CHAN 2022 : Un match spectaculaire entre le Mali et l’Angola !

Finaliste de la dernière édition, le Mali a connu une entrée en matière compliquée au CHAN 2022 et les Aigles locaux ont été tout heureux d’arracher le match nul face à l’Angola (3-3) ce lundi à l’occasion de la 1ère journée du groupe D au Stade Miloud Hadefi d’Oran.

Les poulains de Nouhoum Diané ont rapidement compris que les choses seraient plus compliquées que prévu face à des Angolais sans complexes qui leur ont pris la possession du ballon et qui se montraient très percutants sur leurs attaques rapides. Oublié au second poteau, Depú ouvrait le score en se jetant pour reprendre un centre d’Eddie Afonso (0-1, 12e).

Cueillis à froid, les Maliens avaient le mérite d’égaliser par Hamidou Sinayoko suite à un cafouillage sur corner (1-1, 23e). Une joie de courte durée car les Palancas Negras reprenaient aussitôt les devants grâce à Depú, à nouveau esseulé au second poteau et qui s’offrait un doublé (1-2, 26e). Coupables de largesses défensives inquiétantes et globalement trop brouillons sur leurs offensives, les Aigles A’ accentuaient tout de même la pression au retour des vestiaires. Mais ils se faisaient punir sur un contre conclu par Gilberto, lui aussi trouvé au second poteau sur un centre de l’excellent Depú, cette fois passeur décisif (1-3, 72e).

Un finish de folie
De quoi définitivement mettre la tête sous l’eau des Maliens ? C’est ce qu’on pensait, sauf que les Aigles ne lâchaient rien et le défenseur Yoro Diaby inscrivait le but de l’espoir de la tête sur corner (2-3, 78e). Ce match était complètement fou et, à l’issue d’un beau mouvement poursuivi par un cafouillage dans la surface, Ousmane Coulibaly arrachait l’égalisation (3-3, 83e). Quel spectacle ! Le match entre l’Angola et la Mauritanie, exemptée de la 1ère journée, s’annonce déjà couperet vendredi. Un nul arrangerait beaucoup les affaires du Mali avant la dernière journée face aux Mourabitounes dans ce groupe à trois où seul le premier accédera aux quarts de finale.




Tshisekedi réorganise son cabinet

Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la continuité de la structuration de son cabinet, a procédé à des nouvelles nominations.

Dans une série d’ordonnances lue ce dimanche 15 janvier 2023 sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le Chef de l’État a notamment nommé un nouveau conseiller spécial en charge des ressources extérieures et suivi des projets. Il s’agit de Ndumi Kabangu Roger.

Mundela Paul, Miché Mulumba et Chabeya Muvaro sont nommés assistants personnels du Chef de l’Etat.

En revanche, Eric Nyindu et Giscard Kusema sont maintenus à la cellule de communication du Président de la République, respectivement au poste du Directeur de la cellule de communication et directeur adjoint en charge de la rédaction, chaîne nationale et grand reportage. Tina Salama est confirmée au poste de porte-parole du Chef de l’Etat.

Toujours dans les décisions prises par Félix Tshisekedi, François Muamba reste coordonnateur de la cellule de veille Stratégique. Il sera secondé par Bertin Biringanine.

Autrefois coordonnateur du bureau de suivi et de contrôle du projet du port de Banana, Kahumbu Mandungu Bula vient d’être nommé conseiller privé du Chef de l’Etat. Il remplace Fortunat Biselele qui serait entendu par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).

Soulignons que cette série d’ordonnance vient confirmer la volonté du Chef de l’État de réduire sensiblement les membres de son cabinet.




Le Mouvement patriotique des jeunes congolais se souvient de M’Zée Laurent-Désiré Kabila

Le mouvement patriotique des jeunes congolais (MPJC), structure membre de la CMAP, se souvient de ce jour commémoratif, où une triste nouvelle a frappé à la porte du Congo, à savoir M’zee Laurent-Désiré, s’était éteint.

Une nouvelle qui a bouleversé tous les compatriotes Congolais

Durant son vivant et à la tête du pays, sa lutte était basée sur,

  • La lutte révolutionnaire, en mettant fin à un régime dictatorial
  • L’instauration de la paix dans toute la RDC
  • L’unité et la cohésion nationale
  • La reconstruction du Congo
  • L’instauration d’une véritable démocratie
  • Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire …

Et tant d’autres que nous ne pouvons pas énumérer…

Toutefois, bien que la mort l’a emporté aussi vite, ses ambitions et rêves ne se sont pas arrêtés, nous avons remarqué juste après sa mort, que son fils Joseph Kabila Kabange, a continué sur ce même chemin et a pu réaliser en son temps des merveilles pour l’avancement du pays, à savoir,

  • La lutte contre le tribalisme
  • La résolution des besoins fondamentaux des congolais
  • Bien qu’une question pertinente, mais à son temps, la partie orientale de la RDC était maîtrisée par l’armé Congolaise
  • Et surtout en 2018 l’organisation des élections, accompagné d’un processus électoral crédible, et acceptable.. la liste est longue…

La commémoration du révolutionnaire légendaire M’zee Kabila, en ce jour du 16

Janvier 2023, soit « 22 ans après sa mort », nous trouve dans une situation politique inquiétante, où nous voyons clairement un régime tribal et d’incompétents, rempli des Congolais qui ne maîtrisent pas le Congo , des arrestations arbitraires de toute personne qui partage autre vision que ceux du régime en place, à l’instar du camarade Patrick Nyembo, Coord. Prov. CMAP_Haut-Katanga, nous en exigeons donc, sa liberté totale, pour qu’il continu de jouir sans remord de ses droits.

