Scpt/Nord-Kivu : Le Directeur Cyprien Kahundira fortement engagé pour relever le défi

C’est depuis son avènement à la tête de la direction provinciale de la Société congolaise des postes et télécommunications au Nord-Kivu, pratiquement deux ans que des changements et améliorations se font remarquer. Dans un entretien accordé à votre rédaction, Cyprien Kahundira a fait renaître la poste du Nord-Kivu de ses cendres, redorer son image d’entant ainsi que remettre tous les clients et partenaires de la poste en confiance vis-à-vis de l’amélioration de qualité de ses services et des performances observées dans ce secteur aussi important.

“Comme vous le savez, l’état de lieu de cet établissement était catastrophique. Vous-même vous voyez l’état des bâtiments, ça fait la honte, ça c’est 1 et de 2, on avait compris que la population de Goma avait oublié la valeur ou l’importance de la société de l’Etat, une société qui leur appartient même parce que tous les services qu’on peut offrir, c’est pour ses intérêts.

C’est pourquoi à notre avènement, nous avons fait comprendre à la population que c’est leur société. Nous sommes une entreprise qui envoie des colis, des lettres à un prix de l’Etat pour l’intérêt de la population. Seulement avec 6 dollars, vous envoyez une lettre de 5 grammes en Europe contrairement à des privés qui facturent à 100$”, a précisé cet ingénieur en génie télécom.

Très engagé dans l’amélioration de la qualité des services à travers un timing bien réduit lors de l’expédition des colis de plus ou moins deux kilos en Europe, il indique que le maximum de 15 jours vu la problématique ou alors les aléas techniques que connaissent les transporteurs.

Par ailleurs, ce technocrate rassure qu’il reste très déterminé à la relance du département de télécommunication longtemps resté en veilleuse. “Nous avons deux départements, celui de la poste et des télécommunications, mais celui postal et nous avons remarqué celui des télécommunications n’existait plus mais nous avons mis en place un projet pour ressusciter ce département, surtout avec l’avènement du Directeur général Didier Busete qui est aussi ingénieur et technicien”, rassure l’ingénieur Cyprien Kahundira.

Ce dernier conclu en précisant qu’il y a des nettes améliorations dans le département postal avec la récupération de plus de 400 boîtes postales actives sur les 605 qui existaient avant son avènement, mais que seule une vingtaine était alimentée.

Signalons que la ville de Goma compte à elle seule 1050 cases postales.

Marty Dacruz Olemba




Goma : L’hôpital Charité Maternelle doté d’un scanner

Il s’agit bel et bien d’un nouveau-né dans le monde de l’imagerie médicale dans les grands hôpitaux au standard moderne dans la ville de Goma, voire dans la province du Nord-Kivu. En présence des Messeigneurs Faustin Ngabo et Willy Ngumbi Ngengele, respectivement évêque émérite et actuel évêque du diocèse de Goma, ainsi que des officiels et le personnel soignant de l’hôpital général de référence Charité Maternelle, l’Abbé Protain Karangwa, gestionnaire de cette structure médicale a dans un premier temps vanté les services qui seront offerts dans cette chambre de la machine à précision pour des examens médicaux, puis expliquer les différents compartiments.

“Ce nouveau bâtiment va abriter le scanner 64 barrettes et il va aussi abriter au niveau de l’étage deux salles d’opérations, notamment pour l’orthopédie et traumatologie. C’est deux niveaux, il y a beaucoup de pièces, parce que là où il y a le scanner, il y a la salle de réception, l’accueil, le vestiaire, le bureau du technicien du scanner ainsi le bureau du radiologue médecin.

Le message est que notre hôpital a déjà atteint le standard international et la population peut nous faire toujours confiance”, a précisé l’Abbé gestionnaire Karangwa. Sentiment de satisfaction pour Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele. Aux côtés des autres autorités apostoliques notamment l’évêque émérite Faustin Ngabu, l’évêque du diocèse de Goma a salué la mobilisation générale ainsi que l’accompagnement des autorités de la province.

