A Kinshasa : Dix communes sont des réservoirs de pauvres avec une population démunie qui vit dans la précarité

La ville province de Kinshasa compte à ce jour 24 communes regroupées en quatre districts à savoir : Tshangu qui comprend 5 communes : Masina, Ndjili, Kimbanseke, Nsele et Maluku. C’est le district qui regorge le plus grand nombre d’habitants, le Mont Amba qui a 5 communes :   Matete, Lemba, Limete, Ngaba et Kisenso. Lukunga comprend 7 communes : Ngaliema, Kintambo, Kinshasa, Barumbu,  Gombe,  Lingwala et Mont Ngafula. La Funa  qui comprend 7 communes: Selombao, Bumbu, Makala, Kasavubu, Kalamu, Ngiringiri et Bandalungwa.

Selon les données de l’Hôtel de ville, la superficie totale de cette ville est estimée à 9985km². Maluku occupe 80% de la ville puis  N’sele 8%. Les 22 communes restantes occupent 12% de la superficie totale de la ville de Kinshasa.

En 1960, la ville de Kinshasa comptait environ 420 mille habitants, à ce jour, elle compte plus de 15 millions d’habitants avec une grande concentration dans le district de Tshangu. La capitale Kinshasa occupe la 33ème place au plan mondial très loin derrière Tokyo qui est la capitale la plus peuplée du monde avec 34 millions d’habitants.

Pour connaitre le rang social de chaque commune, nous nous sommes servis d’un tableau statistique des recettes fiscales de 2018, publiée par la Direction urbaine de Kinshasa/Limete. Selon ce tableau statistique de la DUIK qui recense les indices des revenus, il nous revient que la commune de la Gombe prend la première place, suivie de la commune de Ngaliema, Limete, Lemba, Kasavubu,  Lingwala, Ngiringiri,  Bandalungwa, Kintambo, Kinshasa, Barumbu, surtout en termes de beauté dans les quartiers qui comptent   des maisons d’habitation modernes et des avenues asphaltées. Il y a quand même une grande disparité dans certaines communes où les riches côtoient les pauvres.

Sont considérées comme des communes à faible niveau de vie  et sans esthétique,  les  communes suivantes   Selembao, Bumbu, Ngaba, Makala, Masina, Ndjili,  Kimbanseke,  Maluku, Nsele et Kisenso.

A part la commune de Ndjili qui est  construite à  base d’un plan cadastral, le reste des communes ne sont pas aérées et manquent des routes  principales asphaltées.

Ces communes sont des réservoirs de pauvres  et présentent  une grande densité de la  population démunie qui vit dans la précarité.

On peut estimer à 40% la population de Kinshasa qui a un  niveau de vie supérieur à  dix dollars  par jour.  10 % seulement de cette population dispose d’un moyen de locomotion individuel.

Chaque jour, aux heures de pointe, c’est le calvaire. Des foules immenses, longent les grandes artères de la capitale et convergent vers les arrêts, pour attendre un transport en commun. Les privés font la loi et appliquent leurs  tarifs. On n’a pas de choix. L’offre de transport est très faible à Kinshasa,  face à une demande toujours grandissante, alimentée par l’exode rurale. Selon les projections de démographes, on estime à 20 millions d’habitants la population de Kinshasa d’ici 2035.

Chaque jour à travers la ville, de 16 heures à 19 heures, des marrées humaines  déferlent de partout à la recherche d’un moyen de déplacement.  Le transport en commun est un véritable casse-tête chinois pour la population kinoise.

Une des grandes priorités  du gouvernement devrait envisager la possibilité de sortir de la pauvreté un grand nombre de Kinois.

Alex Tutukala/Cp




Tout en félicitant le président Félix Tshisekedi pour sa réélection : L’ambassadeur Zhao Bin reste convaincu que sous sa direction, la Rdc accomplira davantage de succès sur sa voie de développement et de revitalisation nationale

L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Rdc, Zhao Bin est de retour en Rdc. Il revient de la Chine où il a pris part au Grand Palais du Peuple à la conférence des chefs des corps diplomatiques et consulaires de 2023. M. Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC (CCPCC), président chinois et président de la Commission militaire centrale a  reconnu les accomplissements importants obtenus sur le plan diplomatique dans la nouvelle ère et a demandé aux chefs des corps diplomatiques et consulaires d’apprendre et d’appliquer, d’une part, de manière approfondie, aussi bien l’esprit du XXe Congrès national du Parti, l’esprit de la conférence centrale sur le travail relatif aux affaires étrangères, que la pensée sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, notamment celle sur la diplomatie, et d’autre part, de bien prendre connaissance de l’environnement international et la mission historique auxquels fait face la diplomatie chinoise dans la nouvelle marche de la nouvelle ère, afin d’inaugurer sans cesse de nouvelles perspectives de la diplomatie de grand pays à la chinoise, en maintenant haut l’étendard visant à la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Dans les lignes qui suivent, l’ambassadeur donne l’essentiel de cette conférence.

