terrain. Il a trouvé que les travaux se poursuivaient en dépit de la décision portant ‘’suspension des travaux’’ de la Division Urbaine de l’Urbanisme et Habitat du 02 janvier 2023’’, a fait observer Dr Maurice Kalonji, tout en soulignant : ‘’En tant que père de famille, il nous a demandé de renvoyer les élèves à l’école aujourd’hui mercredi, tout en insistant sur le respect de la décision sus évoquée. En ce qui nous concerne, nous avons respecté notre part du contrat en renvoyant nos enfants à l’école, tout en espérant trouver des solutions aujourd’hui’’.

‘’Voilà pourquoi, nous nous remettons à l’Etat congolais à travers son Ministre de l’EPST pour trouver des solutions adéquates dans l’intérêt et la qualité de l’enseignement de nos enfants’’, a déclaré Dr Maurice Kalonji, qui a regretté que l’Eglise ait traité les parents des ‘’Kuluna, bandits’’, alors que parmi nous, il y a des intellectuels, a-t-il fustigé.

‘’Bien plus, nous ne voyons pas pourquoi le Porte-parole de l’ECC affirme que le Ministre a posé des actes au-delà de ses attributions allant jusqu’aux imputations dommageables ou injures à l’égard de l’Eglise. Ce qui n’est pas vrai dans la mesure où, c’est le Comité des parents qui est venu le voir, en tant que père pour trouver solution à ce qui parait comme perturbation des conditions d’apprentissage de nos enfants, étant donné que ce mur crée l’obscurité, provoque des inondations sur le terrain de jeu, dans les salles de classe et qu’il est construit au-dessus de la fosse septique. Ce qui pourra être lourd des conséquences’’, a-t-il plaidé, avant d’informer : ‘’le Ministre n’a jamais pris une quelconque décision. Il attendait que toutes les parties impliquées soient présentes pour trouver une issue honorable à cette crise de nature à perturber le bon déroulement des enseignements’’, a conclu Dr Maurice Kalonji.




Attentat à Kasindi : Le pape exprime « sa compassion » aux victimes de l’attentat

Le pape François exprime « sa compassion et sa proximité » aux victimes de l’attentat contre une église pentecôtiste à Kasindi, survenu le dimanche 15 janvier 2023. Dans cette localité du Nord-Kivu, à l’Est du pays, au moins 14 personnes ont été tuées et 63 blessées, lors de l’explosion d’une bombe artisanale dans l’église, indique La CroixAfrica.

Dans un télégramme signé par le cardinal Parolin, secrétaire d’État, et est adressé au révérend André Bokundoa-Bo-Likabe, président de l’Église du Christ au Congo, le pape, « dans la prière », « confie les défunts et les blessés à la miséricorde de Dieu ». « Il implore le Christ, Seigneur de la vie, afin que les personnes affligées trouvent consolation et confiance en Dieu, invoquant sur elles le don de la paix. »

L’attentat terroriste intervient à deux semaines d’un voyage du pape François en République démocratique du Congo, du 31 janvier au 3 février.

Les autorités du pays ont attribué l’attentat à un groupe armé des ADF (Forces démocratiques alliées), des rebelles musulmans d’origine ougandaise, qui sont actifs à l’Est du pays. Depuis 2021, une opération militaire conjointe congolaise-ougandaise est organisée contre les ADF en territoire congolais. Mais les attaques continuent.




Audience générale : le pape « recommande » la RDC à la « prière » des fidèles

Le pape François s’est adressé aux fidèles au terme de l’audience générale de ce mercredi 18 janvier 2023, Salle Paul VI, en les invitant à prier pour la RDC, à deux semaines de son voyage dans ce pays (du 31 janvier au 3 février).

Il a en effet dit : « Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents aujourd’hui, en particulier le groupe de fidèles, venu de la République Démocratique du Congo, un pays que j’irai visiter à la fin du mois et que je recommande à votre prière ! »

Selon Vatican News, dans la capitale de la RDC, Kinshasa, les préparatifs pour la visite du pape François avancent : c’est ce qu’a déclaré – le 17 janvier – l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, après avoir visité plusieurs chantiers, notamment à l’aérodrome de Ndolo où le pape présidera une messe le 1er février. Au moins deux millions de personnes sont attendues pour cet événement.




