Impaiement des prestataires Covid-19 : Le professeur Muyembe contredit Nicolas Kazadi

L’opinion congolaise a suivi les différentes versions sur les causes de l’impaiement des prestataires Covid-19 données par les autorités concernées à cette affaire. Ces versions de causes ont été relayées tour à tour lors des interview exclusives accordées à la radio Top Congo, premièrement par le ministre des Finances Nicolas Kazadi et ensuite par Jean-Jacques Muyembe, coordonnateur de la riposte du Covid-19.

Le ministre des Finances Nicolas Kazadi avait déclaré qu’il y a refus de paiement des prestataires Covid-19 sur base du rapport publié par l’IGF.

Répliquant par rapport à la déclaration du ministre à travers une interview accordée à la même radio, Jean-Jacques Muyembe coordonnateur de la riposte du Covid-19 n’a pas hésité de qualifier cela de mensonge.

Ce dernier a donné une différence entre la riposte, qui est la charge du gouvernement et Covid voyage, qui est de la responsabilité de l’INRB (Institut national de recherche biomédicale) dont la mission est notamment de faire des analyses. Ce n’est pas l’INRB qui va payer ces prestataires, a-t-souligné. Il a poursuivi, le Covid voyage, c’est le test comme la glycémie et autres. Mais nous le faisons avec l’hôpital du cinquantenaire et l’hygiène aux frontières. L’argent généré est partagé entre ces 3 parties. Cet argent nous sert à payer les agents de l’INRB qui n’ont aucun arriéré de salaire”, a récemment affirmé, sur Top Congo FM, le docteur Jean-Jacques Muyembe.

Selon Jean-Jacques Muyembe, il y a eu aucun soupçon de détournement lors du passage de la Cour des comptes à l’INRB. « Il faut arrêter de mentir. Je respecte beaucoup nos institutions. La Cour des comptes nous a contrôlé et n’a rien trouvé. L’IGF est venu pour la première fois et nous a félicité », a-t-il dit.

À en croire le coordonnateur de la riposte du Covid-19, la deuxième fois que l’IGF était passée à l’INRB, elle avait fait 6 mois et pour lui, cela était un « acharnement ». Notons que plusieurs sources concordantes affirment qu’il y aurait un probable détournement des fonds à l’INRB.

Mamie Ngondo




Politique : Le CNC/Haut Katanga évalue l’année et projette l’avenir

La salle Arupe à Lubumbashi, a servi de cadre ce mardi 17 janvier 2023 à l’organisation de la cérémonie d’échange des vœux par le Congrès National Congolais (CNC)/ Haut Katanga, que dirige l’interfédéral Jean-Claude Kamfwa Kimimba.

Un moment propice pour évaluer l’année 2022 écoulée et projeter les réalisations pour la nouvelle année 2023.

Fidèle à sa tradition, le CNC de Pius Muabilu dans le Haut Katanga que dirige l’interfédéral Jean-Claude Kamfwa Kimimba, n’a pas dérogé à la règle. Celle d’organiser à chaque début de l’année nouvelle, la cérémonie d’échanges des vœux.

C’est dans ce cadre, que le représentant de l’Autorité morale dans l’espace Katanga Jean-Claude Kamfwa très respectueux de son engagement, a réuni dans la salle Arupe tous les membres du comité fédéral, du comité urbain ville de Lubumbashi, les membres d’honneur ainsi que les autres cadres de base ce mardi 17 janvier 2023, question de se formuler mutuellement les vœux en vue d’une heureuse année 2023.

A l’occasion, quelques allocutions ont couronné l’événement. D’abord par le coordonnateur fédéral du Haut Katanga 1, Victor Yumba Nkulu, qui a eu des mots juste pour saluer le sacrifice de Kamfwa Kimimba qui milite jour et nuit pour l’émergence du CNC dans le Katanga profond. C’était avant de lui souhaiter plein succès au cours de cette année 2023 en lui garantissant le soutien de tous les militants du CNC quoiqu’il arrive.

Prenant ensuite la parole, l’œil de Pius Muabilu en province Jean-Claude Kamfwa Kimimba, a invité ses camarades du parti à travailler d’arrache-pied, main dans la main, en vue d’atteindre les objectifs que le CNC s’est assignés cette année réputée électorale.

Selon toujours lui, 2022 a imposé à tous beaucoup de difficultés et défis à relever, mais il faudra cette fois-ci remonter la pente avec des réalisations concrètes.

