Message de Félicitations du Premier Ministre Sama Lukonde adressé à Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa réélection

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, permettez-moi ce jour, au nom du Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger et en mon nom propre, de vous présenter mes sincères félicitations pour votre brillante victoire aux élections présidentielles du 20 Décembre 2023 dernier ; victoire proclamée le 31 Décembre 2023 par la Commission Electorale Nationale Indépendante et confirmée ce mardi 09 Janvier 2024 par la Cour Constitutionnelle.

Cette confiance que le peuple congolais vous a renouvelée dans sa grande majorité confirme l’attachement qu’il vous porte pour diriger à la destinée de notre beau et cher pays, la République Démocratique du Congo pendant les 5 prochaines années.

Que cette réélection puisse vous aider à continuer votre action pour la sécurisation de notre peuple, le développement de tout le pays et son relèvement dans le concert des nations.

Que le Très Haut vous accorde sagesse, force et abnégation pour continuer le travail de construction de notre pays sur les acquis de développement déjà entamés, qui confirme votre volonté politique.

Tout en vous souhaitant un fructueux deuxième mandat qui commence avec cette belle réélection, je vous présente, en même temps, mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et de longévité pour l’année 2024.

 

SAMA LUKONDE KYENGE Jean-Michel




Fraude électorale : Les organes délibérants saisis par le PG près la Cour de cassation pour l’autorisation des poursuites contre les 82 personnes invalidées par la CENI

Après leur invalidation par la Ceni, les Gouverneurs, les mandataires publics et les ministres concernés par la fraude électorale seront jugés. Option levée par le Procureur général près la Cour de cassation qui vient de saisir les organes délibérants demandant la levée des immunités de toutes ces personnes pour qu’ils soient déférées devant les juridictions compétentes.

Des sources judiciaires évoquent une procédure d’urgence qui n’épargnera personne.

Lundi, le Procureur général Firmin Mvonde a placé toutes ces personnes concernées par les accusations de fraude électorale et bourrage d’urnes sous le régime d’interdiction de sortie (IS) jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, ces hauts fonctionnaires de l’État sont accusés de fraude électorale, vandalisme des kits électoraux et autres. Au total, 82 candidats aux législatives nationales et provinciales ont été invalidés par la commission électorale nationale indépendante.

Jonsard Mikanda




A la Cour constitutionnelle : Félix Tshisekedi déclaré élu à la majorité des suffrages exprimés

Après avoir vidé les deux requêtes en contestation des résultats provisoires rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga a, dans un Arrêt, proclamé Félix-Antoine Tshisekedi élu à la majorité des suffrages exprimés, président de la République démocratique du Congo pour les cinq ans à venir. Bien avant, la Cour constitutionnelle a déclaré recevable et non fondée la requête du candidat malheureux à l’élection présidentielle, M. Theodore Ngoy Ilunaga wa Senga, ainsi que celle de M. Etshe Mbala David tendant à obtenir l’annulation de toutes les élections et l’organisation des nouvelles par une CENI recomposée, a été déclarée irrecevable pour défaut de qualité, avant d’être jugée de ‘’prématurée’’ parce que la CENI n’a pas encore publié les résultats provisoires de toutes les élections.




RD-Congo : des églises inondées par le fleuve Congo

Faits d’actu  Lors des messes dominicales du 7 janvier, les catholiques de Kinshasa ont prié pour les victimes des inondations en RD-Congo. La montée exceptionnelle du niveau d’eau du fleuve Congo a provoqué des inondations dans plusieurs quartiers de la capitale et certaines églises ont suspendu les cultes.

Le 7 janvier, pour la solennité de l’épiphanie, plusieurs paroisses du diocèse de Kinshasa (RD-Congo) ont prié pour les victimes des inondations provenant de la crue du fleuve Congo. « Nous avons le devoir d’assister nos frères victimes d’inondations, et prier pour que la situation s’améliore rapidement, » a expliqué le père Louis Ngoy, curé de la paroisse Sainte Perpétue de Kinsuka.

