Secoués par la fièvre de la campagne électorale : Des responsables des activités génératrices des revenues s’impatientent à connaitre le nouveau président

La commission Electorale Nationale Indépendante a publié le dimanche 31 décembre 2023 les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Les Congolais devront provisoirement connaissent celui qui va diriger la Rdc pour les 5 prochaines années. La campagne a sérieusement secoué les activités génératrices des revenus de nombreux jeunes de la ville de Butembo et Beni. Les conducteurs n’ont pas su maximiser les recettes suite aux organisations des activités publicitaires dans leurs champs d’action. Nombreux espèrent se ressaisir en cette période des festivités.

Paluku Kelvin est un membre d’une très grande association des conducteurs des motos taxis et véhicules à Butembo. Le jeune est parmi les nombreux qui n’ont pas pu satisfaire auprès de leurs patrons dans la maximisation des recettes. La fièvre de la campagne électorale a emporté tout le monde, ses clients aussi. Muhindo Dalmon son collègue espère résoudre cette crise de confiance avec son patron à cette période des fêtes. La clientèle a augmenté, indique ces taximen de l’Association des conducteurs des motos taxis et voiture.

« Nous n’avons pas pu maximiser les recettes. Les politiciens bloquaient les routes. Nos patrons nous taxent des voleurs pour n’avoir pas remis des recettes », regrette Paluku Kelvin un jeune de 19 ans. « A cette fin d’année, un engouement s’observe au centre-ville, la clientèle semble être au top. En continuant sur cette lancée, nous allons changer la tendance. Les perdus, nous allons les récupérer dans les jours ç venir », souhaite Muhindo Dalmon.

 

Avec un climat apaisé, ces jeunes de l’Associations qui encadre plus de 50 000 chômeurs tous conducteurs des motos et véhicules à Butembo et Beni s’impatientent de connaitre le nouveau président de la République, qui sera connu après le contentieux qui commence ce lundi 07 janvier à la Cour constitutionnelle. Il n’est pas important de contester, étant donné qu’il existe une structure détenant les vrais résultats, indiquent ces taximen.

A 50 kilomètres de Butembo, au village de Mukulya, l’entrée Sud de la ville de Beni, Paluku Kabunga transporte ces deux clients qui l’ont sollicité pour une course de Butembo-Beni. Il a eu de la peine d’essuyer les bourbiers sur cet axe, explique-t-il. Il n’a d’autre demande que la restauration de la paix et la réhabilitation des routes.

« Nous avons besoin de la paix à Beni, je viens de finir cette route de façon miraculeuse avec mes clients. Que le nouveau président la réhabilite et l’asphalte. Nous ne profitons pas de nos richesses», s’exclame Paluku.

Pendant que les ambitieux politiques battaient campagne, nombreux tenanciers des activités génératrices des recettes ont accusé des pertes non évaluées par ces derniers. Les endroits utilisés par ces débrouillards comme lieux des sévices avaient été envahis par les activités de la campagne électorale. Certains ont changé d’activités pour booster leur économie..

Lyriciste Fabrice




Auprès de Peter Kazadi, Bintou Keïta et la nouvelle ambassadrice de la Belgique à Kinshasa évoquent des questions d’intérêt commun

Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, sécurité et décentralisation, a échangé, ce vendredi 05 janvier 2024, avec différentes personnalités. En premier lieu, le patron de la sécurité en Rdc a reçu Roxane de Bilderling, nouvelle ambassadrice de Belgique en poste à Kinshasa. Des questions d’intérêt commun entre Kinshasa et Bruxelles ont été passées aux peignes fins.

Ensuite, le VPM Peter Kazadi Kankonde a accordé son hospitalité à Mme Bintou Keïta, patronne de la Mission onusienne en République démocratique du Congo. Malgré les dernières élections, le pays continue de fonctionner et d’entretenir des bonnes relations, d’une part avec les Nations-Unies, et d’autre part avec des pays amis tels que la Belgique. Ce qui est manifesté à travers cette série d’entretiens au ministère de l’intérieur et sécurité.




