9èmes Jeux de la Francophonie : Sama Lukonde met la pression sur les acteurs impliqués dans les préparatifs

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, ne ménage aucun effort pour que le délai de livraison des infrastructures liées à l’organisation de 9èmes jeux de la francophonie en RDC soit respecté. C’est dans ce sens qu’il a présidé, ce mardi 17 janvier 2023 à la Primature, une importante réunion technique à laquelle ont pris part quelques membres du Gouvernement dont notamment le Ministre d’État en charge des infrastructures, le Ministre d’État en charge du Budget représenté par la vice-ministre des Finances, le Ministre de l’intégration régionale, la Représentante personnelle du Chef de l’État, le délégué général à la francophonie, le Directeur national des jeux de la francophonie ainsi que quelques membres de son Cabinet.

Se confiant à la presse, le Ministre de l’Intégration régionale a fait savoir que cette réunion technique fait suite à la descente effectuée par le Premier Ministre Sama Lukonde le 10 janvier. Il était donc question d’analyser la situation afin de voir ce qui a été fait, ce qu’il faut faire, ce qui reste à faire pour que les infrastructures soient livrées à la date fixée.

“Nous avons eu l’orientation, les instructions du Premier Ministre. Nous allons continuer des réunions notamment demain après-midi pour que le temps qui nous reste qu’on soit prêt à organiser les 9èmes jeux de la francophonie prévus au mois de juillet et août 2023.

Nous avons travaillé et le Ministre de Budget qui fait partie du comité de pilotage était là parce qu’il fallait parler des chiffres. Il faut voire qu’est ce qui a été décaissé pour les infrastructures, qu’est ce qui reste, qu’est-ce qu’il faut faire maintenant. Dès que le gouvernement termine cet exercice-là, les entrepreneurs auront la part des responsabilités de nous donner le chronogramme des travaux que nous sommes en train de suivre sur le terrain parce qu’au plus tard au mois de mai, nous devons recevoir les infrastructures à disponibiliser au niveau de l’OIF”, a déclaré Didier Mazenga.

Le Comité de pilotage des 9èmes jeux de la Francophonie sollicite par ailleurs l’accompagnement de la population et de la presse pour la réussite de ces jeux qui sont d’un enjeu majeur pour la République Démocratique du Congo.

“Vous devez parler de cet enjeu-là. Comme vous le savez, les évènements cités par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour cette année, c’est notamment l’Organisation des 9èmes jeux de la francophonie, l’arrivée du Pape ainsi que l’organisation des élections en RDC. Il est question non seulement de nous membres du Gouvernement ou du comité de pilotage, la responsabilité vous incombe aussi, vous journalistes ainsi que la population de pouvoir accompagner cette vision, cette grande vision de son Excellence Monsieur le Président de la République. C’est pour le pays et les autres pays membres de la francophonie”, a-t-il ajouté.




20ème lettre sociale congolaise : De l’envie politique du pouvoir à la responsabilité politique au pouvoir comme exigence pour « jeter les jalons pour un Congo émergent »

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ».  Benjamin Disraeli.

                                                       

Chères lectrices, chers lecteurs ;