Monsieur l’Ambassadeur, vous êtes récemment rentré en Chine pour une réunion de haut niveau sur les affaires étrangères. Pourriez-vous nous présenter le contenu principal de cette réunion ?

Zhao Bin: Du 27 au 28 décembre 2023, j’ai participé à la Conférence centrale sur le travail relatif aux affaires étrangères qui s’est tenue à Beijing en Chine. S.E.M. XI Jinping, Secrétaire Général du Comité central du Parti Communiste Chinois, président chinois et président de la Commission militaire centrale, y a prononcé un discours important. Le 29 décembre, le Président XI Jinping a reçu les chefs des corps diplomatiques et consulaires chinois.

Dans son discours, le Président XI Jinping a systématiquement passé en revue les réalisations historiques et les expériences précieuses de la diplomatie de grand pays à la chinoise dans la nouvelle ère, présenté l’environnement international et la mission historique des activités diplomatiques de la Chine dans la nouvelle marche du développment de la Chine, et dressé des plans globaux pour l’activité diplomatique chinoise à l’heure actuelle et dans l’avenir.

Le monde a été confronté à de nombreux défis en 2023. Où va ce monde dans la nouvelle année? On se pose déjà la question. Quelles sont les appréciations de la Chine à ce propos ?

Sur ce sujet, les messages émis de la Conférence sont clairs. La transformation du monde s’accélère et les changements du monde, de l’époque et de l’histoire se déroulent de manière sans précédent. Le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de transformation. Cependant, l’orientation du développement et du progrès de l’humanité ne changera pas, la logique générale d’un avancement sinueux de l’histoire mondiale ne changera pas, et la grande tendance vers un avenir partagé de la communauté internationale ne changera pas.

Dans ce contexte, le Président XI Jinping a réaffirmé lors de la Conférence que la Chine entendait travailler avec les différents pays pour construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. La vision de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité est la solution chinoise qui  répond à la question posée par notre ère et trace des perspectives claires pour l’avenir du monde et de l’humanité. En général, dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, l’objectif est de bâtir un monde ouvert, inclusif, beau et propre marqué par la paix durable, la sécurité universelle et la prospérité partagée, la voie à suivre est de promouvoir une gouvernance mondiale fondée sur les amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, le principe directeur est d’appliquer les valeurs communes à l’humanité, l’appui fondamental est de construire un nouveau type de relations internationales, le pilotage stratégique provient de la mise en œuvre de l’Initiative pour le développement mondial, de l’Initiative pour la sécurité mondiale et de l’Initiative pour la civilisation mondiale, et la plateforme d’action est la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Sur cette base, nous travaillons à ce que la société humaine évolue vers le bon sens de développement commun, de stabilité de long terme et de l’inspiration mutuelle entre les différentes civilisations.

Au cours des dix ans écoulés, la Chine a construit des communautés d’avenir partagé sous différentes formes avec des dizaines de pays aux niveaux bilatéral, multilatéral, régional et mondial et initié la construction de communauté d’avenir partagé dans les domaines de santé, d’environnement, de cyberespace et des océans, enregistrant des accomplissements abondants. Nous sommes pleinement confiants que la construction d’une communauté d’avenir partagé a créé la plus grande convergence d’intérêts entre les différents peuples aspirant à construire un monde meilleur et montrera de plus en plus d’influence, de vitalité et d’attrait.

C’est donc une vision clé de la diplomatie chinoise? Comment la Chine compte poursuivre la construction d’une communauté d’avenir partagé?

Oui, exactement. La vision de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité constitue l’essense de la Pensée XI Jinping sur la diplomatie. Face aux problèmes et défis majeurs dans le monde, la Chine estime qu’il faut créer un plus large consensus international et proposer des solutions plus efficaces pour construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Ainsi, la Chine appelle à un monde multipolaire égal et ordonné et à une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.

