Pour Akhannouch, l’accord d’association UE-Maroc a besoin d’un nouvel élan

L’accord d’association Union européenne-Maroc a besoin d’un nouvel élan, dans la confiance mutuelle, a affirmé le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, soulignant que le partenariat entre le Royaume et l’Europe est ”le plus avancé’’.

Les sujets d’avenir ne manquent pas, notamment les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, les technologies de l’information et le développement de l’hydrogène vert, a-t-il indiqué dans une interview au quotidien français “l’Opinion”.

Selon le chef du gouvernement, “les Européens ont tout intérêt à investir au Maroc alors que la crise sanitaire les a convaincus de relocaliser leurs activités dans un environnement proche”, rappelant que le Maroc est le premier partenaire de l’UE dans le continent africain, avec des échanges qui ont triplé lors de la dernière décennie pour atteindre 45 milliards d’euros en 2021.

L’UE a beaucoup augmenté ses exportations et ses investissements directs dans le Royaume alors que le Maroc a, de son côté, exporté pour huit milliards de dollars – un record – de produits agricoles et agroalimentaires en 2022, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Akhannouch a souligné que face aux effets de la guerre en Ukraine, l’emballement de l’après-Covid et une année exceptionnelle de sécheresse, la plus aiguë depuis quarante ans au Maroc, “notre mission est de nous adapter, de gérer les attentes”.

“Il nous faut agir avec un double souci, qui est d’apporter des solutions aux Marocains, tout en veillant à nos équilibres macroéconomiques”, a-t-il soutenu, ajoutant que l’action de l’Exécutif d’aujourd’hui doit atténuer l’onde de choc sans laisser un héritage difficile aux générations futures.

La priorité est de réduire les effets de l’inflation pour les plus vulnérables, a-t-il indiqué, faisant valoir que des efforts de rationalisation et de bonnes recettes fiscales ont permis de le faire tout en réduisant le déficit public à 5,3% contre une prévision initiale de 5,7%.

Parmi les priorités du gouvernement pour 2023, Akhannouch a évoqué la généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) pour l’ensemble des Marocains ainsi que la généralisation des allocations familiales, ce qui constitue, à ses yeux, “une grande première pour la mise en place de l’Etat social voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.

Il s’agit aussi de l’éducation, de la réforme du cadre législatif de l’investissement, du grand chantier des ressources en eau ainsi que celui de la réforme du secteur énergétique, qui sont des jalons supplémentaires sur le chemin de la transformation structurelle du Royaume, a-t-il soutenu.




22 ans après la disparition du soldat du peuple : Sama Lukonde rend hommage à Mzee Laurent Désiré Kabila

Pour le Premier ministre Sama Lukonde, M’zee Laurent Désiré Kabila a certainement marqué l’histoire de la République Démocratique du Congo. On n’oubliera jamais ce slogan qui était le sien, qui est ” Ne jamais trahir le Congo”. C’est tout un programme. Nous estimons qu’il faut s’y inscrire.

16 janvier 2001, 16 janvier 2023, cela fait exactement 22 ans que fut assassiné Mzee Laurent Désiré Kabila, 3ème Président de la République Démocratique du Congo depuis son accession à la souveraineté nationale. A cette occasion, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au dépôt d’une gerbe des fleurs au mausolée de l’illustre disparu à la Gombe.

Le Chef du Gouvernement a d’abord commencé par déposer la gerbe des fleurs à la tombe de l’illustre disparu. Ensuite, il a salué les membres de la fondation Mzee Laurent Désiré Kabila, présents au mausolée du Héros national, avant de signer le livre d’or sans lequel il a écrit quelques mots pour rendre hommage à celui qu’on appelle “le soldat du peuple” et héros national, Mzee Laurent Désiré Kabila.

Pour le chef du gouvernement congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge ” Ne jamais trahir le Congo” c’est tout un programme auquel il s’inscrit.