Dans l’ouest de Kinshasa, au quartier Kinsuka pêcheur et Mbudi, plusieurs habitants ont été obligés progressivement d’abandonner leurs maisons depuis la deuxième moitié du mois de décembre suite aux inondations. Celles-ci touchent plusieurs provinces comme l’Équateur, la Tshopo, et le Kongo Central.

Le 28 décembre, la Régie des voies fluviales (RVF) avait prévenu de l’évolution exceptionnelle du niveau d’eau du fleuve Congo (5,94 m) et l’allure de la remontée des eaux une situation qui se rapproche à celle de 1961 ou la montée était de 6,26 m. La RVF avait demandé aux autorités publiques et à la population de prendre les dispositions qui s’imposent, « afin de se prémunir de ces inondations qui touchent la quasi-totalité de la plaine inondable de Kinshasa menaçant les activités économiques, les populations riveraines, et exposant la population aux pertes en vie humaine et biens ainsi qu’aux maladies d’origines hydriques ».

Des populations attendent l’assistance du gouvernement

Au quartier Kinsuka, Simon Mbuyi, chef du quartier estime que pour le moment aucune mesure officielle n’a été communiquée par le gouvernement. « Nous n’avons reçu aucune directive ou assistance de la part du gouvernement, déclare-t-il. Néanmoins, chaque matin et soir, nous faisons un tour dans le quartier pour évaluer la montée des eaux et sensibilisons les populations. Grâce à Dieu, aucune perte en vie humaine n’a été signalée ».

Un peu plus loin, à Mbudi, au moins une dizaine des familles vit les pieds dans l’eau. Anne, veuve et mère de cinq enfants et ses locataires ont décidé de prendre le risque de rester sur place ne sachant pas où aller. « C’est depuis le 29 décembre que nous sommes dans cette situation. Nous n’occupons que le deuxième niveau de l’immeuble, car nous n’avons nulle part où aller, se plaint-elle. Pour sortir, nous empruntons une pirogue préfabriquée par des jeunes du quartier ».

D’après Alfred Ntumba, spécialiste des questions environnementales, et directeur général d’Environews RDC, la montée des eaux du fleuve Congo n’est pas nouvelle : « Chaque année, le fleuve Congo connaît des périodes de crue, mais aussi d’étiage sévère. Mais ce qui est beaucoup plus inquiétant, c’est la fréquence de ces crues particulièrement en cette période ».

Qu’en pense le spécialiste ?

« Cette montée des eaux du fleuve Congo est justifiée notamment par le fait que l’année 2023 est une année El Niño. Ce courant d’air chaud est souvent à la base d’abondantes précipitations, selon les scientifiques », explique encore le spécialiste. Et d’ajouter, « la position de RD-Congo à cheval sur l’Équateur a accentué cette situation. Donc on peut dire que cette montée est consécutive à la pluviométrie excessive observée durant les trois derniers mois » .

Alfred Ntumba, a également souligné les effets du changement climatique : « Avec la montée des eaux au niveau international, le fleuve Congo n’est pas épargné non plus ». Pour lui, « cette situation sévit presque dans toute la sous-région du Bassin du Congo et on observe également des inondations dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique durant la même période ». Aux yeux d’Alfred Nyumba, la situation de la RDC est dramatique, car le pays manque des infrastructures adéquates devant aider à faire face à ce genre de problème. « Le manque d’anticipation et la non prise en compte des recommandations des experts sont autant de facteurs qui ont exacerbé ces inondations », se désole-t-il.

Prisca Materanya (à Kinshasa)




Kinshasa : L’APK autorise le Parquet près la Cour de cassation à poursuivre Gentiny Ngobila

C’est ce mardi 9 janvier 2024 que tout a été bouclé à l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Sur ordre du Parquet près la Cour de cassation, le bureau de l’APK a  autorisé  les poursuites judiciaires à l’endroit du locataire de l’hôtel de ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila  Mbaka.

Le gouverneur de Kinshasa, actuel candidat à l’élection législative est accusé de bourrage d’urnes notamment la fraude, la corruption, la violence et détention illégale des dispositifs électroniques de vote (DEV). Il est parmi les 82 candidats invalidés par la CENI pour ces griefs.