Dans une joie immense et le partage d’un repas copieux, sous un pas de danse, la cérémonie a appartenu au passé.

Roger Ngandu wa Mitaba




Grâce à Julien Paluku : Angèle Ndeze s’envole à Orlando/USA pour parachever sa formation en pilote de gros porteurs

Fruit de l’école du cinquantenaire créée sous l’initiative de Julien Paluku Kahongya, alors Gouverneur du Nord-Kivu, Angèle Ndeze, après avoir réalisé son rêve en devenant pilote privée au Kenya grâce à la bourse du Gouvernement provincial du Nord-Kivu, vient de bénéficier cette fois-ci de la bourse de la fondation Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie pour parachever sa formation en pilote de gros porteurs à Orlando aux États-Unis d’Amérique.

La fille qui fait désormais la fierté de la République Démocratique du Congo en général et de l’Est en particulier a pris son vol ce dimanche à l’aéroport international de N’Djili, direction États-Unis d’Amérique.

Avant d’embarquer, Angèle Ndeze a jeté des fleurs au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui se distingue dans les œuvres de magnanimité à travers les différentes provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Signalons que, Angèle Ndeze figure parmi plusieurs élèves et étudiants qui bénéficient de la bourse de la fondation Julien Paluku Kahongya en République Démocratique du Congo et à l’étranger




OCC : Christelle Muabilu recommande la promotion de la normalisation et le développement des normes en Rdc

En Rdc, la normalisation peut très bien se développer si le pays prend le ferme engagement d’aller de l’avant en tenant compte de deux phases. A savoir : la promotion de la normalisation, pour la faire connaître au public par des campagnes de sensibilisation et de vulgarisation ; et le développement des normes par la participation de la République démocratique du Congo via l’Office congolais de contrôle (OCC) au niveau national et international, à l’élaboration des normes pertinentes.

Ce pertinent conseil est de Mme Christelle Muabilu, le Directeur général adjoint de l’OCC (Office congolais de contrôle). Conseil prodigué à l’occasion de son discours de lancement des travaux d’une matinée scientifique sur la normalisation. Une activité organisée par l’Office congolais de contrôle (OCC) à travers son département de Normalisation, en marge de la commémoration de la Journée mondiale de la Normalisation, qui a été célébrée le 14 octobre 2022.

Suite à certaines difficultés d’ordre organisationnel, l’OCC a commémoré cette journée à Kinshasa, le vendredi 13 janvier 2023, à travers cette matinée scientifique qui a gravité autour du thème : « Une vision commune pour un monde meilleur par les normes ». Le but était de faire connaître au public les avantages de la normalisation.

A savoir, la normalisation est une activité propre à établir, face à des problèmes réels ou potentiels, des dispositions destinées à un usage commun et répété, visant l’obtention du degré optimal d’ordre dans un contexte donné (Guide 2 ISO/CEI : 1996). Et selon la même source, la norme est un document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Ainsi, dans son discours d’ouverture de cette matinée scientifique, la Dga de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, a indiqué que le consensus est l’un des avantages inhérents à l’utilisation des normes. Il permet en effet, grâce à une vision commune et à un langage commun, à trouver des solutions efficaces et pérennes à différents problèmes.

Quant au changement climatique, a-t-elle renchérit, « il n’est un secret pour personne que la République démocratique du Congo dispose des solutions à offrir au monde, et que les normes constituent une alternative très crédible d’apporter la solution à ces problèmes. Mais cela passe indubitablement par une manière cohérente et cordonnée de réfléchir ensemble et d’apporter la solution à ce problème ».

Christelle Muabilu a souligné qu’« à la recherche d’une vision commune au niveau national pour une République démocratique du Congo meilleure, l’Office congolais de contrôle (OCC), en tant qu’un des maillons de la chaine de la normalisation au pays, se fait le devoir de sensibiliser les parties prenantes nationales pour vulgariser tant soit peu, les différentes publications normatives, bien sûr avec le concours des autres acteurs étatiques intéressés par la normalisation. C’est donc tout le sens de la manifestation de ce jour ».

Voilà pourquoi, elle a sollicité des participants, une attention soutenue aux échanges « qui pourront nous orienter vers un sens commun à donner à notre développement économique pour un Congo meilleur grâce aux normes », a-t-elle souhaité. Signalons qu’auparavant, Mme la Dga de l’OCC a rendu hommage au Chef de l’Etat « pour les efforts inlassables qu’il ne cesse de fournir afin de permettre à la RDC de faire face aux défis majeurs du moment. Notamment la matérialisation de la Zone de libre échange continental africaine (ZLECAf), mais aussi sur les effets du changement climatique, pour ne citer que ceux-là ».