“Juste un seul message toutes les nations doivent savoir ou reconnaître les grands hommes qui ont fait leur histoire. M’zee Laurent Désiré Kabila a certainement marqué l’histoire de la République Démocratique du Congo. On n’oubliera jamais ce slogan qui était le sien, qui est ” Ne jamais trahir le Congo”. C’est tout un programme. Nous estimons qu’il faut s’y inscrire. C’est le message qui avait été laissé ” Ne jamais trahir le Congo”. Hier aujourd’hui et demain, c’est le simple message que j’ai à donner en ce jour où je suis venu lui rendre hommage”, a dit le Premier Ministre Jean Michel Sama lukonde kyenge.

Soulignons que le Premier ministre était accompagné à cette cérémonie d’hommage de quelques membres du Gouvernement notamment : le ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites Moyennes Entreprises, la Ministre de la Culture et Arts. Quelques membres du Cabinet du Premier Ministre ainsi que des responsables de la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila étaient présents à cette manifestation.




Réunis à Kintele/Brazzaville : Les membres de l’UNSAC préoccupés par la crise en cours qui se déroule à l’Est de la Rdc

Les ministres et Chefs de délégation des Etats membres du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale (UNSAC) réunis du 12 au 16 janvier 2023 au Centre International de Conférences de Kintele en République du Congo, à l’occasion de la 54ème réunion ministérielle dudit Comité, ont exprimé leur profonde préoccupation sur la crise en cours qui se déroule actuellement à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment les activités des groupes armés, les tensions entre États, les violations de droits humains ainsi que les conséquences négatives sur le plan humanitaire. Ci-dessous, la déclaration de Kintele (Congo-Brazzaville) :

DECLARATION DE KINTELE SUR LA SITUATION A L’EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Nous, Ministres et Chefs de délégation des Etats membres du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale (UNSAC) réunis du 12 au 16 janvier 2023 au Centre International de Conférences de Kintele en République du Congo, à l’occasion de la 54ème réunion ministérielle dudit Comité,

Rappelant la charte des Nations Unies, notamment son chapitre VI qui prône le dialogue, la négociation, la médiation, la conciliation, l’arbitrage et le recours aux organismes ou accords régionaux ou d’autres moyens pacifiques dans le règlement des conflits ;

Considérant la nécessité de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, comme condition préalable à la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union africaine notamment le projet de « Faire Taire les Armes » d’ici 2030 ;

Considérant le Protocole révisé relatif au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique centrale adopté le 18 décembre à Libreville et ses deux annexes, à savoir le Pacte de non-agression entres les Etats membres du Comité du 8 juillet 1996 et le Pacte d’assistance mutuelle entre les Etats membres de la CEEAC du 24 février 2000, Considérant la nécessité de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, comme condition préalable à la mise en œuvre de l’agenda de l’UA dans le domaine du développement et de l’intégration ;

S’inspirant du système traditionnel, historique et culturel de règlement à l’amiable des différends sur le continent par la médiation et la conciliation ;

Tenant compte du document final adopté à Yaoundé le 21 juin 1991 par les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale sur les mesures de confiance, la sécurité, le désarmement et le développement dans notre sous-région ;

Réaffirmant l’importance de la contribution depuis sa création du Comité (UNSAC) aux mesures de confiance visant le désarmement régional ainsi que la sécurité internationale, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies ;

