Élection présidentielle : la Cour constitutionnelle promet de publier les résultats définitifs avant le 12 janvier

La Cour constitutionnelle a examiné ce lundi 08 janvier la requête en annulation du scrutin du 20 décembre dernier. C’est le candidat malheureux à ce scrutin Théodore Ngoy qui est l’auteur de cette requête. Après audition du requérant, de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et des avocats de Félix Tshisekedi, la Cour constitutionnelle a pris l’affaire en délibéré et promet de rendre son arrêt avant le 12 janvier prochain.

C’est sous un dispositif sécuritaire renforcé que la Cour constitutionnelle a siégé dans le bâtiment de la cour de cassation en matière de contentieux des résultats à l’élection présidentielle. Pendant près de deux heures, le candidat malheureux Théodore a présenté sa requête qui conteste la régularité de l’ensemble du processus électoral en cours. Pour lui, la Cour constitutionnelle doit annuler les élections du 20 décembre dernier.

« L’histoire retiendra que la cour ne m’a pas prouvé comment j’ai eu 48.000 voix. Elle n’a pas prouvé comment Tshisekedi a eu 73% des voix. Le débat c’est devant les juges de la régularité, c’est-à-dire que le débat portait sur la question de savoir est-ce que la CENI assuré la régularité. Or, la Céni a systématiquement et délibérément violé la loi pour nous emmener dans un simulacre électoral qui a abouti à des résultats qui sont un simulacre.

Dans son réquisitoire, le procureur général près la Cour constitutionnelle a demandé aux juges de recevoir la requête de Théodore Ngoy mais de la déclarer non fondée », a expliqué Théodore Ngoy, candidat président de la République.

Pour le collectif des avocats de Félix Tshisekedi proclamé provisoirement vainqueur par la Céni, l’argument selon lequel l’annulation par la centrale électorale des scrutins législatifs dans certaines circonscriptions pour fraude doit entraîner l’annulation de l’élection présidentielle a été réfutée par la Céni et les avocats du Président sortant.

« Le juge de la cour constitutionnelle devant s’assurer de la sincérité des résultats, va remarquer que l’écart entre les suffrages exprimés en faveur du président de la république et ceux qui ont déposé la requête y compris éventuellement les résultats dont vous parlez, il y a un écart tellement abyssal que même l’ensemble des suffrages rassemblés de tous les autres candidats et même les suffrages exprimés pour les circonscriptions électorales où les élections pourraient être annulées ne permet pas de renverser l’ordre d’arrivée», indique Coco Kayudi, membre du collectif des avocats de Félix Tshisekedi.

Le président de la Cour constitutionnelle a annoncé la prise en délibéré de l’affaire et a promis qu’elle va rendre son arrêt avant le 12 janvier prochain. Ça sera alors la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.




Haut-Lomami : Peter Kazadi à Kamina pour apporter un message de paix aux différentes communautés 

Peter Kazadi, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, est arrivé dans la soirée de ce lundi 08 janvier 2024 à Kamina, chef-lieu de la province du Haut-Lomami, Sud-Est de la République Démocratique du Congo.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, le patron de la territoriale congolaise a été accueilli au bas de la passerelle par le Docteur Isabelle Yumba Kalenga Mushimbi, gouverneur du Haut-Lomami. Le VPM Peter Kazadi a évoqué l’objet de sa mission qui se résume en un appel à la paix aux différentes communautés en désaccord dans cette partie de l’ex-Katanga.

“Je suis venu dans le cadre de mes itinérances, visiter la province, évaluer l’état de la sécurité de la province surtout ramener un message de paix aux différentes communautés qui s’affrontent ici”, dit-il à sa descente d’avion à partir de la base Kamina, dans le Haut-Lomami.

À Malemba Nkulu tout comme à Luena, des conflits inter communautaires sont signalés. L’idée pour le gouvernement congolais, à travers le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, c’est de prôner la paix et rétablir l’autorité de l’État dans les zones à conflits et se rassurer de la cohabitation pacifique, avec des dialogues qui doivent exister pour pousser ces communautés à s’accepter mutuellement.