  1. Je voudrais avant toute chose vous présenter mes vœux de bonheur, de prospérité et de longévité pour l’an 2023.
  2. Je me dois aussi, par la même occasion, de vous remercier toutes et tous pour m’avoir encouragé et soutenu par votre lecture de la lettre sociale congolaise durant l’an 2022. Votre lecture de la lettre sociale congolaise témoigne de l’importance que vous attachez à la construction d’une bonne société. Car, pour Mortimer Jérôme Adler (1965 :173) « The good society, in large, must be an association of men made friends by intelligent communication ». La bonne société doit, dans son ensemble, être une association des hommes devenus amis par la communication intelligente. Pour Adler, les instruments par excellence de la communication intelligente sont la lecture et l’écriture.
  3. J’ai palpé du doigt cette évidence dans la mesure où à travers la lettre sociale congolaise, j’ai eu des amis avec qui nous partageons les mêmes idées et objectifs pour l’espèce humaine et pour la RDC. Et, laissez moi vous dire que nous avons formé une communauté telle qu’annoncée par Adler en ces termes : « we form a community to the extent that we communicate, share common ideas and purposes ». Nous formons une communauté dans la mesure où nous communiquons, partageons les mêmes idées et objectifs.
  4. Merci infiniment mes très chers amis lecteurs et lectrices de la lettre sociale congolaise. Tenez- vous encore prêts pour 2023.
  5. La 20ème lettre sociale congolaise, la première de l’an 2023, exhume un des thèmes annoncés par le Président de la République démocratique du Congo dans son discours du 10 décembre 2022. Ce thème est « jeté les jalons pour un Congo émergent » F.A. Tshisekedi Tshilombo (2022 :25).
  6. Dès lors, dans un pays comme la République démocratique du Congo, pour matérialiser ce thème, le passage de l’envie politique du pouvoir à la responsabilité politique au pouvoir est l’une des exigences à satisfaire.
  7. La responsabilité politique au pouvoir fait à ce que la sphère politique soit un endroit cognitif et productif des idées susceptibles de réaliser la fin politique qui est « le bien commun », c’est-à-dire un bien pour tous. C’est donc un endroit de conception des idées, des programmes, des objectifs par les femmes et les hommes politiques. Cet impératif politique est corroboré par l’une des hypothèses de Mabika Kalanda (1965 :11) selon laquelle « tout changement dans le monde social humain n’est pas essentiellement l’œuvre du hasard. Il procéderait également de l’esprit créateur de l’homme. L’homme conçoit d’abord, puis matérialiser ou objectiver ses idées ». Un homme qui ne conçoit pas ne peut en aucun cas progresser, car, il demeure dans la survie et non dans la réalisation.
  8. C’est pourquoi Kalanda (1965 : 25) montre qu’« Outre le fait de posséder des machines, de les utiliser et de savoir les fabriquer, ce qui caractérise une société développée c’est d’être  à tout moment capable de concevoir les idées, les croyances et les techniques en mesure de maintenir le phénomène social, d’augmenter son efficience et d’adapter les outils aux dimensions des besoins du moment ». C’est ça la tâche que les femmes et les hommes politiques congolais devraient se donner avec le sentiment du devoir dans leurs discours et pratiques politiques.
  9. C’est ainsi que Bertin Mushagalusa Zihalirwa (2020 :219) montre que le discours politique est « le lieu de manifestation du sens de la politique en tant qu’effort de donation de sens à une vie pour la liberté, la paix sociale et la justice ».
  10. Ainsi donc, tout homme politique congolais digne de ce qualificatif devrait être fier non pas d’exhiber les avoirs matériels qu’il a eus par l’exercice du pouvoir, les rites du pouvoir et les lieux du pouvoir, mais d’avoir conçu et produit les idées qui élèvent psychologiquement, socialement et politiquement les congolais pour bâtir une société librement démocratique.
  11. Comme l’écrit Achile Mbemba cité par Georges Defour (2000 :4) « le développement de l’homme ne se réduit pas à la satisfaction de ses besoins alimentaires, mais comporte surtout une exigence d’éveil à l’intelligence et à la créativité ».
  12. Certains hommes politiques congolais travaillent pour l’éveil de l’intelligence des congolais. C’est le cas notamment de Noël Tshianyi avec son projet de loi et d’Adolph Muzito avec ses tribunes et ses actuelles exigences sur « l’offre politique crédible » et « le programme commun pour former une alliance » qui sont à situer dans un cadre logique de conception et production des idées à matérialiser et objectiver dans la sphère politique.
  13. Car, le projet de loi Tshiani tout comme les tribunes Muzito ne sont réalisés que par un écrit caractérisé par l’unité, la clarté et la cohérence.
  14. Par conséquent, ne peut produire un tell écrit que l’homme politique qui a fait de la lecture et de l’écriture une obsession. C’est ainsi que Mortimer Jérôme Adler rappelle ce que dit Francis Bacon sur la lecture et l’écriture en ces termes : « Reading maketh a full man, conférence a ready man, and writing an exact man ». La lecture fait un homme complet, la conférence (discours) un homme prêt et l’écriture un homme exact.