Signalons que cette journée scientifique de l’OCC sur la normalisation a connu trois temps forts. Avant le discours de Mme Christelle Muabilu, les participants avaient d’abord suivi le mot de bienvenu du chef de département Normalisation de l’OCC. Les échanges ont débuté par des narratifs. Le premier, celui de M. Mpanga Mbuma Gauthier, chef de division du développement des normes – département Normalisation de l’OCC. Il a à cet effet informé que l’OCC est un établissement public à caractère scientifique et technique.

Son objet est de procéder à l’évaluation à la conformité (inspection, certification, essais, analyses…) et au contrôle technique de tous produits fabriqués localement, marchandises et produits à l’importation et à l’exportation. Et à ce jour, l’OCC est membre comité ISO ainsi que de plusieurs autres organismes de normalisation.

Il était également prévu que les participants puissent suivre une présentation sur le système de management de la qualité de la nouvelle norme ISO 9001 version 2015.

Lepetit Baende




Médias : Abbé Yves Koko, Cyrille Kileba et Omer Nsongo, lauréats du Prix Bondo Nsama

Pour ce Prix exceptionnel, les organisateurs ont fait le choix d’un cadre discret : le restaurant La Villa, quartier Socimat, à Kinshasa. Ainsi, le jeudi 13 janvier 2023, Abbé Yves Koko Bolinga pour l’encadrement socio-culturel des jeunes, l’éditeur-journaliste Cyrille Kileba Pok-a-Mes et le chroniqueur politique Omer Nsongo die Lema pour les médias ont été récompensés, chacun, pour son apport à l’épanouissement d’une société congolaise fondée sur des valeurs, entendez, « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre ». Tout le contraire des vices…

Les lauréats ont reçu leur prix des mains de Mme Abusana Micky Bondo, fille de feu Paul Bondo Nsama, le fondateur et éditeur du quotidien SALONGO, média congolais de référence ayant révélé au public un grand nombre de chevaliers de plume de talent.

Pour rappel, né le 22 octobre 1940, Paul Bondo Nsama est décédé le 7 juin 2022 à 82 ans.

Dans ses éloges publiés trois jours après dans son article intitulé « Bondo Nsama, le maître de ‘l’Ecole Salongo’, n’est plus », Jacques Kimpozo Mayala, directeur du quotidien LE PHARE, retient de lui qu’il « était compté parmi les monuments de la presse congolaise, tout au long du régime Mobutu (1965-1997), dont il fut un des inconditionnels ‘disciples’, à la tête d’un groupe de presse qui alignait, entre 1979 et 1990, plusieurs titres, à savoir Salongo (quotidien), Salongo Sélection (hebdomadaire de détente), Salongo Musique (hebdomadaire de détente), Salongo Shaba (hebdomadaire provincial), Salongo-Kasaï (encart dans le quotidien une fois par semaine), Salongo-Bandundu (encart dans le quotidien une fois par semaine), Salongo-Bas-Zaïre (encart dans le quotidien une fois par semaine), sans oublier les imprimeries Gimoza (Générale des Imprimeries du Zaïre) avec une presse typographique et une presse offset ».

Et de poursuivre : « Bondo Nsama, en véritable maître d’école, avait formé la crème des journalistes de la presse écrite dans l’ex-Zaïre, dont la plupart débutait comme simples stagiaires ou reporters, avant de gravir, sous sa haute surveillance, les échelons de la hiérarchie de la rédaction. Nous citerons, de mémoire, feu Norbert Ntukulu Ndomatezo ‘Tunor’, feu Kibanyakina, feu Joachim Lubabu Mpasi-a-Mbongo, feu Polydor Muboyayi Mubanga, feu Eddy Mavomo Nzuzi Zola, feu Makiona Lunsonso, feu Pierre Ndombe Mundele, feu François Siki Ntetani Mbemba, feu Kitambala Kulubitch, …Mbongo Iyene, Kin-Kiey Mulumba, Jean Ntela Nkanga Ndomanuedi, Kabantashi, Musangi Ntemo, Ngoie a Tshiluila (Père Ngoie), etc. ».

