Kinshasa : Lancement de la plate-forme « Chrétiens sentinelles du Roi ‘’CSR’’»

De même que le roi David était protégé par les enfants d’Israël pendant les expéditions militaires ainsi que tous les autres rois de la Bible, de même Chrétiens sentinelles du Roi (CSR) est une vision qui se propose de veiller sur le Président de la Rdc comme une sentinelle que Dieu a établi afin de lui permettre d’accomplir toute la mission que le Seigneur lui a assigné, dans sa préséance selon qu’il est écrit dans l’épitre de Paul aux romains 13 : 1 b : « … car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu ».    

La cérémonie de lancement de cette vision s’est déroulée en novembre 2022 dans un petit cadre de « l’Eglise Jésus le Bon Berger » (JBB). Tout en rendant grâce à Dieu pour sa révélation, l’intelligence, la sagesse et la force de porter ce présent fardeau, le Révérend Jérôme Lonkando, son initiateur a  expliqué que  « Chrétiens Sentinelles du roi » (CSR) qui est une plateforme chrétienne qui réunit en son sein des personnes morales, des personnalités physiques, des Serviteurs et Servantes de Dieu ainsi que les enfants de Dieu disposés à porter le fardeau de la population congolaise, des Institutions de la République Démocratique du Congo, le tout symbolisé par l’Institution Président de la République.

A l’en croire, de même que le roi David était protégé par les enfants d’Israël pendant les expéditions militaires ainsi que tous les autres rois de la Bible, de même CSR est une vision qui se propose de veiller sur le Président de la République Démocratique du Congo pour ses différentes qualités.

Ainsi, CSR est non seulement comparable à Habacuc au chapitre 2, verset premier qui était à son poste, se tenait sur la tour, veillait pour voir ce que l’Eternel lui dirait, et ce qu’il répliquerait… ; mais elle est aussi comparable à Ezéchiel au chapitre 33, verset septième dans lequel Dieu le responsabilise en ces termes : « Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part. »

Soulignons que cette plateforme chrétienne a été lancée dans un contexte tout à fait particulier de l’histoire de la Rdc. « Comme vous l’avez souvent entendu des bouches de nos hommes politiques que notre pays n’a jamais connu de stabilité politique et sociale durables depuis 1960, date de son indépendance, pour des raisons que chacun connait diversement. Cette situation d’instabilité a conduit notre pays à des crises multiformes avec des tentatives de leur règlement par différents types de consultations dont la Conférence Nationale Souveraine, le dialogue inter congolais et j’en passe », indique le Révérend Jérôme Lonkando.

Dans ce contexte, les conflits armés et les guerres à répétition ont toujours menacé notre pays, particulièrement dans sa partie Est. Suite à cette situation devenue plusieurs décennies phénoménale, les congolais – patriotes – ont eu à élever leurs voix à Dieu jusqu’à l’installation de l’actuel régime politique incarné par Felix Tshisekedi qui, de façon solennelle, a dédié la République Démocratique du Congo à Dieu.

Aujourd’hui encore, la partie Est de la Rdc est victime des bruits des bottes et des crépitements des balles à cause principalement de la résurgence du groupe terroriste du M23 appuyé militairement par la République du Rwanda et couvert par l’hypocrisie de la Communauté Internationale. Mais parce qu’il y a toujours au-dessus d’un chef un autre chef à qui obtempérer qu’à travers CSR, nous avons décidé, conduits par le Saint-Esprit, de nous tourner vers le Seigneur des Seigneurs, le Roi des rois, le Chef de tous les chefs pour faire entendre notre voix et présenter notre fardeau.

Les objectifs du CSR

De l’avis du Révérend Jérôme Lonkando, l’initiateur de cette plate-forme, le CSR vise entre autres objectifs, la protection divine du Président de la République face à des complots qui, depuis un temps, filtrent au niveau de la presse, eu égard à ses qualités évoquées plus haut notamment de Symbole de l’unité nationale, d’Arbitre du fonctionnement régulier des Institutions, de Garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et de la souveraineté nationale ; Le fonctionnement normal et la protection divine des Animateurs des Institutions de la République, symbolisées dans la parole de Dieu par le pouvoir royal avec comme mission principale de donner à manger au peuple ou, dans un langage moderne, d’assurer sa prise en charge sociale grâce au développement économique.