Pour la junte, la haine du Maroc passe avant les IDE et les (vrais) intérêts de l’Algérie

Véritable leçon de logique anti-économique, le violent coup de gueule du ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, contre la filiale locale du géant saoudien Tabuk, sur fond d’une carte intégrale du Maroc, en dit long sur la fixation du régime d’Alger sur le Royaume. Au détriment même de l’économie algérienne.

La sortie est pour le moins hasardeuse et d’une rare violence, puisqu’elle concerne un ministre qui s’adresse à un investisseur étranger. Elle n’a cependant rien d’étonnant quand on sait que le responsable en question n’est autre qu’Ali Aoun, ministre algérien de l’industrie pharmaceutique, et que son coup de sang incontrôlé vise la filiale locale du groupe saoudien Tabuk, dont le pays d’origine est un fervent soutien à la marocanité du Sahara.

Il aura ainsi suffi que les responsables de Tabuk Pharmaceuticals Algérie aient eu «l’outrecuidance» de recevoir, lundi 16 janvier à Blida, le ministre algérien avec une carte intégrale du Royaume du Maroc pour qu’une véritable tempête, faite de propos humiliants et d’insultes à peine voilées, s’abatte sur eux. Une démonstration, encore une, de la folie furieuse qui gagne toutes les strates du pouvoir algérien quand il est question du Maroc.

Ce mercredi, nous vous rapportions le stade ultime de l’hystérie qu’a atteint le ministre algérien lors de sa visite dans les usines de Tabuk, et ce, à la simple vue de la carte du Maroc comprenant son Sahara. Pris d’une crise de nerfs, Aoun a, séance tenante, ordonné aux dirigeants du groupe de changer «rapidement» ladite carte de manière à ce qu’une ligne de démarcation sépare les provinces du Sud du reste du Royaume.

«La carte doit être corrigée rapidement. Vous êtes en Algérie et vous connaissez bien la position de l’Algérie sur l’affaire entre le Maroc et le Sahara occidental. Rapidement. Il ne faut plus présenter ce type de carte», a tancé le ministre algérien, remonté comme jamais. Intempestive, irréfléchie, sa «remarque» a aussi cette charge de mépris, et de méprise, qu’on ne retrouve plus que chez les dirigeants algériens.

Ainsi lancé, le ministre algérien n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. La suite de sa prise de parole à l’adresse du top management de Tabuk Algérie est un morceau d’anthologie en matière de logique anti-économique. À l’heure où tous les pays du monde s’arrachent le moindre dollar d’investissement étranger, dans une conjoncture économique aussi dure, lui juge que le groupe saoudien n’en fait pas assez avec ses 16 millions de dollars injectés dans une économie algérienne en manque de diversification et otage de ses recettes exlusivement issues des hydrocarbures.

Aoun n’en a que faire, la filiale du groupe saoudien s’étant rendue coupable de l’impardonnable en terre algérienne: dire, ou ne serait-ce que suggérer, à travers une carte que le Sahara est, évidemment, marocain. Quand on sait qu’Alger ne cesse de marteler à longueur de journée que la question du Sahara ne la concerne pas, refusant même de prendre part aux tables rondes décidées par le Conseil de sécurité de l’ONU, il y a comme un grand souci de cohérence. Mais la junte n’est pas à une contradiction près. Et puis, qui peut le plus, peut le moins.

En matière de «plus», le ministre algérien a poussé le ridicule jusqu’à contester l’existence même des unités de production de Tabuk en Algérie, alors que celles-ci ont fait l’objet d’accords, d’accompagnement et de facilités de la part des autorités et que le projet est né il y a de cela 7 ans. «Un tel montant d’investissement est indigne d’un aussi grand groupe comme Tabuk. Le cadet des investisseurs algériens est capable de l’apporter. Il faut revoir vos capacités sur ce registre. L’état actuel des choses est inacceptable. Nous voulons un autre projet, un nouvel investissement, qui soit respectable», a-t-il crié.