Législatives dans la ville de Mbuji-Mayi : Le Charcom Innocent Olenga rejette une vidéo exhumée contre Me José Mpanda

Il circule sur les réseaux sociaux une vidéo exhumée, la même qui avait été balancée le 20 décembre dernier, jour des élections, pour discréditer le candidat potentiel aux législatives dans la ville de Mbuji-Mayi, Me José Mpanda Kabangu, actuel ministre national de l’Agriculture. Dans cette vidéo, indique le Charcom Innocent Olenga Lumbahee, l’on voit démontrer une salle où sont entreposées vraisemblablement des « machines » de la CENI. Et un Monsieur à l’allure d’un gourou insinue qu’ils ont surpris ces machines chez José Mpanda avec les visages de Ngoyi (Alphonse), Katumbi, Mpanda et Tshikuyi et qu’ils demandent à la police de sécuriser ces machines.

La cellule de communication du ministre José Mpanda tient, par le présent communiqué, à éclairer l’opinion sur ce gros mensonge malheureusement mal monté par les détracteurs de Me José Mpanda, en perte de vitesse et en mal de positionnement politique, tout simplement pour lui nuire. En effet, en visionnant cette vidéo et en écoutant la personne qui parle pour incriminer le candidat député Mpanda, il y a lieu de se questionner et de faire des observations suivantes:

1. Etant donné que tout Mbuji-Mayi sait qu’entre Ngoyi Kasanji et Mpanda Kabangu le courant ne passe pas, comment serait-il possible que ces candidats députés cités nommément dans la vidéo, qui sont politiquement des rivaux potentiels, puissent coaliser pour avoir des machines à voter mises ensemble ? Même les plus naïfs ne peuvent y croire !

2. Les maisons de Me José Mpanda sont connues à Mbuji-Mayi, notamment à Zoé où se trouve sa radio, sur l’avenue Kalonji où est abritée sa fondation et à Salongo où se trouve sa résidence et le siège du parti. Or, le local exhibé avec des machines et attribué faussement à José Mpanda est, après investigations, l’une des salles de l’institut Tuibakayi situé dans la commune de Bipemba, l’un des centres de vote de la CENI. Aussi, connaissant la furie de la population, si telle découverte était faite chez lui, cette maison aurait été mise à sac. Rien de tel n’est arrivé à aucune de ses maisons et la vidéo ne montre pas ce que Ion a fait de ces machines présumées saisies. Montage !

3. Comme précédemment mentionné dans le communiqué du 21 décembre 2023 de Monsieur Raphaël Kazadi Nduba, Directeur de campagne du candidat député national José Mpanda Kabangu, sur la même vidéo exhumée ce jour dans le but d’influencer le Bureau de la CENI en plein examen des cas fraude, la Cellule de communication du ministre Mpanda réaffirme que ce dernier a mouillé véritablement le maillot en battant convenablement sa campagne avec un discours convaincant dans toutes ses bases disséminées dans les cinq communes de la ville de Mbuji-Mayi pour sa réélection. De ce fait, il n’avait nullement besoin de disposer des machines à voter pour tricher comme ‘insinuent ses détracteurs politiciens sans aucune réalisation sociale dans la ville de Mbuji-Mayi.

4. Pas plus tard qu’hier, le Secrétaire général de I’UDPS, Augustin Kabuya, a sincèrement, dans une entrevue réalisée avec le média en ligne SCOOP Rdc, reconnu la grandeur politique de Me José Mpanda, courcicuitant ainsi ses détracteurs qui instrumentalisent la population à Mbuji-Mayi au lieu de travailler pour le développement de la province.

5. La Cellule de communication du ministre José Mpanda Kabangu demande à la population de ne pas se laisser distraire par les ennemis de Son Excellence Monsieur le Président de la République et du développement de la province du Kasaï-Oriental. José Mpanda est, reste et restera toujours le fidèle disciple et lieutenant connu du président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, n’en déplaise à ses pourfendeurs!

6. La Cellule de communication du ministre José Mpanda informe l’opinion que ce dernier se réserve le droit de porter devant les instances judiciaires les auteurs de ce montage grossier.