Il vise aussi le maintien de l’intégrité et la sécurité territoriales de la République Démocratique du Congo par la force divine car selon Actes des Apôtres 17 : 26 b, c’est Dieu Lui-même qui a déterminé la durée des temps et les bornes des nations (demeures) ; La paix du peuple congolais par la puissance de Dieu face à des velléités de toutes parts et son développement intégral c’est-à-dire culturel, économique et social au regard de Jérémie 29 : 11 qui dit : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance ».

La vision du CSR s’étale sur deux aspects

Consécutivement à ces objectifs, la vision de CSR s’étale sur deux aspects, spirituel et matériel. Sur le plan spirituel, elle apportera un soutien aux Institutions et à la nation ou la population congolaise à travers des activités spirituelles chrétiennes que sont : La prière afin de solliciter la grâce, la protection, le soutien pendant les combats, les bénédictions de la part du Seigneur Jésus-Christ, Notre Dieu et l’enseignement, la formation, les messages révélés et les conseils à partager avec les autorités sur la gestion du pays et les questions y relatives.

Sur le plan matériel, CSR voudrait faire bénéficier aux autorités du pays, en commençant par le Président de la République, à la nation congolaise et à toute sa population de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud, des résultats ou de l’impact de ses activités spirituelles. Le temps est arrivé de solliciter de Dieu l’intégrité territoriale complète de notre pays la RDC, sa paix durable, une pleine stabilité de ses institutions, son développement économique remarquable à la hauteur des potentiels des richesses que le Seigneur a enfoui dans son sol et de très bonnes conditions sociales pour sa population. Car c’est Dieu qui, selon Esaïe 55 : 10 b, donne la semence au semeur (c’est-à-dire des investissements) et le pain (ou le social) à celui qui mange.

Ainsi, comme Mardochée dans le livre d’Esther et le prophète Elisée dans celui de 2 Rois, CSR tachera de prier et recevoir des orientations divines, prévenir les autorités de mauvais projets révélés et prier pour leur renversement.

De façon claire, les activités de CSR tourneront autour des moments de prière en faveur des autorités, des Institutions, de la nation et de la population congolaises. Il est vrai que chaque chrétien prie mais la réunion de plusieurs chrétiens amplifie la Présence et la Puissance de Dieu pour des solutions rapides, des miracles et des prodiges. (cfr Matthieu 18 : 18-20 ; Deutéronome 32 : 30) ; Des moments d’enseignement et de formation chrétienne visant la réconciliation des hommes avec Dieu  selon 2 Corinthiens 5 : 18, 20 ; l’affermissement et la fortification de leur position en Christ afin de faciliter l’exaucement de leurs vœux  au regard de Actes des Apôtres 10 : 34-35 et Jean 9 : 31.

Il s’agira aussi des moments de partage des messages reçus de Dieu et des Conseils car « le Seigneur, l’Eternel ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes »  selon Amos 3 : 7 et Les projets échouent, faute d’une assemblée qui délibère ; Mais ils réussissent quand il y a de nombreux conseillers au regard de Proverbes 15 : 22 ; Du partenariat avec les Institutions de la République pour leur soutien moral, leur appui et accompagnement de CSR en vue d’une bonne coordination des actions devant concourir à la sécurisation, à la paix, à la stabilité et au développement de la nation congolaise ainsi qu’au bien-être social de sa population.




Christine Feza Motema boucle la 2ème édition du carnaval de solidarité

La deuxième édition du carnaval de solidarité appartient au passé. Initiée par la députée nationale Christine Feza Motema, cette action avait pour objectif de récolter les doléances de la population en vue des solutions idoines.

La présidente ad intérim du Regroupement politique Alliance pour l’Avenir  de Pius Muabilu, en a profité pour sensibiliser la population de la Lukunga, sa circonscription électorale de se faire enrôler massivement afin de participer au processus électoral.