« A ces ‘généraux’ et ‘colonels’ ainsi qu’on les appelait, nous ajoutons la nouvelle génération constituée de Malanda Nsukula, Jean-Chrétien Ekambo, Sapu Kazadi «Sakaz», JR Tshiamala, Asimba Bathy, feu Kala Ntondo, Mbuyu wa Kabila, Nila Mbungu, feu Makamba Wanketa, feu Kasonga Tshilunde, feu Edi Angulu Mabengi, feu Kisinga Mpemba, Abedi Salumu, Bazakana Bayete, Jerry Angengwa, Mbamba Toko, Fifi Ngampwende, Clément Pambu Mbenza, Constance Tekitila Mafuta, Mweya Tolande,… et moi-même, Jacques Kimpozo Mayala ».

Le confrère présente ainsi Bondo Nsama en « Perfectionniste, travailleur infatigable, laboratoire à idées, maquettiste hors pair et toujours bien inspiré pour la titraille ».

Valeurs dans lesquelles le « patriarche s’est identifié »

Pour préserver la mémoire et l’œuvre de ce monument des médias, ses enfants et petits-enfants enfants ont dédié le « Prix Bondo Nsama » à des catégories sociales qui promeuvent les valeurs dans lesquelles le « patriarche » s’identifiait, valeurs ayant permis à sa progéniture de savoir mener le combat de et pour la vie en restant dans le bon chemin, celui de la droiture. Notamment l’humilité, la générosité, la gratitude et l’opiniâtreté. Ils les ont perçues dans le prélat Yves Koko et les professionnels des médias Cyrille Kileba et Omer Nsongo.

Au cours de la cérémonie du 13 janvier 2023, chacun des lauréats a témoigné des relations qu’il a eues avec Paul Bondo Nsama à un moment ou à un autre de leur vie.

Abbé Yves Koko s’est exprimé en ces termes : « Le vieux Bondo, comme on avait l’habitude de l’appeler, est un modèle rare de nos jours qui a su se faire une place d’or dans la formation par l’information grâce à sa technicité. Un modèle et une fierté. Tout en remerciant la fondation, je prie le Seigneur de lui donner de voir la lumière de son visage ».

Cyrille Kileba, qui s’en est remis à la sagesse du patriarche de la presse congolaise Bondo Nsama peu de temps après son élection à la tête de l’Aneco (le patronat des journaux congolais), a misé sur l’expérience. Il lui a fait une proposition digne de son rang : devenir Conseiller général de l’association. « Il a accepté, ému de voir un plus jeune recourir à son expérience », a-t-il révélé. Envahi par l’émotion, Kileba a déclaré : «…peu importe le contenu du prix ; c’est sa valeur symbolique qui me suffit, même si c’est un stylo ou une aiguille. Et là- haut où il se trouve auprès de son créateur, que Dieu lui assure sa félicité éternelle ». Kileba s’est d’ailleurs reconnu de l’école de Salongo puisque son « maître », Tryphon Kin-kiey Mulumba, fondateur et éditeur du journal « Le Soft », en est un des produits.

Omer Nsongo die Lema, près de 50 ans dans les médias, a quant à lui ému les convives en révélant que c’est son premier Prix dans sa vie de journaliste, chroniqueur musical à ses débuts vers les années 1970, chroniqueur politique de 1990 à ce jour.

Serge Nole




Sahara : Akhannouch invite la France à “jouer un rôle plus important”

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a donné sa première interview à un média étranger avant de s’envoler pour le Forum économique de Davos en Suisse. Dans cet entretien, il a notamment invité la France à jouer un rôle plus important dans le dossier du Sahara.

Les relations entre le Maroc et la France ne sont toujours pas au mieux et la gêne est toujours palpable. La visite à Rabat de la ministre française des Affaires Etrangères, Catherine Colonna, n’a pas apaisé les tensions existantes sur le dossier du Sahara, le « prisme à travers lequel le Maroc regarde le monde », selon la formule utilisée par le Roi Mohammed VI.

Cette nouvelle réalité, dans laquelle le Maroc est assertif et ne compromet pas sa cause nationale numéro 1, est celle mise en avant par la diplomatie marocaine qui rééquilibre ses relations avec ses partenaires sur plus de clarté.

Si le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, en a déjà parlé à plusieurs reprises, cela n’a pas été le cas du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch qui n’avait pas pris une position aussi ouverte et franche pour nommer directement la France.

Dans sa première interview accordée à un média étranger depuis l’élection de son parti aux législatives en 2021, Aziz Akhannouch a choisi de répondre aux questions au quotidien français, L’Opinion, et de lancer une invitation à la France.