Algérie: le régime se réfugie derrière une nouvelle purge pour cacher son incapacité à sécuriser les aéroports du pays

L’affaire du jeune clandestin algérien découvert la semaine dernière à l’aéroport d’Orly, en France, dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie prend les allures d’un véritable scandale d’État. La présidence algérienne s’est saisie du dossier en confiant l’enquête aux renseignements intérieurs, et c’est tout le personnel sécuritaire et administratif de l’aéroport d’Oran qui risque d’être limogé, voire poursuivi en justice.

L’Algérie est aujourd’hui face à un grand défi, celui de rassurer ses partenaires internationaux quant à la sécurité, de plus en plus mise à mal, de ses aéroports et avions de ligne.

Face à la recrudescence des cas d’intrusion, avec une facilité déconcertante, de candidats à la migration clandestine sur les tarmacs des principaux aéroports algériens, en vue d’embarquer dans les soutes et trains d’atterrissage d’avions en partance pour l’Europe, les autorités algériennes font aujourd’hui semblant de sortir de leur torpeur. Car ce phénomène a mis à nu, aux yeux du monde entier, les graves failles sécuritaires dans les aéroports algériens, où les avions qui y atterrissent ou décollent, qu’ils soient algériens ou pas, sont exposés, ainsi que leurs passagers, à des dangers potentiels de terrorisme, de piraterie aérienne ou d’incidents accidentels, du fait de l’accès incontrôlé de clandestins à ces aéronefs.

Alors que ces derniers mois ont connu de nombreux cas d’embarquement de clandestins dans des avions à partir des tarmacs des plus grands aéroports du pays (Alger, Constantine et Oran), c’est la découverte, le 28 décembre dernier à l’aéroport d’Orly, à Paris, d’un jeune Algérien dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie en provenance d’Oran qui a fait réagir les autorités algériennes suite à une surmédiatisation de cette affaire qui a fait le tour du monde.

Ainsi, le président Abdelmadjid Tebboune a confié au général-major Djamel Kehal Medjdoub, patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la mission de mener une enquête en vue de déterminer les responsabilités liées aux graves failles sécuritaires mises à nu par l’embarquement de ce jeune clandestin nommé Rahmani Mehdi dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie à partir de l’aéroport d’Oran. Comment, en effet, dans un aéroport international truffé de caméras de surveillance, de dizaines de policiers et gendarmes, sans parler du personnel aéroportuaire et des autres agents de la compagnie Air Algérie, un clandestin peut-il accéder au tarmac, puis s’introduire dans un avion sans être remarqué? Et s’il était porteur d’une bombe ou autre engin explosif?

C’est la gravité d’un tel acte qui est derrière le communiqué du ministère algérien de l’Intérieur publié jeudi 4 janvier, et repris par la page Facebook de la présidence algérienne, à travers lequel on apprend que «sur ordre du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Directeur général de la sécurité intérieure a ouvert une enquête préliminaire approfondie sur l’incident de l’intrusion du jeune Rahmani Mehdi, aux fins de migration clandestine, dans un avion d’Air Algérie au niveau de l’aéroport international d’Oran, le 28 décembre 2023 à 08h05, devant assurer le vol entre Oran et Orly, où il a été appréhendé». En réalité, cet intrus n’a pas été appréhendé mais découvert dans un état d’hypothermie sévère et immédiatement hospitalisé à Paris. S’il n’avait pas été découvert en France, il est très peu probable qu’on ait pu entendre parler de cette affaire.

Le communiqué précité ajoute que la DGSI a déjà conclu à la responsabilité directe de plusieurs agents et fonctionnaires de la police des frontières au niveau de l’aéroport Ben Bella d’Oran, alors que plusieurs autres fonctionnaires régionaux de la police algérienne, de hauts responsables de la compagnie Air Algérie et de l’administration chargée de la gestion de l’aéroport d’Oran feront l’objet de plus ou moins lourdes sanctions.

En clair, c’est tout le personnel sécuritaire, administratif et technique de l’aéroport d’Oran qui est sur le grill, même si c’est la police algérienne qui aura à payer le plus lourd tribut pour cette forfaiture, comme le précise le communiqué du ministère de l’Intérieur qui ajoute que des «mesures administratives spécifiques seront prises à l’encontre des responsables régionaux et centraux à la DGSN».

Mais toutes ces mesures ne servent apparemment à rien puisqu’elles ont été déjà initiées à plusieurs reprises, sans donner les résultats escomptés.