  1. Exprimons notre profonde préoccupation sur la crise en cours qui se déroule actuellement à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment les activités des groupes armés, les tensions entre États, les violations de droits humains ainsi que les conséquences négatives sur le plan humanitaire ;
  2. Saluons l’adoption de la Résolution 2666 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies demandant la fin de toute forme de violences et activités déstabilisatrices, le retrait du M23 des zones occupées conforment au processus de Luanda approuvé par l’Union africaine et la fin de tout soutien extérieur aux acteurs armés non étatiques, y compris le M23 ;
  3. Saluons également le Communiqué du Conseil de Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine adopté le 31 août 2022 qui appelle la Commission de l’Union africaine à « faciliter les consultations entre toutes les parties prenantes, y compris la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ( CIRGL), et la Communauté de développement pour l’Afrique Centrale afin de convenir d’un cadre et de modalités communes pour une mise en œuvre, un suivi et une évaluation efficaces des efforts harmonisés et coordonnés ».
  4. Louons les efforts entrepris par Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, et Président de la CIRGL, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné pour maintenir le dialogue entre la RDC et le Rwanda et Son Excellence Uhuru Muigai Kenyatta, ancien Président de la République du Kenya et Facilitateur désigné par la CAE pour la mise en œuvre du processus de paix de Nairobi.
  5. Appelons à une cessation immédiate de toutes formes de violences et de toute activité militaire par tout groupe armé présentant une menace pour la République Démocratique du Congo et les pays voisins.
  6. Nous nous félicitons de la tenue, le 23 novembre 2022, du mini-sommet de Luanda qui constitue la preuve de la bonne foi, de la volonté et de l’engagement ferme des pays des Grands Lacs, de mettre fin aux récentes tensions dans l’Est de la RDC ; tout en encourageant la mise en œuvre sans délai de la feuille de route adoptée par les Etats y ayant participé ;
  7. Réaffirmons la responsabilité du Comité, en tant que mécanisme permanent de renforcement de la confiance entre les pays d’Afrique centrale, de contribuer aux côtés des autres mécanismes mis en place, à la recherche d’une solution durable à cette situation ;
  8. Exhortons la CEEAC à suivre et à faire le point sur l’évolution de cette question au cours de la 55ème session du Comité Consultatif Permanent des Nations Unies chargé des Questions de Sécurité en Afrique centrale
  9. Invitons le Comité à demeurer saisi de cette question.

Fait à Kintele, le 16 janvier 2023




La Rdc et les Emirats décident de stopper la contrebande des 3T

Les Émirats hébergent à Dubaï l’un des plus grands centres mondiaux de négoce de l’or, où transite une part importante de la production d’or issue de la contrebande dans plusieurs pays africains, dont la RDC. C’est aux fins d’endiguer ce fléau que le partenariat RDC-EAU vaut son pesant d’or.

Il vous souviendra qu’en octobre 2021, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est rendu aux Émirats arabes unis où il a conclu, avec son homologue émirati à Abou Dhabi, plusieurs protocoles d’accords en faveur de divers secteurs vitaux de l’économie congolaise, dont les Mines.

Ces négociations se sont poursuivies au niveau de la Primature, entre le Premier Ministre Sama Lukonde et les délégués émiratis, indique une note conceptuelle préparée par la Cellule de communication de la présidence de la République.

La République Démocratique du Congo et les Émirats Arabes Unis (EAU) ont procédé à la signature, le 10 décembre 2022 à Kinshasa, d’un contrat de partenariat pour lutter contre la fraude minière. Les documents ont été paraphés par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le chargé d’affaires des EAU en RDC, par ailleurs co-fondateur et CEO de Primera Group Limited.

La conclusion de ce partenariat a abouti à la création de deux joint-ventures : Primera Gold RDC pour le secteur de l’or artisanal et Primera Metals RDC pour le secteur artisanal des 3T (Étain, Tungstène, Tantale). L’objectif poursuivi est de stopper la contrebande dans ces différents secteurs et l’exploitation illicite, particulièrement dans l’Est du pays.

Au sujet de la vente du premier lot d’or, la République Démocratique du Congo effectue, ce vendredi 13 janvier 2023, sa première expédition d’or équitable vers les Emirats Arabes Unis par le biais de sa nouvelle société, Primera Gold RDC.

Cette vente d’un premier lot d’or issu du commerce équitable marque un tournant historique dans les relations économiques entre l’État congolais et les Emirats Arabes Unis. L’accord de partenariat entre les deux pays dans le domaine minier garantit des bonnes conditions de travail et de vie aux creuseurs artisanaux vivant dans l’Est de la RDC.

