Sahara: la Bulgarie considère le plan marocain d’autonomie comme base «sérieuse et crédible» pour résoudre ce conflit

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères de la République de Bulgarie, Mariya Gabriel.

La Bulgarie a salué, mercredi, les «efforts sérieux et crédibles» du Royaume pour le règlement de la question du Sahara marocain, considérant l’initiative marocaine d’autonomie comme «base sérieuse et crédible» pour résoudre ce conflit.

Cette position a été exprimée dans la Déclaration conjointe adoptée, à Rabat, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la vice Première ministre et ministre des Affaires étrangères de la République de Bulgarie, Mariya Gabriel.

Dans cette Déclaration conjointe, la Bulgarie a réitéré son soutien aux efforts menés sous les auspices des Nations unies pour une solution politique juste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara.

Les deux parties ont aussi affirmé leur soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, pour amener les parties à la négociation et faire avancer le processus politique. Elles ont également réaffirmé leur soutien à la MINURSO.

Par Le360 (avec MAP)




Droits des Femmes : Progression au Maroc, l’Algérie face à ses défis

Dans les méandres de la société algérienne, un phénomène sombre et persistant suscite l’indignation, à savoir celui des femmes victimes de violence, généralement contraintes, sous la pression familiale, d’accorder un pardon légalisé à leur agresseur.

Ce mécanisme, intégré au système judiciaire mis en place par les militaires, engendre un dangereux sentiment d’impunité, parfois avec des conséquences aussi irréparables que le meurtre. Les cas tragiques qui ont récemment secoué l’Algérie en sont la preuve accablante.  L’association Féminicides Algérie a recensé 37 cas similaires en onze mois de 2023, un chiffre qui, de l’aveu de ses fondatrices, est loin d’être exhaustif. Les familles, souvent sous la contrainte de leur entourage, hésitant à déclarer ces crimes, ou se rétractant face aux pressions.

Des féminicides sont majoritairement perpétrés par des partenaires ou ex-partenaires, illustrant la réalité brutale de l’Algérie. Le refus de la séparation et l’incapacité d’accepter un départ, souvent, mènent à l’irréparable. Les exemples d’assassinats ou des tueries dits “crimes d’honneur“ sont fréquemment perpétrés par des maris non reconnus civilement ou autres membres de la famille, incapables d’accepter le fait accompli.

Les militantes féministes, face à cette vague de violence, plaident pour une législation préventive. Actuellement, bien que les violences soient théoriquement punies, les « clauses de pardon » facilitent trop souvent les non-lieux, minant la justice et perpétuant le cycle de la violence.

Les associations alertent que les pardons accordés par les victimes précèdent la majorité des assassinats. Et trop souvent, les agresseurs récidivent. Un fils ayant déjà agressé sa mère à plusieurs reprises et libéré à répétition grâce aux pardons maternels et à la bienveillance des autorités judiciaires, a finalement fini par commettre l’irréparable.

Cette tragédie illustre la nécessité impérieuse de mettre fin à ces clauses de pardon fortement encouragées par le système mis en place par le régime des capos d’Alger pour diviser la société algérienne et mieux serrer la vis.

Outre la nécessité de réformer la législation sur les violences, les associations appellent à une révision du Code de la famille algérien, jugé archaïque et oppressif. Les femmes, toujours soumises à la tutelle d’un homme pour le mariage et désavantagées en cas de divorce, perdent souvent la garde de leurs enfants en cas de remariage.

Les associations féministes se battent pour un changement radical à savoir la suppression du Code de la famille, source de vulnérabilité pour les femmes algériennes. Ce combat pour l’égalité et la protection effective contre les violences est plus que jamais au cœur des préoccupations de la société civile en Algérie.

Au cœur du Maghreb, les deux pays voisins que sont l’Algérie et le Maroc, tracent des trajectoires divergentes en matière de droits des femmes et de législation familiale. La réforme du Code de la famille, ou Moudouana au Maroc, et sa persistance en Algérie, illustrent deux approches législatives distinctes et leurs répercussions sur la société.

En Algérie, le code de la famille de 1984, malgré une révision légère en 2005, conserve toujours des éléments qui perpétuent des inégalités de genre, notamment le maintien de la tutelle masculine pour le mariage des femmes et des restrictions en matière de divorce et de garde des enfants. La polygamie, bien que restreinte, reste une option tout à fait, légale, et les femmes peinent à s’affranchir complètement des chaînes d’un patriarcat juridique.