Le Mouvement Patriotique Des Jeunes Congolais, appelle donc, se basant sur le fait que nous sommes dans une année électorale, à la mise en place d’une élaboration de la loi électorale qui rassure toutes les parties prenantes, pour les élections transparentes, crédible, démocratique, et dans le délai constitutionnel.

Kapya Mutombo

Coordonnateur National du

Mouvement Patriotique Des Jeunes Congolais. MPJ




6 conseils aux économies en développement pour tirer parti de la transition verte

Imaginez-vous comme ministre des Finances d’une économie en développement. Un écologiste enthousiaste tente de vous convaincre de l’impératif moral de réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre pays. Vous vous ennuyez rapidement parce que vous avez déjà tout entendu et que votre esprit se déplace vers des questions plus urgentes. Votre pays est plein de problèmes, de l’instabilité économique et de l’inflation aux défis du financement des services publics. La réduction des émissions n’est pas une priorité.

Même si vous réussissiez, votre impact sur le climat serait minuscule. Des pays aussi peuplés que le Pakistan, le Nigeria et l’Égypte représentent chacun moins de 1% des émissions mondiales. Les émissions de votre pays, même cumulées depuis la révolution industrielle, sont infinitésimales. Les éliminer tous n’aurait aucun impact matériel sur le climat: vous auriez engagé des coûts et manqué des opportunités de prospérité économique avec peu de résultats.

Pourtant, ce serait une grave erreur de ne pas considérer le changement climatique comme un aspect important de votre travail. Le changement balaie l’économie mondiale alors que les pays reconnaissent que le monde doit réduire les émissions pour prévenir une catastrophe climatique. La décarbonisation réduira la demande de biens et de services sales et augmentera la demande de biens et services plus propres et plus verts. La question n’est pas de savoir ce que vous pouvez faire pour réduire les émissions de votre pays, mais comment vous pouvez dynamiser le développement de votre pays en pénétrant dans des industries à croissance rapide qui aideront le monde à réduire ses émissions et à atteindre zéro émission nette.

L’histoire de votre pays a été fondamentalement façonnée par le développement des quelques produits qu’il est capable de fabriquer chez lui et de vendre à l’étranger. Les économies prospères d’Asie de l’Est et d’Europe de l’Est ont maintenu des décennies de forte croissance en améliorant leurs domaines d’avantage comparatif, de l’habillement à l’électronique en passant par les machines et les produits chimiques. Ils ne sont pas restés coincés dans des industries léguées par le passé. Si votre pays veut créer des emplois qui paient des salaires plus élevés, il devra trouver de nouvelles industries capables de croître et d’exporter de manière compétitive, même avec des salaires plus élevés.

Les pessimistes disent que des opportunités ont peut-être existé dans le passé pour des pays comme le Japon, la Corée ou la Chine, mais ces voies de développement sont maintenant fermées. La décarbonisation créera toutefois de nouvelles opportunités, en particulier pour ceux qui évoluent rapidement. Les voies qui s’ouvrent n’ont pas été empruntées par de nombreux prédécesseurs. Certains sont encore vierges. La décarbonisation nécessitera d’importants investissements en installations nouvelles, et les usines devront trouver de nouveaux endroits pour s’installer. Cela pourrait être une grande opportunité pour votre pays, mais pour l’évaluer, vous devez comprendre le paysage changeant.

Nous ne savons pas quelles technologies alimenteront l’économie mondiale à faibles émissions de carbone, ni quels matériaux et capacités de fabrication elles auront besoin, ni quels régimes réglementaires le monde adoptera, et encore moins quel type de coopération ou de conflit caractérisera les relations entre les plus grands émetteurs. Ces incertitudes seront résolues par les pays qui jouent un rôle actif et maîtrisent les capacités qui sous-tendront leur avantage comparatif futur. Gardez à l’esprit ces six thèmes lorsque vous explorez et exploitez les opportunités et les menaces.

1- Adopter l’électrification mondiale. Plus de 70 % des émissions mondiales proviennent de la consommation d’énergie. Pour décarboniser, le monde doit électrifier ce que nous faisons actuellement avec les combustibles fossiles et produire cette électricité à partir de sources vertes telles que l’éolien et le solaire. Cela nécessitera des quantités massives de panneaux solaires, d’éoliennes, de câbles électriques et de condensateurs, ainsi que des mécanismes de stockage de l’énergie, tels que les batteries lithium-ion. Des électrolyseurs et des piles à combustible seront également nécessaires pour convertir l’électricité en hydrogène et vice-versa. Tous ces produits sont très intensifs en métaux et en terres rares. La production de ces minéraux devra augmenter de plusieurs multiples si le monde veut atteindre zéro émission nette. Donc, la neutralité carbone nécessite un boom minier.

L’exploitation minière elle-même est une industrie très énergivore. L’avenir exigera probablement que l’énergie utilisée dans l’exploitation minière soit également verte. L’exploitation minière a également des impacts environnementaux locaux et consomme beaucoup d’eau. La plupart des pays ne parviennent pas à mettre en œuvre un régime ouvert à l’investissement, mais gèrent adéquatement ces risques et conflits d’intérêts.

En outre, ces minéraux doivent être transformés en biens d’équipement nécessaires au processus d’électrification. Cela implique de longues chaînes de valeur mondiales de fabrication. Aujourd’hui, de nombreuses méga-usines sont construites pour produire des batteries lithium-ion, principalement en Chine, en Europe et aux États-Unis. Pourquoi n’y en a-t-il pas dans votre pays? Avez-vous ce qu’il faut pour les accueillir? Si ce n’est pas le cas, pouvez-vous acquérir les capacités manquantes?