Concernant les engagements de Primera Gold RDC, Primera Gold RDC mettra notamment en place une chaine permettant de suivre le parcours de l’or extrait de façon artisanale en RDC jusqu’à son exportation et sa vente sur le marché international (traçabilité).

Disons que la Société Primera Gold RDC est une entité coopérative qui défend les intérêts des creuseurs d’or de la partie Est de la RDC en traitant directement avec les clients sans intermédiaire afin d’assurer la traçabilité et la transparence du processus d’extraction et d’approvisionnement en or artisanal.

Les acquis du partenariat sont entre autres, la mise en place d’une coopérative pour les creuseurs artisanaux ; Consolidation de la vente avec traçabilité ; Commerce équitable ; Prise en compte du social des travailleurs (construction écoles, hôpitaux etc.) ; Reduction de la fraude et des pratiques illicites ; Lutte contre l’exploitation sauvage des minerais ; Participation des creuseurs artisanaux au processus de vente ; Rétribution équitable ; Lutte contre l’exploitation des enfants dans les mines.




L’IPD, une organisation internationale, élit domicile à Dakhla

L’Institut panafricain pour le développement (IPD) a transféré son siège permanent de Genève à Dakhla, lequel deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l’Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines.

L’accord de siège relatif au transfert de cette organisation internationale à Dakhla a été signé lundi à Rabat par l’ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, et le secrétaire général de l’IPD, Emmanuel Kamdem.

L’Institut vise à aider au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche, l’appui-conseil et la recherche formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux, l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Dans une déclaration à la presse, M. Kamdem a affirmé que cette signature revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car “le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud”, soulignant l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI à cette coopération Sud-Sud.

 “Le Maroc est un exemple de développement en Afrique et se trouve parmi les pays les plus avancés du continent africain”, s’est-il réjoui, ajoutant que cette signature et cette coopération permettront à “l’IPD de remplir sa mission qui est d’aider les populations africaines à se prendre en charge et s’entraider pour développer leurs pays”.

De son côté, M. Yazourh a mis en avant l’importance de cet accord qui correspond à “la vision de SM le Roi et Ses instructions, qui sont le développement, l’implication des jeunes et la recherche académique”.

 “Le Maroc a toujours conçu son développement, sa sécurité et sa stabilité dans son continent d’appartenance et ne le conçoit pas en dehors”, a-t-il déclaré à la presse, soulignant que “la ville de Dakhla constitue aujourd’hui un pont naturel vers l’Afrique, choisie par les Africains eux-mêmes et par d’autres pays de par le monde qui voient en cette ville une plateforme non seulement de passage mais aussi de production”.

Les activités de l’IPD constituent un levier pour le développement et le bien-être de l’Homme africain, notamment en matière de recherche, de formation académique et professionnelle, et le Maroc se réjouit d’y apporter tous les moyens nécessaires dont il dispose pour atteindre ces objectifs nobles, en tant qu’acteur international engagé pour défendre les intérêts et les bonnes causes de ses frères et amis des pays africains.




Suite au forfait du Maroc : Qualification des deux premières équipes pour la phase à élimination directe

La Commission d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) TotalEnergies Algérie 2022 s’est réunie ce jour à Alger conformément au règlement de la compétition.

A cette occasion, il a été décidé que le Groupe C sera composé de trois équipes, avec pour conséquence directe la qualification des deux premières équipes pour la phase à élimination directe.

La Commission d’organisation du CHAN a également saisi l’instance judiciaire compétente de la CAF au sujet de l’absence du Maroc au match prévu hier à Constantine contre le Soudan.