À titre de rappel, le 7 juin 2022, suite au scandale de la découverte des cadavres de deux jeunes Algériens dans la soute d’un avion d’Air Algérie qui venait d’effectuer un aller-retour entre Alger et Barcelone, Abdelmadjid Tebboune a procédé à une purge sans précédent au sein des hauts responsables de la police. Il a ainsi limogé le directeur de la police des frontières (PAF) au sein de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le directeur adjoint de la PAF, le directeur de la police des frontières à l’aéroport Houari Boumediene, le chef de la police chargée de la sécurité des avions, le responsable de l’équipe en charge de la sécurité et du contrôle de l’aéroport international d’Alger, le commissaire principal de la police de l’aéroport, ainsi que l’officier de sécurité du tarmac dudit aéroport.

Donc, c’est à un remake de ce qui a été déjà décidé suite à l’affaire des harragas de l’aéroport international d’Alger que nous assistons à Oran. Et de même que les sanctions administrées aux responsables à Alger n’ont pas contribué à sécuriser les aéroports algériens, celles qui pèsent sur le personnel d’Oran ne changeront rien à l’affaire. L’impéritie est la marque patente du régime algérien, qui est une passoire au niveau sécuritaire, avec des hordes de terroristes qui réussissent à s’introduire à l’intérieur du pays, comme en atteste la prise en otage de travailleurs étrangers dans le site gazier de Tiguentourine. Le régime algérien, qui n’a autorisé jusque-là qu’une seule manifestation de soldats déguisés en civil et leurs familles, dénonçant la guerre que mène Israël contre le Hamas, a trop peur du peuple pour concevoir une politique sécuritaire autre qu’une répression féroce des populations.

C’est dire que les purges et les limogeages intempestifs, voire l’emprisonnement de hauts responsables, sont les armes couramment utilisées par la junte algérienne corrompue, en vue de cacher son incapacité à gérer correctement les affaires du pays.

 

Par Mohammed Ould Boah




Le Département d’Etat américain épingle l’Algérie sur la liberté religieuse

La liberté de religion s’amenuise à travers le globe, confrontée en cela à une régression inquiétante. Considérée comme un droit humain fondamental, la liberté de croyance et d’expression, y compris la capacité de pratiquer librement sa foi, est garantie par des textes internationaux majeurs tels que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le Pacte International relatif aux droits civils et politiques.

Cependant, la montée de la discrimination envers les communautés religieuses engendre douleur humaine, division sociale et alimente un climat empreint de peur, d’intolérance et de stigmatisation. Dans cette perspective, le Secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken, a émis un communiqué soulignant l’importance cruciale de la liberté religieuse dans la politique étrangère des États-Unis, un engagement constant depuis l’adoption de la loi sur la liberté religieuse internationale en 1998.

Dans le prolongement de son action constante pour la défense de la liberté religieuse, le Secrétaire d’État américain Antony J. Blinken a formellement identifié plusieurs nations et entités pour leurs pratiques oppressives de violations particulièrement graves de la liberté religieuse, estimées comme particulièrement préoccupantes. Parmi celles-ci, la Birmanie, la République populaire de Chine, Cuba, la RPDC (Corée du Nord), l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, le Pakistan, la Russie, le Tadjikistan et le Turkménistan ont été épinglées pour leurs violations flagrantes et particulièrement graves de la liberté religieuse, estimées comme particulièrement préoccupantes.

De plus, l’Algérie, l’Azerbaïdjan, la République centrafricaine, les Comores et le Vietnam ont été placés sous une surveillance accrue en raison de manquements graves dans la protection de ce droit fondamental. Par ailleurs, des groupes tels qu’al-Shabab, Boko Haram, Hayat Tahrir al-Sham, les Houthis, ISIS-Sahel et Grand Sahara, ISIS-Afrique de l’Ouest et Jamaat Nasr al-Islam wal-Muslimin, en lien avec Al-Qaïda, ainsi que les Taliban, ont été désignés comme particulièrement inquiétants.

L’attention se porte spécifiquement sur l’Algérie, où le gouvernement est sous surveillance pour sa gestion restrictive des libertés religieuses, en particulier vis-à-vis des minorités et des branches non orthodoxes de l’Islam. En ce qui concerne l’Algérie, cette désignation survient dans un contexte de restrictions sévères imposées aux pratiques religieuses non musulmanes et à certains courants de l’islam minoritaires.