A l’issue des requêtes de Théodore Ngoy et David Mbala: La Cour constitutionnelle se prononcera avant le 12 janvier

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), avait proclamé les résultats provisoires de la présidentielle dimanche 31 décembre 2023. Selon les chiffres de la Céni, le président sortant, Félix Tshisekedi, remporte la victoire avec plus de 73% des suffrages. Contestant la sincérité des résultats de la présidentielle, le dernier classé des candidats Présidents de la République avec 0,02%, Théodore Ngoy, après s’être attaqué à la régularité du délai de la saisine de la Cour constitutionnelle, de celui de la tenue de cette audience et de sa signification de la date dudit procès, est allé devant la Cour constitutionnelle ce lundi 08 janvier 2024 pour faire annuler les élections du 20 décembre 2023. Abordant dans le même sens, l’électeur de la circonscription électorale de Ngaba, Etshe Mbala David, a lui aussi appelé à la réorganisation des élections pour motifs que certains électeurs ont été privés de leur droit de voter à la suite de l’altération des cartes d’électeurs et, par le fait qu’il y a eu détention par devers les ‘présumés fraudeurs’ des dispositifs électoraux de vote « DEV », sans que la centrale électorale n’ait porté plainte contre inconnus pour vol des DEV. Alors, Faudra-t-il annuler les élections ? Plutôt que de se perdre en conjectures, il importe de prendre patience pour attendre l’Arrêt de la Cour constitutionnelle qui a pris l’affaire en délibéré pour se prononcer le 12 janvier 2024.

Durant l’audience de ce lundi, Théodore Ngoy, avocat de profession a apporté ses preuves et sollicité l’annulation des scrutins. « Etant juge de la régularité du scrutin », Théodore Ngoy estime que la Cour constitutionnelle devait ainsi revenir sur ce qu’il qualifie de « irrégularités qui ont émaillé le processus électoral du début à la fin ».

Concluant sur son action principale, Théodore Ngoy a demandé au juge constitutionnel d’annuler les élections du 20 décembre 2023 et d’ordonner l’organisation d’autres élections avec une CENI recomposée.

Pour Etshe Mbala David résident de la Commune de Ngaba dans la Ville-province de Kinshasa, la réorganisation des élections s’impose étant donné que la majorité d’électeurs étaient privé de leur droit de vote à cause de la vétusté des cartes d’électeurs dont les écris ce sont effacés et beaucoup d’entre eux n’ont eu des duplicata. Pour ce qui est des DEV trouvés chez des tiers, David Etshe Mbala estime que « c’est un plan orchestré par la CENI » dans le but d’organiser la fraude, en profitant de la vétusté des cartes d’électeurs et de l’étirement au-delà du 20 décembre2023, date constitutionnelle des élections. Etant donné que la CENI n’avait pas signalé la disparition de ses machine avant le vote, ni porter plainte contre inconnu pour vol de DEV, David Etshe Mbala évoque le recours à l’article 64 de la Constitution pour « empêcher le groupe de CENI de s’emparer du pouvoir contre la volonté du souverain primaire » et appelle ainsi la Cour constitutionnelle à annuler les élections du 20 décembre 2023 après que la « CENI soit passé aux aveux en invalidant un échantillon des personnes impliqué dans la fraude sans dire comment les fraudeurs ont acquis ces DEV ».

L’opposition dans la logique de l’annulation, Fatshi et l’UDPS se désolidarisent des fraudeurs

L’invalidation de 82 candidats aux législatives (certaines sources parlent déjà de 150) pour fraudes semble avoir boosté l’opposition qui ne cesse d’insister sur l’annulation de tous les scrutins combinés. Le challenger du Président sortant Martin Fayulu, classé 3è après Félix-Antoine Tshisekedi et Moïse Katumbi, qui ne comprend pas « comment vous pouvez imaginer que le Dr Denis Mukwege, qui est prix Nobel de la Paix, soit battu même à Panzi. Est-ce que Félix Tshisekedi peut me battre à Kikwit ou à Kinshasa ? Même tricher, ils ne savent pas le faire », a également appelé pour l’annulation. Toutefois, le Garant du bon fonctionnement des Institutions de l’Etat, Félix Tshisekedi au conseil des ministres de vendredi, avant la publication du Communiqué de la CENI invalidant 82 candidats, avait affirmé : « Je suis au courant de tous les désordres et tripatouillages que vous avez opérés dans vos circonscriptions respectives….Je ne travaillerai pas avec des fraudeurs et corrupteurs dans mon 2ème mandat…Je n’ai pas pratiqué la fraude et la corruption pour me faire réélire…» Dans un récent communiqué du parti au pouvoir, le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya martèle que « L’UDPS/Tshisekedi affirme que les faits et irrégularités ayant conduit la CENI à la prise de cette décision coulée dans le Communiqué de presse de la CENI n’affecte nullement les résultats de l’élection présidentielle proclamés le 31 décembre 2023 par la CENI avec la victoire du candidat numéro 20, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a réalisé un score historique et inédit en Rdc, soit 73,34% des voix. En conséquence, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) se désolidarise de tous les candidats dont les suffrages sont annulés par la CENI et les noms repris dans le Communiqué de presse n°002/CENI/2024 du 05 Janvier 2024, et ce, au nom de l’image, l’honneur et la dignité de notre Parti. »

