Qui a bu boira ! Comme en 2018, Pombi Maluku, candidat député national dans la circonscription de Lisala Ville, s’est livré à une véritable entreprise criminelle pour garder frauduleusement un siège à l’assemblée acquis par le même stratagème.

Une plainte pour fraude électorale a d’ailleurs été déposée au parquet général de Lisala contre ce député UDEMO, parti de Nzanga Mobutu.

Un jour avant le vote, soit le 19 décembre, Pombi a réuni en sa résidence 3 agents de la CENI, en l’occurrence Guylain Egbula (chef de centre de vote Boso-Gbete), Prophète Bokela (Chef de centre Swissev) et Claude Ebanga (chef de centre CS La sagesse), pour organiser une fraude électorale en sa faveur dans les différents bureaux de vote.

Par patriotisme, ces agents de la CENI ont fait échec à sa tentative de corruption en l’enregistrant en son insu. Cet enregistrement avéré est dans le dossier de plainte déposé auprès de la Cour de Cassation.

Dans celui-ci, Pombi avoue la fraude électorale qui lui avait permis d’être élu député national dans la ville de Lisala lors des élections de 2018 ! Plus grave, il confesse avoir déjà acheté plus de 1000 cartes d’électeurs à remettre à ses proches pour bourrer les urnes le 20 décembre 2023, et propose de l’argent aux agents électoraux pour faciliter la tâche à ses proches de voter 5 voire dix fois en sa faveur !

L’arrestation de son beau-père, avec 500 cartes d’électeur et une forte somme d’argent en sa possession, est venue confirmer cette fraude planifiée et exécutée par l’UDEMO Pombi.

Enfin, pressentant sa déconvenue, le candidat Pombi a recruté des inciviques (Kulunas), pour semer la terreur et perpétrer des actes de violence contre les équipes de campagne de ses adversaires. On a dénombré des cas de blessures graves, et la détérioration volontaire de plusieurs supports de campagne de ses concurrents.

Contacté par la presse, l’auteur de la plainte, Sakombi Molendo en congé à l’étranger, dit être serein sur l’issue du vote massif en sa faveur car il détient tous les PV. Il compte sur la Justice et la CENI pour mettre hors d’état de nuire tous les fraudeurs et leurs parrains politiques qui sont à Kinshasa afin de respecter la volonté populaire des habitants de Lisala ville.

Le Maroc a été invité par la République de Corée au prochain sommet qu’elle organise les 4 et 5 juin prochain à Séoul. Une rencontre à laquelle prendront part les pays africains reconnus par l’ONU en tant qu’État, a appris Le360 de source autorisée.

«Seuls les pays africains reconnus par l’ONU ont été invités à participer à ce sommet. Il s’agit d’une rencontre entre la République de Corée et les pays africains» qui répondent aux critères d’un vrai État, indique explicitement notre source.

En d’autres termes, les séparatistes à la solde d’Alger n’auront pas droit de cité à cette rencontre, où le Maroc sera représenté par une importante délégation. À Séoul, les gouvernements de la République de Corée et du Royaume du Maroc devraient procéder à la signature d’accords de coopération dans plusieurs domaines, a ajouté la même source.

Par Mohamed Chakir Alaoui

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que la convocation de l’électorat pour les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de Province initialement prévue le 1er Janvier 2024, d’une part, et la publication des résultats provisoires des élections des Députés Nationaux et Provinciaux prévue le 3 janvier 2024, d’autre part, sont reportées et seront organisées dans un meilleur délai.

Selon un communiqué signé par Mme le Rapporteur Patricia Nseya, ces reports se justifient par la compilation en cours des résultats provisoires des élections législatives nationales et provinciales ainsi que celles des Conseillers Communaux du 20 décembre 2023.

Par ailleurs, la CENI invite les candidats Députés Nationaux et Provinciaux ainsi que les potentiels candidats Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de Province à la patience.

La date du 20 décembre 2023 a permis au peuple congolais d’accomplir son devoir civique en se rendant aux urnes pour élire ses prochains dirigeants, de la Présidence de la République aux Conseillers municipaux en passant par les législatives nationales et provinciales.

Au niveau de l’élection présidentielle, tout s’est bien déroulé dans l’ensemble. Il est à noter que le Grand Kasaï en général et le Territoire de Tshikapa en particulier demeurent, jusqu’à nouvel ordre, le bastion électoral du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cependant, au niveau des législatives nationales et provinciales, certains cas d’irrégularités ont malheureusement été constatés. On a vécu un gangstérisme électoral digne d’un film de Hollywood.

Au départ, tout semble avoir été minutieusement préparé. En effet, lors d’un accident sur la Nationale n°1 entre Kinshasa et Tshikapa, il y a quelques mois, on avait retrouvé une machine à enrôler et à voter dans l’un des véhicules du député national sortant Théo Kazadi Muayila dit Wa Bayanda. Cette affaire qui avait fait un grand bruit, avait miraculeusement été étouffée dans l’œuf. Aucune suite connue jusqu’aujourd’hui.