On passera sur le manque total d’élégance, de savoir-vivre et même de savoir-être, car il y a mieux: le délai pour le moins intenable fixé à Tabuk pour arriver avec ce nouveau business plan, à savoir la fin du premier semestre de cette année 2023. De plus en plus en forme, le ministre algérien de l’Industrie pharmaceutique a poussé le bouchon encore plus loin: «Que produisez-vous en Algérie? Du shampooing? L’Algérie n’a pas besoin de shampooing. Débarrassez-nous-en, quels que soient les vertus thérapeutiques et les usages médicaux auxquels ce produit est destiné. Nous avons besoin de traitements contre le cancer, contre le diabète.» Comme si, jusqu’ici, Tabuk agissait clandestinement et qu’on peut, du jour au lendemain, changer de taille d’entreprise ou encore de ligne de production. Si ce n’est pas du populisme à l’état primitif, on se demande bien ce que cela pourrait être comme posture.

Déjà fin expert en industrie pharmaceutique, visiblement allergique aux shampooings et autres produits d’hygiène, Aoun se veut aussi une référence en politique de change. Il a reproché, à ce titre, à la filiale algérienne de Tabuk d’importer des matières premières et autres intrants de l’étranger «en devises» et de rapatrier ses bénéfices à la maison mère «en devises». Il oublie que c’est le propre de tout investissement étranger, et qu’en matière d’intrants, il y a lieu de créer un écosystème et de favoriser le taux d’intégration.

Mais il ne faut pas non plus trop en demander à un aussi brillant ministre, tout juste animé par sa volonté d’effacer sa propre ardoise, puisqu’il a été auparavant accusé de corruption, associé au scandale de la banque Khalifa, et condamné à une peine de prison, avant de bénéficier d’un acquittement. Une forme d’avance sur ses bons et loyaux services, mais qui servent uniquement le maintien d’un régime en fin de vie.

Et puisque le ridicule ne tue pas, Aoun a ordonné, avec effet immédiat, qu’une partie de la production soit destinée à l’export pour couvrir les pertes en devises dont la filiale de Tabuk est responsable. Mais sur les marchés potentiels et tout le dispositif à mettre en place, il est resté muet: «Ce que je vous dis est une instruction officielle. Le shampooing, il suffit. Dites-le à la bande de Tabuk: l’Etat algérien n’est pas satisfait de ce qui se fait en Algérie.» Tout est de savoir comment le groupe, l’Arabie saoudite et tous les investisseurs du monde vont interpréter de telles carabistouilles. Dépourvues de la moindre once de bon sens. Ainsi va l’Algérie.

Par Tarik Qattab




Parlement européen : Deux amendements apportés par des milieux hostiles au Maroc

Le Parlement européen a adopté, ce mercredi 18 janvier, deux amendements dans le cadre du «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», une action considérée comme « manœuvres dilatoires et hostiles menées contre le Maroc”.

Suite aux deux amendements poussés ce mercredi par le Parlement européen au «Rapport concernant la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – 2022», une source au sein du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a tenu de souligner que cette démarche, émanant d’une partie qui estime avoir de bonnes intentions, tel a été confirmé par le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell lors de sa dernière visite à Rabat, a été promue par des milieux hostiles aux intérêts du Maroc.

Ces amendements relèvent d’une campagne d’attaques et de harcèlement menée contre Royaume, surtout par ceux qui entravent la croissance, la prospérité et la forte présence du Maroc dans son environnement régional et international, a-t-elle indiqué.

La même source a affirmé que le Maroc a depuis longtemps mis en garde et à plusieurs reprises contre cette campagne continue qui le vise directement et individuellement. De tous les pays arabes et africains, le Maroc est le plus ciblé et attaqué, ce qui indique un parti pris clair qui ne peut être ignoré.