À l’opposé, le Maroc, avec sa réforme progressive de 2004, a franchi des pas significatifs vers l’égalité des sexes. L’abolition de la tutelle masculine pour le mariage, la facilitation du divorce pour les femmes, la restriction sévère de la polygamie et l’amélioration des droits en matière de garde des enfants et d’héritage marquent un tournant décisif pour les droits des femmes marocaines.

Et encore ! à la suite d’une initiative du Roi Mohammed VI, une série de consultations est en cours depuis septembre dernier, orchestrée par un comité dédié à la réforme du Code de la famille.

Les débats se concentrent sur des points éminemment délicats, notamment la question du mariage des mineures, l’harmonisation des droits successoraux entre hommes et femmes, la gouvernance parentale des enfants, ainsi que les règles encadrant la pratique de la polygamie.

Cela dit, cette dichotomie législative reflète un contraste frappant dans la condition féminine au sein de la région. Le Maroc, avec sa Moudouana réformée, est souvent cité comme un phare d’avancée en matière d’égalité des sexes dans le monde arabe et du MENA. Les améliorations législatives sont perçues comme un vecteur de réduction des violences envers les femmes, et continuent de requérir une attention soutenue de la part des autorités.

Les taux relativement des plus bas au monde de féminicides au Maroc suggèrent un lien entre la législation éclairée et la diminution de la violence envers les femmes. En Algérie, cependant, l’urgence de réformes plus radicales se fait sentir face à une augmentation alarmante des crimes contre les femmes.

Les « clauses de pardon », qui minent la justice dans le régime du Muppets show made in Algeria en favorisant l’impunité des agresseurs, sont particulièrement dans le viseur des militants et des militantes des droits des femmes.

Les associations féministes algériennes, confrontées à une législation qui pérennise la vulnérabilité des femmes, œuvrent pour une révision en profondeur du Code de la famille, en prenant pour exemple les avancées réalisées par leur voisin marocain. Elles appellent à un changement législatif qui accorderait aux femmes un statut de citoyennes à part entière, exempt de la tutelle et des discriminations anachroniques du régime des capos d’Alger.

Ceci dit, il faut mettre en lumière la nécessité impérative de poursuivre le dialogue et les réformes pour éradiquer les injustices et les violences basées sur le genre. Malgré les divergences entre les deux Nations, les femmes restent unies dans le défi commun de promouvoir la justice et l’égalité pour toutes celles du Maghreb.

Mohamed Jaouad EL KANABI




Le Maroc à la présidence du CDH : une reconnaissance pour les « efforts substantiels et systématiques » déployés par le Royaume (femme politique chilienne)

L’ancienne vice-présidente du parti de la Démocratie Chrétienne au Chili, Cristina Orellana, s’est réjouie mercredi de l’élection du Maroc à la Présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour l’année 2024, estimant qu’il s’agit d’une reconnaissance des « efforts substantiels et systématiques » déployés par le Royaume dans la défense des droits fondamentaux.

Pour cette femme d’affaires et dirigeante du conseil d’administration de la Fondation “Amérique latine/Afrique XXIe siècle”, cette élection est « la meilleure nouvelle pour commencer l’année 2024. (…) Je pense que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu une vision et des valeurs qui sont celles d’un Souverain qui se soucie pour son pays et pour son peuple, mais aussi pour le monde ».

« Sa Majesté a fait du Maroc un Royaume diversifié et accueillant, et je ne peux que me réjouir » de cette élection qui va contribuer à faire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies « un meilleur espace de paix, au milieu de tant de complications et de guerres, mais aussi de voir qu’il y a un avenir quand on respecte l’essentiel, c’est-à-dire les droits fondamentaux des personnes », a affirmé Cristina Orellana dans une déclaration à la MAP.

Le monde se trouve « à un moment charnière et je pense que le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, va jouer sans aucun doute un rôle de premier plan pour les droits de l’homme dans le monde, et particulièrement dans une instance aussi importante que le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU », a conclu Cristina Orellana.

Le Maroc a été élu mercredi à la Présidence du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour l’année 2024, lors d’un vote tenu à Genève.

