A Boende : Guy Loando inspecte les travaux de modernisation de l’aérogare et de la voirie urbaine

Arrivé ce mardi à Boende, en mission officielle, le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du Territoire Me Guy Loandoa reçu un accueil spontané et chaleureux de la population du coin et des alentours.

Me Guy Loando est allé inspecter les travaux de modernisation de l’aérogare et de la voirie urbaine de Boende, financés par le Gouvernement de la République.

Le MinÉtat Guy Loando a profité de sa présence à Boende pour appeler la population à s’enrôler massivement en prévision des prochaines échéances électorales.




Dans une mise au point : Jean-Lucien Bussa rejette les propos discriminatoires qui lui sont attribués

Dans une mise au point parvenue à notre rédaction, M. Jean-Lucien Bussa, ministre du Commerce extérieur et Autorité morale du CDR démontre comment ses adversaires politiques, voulant porter atteinte à sa crédibilité au niveau national et international, lui ont collé des propos discriminatoires, racistes et séparatistes qu’il n’a jamais tenus. Dans ce même document, il affirme avec force que ces propos ne sont les siens. Ils ont été créés en dehors du contexte pour l’exposer au mépris de l’opinion nationale et internationale et ce, pour des raisons politiciennes. Et Jean-Lucien Bussa de poursuivre qu’il en découle que ses adversaires politiques ayant échoué à démobiliser la population et de porter atteinte à son intégrité physique, ils se sont rabattus par le biais d’une machination de vouloir me décrédibiliser dans l’opinion et espérer ainsi obtenir l’adhésion populaire qu’ils n’ont plus depuis un certain temps. Il a profité de l’occasion pour rappeler à l’opinion nationale et internationale que son parti politique le CDER et lui-même défendons le principe et, de bon droit légitime, de la « double nationalité ». « Il en découle que les propos séparatistes que le MLC, avec ses journalistes recrutés pour le besoin de la cause pour ternir mon image dans l’opinion publique nationale et internationale, sont montés de toutes pièces à des fins politiciennes », dit-il, avant de marteler que le vrai problème étant celui de la guerre de Leadership que se livre les deux acteurs sur terrain, de savoir le Leader du MLC, Jean-Pierre Bemba et celui du CDER, Jean-Lucien Bussa, tous pourtant, Membres de l’Union Sacrée de la Nation.

Ci-dessous, l’intégralité de la mise au point :

JMNK

MISE AU POINT EN RAPPORT AVEC LES PROPOS (DITS >> DISCRTMINATOIRES M’ATTRIBUES PAR MES ADVERSAIRES POLITIQUES

J’ai l’honneur de porter ici la meilleure attention de l’opinion nationale et internationale, qu’à la suite de la publication du calendrier électoral le 29 novembre 2022 par la CENI, j’ai effectué en dates du 04 au 11 janvier 2023, une décente dans les Provinces du Nord et du Sud-Ubangi en vue de me faire enrôler.

Profitant de l’occasion, j’ai passé le message ci-après à la population : (i) appel d l’enrôlement massif et à l’appropriation du processus électoral ; (ii) appel d l’unit6 et d la solidarit6 aux fins de combattre Ia pauvret6 ; (iii) appel au soutien de tous à la candidature de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de Ia République, Chef de l’Etat, aux élections de décembre 2023.

A cet effet, informé de l’ampleur des préparatifs de mon accueil, les militants et cadres du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Parti politique concurrent au Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), mon Parti, ont programmé et perpétré les actes inciviques et criminels suivants :

  1. Production et distribution des tracts sur lesquels était mentionné les menaces criminelles dès mon arrivée de Gemena, le 04 janvier 2023 (cfr rapport des Autorités politico-administratives et des Services de sécurité) ;
  2. Lapidation des militants du CDER au siège fédéral (dont quatre blessés) par des inciviques proches du MLC dont deux d’entre-eux ont été interpellés par la Police Nationale Congolaise, le 04 janvier 2023, après mon meeting populaire à la Place << Kermesse >> ;
  3. Attaque et incendie criminel du siège fédéral du CDER par les militants du MLC, conduits au lieu du crime par l’Honorable SITDO PENZE, Député provincial MLC ;
  4. Agression barbare des 6tudiants venus participer A la Conf6rence que j’ai anim6 d leur demande, à la paroisse Sainte-Elisabeth de Gemena sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, peu avant mon départ pour Kinshasa, le 11 janvier 2023.Ils ont tapé et blessé les étudiants, cassé les chaises, tables et fenêtres et emporté certains biens des étudiants (cfr d6claration des 6tudiants).