« Il y a des grandes évolutions dans la reconnaissance par les grandes puissances de la souveraineté du Maroc dans nos provinces du Sud. Paris ne doit pas simplement être un observateur », a-t-il estimé, invitant la France à jouer un rôle important dans ce dossier dans le nouvel environnement géopolitique qui entoure la question du Sahara

Aziz Akhannouch a également fait observer que les relations entre le Maroc et la France, sont appelées à se développer davantage sur le volet économique.

La France qui a jusqu’ici été la première à soutenir le plan d’autonomie marocain, est aujourd’hui dépassée par les évolutions que connait le dossier. Le Maroc lui a déjà tendu la perche pour prendre une nouvelle fois la position de premier soutien du Royaume dans sa cause nationale et confirmer sa position de pays ami privilégié.

« La position de la France concernant le plan d’autonomie est favorable au Maroc. Nous ne la changeons pas« , avait déclaré la ministre françaises des Affaires étrangères lors de son déplacement à Rabat, en tentant de rassurer le Maroc après une série de sujets de friction, alimentées par le dossier des visas et le positionnement pro-algérien du président français, Emmanuel Macron, incompréhensible pour Rabat.

Le Maroc attend une reconnaissance plus affirmée de la France sur le Sahara marocain dépassant celle de l’Allemagne ou encore de l’Espagne qui « considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme LA base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend« , selon la Déclaration conjointe maroco-espagnole à l’issue des entretiens entre le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, et le Roi Mohammed VI.

Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, l’a fait savoir à demi-mots lors de la conférence de presse conjointe avec Colonna, en soulignant que « le Maroc n’a jamais considéré que la position de la France est négative ».

« Durant ces trois dernières années, grâce à l’action menée par SM le Roi, il y a eu des évolutions fondamentales dans les positions des pays proches de la France géographiquement ou politiquement, mais la France a toujours été pionnière et le besoin d’adaptation peut être là aussi sur la table et peut être examiné », a-t-il déclaré.

Une visite officielle du président français, Emmanuel Macron le premier trimestre de 2023 – la première depuis 2017 et en deux mandats- sera sans doute, si elle a lieu, une occasion de clore cet épisode de froid entre les deux pays et de recalibrer la relation entre Rabat et Paris.




Rdc : L’UNICEF condamne l’attentat qui a coûté la vie à cinq enfants parmi les dix personnes tuées

L’UNICEF condamne fermement les dernières attaques dans l’est de la République Démocratique du Congo, qui sont catastrophiques pour les enfants.

Dimanche, au moins cinq enfants figuraient parmi les dix personnes tuées dans un attentat à la bombe perpétré par contre une église pentecôtiste à Kasindi, dans l’est du pays.

Dans le même temps, la violence augmente dans le nord de la province d’Ituri. “Le dernier cycle de violence est méprisable et souligne à quel point l’est de la RDC est un endroit de plus en plus périlleux pour les enfants”, a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC.

Selon les médecins de l’hôpital principal de Kasindi, au moins 16 enfants ont été blessés dans le bombardement, dont six ont subi des blessures graves et 11 ont été transférés dans la ville voisine de Beni pour y être soignés. Au total, près de 60 personnes ont été blessées par l’explosion, dont près de 40 femmes.

Dans le cadre de la violence en Ituri, une recrudescence de la violence contre la population civile a entraîné d’énormes déplacements dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru, tué au moins 22 personnes et fait qu’au moins 40 enfants ont été séparés de leurs familles. La plupart des personnes déplacées vivaient dans des camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays et ont été forcées à plusieurs reprises de se déplacer.

Nombre d’entre elles se sont dirigées vers le camp de Rhoe – situé au sommet d’une colline isolée près de la capitale provinciale Bunia – dont la population a récemment presque doublé pour atteindre plus de 115 000 personnes.

En plus de réunir les enfants séparés de leurs familles, l’UNICEF et ses partenaires travaillent de manière urgente pour fournir aux personnes déplacées des installations sanitaires et des biens essentiels tels que des ustensiles de cuisine, des bâches et des soins de santé d’urgence.