Christine Feza Motema a comme dans ses habitudes remis les vivres et non vivres à la population à l’occasion de la fête de fin d’année.

Lancé  le 22 décembre 2022, le carnaval de solidarité a vécu. Initiative de la député nationale Christine Feza Motema, cette action était une occasion pour l’élue de communier avec sa base.

Pendant plus de 6 jours, la coordonnatrice de l’ONG synergie pour la décentralisation, bonne gouvernance et lutte contre la pauvreté a sillonné les coins et recoins du district de la Lukanga.

Feza Motema a passé en revue différentes actions menées pour le bien de la population, avant de récolter les doléances en vue des solutions idoines. Elle a pour clôturer le carnaval de solidarité visité tour à tour la paroisse Saint Léonard de Mbudi, à Mont Ngafula, Lingwala avant de chuter à Gulf Binza Village à la paroisse Saint Jude.

Partout où elle est passée, Feza Motema était porteuse d’un message d’espoir pour la population. La présidente ad intérim de l’alliance pour l’avenir a demandé à tous de se faire enrôler afin d’exercer chacun son droit de vote le moment venu

Comme dans ses habitudes, Christine Feza Motema a  remis les vivres et non vivres mais aussi une enveloppe pour permettre à sa base de bien fêter le nouvel an. Voilà qui motive la joie de bénéficiaires

À Lukunga, Christine Feza Motema finance plusieurs projets de développement dans le cadre de son combat acharné pour l’autosuffisance alimentaire. C’est une élue au service de la population.




Message de vœux du Regroupement politique AA/a

A l’aube du nouvel an 2023, l’Alliance pour l’Avenir AA/a, Regroupement Politique cher à son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Urbanisme et Habitat présente ses vœux de bonheur, de paix, de prospérité, d’espoir et de succès à son Excellence FÉLIX -Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’État, au Premier Ministre Chef du Gouvernement et toute son équipe, aux Élus Nationaux et Provinciaux du Regroupement mais aussi à tous les Mandataires publics ainsi qu’aux Chefs de partis politiques membres du Regroupement.

L’alliance pour l’Avenir pense que cette fin de l’année est une opportunité pour chaque compatriote de se remettre en cause afin de redoubler d’ardeur pour le développement du pays.

L’alliance pour l’Avenir se réjouit de l’évolution de la situation sécuritaire dans la partie EST de notre pays avec entre autre la lavée du régime de notification sur l’acquisition des armes et en appelle au soutien sans condition des initiatives du chef de l’État pour le retour effectif de la paix sur l’ensemble de notre territoire National.

L’alliance pour l’Avenir croit fermement que l’année 2023 sera celle de l’Unité Nationale.

Que DIEU bénisse notre pays la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, ce 31 décembre 2022,

Hon. Christine Feza Motema, Présidente ai




Message de condoléances de Crispin Kabasele à la famille du Fondateur Biringanine Mugaruka

Le Président National de l’UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Pionnier et Ancien Représentant de l’UDPS en France de 1995 à 1998, vient d’adresser un message de condoléances à la famille de l’Honorable Biringanine Mugaruka, l’un des Treize Parlementaires signataires de la célèbre lettre de 52 pages envoyées au Président Mobutu Sese Selon en décembre 1980.

Ci-dessous, ledit message :

 “Très touché par le décès, ce lundi 02 Janvier 2023, de l’Honorable BIRINGANINE MUGARUKA, l’un des Vaillants Treize Parlementaires Fondateurs Historiques de l’UDPS, je m’empresse de présenter mes condoléances les plus éplorées à sa chère famille biologique, à ses Collègues Fondateurs encore en vie et à tous les Membres de l’UDPS, sa famille politique.

“Je saisis cette triste occasion pour rendre un hommage mérité à tous les Treize Parlementaires qui ont tracé de manière imperturbable la voie de la lutte sans recul de la libération de notre Peuple de la dictature et qui ont combattu en conséquence pour l’avènement de la démocratie et de l’état de droit en République Démocratique du Congo, notre pays.