Dysfonctionnements décriés par les observateurs

Le déroulement du vote le mercredi 20 décembre 2023 a connu des perturbations et des dysfonctionnements décriés par les observateurs, l’opposition et reconnus par la commission électorale dont l’une des conséquences, « fraude, incitation à la violence envers les agents électoraux et actes de vandalisme de matériel électoral (…) pour détention illégale des dispositifs électroniques de vote (DEV) », 82 candidats aux législatives ont été éliminés vendredi 05 janvier 2024 par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), selon un communiqué. Parmi les invalidés, figurent un sénateur, trois ministres du gouvernement central, le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, un député national, quatre gouverneurs de provinces ainsi qu’un ministre provincial de Kinshasa. Bref, la classe politique nationale, toute tendance confondus, s’en trouve éclaboussée. En effet, plusieurs candidats de l’UDPS, du MLC, de l’Ensemble, de l’AFDC-A, de l’A/A-UNC, de l’AAC-Palu, etc… sont également cités parmi les invalidés notamment dans les circonscriptions électorales aussi bien de l’ouest que du Sud de la République.

Selon les observateurs et les missions d’observations, de nombreux bureaux de vote ont été saccagés par des électeurs qui protestaient contre divers dysfonctionnements du processus électoral.

On a signalé ainsi des manifestants qui se plaignaient contre l’ouverture tardive des bureaux de vote qui s’en sont pris aux machines à voter, brûlé des dizaines de machines entrainant dans certains cas, l’annulation pure et simple du vote. En outre, certains candidats ont été pris en flagrant délit de tentative de fraude.

Dans la province du Kwilu, par exemple, plus précisément à Bandundu ville, un candidat député national a été pris tôt le matin avec des effets électoraux notamment des bulletins déjà remplis et cochés. C’était aussi le cas à Kisangani où la police avait appréhendé un candidat député avec du matériel de vote.

Après avoir examiné toutes ces requêtes ce lundi 8 janvier 2024, les recours en annulation de Théodore Ngoy et David Mbala juste après invalidations par la CENI des 82 candidats présidents de la République, la Cour prend l’affaire en délibéré pour se prononcer ce vendredi le 12 janvier 2024 répondant à la question de savoir « Faudra-t-il annuler les élections ? ».

Willy Makumi Motosia




Enfin, la CENI publie les résultats provisoires de l’élection présidentielle bureau de vote par bureau de vote

Nombreux sont ceux-là qui ont exigé la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, Bureau de Vote par Bureau de Vote, comme un gage de sincérité et de transparence du processus électoral. C’était sans compter avec la détermination de Denis Kadima, président de la Centrale électorale, déterminé à jouer la carte de la transparence. A partir d’aujourd’hui, n’importe qui peut vérifier ces résultats et se rendra compte que la CENI n’avait aucun intérêt à manipuler les résultats qui reflètent du reste le vote effectué par les Congolais.

Conformément à l’article 71, alinéa 4, de la Loi électorale, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) publie les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, Bureau de Vote par Bureau de Vote.

Un communiqué publié à cet effet et signé par Mme le Rapporteur Patricia Nseya, explique qu’en cliquant sur le lien https://www.ceni.cd, les résultats sont présentés au niveau national (y compris les 5 pays à l’étranger à savoir: l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, les Etats- Unis et la France), par province, par circonscription électorale, par Site de vote et par Bureau de vote.

La procédure à suivre est la suivante : Les résultats s’affichent d’abord par candidat globalement sur l’ensemble du territoire national ou par pays;

Pour connaitre les résultats des 26 candidats à l’élection présidentielle par pays ou par province, cliquer sur l’un des 5 pays à gauche ou cliquer sur la province sur la carte de la République Démocratique du Congo;

A l’intérieur de chaque province, les résultats sont présentés par circonscription électorale (à sélectionner) et à l’intérieur de chaque circonscription par Site de Vote (à sélectionner) ; Par Site de Vote, les résultats obtenus par chaque candidat s’affichent par Bureau de Vote (à choisir en se servant des lettres A, B, C, D) qui correspondent à chaque Bureau de Vote.