“Si nous condamnons fermement toute violence à l’encontre des jeunes, nous ne cesserons pas de travailler 24 heures sur 24 pour les protéger, eux et leurs familles”, a déclaré M. Leaity




Exacerbé par la flambée d’attaques terroristes dont celle à Kasindi qui a fait au moins 10 morts : Goma grogne contre les militaires Kényans de l’EAC

Aux environs de midi (13 heures locale), le dimanche 15 janvier 2023, un engin a explosé en plein culte dans la  8ème Communauté des églises pentecôtistes du Congo (CEPAC) Lubirihi à Kasindi dans la province du Nord-Kivu, faisant au moins 10 morts  et plus de 56 blessés, selon un bilan provisoire. Les premiers éléments des enquêtes ont conduit à l’arrestation d’un suspect,  ressortissant kenyan. Pour la véranda Mutsanga/Nord-Kivu qui n’a cessé de s’opposer au déploiement des forces de l’EAC conduite par les forces kenyanes, c’est  un indice de plus pour des observateurs qui accusent l’EAC de « créer des zones tampons vidées des FARDC et de la population locale après des leurres de retrait du M23 des zones occupées, pour finalement les faire porter des uniformes des combattants kenyans ».

 C’est ainsi que la véranda Mutsanga Nord-Kivu a invité la population du Nord-Kivu et de tout  est de la RDC aux manifestations populaires non-stop qui ont débuté ce mercredi 18 Janvier 2023 à Goma. L’objectif est de  dire NON à ce que  la  Véranda Mutsanga/Nord-Kivu qualifie de « complot à tous les niveaux contre la RDC qui se voit être envahie par le Rwanda sans que les Nations-Unies et le gouvernement congolais ne prennent des mesures adéquates pour chasser l’ennemi qui règne en maître absolu dans le territoire de Rutshuru et une partie de Nyiragongo, se comportant en conquérant non géré ».

Les Congolais qui ont vécu cette tragédie de Kasindi, ont vu une fois de plus,  la désolation et la mort leur  imposé régner en maitre.  Tout en essayant de comprendre les mobiles qui poussent l’armée du Rwanda et de certains pays voisins à mener  des attaques meurtrières derrière l’étiquette « M23 » et des autres groupes armés, certains sont convaincus que « les militaires Rwandais et Kényans, par le déploiement des forces régionales  est-africaines dans les zones jadis occupé par le M23, s’y sont installés en frères d’une même lignée sociologique pour conquérir et régner ensemble comme le prévoit le plan de la Balkanisation, selon le schémas conçu par le professeur kenyan Mazrui pour le retraçage des frontières africaines pour l’émergence de l’empire Hima en Afrique de l’est,   travaux  qui doit imposer le règne des nilotiques sur le sol congolais. Règne qui se caractérise par les massacres des Congolais afin d’instaurer la terreur pour régner par force et installer des Rwandais préparés par Kagame pour se présenter comme des réfugiés congolais vivant aux Rwanda ».

Que cela soit conforme aux faits ou pas , il s’observe que si le rôle du président rwandais Paul Kagame est rapidement apparu au grand jour, d’autres acteurs et d’autres enjeux sont demeurés méconnus, ou à peine supposés. Il est désormais  connu de l’opinion que le Rwanda  fournit  des troupes, aux ordres du tutsi powers et des multinationales et  s’appuie  sur un réseau d’officiers affairistes  FARDC,  pour  faciliter la progression du M23 sur terrain. L’objectif étant, face à la défaite militaire du M23, particulièrement après les bombardements des positions terroristes par des bombardiers Sankoï-25 des FARDC , était de pousser Kinshasa à se retrouver sur la table de négociation au cours de laquelle Kinshasa devait renouveler ses engagements et signer des nouveaux accords  plus coercitifs en faveur de Paul Kagame et de ses complices non apparents sur le plan national et international,  membres du réseaux maffieux de l’affairisme politico-militaire au détriment de la RDC.

Des manœuvres suspectes contre la RDC

Parmi les ‘autres acteurs’ occultes dans la crise sécuritaire du Congo, en tête se trouve l’Ouganda qui, pour certains, joue le trouble-fête.  Les premières attaques du M23 dans le Rutshuru ont été lancées en novembre 2021, quelques jours seulement après l’intervention des UPDF (armée ougandaise) dans le territoire de Beni et en Ituri. Le président ougandais  qui  a vu peu à peu le Rwanda renforcer ses forces militaires dans les régions frontalières, du côté de la RDC derrière les ADF, ce groupe armé présenté comme islamiste, mais qui est vu par une certaine frange de la société civile dans l’Est de la RDC comme étant « en réalité une armée secrète du Rwanda dont la mission est de détruire le peuple Nande considéré par le Rwanda comme le principal obstacle à la balkanisation du Congo. La multiplication des massacres et des attaques sur les convois des commerçants de Beni et de Butembo affectait l’économie ougandaise et menaçait directement la sécurité interne de l’Ouganda ». Les Ougandais ont alors obtenu le droit de se déployer militairement sur le sol congolais, à la fois pour des raisons de sécurité et pour des objectifs économiques, notamment derrière la construction des routes.