  15. Cette précision de Francis Bacon justifie la supériorité, la grandeur et la puissance que celles et ceux qui lisent et écrivent font souvent montre dans plusieurs circonstances de la vie humaine.
  16. Hélas, ces hommes complets, prêts et exacts sont des oiseaux rares dans la sphère politique congolaise à cause de l’envie politique du pouvoir de la plupart des femmes et hommes que les circonstances nous imposés comme femmes et hommes politiques. La lecture et l’écriture sont des belles mères, pour reprendre l’expression du Professeur Osokonda Basile, pour certains hommes politiques et des beaux pères pour certaines femmes politiques.
  17. Alors que Alvin Toffler dans montre, son livre Les nouveaux pouvoirs, que « de notre temps, la lutte pour le pouvoir, dans le pays soumis à une rapide révolution, deviendra de plus en plus une lutte pour la distribution du savoir et la possibilité d’y accéder ».
  18. La distribution du savoir et la possibilité d’y accéder sont très importantes dans un régime démocratique. Dans ce régime les citoyens doivent devenir critiques sur qu’ils lisent et entendent. Un exemple qui me vient à l’esprit part de l’Assemblée Nationale de la RDC qui a adopté en décembre dernier le budget 2023 de l’ordre de 15,8 milliards USD. Le budget 2018 voté en décembre 2017 était d’environ 5 milliards USD.
  19. Dès lors, tout en félicitant les efforts du régime actuel qui a augmenté le budget national année après année, les congolaises et congolais ne devraient pas seulement se contenter de cette augmentation, mais se demander à qui a profité cette différence qui saute aux yeux de milliards de dollars américains et ce, pendant des décennies ?
  20. La vérité est que cette différence n’a profité qu’aux partisans de l’envie politique du pouvoir, celles et ceux qui tiennent à se servir au lieu de servir le peule. Ces femmes et hommes politiques qui ont vécu dans l’opulence tout en condamnant le peuple congolais à la misère.
  21. De même, les congolaises et congolais ont payé les factures émises par la SNEL et la REGIDESO pour 28 jours, 29 jours, 30 jours ou 31 jours alors qu’ils ne consommaient que l’eau et l’énergie électrique de 5 ou 7 jours le mois et peut être même pas.
  22. Si ces femmes et hommes politiques opèrent encore dans les institutions, les entreprises et les établissements publics, les services de l’administration publique, ils ne pourront pas contribuer à la matérialité de « jeter des jalons d’un Congo émergent ».
  23. Déjà dans un message intitulé Des dirigeants nouveaux pour le salut du peuple (Congo Afrique n°293 :133), les évêques de l’église catholique romaine du Zaïre montraient que le peuple était non gouverné et que les autorités étaient nuisibles. Ces évêques justifiaient leur position par le fait que les autorités publiques zaïroises étaient omniprésentes au milieu du peuple. Mais, elles exerçaient rarement leur pouvoir. Et, lorsqu’elles semblaient l’exercer, c’était très souvent contre et au détriment du peuple.
  24.  C’est ici qu’il convient de revenir avec Jacques Maritain qui prévient que « toute autorité exerçant une fonction dans l’Etat doit mettre au premier plan la notion de bien commun au nom du quel elle agira, car, l’Etat est considéré comme le sommet de la société qui vise le bien commun ».
  25. Cependant, les efforts fournis par le Président de la République démocratique du Congo pour le décollage de ce grand pays se butent toujours à l’envie politique du pouvoir. Il ne se passe pas un jour dans ce pays sans que cette phrase soit entendue : « Nous sollicitons l’implication personnelle du Chef de l’Etat pour déganter cette situation… ». Par cette phrase, le peuple congolais dans sa diversité tient à ce que le Président de la République resolve ses problèmes.
  26. Le non dit de la phrase ci-haut citée, devenue presque populaire, est que « comme les personnes que vous avez nommées ne parviennent pas à faire leur travail, résolvez vous-mêmes les problèmes qu’elles devraient résoudre par devoir de leurs fonctions ».
  27. Donc, le Président de la République est sollicité par son peuple pour exécuter les tâches pour lesquelles, un ministre est payé, un policier est payé, un magistrat est payé, un professeur est payé, un directeur général est payé… Le cas patent est celui d’un mémorandum adressé au Chef de l’Etat par les agents de l’Etat qui affirment avoir été évincés dans les récentes affectations des Secrétaires Généraux de l’administration publique. J’y reviendrai au regard de l’importance que revêt l’administration publique dans un pays.
  28. Tout compte fait, l’émergence de la République démocratique du Congo doit être portée par des hommes nouveaux, des hommes chez qui, comme l’exige Mgr Bakole wa Ilunga (1985 :30), le cœur de pierre est remplacé par un cœur plein de bonté, de pitié, de pardon et d’amour ». J’ajoute aussi d’un cœur plein d’humanité et de justice et d’un esprit sans famine intellectuelle.
  29. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