Qu’est-ce qu’un monde multipolaire égal et ordonné ? C’est un monde marqué par l’égalité de tous les pays, grands ou petits. C’est un monde où l’hégémonisme et de la politique du plus fort sont rejetés et la démocratisation des relations internationales fait des avancées effectives. Il est impératif que tout le monde respecte les buts et principes de la Charte des Nations Unies, observe les normes fondamentales régissant les relations internationales universellement reconnues et poursuive le véritable multilatéralisme.

Que signifie une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive ? C’est une mondialisation qui répond aux besoins communs de tous les pays, notamment à ceux des pays en développement, et qui permet de résoudre le développement déséquilibré entre les pays comme à l’intérieur des pays. Il est important de s’opposer résolument à l’anti-mondialisation et à l’élargissement excessif de la notion de sécurité ainsi qu’à toutes les formes d’unilatéralisme et de protectionnisme, de promouvoir fermement la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement, de résoudre les problèmes structurels qui entravent le développement sain de l’économie mondiale et de promouvoir une mondialisation économique plus ouverte, plus inclusive, plus équilibrée et bénéfique pour tous.

En somme, la Chine entend travailler avec les différents pays du monde pour relever collectivement les défis et réaliser la prospérité commune afin d’ouvrir un avenir radieux de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès sur notre planète.

Le Président Félix Tshisekedi est réélu pour un deuxième mandat, la Cour Constitutionnelle a confirmé son élection mardi, comment la Chine compte l’accompagner?

La partie chinoise tient à adresser ses félicitations au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa réélection, dans le respect du choix du peuple congolais. Elle est convaincue que sous la direction du Président Tshisekedi, la RDC accomplira davantage de succès sur sa voie de développement et de revitalisation nationale.

La Chine et la RDC sont liées par une relation de coopération globale et de partenariat stratégique. La partie chinoise réaffirme son ferme soutien à la partie congolaise dans la préservation de son indépendance, de sa souveraineté, de son intégrité territoriale, de sa sécurité et de ses intérêts de développement. Elle réaffirme aussi son ferme soutien au peuple congolais dans son choix indépendant d’une voie de développement adaptée aux réalités nationales.

La partie chinoise attache une grande importance au développement des relations sino-congolaises. La Chine est prêt à renforcer la synergie entre la modernisation à la chinoise et les objectifs de développement économique et social de la RDC pour bâtir un partenariat stratégique fructueux, novateur, équitable, plus étroit et plus stable. Elle est disposée à travailler de concert avec la partie congolaise pour revigorer leur amitié traditionnelle et approfondir les échanges et coopération Chine-RDC dans le cadre de l’Initiative de « la Ceinture et la Route » et du Forum sur la coopération sino-africaine, au plus grand bénéfice des deux peuples.

Revenons sur les relations entre la Chine et la RDC, comment les politiques étrangères chinoises s’adapteront-elles à la RDC pour faire progresser les relations sino-congolaises ?

Depuis la normalisation des relations Chine-RDC il y a 52 ans, nos deux pays se sont toujours respectés et soutenus. En mai 2023, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a effectué une visite d’État de plein succès en Chine. Les deux Chefs d’État ont décidé conjointement d’élever les relations sino-congolaises au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a ouvert un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales et en a tracé de nouvelles perspectives. Au cours des mois écoulés, sous la conduite des deux Chefs d’État et grâce aux efforts conjoints de nos deux parties, les relations sino-congolaises ont enregistré de nouveaux progrès encourageants. De janvier à octobre 2023, le volume commercial sino-congolais a atteint 15.4 milliards de dollars américains. La Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis 5 ans consécutifs. Les investissements directs dans les secteurs non financiers de la Chine en RDC dépasse 300 millons de dollars américains. Les projets phare de la coopération sino-congolaise, comme le transformateur du poste de Kinsuka, le port sec à Sakania et  la centrale hydroélectrique de Busanga ont tous été achevés.

En 2024, les relations sino-congolaises sont en face de nouvelles opportunités. La Chine et la RDC sont toutes les deux des pays en développement et ont des points de vue et des positions similaires sur les affaires internationales et régionales. Il est dans notre intérêt commun d’intensifier la communication et la coopération au niveau multilatéral, défendre le véritable multilatéralisme et la position commune des pays en développement, dans le but de rendre ce monde plus pacifique, plus sûr et plus prospère. La Chine respecte et soutient la RDC dans l’exploration d’une voie de développement adaptée à leurs propres conditions nationales, et soutient fermement ce pays dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale, de son indépendance, de son intégrité territoriale et de sa dignité nationale.