Sur 5 membres du bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, 4 ont voté pour l’autorisation des poursuites. Il devra, à cet effet, déposer sa démission dans les  24 prochaines  heures afin de se mettre à la disposition de la justice.

Pendant ce temps, c’est le vice-gouverneur Gérard Mulumba qui va assurer l’intérim.

Bien avant l’autorisation de la dite démarche, le concerné a déposé un recours contestant les accusations de fraudes électorales qui pèsent sur lui.

Il faut rappeler que la question d’invalidation de 82 candidats fraudeurs avait fait vibrer la ville province de Kinshasa, poussant la plupart des notables à interpeller la justice congolaise de poursuivre ces derniers, dans le cadre de décourager toute la bande de ces réseaux de mafieux.

Jean-Luc Lukanda




L’annulation des élections au vouloir de l’opposition : Germain Kambinga appelle les Congolais à faire barrage aux partisans du chaos !

Dans une déclaration politique qualifiée de 6ème  Appel du Mouvement politique LE CENTRE sur le processus électoral, Germain Kambinga, Président de ce regroupement politique, appelle les congolais à se montrer intransigeants et à isoler les partisans du chaos, ces opposants qui appellent à l’annulation des élections et à la formation d’un gouvernement de transition, avec à la clé, le partage des postes des responsabilités. Ces voix, qu’il qualifie de dissonantes qui comme de vieux disques rayés, envoient une musique passée de mode.

Pour lui, cette antienne n’intéresse donc pas le grand peuple congolais qui a fait le choix, derrière son Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’avancer et de continuer les changements dont le pays a besoin pour son essor vers la félicité. Au sujet des cas de fraudes enregistrés au cours des élections législatives nationales et provinciales, ainsi qu’aux municipales du 20 Décembre 2024, Germain Kambinga encourage la CENI à poursuivre ce travail qui participe à la moralisation impérative de l’espace politique Congolais. Le Centre exhorte les incriminés à utiliser s’ils le jugent nécessaire, les voies de recours légales que sont les cours et tribunaux et croit au sacro-saint principe de la présomption d’innocence.

Selon le mouvement Politique le CENTRE, ‘‘Le peuple est au Centre” et poursuit, la Commission électorale indépendante (CENI) a rendu public le 5 janvier 2024 le rapport intérimaire de sa commission ad hoc mise en place pour mettre en lumière les cas de fraudes enregistrés au cours des élections législatives nationales et provinciales, ainsi qu’aux municipales du 20 Décembre 2024. Le Centre encourage la CENI à poursuivre ce travail qui participe à la moralisation impérative de l’espace politique Congolais. Le Centre exhorte les incriminés à utiliser s’ils le jugent nécessaire, les voies de recours légales que sont les cours et tribunaux et croit au sacro-saint principe de la présomption d’innocence.

Par ailleurs, voulant, au travers d’un argumentaire boiteux, transformé en opportunité de basse politique ce fait positif pour notre démocratie, le Centre a suivi avec étonnement la déclaration insipide et néanmoins pernicieuse d’un groupe d’anciens candidats malheureux à l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023. Ces derniers, ayant pour principal objectif, le sabordage de la souveraineté du peuple par un appel irresponsable à l’annulation des élections et la mise en place d’une transition avec comme corollaire le partage des postes d’Etat sont prêts à faire feu de tout bois et cette attitude n’est pas républicaine.

Ce groupe se trompe dans sa lecture de l’état d’esprit du peuple congolais car la République Démocratique du Congo est à ce jour en proie à une menace existentielle. Prise en étau dans sa partie orientale par un groupe armé renforcé par des compatriotes manipulés par le Rwanda dans un but irrédentiste et séparatiste, elle est dans le même temps en proie au fléau du divisionnisme alimenté de l’intérieur fort heureusement de façon marginale par une opposition mauvaise perdante et en totale perte de vitesse. Mais Le peuple congolais a bien compris les enjeux et il demeure dès lors serein, attentif et surtout solidaire de son Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en témoigne la mobilisation qu’il y a eu autour de sa candidature, plébiscitée par une large majorité des trois quart des suffrages exprimés, soit 73% de voix.