Alors que certaines industries se développeront à mesure que le monde se décarbonisera, d’autres diminueront. Certains peuvent être dans votre pays. Vous devez identifier les industries d’exportation qui feront face à des vents contraires parce qu’elles sont de grands émetteurs ou fournissent des chaînes de valeur à fortes émissions. Les intérêts particuliers au pays rejetteront le réchauffement climatique comme un canular et se mobiliseront contre les politiques d’écologisation. Mais ils seront néanmoins touchés par ces tendances mondiales. Plus tôt que vous ne le pensez, vos entreprises de ces industries auront du mal à accéder au financement parce que les marchés financiers craindront que les actifs qu’elles financent soient bloqués. Trouvez des moyens de redéployer les capacités vers des prospects plus prometteurs.

2- Capitaliser sur la proximité des énergies renouvelables. Le soleil brille et le vent souffle dans de nombreux pays, mais certains (dont la Namibie, le Chili et l’Australie) travaillent dur pour utiliser ces ressources pour produire des produits énergétiques verts. C’est peut-être un premier pas vers un avenir encore plus prometteur. Voici pourquoi.

Le pétrole et le charbon sont incroyablement denses en énergie, ce qui signifie qu’ils contiennent beaucoup d’énergie par unité de poids et de volume. Cela les rend bon marché à transporter. Si un baril de pétrole vaut environ 100 $ au puits, l’expédier à l’autre bout du monde coûte moins de 4 $. En conséquence, le pétrole et le charbon ont rendu le monde plat d’un point de vue énergétique. Les pays pauvres en énergie pourraient devenir compétitifs dans le domaine des produits à forte intensité énergétique. La Chine, le Japon et l’Allemagne, par exemple, sont de grands exportateurs d’acier, mais des importateurs d’énergie.

Il est peu probable que ce soit le cas avec les alternatives au pétrole. Dans le cas du gaz naturel, par exemple, il existe d’énormes différences de prix entre les marchés en raison de la difficulté et du coût de liquéfaction et de transport du gaz naturel liquéfié. Les pays très ensoleillés produisent de l’énergie solaire pour moins de 20 dollars le mégawattheure. Pour déplacer l’énergie sur une longue distance, elle doit être stockée dans une molécule telle que l’ammoniac. Mais la conversion multipliera par six le coût de l’énergie (sans compter le coût du transport). Cela crée d’énormes incitations à utiliser les énergies renouvelables in situ. Les industries énergivores se déplaceront vers des endroits riches en énergie verte. Votre pays sera-t-il l’un d’entre eux?

3- Maintenez le coût du capital bas. Le soleil brille, le vent souffle et la pluie tombe gratuitement. La majeure partie du coût de la production d’énergie renouvelable est le coût fixe de l’équipement, y compris le coût du capital pour l’acheter. Combien payez-vous? Si vous êtes en Allemagne, vous pouvez peut-être obtenir un financement à 2%. En République dominicaine, il peut être de 7%. Ainsi, bien que la République dominicaine soit plus ensoleillée que l’Allemagne, cela ne se traduit pas par une énergie solaire moins chère. C’est un problème majeur parce que le soleil est fort sous les tropiques, mais les marchés de capitaux évitent ces régions, inversant leur avantage comparatif. De bonnes institutions et une bonne gestion macroéconomique qui maintiennent le risque pays à un faible niveau sont des déterminants essentiels du coût du capital et, par conséquent, de la capacité de votre pays à être compétitif dans le domaine de l’énergie verte.

Le monde est plein de pays qui ont gaspillé leurs richesses naturelles en raison de défaillances dans la gouvernance macroéconomique et du secteur minier. Le Venezuela possède sans doute les plus grandes réserves de pétrole du monde, mais la production de pétrole a chuté de 80% par rapport au pic de 1998 en raison de l’expropriation du pétrole et de la mauvaise gestion macroéconomique qui ont effrayé les marchés financiers. Un sort similaire pourrait attendre les pays possédant les métaux nécessaires à la transition verte, tels que le lithium, le cobalt, le cuivre, l’aluminium et le nickel, s’ils gèrent mal leurs ressources.

4- Gérer les risques technologiques. L’incertitude technologique a toujours été avec nous. Qui aurait pensé que le smartphone remplacerait le réveil, l’appareil photo, le lecteur CD et même l’ordinateur personnel? Aujourd’hui, un mégawattheure d’énergie solaire lorsque le soleil brille ou que le vent souffle est moins cher que le combustible fossile nécessaire pour générer le même mégawatt à l’aide d’une centrale thermique. C’était impensable il y a dix ans.

Sur la route du net zéro, nous ne savons pas quelles technologies gagneront la course. Mais nous sommes conscients de nombreuses technologies en lice. Ils apparaissent d’abord sous forme d’idées dans des articles scientifiques et des brevets. Ils passent ensuite à des usines pilotes et éventuellement commerciales. Vous devez être conscient des paris placés à travers le monde.

La surveillance technologique est effectuée régulièrement par l’industrie, mais peu de gouvernements en font suffisamment. Israël et Singapour ont des scientifiques en chef dans leurs ministères de l’économie pour anticiper les changements qui pourraient arriver et décider des paris les plus prometteurs en matière de R&D. Compte tenu des importantes ressources en lithium au Chili, le gouvernement investit dans un centre de recherche sur le lithium avec un consortium d’universités mondiales afin qu’il puisse être à la pointe des technologies qui pourraient réduire les coûts et améliorer l’utilisation du lithium tout en suivant celles qui pourraient le remplacer.