” Je suis très heureux aujourd’hui de pouvoir bénir cet hôpital et ce nouveau bâtiment surtout en compagnie des prêtres, des religieuses et l’évêque émérite, et particulièrement le vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, qui est notre partenaire qui nous a toujours soutenu pour garantir le bien-être de la population. Notre objectif est que les gens qui viennent ici, les malades qui viennent puissent repartir consolés et soulagés, surtout avec l’espérance et la joie de recouvrer encore leur santé”, a martelé le prélat catholique.

Même sentiment de satisfaction pour le vice-gouverneur du Nord-Kivu. Le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo Jean Romuluad s’est réjoui énormément de voir la province disposer à ces jours des plusieurs structures sanitaires répondant aux normes internationales. “Ma grande satisfaction est de savoir dans l’état où la province est, c’est-à-dire qu’elle est agressée, c’est-à-dire que des milliers des nordkivutiens et des milliers des frères et sœurs qui ont choisi le Nord-Kivu comme ressort territorial lorsqu’ils sont agressées, lorsqu’ils sont malades, lorsqu’ils meurent, lorsqu’ils sont blessés, qu’ il n’y a pas que l’hôpital général de l’état, qu’il n’y a pas que Cimak, qu’il n’y a pas que l’hôpital militaire voire de la police mais qu’il y a aussi l’hôpital général de référence Charité maternelle”, soutient le chef adjoint de l’exécutif provincial du Nord-Kivu.

Soulignons que les travaux de construction de ce bâtiment de deux niveaux sont chiffrés à plus ou moins 250 milles dollars et en dehors du scanner, cette grande structure médicale dispose également d’une usine de production d’oxygène qui sera opérationnelle dans un futur très proche.

Marty Dacruz Olemba




La mutinerie à l’UDPS

Depuis la promulgation du trop controversé mandat spécial, l’Udps dérive et se mue en une formation privée, une faction tribale où le fait de prince est la règle. Des pressions oh ! soyons corrects, des intimidations sont exercées pour dissuader, empêcher et conserver l’unité des séparatistes supremassistes.

 L’Udps de Papa, c’est fini. Nombreux ne l’ont pas compris à temps. D’autres prient et espèrent que la terre fera le mouvement inverse.

Les mutins de Kisantu, ont réalisé le coup de force. La faction de Kisantu, les putschistes qui n’ont que faire des règles civilisées, ni des textes de l’Udps, ont fait un braquage.

En fait ils ne sont plus de l’Udps, comment peuvent-ils se prévaloir des acquis et de label de l’Udps, sans en respecter les fondamentaux ? C’est une escroquerie. L’Udps est un concept, un tout global, holistique, l’Udps a un contenu, l’Udps se défini par son statut, ses règles, ses textes, sa doctrine, son projet de société, ses organes et structures et ses animateurs légaux. Se mutiner, autrement dit se révolter collectivement et publiquement contre les règles et les organes du parti et se constituer en une faction c’est-à-dire, se constituer en un groupe dont l’action est de renverser le pouvoir établi ou, dans le cas des conspirateurs de Kisantu, se livrer à une activité fractionnelle au sein du parti, en vue de prendre le pouvoir au mépris des statuts, c’est de la révolution.

Les mutins de Kisantu, les révolutionnaires devraient dès l’or trouver une autre dénomination. Ils doivent consommer leur hold-up. Personne ne peut nier qu’ils ont un chef et le chef ne peut non plus nier qu’il a une troupe et son lieutenant. Messieurs les mutins assumez-vous, vous n’êtes plus de l’Udps.

Dr Tambwe Mbuyi, Cadre du parti




CHAN 2022 : La CAF rejette des propos politiques tenus lors de la cérémonie d’ouverture

Selon ses Statuts et Règlements et ceux de la FIFA, la Confédération Africaine de Football (« CAF ») doit s’abstenir de s’impliquer dans la politique et rester neutre sur les questions de nature politique.

La CAF a été informée de certaines déclarations politiques émises lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Afrique des Nations (« CHAN ») TotalEnergies Algérie 2022 le vendredi 13 janvier 2023 à Alger.

Ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF et ne reflètent ni un point de vue ou une opinion de la CAF en tant qu’organisation politiquement neutre.