Grande échéance du 01er février à la DGRK: Les Organes de presse informés de la campagne de sensibilisation du paiement des impôts

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Michée  Musaka Mayelenkay a échangé ce lundi 08 janvier 2024 avec les Responsables des médias, partenaires de la régie financière de la ville de Kinshasa.

Au cours de cet échange, le Patron de la DGRK a sollicité l’accompagnement des médias pour la campagne de la grande échéance fiscale du 01er février 2024, afin d’atteindre tous les contribuables de la capitale.

Cette échéance, a expliqué le DG Michée Musaka  Mayelenkay, concerne l’impôt foncier exercice 2024 et l’impôt sur les revenus locatifs exercice 2024, revenus 2023.

Pendant cette période, a ajouté le numéro 01 de la régie financière de la ville de Kinshasa, il y a aussi d’autres échéances notamment celle du 10 janvier 2024 qui concerne la retenue mensuelle,  trimestrielle, semestrielle et annuelle sur les loyers.

Devant les Responsables des médias, le Directeur Général de la DGRK a également évoqué les trois arrêtés qui concernent l’impôt foncier et l’impôt sur les revenus locatifs, signés par le ministre provincial en charge des finances.

En claire, la DGRK, attend des médias partenaires, la vulgarisation.

L’objectif, a-t-il, ajouté, est d’amener les Kinois à adhérer à la culture  fiscale pour le développement de la ville province de Kinshasa.

Message bien reçu par les Responsables des médias partenaires. Cas du Directeur Général de la RTCE qui a salué l’initiative du Patron de la DGRK qui a associé la presse locale à la campagne de sensibilisation de la grande échéance sur le paiement de l’IF et l’IRL.

“Personnellement, j’étais surpris par le sens de communication du Directeur Général de la DGRK. Je le félicite”, a déclaré Hugues, Directeur Général de Radio Télévision Catholique Elikya. Ce dernier espère que la culture de communication lancée par Michée Musaka Mayelenkay va se poursuivre afin de permettre à la population Kinoise de s’habituer au civisme fiscal. Il promet par ailleurs de sensibiliser les fidèles catholiques qui suivent de près la RTCE.

Avec la DGRK




Affaire Théodore Ngoy contre la Ceni : la Cour Constitutionnelle se prononcera avant le 12 janvier prochain

La requête du candidat à l’élection présidentielle Théodore Ngoy sur l’annulation du scrutin du 20 décembre dernier connaîtra son sort avant le 12  janvier prochain. C’est la Cour constitutionnelle qui a fait cette annonce à l’issue de l’audience de ce lundi 08 janvier qui a opposé ce candidat contre la centrale électorale et le camps du candidat Félix Tshisekedi proclamé provisoirement gagnant de cette élection présidentielle.

Pendant l’audience, l’avocat pasteur Théodore Ngoy a démontré la violation flagrante de la constitution par la Ceni qui a organisé le scrutin du 20 décembre jusqu’à sept jours. Pour lui, même la loi électorale a été violée.

Du côté du Ministère public et même des avocats de Félix Tshisekedi, les juges devraient déclarer recevable mais non fondée la requête du candidat malheureux Théodore Ngoy.

Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle a deux options, soit d’annuler les élections générales, de confirmer les résultats provisoires tels que  publiés par la Ceni le 31 décembre dernier.

Une bonne franche de l’opposition et de la société civile réclament l’annulation des élections de décembre 2023 en RDC.

Jonsard Mikanda




Le pape François présente ses vœux aux ambassadeurs de 184 États

Ce lundi 8 janvier 2024, le Saint-Père François a reçu en audience les membres du Corps diplomatique accrédités auprès du Saint-Siège, et a présenté ses vœux pour la nouvelle année. Devant de nombreux diplomates, il a tenu un discours très attendu.

Actuellement 184 États entretiennent des relations diplomatiques pleines et entières avec le Saint-Siège. À ceux-ci s’ajoutent l’Union européenne et l’Ordre souverain militaire de Malte.

Après les mots d’introduction du doyen du Corps diplomatique, Monsieur Georges Poulides, ambassadeur de Chypre auprès du Saint-Siège, le pape a pris la parole en saluant toute « la famille diplomatique » présente, et en redisant l’importance du mot « paix ». Mais la paix, a-t-il dit, reste très fragile dans le monde, et il « revient au Saint-Siège, au sein de la communauté internationale, d’être une voix prophétique et un appel à la conscience ».