Les autorités ont été critiquées pour des actes tels que la dissolution d’églises chrétiennes et l’incarcération de personnes pour prosélytisme religieux qui ont attiré les critiques internationales et renforcé la surveillance des pratiques gouvernementales en matière de liberté de culte. Ces actions ont conduit à une surveillance internationale attentive de la situation de la liberté religieuse dans ce pays de la part des Etats-Unis.

D’autant plus que, l’attitude des autorités algériennes à l’égard des minorités religieuses s’est durcie récemment, notamment envers les pratiquants du courant musulman “ahmadi“, poursuivis pour s’être rassemblés sans autorisation officielle pour pratique de leur culte. Par ailleurs, les instances judiciaires algériennes ont activé l’application des lois nationales sur le blasphème et le prosélytisme, à l’égard de personnes se revendiquant libres penseurs.

Au-delà des frontières reconnues pour leur répression religieuse, des infractions significatives à la liberté de croyance persistent dans d’autres nations, qui échappent pour l’heure à l’indexation formelle du Département d’État américain. Ce dernier appelle avec insistance à l’abolition des persécutions, incluant les agressions contre les fidèles et sanctuaires des minorités, les conflits sectaires, les sentences disproportionnées pour les manifestations pacifiques et de foi, ainsi que la répression et les incitations à la violence à l’échelle transnationale. Ces exactions, répandues à travers le monde, reflètent une problématique profonde et systémique.

Toutefois, il subsiste une lueur d’espoir, comme l’énonce le communiqué du Département d’État des États-Unis : une résolution ferme et perspicace pourrait renverser le courant de haine, d’intolérance et de persécution qui prévaut actuellement. L’aspiration est à un avenir dans lequel l’égalité et la dignité prédomineront pour tous.

Dans cette veine d’optimisme pragmatique, le Bureau pour la liberté religieuse internationale poursuit sa mission avec détermination, en faisant de la liberté de culte un pilier essentiel de la diplomatie américaine. En continuant de documenter et de s’opposer aux abus et discriminations, le Bureau propose activement des politiques et des initiatives visant à instaurer des changements concrets. L’objectif ultime est de parvenir à un monde où chaque personne jouirait pleinement de ses droits, en totale égalité et dans un respect inaliénable de sa dignité humaine.




L’Algérie clôture les comptes de prêts pour mettre un frein à la renaissance africaine

L’Algérie a pris la décision de clôturer les comptes liés aux prêts accordés à divers gouvernements étrangers, principalement ceux des nations côtières africaines. Il s’agit, selon les experts, d’une manœuvre visant potentiellement à entraver la dynamique de la renaissance africaine.

Cette décision a été officialisée dans le dernier numéro du bulletin officiel algérien exposant la loi de finances de la nouvelle année. Les pays impactés par cette mesure comprennent ainsi la Mauritanie, le Mali, la Guinée, le Niger, la République du Congo, la Tanzanie, la République du Yémen, le Bénin, ainsi que d’autres nations d’Afrique et d’Amérique latine.

Cette initiative intervient dans un contexte où plusieurs pays côtiers africains manifestent un intérêt croissant pour l’Initiative Afrique Atlantique (IAA). Par ailleurs, elle coïncide avec des développements diplomatiques tels que le soutien du Yémen à la position marocaine sur le Sahara et le renforcement des relations entre le Maroc et certains pays de la région.

Sollicité par Hespress FR à cet égard, Abbas El Ouardi, politologue et professeur de droit public à la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, met en lumière que la décision de l’état militaire algérien révèle une hostilité et une envie envers les initiatives déployées par le Royaume en matière de développement humain durable sur le continent africain.

« D’une part, cette manœuvre met en évidence l’anarchie caractérisant cet état militaire. D’autre part, elle révèle une négligence envers les besoins et les aspirations de notre continent africain, en particulier en ce qui concerne la création d’une plateforme favorisant la prospérité le long de l’Atlantique et la collaboration entre les nations de ce continent« , a-t-il expliqué.

Pour l’expert, la coopération maroco-africaine s’engage à établir un modèle de développement humain durable, bénéfique pour toutes les parties impliquées. Et d’ajouter: « C’est une équation que l’état militaire algérien a non seulement rejetée par le passé, mais continue de refuser, illustrant un exemple très peu concluant en matière de gestion, non seulement de conflits, mais d’un différend unilatéral avec un pays voisin comme le Maroc« .