5- Explorer les puits de carbone. Zéro net n’est pas zéro brut. La différence réside dans la capture du carbone, et l’avenir est susceptible de créer des marchés pour cela. Vous pourrez peut-être obtenir des crédits carbone en reboisant des zones déboisées ou en protégeant les forêts existantes. En Amazonie, par exemple, les gens abattent des arbres parce qu’il est plus rentable d’utiliser la terre pour l’élevage du bétail. Pourtant, à des prix raisonnables du carbone, la forêt peut capter du carbone qui a plus de valeur par hectare que le bœuf. Mais les prix du carbone aujourd’hui ne sont pas raisonnables. Dans de nombreux pays, ils n’existent même pas ou, s’ils existent, ils ne représentent qu’une petite fraction de ceux d’Europe – trop bas pour rendre les forêts plus rentables que l’élevage de bétail.

Dans un marché qui fonctionne bien, les prix du carbone devraient être égalisés à l’échelle mondiale parce que l’atmosphère est mondiale. Mais les marchés ne peuvent pas croire que le carbone capturé par les arbres cette année ne retournera pas dans l’atmosphère l’année prochaine lorsque quelqu’un défrichera la terre pour le bétail. Pour cette raison, vos crédits carbone se négocient à un rabais énorme, voire pas du tout. Vous devez développer les institutions pour des crédits carbone crédibles.

Il y a aussi d’autres éviers. Vous pouvez avoir des formations géologiques qui sont idéales pour stocker le carbone qui a été capturé. Vous devez déterminer où ils se trouvent et certifier qu’ils sont sûrs et scellés. Vous devez définir des droits de propriété sur ces formations géologiques afin que l’investissement puisse avoir lieu et que vous puissiez percevoir un loyer sur l’espace de stockage. Cela nécessitera du travail parce que la législation a été élaborée en supposant que les gens retireraient des matériaux précieux du sol, et non y mettraient des résidus indésirables. Si vous développez un marché de puits de carbone à long terme, il pourrait préserver vos forêts, trouver une nouvelle valeur dans votre sous-sol et aider le monde à se décarboniser.

6- Planifiez d’apprendre. Aucun pays aujourd’hui n’excelle dans les technologies et les industries qui façonneront l’avenir. Mais certains apprendront et d’autres non. Que ferez-vous pour vous assurer que votre pays fait partie du premier groupe ? Trop souvent, on dit aux pays d’éviter les choses qu’ils ne font pas bien et de se concentrer sur les choses pour lesquelles ils sont bons. Mais la croissance n’a jamais consisté uniquement à se concentrer sur les domaines actuels d’avantage comparatif. Il s’agit également de faire évoluer cet avantage. La France a une longue histoire d’être bonne au vin et au fromage, mais elle est également devenue bonne pour les avions commerciaux et le train à grande vitesse. Qui développera la capacité de fabriquer des électrolyseurs de manière compétitive? Qui transformera son soleil et son vent en une source d’avantage ? Ce seront ceux qui se concentreront sur l’attraction d’investissements stratégiques et de talents mondiaux, sur la facilitation de l’adoption technologique en soutenant les programmes de recherche dans les universités et au-delà. Cela peut rarement se faire en fermant le marché intérieur.

Demander aux pays de contribuer à la décarbonisation mondiale en donnant la priorité à la réduction de leur propre empreinte carbone est un cadre inutile. Créer de la valeur et des moyens de subsistance chez nous en aidant le monde à se décarboniser est une proposition plus prometteuse. Parce qu’il s’agit de nouveaux défis, ils sont forcément ouverts à de nouveaux acteurs. Vous pouvez être l’un d’entre eux. Les gains pourraient être énormes.




Selon la Banque mondiale : Les pays en développement vont subir un ralentissement net et durable de l’activité économique

En 2023, la croissance mondiale tombera à 1,7 %, contre un taux de 3 % prévu il y a six mois

Selon les dernières Perspectives économiques mondiales publiées par la Banque mondiale, la croissance marque fortement le pas sous l’effet de l’inflation, de la hausse des taux d’intérêt, de la diminution des investissements et des perturbations causées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Compte tenu de la précarité de la situation économique, toute nouvelle évolution défavorable — comme une inflation plus élevée que prévu, une hausse brutale des taux d’intérêt pour la contenir, une résurgence de la pandémie de COVID-19 ou une escalade des tensions géopolitiques t— pourrait faire entrer l’économie mondiale en récession. Ce serait la première fois en plus de 80 ans que deux récessions mondiales se produiraient au cours de la même décennie.

La croissance de l’économie mondiale devrait s’établir à 1,7 % en 2023, puis à 2,7% en 2024. On anticipe un ralentissement marqué et généralisé, les prévisions étant revues à la baisse pour 95 % des économies avancées et près de 70 % des économies de marché émergentes et en développement.

Au cours des deux prochaines années, la croissance du revenu par habitant dans ces économies devrait être de 2,8 % en moyenne, c’est-à-dire un point de pourcentage de moins que la moyenne enregistrée sur la période 2010-2019. En Afrique subsaharienne, qui abrite environ 60 % des personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans le monde, la progression du revenu par habitant pour les années 2023-2024 ne devrait être que de 1,2 % en moyenne, ce qui risque d’entraîner une augmentation de la pauvreté.

« La crise qui menace le développement s’aggrave à mesure que les perspectives de croissance mondiale se dégradent, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Les économies émergentes et en développement connaissent depuis plusieurs années une croissance en berne en raison d’un lourd endettement et d’investissements insuffisants, car les capitaux mondiaux sont absorbés par les économies avancées confrontées à des niveaux de dette publique extrêmement élevés et à des taux d’intérêt en hausse. La faiblesse de la croissance et des investissements des entreprises aggravera les reculs déjà dévastateurs en matière d’éducation, de santé, de réduction de la pauvreté et d’infrastructures, ainsi que les nécessités liées au changement climatique. »

La croissance des économies avancées devrait chuter de 2,5 % en 2022 à 0,5 % en 2023. Ces deux dernières décennies, des ralentissements de cette ampleur étaient annonciateurs d’une récession mondiale. Aux États-Unis, la croissance devrait tomber à 0,5 % en 2023 ; ce taux, inférieur de 1,9 point de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes, constituera la plus faible performance enregistrée par ce pays depuis 1970, en dehors des épisodes officiels de récession. En 2023, la croissance de la zone euro devrait être nulle, ce qui correspond à une révision à la baisse de 1,9 point de pourcentage. La Chine quant à elle devrait enregistrer une progression de 4,3 % en 2023, soit 0,9 point de moins que les prévisions précédentes.