“Cette disparition du Fondateur BIRINGANINE MUGARUKA devra interpeller tous ceux qui s’amusent encore à entretenir la division et la zizanie au sein de la Grande Famille de l’UDPS.

“En mémoire de tous les illustres disparus qui ont consenti d’énormes sacrifices pour la création de l’UDPS, à savoir Étienne Tshisekedi wa Mulumba, Anaclet Makanda Mpinga Shambuyi, Joseph Ngalula Mpandajila, Paul-Gabriel Kapita Shabangi, Gabriel Kyungu wa Kumuanza, François Lusanga Ngiele, Protais Lumbu Maloba, Isidore Kanana Tshiongo wa Minanga, Kasala Kalamba ka Buadi, Charles Dia Onken Ambel, Biringanine Mugaraku, Ngoyi Mukendi et Symphorien Mbombo Lona, le moment de la réconciliation et de la réunification a sonné. Car, l’UDPS, cette belle œuvre politique, doit survivre à ses Fondateurs. C’est le cadeau à leur offrir.

“Le Fondateur Biringanine Mugaraku vient de rejoindre, certes, ses Collègues qui l’ont précédé dans l’au-delà. Mais, le flambeau doit continuer à être ravivé pour l’indépendance totale et le développement intégral de la République Démocratique du Congo.

“Que son âme repose en paix !

“Fait à Kinshasa, le 02 Janvier 2023.

“Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS,

Pionnier de l’UDPS,

Ancien Représentant de l’UDPS en France”




Kabeya Kamwanga : Bientôt la maison de feu Etienne Tshisekedi transformée en lieu touristique

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en visite de travail, depuis vendredi dernier à Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, a effectué, lundi, une visite d’inspection des infrastructures, à Kabeya Kamwanga, l’un des cinq territoires de cette province.

 Il s’agit d’une entité administrative où plusieurs projets de développement initiés par le Chef de l’Etat sont en train d’être réalisés, notamment à Kena Nkuna et à Mupompa.

Beaucoup de projets de développement y sont en phase de réalisation et d’autres déjà achevés. A Kena Nkuna, chef-lieu du territoire de Kabeya Kamwanga, le Chef de l’État a visité le “Centre d’intégration  sociale de Kabeya Kamwanga”.

Selon l’Ingénieur Sergei Dubrousky, chef Manager du projet de construction de cette infrastructure moderne, il s’agit d’un complexe scolaire composé d’une salle d’informatique, d’un centre médical, d’une station d’eau, d’un terrain de football, d’une station de l’énergie photovoltaïque et de l’internet.

Le Chef de l’État a également visité l’unité  d’adduction d’eau potable, construite par la Fondation “Mutota”. Il s’agit, selon l’ingénieur Crispin Kabwe, de six sources d’eaux regroupées, avec une capacité de 200 mètres cube d’eau par heure, disposant d’un bac de captage,  d’une pompe, d’une station de pompage, d’un château d’eau de 1000 mètres cubes et de bornes fontaines, capable de servir 60 mille habitants.

Ce projet, qui a été financé par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), est l’œuvre de Mme Kapinga, fille du terroir.

Il y a lieu de citer entre autres projets dans ce territoire,  celui de l’Agence nationale d’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER) qui est à la phase d’attribution de marché pour la production de l’énergie photovoltaïque en vue de l’électrification des milieux ruraux à Mupompa où également le Service National ( SN) y a construit deux écoles modernes.

Toujours dans le cadre des projets présidentiels, le projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques de base (PRISE) du ministère de Développement rural socioéconomiques de base a  doté la cité de Kena Nkuna d’un marché moderne.

Il faut citer également les travaux de la transformation de la résidence de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba en un  lieu touristique et historique, travaux réalisés par la Maison civile du Chef de l’Etat.




Enrôlement des Congolais de la diaspora

La CENI recrute le personnel opérationnel temporaire devant travailler dans les Centres d’Inscription

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par Mme Patricia Nseya Mulela, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que dans le cadre des préparatifs des opérations d’identification et d’enrôlement des Congolais résidant à l’étranger, elle procède au recrutement du personnel opérationnel temporaire devant travailler dans les Centres d’Inscription (CI) dans les pays suivants : l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis d’Amérique et la France.