Je tiens par ailleurs à relever à l’attention de tout le monde que le 04 janvier au matin, le Major Jean-Benoît NDABELEKA ITONGO, ancien de l’Armée de Libération du Congo/MLC, ancien garde rapproché du Président National du MLC, arrivé à Gemena sans feuille de route ni ordre de mission, sous une fausse identité, a été arrêté le 04 janvier 2023 par les services de sécurité.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité a informé le Gouvernement de l’enquête ouverte à charge du précité pour avoir voulu attenter à ma vie lors de ma tournée dans le territoire de Budjala, précisément dans le groupement de Likaw.

L’arme de guerre et des munitions dont il se serait servi pour commettre son forfait, ont été saisies depuis le 10 janvier 2023 par les services compétents. Il s’agit de l’arme et munitions cachées depuis la fin de la rébellion menée par le MLC.

Comme cela ne suffisait pas, mes adversaires politiques, voulant porter atteinte à ma crédibilité au niveau national et international, m’ont collé des propos discriminatoires, racistes et séparatistes que je n’ai jamais tenus.

Pour ce faire, Monsieur Stanis BUJAKERA TSHIAMALA, Journaliste reporter à Jeune Afrique, Reuters et Actualité.CD, pour des raisons inavouées et sans vérification rigoureuse préalable, a affirmé dans son tweet déclencheur de la campagne de diabolisation, du 12 janvier 2023 dans lequel il m’attribue le propos dont : < Tout celui dont le père n’est pas congolais est notre ennemi >. Traduit en Lingala, cette phrase s’écrirait de la manière suivante : < Oyo nionso tata naye azali congolais te, azali monguna na biso >>.

J’affirme avec force que ces propos ne sont miens. Ils ont été créés en dehors du contexte pour m’exposer au mépris de l’opinion nationale et internationale et ce, pour des raisons politiciennes.

Il en découle que mes adversaires politiques ayant échoué à démobiliser la population et de porter atteinte à mon intégrité physique, ils se sont rabattus par le biais d’une machination de vouloir me décrédibiliser dans l’opinion et espérer ainsi obtenir l’adhésion populaire qu’ils n’ont plus depuis un certain temps.

Ainsi, je voudrais rappeler à l’opinion nationale et internationale que mon parti politique le CDER et moi-même défendons le principe et, de bon droit légitime, de la < double nationalité >.

Il en découle que les propos séparatistes que le MLC, avec ses journalistes recrutés pour le besoin de la cause pour ternir mon image dans l’opinion publique nationale et internationale, sont montés de toutes pièces à des fins politiciennes.

Le vrai problème étant celui de la guerre de Leadership que se livre les deux acteurs sur terrain, de savoir le Leader du MLC, Jean-Pierre Bemba et celui du CDER, Jean-Lucien Bussa, tous pourtant, Membres de l’Union Sacrée de la Nation.

Fait à Kinshasa, le 18 janvier 2023

Jean-Lucien Bussa

Autorité Morale du Parti politique CDR et du regroupement politique coalition des démocrates (CODES)




Les FARDC n’ont pas droit d’occuper Rutshuru, dixit le membre de l’Udps Willy Ngoma (Papy Tamba)

Un audio le dit et il fait le tour des réseaux sociaux. C’est cela le résultat du carnet d’adresse que Fatshi est allé chercher au Rwanda, selon les saintes révélations du tout puissant Bifor BISELELE. Et pendant ce temps, les congolais dorment encore sur leurs lauriers. La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution il faut le peuple. Victor HUGO. Avons-nous ce peuple en RDC ?