Le Saint-Père a ensuite fait un tour d’horizon des pays en guerre, de ce monde « de plus en plus déchiré ». Il a évoqué ses voyages récents dans différents pays, des voyages porteurs d’espérance, mais il a parlé également de ses constats face aux problèmes humanitaires liés à la guerre, au terrorisme, au changement climatique…

« Aujourd’hui, peut-être plus que jamais, nous avons besoin de l’année jubilaire. Face à tant de souffrances, qui provoquent désespoir non seulement chez les personnes directement touchées mais dans toutes nos sociétés ; face à nos jeunes qui, au lieu de rêver d’un avenir meilleur, se sentent souvent impuissants et frustrés ; et face à l’obscurité de ce monde qui semble se répandre au lieu de reculer, le Jubilé proclame que Dieu n’abandonne jamais son peuple et garde toujours ouvertes les portes de son Royaume » a-t-il conclu, en formulant ses meilleurs vœux pour chaque ambassadeur et sa famille, ses collaborateurs et au peuple qu’il représente.




Rdc : Le Pape François très touché par les inondations de ces derniers jours

En cette fête du Baptême du Seigneur, j’ai baptisé quelques nouveau-nés. Prions pour eux et pour leurs familles. J’étends cette prière à tous les enfants qui, ces jours-ci, recevront le saint baptême.

Aujourd’hui, les communautés ecclésiales d’Orient qui suivent le calendrier julien célèbrent la sainte fête de Noël. Dans un esprit de joyeuse fraternité, je vous souhaite que la naissance du Seigneur Jésus vous comble de lumière, de charité et de paix.

Je vous invite à vous joindre à moi dans la prière pour la libération inconditionnelle de toutes les personnes actuellement retenues en otage en Colombie. Ce geste, qui est un devoir devant Dieu, favorisera également un climat de réconciliation et de paix dans le pays.

Je suis spirituellement très proche du peuple de la République démocratique du Congo touché par les inondations de ces derniers jours. Et s’il vous plaît, continuons à prier pour la paix : pour la paix en Ukraine, en Palestine, en Israël et dans le monde entier.

Je vous salue tous, pèlerins d’Italie et du monde entier, en particulier les jeunes de la paroisse Santissimo Crocifisso de Rome, le groupe scout « Milano 35 » et l’association Totus tuus de Potenza.

Je vous souhaite à tous une merveilleuse fête. Et n’oubliez pas de prier pour moi. Bon appétit et à bientôt !




Congo-Brazzaville : Mg Abel Liluala et Mgr Gélase Armel Kema deux nouveaux archevêques nommés par le pape samedi 6 janvier

Le pape François a nommé ce samedi 6 janvier 2024 deux nouveaux archevêques au Congo-Brazzaville. Il s’agit de l’archevêque de Pointe-Noire, sur la côte ouest de la République du Congo, et de l’archevêque d’Owando, situé dans le centre du pays.

Mgr Abel Liluala, le nouvel archevêque métropolitain de Pointe-Noire, était jusqu’à présent curé de la cathédrale Saint-Pierre-Apôtre et vicaire judiciaire de l’archidiocèse de Pointe-Noire. À presque 60 ans, il est originaire de Cabinda en Angola.

Il a été ordonné prêtre le 6 février 1994 pour l’archidiocèse de Pointe-Noire. En 2010, il a obtenu un doctorat en droit canonique à l’Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome. Il était également membre du collège des consulteurs de Pointe-Noire.

Mgr Gélase Armel Kema, quant à lui, est le nouvel archevêque d’Owando. Il était jusqu’à présent évêque du diocèse de Ouesso et administrateur apostolique de l’archidiocèse d’Owando. Âgé de 51 ans, professeur, il a un doctorat en droit canonique. Il a été ordonné prêtre le 29 août 1999.

Il a été vicaire paroissial (1999-2000) et curé de St Joseph Ouvrier à Mokéko (2000-2002) ; recteur du séminaire propédeutique de Ouesso (2002-2003) ; Vicaire général du diocèse (2002-2003) ; Curé du Sacré-Cœur de Jésus à Sembé (2003-2007) ; consacré évêque de Ouesso en 2022. Il a été également directeur national des Œuvres pontificales missionnaires en République du Congo (2018-2021).