De plus, El Ouardi souligne que la création des conditions propices, a certainement ouvert la voie à une renaissance africaine grâce à la réalisation de projets alignés sur les compétences du Maroc en tant que pays émergent et les ressources de l’Afrique.

« Nous savons que le Maroc représente un exemple exceptionnel au niveau du continent. Il est également à noter que nos confrères africains sont toujours considérés comme des piliers de la renaissance africaine, que ce soit économique, socioculturelle ou spirituelle, et que le Maroc continuera toujours à les appuyer, à travers l’accompagnement par les institutions et l’expertise du Royaume« , soutient le politologue.

Ainsi, il considère que cette décision de résilier le soutien économique en annulant l’orientation du crédit algérien vers les pays africains est « inacceptable ». Ce processus, qui vise à accompagner l’économie africaine par le biais de l’Algérie, ne devrait pas créer un contexte conflictuel, soutient-il. Les pressions illégales exercées dans ce sens ne sont pas acceptables ou tolérables, selon le professeur, que ce soit du point de vue du droit international public ou en termes de manœuvre politique.

En ce sens, l’expert affirme que la lutte contre la renaissance africaine à travers de telles manipulations, basées sur la pression, « n’est ni un modèle de bonne gestion des relations internationales ou régionales, ni d’une conduite appropriée que les pays devraient adopter envers le développement émergent de l’Afrique ».




Air Côte d’Ivoire devient le transporteur officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé ce jour le partenariat avec Air Côte d’Ivoire en tant que sponsor officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Grâce à ce partenariat, Air Côte d’Ivoire, qui est également la compagnie aérienne nationale du pays hôte, la Côte d’Ivoire, devient le transporteur officiel de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

Air Côte d’Ivoire jouera un rôle essentiel en facilitant le transport des équipes, des officiels et des supporters vers et depuis les sites du tournoi à travers le pays.

Grâce à son réseau étendu et à sa flotte moderne, la compagnie aérienne est équipée pour garantir une expérience de voyage sans faille à toutes les parties concernées.

Le Directeur Général d’Air Côte d’Ivoire, Laurent Loukou, a déclaré : “Nous sommes heureux et fiers de ce partenariat avec la CAF pour l’organisation d’une Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies mémorable pour les fans de football en Afrique et au-delà. En conséquence, notre flotte et notre programme de vols ont été réajustés pour répondre aux besoins de déplacement de la compétition”.

Le tournoi aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024 dans les villes d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro.

Pour plus d’informations, veuillez contacter communications@cafonline.com

A propos d’Air Côte d’Ivoire :

Air Côte d’Ivoire a été créée en mai 2012 à l’initiative du Président Alassane OUATTARA, dont la vision était de doter la Côte d’Ivoire d’une compagnie aérienne majeure qui contribuerait à son redressement économique et à son rayonnement international. Depuis le lancement de ses vols en novembre 2012, la compagnie s’est rapidement développée pour se positionner très vite comme un leader du marché avec plus de 50% de parts de marché.




Réélection de Félix Tshisekedi : Franck Mbo Nzolamesa attribue ce “succès électoral” à Augustin Kabuya pour son sens managérial 

Le bourgmestre de la commune de la N’sele, l’une des municipalités de Kinshasa, Franck Mbo Nzolamesa a félicité vendredi 5 janvier Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa brillante réélection à la tête du géant d’Afrique avec un pourcentage record, jamais réalisé auparavant en Rdc.

Le premier citoyen de la N’sele espère que ce second quinquennat tiendra compte des aspirations du peuple congolais qui a renouvelé sa confiance au président de la République pour cinq nouvelles années.

« Nous saisissons cette heureuse occasion pour adresser également par votre canal, nos vives et chaleureuses félicitations au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa ténacité et son message de campagne et demeurons également convaincus qu’il tiendra pendant son second mandat, compte des attentes du peuple congolais», a-t-il souligné.

Ayant mouillé le maillot en faveur du candidat numéro 20 à la présidentielle, Franck Mbo Nzolamesa attribue la victoire écrasante du fils du sphinx au Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Il félicite Augustin Kabuya pour avoir donné du tonus aux différentes fédérations du parti, ce qui a conduit à la victoire haut la main du ticket gagnant de l’Union Sacrée.