Chers frères et sœurs congolais, la voix dans cet audio est bel et bien de Willy NGOMA, présenté dans les réseaux comme membre de l’Udps. Sans ambages ni détour, il a déclaré que les FARDC n’ont pas droit d’accéder à Rutshuru. Il ajoute que seules les forces machin bidule des États de l’est ont droit d’y être. Et visiblement, cette force respecte cette position.

Avant de dormir cette nuit, rappelez-vous de certains faits

  1. Quand Fatshi accédait au pouvoir le 24 janvier 2019, le M23 n’existait plus. C’est un mouvement qui était vaincu et défait par le président KABILA en 2013.
  2. Selon les révélations faites par major Willy NGOMA, ce mouvement a été invité à Kinshasa pendant 17 mois aux frais de la République. Le temps nécessaire pour eux de se reconstituer
  3. Les révélations du tout puissant Bifor BISELELE nous parlent de la quête du carnet d’adresse de Kagame
  4. C’est Fatshi qui nous a ramené le machin truc bidule des États de l’Afrique de l’est
  5. Devant les groupes armés au Kenya, Fatshi a déclaré que nous n’allons pas continuer à nous battre pour un petit lopin de terre, avant d’ajouter que l’espace d’Afrique machin bidule de l’est sera notre espace à nous tous.

Il y a encore à dire, ces quelques faits suffisent pour accuser Fatshi à Dieu et aux ancêtres. Nous avons la légitimité de le faire, les faits sont d’une particulière gravité. Si nous ne devons pas nous battre pour un lopin de terre, pour quelle autre raison pouvons-nous encore le faire ?

J’anticipe pour souhaiter une bonne nuit. Je sais que ça sera dur de dormir avec toutes ces vérités, mais faites des efforts. Les ténèbres ne régneront pas toujours




Attentat de Kasindi : Sama Lukonde et les députés du Nord-Kivu d’accord pour renforcer la sécurité aux frontières

L’honorable Mwanza Singoma a conduit le Caucus des députés du Nord-Kivu chez le Premier ministre. Au sujet de l’attentat de Kasindi, les élus du peuple ont recommandé le renforcement de la sécurité aux frontières.  Concernant le M23, Sama Lukonde a rassuré que tout est mis en œuvre au niveau du Gouvernement pour s’assurer que la feuille de route de Luanda sera respectée.

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a reçu, ce mercredi 18 janvier à la Primature, le caucus des députés nationaux du Nord-Kivu, conduit par son président, l’Honorable Mwanza Singoma. Le récent attentat perpétré par le mouvement terroriste de l’ADF à Kasindi, en territoire de Beni, et le refus du désengagement du M23 des positions occupées, telles sont les principales questions abordées au cours de cette audience.

A en croire le porte-parole de la délégation, les élus nationaux du Nord-Kivu ont demandé au Chef du Gouvernement de renforcer les mesures sécuritaires aux frontières pour barrer la route aux terroristes qui sèment la désolation dans la population.

“Nous avons été reçus par le Premier Ministre et nous le remercions. Ça concernait deux points. Le premier point c’est au sujet des attentats où les ADF ont attaqué les populations innocentes qui étaient en train de célébrer un baptême. Le Premier Ministre nous a assurés du message de compassion qu’il transmet à la population et aussi le message de nous les députés nationaux. Notre recommandation principale et qui est la sienne, est qu’il faudra renforcer la sécurité aux frontières, notamment mettre des contrôles avec des outils métalliques pour s’assurer que tous ces mouvements ADF avec ses bombes artisanales ne puissent pas encore attaquer les populations pour causer des morts inutiles. Nous espérons en tout cas que dans les semaines à venir, nos forces de sécurité vont se déployer dans les zones d’influence pour s’assurer que d’autres attentats n’aient pas lieu”, a déclaré le député national Mwanza Singoma.

Concernant la question liée au refus du désengagement du M23 qui occupe quelques localités du Nord-Kivu avec l’appui du Rwanda, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a donné des assurances aux élus du peuple, car son Gouvernement est plus que déterminé à mettre fin à l’activisme de ce mouvement terroriste en territoire congolais.