« Dans un contexte de conflit entre le Rwanda et l’Ouganda, pour le rôle de principal transit des richesse naturelles de la RDC, Kagame n’a pas supporté que l’Ouganda intervienne dans cette partie de la RDC qu’il considère comme son terrain conquis. Les relations entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont donc commencé à se dégrader », estime la Veranda Muchanga.

A son accession au pouvoir, le Président Félix Tshisekedi avait approché  tous les 9 voisins  de la RDC pour actionner  une diplomatie pacifiste dans la région des grands lacs. A la fin de son mandat, mal à point avec le succès de la démarche pacifiste et sincère de Kinshasa, la diplomatie asymétrique basée sur l’art du mensonge et de la diversion de l’ésotérisme Ubwenge du tutsi powers, par M23 impose la guerre au gouvernement congolais pour le forcer à revenir dans leur schéma.

 Des stratégies macabres sont donc mises sur pied pour obliger le Kinshasa à négocier avec le bras séculier d’un complot international, M23. La finalité de toutes ces manœuvres, est « quelque chose de bien programmé dont seul le l’ex Zaïre semblait ignorer les tenants et les aboutissants dont un puissant lobby anglo-saxon travaille depuis des années avec des solides ramifications : au Bureau du Secrétaire Général de l’ONU ; dans les structures mêmes de l’ONU ; en Allemagne ; au Congrès américain ; en Grande Bretagne ; au Bureau de l’O.U.A. (et probablement à l’ EAC) », comme l’avait dénoncé en son temps Gérard Kamanda Wa Kamanda, l’ex Secrétaire général adjoint de l’OUA (actuellement Union africaine).

La Véranda Muchanga appelle les Congolais à manifester sur toute l’étendue du pays

Par son Coordonnateur provincial de la Véranda Mutsanga Nord-Kivu, Patrick Ricky Paluku, estime que tous les Congolais doivent se lever pour dire NON au plan génocidaire qu’exécute Paul Kagame avec la complicité des traitres internes et des alliés de Kagame dans la communauté internationale  qui garde silence face aux massacres des congolais dans l’est du Pays.

 Pour elle,  il est temps que le Commandant suprême des FARDC et de la PNC « de donner l’ordre aux FARDC de lancer des opérations offensives afin de traquer l’ennemi et que les congolais déplacés vivant dans les sites de Kanyaruchinya, à Goma et Kanyabayonga puissent regagner leurs zones respectives (…) entre les mains du M23-Rwanda. Zones dans lesquelles les Congolais se font massacrer et torturer jour et nuit en présence des militaires Kényans et la Monusco qui coopèrent désormais avec l’ennemi dans ces zones confiées au Rwanda avec la création d’une zone tampon à Kibumba et Rumangabo où les FARDC sont interdites d’y accéder comme si c’est devenu au Rwanda ».

Estimant que « seule la résistance populaire pouvait encore sauver la situation à ce stade », la Véranda muchanga a invité la population aux manifestations populaires, à partir de ce mercredi 18 janvier 2023, à organiser partout pour dire NON au plan de balkanisation de la RDC et  pour faire passer l’indignation de l’ ITURI, Béni, Butembo,  Lubero, Masisi, Nyiragongo, Goma, Bukavu, Uvira-Fizi, face à ce complot.

Willy Makumi Motosia




Le royaume d’Espagne condamne l’attentat à la bombe à Kasindi

Le royaume d’Espagne condamne la dernière attaque à la bombe qui a eu lieu dans la localité de Kasindi-Luvirihya, située dans la province de l’Ituri à l’est de la République démocratique du Congo, coûtant la vie à quatorze personnes et faisant soixante-deux blessés.

« L’Espagne condamne à la plus grande fermeté la terrible attaque qui a eu lieu à Kasindi. Toutes nos condoléances aux familles des victimes », a dit son ambassadeur en République démocratique du Congo, Carlos Robles dans un tweet publié hier.