Sur les quarante-sept membres du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l’Afrique du Sud, qui n’a recueilli que 17 votes.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a souligné que cette élection du Maroc, pour la première fois de son Histoire, à la Présidence de ce prestigieux organe onusien, exprime une reconnaissance par la Communauté internationale, de la clairvoyance de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme.




Proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle : Félix Tshisekedi inscrit son nom dans l’histoire de la Rdc

En organisant son quatrième cycle électoral, la République démocratique du Congo continue à cimenter sa jeune démocratique en puisant la légitimité de ses institutions établies  par la voie des urnes. L’histoire nous rappelle déjà 18 ans passés que la Rdc choisit ses autorités que par la voix des urnes, une avancée à ne pas négliger, quoi que beaucoup reste encore à faire.

64 ans après, la République démocratique du Congo se construit du jour le jour et l’histoire nous enseigne qu’aujourd’hui on peut espérer à un avenir meilleur.

Une nouvelle page de l’histoire de la Rdc s’ouvre encore en ce jour en passant par Kasavubu à Tshisekedi, un parcours a été réalisé, rappelle de l’histoire :

Kasa-Vubu après l’indépendance

Le premier président de la Rdc fut Joseph Kasa-Vubu (30 juin 1960-24 novembre 1965). Il a été élu démocratiquement au suffrage universel indirect. En 1965, il est renversé par le pouvoir militaire du maréchal Mobutu le 24 novembre.

C’est à cette date que Joseph-Désiré  Mobutu s’autoproclame président de la République. Il organisera par la suite des élections en 1970 où il sera l’unique candidat pour le compte du Mouvement populaire de la Révolution (MPR).

Il est lui aussi renversé par un coup d’Etat militaire le 17 mai 1997. C’est Laurent-Désiré Kabila qui mène la rébellion.

Kabila père et Kabila fils

Le 17 mai 1997, le régime Mobutu s’écroule. Laurent-Désiré Kabila, le chef de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) prend le pouvoir. Il va diriger pendant quatre ans. Il est assassiné le 16 janvier 2001.

Son fils, Joseph Kabila, le succède. Il prête serment le 26 janvier 2001.

En 2002 se tiennent les négociations à Pretoria en Afrique du Sud. À l’issue de ce forum, un schéma 1+4 est mis en place en 2003. C’est-à-dire un président et quatre vice-présidents. Joseph Kabila reste à la tête du pays jusqu’en 2006.

C’est en 2006 que la Rdc organise ses premières élections, dont la présidentielle est à suffrage universel direct à deux tours. Joseph Kabila est élu devant Jean-Pierre Bemba.

En 2011, il est réélu. Cette fois-ci, la présidentielle se déroule à un seul tour. Joseph Kabila gagne l’opposant Etienne Tshisekedi.

La Rdc organise pour la troisième fois les élections en décembre 2018. A l’issue du scrutin présidentiel, Félix Tshisekedi, fils d’Etienne Tshisekedi, est proclamé président.

Félix Tshisekedi : 24 janvier 2020-20 décembre premier mandat et 9 janvier 2024 début du deuxième mandat.




Marchés publics de la CENI : CREFD et DRI exigent des mesures correctives pour améliorer la transparence, l’équité et l’économie de la commande publique

La Rdc a connu des avancées majeures en matière de transparence de la dépense des marchés publics effectués par la CENI avec la mise en place de la CGPMP. La mise à la disposition du grand public, par le ministère du Budget et des Finances (direction de la reddition des comptes), l’ARMP, des rapports et autres documents relatifs à la passation des marchés est un indicateur pour s’assurer que la dépense publique contribue à la promotion du développement. Toutefois, beaucoup d’efforts restent à fournir pour assurer la transparence de la passation des marchés publics de la CENI. Cela étant, l’application des textes réglementaires en vigueur et la résistance au changement restent un défi majeur. La persistance des écarts entre la programmation des marchés publics, du plan d’engagement budgétaire et le PTR doivent être examinés en priorité. La gestion de la CENI est aussi marquée par le recours fréquent à des autorisations spéciales, gestion hors cadre budgétaire.

Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), avec l’appui de l’ONG allemande Democracy Reporting International (DRI), a mené une analyse du processus des marchés publics dans le cadre des opérations électorales 2017-2019 et 2021-2023. Le rapport issu des investigations retrace les faits suivants:

La gestion des marchés publics de la CENI est caractérisée par une budgétisation forfaitaire, fondée sur des faits aléatoires. Un acte qui entraînerait une perte de denier public de près de 400 millions USD entre 2022 et 2023 et 640 millions $ lors du cycle précédent, faute de justification. Le circuit de la dépense publique ne fonctionne pas. Les fonds publics sont toujours mis à la disposition de la CENI par des mécanismes opaques, notamment sans l’émission en amont des bons d’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et l’émission des OPI ;

L’inadéquation entre les marchés publics repris sur les différents PPM, le Plan d’Engagement Budgétaire et le Plan de Trésorerie du pouvoir central (PTR). Tous les marchés effectués par la CENI sont hors cadre budgétaire, certains n’ont reçu aucune autorisation du Parlement et d’autres bénéficient de l’exécution sans l’avis de non objection préalable, soit manque de crédit ou ne figurent pas sur le PPM.

Des marchés surfacturés : la CENI a commandé 33.000 machines à voter neuves, qui coûtent 109 869 726 USD pour compléter le stock de 80.000 existant dans le cadre des scrutins du 20 Décembre 2023, selon le Budget approuvé par l’Assemblée plénière et la CGPMP. Après constations des affectations, ce montant payé à Miru Systems pour les 33.000 machines dégage un dépassement de 62.778.726 USD.

Des marchés sur-financés et/ou dupliqués : Après achat de 58 315 000 cartes d’électeurs auprès de MIRU SYSTEMS SARL, 43.941.891 d’électeurs ont été enrôlés.

L’enquête révèle que 14 373 109 des cartes d’électeurs n’ont pas été utilisées. En 2023, la CENI a encore dépensé 1000.000 USD pour acheter des cartes d’électeur supplémentaires pour délivrer les duplicatas. Pour les scrutins de décembre, 58.200.864 bulletins de vote ont été achetés au coût de 16.296.242 USD, alors que le nombre d’enrôlés est de 43.941.891. Ces prévisions dégagent une quantité supplémentaire de 14.258 973 bulletins de vote. Entre les deux dépenses effectuées, il se dégage 14 373 109 cartes d’électeurs non utilisées et 14.258 973 bulletins de vote que la CENI devrait justifier l’utilisation.

Recours à l’arbitraire : MIRU SYSTEMS SARL est le seul fournisseur qui a remporté les plus importants marchés publics évalués à 321,4 millions $, dont 1 de manière régulière et 9 de gré à gré truffés.

Remplacement du matériel électoral sur fond de motivation fallacieuse. Par exemple 50% des Kits d’inscription des électeurs encore en bonne état ont été déclaré vétuste ou obsolète par la CENI pour lancer des nouveaux achats, creusant un manque à gagner de 45 millions $ au Trésor public ;

Prépondérance de recours au mode de gré à gré : Sur 54 marchés Publics effectués entre 2021 et 2023, 83,3 % l’ont été de gré à gré et 16,7% ont été effectués par Appel d’offres. La majorité des marchés de gré à gré a été attribuée avant que les soumissionnaires n’apportent leurs offres à la CENI. C’est le cas par exemple du marché de fourniture des bulletins de vote et des dispositifs électronique de vote.

 Faible degré de transparence : sur 467 documents des marchés publics produits et censés être publiés, mais 13 seulement l’ont été et sont accessibles au public, 454 documents par contre demeurent non publiés.

Persistance des pratiques de corruption et de blanchiment d’argent à la base de l’inflation sur le marché.

Face à cette réalité, l’urgence d’amorcer des mesures correctives s’impose pour améliorer la transparence, l’équité et l’économie de la commande publique. Il s’agit entre autre de l’application strict du Système intégré de gestion des marchés publics (Sigmap) par la CENI ; la création d’une inspection des marchés publics pour lutter contre la fraude à la CENI et d’autres services publics ; migration des dépenses de la CENI vers le Budget-programme pour renforcer la gestion accès sur les résultats, à l’instar des ministères pilotes; l’harmonisation à chaque exercice budgétaire des PPM de la CENI avec les outils de gestion budgétaire, dont le Plan d’Engagement et le Plan de Trésorerie du pouvoir central.