La CAF va mener des investigations pour établir si et dans quelle mesure les déclarations politiques et les événements de la cérémonie d’ouverture du CHAN TotalEnergies Algérie 2022 violent les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA. Elle fera part de ses conclusions en temps opportun.




CHAN: Quand le racisme décomplexé en Algérie prend en otage le football africain

Vendredi 13 janvier 2023, le stade Nelson Mandela, théâtre de l’ouverture du CHAN, a connu un déferlement de haine et de racisme dont seul le régime algérien, fasciste et antisémite, a le secret. Ce n’est pourtant pas une première.

Depuis 2019, l’Algérie se trouve dans un contexte socio-politique tendu avec la montée en puissance du mouvement Hirak qui exige la tête de tous les dignitaires du régime.

Pour contrer la colère de la rue, la junte au pouvoir à Alger a d’abord usé de la force et arrêté plusieurs militants. Une méthode qui a montré ses limites puisque les manifestations dans toutes les villes du pays se sont multipliées de façon exponentielle.

Il fallait donc trouver un autre moyen pour mettre un terme à cette polarisation politique qui menace l’appareil militaire qui gouverne d’une main de fer le pays.

Et la solution est toute trouvée: diaboliser un pays proche géographiquement, faire de lui un ennemi et mettre sur son dos tous les maux qui frappent l’Algérie.

C’est ainsi que le régime algérien a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août 2021, fermé son espace aérien le 23 septembre suivant, avant de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe une semaine plus tard, soit le 1er novembre de la même année.

Depuis, tous les moyens possibles et imaginables sont utilisés pour nuire au voisin, endoctriner la population, développer la propagande et surtout vulgariser la haine et le racisme, deux leviers bien enracinés dans le Système.

Le foot otage de la junte

Et le foot ne déroge pas à cette règle. Ce sport universel, qui unit les peuples et permet à des cultures diverses de se découvrir, se retrouve pris en otage par la junte qui l’utilise à des fins purement politiques. Dernier exemple en date: le refus des autorités algériennes d’accorder une autorisation à l’avion de Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel des équipes nationales, d’emmener les Lionceaux de l’Atlas à Constantine, ville hôte de leurs rencontres au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN).

«Il est vraiment déplorable de priver de jeunes joueurs qui se sont préparés pendant un mois de participer à cette compétition sportive africaine», a déclaré vendredi Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en marge de la réception du président de la Fédération internationale de football (FIFA) et du président de la Confédération africaine de football (CAF). Gianni Infantino et  Patrice Motsepe étaient en effet arrivés vendredi à l’aéroport de Rabat-Salé afin d’assister à la cérémonie de tirage au sort de la Coupe du monde des clubs, prévue du 1er au 11 février au Maroc.

«Cela m’attriste, je veux que le Maroc aille en Algérie, je veux que ces jeunes garçons représentent le peuple marocain et l’ensemble de l’Afrique. J’ai passé les derniers jours à faire tout mon possible», a regretté pour sa part Motsepe, précisant que le gouvernement algérien en avait fait «une affaire de souveraineté».

«C’est un grand problème pour la CAF. Il faut aussi garder en tête qu’il y a une CAN qui arrive. Nous voulons voir les joueurs marocains, mais aussi leurs supporters. Ces derniers sont essentiels. Nous ne voulons pas que la politique s’invite dans le football, il y a un règlement et des règles. Nous avons des obligations et des engagements à respecter», a ajouté le patron du football africain.

Des cris racistes contre les Marocains

Patrice Motsepe pensait traiter avec des personnes saines d’esprit qui respectent leurs engagements ainsi que le cahier des charges de la CAF. Le Sud-Africain vient de l’apprendre à ses dépens: les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Ces mêmes Tebboune et Chengriha, qui l’ont accueilli avec le sourire, jeudi dernier lorsqu’il a atterri à Alger en compagnie du président de la FIFA, Gianni Infantino, l’ont humilié 24 heures après devant le monde entier en lui faisant regretter son déplacement express à Rabat.

Le régime algérien a apprêté des bus pour remplir le stade avec des personnes embrigadées qui n’ont pas cessé, tout au long de la cérémonie et durant le match d’ouverture Algérie-Libye, d’insulter les Marocains qui n’avaient rien à voir avec la rencontre. Ce «public», visiblement chauffé par la propagande du régime d’Alger, a scandé: «Donnez-lui des bananes, donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal».