         Fait à Kinshasa, le 15 janvier 2023.

                                         Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en AnthropoBibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur  à l’Observatoire Congolais du Travail.

 




Ituri : Les jeunes sensibilisés sur la mission de la police dans la communauté

C’était au cours d’une journée de réflexion organisée ce mardi, 17 janvier à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.

Dans son adresse aux structures de jeunes présentes à cette conférence-débat, le commissaire supérieur Justin Bukasa, commandant urbain de la police de proximité a indiqué que cette branche de la police nationale a pour mission : la sécurité publique, la sécurité des personnes et de leurs biens, le maintien et le retentissement de l’ordre public comme stipule l’article 182 de la constitution congolaise.

” La police de proximité autre fois appelée la police communautaire est chargée de la sécurité publique, la sécurité des personnes et de leurs biens, du maintien et du rétablissement de l’ordre public”, a-t-il expliqué.

Cependant, cette autorité policière a condamné fermement les attaques et les tueries des agents de l’ordre et de sécurité dans certaines zones en sécurité volatile. “Dans certains coins de l’Ituri, les gens disent que la police ne les sécurise pas. Mais lorsque l’on affecte les policiers dans ces zones, les inciviques   s’attaquent à eux et les tuent même”, dénonce-t-il.

Le commissaire supérieur Justin Bukasa   a reconnu néanmoins l’insuffisance en effectif des agents de la police nationale avant de réitérer l’appel du chef de l’État invitant les jeunes à s’enrôler aux rangs des agents de l’ordre et de sécurité.

” Ça fait un bon moment que notre armée et police font face aux difficultés de l’effectif, c’est pourquoi le chef de l’État a appelé les jeunes comme vous à intégrer l’armée et la police pour défendre la patrie” dit-il, a-t-on appris auprès des médias locaux.

Parlant au nom du consortium des structures organisatrices de cette journée de réflexion, l’honorable Ibrahim Gloire Abasi, président du parlement de jeunes de l’Ituri a signifié aussi que l’objectif de cet atelier était de sensibiliser les jeunes sur l’éveil patriotique, les instruire sur les rôles de la police de proximité et renforcer les relations entre la police et les jeunes.

” Le but de la journée de réflexion de ce jour n’était rien d’autre que sensibiliser les jeunes sur l’éveil patriotique, les instruire sur le rôle de la police de proximité et renforcer les relations entre la police et les jeunes”, a-t-il expliqué.

Le numéro du parlement de jeunes en Ituri a toutefois exhorté les participants à vulgariser les connaissances acquises et apprises lors de cet atelier.  ” J’invite les participants à vulgariser les connaissances qu’ils ont acquis aujourd’hui sur l’éveil patriotique et le rôle de la police de proximité”.

Rappelons que cette journée de réflexion s’inscrit dans le cadre de la commémoration des journées du 16 et 17 janvier réservées aux héros nationaux dont Laurent Désiré KABILA, assassiné en 2001 et Emery Patrice Lumumba zigouillé en 1961.

Jean -Luc Lukanda




62ème anniversaire de l’assassinat de PE Lumumba : Sama Lukonde salue le combat mené par ce héros national

La République Démocratique du Congo commémore, ce mardi 17 janvier 2023, le 62ème anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, son premier Premier ministre. Au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rendu hommages à ce héros national, en déposant une gerbe des fleurs à son mausolée situé à l’Echangeur de Limete à Kinshasa. C’était en présence de quelques membres du Gouvernement, des membres de la famille Lumumba et de plusieurs autres personnalités du monde politique et social.

Pour le Premier Ministre Sama Lukonde, les Nations du Monde doivent se souvenir de grands hommes qui ont marqué leur histoire par leur lutte. La République Démocratique du Congo n’est pas en reste. Le chef du gouvernement a salué à sa juste valeur le sens du combat mené par Patrice Emery Lumumba, combat qui a contribué à sortir la RDC de la colonisation.

“Ici c’est une occasion de venir rendre hommage à Patrice Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, première fois après que les reliques de son auguste personne aient été restituées. Nous avions été ici au mois de juin de l’année passée pour justement consacrer ce nouveau mausolée où désormais il repose à jamais.  Aujourd’hui, nous voulions l’honorer en voulant venir déposer cette gerbe des fleurs, lui rendre hommage maintenant qu’il est chez lui à la maison, ici en République démocratique du Congo. C’était une occasion pour nous non seulement de commémorer ce moment une fois de plus avec la famille Lumumba mais avec toute la population congolaise.