Pour être candidat au recrutement, précise le même communiqué, il faut être de nationalité congolaise, résidant dans l’un des 5 pays ci-dessus et répondant aux conditions exigées pour être électeur.

Le recrutement concerne les catégories du personnel opérationnel temporaire ci-après : Les Opérateurs de Saisie (OPS) ; Les Préposés Polyvalents (PP).

Ainsi, la CENI invite les candidats à manifester leur intérêt en adressant au Secrétaire Exécutif National de la CENI une lettre de motivation d’une page au maximum, un curriculum vitae détaillé, une photocopie du passeport congolais en cours de validité, une photocopie du titre académique ainsi qu’une copie du permis de séjour ou de la carte de résidant en cours de validité.

Les candidats intéressés sont invités à prendre connaissance des avis d’appels à candidature affichés dans les Ambassades de la République Démocratique du Congo dans les pays concernés ou les consulter à l’adresse suivante : https://recrutement.ceni.cd

Les dossiers de candidature doivent être envoyés en ligne à l’adresse indiquée ci-dessus au plus tard le 15 janvier 2023 à 16h30, heure de Kinshasa.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Soulignons que seuls les candidats retenus à l’issue du traitement des dossiers de candidature seront invités à participer à la formation à l’issue de laquelle ils seront soumis aux tests d’évaluation en vue de la sélection.

JMNK




Parlons-En! : Plaidoyer pour Mbuji-Mayi, pierre angulaire de Tshilejelu.

C’est l’une des pages moins connues- on devrait dire méconnue – de l’Histoire des villes en République Démocratique du Congo. Page Mbuji-Mayi, ce « gros bidonville » à ne pas confondre avec la ville Miba (Minière de Bakwanga) bien urbanisée, elle, même si elle a vieillie.

Fait indéniable : Mbuji-Mayi n’avait pas d’existence légale au 30 juin 1960.

Déjà, son nom même (Mbuji = bouc ou chèvre) et Mayi (eau) lui enlève toute rationalité. « Ça n’a aucun sens», nous disait le patriarche Jonas Mukamba en 2000 lorsqu’il nous avait fait l’honneur d’une compagnie studieuse d’abord à la Démiap, ensuite au Cprk !

Le belge, qui ne voulait pas d’une présence populeuse dans l’hinterland de la Miba, avait préparé pour les autochtones, à plus d’une centaine de kilomètres, la ville de *Luluabourg*, actuellement Kananga, envisagée comme future capitale du Congo après Vivi, Boma et Léopoldville (Kinshasa).

C’est ainsi qu’à Mbuji-Mayi, on ne trouve trace du type de *lotissement urbain*  caractérisant tous les chefs-lieux des provinces, des districts, voire des territoires. Notamment avec des parcelles bien alignées, riveraines des artères aérées, des bureaux administratifs, des écoles, des centres médicaux, des parcs, des aires sportives, des centres culturels etc.

Quand on survole des cités comme Gungu dans le Kwilu ou Kamina dans le Lomami, on sent l’utilisation de la même latte, avec le même crayon, qu’à Mbandaka, Matadi, Kindu, Kisangani, Kolwezi ou Bumba.

En plus, dans sa majorité, l’ *élite Luba* n’avait pas été formée à Mbuji-Mayi mais plutôt dans l’actuelle province du Kasaï Central et ailleurs (Katanga, Kivu, Léopoldville…).

Les célébrités comme Albert Kalonji, Jonas Mukamba, Joseph Ngalula et autres  Etienne Tshisekedi avaient fréquenté les grandes écoles situées, entre autres, au Kasaï Central.

Les troubles ethno-tribaux survenus la veille et au lendemain de  l’indépendance seront à la base du retour *massif* et malheureusement *désordonné* des Baluba dans leurs terres ancestrales de l’actuel Kasaï Oriental.