Un gangstérisme électoral bien ficelé

Au départ, il nous revient que, lors de la nouvelle mise en place de la CENI, le même élu national sortant de Tshikapa Territoire se vantait d’avoir placé ses “pions” au niveau du Secrétariat Provincial du Kasaï et de l’Antenne de Tshikapa Ville, en l’occurrence un certain Mudimbi. D’ailleurs, lors de la campagne électorale, le candidat Théo Kazadi Muayila avait déclaré à Lunyeka devant une foule nombreuse qu’il n’avait pas besoin de voix des électeurs parce qu’il est déjà élu député national. Allez-y comprendre quelque chose !

Dans le cadre de ce plan, l’antenne de la CENI Tshikapa Ville, répondant aux instructions de ses parrains députés sortants de Tshikapa, s’était s’illustrée par une injustice incroyable.

Elle avait remis 200 à 300 bulletins de vote par bureau à tous les centres de vote situés dans le secteur de Tshikapa en lieu et place de 750 bulletins fixés par la CENI.

Et ce matériel avait été donné aux chefs de centre le mercredi 20 décembre 2023 à 3 heures du matin.

Or, des bureaux dans les zones hostiles au Président Tshisekedi Tshilombo avaient été servis avec 750 bulletins chacun.

Selon certains observateurs avertis, la minorisation des bulletins de vote dans le Secteur de Tshikapa est considéré comme un acte de sabotage prémédité contre la réélection du Chef de l’Etat. Car, ce Secteur qui compte plus de 68 000 électeurs consolidés par la CENI, est l’un des fiefs sûrs et acquis au Président de la République sortant. Amputer plus de 50 000 voix à l’électorat du Président Fatshi est un acte de trahison.

Par ailleurs, quelques membres de l’équipe de campagne dudit député national sortant avaient été attrapés par la police locale avec un sac plein de bulletins de vote. Son homme de paille Mudimbi a même gelé de donner des macarons aux concurrents de mentor.

Séquestration des machines à voter

D’autre part, le candidat Jean-Pierre Tshimanga Buana, député national sortant de Tshikapa Territoire, a envoyé ses hommes aller arracher les machines de vote du Centre de Lunyeka empêchant les électeurs de Tshikele (Secteur de Lunyeka) d’accomplir leur devoir civique pour enfin les installer dans son quartier général. Il s’en était suivi une bagarre généralisée à l’issue de laquelle il y eut des blessés graves et mort d’homme. Le commissariat provincial de la police du Kasaï a été saisi de ce scandale électoral.

À Luebo Mfuamba dans le secteur des Bakwa Nyambi, les supporteurs du candidat Théo Kazadi Muayila étaient aussi à la base des bagarres dues au gangstérisme électoral. Les agents electoraux tabassés et les machines arrachées et acheminées dans son état-major local.

Si le cas du candidat Jean-Pierre Tshimanga Buana, ancien kabiliste devant l’Éternel, peut s’expliquer du fait qu’en 2018, battant campagne pour le PPRD Ramazani Shadari, il avait déclaré publiquement que le Candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne sortirait jamais Président de la République. Au cas contraire, il donnerait sa main à couper. Toute honte bue, il se camoufle désormais au sein de l’Union Sacrée de la Nation.

Quant au député national sortant Théo Kazadi Muayila, ce kabiliste ayant rejoint l’Union Sacrée de la Nation à la vingt-cinquième heure après avoir refusé de signer la motion contre l’ancienne Présidente de l’Assemblée Nationale Jeanine Mabunda, a tout bénéficié du régime tshisekediste en parrainant cousins et cousines à des postes de responsabilité dans l’administration et dans les entreprises. Kabundiste à l’ère de gloire de Jean-Marc Kabund, il est devenu aujourd’hui plus kabuyiste que tous les membres de l’UDPS/Tshisekedi.

L’opinion de Tshikapa se demande si la CENI va encore laisser impunis tous ces cas de gangstérisme électoral du fait qu’il s’agit des récividistes depuis le régime du Président honoraire Joseph Kabila Kabange.

Jean Kabeya Mudielandungu/Cp

Dans le cadre de la modernisation du stade Patrice Emery Lumumba de Matadi, plusieurs tonnes de matériels viennent d’être entreposés dans cette infrastructure sportive en reconstruction.

Ce lot de matériels à bord de plusieurs véhicules remorques sont destinés à la construction de la charpente métallique.

Voilà qui donne une certaine garantie aux matadiennes et matadiens sur la dernière phase des travaux de rénovation du stade Lumumba de Matadi dans sa nouvelle configuration.

Construit selon les normes internationales, le stade Patrice Emery Lumumba de Matadi accueillera les grandes compétitions du niveau national et international.