La RDC expédie son premier lot d’or équitable vers les Émirats Arabes Unis

Le partenariat entre l’État congolais et les Emirats Arabes Unis est en passe de produire ses premiers effets dans le secteur minier

Ce vendredi 13 janvier 2023 a eu lieu la première expédition d’or équitable, par la République démocratique du Congo, vers les Emirats Arabes Unis par le biais de sa nouvelle société de droit congolais, Primera Gold DRC.

Selon un communiqué de presse rendu public à cet effet, il s’agit là d’un tournant historique dans les relations entre les deux pays avec, à la clé, la vente d’un premier lot d’or issu du commerce équitable.

L’accord précité a l’avantage de garantir des bonnes conditions de travail et de vie aux creuseurs artisanaux vivant dans l’Est du Congo.

Ceux-ci pourront dès lors avoir directement accès au partenaire, sans intermédiaire, devenant ainsi partie prenante au processus.

Plus concrètement, à en croire le même document, Primera Gold garantira un salaire décent aux creuseurs, va leur assurer un revenu régulier ainsi que l’accès aux soins de santé et l’éducation pour leurs familles. Cela, à en croire les experts, fait partie des exigences qu’imposent les règles du commerce équitable fondé sur le principe «gagnant-gagnant» (Win-win).

À cela s’ajoute le fait que ce nouveau système d’exploitation de l’or permet de renforcer le partenariat économique direct entre les deux parties et lutter contre l’influence des groupes armés qui sèment la violence et la désolation dans cette partie de la RDC depuis des décennies.

Enfin, cet accord sur l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement équitable en or entre les deux parties se veut un exemple concret du partenariat diplomatique, économique et commercial qui les lie désormais dans l’intérêt de leurs peuples respectifs.




Les raisons de croire des responsables de Primera Gold Drc SA

Il y a de quoi être fier des résultats réalisés pour en arriver à ce premier lot d’exportation, résultat de moins d’une semaine, certes mais bien mieux que toute l’année 2021 avec 23 kg et 2022 avec 34 kg dans la Province du Sud-Kivu. Ceci renforce notre espoir et détermination de brasser des quantités encore beaucoup plus importantes pendant les semaines et mois suivants, d’où l’optimisme qui nous motive et nous caractérise bien qu’il y a encore du travail à faire préalablement en amont par le ministère des Mines et le Gouvernement provincial à insister sur la performance fixée à 10 Kg par mois pour chaque comptoir, mais qu’aucun n’a pu réaliser sur plus de neuf comptoirs officiellement opérationnels et d’une dizaines d’autres opérant dans la clandestinité, ce qui représente en moyenne une exportation de 1.5 kg par an, l’équivalant de 0.09 g par mois.

Lors de l’expédition du premier colis d’or vers Dubaï, le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba a partagé le processus ayant conduit à la constitution de son premier lot d’Or prêt à l’exportation, lequel ne représente que le résultat de moins d’une semaine des opérations.

A l’en croire, nous devons ce succès, qui nous donne désormais tous les espoirs, de ramener dans le circuit officiel tout l’Or issu de l’exploitation artisanale à M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, et à Son Homologue, Son Altesse Royale Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyane, Emir d’Abou Dhabi et Président des Emirats Arabes Unis, dont nous remercions vivement l’engagement en faveur d’une filière aurifère assainie.

« Sur terrain, nous devons ce succès à la rigueur dans la mise en œuvre de l’Initiative de Traçabilité de Base (ITB), un système de traçabilité implémenté à partir du puits d’extraction, en amont de la chaîne d’approvisionnement de l’Or, avec le concours des services techniques compétents de l’Etat, à savoir : le SAEMAPE et la Division Provinciale des Mines, avant d’être relayé par le CEEC lors de la commercialisation et de l’exportation en aval », dit-il.

Avec la rigueur dans l’exercice du devoir de diligence et grâce à ce système de traçabilité efficace, poursuit-il, PRIMERA GOLD DRC SA a commencé par l’identification des zones d’exploitation artisanale ainsi que des sites miniers qui y sont actifs, des exploitants miniers artisanaux et des coopératives dont ils sont membres, ce qui permettra de mettre fin à la présence des personnes non éligibles dans la chaîne d’approvisionnement et, par conséquent, d’éviter l’utilisation des engins lourds dans les zones d’exploitation artisanale, conformément à la réglementation en vigueur.