Comme vous le savez, c’est l’un de nos héros, on devrait l’honorer comme tel. De lui, je vais tout simplement rappeler une phrase qui disait que l’histoire de l’Afrique ne serait réellement bien dite que lorsqu’elle serait écrite par ses propres enfants et que ce serait une histoire de gloire. Je crois qu’ici en RDC, nous nous approprions cette recommandation qui était la sienne pour désormais écrire notre histoire de la République Démocratique du Congo. C’est une histoire grande et glorieuse. Je suis venu en représentation le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour cet hommage. Je suis heureux pour ce moment que j’ai passé ici en communion avec la population congolaise”, a dit en substance le Chef du Gouvernement.

Rappelons que Patrice Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la RDC, a été assassiné le 17 janvier 1961, avec ses deux compagnons Mpolo et Okito. Depuis lors, les autorités du pays et l’ensemble de la population congolaise se souviennent de cette illustre personnalité de l’histoire politique qui, de son vivant, n’a ménagé aucun effort pour sortir la République Démocratique du Congo du joug colonial.




Vaccination contre le choléra à Kanyaruchinya : Plus de 350.000 doses de vaccin pour les zones de Karisimbi et Nyiragongo

L’épidémie de choléra sévit depuis quelques semaines dans les sites de déplacés, situés dans les zones de Karisimbi et Nyiragongo. Pour pallier à cette situation, Le Programme élargie de vaccination (PEV) a réceptionné vendredi courant, du ministère de la santé à Kinshasa, un lot d’environ 350 000 doses de vaccin contre le choléra.

A en croire le médecin responsable du Programme élargi de vaccination au Nord-Kivu, docteur Stephan Hans Bateyi, ce vaccin vient renforcer la mise en œuvre des interventions à grande envergure contre le choléra menée par le ministère de la Santé et ses partenaires notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Il s’agit d’une vaccination réactive qui sera donnée en dose unique dans les camps des déplacés de Kanyaruchinya, précise le coordonnateur du Programme élargie de vaccination, qui s’est confié à une source sur place.

 « Ce qu’il faut savoir, pour le choléra, il y a trois triades. Il y a l’hygiène, l’eau et l’assainissement. C’est une vaccination réactive que nous allons organiser d’ici la fin du mois pour renforcer la population afin de lutter contre cette flambée des cas ».

« Une campagne de masse est prévue à la fin de ce mois pour vacciner contre le choléra, dans la zone de santé de Nyiragongo. C’est tout simplement parce qu’il y a un grand nombre des déplacés et on a eu des cas de choléra, jusqu’à déclarer l’épidémie. On devrait répondre à travers ces outils, notamment le programme Wash, Hygiène et assainissement. Ils ont déjà commencé. En plus il y a la vaccination qui sera complétée pour sauver cette population, victime de cholera », a poursuivi le docteur Stephan Hans Bateyi.

Le territoire de Nyiragongo qui accueille des milliers des déplacés, fait face à l’épidémie de choléra depuis le mois de décembre dernier à cause des mauvaises conditions hygiéniques et sanitaire des déplacés de guerre.

Mamie Ngondo




Arts Martiaux : Une marche sportive organisée par l’ASSOSASCO ce mardi 17 janvier 2023

L’Association Sportive des Arts Martiaux et des Sports de Combats ‘’ASSOSASCO’’ que préside Me Ray Kande a eu d’intenses activités le lundi 16 et mardi 17 janvier 2023.

Le lundi 16 janvier 2023, l’ASSOSASCO a organisé une séance d’entrainement au Dojo Centrakin situé dans la concession de la Paroisse St Pierre dans la Commune de Kinshasa. La pluie n’a pas permis la marche sportive.

Ce mardi 17 janvier 2023, l’ASSOSASCO a organisé une marche sportive qui est partie du Dojo Centrakin en longeant l’avenue Kasa-Vubu, à droite Boulevard Triomphal, à droite Avenue des Huileries tout droit, à droite Boulevard du 30 juin tout droit jusqu’à la Gare Centrale, à droite avenue du Flambeau tout droit, à droite avenue Kabambare tout droit jusqu’à l’avenue Kasa-Vubu, à gauche jusqu’au Dojo Centrakin. Une fois sur place, il y a eu 30 minutes d’entrainement physique. A signaler que la cérémonie de remise des kimonos qui était prévue n’a pas eu lieu car reportée à une date ultérieure qui sera précisée par l’ASSOSASCO.