La partie chinoise reste très attentive aux défis humanitaires auxquels se trouve confronté la population à l’Est de la République Démocratique du Congo et en éprouve une grande sympathie. Récemment, cette zone et plusieurs autres du pays ont été frappées par des inondations, causant d’importantes pertes en vies humaines et biens matériels. La partie chinoise partage profondémnet cette douleur. En témoignage de son amitié aux gouvernement et peuple congolais, elle a décidé d’accorder une aide financière humanitaire d’urgence de 100 mille dollars, en vue d’aider les sinistrés des provinces concernées à surmonter les difficultés et à reprendre une vie normale. En même temps, le Gouvernement chinois envisage d’accorder à la partie congolaise des soutiens humaitaires sous d’autres formes.

 

Propos rendus par JMNK




Kinshasa sous pression

Depuis la publication de la liste de noms des 82 invalidés pour diverses raisons par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 05 janvier 2024, suivie du réquisitoire du Procureur général près la Cour de cassation, sans oublier la saisine du Conseil d’Etat par les personnes lésées, la Rdc en général et la ville de Kinshasa en particulier vivent sous pression. Et certains diraient : ça passe ou ça casse. Et pourtant, quelle que soit l’issue des élections dans un pays-continent de plus de 100 millions d’habitants, les élections passeront et le pays va rester.

A quand la publication de la liste additive des invalidés par la CENI ? A quand la publication des résultats provisoires des élections législatives par la Centrale électorale ? Quel sera le sort que le Conseil d’Etat réservera aux recours introduits par des personnes lésées par le communiqué de presse de la CENI ? Telles sont les questions qui dominent les débats dans la ville province de Kinshasa et ailleurs, et qui font monter en même temps la tension et la pression.

La décision du Conseil d’Etat attendue

Ceux ayant introduit des recours au niveau du Conseil d’Etat attendent d’elle, au plus tard ce vendredi, l’annulation de la décision de la CENI invalidant près de 82 personnes. Mais pourquoi la suite de cette liste n’est toujours pas publiée ? C’est ici que certains ont évoqué des pressions que subirait M. Denis Kadima, le président de la CENI, étant donné nombreux se sont malheureusement retrouvés dans les magouilles et craignent pour leur carrière politique.

Entre-temps, beaucoup d’autres veulent savoir le sens de la saisine du Conseil d’Etat et le sort à réserver par la CENI à ses décisions. En effet, l’on se retrouve ici dans une situation où n’ayant pas encore publié les résultats provisoires des législatives, la CENI a, par sa décision n°001/CENI/AP/2024 du 05 janvier 2024 procédé à l’annulation des résultats d’élections législatives et provinciales de certains candidats et des suffrages dans certaines circonscriptions électorales pour des raisons évoquées par elle et connues de tous.

Ce faisant, si la Cour constitutionnelle est le Juge de l’inconstitutionnalité des lois, des actes ayant force de loi et consorts (violation de la Constitution), le Conseil d’État est à son tour, le Juge de l’illégalité des actes de l’Administration (violation de la loi « ici, la loi est prise au sens large »).

Selon M. Neyker Tokolo Pokotoy, chercheur en Droit public, la décision de la CENI a violé la Constitution (la norme supérieure de l’ordre juridique étatique selon la théorie pyramidale de Hans KELSEN) de la RDC du 18 février 2006 telle que révisée à ce jour notamment dans son article 19 qui garantit le droit de la défense à tout citoyen congolais. Ce droit est appelé fondamental parce qu’il est garanti par la Constitution et certains instruments juridiques internationaux. La CENI en sanctionnant ces candidats unilatéralement sans les avoir entendus comme l’exige la Constituant de 2006, elle a violemment heurté la Constitution précitée.

Ainsi, qu’il s’agisse d’une décision prise au cours du processus électoral, mais elle donne lieu plutôt au contentieux administratif, et non au contentieux électoral qui devra contester les résultats provisoires lesquels ne sont toujours pas publiés jusqu’à présent.

Par conséquent, dit-il, le Juge à saisir pour y statuer c’est le Conseil d’État. Comme elle viole un droit inhérent à la personne humaine, et pour des raisons de célérité ou de promptitude de la procédure, la victime saisira le Conseil d’État en procédure de référé-liberté.