Une fois identifiés, indique-t-il, ces exploitants miniers artisanaux considérés comme maillons faibles de la chaîne d’approvisionnement, leurs conjoints et dépendants pourront ainsi bénéficier du Programme d’assurance adapté à leurs besoins et attentes, à la bénédiction du schéma de partenariat entre PRIMERA GOLD DRC SA, la Commission Nationale des Mines Artisanales de la FEC, le SAEMAPE et une Société d’assurance.

Pour le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba, l’obtention de ce lot a ainsi respecté toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement développée par PRIMERA GOLD DRC en passant par les exploitants miniers artisanaux réunis en des coopératives minières viables, les négociants et les Acheteurs agréés, avant d’atteindre le Centre Spécialisé d’achat, de commercialisation et d’exportation installé à Bukavu, Chef-lieu de la Province du Sud-Kivu.

« C’est par la réussite de ce pari que nous pouvons désormais être fiers que l’Or issu de l’exploitation artisanale en RDC puisse désormais accéder officiellement au marché international », explique-t-il.

Le DG de la nouvelle société a donné une autre innovation qui est que, grâce à la blockchain qui sera mise en place, tous les Négociants seront bancarisés à la faveur des transactions via le circuit bancaire pour tous les paiements, ce qui permettra de réduire au maximum la circulation du cash bien que les défis restent énormes s’agissant des restrictions imposées en matière de plafonnement des retraits journaliers et s’agissant également des défis souvent liés à l’indisponibilité des liquidités dans les banques commerciales.

Sanctionner les comptoirs défaillants

Ainsi dit, il y a de quoi être fier des résultats réalisés pour en arriver à ce premier lot d’exportation, résultat de moins d’une semaine, certes mais bien mieux que toute l’année 2021 avec 23 kg et 2022 avec 34 kg dans la Province du Sud-Kivu. Ceci renforce notre espoir et détermination de brasser des quantités encore beaucoup plus importantes pendant les semaines et mois suivants, d’où l’optimisme qui nous motive et nous caractérise bien qu’il y a encore du travail à faire préalablement en amont par le Ministère des Mines et le Gouvernement provincial à insister sur la performance fixée à 10 Kg par mois pour chaque comptoir mais qu’aucun n’a pu réaliser sur plus de neuf comptoirs officiellement opérationnels et d’une dizaines d’autres opérant dans la clandestinité, ce qui représente en moyenne une exportation de 1.5 kg par an, l’équivalant de 0.09 g par mois.

Il serait alors de bon droit de décider du retrait des licences à ces comptoirs qui réalisent des contreperformances pour manque d’efficacité ou de mauvaise foi, d’une part et de revoir à la hausse la performance mensuelle des comptoirs à plus de 100 Kgs, d’autre part, ceci étant la meilleure des solutions pour ne pas permettre que des comptoirs véreux fraudent et blanchissent des capitaux brassés dans la filière aurifère avec des documents officiellement obtenus de l’Etat congolais dont ils contribuent au pillage des richesses.

L’objectif demeure celui de capter toute la production de l’Or issu de l’exploitation artisanale et d’exporter plus de 15 tonnes annuellement, ce qui représentera plus de 1 milliard de dollars qui passera par le circuit bancaire dans notre pays et qui mettra fin au brassage incontrôlé du cash dans la Province du Sud-Kivu.