Et les pratiquants des arts martiaux s’étaient éparpillés. D’autres s’étaient dirigés dans un débit des boissons en face de la maison communale de Barumbu où ils ont pu partager un verre de bière à l’occasion de l’anniversaire de Me John Linana du KC Barumbu qui fêtait ses 62 ans d’âge.

Me Ray Kande informe les amoureux des arts martiaux que pour clôturer le mois de janvier, la dernière séance d’entrainement est prévue le dimanche 29 janvier 2023 au Dojo Centrakin. La présence de tous est vivement souhaitée.

Antoine Bolia




Malgré le rétropédalage du Ministère des Finances : La Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais campe sur ses positions

Contactés pour donner leurs avis sur le communiqué de presse du ministère des Finances, certains ténors de la Dynamique des Fédérations et Groupements Sportifs Congolais‘’DFGSC’’, estiment que ce communiqué n’est consécutif qu’à l’effet de leur mémorandum à la particulière attention du président de la   République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour rappel, ce mémorandum avait comme objet : Demande d’une audience pour des propositions constructives relatives aux financements et promotion des structures sportives en République Démocratique du Congo.

Pour eux, bien que la machine du ministère des Finances commence à faire marche en arrière, la ‘’DFGSC’’ reste sur ces positions jusqu’aux résultats complets attendus. Très bientôt, la DFGSC descendra dans la rue pour exiger le respect dû au sport congolais.

Par ailleurs, la DFGSC dénonce haut et fort la pratique instaurée au Ministère des Finances selon laquelle les fédérations sportives doivent y laisser 30, 40 et voir même 50 % des Etats des sommes leur destinés pour des championnats et autres activités sportives tant nationales qu’internationales. Elle dénonce avec la dernière énergie cette pratique.

Antoine Bolia 




A propos de la prime des Léopards Chan Algérie 2023 : Le ministère des Finances trouve une solution, mais ne résout pas les problèmes des sportifs

Dans un communiqué de presse du ministère des Finances daté du 14 janvier 2023 signé par M. Bertin Mawaka Lukembo, Directeur de cabinet du ministère des Finances, cette institution réagit à une partie des revendications des sportifs (grogne des footballeurs engagés à la 7è édition du championnat d’Afrique des Nations Algérie 2023). C’est donc une solution apportée, mais les problèmes des fédérations sportives et groupements sportifs restent et demeurent irrésolus.

Quid du contenu de ce communiqué du ministère des Finances

Dans ce communiqué, il est fait état des primes des Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Par ailleurs, le ministère des Finances informe en même temps l’opinion nationale que son objectif n’est nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agit tout simplement de se conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

En définitive, les rumeurs qui circulent faisant état d’un blocage de paiement des primes à nos joueurs sont totalement fausses et infondées.

Le Ministère des Finances encourage notre équipe à jouer avec détermination et patriotisme afin de remporter cette coupe pour l’honneur de notre pays. Fin de citation.

Que nous inspire cette réaction du Ministère des Finances ?

Si une lumière est apportée par le Ministère des Finances en ce qui concerne la prime des Léopards football à la 7è édition du CHAN Algérie 2023, force nous est de constater que le Ministère des Finances démontre noir sur blanc la primauté de considération qu’il accorde au football par rapport à d’autres disciplines sportives. Rien qu’à voir le montant de la prime allouée aux footballeurs, cela nous réconforte sur les privilèges exagérés que bénéficient le football par rapport aux autres disciplines sportives.

D’autre part, nous constatons avec regret que le ministère des Finances n’a daigné réserver une quelconque réaction (NDLR à moins d’une ignorance de notre part) au mémorandum de la Dynamique des Fédérations et Groupements sportifs du Congo ‘’DFGSC’’ à l’attention du chef de l’Etat contre l’ingérence de Nicolas Kazadi, ministre des Finances du Gouvernement Sama Lukonde, dont copie lui a été réservée. Il faudra noter que dans ce mémorandum, les revendications émises concernent toutes les disciplines sportives.