La source du ministère a déclaré que ces amendements ne sont qu’une manifestation des véritables abus et violations des institutions et de la voie démocratique. Pour l’interlocuteur, il est surprenant de voir que ceux qui se plaignent de l’ingérence étrangère sont, en fait, les premiers à intervenir dans les affaires intérieures et procédures judiciaires d’un État souverain, soulignant que “ceux qui se plaignent de l’ingérence sont en fait les champions de l’ingérence”.

La même source a poursuivi : “Ceux qui prétendent que leur travail se caractérise par la légitimité fondent leurs positions sur des allégations fantaisistes que certains médias promeuvent sans s’appuyer sur aucune base légale, à un moment où des enquêtes judiciaires sont toujours en cours, dans l’attente de la publication de leurs résultats”.

En ce sens, la source explique que le Maroc s’attend à plus d’attaques, qui emploieront une rhétorique creuse basée sur des faits que déjà tranchés par la justice.

Elle ajoute que les cercles hostiles au Maroc identifiés au sein du Parlement européen, et qui ont un agenda bien connu, ne reculeront devant rien, étant donné qu’ils ignorent les droits des victimes, remettent en cause l’indépendance du système judiciaire au Maroc et prennent parti du côté des personnes qui ont déjà été jugées pour des faits de droit commun, et en aucun cas, en raison d’opinions ou d’attitudes.

Et d’ajouter : « Sans ignorer la sage position de certains groupes politiques et représentations au Parlement européen, le Maroc reste confiant dans sa voie nationale et sage dans ses choix liés à sa politique intérieure et extérieure ».

La source du ministère a indiqué notamment que le Maroc, toujours attaché à son partenariat stratégique avec l’Union européenne, alerte sur les conséquences de ces manœuvres ignobles, et appelle les voix sages et responsables à évoquer le langage de la raison et à privilégier les intérêts de ce partenariat, et de s’abstenir de se livrer à ces manœuvres et de fermer les yeux sur celles-ci.

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CHAN 2022 :l’Ouganda prend la tête du groupe B!

Après son entame réussie contre la Côte d’Ivoire (1-0), le Sénégal est tombé de haut en s’inclinant face à l’Ouganda (0-1) ce mercredi sous la pluie à Annaba à l’occasion de son deuxième match au CHAN 2022. Malgré ce revers, les Lions locaux sont bien placés pour se qualifier mais il faudra rester vigilant dimanche lors de la dernière journée contre la RD Congo, qui a fait match nul un peu plus tôt face à la Côte d’Ivoire (0-0). De son côté, l’Ouganda vire en tête de la poule B et se trouve en position de force avant le match face aux Ivoiriens.

D’entrée pourtant, les hommes de Pape Thiaw se procuraient les meilleures situations : une tête de Cheikh Diouf qui allait mourir sur la barre, un coup-franc en pleine surface repoussé sur la ligne et surtout un penalty obtenu par Moussa Ndiaye et manqué, comme au premier match, cette fois par Cheikh Sidibé, qui butait face au gardien adverse, Alionzi… Comme souvent dans pareil cas, les Sénégalais se faisaient punir dans la foulée.

Suite à un corner mal repoussé, Milton Karisa ouvrait le score pour les Cranes sur un tir dévié à bout portant (0-1, 33e). Sonnés, les Sénégalais avaient du mal à s’en remettre et semblaient clairement coupés dans leur élan. Ils frôlaient même le KO au retour des vestiaires lorsque Cheikhou Ndiaye concédait un penalty, cette fois contre le Sénégal, que l’arbitre annulait miraculeusement suite au recours à la VAR. Malgré un gros raté de Diouf, qui manquait le cadre sur sa reprise en excellente position, les Lions ne parvenaient plus à se procurer de véritables occasions par la suite. Pire, ils terminaient le match à dix après l’expulsion de Libasse Ngom (82e). Un résultat décevant mais les Lions ont encore toutes leurs chances s’ils parviennent à s’en remettre mentalement.

Le classement du groupe B : Ouganda 4 points, Sénégal 3 pts, RDC 2 pts, Côte d’Ivoire 1 pt




culte: Dieu n’est pas un homme pour mentir

 




culte voici l’homme