En excluant la Chine, la croissance des économies de marché émergentes et en développement devrait ralentir de 3,8 % en 2022 à 2,7 % en 2023, en raison d’une demande extérieure nettement plus faible conjuguée à une forte inflation, des dépréciations monétaires, un resserrement des conditions de financement et d’autres difficultés intérieures.

Fin 2024, les niveaux de PIB dans les économies émergentes et en développement resteront inférieurs d’environ 6 % aux prévisions antérieures à la pandémie. Par ailleurs, même s’il est probable que l’inflation mondiale se modère, elle demeurera supérieure aux niveaux d’avant la COVID.

Le rapport fournit en outre la première évaluation complète des perspectives à moyen terme de la progression de l’investissement dans les économies de marché émergentes et en développement. Sur la période 2022-2024, l’investissement brut dans ces pays devrait augmenter d’environ 3,5 % en moyenne, soit moins de la moitié des taux observés au cours des deux décennies précédentes. Le rapport suggère aussi aux décideurs politiques différentes options pour accélérer la croissance de l’investissement.

« Le niveau peu élevé des investissements est très préoccupant, parce qu’il s’accompagne d’un faible niveau de productivité et d’échanges commerciaux et qu’il assombrit les perspectives économiques globales. Sans une croissance forte et soutenue de l’investissement, il est tout simplement impossible de faire des progrès significatifs dans la réalisation des objectifs de développement et de lutte contre le changement climatique, souligne Ayhan Kose, directeur de la cellule Perspectives de la Banque mondiale. Les politiques visant à stimuler les investissements doivent être adaptées aux circonstances nationales, mais il faut toujours commencer par mettre en place des cadres budgétaires et monétaires solides et par la mise en œuvre de réformes globales du climat d’investissement. »

Le rapport met également en lumière les difficultés spécifiques de 37 petits États, des pays dont la population est inférieure ou égale à 1,5 million d’habitants et qui ont connu un ralentissement plus marqué et un rebond beaucoup plus limité que les autres économies après la pandémie, en partie à cause des perturbations prolongées du tourisme. En 2020, la production économique des petits États a chuté de plus de 11 %, sept fois plus que dans les autres économies émergentes et en développement. Le rapport constate que ces pays subissent souvent des pertes liées aux catastrophes qui représentent en moyenne environ 5 % du PIB par an, ce qui constitue un sérieux obstacle à leur développement économique.

Leurs responsables politiques peuvent améliorer les perspectives de croissance à long terme en renforçant la résilience au changement climatique, en encourageant une véritable diversification économique et en améliorant l’efficacité des administrations publiques. Le rapport appelle la communauté internationale à aider les petits États en maintenant les flux d’aide publique nécessaires pour soutenir l’adaptation au changement climatique et contribuer à rétablir la viabilité de la dette.

Perspectives régionales :

Asie de l’Est et Pacifique : La croissance devrait remonter modérément à 4,3 % en 2023 et 4,9 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Europe et Asie centrale : L’économie de la région devrait tomber à 0,1 % cette année, puis s’établir à 2,8 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Amérique latine et Caraïbes : La croissance devrait ralentir à 1,3 % en 2023 avant de remonter à 2,4 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Moyen-Orient et Afrique du Nord : La croissance devrait marquer le pas à 3,5 % en 2023 et 2,7 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale.

Asie du Sud : La croissance devrait ralentir à 5,5 % en 2023 avant de remonter légèrement à 5,8 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale (i).

Afrique subsaharienne : La croissance devrait se modérer pour s’établir à 3,6 % en 2023, puis monter à 3,9 % en 2024. Pour en savoir plus, consulter la synthèse régionale.




Face à la chute des IDE, la MIGA innove

Parmi les exemples récents de projets financés par la MIGA à travers ses garanties contre le non-respect des obligations financières, figurent entre autres la construction d’un campus universitaire au Maroc.

D’après les derniers rapports de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) ont chuté de près d’un tiers au deuxième trimestre de 2022. En effet, les investissements en direction de plusieurs régions émergentes ont considérablement diminué tandis que ceux destinés à l’Afrique sont quasi inexistants. Les perspectives pour l’année prochaine ne sont guère réjouissantes.

Considérés comme essentiels pour la formation de capital et le transfert de connaissances dans les économies émergentes, les IDE en faveur de ces pays stagnent relativement depuis 10 ans et ne suivent pas le rythme de leur croissance économique globale.

Nouveaux produits

La MIGA (l’une des institutions formant le Groupe de la Banque mondiale), dont la mission est de promouvoir les investissements dans les pays en développement, a élargi sa gamme de produits pour s’adapter à cette réalité. Créée en 1988, elle fournissait principalement des garanties contre les risques politiques afin de stimuler les IDE.

En 2009, pour enrichir sa gamme traditionnelle de produits d’appui aux IDE, la MIGA a créé la première d’une série de garanties offrant d’autres mécanismes de promotion de l’investissement dans les marchés émergents.

C’est ainsi qu’elle a lancé son produit d’optimisation du capital, qui protège les banques internationales contre l’expropriation des réserves qu’elles détiennent dans les banques centrales des marchés émergents. Ce produit permet de libérer des capitaux utilisés pour octroyer de nouveaux prêts au niveau local afin de stimuler le développement, notamment dans des secteurs clés tels que le financement climatique, les petites et moyennes entreprises et les entreprises féminines.