Conséquence : Mbuji-Mayi est la *première ville fondée* après l’indépendance du Congo le 30 juin 1960 sans toutefois bénéficier,   à la différence notable de Gbadolite, des moyens de l’Etat en ressources humaines, financières et techniques à 100 %.

Elle sera livrée à la débrouillardise. Au moins, a-t-elle en elle l’esprit de l’ *auto-prise en charge.

Il est vrai que la politisation a énormément fait du tort à cette ville devenue, malgré elle, la concentration de toutes les frustrations rentrées des populations à l’égard des tenants du pouvoir surtout à partir des années 1980. Celles liées à la contestation du Mpr Parti-Etat. Donc à la naissance de l’Udps.

Mgr Tharcisse Tshibangu, dont on commémore l’an 1 de son décès survenu le 29 décembre 2021, avait en son temps interpellé le leadership kasaïen en lui posant cette question à la fois sincère et simple : « *Pourquoi vous ne vous sentez à l’aise qu’ailleurs ?* ».

Restée des années durant ignorée de sa « Diaspora étrangère et kinoise » qui préfère investir partout sauf  dans le Kasaï, et encore le Kasaï Oriental, Mbuji-Mayi a aujourd’hui *droit à la réparation*.

Après tout, elle voit comment d’autres « Diasporas » contribuent à la construction des villes modernes comme Goma, Boma, Bunia, Kalemie, Kolwezi etc. au travers de l’initiative privée.

Certes, l’ère de l’exploitation artisanale du diamant est vraisemblablement révolue. Mais, le Kasaï, ce n’est pas que le gemme. C’est aussi le *cuivre* et le *cobalt* comme au Katanga, le *fer* comme dans l’ex-Province orientale pour les minerais ; le *calcaire* , les *moellons* , l’ *argile* et le *bois* pour les Btp ; le *maïs*, le *manioc*, le *riz* , les *arachides* , la *pistache* , l *’igname* et les *noix de palme* pour l’agriculture, selon la très crédible Anapi.

Mbuji-Mayi est une ville appelée à être riche de par ses origines : la *volonté de survie de sa population*.

Elle est restée pauvre par du fait de son leadership condamné à se rattraper. Pour avoir inspiré *Tshilejelu*, c’est donc par elle que ce programme sera jugé.

Comprenne qui pourra !

Omer Nsongo die Lema




A l’arrêt depuis 12 ans La CINAT en voie d’être relancée

La situation conflictuelle qui prévaut actuellement à la Cimenterie Nationale a fait l’objet d’une réunion au Cabinet du Chef de l’État présidée par André Wamesso, Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République.

Ensemble, députés provinciaux du Kongo Central, syndicalistes de la CINAT et les autres partenaires ont passé en revue tous les aspects liés à la relance de cette entreprise publique.
Après douze ans d’arrêt des travaux à la Cimenterie nationale (CINAT), un contrat d’amodiation avait été signé, entre l’État congolais, via le ministère du Portefeuille, avec le concours technique des ministres de l’Industrie et des Mines, et la firme indienne, Diamond Cement, pour la relance des activités.
Ce nouveau contrat qui pourtant présente des atouts, notamment sur les plans technique et social, a été à la base d’un conflit d’intérêts entre le comité de gestion la CODER (Commission pour le Développement Rural) et la population de Kimpese à travers leurs élus à l’Assemblée Provinciale du Kongo Central.
Le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État en charge des questions économiques et financières, André Wamesso a tenu à écouter les doléances des uns et des autres pour tenter de résoudre ce problème et accélérer le processus de relance de la CINAT.
Jadis fleuron de l’économie congolais, la cimenterie nationale basée à Kimpese dans la province du Kongo Central va bientôt renaître de ses cendres. Grâce à l’implication personnelle du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la CINAT, dont la production est aux arrêts depuis plus de dix ans pourra bénéficier d’un souffle nouveau.
Au cours de cette réunion, il était question, pour toutes les parties prenantes, de formuler ensemble une proposition de sortie de crise.
Pour l’Assemblée Provinciale du Kongo central qui a constitué une commission valablement représentée à cette réunion, une réforme de la Cimenterie Nationale est plus qu’impérieuse. Pierre Muanda Mvumbi, Président de la Commission parlementaire mise en place, pour cette affaire, a remercié le Chef de l’État pour son implication personnelle à ce dossier.
Eugène Diomi Ndongala, Président de la CODER, se réjouit également de l’issue de cette confusion qui a longtemps régné, empêchant ainsi à la CINAT de redécoller.
Du côté de la délégation syndicale, présente à cette séance de travail, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour la société CINAT. Ses délégués ne jurent que par la relance de cette usine de production du ciment gris en vue de soulager de nombreux agents impayés depuis plus de 120 mois.
Construit depuis 1974 par le Maréchal Mobutu, la CINAT n’a plus produit un seul sac de ciment depuis 2001. En attendant la finalisation du processus de sa relance qui passe par plusieurs préalables, le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État André Wamesso a exhorté toutes les parties prenantes à se mettre au travail afin de présenter des propositions concrètes pour permettre finalement à la CINAT de connaître un nouveau souffle.
JMNK