“Le deuxième point concernait la situation qui prévaut suite au manque de désengagement du M23 dans les zones occupées. Pour nous, c’est une grande préoccupation parce que comme vous le savez, à la date pratiquement du 15 janvier, il fallait que l’EAC puisse prendre des dispositions pour que le M23 puisse se désengager. Nous estimons qu’aujourd’hui, le M23 soutenu bien sûr par le Rwanda, fait de la mauvaise foi. Aujourd’hui, malheureusement, nos populations, qui n’aspirent qu’à la sécurité et retourner chez elles, sont bien sûr mécontentes. Le Premier Ministre nous a rassurés que tout est mis en œuvre au niveau du Gouvernement pour s’assurer que la feuille de route de Luanda sera respectée et c’est cela notre souhait. Qu’on puisse voir les armes se taire, que le M23 retourne au niveau du Mont Sabinyio comme cela avait été prévu. Pour le moment, ce qu’on peut dire c’est que nous restons solidaires avec nos populations qui veulent recouvrer aujourd’hui la paix. Nous avons profité pour retransmettre un nouveau message, que le Gouvernement doit faire tout ce qui est possible pour pouvoir ramener la paix et la sécurité dans les zones occupées”, a ajouté Mwanza Singoma.




Pour bien commencer l’année : Julien Paluku préside une réunion technique à l’intention des animateurs de l’AZES et de l’ADGCDI

Les membres du Conseil d’Administration et du Comité de Gestion de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) et de la Direction générale des corridors de développement Industriel (DGCDI) appelés à la collaboration, complémentarité, consultation, concertation et au dialogue permanent ainsi qu’à l’humanisme, une manière de faire rayonner ces deux entreprises publiques appelées à jouer un rôle clé dans la diversification de l’économie congolaise.

Ces orientations claires ont été données ce mercredi par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya au cours des réunions avec les animateurs de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) et de la Direction générale des Corridors de Développement Industriel-DGCDI.

 

En premier lieu, le ministre de l’Industrie a réuni les animateurs de l’AZES à qui il a donné ces nouvelles orientations. Joséphine Mbombo, Présidente du Conseil d’Administration explique :

« Le ministre nous a appelé à une réunion pour nous donner certaines orientations qui peuvent faire avancer le développement de l’Agence des Zones économiques spéciales, parce que le président de la République ne manque jamais d’évoquer la question de l’Agence des Zones économiques spéciales. Voilà pourquoi, après un temps, le ministre devra toujours nous consulter pour nous donner certaines orientations, pour le bon fonctionnement de l’Agence. En tout cas, à travers la Rdc, j’ose croire que les choses marchent bien. Partout où nous avons les Zones économiques spéciales. N’oublions que le mois prochain, nous allons faire une descente dans la Zone économique spéciale de Kolwezi. D’ici le mois d’avril, nous aurons la première production des carreaux Made in DRC.

En second lieu, le ministre s’est entretenu avec de la DGCDI, Roger Safari, Président du Conseil d’administration précise

« Le ministre a estimé nécessaire, qu’au début de cette année, de nous donner les indications et les directives, pour la bonne marche de la structure que nous sommes appelés d’animer. La réunion nous a permis d’échanger sur beaucoup de matières et de recevoir les orientations du ministre, pour qu’on atteigne les objectifs qui nous ont été assignés. Nous venons de commencer les travaux, les délibérations du conseil sont là. Pour le moment, il était important que l’on lance les travaux dans l’harmonie et la complémentarité ».

Signalons que les Directeurs Généraux et leurs adjoints ainsi que les administrateurs ont pris part à ces réunions.

JMNK




Visite imminente du Pape François en RDC : Sama Lukonde invite les députés catholiques à sensibiliser la population

Sama Lukonde a exhorté le Caucus des députés catholiques, conduit par l’honorable Paul Balenza, à s’impliquer dans la sensibilisation de la population dans son ensemble, et les chrétiens en particulier, pour réserver un accueil chaleureux au Pape et que ce grand événement soit une réussite.

Les préparatifs de l’arrivée du Pape François en République Démocratique du Congo vont bon train à différents niveaux. Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui est déterminé à réserver un accueil chaleureux au Saint père, a reçu ce mercredi 18 janvier 2023, à la Primature, le caucus des députés nationaux catholiques.