Le dernier bilan de cet attentat à la bombe fait état de 14 personnes tuées et 62 blessés. « Le bilan a augmenté. Nous sommes passés de 13 à 14 tués. Le nombre des blessés a aussi changé. Il est descendu à 62, parce qu’il s’agit un blessé a succombé de ses blessures hier soir », a indiqué l’administrateur de la localité de Kasindi, Monsieur Barthelemi Sivavuyirwa.

Dans un communiqué rendu public ce matin, le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) en Rdc condamne fermement les dernières attaques dans l’est de la République démocratique du Congo comme catastrophiques pour les enfants.

Selon cette agence des Nations unies, au moins cinq enfants figuraient parmi les personnes tuées dans un attentat à la bombe perpétré par un groupe armé contre une église pentecôtiste à Kasindi, dans l’est du pays.

« Dans le même temps, la violence augmente dans le nord de la province de l’Ituri. « La dernière série de violences est méprisable et souligne à quel point l’est de la RDC est un endroit de plus en plus périlleux pour les enfants », peut-on lire dans ce communiqué.

Selon les médecins de l’hôpital principal de Kasindi, renseigne ce communiqué, au moins 16 enfants ont été blessés dans l’attentat, dont six ont été grièvement blessés et 11 ont été transférés dans la ville voisine de Beni pour y être soignés. Au total, près de 60 personnes ont été blessées à cause de l’explosion, dont près de 40 femmes.

Sur place, l’armée pointe les éléments terroristes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) d’être à la base de cet attentat. Déjà, un suspect de nationalité kenyane est aux arrêts. C’est ce que le porte-parole de l’armée le capitaine Antony Mwalushay avait confirmé.

Rappelons que cet attentat avait eu lieu le dimanche à l’intérieure de la 8è communauté des églises pentecôtistes du Congo, avant d’exploser aux environs de 11 heures (heures d’ici).

Prince Yassa

 




Dans son ouvrage « L’essentiel sur la vaccination contre la Covid-19 » : Le chercheur Mundeke confirme la possibilité pour une personne vaccinée de tomber malade

La question sur l’efficacité du vaccin n’arrête pas de se poser pour le commun de mortel. Pourtant, plusieurs vaccins continuent à être administrés à travers le monde. Pour répondre à cette question, un chercheur congolais se livrer à des investigations. Une personne vaccinée peut tomber malade, c’est ce qu’a répondu le chercheur Steve Ahuka Mundeke de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa en RDC et médecin virologue, dans son livre « L’essentiel sur la vaccination contre la Covid-19 ». Ce livre dont un exemplaire est parvenu à l’Agence congolaise de presse précise que rare sont des cas de récidive, des personnes vaccinées qui tombent malades.

« Plusieurs facteurs peuvent favoriser la rechute à la maladie », a affirmé le professeur Ahuka dans cette publication, a indiqué l’ACP.  Toutefois, des différentes formes de vaccins sont à signaler. « Il y a des vaccins qui empêchent la transmission des microbes de manière à ce qu’une personne vaccinée ne soit pas infectée (ne puisse pas être malade). Il y a par contre, des vaccins qui n’empêchent pas l’infection, mais préviennent la forme grave de la maladie, c’est-à-dire que la personne vaccinée pourra être infectée sans présenter des symptômes obligeant une hospitalisation », a-t-il expliqué. L’auteur a illustré les cas des vaccins contre la tuberculose, le choléra et la Covid-19.

Le chercheur Steve Ahuka a indiqué que les vaccins protègent contre de nombreuses maladies, notamment le cancer du col de l’utérus, le choléra, la Covid-19, la diphtérie, l’hépatite B, la grippe, l’encéphalite japonaise, la rougeole, la méningite, les oreillons, la coqueluche, la pneumonie, la poliomyélite, la rage, les infections à rotavirus, la rubéole, le tétanos, la typhoïde, la varicelle et la fièvre jaune.

En RDC, a-t-il dit, les différents vaccins disponibles sont repris dans un calendrier vaccinal qui détermine le type, l’indication, la période et la cible des vaccins utilisés.

Steve Ahuka Mundeke est professeur à l’université de Kinshasa depuis 2013. Il est devenu professeur ordinaire en 2022. Il est médecin virologue et expert en vaccinologie, impliqué dans plusieurs campagnes de vaccinations liées aux grandes épidémies en République démocratique du Congo. Le Pr Ahuka est rattaché à l’INRB et aux Cliniques universitaires de Kinshasa. Il est également Incident manager au sein du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de riposte à la Covid-19 en RDC.

Mamie Ngondo