Les bonnes pratiques devraient se traduire par la publication des états financiers de la CENI au journal officiel après audit de la Cour des comptes.




Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier prochain à Kinshasa pour un deuxième mandat

L’heure est certainement à la préparation de la prestation de serment, prévue dans 10 jours, un évènement qui interviendra dans un contexte où une partie de la Rdc  est émiettée par les agresseurs.

Après cette étape,  l’urgence sera d’abord la formation d’une équipe gouvernementale qui aura la lourde mission de matérialiser la vision de Félix Tshisekedi pour ce deuxième mandat et le dernier auquel le fis de sphinx de Limete doit à tout prix batailler dur pour laisser ses empreintes dans l’histoire de la Rdc.

Mais aussi honorer la mémoire et la lutte de son père et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), un parti politique qui a toujours prôné l’état de droit avec une politique basée sur le bien-être du peuple.

Un mandat difficile pour Félix Tshisekedi. Après 5 ans de tâtonnement et de beaucoup d’ambitions avec quelques chantiers en cours, un slogan qui a aussi contribué énormément durant la campagne électorale de Félix Tshisekedi.

Déterminé à changer les choses, mais plusieurs imprévus se sont invités pendant le mandat passé.

Les défis restent énormément grand,  la population attend toujours la matérialisation du slogan le peuple d’abord qui voulait tout simplement dire l’homme au centre de tout, l’amélioration de la situation Socio-économiques de la Rdc, la guerre dans la partie orientale de la Rdc, la qualité des soins santé de qualité et l’éducation.

Bref, Félix Tshisekedi n’aura pas le temps à perdre ni les excuses à présenter au peuple, beaucoup reste à faire pour un pays à la taille d’un continent.

 




CAN 2023 : Les Léopards chutent devant les Etalons

Dans le cadre du dernier match test avant le coup d’envoi de la CAN 2023 samedi, la RD Congo s’est inclinée ce mercredi au Baniyas Stadium d’Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, face au Burkina Faso (1-2). Les Étalons ont tué le match en première période avant que Chancel Mbemba ne réduise le score pour les Léopards peu après la reprise.

La RDC démarrait avec Cédric Bakambu titulaire en attaque, après avoir été ménagé le weekend dernier contre l’Angola (0-0). Hubert Velud alignait lui un 3-5-2 inhabituel pour le Burkina Faso. Laissé au repos devant l’Iran (2-1) la semaine passée, le défenseur Edmond Tapsoba faisait son retour dans la charnière, accompagné d’Issoufou Dayo et d’Adama Nagalo. Tous deux diminués, Bertrand Traoré et Dango Ouattara manquaient en revanche à nouveau dans le onze initial.

Comme face à la Team melli, les Étalons marquaient les premiers. Blati Touré, le milieu Pyramids FC, ouvrait le score peu avant la demi-heure de jeu (0-1, 36e). Ayant retenu les enseignements de leur séjour à Kish, les Burkinabè ne baissaient pas le pied et faisaient cette fois le break, avant la fin de la première période. Cinq minutes plus tard en effet, Mohamed Konaté trompait Mpasi et inscrivait son deuxième but en deux sorties avec les siens (0-2, 41e). Dix minutes après le retour des vestiaires, les Léopards réduisaient la marque par l’intermédiaire de leur capitaine Chancel Mbemba (1-2, 56e).

Les entrées de Tshibola (65e), Bayeye, Diangana et Mayele dans le dernier quart d’heure (76e) ne changeront rien. Sébastien Desabre et ses hommes finissent par concéder leur deuxième défaite en trois matches. Le 19 novembre dernier, ils avaient déjà perdu (1-0) devant le Soudan, lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Un résultat loin d’être rassurant à une semaine d’entrer en lice contre la Zambie dans le groupe F. Le Burkina Faso en revanche se remet la tête à l’endroit cinq jours après avoir été surpris par les Iraniens au Moyen-Orient. La bande à Bertrand Traoré retrouve elle la confiance avant de croiser le fer dans six jours avec la Mauritanie (groupe D).




Dossier invalidation des candidats par la CENI : le conseil d’Etat débute ce mercredi les audiences

Les candidats invalidés par la ceni qui ont saisi le conseil d’État pourraient cependant se préparer pour affronter la justice contre la centrale électorale.