Selon le député national Paul Balenza, coordonnateur de ce caucus, il était question au cours des échanges avec le Chef du Gouvernement, de s’imprégner du bon déroulement des préparatifs de l’arrivée du Souverain pontife.

“Notre échange a porté sur un seul point, la visite du saint père au Congo, précisément à Kinshasa. Nous sommes le caucus des députés catholiques et cette affaire nous concerne, raison pour laquelle nous sommes venus recueillir à la source, les informations sur l’état d’avancement des préparatifs pour l’accueil du Pape”, a laissé entendre à la presse l’honorable Paul Balenza.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a exhorté ses hôtes à s’impliquer dans la sensibilisation de la population dans son ensemble, et les chrétiens en particulier, pour réserver un accueil chaleureux au Pape et que ce grand événement soit une réussite.” Nous voulons que la visite du Pape soit vraiment porteuse de paix, de la réconciliation et de l’unité du peuple congolais”, a souligné Paul Balenza.

D’autres questions liées au patrimoine de l’église catholique ont été abordées au cours de cette audience. “Nous avons aussi saisi l’occasion, pour parler d’autres points concernant l’église notamment le point concernant la spoliation.

 Aujourd’hui il y a plein de gens, des prédateurs qui spolient les terrains de notre église, nous avons parlé au Premier Ministre afin qu’il puisse peser de son poids pour arrêter cette histoire. L’église n’est pas un champ où les gens peuvent venir facilement comme ça s’accaparer du patrimoine de l’église.

Nous avons aussi émis le vœu de voir habilités les sites de nos bienheureux Bakandja et Anuarite être réhabiliter, le chef du gouvernement congolais nous a écouté, et nous a répondu positivement, parce que cela va contribuer à la canonisation de nos deux bienheureux”, a souligné Paul Balenza.




Dans les installations de l’Offices des Routes : Alexis Gisaro s’imprègne de l’échantillon du premier lot des ponts arrivés à Kinshasa

M.Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, s’est, le mercredi 18 janvier 2022, imprégné de l’échantillon des ponts venus de la France dont une partie se trouve dans les installations de l’Office des Routes. Ce premier lot est constitué de 44 ponts afin de rendre viable ceux-là jetés depuis l’époque coloniale et devenus vétustes, précise une dépêche de la Cellcom ITP.

Satisfait de l’arrivée de ces matériaux justement après son passage en France à l’usine de fabrication des ponts de l’entreprise Matière, Alexis Gisaro Muvunyi a laissé entendre que c’est pour la toute première fois qu’en Rd. Congo que les ponts en bois soient remplacés aux ponts métalliques et modulables.

« Je suis venu voir ce pont échantillon et voir les capacités techniques de l’Office des Routes de le monter. Les ponts sont effectivement là. Le premier lot de 44 ponts est arrivé. Il y a une partie ici à Kinshasa. Et d’autres sont en cours d’expédition à Matadi, à Pointe-Noire… Et, l’autre commande a été passée de 60 ponts afin ça soit 104 ponts pour qu’ils soient installés dans l’ensemble du territoire national », a précisé le Ministre d’État aux ITP.

Précisons que la durée de vie de ces infrastructures de transports est de 70 ans. Ceci rencontre sans faille, le souhait de la population qui consiste à avoir des infrastructures à longue durée et ces ponts vont couvrir une longueur de 15m à 110m, a renchéri Alexis Gisaro.

Pour le patron des infrastructures Congolaises, il n’y a pas de provinces oubliées. A présent. R   2 ponts sont en cours d’installation dans la province du Haut-Uélé et 4 autres au Nord-Kivu.

Il vaut mieux de préciser que ces nouveaux ponts viennent donner un ouf de soulagement aux provinces en difficulté de mobilités.

JMNK




Refus du M23 sur masque du Rwanda de se retirer vers la montagne de Sabinyo : La Rdc prête à toute éventualité

C’est le 15 janvier que les terroristes du M23 devaient quitter toutes les zones occupées en territoire congolais pour permettre le rétablissement de l’autorité de l’État dans ces zones et le retour des populations congolaises déplacées à leurs domiciles. A ce jour, les terroristes du M23 et les autorités rwandaises qui les utilisent comme bras armés n’ont pas, une fois de plus, respecté leur engagement, au mépris total de la Communauté d’Afrique de l’Est, CAE, de l’Union africaine, UA, du Conseil de sécurité de l’ONU et des partenaires bilatéraux. Ces organisations doivent prendre leurs responsabilités, notamment en sanctionnant les autorités rwandaises et les dirigeants du M23 qui ne cessent de les défier et de violer le droit international ainsi que les droits fondamentaux de l’Homme dans l’Est de la Rdc.