La FRMF n’a pas tardé à réagir pour dénoncer les agissements malveillants et les manœuvres abjectes de la junte. «La FRMF rejette les propos racistes prononcés par des supporters présents à la cérémonie d’ouverture à l’égard du public marocain connu à travers le monde entier pour son civisme», a écrit l’instance présidée par Lekjaa dans un communiqué publié sur son site officiel, précisant qu’elle a adressé une correspondance à la CAF qui est appelée à «assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond».

Le racisme, une politique d’Etat assumée en Algérie

Le racisme en Algérie n’est pourtant pas nouveau. Les autorités algériennes ont été prises en flagrant délit de discours haineux à l’égard des Subsahariens si fréquemment qu’il ne subsiste plus aucun doute sur le caractère assumé de ces dérives au plus haut sommet de l’État.

En 2016, alors qu’Alger venait d’organiser une grande rafle de Subsahariens, qualifiée par les ONG de «plus grande chasse à l’homme noir» depuis l’indépendance, un conseiller de la présidence en matière de droits de l’homme (sic) en a profité pour insulter les ressortissants des pays africains résidant en Algérie. Farouk Ksentini, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait alors dit que «nous (les Algériens) sommes exposés au risque de propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies transmissibles à cause de la présence de ces migrants».

Le pire, c’est qu’après avoir tenu de tels propos dans un quotidien arabophone, Assawt El Akher en l’occurrence, ce conseiller de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, a choisi de les assumer en renchérissant. Lors d’une interview quelques jours plus tard sur le site Tout sur l’Algérie, il déclarait: «La présence des migrants et des réfugiés africains dans plusieurs régions du pays peut causer plusieurs problèmes aux Algériens». Puis d’ajouter: «Ces maladies sont considérées comme quelque chose d’habituel et de normal par cette communauté». Comme si cela ne suffisait pas, il avait poursuivi, le visage empli de haine: «J’ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie».

Les mesures et actes xénophobes contre les Subsahariens, cautionnés par les officiels, se sont même intensifiés. En juin 2017, cette haine contre les migrants s’était propagée sur les réseaux sociaux avec une campagne de hashtags racistes (#NonauxAfricainsenAlgérie, #Nettoyerlesvilles) qui avait provoqué l’indignation de certains intellectuels, de responsables des droits de l’homme et d’ONG.

Ainsi, le 9 juillet 2017, Ahmed Ouyahia, ministre d’État et surtout directeur de cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika et plusieurs fois Premier ministre, faisait des déclarations scandaleuses, décrétant que «ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avant d’ironiser en ajoutant: «On ne dit pas aux autorités, jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts».

Pour les Algériens, aucun doute, le message était venu d’«en haut», sachant qu’Ouyahia était considéré comme l’une des figures proéminentes du système.

Juste après les propos scandaleux d’Ouyahia, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, l’inénarrable Abdelkader Messahel, de renchérir le 11 juillet en demandant au gouvernement algérien des «mesures urgentes» face au «flux en Algérie de migrants subsahariens».

Nommé au poste de Premier ministre, Ouyahia obtient «carte blanche», si ce n’est l’ordre de mission pour peaufiner et exécuter sa «solution finale»: plus de migrants subsahariens en Algérie, légaux ou illégaux.

La CAN 2025 en Algérie, à vos risques et périls

Et depuis, régulièrement, les migrants subsahariens ont fait l’objet de persécutions et d’expulsions massives vers le Niger et le Mali voisins. Au cours des cinq dernières années, la méthode n’a pas changé: rafle des migrants, regroupements dans des camps et finalement direction le désert du Sahara.

Car une fois à Tamanrasset, située à près de 2.000 km au sud d’Alger, ils doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied dans le désert pour espérer arriver au premier village nigérien, situé après la frontière algérienne. Affamés, déshydratés, nombreux sont ceux qui n’y arrivent pas.