 

Face à cette opposition politique revancharde, LE CENTRE voudrait rappeler à l’opinion que le 31 Décembre 2023 à la suite de la proclamation des résultats provisoires, le Chef de l’Etat a tendu sa main à tous les congolais dont il est le Président afin que dans l’unité et l




Espagne: Le polisario encore une fois accusé de kidnapping d’enfants

Une nouvelle affaire d’enlèvement et de traite d’être humains vient ternir l’image de la milice du polisario qui « vend » les enfants sahraouis à des familles espagnoles à travers le programme « vacances en paix ». Une jeune fille est parvenue à échapper au kidnapping de sa propre famille.

La milice du polisario qui use de ce programme en Espagne pour envoyer de jeunes enfants dans des familles espagnoles, leur apprendre la langue et susciter leur émoi pour les adopter, a créé des familles déchirées et déracinées.

Nombre de fois, ces enfants issus des camps de Tindouf, se font adopter par les familles espagnoles chez qui ils se rendent. Ils tissent ainsi des liens avec leur famille d’accueil pendant les vacances, et reviennent les voir d’été en été. Dans plusieurs cas, les familles d’accueil finissent par adopter ces enfants et les arrachent à leurs parents, sous couvert d’aide humanitaire, et avec l’appui du polisario.

Certaines de ces familles biologiques, victimes du lavage de cerveau du polisario, poussent leurs enfants à être adoptés afin d’en faire des citoyens espagnols et devenir des portes-paroles du séparatisme en Espagne. D’autres, se voient obligées d’accepter cette condition, contre leur gré.

C’est le cas de la famille de Filleh mint Chahid mint Laaroussi, une jeune fille sahraouie âgée de 18 ans qui a été adoptée, à l’âge de 5 ans, par une famille espagnole. Voulant retourner voir sa famille biologique dans les camps de Tindouf en Algérie, elle a été enlevée par cette dernière en juillet dernier.

Lors de son séjour dans les camps, Filleh a été retenue contre son gré par ses parents biologiques, ont indiqué plusieurs médias ibériques. Sa famille adoptive a même payé à la police militaire du polisario 2.500 euros comme frais afin de permettre à la jeune fille de se déplacer au sein de Tindouf et en Algérie.

La polisario fait de l’adoption de petits sahraouis un véritable business florissant qui leur rapporte un joli pactole chaque été.

La jeune fille ayant récemment atteint la majorité, ne pouvait donc plus être considérée comme une enfant et a dû user de ruse pour pouvoir s’en sortir et retourner en Espagne où elle a effectué toute sa scolarité.

La jeune captive qui était invitée à un mariage, s’est faite capturer par ses propres parents biologiques, agissant sous les ordres du polisario, et a dû appeler une société de livraison espagnole pour être exfiltrée vers le consulat d’Espagne à Oran avant d’être rapatriée.

Ses papiers et ses documents de voyage ont été détruits afin qu’elle ne puisse plus avoir la possibilité de rentrer en Espagne. Il aura fallu qu’un avocat espagnol se déplace à Oran pour régler cette affaire de kidnapping.

L’Algérie, comme pays abritant cette organisation terroriste qu’est le polisario, participe indirectement (ou directement) à cette mafia et à ce réseau de traite d’enfants sahraouis. Chaque année, de nouvelles victimes s’ajoutent à la liste, laissant des familles déchirées des deux côtés.

L’affaire a provoqué des réactions fortes en Espagne et en Algérie ainsi que des condamnations officielles des autorités espagnoles. D’autres jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles ont été victimes d’enlèvements ou des séquestrations de la part du polisario à Tindouf, affirment en effet les médias ibériques

En août, le premier secrétaire du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), Hach Ahmed Baricalla, a indiqué avoir envoyé une lettre à l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour dénoncer la détérioration des conditions de vie des Sahraouis et l’insécurité régnantes dans les camps de Tindouf.

es mafias, et bandes de crime organisés, agissant sous les ordres du polisario, des réseaux de reventes d’aides alimentaires, ainsi que des séquestrations, viols et tortures, se trouvent tous au sein des camps de Tindouf, où se rencontrent également les chefs de groupes terroristes venant du Mali qui y trouvent refuge. Cette partie de l’Algérie abrite également des camps d’entraînement militaires armés pour jeunes enfants.