Le conseil d’État, la plus haute juridiction de l’ordre administratif en Republique Démocratique du Congo, va appeler à ses audiences de ce mercredi les affaires en contestation de la décision de la Ceni qui a invalidé 82 candidats aux législatives pour fraude, détention illégale des machines à voter et vendalisme des locaux de la Ceni. Déjà, juste après l’annonce de leur invalidation, un groupe de députés avait saisi le juge administratif pour recouvrer leur droit, dans une procédure en « référé-liberté ».

Au total, 9 chambres vont siéger ce mercredi. Noël Botakile, ancien conseiller au Conseil d’État, Evariste Boshab, Gentiny Ngobila, Willy Bakonga, Bobo Boloko, Jeannot Binanu, Charles Mbutamuntu et Nsingi Pululu sont là les requérants qui ont saisi le conseil d’État, en introduisant en bonne et due forme leurs requêtes.

Pour ces invalidés, la CENI est allée au-delà des pouvoirs lui reconnus par la loi.
A en croire des sources judiciaires, au Conseil d’État, la procédure en référé-liberté reste une procédure habituellement très longue et périlleuse qui s’accompagne souvent d’une procédure secondaire en référé-suspension, qui est une mesure temporaire qui pourrait contraindre la CENI à réintégrer les requérants en attendant l’aboutissement de l’action principale.

Il ya lieu de rappeler que les réquérants contestent les deux décisions de la CENI, notamment, l’invalidation des 82 candidats et l’annulation des législatives dans 2 circonscriptions électorales de la République.

 

Jonsard Mikanda




Bomoko Unity : Iris Basuabu propose la nomination des Gouverneurs originaires et non originaires de province

Après constatation de la dégradation générale et progressive de la gestion des entités territoriales décentralisées dont l’exclusivité est réservée aux originaires de provinces ne favorisant ni le progrès, ni la cohésion nationale sur toute l’étendue du territoire national, représentées par les autorités provinciales et celles de la territoriale, Bomoko Unity par le truchement de son président national Iris Basuabu, tout en se référant  au discours du 30 Juin 2023 du président Felix Tshilombo Tshitsekedi, qui, dans le soucis de mettre fin aux sentiments de tribalisme, protectionnisme ou redevabilté individuelle et surtout par manque d’intérêt collectif, soutient le changement de mode de choix des autorités provinciales non originaires de la  province en procédant à l’amendement d’un mandat électif à celui de nomination par le magistrat suprême de la République.

A travers un draft, Bomoko Unity par le truchement de son président national Iris Basuabu se propose de soumettre au Parlement un texte dans lequel il soutient le changement de mode de choix des autorités provinciales non originaires de la  province en procédant à l’amendement d’un mandat électif à celui de nomination par le magistrat suprême de la République. Il explique que de par sa superficie, la République Démocratique du Congo occupe la seconde place en Afrique derrière l’Algérie. En effet, dans ce vaste pays de 2345000 km2 subdivisé en 26 provinces, 145 Territoires, 34 Villes, 750 Secteurs ou Chefferies  dont 5908 groupements sont répertoriés ainsi que 450 Tribus.

Dans sa dimension linguistique, la RDC utilise le Français comme langue officielle associé aux cotés de quatre autres langues nationales :   Kikongo, Lingala, Swahili et Tshiluba et plusieurs dialectes.

Il constate que malgré cette diversité bien entendue ethnique et culturelle, il se dessine au quotidien un vice non seulement dans le chef de la population, mais surtout dans le choix des autorités dirigeantes dont le mode  de gestion est surtout d’origine élective pour éviter toute redevabilité  dépendante. Ce vice est accentué non seulement du fait de l’élection des animateurs, dont la gestion exclusive des institutions provinciales décentralisées est assurée par “les originaires de chaque province respectif” promouvant ainsi le tribalisme à une vitesse de croisière, facteur d’ombrage à la gestion orthodoxe de la chose  et au développement du pays qui amène à l’incohésion.

Cependant, ce pays a connu sous un régime, quoique dit dictatorial pour les uns, une meilleure gestion non seulement des institutions centrales mais également la gestion des institutions provinciales  avec des dirigeants  non originaires de la province dont le mode de désignation n’était pas élective. Comme conséquence, la promotion de la  cohésion nationale était mise en exergue et reconnue par tous et plus encore, rappelé par le premier citoyen du pays, Son Excellence Felix Tshitsekedi Tshilombo, dans son adresse à la nation du 30 juin 2023.