En termes clairs, résoudre les problèmes des sportifs de manière sélective n’est pas une bonne chose pour le ministère des Finances censé être pour parent de toutes les disciplines sportives. D’ailleurs, au terme de la loi sportive depuis sa promulgation, toutes les disciplines sont mises sur le même pied d’égalité. Il ne peut plus avoir d’un côté les privilégiés et de l’autre côté, des laisser pour compte. Cette manière de faire du Ministère des Finances à dire vrai, consacre la discrimination, le favoritisme et l’injustice. Pourquoi alors le Ministère des Finances demeure muet vis-à-vis des autres disciplines sportives qui ont réalisé des exploits dignes d’éloges, mais qui curieusement demeurent à ce jour sans prime ? Il y en a d’autres qui ont perçu des primes qui ne représentent presque rien par rapport aux exploits réalisés. Nous pensons ici au tennisman Denis Indondo qui avait créé la sensation aux Jeux Africains de Brazzaville 2015 en arrachant 2 médailles d’or et une médaille en argent. Il n’a rien eu même pas une brouette. Tout récemment, les boxeurs congolais qui font sensation dans toutes les compétitions auxquelles ils prennent part. Notre compatriote Mputu a glané la ceinture de champion du monde en ju-Jitsu, mais qui n’a rien reçu. Les cas des cyclistes féminins est plus qu’éloquent. La gente féminine est négligée et l’on accorde peu d’attention. Ces braves filles ont brillé de mille feux à la 1ère et 2è édition du Tour cycliste international féminin du Burundi en 2021 et 2022. Par équipe, elles avaient terminé respectivement 4è et 2è. En individuel Okito Hélène termina 3è et 2è. Ce qui est dommage, ces braves filles n’ont rien perçu à ce jour du trésor public. Comment imaginer après ces exploits, qu’elles n’aient reçu aucun franc congolais ? Où est la justice ? La question qui mérite d’être posée au Ministère des Finances. Les footballeurs n’ont pas encore terminé leur mission. Ils ont déjà leurs primes faramineuses. Mais ceux qui ont réalisé des exploits et hissé haut le drapeau congolais demeurent sans prime. Et si l’on va plus loin, le football est moins performant que les autres disciplines. Le dernier titre en football remonte à l’édition du Chan 2016 au Rwanda. Pendant ce temps, que des médailles et titres dans les autres disciplines. Si aujourd’hui 24 disciplines ont la délégation de pouvoir, il faudra que toutes signent des contrats d’objectifs. Le financement pourra dépendre des performances. C’est une option que l’on peut prendre. Le sport congolais n’a pas besoin de la discrimination. Dossier à suivre.

Antoine Bolia

 




Mascotte des IXème jeux de la Francophonie

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Parlons-en !: Et si le Président tapait du poing sur la table…

Quitte à ce que dossiers, stylo, téléphone, tasse de thé, cigare etc. se trouvant sur les bureaux de tous les mandataires d’Etat opérant au pays et à l’étranger en tremblent ! Il n’aurait pas tort de le faire au regard de la grande récréation, quoi ?, de la grande diversion en cours au pays. Peut-être que l’occasion indiquée serait le 24 janvier prochain, date anniversaire de son accession à la magistrature suprême. Certes, l’agitation qui caractérise cette récréation – une véritable  diversion ‘grandeur nature’- pourrait s’expliquer par la fièvre électoraliste. Des passions se déchaînent, tout le monde tirant sur tout le monde sans se préoccuper du final. Or, au final, le perdant sera le peuple. Et le peuple a une institution qui le représente : ‘Président de la République’. Et le Président de la République détenant l’imperium, c’est Félix Tshisekedi. C’est donc à lui, et à lui seul, d’arrêter la dérive. Et pour cause !

Rdc comme République de cacophonie

Actuellement, il n’y a aucune fierté d’être Congolais au regard de la facilité inouïe avec laquelle les Congolais, toutes catégories confondues, s’insultent par médias interposés, certains pour conquérir ou reconquérir le Pouvoir, d’autres pour le conserver ! *Surtout les acteurs majeurs* qui doivent servir d’exemple au petit peuple.

Tout y passe. Leurs prestations ne sont que allusions à la tribu, à la nationalité, aux études faites, au parcours, à la race, au physique du conjoint, à l’état de santé de la progéniture, à l’état civil, à la religion fréquentée, voire aux…loges.  Tout, sauf ce qui valorise la société.