L’antisémitisme est aussi haussé au rang de politique d’Etat en Algérie. En atteste une vidéo glaçante, datant de 2015, dans laquelle pour galvaniser les troupes lors d’un exercice de marche ordonnée de la gendarmerie nationale algérienne, on entend un appel à massacrer les juifs! «Oh Arabes, fils d’Arabes. Marchez et pointez vos armes vers les Juifs. Pour les tuer. Les abattre. Les écorcher. Les égorger…», y chantent à tue-tête des éléments de la gendarmerie algérienne.

Cette politique de xénophobie d’Etat avait poussé les autorités algériennes à bannir purement et simplement les Subsahariens des transports interurbains reliant certaines villes. Une discrimination honteuse qui rappelle à la fois les pires moments du racisme aux Etats-Unis et la politique d’apartheid en Afrique du Sud.

Qui peut croire que cette même Algérie abrite, en ce moment, le CHAN et espère organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2025? La CAF ne doit même plus se pencher sur le dossier de candidature de ce pays raciste qui ne mérite qu’une seule chose: des sanctions à la hauteur de ses crimes.

La balle est désormais dans le camp de la CAF qui a le devoir de sévir sévèrement contre le pouvoir qui encourage dans des stades des cris haineux et racistes contre le peuple marocain.

Par Adil Azeroual




CHAN 2022 : la RDC ne réussit pas son entrée !

Faux-départ pour la RD Congo. Vainqueurs du tournoi à deux reprises, les Léopards A’ ont été accrochés par l’Ouganda (0-0) ce samedi à Annaba pour leur entrée en lice au CHAN 2022. Dans ce derby d’Afrique centrale, les hommes d’Otis Ngoma ont été considérablement gênés par le pressing adverse en première période.

Les Congolais ont pu davantage s’exprimer au retour des vestiaires mais le bloc ougandais est resté solide et n’a jamais craqué, les hommes de Milutin Sredojević se procurant même la meilleure opportunité. Pas de vainqueur donc dans cette affiche, les congolais espèrent faire mieux face à la côte d’ivoire mercredi.




CHAN 2022 : Ethiopie et Mozambique se neutralisent !

Après la victoire de l’Algérie contre la Libye (1-0) vendredi à l’occasion du match d’ouverture du CHAN 2022, l’Ethiopie et le Mozambique s’affrontaient ce samedi au Stade Nelson Mandela dans l’autre match du groupe A. Une rencontre qui s’est soldée par un score nul et vierge (0-0) malgré la domination des Walyas face à des Mambas qui n’ont pas cadré le moindre tir.

Ce résultat fait les affaires des Fennecs, qui se retrouvent seuls en tête et se rapprochent de la qualification en quarts de finale. La 2e journée opposera mardi le Mozambique à la Libye (17h) puis le pays-hôte à l’Ethiopie (20h).

Le classement du groupe A du CHAN 2022 : Algérie 3 points, Ethiopie 1 pt, Mozambique 1 pt, Libye 0 pt




CHAN 2022 : L’Algérie l’emporte au forceps !

Pays-hôte du CHAN 2022, l’Algérie a réussi son entrée en lice en décrochant une victoire poussive contre la Libye (1-0) vendredi.

A Baraki, en banlieue d’Alger, dans un Stade Nelson Mandela flambant neuf et acquis à leur cause, les hommes de Madjid Bougherra s’en sont remis à un penalty obtenu et transformé par Mahious (1-0, 57e) pour faire la différence.

Bien entrés dans le match, les Fennecs A’ peinaient toutefois à se montrer dangereux en début de partie, à l’image de ce tir trop mou de Mrezigue facilement capté par Allafi ou encore de ce débordement de Meziane, stoppé en pleine surface par Touhami. Alors que les Algériens plongeaient progressivement dans une possession stérile face à un adversaire bien en place, les Libyens commençaient à se réveiller et ils se procuraient la meilleure occasion sur une tête d’Abbasi qui allait mourir juste au-dessus du but de Guendouz.