La demande de ce produit n’a cessé de croître depuis son lancement et il contribue aujourd’hui encore à augmenter l’offre de crédits et de liquidités dans les économies émergentes et en développement, comme ce fut le cas pendant la pandémie de COVID-19.

En juin 2020, par exemple, la MIGA a émis des garanties à hauteur de 235 millions de dollars en faveur d’une filiale à 100 % du groupe sud-africain FirstRand pour couvrir les réserves que celle-ci détient au Botswana, en Eswatini, au Ghana, au Lesotho, au Mozambique, au Nigéria et en Zambie. Cette garantie de l’Agence a permis à la banque d’accorder davantage de prêts dans ces pays.

Garantir les prêts aux gouvernements

Poursuivant ses innovations, l’Agence lance en 2011 la garantie contre le non-respect des obligations financières, qui encourage les crédits du secteur privé aux gouvernements en couvrant les pertes qui résulteraient d’un défaut de paiement.

En 2013, elle introduit une variante de cette garantie qui étend la couverture aux prêts accordés aux entités infranationales et aux entreprises publiques.

Parmi les exemples récents de projets financés par la MIGA à travers ses garanties contre le non-respect des obligations financières, figurent entre autres la construction d’un campus universitaire au Maroc, la construction d’un port en Colombie, un programme de prêts hypothécaires verts au Pérou et des prêts destinés à soutenir les petites entreprises et le secteur du logement au Paraguay.

Bien que l’assurance traditionnelle de la MIGA contre le risque politique reste cruciale pour promouvoir les investissements directs étrangers, ses nouveaux produits ont tout de même connu un essor considérable ces dernières années, car ils ont permis d’apporter un appui à des pays confrontés à de nombreuses crises concomitantes. Ensemble, ces garanties représentent la majorité des émissions annuelles de la MIGA ces cinq dernières années.

COVID et commerce

La récente pandémie de COVID a fourni à la MIGA une autre occasion d’innover, en adaptant les produits existants pour permettre un accès rapide aux liquidités et répondre aux besoins immédiats.  En 2021 et 2022, l’Agence a fourni des garanties qui ont permis à plusieurs pays de se procurer des fournitures et des services médicaux urgents, ainsi que d’autres garanties pour contrer les effets économiques négatifs de la pandémie.

Entre autres projets liés à la COVID, les garanties de l’Agence ont permis de moderniser le système sanitaire aux Bahamas, de fournir un fonds de roulement au gouvernement mexicain pour renforcer sa riposte à la COVID, de financer une reprise verte et inclusive en Serbie à la suite de la pandémie, et d’améliorer l’accès au financement pour les petites entreprises et les entreprises féminines au Cambodge, ces pays répartis sur cinq continents étant tous confrontés à des tensions financières en raison de la COVID.

La pandémie a également créé des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement mondiale et un besoin urgent de faciliter la circulation des biens essentiels entre les pays. Pour y remédier, il a fallu augmenter le financement du commerce, qui consiste généralement à offrir des lettres de crédit et d’autres instruments bancaires visant à réduire les risques de paiement liés au commerce international.

L’année dernière, la MIGA a ainsi créé un nouveau produit de garantie du financement du commerce pour faciliter les échanges de biens essentiels, notamment de denrées alimentaires et de matériel médical, dans les pays à faible revenu et fragiles, afin de contribuer à revitaliser les chaînes d’approvisionnement mondiales affaiblies par la pandémie. Ce produit a été utilisé pour la première fois en novembre dans le cadre d’une collaboration avec la Société financière internationale (IFC) pour couvrir une ligne de crédit de 20 millions de dollars en faveur de la Banque de Kigali au Rwanda. Et cette opération ouvre la voie à de nombreuses autres.

À l’instar de son produit de garantie du financement du commerce déployé avec l’appui d’IFC, le succès des émissions de la MIGA doit beaucoup aux relations solides que l’Agence entretient avec IFC et la Banque mondiale. Dans les zones les plus risquées, la MIGA bénéficie également du concours de divers fonds fiduciaires et du guichet de promotion du secteur privé de l’Association internationale de développement (IDA). En fin de compte, ces entités, unies au sein du Groupe de la Banque mondiale, coordonnent leurs activités en vue d’améliorer les vies et les moyens de subsistance dans les économies émergentes et en développement.

L’innovation continuera sans aucun doute d’occuper une place de choix dans la prochaine stratégie triennale de la MIGA en cours de finalisation.  L’Agence poursuivra sa mission première qui consiste à promouvoir les flux transnationaux d’IDE, tandis que les nouveaux produits et les nouvelles approches lui permettront de s’attaquer aux défis liés au changement climatique et à d’autres biens publics mondiaux qui inhibent le développement.




Le dimanche 29 janvier à Tervuren : Conférence sur la dette illégitime reçue par la RDC au moment de son indépendance

A l’occasion de la conférence/rencontre menée par le CADTM autour de la notion de dette illégitime reçue par la RDC au moment de son indépendance, le CADTM (Comité pour l’Abolition des Dettes illégitimes) expliquera comment, dès 1919, le Traité de Versailles formule l’interdiction de transférer des dettes coloniales, et comment ce traité sera outrepassé par la Belgique en 1960.

Tout ceci sera suivie à 20h30 du spectacle Tervuren écris et mis en scène par Céline Beigbeder.

Deux comédiennes invitent les intéressés à visiter avec elles le musée de Tervuren. Elles posent la question de la décolonisation des musées ethnographiques et de la restitution du patrimoine africain volé : une discussion complexe, sensible, où le dialogue tente de se substituer aux rapports de force.