Nombreux sont les Congolais qui ne comprennent pas pourquoi les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda ne se sont pas toujours retirés. De même, quid de la zone tampon qui serait interdite aux FARDC et que font entre-temps les Kényans déployés dans le cadre de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est.

En réponse à toutes ces questions, le Gouvernement de la République, à travers le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, selon la programmation établie par les Chefs d’États-majors généraux de l’EAC et le Commandant de la Force régionale de l’EAC en présence du Chef du Mécanisme ad hoc de vérification à Dar-es-Salam le 15 décembre dernier, à la date du dimanche 15 janvier 2023, les terroristes du M23 devaient, en application du Communiqué du Mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022, quitter toutes les zones occupées en territoire congolais pour permettre le rétablissement de l’autorité de l’État dans ces zones et le retour des populations congolaises déplacées à leurs domiciles.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo constate que comme à leurs habitudes, les terroristes du M23 et les autorités rwandaises qui les soutiennent n’ont pas, une fois de plus, respecté leur engagement, au mépris total de la Communauté d’Afrique de l’Est, CAE, de l’Union Africaine, UA, du Conseil de sécurité de l’ONU et des partenaires bilatéraux.

Et d’ajouter qu’après avoir saboté les résolutions de ce Mini-Sommet et tourné en dérision les Chefs d’État signataires du Communiqué final sus évoqué par des manœuvres dilatoires répétées et des simulacres de retrait du Territoire de Kibumba ainsi que du Camp militaire de Rumagabo dont ils contrôlent toujours les localités périphériques et les voies d’accès, le M23 et les Forces de Défense du Rwanda (RDF), ont massacré 227 civils congolais innocents dans les localités de Kishishe et Pambo dans la nuit du 29 au 30 novembre dernier.

Ils ont poursuivi leur offensive militaire vers le plateau de Masisi, au lieu de se retirer vers la montagne de Sabinyo, côté RDC, comme arrêté aussi bien par les Chefs d’États-Majors Généraux des forces armées des États de la Communauté d’Afrique de l’Est lors de leur réunion de Bujumbura du 08 novembre 2022 que par le Mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022.

Au demeurant, constate le VPM Lutundula, l’équipe mixte EAC-Mécanisme-ad hoc de vérification instituée dans le cadre du processus de Luanda et Mécanisme de vérification élargi de la CIRGL, mandatée pour constater le retrait effectif ou non du M23 de Kibumba, a établi que celui-ci occupe toujours cette localité et continue à rançonner la population par des taxes et autres prélèvements obligatoires. Au surplus, le M23 a empêché l’équipe conjointe de poursuivre sa mission et l’a contrainte à rebrousser chemin.

Responsabiliser la communauté internationale

Au regard de cette situation, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo prend acte du refus répété du M23 d’exécuter les prescrits du plan de paix établi par le Mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022 dans le cadre des processus de paix de Nairobi et de Luanda et en application des recommandations du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La Rdc prend acte du non-respect par le Rwanda des engagements pris dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda et du Mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022 ainsi que de son refus de cesser de soutenir le groupe terroriste du M23 et d’agresser la RDC.

Le Gouvernement congolais interpelle l’ONU, l’UA, la CAE, la CIRGL et les partenaires bilatéraux et leur demande de prendre leurs responsabilités notamment en sanctionnant, selon leurs mécanismes et règles propres, les autorités rwandaises et les dirigeants du M23 qui ne cessent de les défier et de violer le droit international ainsi que les droits fondamentaux de l’Homme dans l’Est de la RDC.