A quand la publication des résultats provisoires de la CENI ?

Au regard de tout ce qui vient d’être dit, la CENI ne peut valablement publier les résultats provisoires que lorsqu’elle aura reçu les décisions du Conseil d’Etat, qui promet de se prononcer ce vendredi. Entre-temps, l’on apprend du côté de la Centrale électorale que la plénière est en pleine délibération. Et que la publication des résultats provisoires ne saurait tarder.

Tout, en effet, porte à croire que la publication de ces résultats provisoires des élections législatives en Rdc interviendra ce vendredi. Ainsi, seuls 500 des 23.653 candidats députés nationaux seront proclamés élus, précise une source. Et pour la ville province de Kinshasa, poursuit la source, il y a 3.976 candidats députés nationaux pour 56 sièges. 5.265 candidats députés provinciaux pour 44 sièges et 21.475 candidats conseillers communaux.

En finir avec le suspens

Nombreux sont les Kinois qui en ont marre de cet état de chose qui empêche tant le Gouvernement central que provincial de Kinshasa de travailler pour le bien-être de tout le monde. Kinshasa donne l’allure d’une ville abandonnée, qui s’engouffre du jour au jour et qui perd petit à petit de sa beauté d’autrefois.

Si le fleuve Congo, fatigué de consommer à longueur des journées des immondices et autres bouteilles en plastique, est obligé de les restituer à la ville de Kinshasa, ceci entraine des conséquences en terme de pollutions, dans une ville où bon nombre de toilettes ne respectent pas les normes d’hygiène.

Entre-temps, circuler dans certains tronçons routiers à Kinshasa devient un parcours de combattant. Certains propriétaires de véhicules sont même partagés entre sortir avec sa propre voiture et l’endommager suite à l’état de la route, ou sortir sans l’espoir de trouver un transport en commun. Dans un contexte de sauve-qui peut, c’est la loi du plus fort, le moto-transporteur (Wewa) qui s’applique.

Voilà pourquoi il faille en finir avec ce suspens qui n’a que trop duré, en dotant le pays de responsables qui vont travailler pour le bien-être du souverain primaire. C’est dans ce sens que la CENI est appelée, sans atermoiement à publier ses résultats provisoires, afin que ceux qui sont mécontents saisissent les cours et tribunaux. Car maintenir ce suspens, c’est porter un coup de massue à un pays en déphasage de son propre développement.

JMNK 




Tirant les conséquences de la décision de la CENI : Peter Kazadi suspend Gentiny Ngobila, Bobo Boloko et César Limbaya

Dans un message officiel, le Vice-ministre à l’Intérieur, M. Jean-Claude Molipe Mandongo, agissant au nom du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Me Peter Kazadi, a suspendu MM. Gentiny Ngobila, Bobo Boloko et César Limbaya, Gouverneurs respectivement de la ville province de Kinshasa, de l’Equateur et de la Mongala.

« Tirant les conséquences de la décision de la CENI en rapport avec les irrégularités enregistrées le 20 décembre 2023, soit la journée du scrutin des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales et des conseillers municipaux, dès réception du présent message, en attendant l’organisation des élections pour les nouveaux animateurs dans vos entités respectives, l’intérim devra être assuré par vos vice-gouverneurs. Et ce, jusqu’à nouvel ordre et ceci pour ne pas gêner l’administration et le fonctionnement de vos entités », indique le message.

Il vous souviendra qu’au lendemain du communiqué de la CENI dans lequel il invalidait près de 82 personnes, le Procureur près la Cour de cassation avait saisi les différentes chambres législatives pour lui autoriser de poursuivre ces personnes concernées. Le premier à répondre à cet appel, c’est le bureau du président de l’Assemblée provinciale, soit 4/5 a autorisé le Procureur de poursuivre Le Gouverneur Gentiny Ngobila et son ministre en charge de l’Education, Charles Mbuta Muntu.

Cette décision a été attaquée par le camp Ngobila, qui a pensé que l’Assemblée provinciale étant suspendue, son bureau ne pouvait se réunir pour statuer là-dessus. Et mercredi dernier, nombreux sont les Kinois qui ont aperçu Gentiny Ngobila faisant une entrée triomphale à l’Hôtel de ville de Kinshasa.

Soulignons que le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi a convoqué en urgence à Kinshasa les gouverneurs de l’Équateur, de la Mongala ainsi que le vice-gouverneur du Kasaï Central.