Minutieusement documentées, elles transmettent leurs questionnements, leurs multiples propositions de réponses tantôt poétiques, tantôt fictionnelles et décalées, tantôt historiques.

Tervuren s’empare théâtralement de ce sujet brûlant d’actualité, pour tenter de nouveaux récits artistiques qui ouvrent les imaginaires et le débat.




Rdc : La BTF appelle à l’enrôlement massif et soutient Tshisekedi à la prochaine présidentielle

Les appels de la population congolaise à l’enrôlement massif se multiplient. Le week-end, le Secrétaire général de la Base Tshisekediste Fatshiste (BTF), Apollinaire Kasonga, a appelé, au cours d’un rassemblement, les membres de sa structure ainsi que toute la population congolaise à s’enrôler massivement pour obtenir la carte d’électeur et jouir de leurs droits civiques aux prochaines élections.

“J’ai été nommé par l’Autorité morale de la BTF, M. Mukuna. J’ai procédé à la remise et reprise vendredi avec mon prédécesseur. Et 24 heures après, je me suis mis au travail sans relâche”, a déclaré le SG Kasonga.

Puis : “Je suis venu rencontrer les coordinations de la BTF ville de Kinshasa pour les sensibiliser à l’enrôlement massif. A en croire Apollinaire Kasonga, on ne peut pas hypothéquer l’avenir de toute une nation en boycottant le processus électoral en cours.

“Il faut des électeurs de qualité pour élire les candidats de qualité. La CENI a déjà publié le calendrier électoral et nous y tenons”.

Selon lui, le processus électoral a atteint sa vitesse de croisière et que l’heure n’est plus à la distraction.

“La BTF n’adhère pas à thèse du dialogue pour trouver un soi-disant consensus avant les élections. Un tel dialogue serait dangereux et présagerait le glissement. Ce qui constituerait une violation de la constitution. Notre peuple veut des élections. Pas question de dialogue pour se partager le gâteau. Nous savons qu’il y a des politiciens qui veulent se refaire la santé financière. En RDC, la voie pour accéder au pouvoir ce sont les élections et non le dialogue”, a martelé Le SG de la BTF, promettant d’aligner les candidats à tous les niveaux sauf à la présidentielle où Félix Tshisekedi est désigné comme candidat de la BTF.

“Je suis que nous allons présenter des candidats au sein de la plateforme électorale à laquelle nous allons adhérer en vue de remporter la majorité des sièges dans les assemblées législatives nationale et provinciales ainsi que faire réélire Félix Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays”.

Notons qu’à cette occasion, le secrétaire général a installé le la coordination de la BTF/Limete. Elle est composée de 12 membres. Sa coordination est assurée par Tonda Kikesa, la présidence par Fabrice Mabanzila secondé par Marcus Kalala. Le secrétariat est confié à Coby Mbombo. Patient Lwabeya fait le rapporteur et Mungangi Kasiama   est chargé de la communication.

Kantuntu Ka-Bintu




A Kabinda : Alain Muimbi préside une réunion au profit des agents et cadres de l’EPST Lomami 1

Assisté de ses services techniques, Alain Muimbi Muimbi, Proved de l’EPST Lomami 1 a présidé une grande réunion ce samedi 14 janvier 2023 à l’intention de tous les sous Proveds, tous les chefs de pools, tous les chefs d’antennes et tous les gestionnaires des écoles conventionnées de son entité.

Cette réunion était basée sur l’unification pour un nouveau départ dans la province éducationnelle de Lomami 1. L’objectif principal de la même réunion était celui de ramener tous les acteurs de l’EPST Lomami 1 à connaître qui fait quoi ? Comment ? Où ? et quand afin d’éviter les conflits de pouvoir et conflits de responsabilité.

Prenant la parole un après l’autre, chacun de ses collaborateurs entre autres : le directeur Secope, directeur Serni et l’Ipp ont fait voir devant les participants la mission et le rôle de chaque service de l’EPST.

Après plusieurs questions pertinentes pour l’éclaircissement, Muimbi Muimbi Alain a eu un temps à balayer toutes les lacunes qui étaient dans les têtes de tous. C’est par la même occasion qu’il a demandé à toute la population lomamienne de l’accompagner dans sa noble mission, celle de l’effectivité, de la pérennisation et de la consolidation de l’enseignement en dénonçant tout antivaleur.

Soulignons que c’est l’enceinte de l’Institut Shabana, une école conventionnée catholique, sise quartier Bandaka 1, commune de Kabwelabwela, ville de Kabinda, qui a servi pour cadre.

Benjamin Lubo/Lomami




Présidentielle 2023 : Tshisekedi plébiscité devant Fayulu, Muzito, Matata et Katumbi

Parmi les candidats à la présidentielle devant se dérouler en décembre 2023, les Congolais interrogés par le sondage Echos d’opinion plébiscitent Félix Tshisekedi avec 60%, suivi de Martin Fayulu (25%), Adolphe Muzito (21%), Matata Ponyo (20%), Moise Katumbi (19%).

L’année 2022 s’est effacée dans la nuit des mémoires, avec son lot d’événements qui l’auront marqué durant son parcours. Tandis que l’année 2023 qui débute son cheminement, connaîtra vers sa fin, l’organisation notamment de l’élection présidentielle. L’actuel chef de l’Etat, qui termine son premier quinquennat à la tête du pays, devra se battre face à des adversaires coriaces pour obtenir un second mandat.

Dans cet ordre d’idées, les Congolais vont se prononcer en tenant compte du bilan du président de la République en fonction, de candidats qui ont déjà eu à gérer le pays à quelques postes de responsabilité, et des propositions de ceux qui briguent la magistrature suprême.