Quoiqu’il en soit, rassure le VPM Lutundula, et tout en renouvelant son engagement dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda pour le règlement de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC et pour l’instauration d’une paix ainsi que d’une stabilité durables dans la Région des Grands Lacs, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo assumera toutes ses responsabilités constitutionnelles pour sauvegarder l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de l’État congolais et assurer la sécurité de ses populations. Il n’entend point faiblir ni transiger avec personne quant à ce.

La RDC est prête à toute éventualité et se défendra par tous les moyens, dans la ligne droite de la déclaration du Chef de l’État le 20 septembre 2022, à la 77ieme session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU, « Nous, Peuple congolais, sommes décidés, cette fois-ci, à mettre définitivement fin à l’insécurité dans l’Est de notre pays, quoi qu’il en coûte ».

Jean-Marie Nkambua




Enrôlement des électeurs : La Mission d’observation électorale CENCO-ECC prête à rendre publique sa déclaration à mi-parcours

M.Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), s’est entretenu avec une délégation de la Mission d’observation électorale CENCO-ECC (MOE), conduite par le père Clément Makiobo, Secrétaire Exécutif de la Commission Justice et Paix de la CENCO. Le Président Denis Kadima était accompagné du Rapporteur, Mme Patricia Nseya.

Cette mission d’observation citoyenne a échangé avec le numéro un de la Centrale électorale avant la publication de son rapport à mi-parcours sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle un (AO1) démarrée le 24 décembre 2022.

“Nous sommes venus rencontrer le Président Denis Kadima et son équipe pour un échange très important, parce que demain nous allons rendre publique notre déclaration à mi-parcours concernant l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle. Nous sommes une mission d’observation électorale citoyenne, nous n’attendons pas la fin des opérations pour interagir avec la centrale électorale”, a indiqué Cyrille Ebotoko, superviseur technique de la MOE CENCO/ECC.

Et de rajouter : « Nous sommes là parce que nous estimons qu’il est important de travailler avec la CENI en lui fournissant les informations sur ce qui se passe sur le terrain, en vue d’améliorer les opérations en cours dans l’AO1. Néanmoins, comme nos pères spirituels l’ont recommandé, nous invitons les Congolais à aller se faire enrôler massivement dans les centres d’inscription », a-t-il conclu.




CHAN 2022 : Un nul amère pour les léopards !

Décevants lors de leur entrée en piste, la Côte d’Ivoire et la RD Congo se sont neutralisées ce mercredi à Annaba (0-0) à l’occasion de la 2e journée du groupe B du CHAN 2022. Ce résultat n’arrange aucune des deux sélections, même si les Léopards A’ . Globalement, chaque équipe aura eu sa mi-temps mais affiché des problèmes de finition qui laisseront des regrets. La RDC a tout de même davantage subi et encore déçu après son 0-0 initial contre l’Ouganda. Après leur défaite face au Sénégal (0-1), les Ivoiriens marquent quant à eux leur premier point.

Plus expérimentés, les Congolais entraient mieux dans la partie et se procuraient deux belles situations, mais Kabwe manquait son contrôle sur un centre de Boka, puis Makusu tirait sur le gardien adverse après un ballon cafouillé par Mpia. Les poulains d’Otis Ngoma avaient laissé passer leur chance et ils commençaient à subir de plus en plus au fil des minutes en raison d’une défense très fébrile qui multipliait les relances ratées. Dans tous les bons coups, Sylla disposait de trois balles de but, mais il frappait à côté, butait sur Baggio puis trouvait le poteau ! En face, malgré une riposte avec une reprise façon kung-fu de Makusu passée au-dessus, la RDC regagnait les vestiaires en tremblant.

Après la pause, cela chauffait à nouveau sur le but de Baggio, mais Zougrana, légèrement excentré, envoyait son missile dans le petit filet, tandis que Siahoune manquait sa reprise à bout portant. Ce sont ensuite les Congolais qui sonnaient la révolte avec la frappe en déséquilibre de Mpanzu qui trouvait le poteau puis le gardien ivoirien ! Alors que les Eléphants A’ terminaient le match à dix suite à un geste dangereux de Zougrana, expulsé (87e), les Léopards A’ n’en profitaient pas. Tout se jouera dimanche lors de la dernière journée avec Sénégal-RDC et Ouganda-Côte d’Ivoire. En attendant.