C’est ce qu’on peut lire des télégrammes publiés ce mercredi 10 janvier 2024. Le motif de cette convocation sera communiqué à ces chefs des trois exécutifs provinciaux, dès leur arrivée dans la capitale.

Dans l’entre-temps, les gouverneurs Bobo Boloko de l’Équateur, César Limbaya de la Mongala et Martin Makita, vice-gouverneur du Kasaï Central sont accusés de vandalisme des Dispositifs électroniques de vote (DEV) et de bourrage d’urnes lors des élections du 20 décembre.

JMNK




48h après l’autorisation des poursuites délivrée par l’APK, Gentiny Ngobila n’a pas démissionné

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila est aperçu, ce jeudi 11 janvier 2024, dans son cabinet de travail, à l’hôtel de ville de Kinshasa.

Les immunités de Gentiny Ngobila ont été levées depuis le mardi 09 janvier par l’APK qui a autorisé, par ailleurs, le Procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde à le poursuivre. Le PG Firmin Mvonde avait émis un réquisitoire dans ce sens après les soupçons de fraude électorale dans laquelle serait impliquée le Chef de l’exécutif provincial invalidé par la CENI.

Il était prévu que le gouverneur dépose sa démission 48h après la levée de ses immunités. Nous y sommes, toujours pas de démission. L’avocat conseil de Gentiny Ngobila avait affirmé, dans un communiqué, que son client ne démissionnerait pas. Motif : la démarche de l’APK est irrégulière.

Assiste-t-on à un regain des tensions entre le Chef de l’exécutif provincial et le chef de l’organe délibérant de Kinshasa ? La question reste pendante. Ce qui apparait, Gentiny Ngobila tente d’envoyer un message à Firmin Mvonde. Mais, lequel ? Difficile de cerner en ce moment.

Dans la vidéo balancée sur les réseaux sociaux, on entend les gens crier : « Gentiny Ngobila, l’homme ! L’homme est là ! ». Un autre qui lâche : « Ils ont mangé la chaire de chien ». Qui donc ? Aucune réponse ! Cette affaire reste  jusque-là, à suivre.

Il faut rappeler que c’est le mardi 9 janvier 2024 que tout avait  été bouclé à l’Assemblée provinciale. Sur ordre du Parquet près la Cour de cassation, le bureau de l’APK avait  autorisé  les poursuites judiciaires à l’endroit du locataire de l’hôtel de ville Gentiny Ngobila  Mbaka afin de trouver la lumière sur la question de la fraude électorale mise à sa disposition.

Le gouverneur de Kinshasa, actuel candidat à l’élection législative de la députation nationale est accusé de bourrages d’urnes notamment la fraude, la corruption, la violence et détention illégale des dispositions électroniques de vote (DEV). Il est parmi les 82 candidats invalidés par la CENI pour ces griefs.

Sur 5 membres du bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, 4 avaient voté pour la levée de ses immunités.

A cet effet, l’ultimatum de 24 heures lui avait été donné pour déposer sa démission, afin de se mettre à la disposition de la justice. Pendant ce temps, c’est le vice-gouverneur Gérard Mulumba qui va assurer l’intérim.

Bien avant l’autorisation de la dite démarche, le concerné a déposé un recours contestant les accusations de fraudes électorales qui pèsent sur lui.

Il est à noter que la question d’invalidation de 82 candidats fraudeurs avait fait vibrer la ville province de Kinshasa, poussant la plupart des notables à interpeller la justice congolaise de poursuivre ces derniers, dans le cadre de décourager toute la bande de ces réseaux de mafieux.

A l’aune du sujet et selon les vidéos qui circulent, le patron de l’Hôtel de ville reste en fonction et ne va pas démissionner, car l’Apk suspendue par le ministre de l’Intérieur n’a le pouvoir de traiter ce cas, révèlent ses proches.

Jean-Luc Lukanda




A cause du mauvais voisinage : Le Burundi ferme ses frontières terrestres avec le Rwanda

Il nous revient que le Burundi vient de fermer toutes ses frontières terrestres avec le Rwanda depuis ce jeudi à la mi-journée, a annoncé le ministre burundais de l’Intérieur, à cause du « mauvais voisinage de Paul Kagame », qui héberge selon lui tous les ennemis du pays.

Martin Niteretse assure qu’ils reprendront des relations avec le président rwandais lorsqu’il sera revenu à de meilleurs sentiments, et a annoncé par la même occasion l’expulsion de ressortissants rwandais qui sont sur le sol burundais.