Les Fennecs dans la douleur

Sous l’impulsion des latéraux et d’un Belkhiter très remuant dans le couloir droit, les locaux appuyaient à nouveau sur l’accélérateur avant la pause, mais Touhami enlevait encore le ballon dans les pieds de Kendouci, auteur d’un petit numéro, tandis que Belkhiter dévissait complètement sa frappe. Finalement, les Fennecs prenaient donc les devants à l’heure de jeu par Mahious, qui cédait très vite sa place sur blessure. Fautif sur le penalty fatal, Allafi réussissait dans la foulée sa sortie devant Meziane puis il manquait quelques centimètres à ce dernier pour inscrire le but du break à bout portant.

Le rythme faiblissait ensuite et les Algériens n’étaient pas loin de regretter leurs occasions ratées lorsque la reprise en plein cœur de la surface d’Ali Ramadhan allait heurter le poteau. Tout n’a donc pas été parfait et les Fennecs, globalement brouillons, ont tremblé sur la fin, mais ce succès suffit à les placer en position de force en vue d’une qualification en quarts de finale avant même d’affronter mardi l’Ethiopie, qui défie le Mozambique ce samedi dans l’autre affiche de ce groupe A.




Fiasco à son meeting de Bukavu : « On reproche à Aimé Boji d’être au centre d’une haine et complot politique contre Vital Kamerhe » (Me Alain Bacoke)

Le ministre du Budget Aimé Boji a plutôt choisi de mordre la poussière à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, le samedi 14 janvier où son meeting n’avait rien de plus qu’un fiasco, selon les images du lieu où se tenait l’activité. Les participants se comptaient au bout de doigt, alors que les organisateurs prévoyaient une foule compacte.

G-ABS en chute libre à Bukavu. Ce coin de la République a visiblement un leader politique naturel, le Docteur Vital Kamerhe, seul leader politique capable de soulever des montagnes.

Ainsi, pour Me Alain Bacoke Cicura, Coordonnateur national du Mouvement national des Kamerhistes MNK RDC et Coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC (Cenaremasoc UNC), ce meeting a échoué et la population a refusé de donner le suffrage au message de Boji, attaqué en ces termes ” Boji, traître aache byake, arudie Kinshasa Ku lomba uruma, nahatukukuonaka mu tournée Amani, ulikuwa wapi”.

Cette humiliation de M. Boji corrobore avec tant d’autres qui lui réclamaient de clarifier à la population sur son appartenance à l’UNC et le pourquoi de son absence à Bukavu dans la tournée Amani. Confronté aux multiples réclamations populaires de désaveu, Boji n’a pas dissipé le malentendu.

Parti en cavalier solitaire au nom de sa structure non affiliée au parti et par ricochet de la société civile du Sud-Kivu divisée par le gouverneur déchu Théo Ngwabije et au sein de laquelle règne depuis longtemps un climat malsain, Boji a échoué son meeting à Bukavu après avoir décaissé 437.749 $ pour sa mobilisation. Les responsables de cette mobilisation doivent répondre devant la justice, selon la déclaration d’un proche de Boji à la Radio Iriba FM émettant de Bukavu.

Il faut noter qu’aux dernières nouvelles, explique Me Alain Bacoke, Aimé Boji et le Docteur Vital Kamerhe seraient en procédure de divorce très avancée. Il s’agit d’un plan diabolique contre Mwalimu qui, une fois au stade de matérialisation, Boji pourrait faire allégeance pour soutenir le président Félix Antoine Tshisekedi avec le parti MONA qu’il compte officialiser à sa sortie du gouvernement.

Malgré des millions de Francs congolais distribués à plusieurs partis politiques du Sud-Kivu et à la société civile, Boji vient de faire un fiasco à Bukavu. La population du Sud-Kivu a suivi le mot d’ordre donné par le Mouvement National des Kamerhistes (MNK RDC) dans un communiqué signé par Me Alain Bacoke diffusé dans les radios locales de Bukavu, demandant à cette dernière de ne pas satisfaire à ce meeting qui corrobore à une déstabilisation progressive du parti UNC.

La population a également boudé ce meeting en suivant le communiqué de la Cenaremasoc UNC signé par le camarade Totshumany Kisombe demandant au monde associatif du Sud-Kivu de vaquer librement à leurs occupations cumulativement avec la communication des mouvements associatifs du Sud-Kivu chapeautés par l’Assistant François Mutabunga et relayé par le visionnaire des gardiens de Temple de l’UNC le camarade Sylvain Mushagalusa.