Le Rallye Monaco-Dakar traverse le Sahara en toute sécurité au grand dam du Polisario

Malgré les provocations et les menaces du Polisario d’attaquer les participants du rallye Eco Race Africa, surnommé « Rallye Monaco-Dakar », ces derniers ont parcouru le Sahara marocain sans la moindre gêne. L’étape de la Mauritanie a donc bel et bien commencé.

Début décembre 2023, les séparatistes du Polisario adressaient, à l’accoutumée, des communiqués intimidants et menaçants à l’endroit des participants et sponsors de la 15ème édition du rallye Africa Eco Race, qui a commencé le 30 décembre et terminera sur les rives du Lac Rose ce 14 janvier 2024.

Les organisateurs ont balayé d’un revers de main ces rodomontades en maintenant le rallye, avec la publication de la carte détaillée de son parcours au Maroc, où il a commencé à Nador et finit à Dakhla avant de mettre le cap sur Chami, en Mauritanie, en passant par El Guergarat.

« La caravane de l’AFRICA ECO RACE s’est levée aux aurores ce lundi 8 janvier pour effectuer la liaison de 370 km vers la frontière Marocaine. Un magnifique buffet typique marocain attendait les participants avant de sortir du pays et d’emprunter le No Man’s Land vers la Mauritanie », se félicitent les organisateurs sur le site officiel du Rallye.

Après avoir passé la douane et effectué une liaison de 30 km, les concurrents ont pris le départ depuis Boulanouar pour la spéciale de 205 km vers le bivouac de Chami, en Mauritanie, indiquent-ils.

Koen Wauters, chanteur vedette en Belgique, a également pris part à cette 15ème édition. A la fin de la 5ème étape de Fort Chacal-Dakhla, la star belge a partagé volontiers son feeling et s’est dit satisfait de l’organisation.

« Ca me donne beaucoup envie de revenir. L’atmosphère est bien, les bivouacs sont bien, les paysages magnifiques. Aux gens qui hésitent, qu’ils viennent ici parce que là, pour nous, c’est le cadeau », s’est-il réjoui.

Ce mardi, la première des deux boucles de cette édition conduira les concurrents du lieu-dit « Gare Du Nord », situé à 20 km de Chami, à une arrivée directement au bivouac, après tout de même 453 km de spéciale, soulignent les promoteurs du rallye.




Le Maroc en marche vers le renforcement militaire et la coopération stratégique

Récemment, le Maroc a manifesté une détermination sans précédent à consolider ses forces armées et à moderniser l’ensemble de ses équipements militaires. Cette démarche ambitieuse est conçue pour renforcer de manière significative sa capacité à défendre sa souveraineté nationale et à répondre aux défis sécuritaires modernes.

D’après le portail spécialisé « Defensa », en témoignage de son engagement envers la sécurité et la défense, le Maroc a, pour l’exercice 2024, consacré un budget impressionnant de 11,3 milliards d’euros à ses forces de défense. Cette allocation financière substantielle est destinée non seulement à l’acquisition de nouveaux équipements de pointe, mais aussi à la modernisation et à la mise à niveau des équipements existants, contribuant ainsi à dynamiser l’industrie de défense nationale et à stimuler l’innovation dans ce secteur vital.

L’année précédente, 2023, a été un tournant majeur pour les forces armées royales (FAR), marquée par la conclusion de plusieurs accords défensifs stratégiques et l’acquisition de nouveaux équipements militaires avancés. Ces initiatives ont jeté les bases d’une trajectoire ascendante pour l’année en cours, 2024. « Parmi les acquisitions notables, le Maroc a investi dans 18 systèmes de lancement de missiles HIMARS, dotés de leurs munitions correspondantes. De plus, une intention d’achat significative de 40 bombes AGM-154C JSOW pour les F-16 a été formulée, représentant une transaction évaluée à 774 millions de dollars. L’approbation américaine subséquente de cette acquisition a considérablement renforcé les capacités de frappe de précision à longue portée du Maroc », rapporte-t-on du site spécialisé.