L’on rapporte même une éventuelle expulsion des ressortissants rwandais se trouvant au Burundi, surtout ceux de la province de Kayanza, frontalière avec le Rwanda au Nord du pays.

Notez que cette annonce a pénalisé plusieurs Rwandais et Congolais qui allaient retourner chez eux et qui ont été bloqués à la frontière de Ruhwa dans le Nord-Ouest.

Des dizaines de Burundais qui s’étaient rendus au marché de Bugarama au Rwanda sont restés eux aussi bloqués dans la zone neutre.

Pour rappel, le président Burundais Evariste Ndayishimiye a accusé publiquement, il y a quelques jours, son voisin du nord « d’entretenir des groupes terroristes sur le sol de son Burundais.




DGRK : Michée Musaka sensibilise les bourgmestres, les banques partenaires et les confessions religieuses

Pas de repos pour le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Michée Musaka Mayelenkay.

Après avoir eu des échanges fructueux avec notamment, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, le Secrétaire général de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), plusieurs séances de travail, dont successivement avec les responsables des médias, les bourgmestres, les responsables des différentes banques installées dans la ville de Kinshasa et les responsables des confessions religieuses.

Ces derniers ont été sensibilisés sur la grande échéance fiscale du 01er février 2024. « Cette grande échéance fiscale concerne l’impôt foncier  exercice 2024 et l’impôt sur les revenus locatifs exercice 2024, revenus 2023 », indique notre source, qui ajoute qu’au cours de ces entretiens, le Directeur général de la DGRK, a sollicité auprès de ses interlocuteurs leur soutien afin d’atteindre un maximum des contribuables.

De son côté, le Représentant de la communauté Islamique de la RDC, Imam Cheikh Youssouf a promis son soutien au Patron de la régie financière de la ville de Kinshasa.

“Nous avons assisté à la réunion avec le DG de la DGRK en ce qui concerne la sensibilisation sur l’impôt foncier et l’impôt sur les revenus locatifs. On était très intéressés que nous soyons informés et notre devoir est de relayer l’information à la base”.

Il a, par la même occasion, annoncé une rencontre avec les Imams de la ville de Kinshasa qui sont en contact permanent avec les fidèles, pour les sensibiliser et encourager leur adhésion massive à la culture fiscale.

Pour terminer, le Représentant de la communauté Islamique en RDC, demande à tous les assujettis de payer leurs impôts à la Banque.

Notons que pendant cette période de la grande échéance, il y a aussi d’autres échéances notamment celle du 10 janvier 2024 qui concerne la retenue mensuelle, trimestrielle, semestrielle et annuelle sur les loyers.




Sous le témoin de Julien Paluku : Le FPI remet un chèque de 625 mille dollars Us à l’AZES pour renforcer la viabilisation des ZES dans les 6 espaces industriels 

Dans le cadre du développement des Zones Économiques Spéciales en République Démocratique du Congo, un chèque de 625 mille dollars américains a été remis ce jeudi au Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), Augy Bolanda par le Directeur général du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI), Bertin Mudimu Tshisekedi pour renforcer la viabilisation des Zones Économiques Spéciales dans le 6 espaces industriels que compte le pays.

Le financement des Zones Économiques Spéciales augure la diversification de l’économie congolaise, a fait entendre le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, tout en jetant des fleurs au Président de République Félix Tshisekedi qui est désormais le père l’indépendance économique de la RDC a-t-il ajouté

Grâce à ce financement, la viabilisation des Zones Économiques Spéciales sera renforcée a déclaré de son côté, le Directeur Général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales

Sur instruction du Ministre de l’industrie, le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) va renforcer son appui dans le développement des Zones Économiques Spéciales durant ce deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi axé sur les actions, a déclaré côté le Directeur général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi.




Election présidentielle 2023 : Julien Paluku reçoit le rapport préliminaire de la mission d’observation du consortium panafricain pour la paix  

24 heures après la publication des résultats définitifs de la présidentielle par la Cour constitutionnelle qui donnent gagnant le Président Félix Tshisekedi avec 73,47%, le rapport préliminaire du consortium panafricain pour la paix qui avait déployé ses observateurs a été remis ce mercredi au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, qui est aussi un panafricain rompu.