A partir de nos résultats d’une semaine, nous sommes arrivés à la conclusion que plus de 20 tonnes d’Or issu de l’exploitation artisanale sont exportées frauduleusement à partir des frontières de la Province du Sud-Kivu, représentant ainsi plus de cent millions qui sont mensuellement brassés sur notre territoire en dehors du circuit bancaire

« Dans le cadre de l’initiative développée grâce à PRIMERA GOLD DRC SA, nous avons foi dans le changement de paradigme dans la filière aurifère, au regard de ce que l’exploitation minière artisanale est capable de rapporter au pays, non seulement en termes d’emplois directs et indirects créés, mais également des capitaux à rapatrier ainsi que des financements directs obtenus et transitant désormais officiellement par le circuit tracé des banques », souligne le Directeur général de PRIMERA GOLD DRC SA, M. Joseph M. Kazibaziba, avant de marteler qu’avec ce premier lot d’exportation, l’Etat congolais recouvre sa réputation au niveau international en ce qui concerne la vente de l’Or issu de l’exploitation artisanale.

 




L’attentat de Kasindi qui fait la démonstration de l’échec de la mutualisation des forces ougandaises et des FARDC (Papy Tamba)

Dans sa communication, le gouvernement a attribué cet acte criminel à des groupes proches de l’Etat islamique, sous le support des Adf. Pourtant les forces ougandaises ont été invitées sur notre territoire pour ces faits et ce, depuis le 30 novembre 2021. Est-ce que Fatshi se rappelle-t-il encore de ça ? Certains souvenirs se refusent à sombrer dans l’oubli, quels que soient le temps écoulé ou le sort que la vie nous ait réservé. Haruki Murakami. L’histoire jugera sévèrement. Ne perdons pas de vue que les ténèbres ne régneront pas toujours.

A l’Est du pays, le tableau est totalement sombre, à cause des mauvais choix de l’actuel régime depuis leur avènement au pouvoir. Le carnet d’adresse de Kagame qu’ils sont allés chercher seuls, sans notre consentement, est devenu un cauchemar pour nous. On nous parle de zone tampon et cela n’effraie même pas le peuple et les membres du pouvoir. Malgré-moi me revient encore à l’esprit cette pensée de Karl Marx : l’ignorance apportera encore beaucoup de maux à l’humanité.

Une zone tampon en droit international ou en relations internationales, c’est soit une zone démilitarisée, soit un Etat tampon entre deux Etats voisins ou deux forces belligérantes. En d’autres termes, une zone tampon, en l’espèce celle contrôlée par le truc machin bidule des Etats de l’est, est un espace où l’Etat congolais n’exerce plus sa souveraineté. Une situation créée par Fatshi et soutenue par son union sacrée. Quel sacrilège !

Aux Congolais de comprendre que Fatshi nous a engagé dans un danger permanent. Quelle attitude devraient-ils avoir devant l’enrôlement de son Denis Kadima Kazadi ? C’est un secret de polichinelle qu’au-delà des problèmes de crédibilité que pose cette opération qui augure un vaste plan de tricherie, il ne saura même pas lui-même respecter ses propres délais. Denis Kadima Kazadi joue avec le feu.

A la population meurtrie par ces malheureux incidents, nous disons force et courge. Les ténèbres ne régneront pas toujours, les jours sont comptés pour la délivrance du peuple. Entre le gouvernement qui fait le mal et le peuple qui l’accepte, il y a une certaine solidarité honteuse. (Victor Hugo). A méditer…




Attaque terroriste à Kasindi : L’ICCN exige que les auteurs soient identifiés pour qu’ils subissent la rigueur de la loi

La Direction Provinciale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature au Nord-Kivu a appris avec consternation, l’attaque terroriste perpétrée contre les fidèles de la 8ème CEPAC de Kasindi/Lubirihya ce dimanche 15/01/2023 et qui a coûté la vie à plusieurs dizaines des personnes innocentes.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature condamne fermement cette énième attaque commise dans une bourgade voisine directe du Parc National des Virunga dont la population est actrice majeure de la conservation de cette aire protégée.

L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature présente ses condoléances aux familles endeuillées et encourage les autorités compétentes à identifier les auteurs de cet acte pour qu’ils subissent la rigueur de la loi.