Par ailleurs, les FAR ont élargi les partenariats en matière de défense en diversifiant les sources d’approvisionnement. Le Royaume a notamment acquis des systèmes de lancement de roquettes PULS et des drones furtifs auprès d’Israël, devenant ainsi le premier pays à intégrer le drone SpyX. De plus, le Maroc a choisi d’intégrer le système de défense aérienne Barak MX et envisage d’adopter le système Spyder de Rafael, tous deux d’origine israélienne, renforçant ainsi sa posture défensive.

Concernant la technologie des drones, le Maroc a enrichi son arsenal en intégrant les drones chinois Wing Loong II et est actuellement en pourparlers avec Baykar pour l’acquisition potentielle du drone AKINCI, élargissant ainsi ses capacités de surveillance et de reconnaissance.

Force aérienne

Sur le front de l’aviation, les Forces Royal Air (FRA) a renforcé ses capacités avec l’incorporation de huit hélicoptères H-135M et attend impatiemment la livraison de 24 Apache AH-64E, fabriqués par Boeing, avant la fin de l’année. De plus, le Maroc s’apprête à lancer un nouveau satellite d’observation fourni par le groupe israélien IAI pour remplacer le satellite « Mohammed VI-A », lancé en 2017 et désormais en fin de vie opérationnelle, marquant ainsi une avancée significative dans ses capacités de surveillance spatiale.

En ce qui concerne la marine royale, le Maroc explore activement l’acquisition d’un système antimissile, privilégiant les solutions proposées par Israël et Singapour, afin de renforcer sa posture défensive dans les eaux territoriales. Les options israéliennes (Sea Breaker de Rafael et Blue Spear d’IAI), ainsi que le singapourien ST Engineering, semblent les mieux placées pour remporter le contrat.

Enfin, pour souligner l’importance de la coopération bilatérale, une aide financière significative de 10 millions de dollars a été accordée au Maroc par les États-Unis, incluant la fourniture de 500 véhicules militaires. Cette assistance souligne l’engagement continu et inébranlable des États-Unis à soutenir le Maroc dans le renforcement de ses capacités de défense et à renforcer les liens stratégiques entre les deux nations.




Arrestation des 6 soldats à Mangina dans le territoire de Beni

Pendant que la hiérarchie des FARDC revoyait sa disposition militaire, remplaçant certains commandant en conflit avec la légalité, certains éléments s’écartaient des prescris de la discipline de l’armée, ce qui obligeant la justice militaire de considérer leur égarement. De ce fait, lors des affrontements entre les FARDC et les Maïmaï UPLC à Mangina dans le territoire de Beni, le 07 janvier 2024  des civils ont été tués par balles. Accusés par l’armée de « dérapages et présumé meurtre de 4 civils lors d’un affrontement lundi 8 janvier 2024, entre l’armée régulière et un groupe armé des jeunes combattants Mai – Mai appartenant au député Siwako Kasereka Alain »,  6 soldats ont été arrêtés à Mangina (Beni). Située à 30 kilomètres de la ville de Beni, Mangina,  a été le théâtre de violents affrontements lundi entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les miliciens Maï-Maï Baraka. Au moins 9 morts ont été enregistrés dont trois soldats, selon les sources sécuritaires. Et comme effet collatéral des affrontements entre les FARDC et les Maïmaï UPLC, le lendemain  mardi 09 janvier 2024, la  commune de Mangina a présenté un visage d’une journée morte, sans activités socio-économiques, les portes des boutiques fermées et les cellules Linzo et Buhombo  désertées par leurs populations.

Selon le constat d’un reporter du média en ligne ‘actualite.cd, « les victimes étaient encore sur le lieu du drame, notamment dans des maisons à Linzo » et plusieurs militaires et  policiers étaient visibles ce mardi au rond-point de Mangina et le long de la route.

Willy Makumi Motosia