HCAF: Tenue de la conférence de presse par le SG avant le début de la competition

Le Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football, le congolais Véron Mosengo Omba, accompagné du Président du Comité Local d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations, Algérie 2022, Rachid Oukali, ont tenu une conférence de presse, le mercredi 11 janvier 2023. C’etait dans la salle de conférence de presse du stade Nelson Mandela à Baraki.

Le Secrétaire général de l’instance faîtière du football africain a, de prime abord, adressé ses félicitations à l’Algérie, pays hôte du Championnat d’Afrique des Nations, dont le coup d’envoi sera donné, le vendredi 13 janvier, dans cette même enceinte.

« L’Algérie a gagné le pari des infrastructures », a déclaré Véron Mosengo, avant d’ajouter: « J’ai pu visiter les quatre sites qui seront dédiés au CHAN TotalEnergies, Algérie 2022. Ces stades sont d’un standing mondial, il n’y a rien à envier à ce qui se passe ailleurs ».

« Les principaux bénéficiaires de ces enceintes seront les clubs. Le développement du football sur le continent doit être dans la continuité des progrès qui sont autour du football mondial », a poursuivi le patron de l’administration de la CAF.

Hormis la qualité appréciée des infrastructures, le Secrétaire Général a également fait mentions des innovations de cette septième édition du CHAN, dont la captation télévisuelle lors des matches. Pour la première fois, 28 caméras capteront tous les moments sur le terrain et 66 pays vont diffuser ce tournoi. Un record, qui démontre l’intérêt suscité pour cette compétition.

Aussi, doit-on souligner l’avènement d’une nouvelle disposition technique mise en place comme celle de l’arbitrage qui sera disponible pour les 32 matchs, à l’instar de la dernière Coupe d’Afrique des Nations qui a eu lieu au Cameroun.

Le congolais a tout de même martelé sur ce qu’il appelle « une nouvelle génération d’arbitres talentueux » qui sera en vue lors de ce CHAN. « Nous les avons formés et préparés. Ils ont tous participé à des cours d’intégrité. Je tiens à saluer leur perspicacité et leur professionnalisme. Ce CHAN est également l’occasion de mettre en valeur notre savoir-faire « , a-t-il renchéri.

Quant au président du comité d’organisation, Rachid Oukali, il s’est apaisenti sur cette annonce du gouvernement algérien : « première compétition senior organisée sur le sol algérien depuis la Coupe d’Afrique des Nations 1990, nous constatons l’impatience qui gagne la population algérienne. Pour faciliter les déplacements des supporters de toutes les sélections, les autorités ont opté pour la gratuité des transports publics ».

Avant de mettre un terme à cet échange avec la presse, le comité d’organisation a présenté le ballon officiel de la compétition dénommé « Marhaba ».

Bref, le premier CHAN à 18 équipes aura, sans aucun doute, un impact sur l’économie du pays organisateur qu’est l’Algérie ce, au regard de la ferveur qui s’affiche dans le chef du peuple algérien.