« En effet, il nous est arrivé de constater avec enthousiasme que votre avènement au Secrétariat général a donné une forte impulsion à l’UDPS, en redynamisant toutes les fédérations nationales. Nous tenons aussi à vous exprimer notre sincère gratitude pour l’esprit managérial dont vous avez fait preuve au sein du parti, ce qui a constitué un cinglant démenti à des détracteurs qui vous déniaient des capacités de leader, ainsi qu’à l’Union Sacrée de la Nation », salue Franck Mbo Nzolamesa.

Ce candidat député provincial dans la commune de N’sele aurait recueilli plusieurs voix à l’issue des élections du 20 décembre dernier. Franck Mbo Nzolamesa a été également membre de l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi dans la circonscription électorale de la Tshangu.

Osée Kalombo




CENI: 10 sénateurs invalidés parmi les 82 candidats fraudeurs !

La Commission nationale électorale indépendante (CENI), a débarqué 10 sénateurs en fonctions qui ont fait objet de fraude électorale, bourrage d’urne, vandalisme de matériel électoral, incitation à la violence et détention illégale des DEV ou machines à voter lors du vote intervenu le 20 décembre 2023.

Ci-dessous les noms de ces sénateurs fraudeurs :

1. Mabaya Gizi

2. Evariste Boshab

3. Victorine Lwese

4 . Mona Lux -ML

5.Jean de Dieu Moleka ,

6. Abdou Lianza

7 . Kazadi Ngoyi

8 . Musasa Jean-Claude

9. Mbuyamba Ngov

10 . Lydie Bookopo

Il faut rappeler que le président de la CENI, Denis Kadima Kazadi avait promis que les sanctions seront de rigueur à tous ceux qui vont s’illustrer par des fraudes lors du scrutin du 20 décembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

Jean-Luc Lukanda




Invalidation des 82 candidats députés nationaux :  Constant Mutamba et l’Opposition républicaine promettent de saisir le PG près la Cour de cassation 

L’Opposition républicaine congolaise a suivi avec satisfaction l’invalidation par la CENI des 82 candidats députés nationaux qui ont commis des actes de fraude et de barbarie électorales lors des opérations de vote du 20 décembre 2023; une première dans notre histoire électorale et politique, indique dans un communiqué le candidat Président de la République, Chef de file de l’opposition Républicaine.

Tout en félicitant son Président Dénis Kadima, et toute son équipe pour cette bravoure et moralisation de la vie publique, l’opposition républicaine congolaise encourage la CENI à poursuivre dans le même élan et à tenir compte de l’équilibre politique “Majorité-Opposition” au sein des Assemblées législatives afin de consolider les acquis de notre jeune démocratie.

Dans le même document, l’Opposition républicaine congolaise promet de saisir immédiatement le Procureur Général près la Cour de Cassation pour obtenir poursuite et arrestation des fraudeurs électoraux, qui ont voulu saboter le processus électoral et les efforts inlassables de la CENI, et ternir ainsi l’image de notre cher et beau pays.




Invalidation des candidats à législative nationale et provinciale: A Lamuka on demande l’annulation de tous les scrutins

Après avoir suivi l’invalidation des certains candidats aux législatives nationales et provinciales de 2023 par la Commission électorale nationale indépendante, la plate-forme forme Lamuka qui condamne ces actes prend pour responsable de ces fraudes massives la CENI elle même.

Pour Prince Epenge, communicateur de cette plateforme politique de l’opposition, la Ceni doit d’abord dire à la population comment ces politiques ont pu avoir les machines à voter et en utiliser en toute quiétude lors des ces élections. Il estime que la Commission électorale nationale indépendante veut profiter de l’invalidation de ces candidats pour crédibiliser l’élection de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC.

Pour le président du parti l’Alliance pour la démocratie et le développement du Congo (ADD-Congo), du fait que même les gouverneurs des provinces en fonction ont pu aussi être indexés dans ces fraudes, cela prouve à suffisance comment les scrutins de 2023 ont été entachés des beaucoup d’irrégularités à tous les niveaux. D’où la CENI doit tout simplement procéder à l’annulation pure et simple des élections de 2023, ceci sera une réponse à cette crise.

Osée Kalombo