De ce qui précède, Bomoko Unity et Iris Basuabu constatent que le mode de désignation des animateurs tels que les administrateurs des territoires, Chefs de Secteurs, Maires de Villes, …, nous souhaitons que la gestion territoriale soit en rotation entre les originaires et non originaires de provinces pendant le prochain quinquennat et pensons ainsi si pas mettre fin mais réduire le recroquivillage de la gestion territoriale comme une affaire familiale, clanique etc., dans la société congolaise.

A titre d’exemple, vous trouverez qu’un gouverneur ne recrute qu’au sein de sa propre famille, son territoire, secteur, voire son village pour gérer toute une province comme si son appartenance tribale avait ascendance sur toute autre communauté, cela entraine et entrainerait des conséquences néfastes pour le développement du pays. Plus encore, Ce mode de désignation devrait être imposé au sein des entreprises publiques du portefeuille et même être  étendue aux personnels assistant toutes autorités responsables d’un quelconque ministère, secrétariat généraux, etc…

En conclusion, nous soutenons le deuxième mandat  du président Felix Tshilombo Tshitsekedi à sa propre succession afin de matérialiser notre proposition de loi et aussi être du bon côté de l’histoire de notre cher et beau pays tout en réitérant son vœux de saisir le parlement  afin que certaines dispositions de la constitution puissent être modifiées, notamment l’article 198 dans son entièreté pour la bonne mise en œuvre du système de désignation des gouverneurs et leurs vice par le président de la République  tout en instaurant le système de rotation de ces derniers  avec notre proposition  de loi portant mesures de nomination des gouverneurs et vice-gouverneurs de province originaires et non-originaires, dite loi « GNOO » .

 




Suite aux inondations : Jean-Lucien Bussa propose la délocalisation de la Direction provinciale de l’OCC

Les pluies qui se déversent depuis quelques jours sur l’étendue de la République Démocratique du Congo n’ont pas épargné la ville de Kinshasa.  La plupart des quartiers de la ville sont dans l’eau. C’est le cas du quartier Kingabwa.

L’Office Congolais de Contrôle n’a pas été épargné par cette catastrophe. La majorité des installations de la Direction Provinciale de Kinshasa sont dans les eaux. Certains documents ont été emportés par les eaux. Par contre, certains équipements sont engloutis dans les eaux.

Interpellé par cette situation, le ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa, ministre de tutelle, le Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, ainsi que Mme le DGA, Christelle Muabilu, ont fait une descente à Kingabwa pour s’enquérir de la situation réelle sur le terrain et de l’exécution des mesures urgentes provisoires qui avaient été prises pour protéger l’outil de travail et la masse laborieuse.

Le constat est amer. Deux des bâtiments abritant les différents services de l’Office  sont sous l’eau. Ces inondations ont entrainé non seulement la perturbation du travail à la Direction Provinciale, mais également causées des dégâts matériels ainsi que la perte de certains documents.

Pour le ministre Jean-Lucien, d’après les spécialistes en la matière, ce cas d’inondation a été vécu en 1961. Donc, nous revivons la même situation 62 ans après. Mais, l’urgent pour le ministre, c’est de trouver des solutions pour le personnel. Le ministre de tutelle a préconisé la délocalisation de la Direction provinciale. Il a souligné que ce dommage est une interpellation sur le plan conjoncturel et structurel, Car, pour le ministre, l’OCC à la capacité de se doter d’un bâtiment à la hauteur de ses missions, les réponses internes existent. Sur ce, il appelle le DG et le PCA de l’OCC de ne pas rester dans des mesures provisoires, mais plutôt de trouver des réponses rapides, efficaces et satisfaisantes pour mettre le service stratégique de l’OCC dans les meilleurs conditions.

Le Directeur général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a déclaré que cette visite va lui permettre de voir quelles sont les mesures résilientes qu’il faut prendre dans les situations pareilles pour que les agents de l’OCC puissent travailler dans de bonnes conditions. C’est ainsi que certaines décisions conjoncturelles et structures seront prises pour que la masse laborieuse puisse se retrouver.