Dans plusieurs images groupées ainsi que dans une vidéo réelle de sa prise de parole, partout des vides et des véhicules passent comme d’habitude et des cris des motards humiliant Boji et lui demandant de retourner à Kinshasa pour demander pardon à son Boss, l’Honorable Docteur Vital Kamerhe qu’il veut trahir en se mesurant s’affichant publiquement contre lui.




Institut Bokeleale : Tony Mwaba la suspension des travaux

Ce samedi 14 janvier, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a respecté sa tradition qui lui colle à la peau. L’homme de terrain, l’a prouvé encore, en abandonnant ses bureaux climatisés de la Gombe pour descendre sur terrain, dans le cadre de ses visites d’inspection dans quelques écoles de Kinshasa. Objectif, s’imprégner des conditions d’apprentissage des élèves.

Première étape de la descente du patron de l’EPST, l’Institut Bokeleale, ex Lisanga, dans la Commune de la Gombe. Sur place, le professeur Tony Mwaba a été estomaqué de constater la dégradation des conditions d’apprentissage par le bradage des espaces de l’école au profit du lucre.

Non seulement que les espaces de Lisanga, Shaumba, Bokeleale, appartenant à l’Eglise du Christ au Congo ont été cédés aux commerçants libanais qui y ont érigé toutes sortes d’activités qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur l’éducation des élèves, mais aussi pire, un Libanais a érigé un mur et construit un immeuble qui obstruent les égouts d’évacuation d’eaux et de la fosse septique.

Comme par surprise aussi, le ministre a trouvé sur place les parents d’élèves qui manifestaient.

On pouvait lire un papier qu’ils tenaient en mains : “Sauvez notre école monsieur le ministre”. Ces parents ont présenté au ministre la situation de l’école, spoliée par les autorités de l’Eglise du Christ au Congo qui ont vendu une grande partie de l’Ecole mettant en difficultés les élèves de l’Ecole Primaire dont le mur érigé comme bretelle empêche l’aération des salles de classe, réduisant sensiblement la lumière et exposant ainsi les élèves à l’étouffement.

 Voilà pourquoi, ils ont gardé leurs enfants à la maison, ont-ils expliqué au ministre.

À en croire Gabriel Majimba, premier Vice-président du Comité des parents, cette situation déplorable cause des dégâts sur les infrastructures de l’école, parmi lesquels on note l’inondation au niveau du terrain de football et des salles de classe, la destruction de la fosse septique, l’obstruction de l’éclairage et l’aération des salles des classes.

Sur le champ, la décision de la suspension des travaux a été prise par les services du ministère de l’Urbanisme et habitat, grâce au leadership du ministre de l’EPST qui tient à l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

“Même si les infrastructures appartiennent au Promoteur, il y a des conditions de viabilité de l’école que tout promoteur doit respecter. La nature et l’ampleur de la construction telles que visiblement décrite, démontrent qu’il y aura des sérieux problèmes. Déjà au moment où nous parlons, il existe une décision de suspension des travaux du service de l’Urbanisme et habitat. Et nous avons déployé les forces de l’ordre pour veiller sur cette décision”, a déclaré le ministre Tony Mwaba.

Sans attendre, le ministre a promis d’inviter ce mercredi 18 janvier 2023, les gestionnaires de l’école, le Comité des parents, les acheteurs de l’espace où est érigé la bretelle de 15m/75 et les responsables de l’Eglise à son Cabinet pour échanges et examen des voies de sortie dans le but de sauver la viabilité et les conditions d’apprentissage des élèves.

Deuxième étape de la ronde du ministre, le Lycée Shaumba. Là aussi, le ministre s’est rendu compte du bradage de la servitude du Lycée Shaumba où un acquéreur construit au préjudice des parents qui n’ont de parking au point de provoquer les embouteillages.

Enfin, le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi s’est rendu à l’Athénée de la Gombe où une école privée a construit un terrain de basketball sur l’espace de l’Etat et interdit aux enfants des écoles officielles d’y accéder. Là également, le ministre a instruit le Secrétaire général ai a inviter en son cabinet les parties pour échanges et solutions à ce problème.