Même les esprits moyens – appelés pourtant à discuter *évènements* – se rapprochent plus des petits esprits qui discutent *gens*, au lieu de chercher à s’approcher des grands esprits qui discutent *idées*, ce en référence à la citation d’Henry Thomas Buckle « _Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits esprits discutent des gens_».

Couplée avec les réseaux sociaux ayant fait dire à Umberto Eco qu’ils  « _ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité_ », des légions, selon ses termes, qu’on « _faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel_ » et qu’on assiste-là à « _l’invasion des imbéciles_ », la citation de Buckle n’anoblit pas la société congolaise lorsqu’on navigue sur Internet, précisément Facebook, Instagram, WhatsApp, Tik-Tok, Twitter, Youtube.

L’Internet présente une RDC *absente* là où on l’attend (idées), mais *hyperactive* là où on ne devrait jamais l’attendre (évènements et gens). Une société où on fait taire la raison exprimée sur base d’une expérience avérée, simplement parce qu’on aura eu tort d’avoir été aux affaires ou à l’opposition hier. Une RDC à assimiler facilement à une « *République De Cacophonie* » !

Héritier biologique et politique du lider maximo

Taper du poing sur la table a pour but de conjurer le sort des alternances qui se produisent dans ce pays sous une forme ou une autre, toutes ayant toutefois pour justification l’avènement d’une société voulue démocratique, entendez, pour reprendre une signification classique, une « _Société dans laquelle les valeurs démocratiques sont respectées : liberté (d’expression, d’opinion…), égalité (pas seulement en droit – un homme = une voix – mais aussi en termes de chances ou de mérite, de considération et de traitement) et solidarité (équilibre entre droits et devoirs)».

L’Histoire de la RDC enseigne et renseigne que :

*le 30 juin 1960*, l’indépendance avait été justifiée pour une société démocratique.

* le 24 novembre 1965* , le coup d’Etat militaire avait été justifié pour une société démocratique.

*le 24 avril 1990*, la proclamation de la libéralisation de la vie politique au travers de la dissolution du Parti État avait été justifié pour une société démocratique.

*le 17 mai 1997*, la révolution afdlienne avait été justifiée pour une société démocratique.

*le 17 janvier 2001*, la prise du pouvoir par Joseph Kabila avait été justifiée pour une société démocratique.

*le 4 avril 2003* (en prévision du démarrage de la Transition 1+4), la validation de l’Accord global et inclusif issu du Dialogue intercongolais avait été justifiée pour une société démocratique.

*le 6 décembre 2006*, l’alternance politique issue du premier cycle électoral avait été justifiée pour une société démocratique, et

*le 24 janvier 2019*, l’alternance politique issue du troisième cycle électoral a été justifiée pour une société démocratique.

L’avènement de cette société a son incarnation dans l’Udps. Personne ne croira que c’est pour la démocratie telle que (mal) traitée en RDC qu’Etienne Tshisekedi et ses 12 compagnons avaient résolu de créer ce parti en 1982 après leur lettre à Mobutu du 1er novembre 1980 pour lui signifier leur désolidarisation de la gestion de la Chose publique.

Héritier biologique et politique du Lider maximo, Félix Tshisekedi n’a pas à avoir d’états d’âme pour agir et réagir là où des « *défauts de fabrication* » se manifestent sous son mandat, c’est-à-dire sous sa responsabilité.

C’est là son challenge

Il lui revient de redresser la barre sur tous les fronts concourant à la bonne gouvernance, fronts où les fondamentaux sont menacés par toutes formes de dérive. Notamment la Justice, les droits de l’homme, les élections, la lutte contre la corruption, etc.

Il n’a pas à réinventer la roue en rappelant à l’opinion que ce qui est du droit est du droit, tandis que ce qui n’est pas du droit ne l’est pas. Et dans la foulée, là où il s’avère que la loi est muette, elle est muette. Pour lui faire don de la langue, c’est pour le *mandat à venir* et non celui en cours.

C’est cela aussi, l’Etat de droit.

En définitive, l’Histoire plus l’alternance de 2019 *d’abord* par la qualité de l’Etat de droit à instaurer.

En cette année électorale 2023, un coup de poing sur la table bien ajusté est vivement souhaité.

C’est là son *challenge*…

Omer Nsongo die Lema