Ce rapport préliminaire renseigne que les élections de 2023 ont respecté les règles de l’art, d’où l’Afrique Subsaharienne doit copier ce modèle avec la mise en contribution d’un centre de vérité a fait entendre Ernest Nounga Djomo, Président Exécutif de ce consortium qui appelle le peuple congolais de se ranger derrière le Président élu, Félix Tshisekedi pour développer ensemble la Rdc, mais de s’abstenir de ceux qui n’aiment pas la patrie

« Nous avons échangé sur ce qui a été positif et négatif. L’objectif pour nous était, entant que panafricanistes, de lui remettre notre rapport préliminaire de notre mission d’observation et échanger sur tout autre domaine de la vie politique africaine. Le message est clair, ce que le peuple congolais a exprimé la démocratie, la vraie et que le président de la République a été élu avec une majorité absolue », Ernest Nounga Djomo, Président Exécutif/Consortium panafricain pour la paix.

D’après le résultat qui a été donné, de manière définitive par la Cour constitutionnelle qui a vu le président aller de 73, 47%, poursuit-t-il, ça voudrait dire que tout a été bien fait et que le peuple congolais qui a choisi son président doit suivre ses leaders charismatiques et s’abstenir de suivre ceux qui n’aiment pas la patrie.

« Parce qu’en fait, le Congo appartient à tous les Congolais et détruire le Congo sera une erreur monumentale. Et si nous entant que panafricanistes nous voyons le Congo, qui est une partie importante de l’Afrique se détruire, c’est notre Afrique-mère qu’on est en train de perdre. Que les gens laissent notre Afrique aller vers son émergence », dit-il.

C’est pourquoi, affirme-t-il, que nous pensons que notre conception est indépendante. Nous n’avons pas de pression. Nous disons à tous nos interlocuteurs ce que nous pensons de l’Afrique, ce que l’Afrique doit être. Le ministre a été aussi très clair. Ce que les gens nous ont amené en leur temps à copier, nous ne voulons plus de ça. Nous ne voulons plus d’une Afrique où toutes les décisions se prennent à Washington ou à l’Union européenne. Nous voulons une Afrique qui est dirigée par les Africains pour les peuples Africains.

De son côté, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a quant à lui insisté sur la mise en place des réformes qui tiennent des réalités africaines; d’où une démocratie à l’africaine doit passer par une forte sensibilisation de la classe politique du continent noire a-t-il ajouté. Cette réflexion a beaucoup réjoui ses hôtes.

Signalons que ce rapport préliminaire fait aussi des recommandations à la Centrale Électorale et au Gouvernement congolais.




MESSAGE DE FELICITATIONS DE LA FEDERATION DES ENTREPRISES DU CONGO  A SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

FEC

 Fédération des Entreprises

du Congo

 

MESSAGE DE FELICITATIONS DE LA FEDERATION DES ENTREPRISES DU CONGO 

A SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

 

 

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,

Au nom de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle, et au mien propre, j’ai l’avantage de Vous adresser nos plus sincères félicitations pour Votre réélection à la tête de la République Démocratique du Congo. Cette victoire témoigne de la confiance que le peuple congolais place en Votre leadership exemplaire et en Votre vision pour le développement du pays.

 

Votre réélection est une reconnaissance de Vos efforts constants pour promouvoir la croissance économique, l’investissement et la création d’emplois en République Démocratique du Congo. La Fédération des Entreprises du Congo et le monde des affaires restent convaincus que Votre nouveau mandat permettra de consolider les avancées réalisées et de continuer à mettre en œuvre des politiques favorables au secteur des entreprises.

 

En tant qu’organisation représentant les entreprises congolaises, la FEC est déterminée à travailler en étroite collaboration avec Votre gouvernement pour soutenir Vos initiatives visant à renforcer l’économie nationale, à promouvoir l’innovation et à faciliter un environnement des affaires propice à la croissance.

 

La FEC est consciente des défis auxquels notre pays est confronté, mais elle reste confiante en Votre capacité à les relever avec succès. Votre leadership inspirant et Votre engagement envers le développement durable sont des sources d’inspiration pour nous tous.

 

Nous Vous réitérons nos félicitations pour Votre réélection, Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Vous souhaitons plein succès dans Vos fonctions et sommes impatients de travailler ensemble pour construire un avenir prospère pour la République Démocratique du Congo.

Très Haute considération.

 

      Fait à Kinshasa, le 11 janvier 2024

      Pour la Fédération des Entreprises du Congo

      Robert MALUMBA KALOMBO

       Président National