Pour cette raison, l’Institut de sondage Echos d’opinion a interrogé du 10 décembre 2022 au 9 janvier 2023, un échantillon de 1000 personnes, âgées de 18 ans et plus représentatives de toutes les provinces. Voici les résultats dudit sondage :

  1. Félix Tshisekedi (60%)

Arrivé au pouvoir avec la ferme volonté de tout mettre en œuvre pour redresser le pays, Félix Tshisekedi a lancé d’importants travaux dans tous les secteurs. Un certain 24 janvier 2019, le nouveau chef de l’Etat faisait entrer le pays dans une nouvelle ère pleine de promesses et d’heureuses perspectives. Félix Tshisekedi incarnait l’espoir du peuple congolais. Au nombre de ses réalisations, l’on mentionne, sans hésiter le moins du monde, l’ouverture politique basée sur sa vision d’un Etat de droit pour protéger les libertés individuelles et la pluralité des opinions conformément à la Constitution ; les travaux de grande envergure destinés à reconstruire les infrastructures routières sur l’ensemble du territoire national, la gratuité de l’enseignement inscrite à l’article 44 de la Constitution depuis son adoption en 2006, relevé avec panache, la construction de nouvelles écoles pour faire face au surpeuplement des classes, la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires, dotation de  la société nationale aérienne Congo Airways de sept avions supplémentaires, lutte contre la corruption et d’autres antivaleurs qui ont longtemps gangréné l’Etat, la protection de l’intégrité du territoire national,  amélioration des conditions de vie de soldats, policiers et des fonctionnaires de l’Administration publique, la reprise de la coopération avec les partenaires traditionnels ainsi que les institutions de Bretton Woods,  la stabilisation du cadre macroéconomique, etc. C’est donc fort de ce bilan largement positif que le chef de l’Etat entend briguer un second mandat en décembre 2023 afin de parachever les actions destinées à hisser la RDC au rang de pays émergents du monde.

  1. Martin Fayulu (25%)

L’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018 veut tenter ses chances en décembre 2023. Cependant, ayant tourné le dos à deux autres leaders importants, à savoir Moise Katumbi et Jean-Pierre Bemba qui avaient porté sa candidature à bras le corps, il lui sera difficile de percer au sein de l’opinion. En dépit de ses promesses de faire entrer 126 milliards de dollars et 20 millions d’emplois sur cinq ans, et de faire passer le budget annuel du pays de cinq milliards de dollars annuels actuellement à 16 à l’horizon 2023.

  1. Adolphe Muzito (21%) 

Cet ancien Premier ministre n’avait pas réussi ses missions qui consistaient à mettre fin à la guerre à l`Est de la RDC et d’assurer la paix à travers tout le pays, de stabiliser le cadre macroéconomique et enfin de relancer les travaux de la reconstruction nationale.

  1. Matata Ponyo (20%)

Le bilan de cet ancien Premier a toujours été jugé globalement négatif. Les populations interrogées retiennent de cinq ans du gouvernement Matata qu’au lieu de la croissance promise, c’est le contraire sur le plan économique et social. Il y a eu dépréciation de la situation de la vie des Congolais et dépréciation monétaire. Matata Ponyo n’avait donc pas apporté de solutions concrètes à la situation sécuritaire dans l’Est du pays. De même, pendant son mandat à la Primature, les libertés fondamentales ont été bafouées et violées.

  1. Jean-Claude Baende (20%)

Investi il y a quelques jours par son parti l’Alliance des Démocrates Humanistes (ADH), l’ancien gouverneur de l’ex Grand Equateur a choisi son fief pour l’annoncer officiellement.  Cependant, les Congolais interrogés estiment que cette personnalité qui était sortie par la petite porte de son mandat de gouverneur, n’a aucune chance de diriger un grand pays comme la RDC. Il traine une bien mauvaise réputation à cause des faits et gestes posés durant son mandat.

  1. Lisanga Bonganga (20%)

La Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) avait déjà annoncé la désignation de son Coordonnateur national, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, comme son candidat à l’élection présidentielle de 2023.

« La DYSOC annonce solennellement la candidature de son coordonnateur, président du parti politique, Convention Chrétienne pour la Démocratie, chrétien catholique convaincu et pratiquant, Jean-Pierre Lisanga à l’élection présidentielle de 2023. Mais, la population le qualifie de non constant dans sa carrière politique. Elle ne lui fait donc pas du tout confiance.

  1. Delly Sesanga (20%)

Le président national du parti Envol avait aussi annoncé ses ambitions présidentielles pour 2023. En 2023, Envol ne sera derrière personne, il ne suivra aucun parti. Envol va s’assumer comme parti politique aux élections de 2023. Cependant, la population congolaise estime que ce leader politique n’a aucune envergure capable de le propulser sur le devant de la scène.

  1. Moise Katumbi (19%)

Le mandat du gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, est «un échec par rapport à l’espoir qu’il a suscité», indique-t-on dans plusieurs milieux contactés. Il lui est reproché notamment d’avoir abandonné les hôpitaux de l’Etat et laissé faire la pollution de l’environnement par les sociétés minières. Dans le Grand Katanga, l’on va jusqu’à préciser que sous son mandat, aucun hôpital de l’Etat n’avait un scanner médical. Selon eux, son gouvernement provincial exigeait aux sociétés minières des dons à titre de participation aux travaux des routes, bien que la gestion de ces sociétés ne soit pas transparente. Cette pratique avait conduit au non-respect du code minier en vigueur en RDC.

Au plan politique, Moïse Katumbi était accusé d’avoir manqué de rassembler les Katangais et de servir de l’arbre à palabre. L’affaire de Katangais originaires et non originaires est un tabou qui ne favorise pas le développement à la base.

Echos d’opinion