Un scientifique reconstitue de manière hyperréaliste le visage de la Vierge Marie

La chercheuse brésilienne Átila Soares da Costa Filho a reconstitué le visage de Marie à partir du Suaire de Turin, en partant de la ressemblance que Jésus aurait avec sa mère et en y ajoutant le contexte ethnique des femmes de l’époque. Le premier résultat de son travail a été publié en 2021. Mais près de trois ans plus tard, elle revient avec une reconstitution grâce à un programme d’hyperréalisme.

La première expérience a été applaudie par Barrie M. Schwortz, grand spécialiste du Saint Suaire, qui a contribué à la faire connaître. Cette première œuvre est actuellement conservée au Département des études du Sanctuaire de Fatima, au Portugal.

Ce nouveau résultat, publié au début de l’année 2024, est le fruit du travail de recherche minutieux d’Átila Soares da Costa Filho, diplômée en design industriel, d’origine brésilienne. Soares est également responsable des reconstructions des visages de saint François et de sainte Claire d’Assise.

Les nouvelles images montrent ce que nous savions déjà, mais nous permettent de mieux le visualiser : Marie était une belle femme, comme l’ont affirmé bon nombre de voyants de la Vierge Marie.

Traduit de l’espagnol par Zenit




Nombre record de prêtres arrêtés, enlevés ou assassinés en 2023 : 14 meurtres, en légère baisse par rapport à 2022

Ce chiffre de 132 représente une augmentation par rapport aux 124 cas recensés en 2022. Toutefois, il ne s’agit là que des cas confirmés, le nombre réel pouvant être plus élevé, compte tenu du fait que dans certains pays il est difficile d’obtenir des informations fiables.

C’est la deuxième année que l’Aide à l’Église en Détresse (AED) recense tous les cas d’enlèvements, de meurtres et d’arrestations de membres du clergé et de religieux catholiques dans le monde.

Parmi eux, 86 étaient en état d’arrestation (contre 55 en 2022). Le Nicaragua est en tête de liste des régimes autoritaires qui ont eu recours à la détention de prêtres et de religieux. Une manière de punir l’Église qui dénonce les injustices et les violations des droits de l’homme. Certaines des 86 personnes figurant sur la liste avaient déjà été arrêtées ou enlevées avant le début de l’année, mais sont restées en détention ou portées disparues pendant une partie ou la totalité de l’année 2023.

A noter que la fondation internationale ne comptabilise que les arrestations qui sont liées à la persécution et non aux cas avérés de criminalité de droit commun. Les affaires relatives aux membres d’autres confessions ne sont pas non plus prises en compte dans la liste.

Au Nicaragua, 46 membres du clergé ont été arrêtés au cours de l’année 2023, dont deux évêques et quatre séminaristes, tandis que d’autres, dont des religieuses telles que les Missionnaires de la Charité, ont été expulsés du pays ou se sont vu refuser l’entrée après avoir séjourné à l’étranger. De nombreux prêtres qui avaient été arrêtés ont finalement été libérés ou envoyés en exil, mais une répression majeure au cours des deux dernières semaines de décembre a conduit à l’arrestation d’au moins 19 ecclésiastiques, dont Mgr Isidoro de Carmen Mora Ortega, évêque du diocèse de Siuna. Deux des prêtres ont été libérés par la suite, mais les 17 autres, ainsi que l’évêque Rolando Alvarez, arrêté en août 2022 et condamné par la suite à 26 ans de prison, sont toujours en détention.

Même s’il est pratiquement impossible de prouver l’information en Chine, les chiffres de l’AED font état de 20 membres du clergé en état d’arrestation en 2023, certains d’entre eux étant portés disparus depuis des années. Mais le nombre réel est difficile à établir car certains prêtres ou évêques ont peut-être été libérés sans que les détails ne soient rendus publics.

La Biélorussie est un autre pays qui a eu recours à des arrestations pour tenter de faire taire des prêtres. Au moins 10 d’entre eux ont été arrêtés par les autorités au cours de l’année, et trois étaient toujours derrière les barreaux à la fin de l’année.

En Ukraine, les Pères Ivan Levitskyi et Bohdan Heleta, deux prêtres gréco-catholiques arrêtés en 2022 par les forces d’occupation russes, n’ont toujours pas été libérés.

En Inde, où les lois anti-conversion continuent d’être utilisées pour tenter d’entraver le travail des organisations catholiques, au moins six personnes ont été arrêtées au cours de l’année, dont une religieuse. Elles ont toutes été libérées par la suite, mais certaines font toujours l’objet de poursuites qui pourraient conduire à des peines de prison.

Les enlèvements sont en baisse, mais toujours inquiétants

Le nombre de prêtres ou de religieuses enlevés est passé de 54 en 2022 à 33 en 2023, mais reste important. Ce nombre comprend cinq prêtres qui avaient été enlevés au cours des années précédentes et qui sont restés entre les mains de leurs ravisseurs, ou des prêtres qui ont été libérés en 2023, comme le Père Hans-Joachim Lohre, qui a été enlevé au Mali en 2022.

Le Nigeria est de loin en tête de liste, avec 28 cas, dont trois religieuses. Haïti compte 2 cas. Les 3 autres cas d’enlèvement sont des prêtres au Mali et au Burkina Faso, et une religieuse en Ethiopie.

Quatre prêtres enlevés restent à ce jour disparus : Joël Yougbaré du Burkina Faso, John Bako Shekwolo, Joseph Igweagu et Christopher Ogide du Nigeria.

Tragiquement, en 2023, de nombreux chrétiens, et en particulier des membres du clergé et des religieux, ont payé un lourd tribut pour leur engagement en faveur du bien commun, des droits de l’homme et de la liberté religieuse. En 2023, 14 meurtres ont été commis : 11 prêtres, un évêque, un religieux et un séminariste. Cela représente une diminution par rapport aux 18 meurtres enregistrés en 2022. Pour autant que l’AED ait pu le vérifier, aucune religieuse n’a été assassinée cette année.

Sept de ces homicides ont eu lieu dans des circonstances qui n’étaient pas claires ou qui n’étaient pas directement liées à une persécution. Il s’agit d’un évêque et d’un prêtre aux États-Unis, d’un prêtre en Colombie, d’un prêtre au Mexique, d’un frère religieux au Cameroun, d’un prêtre au Burkina Faso et d’un prêtre au Nigeria.

Parmi les sept autres décès directement liés à la persécution, c’est à nouveau le Nigeria qui compte le nombre le plus élevé sur la liste avec trois morts. Le Père Isaac Achi a été brutalement assassiné en janvier, parce qu’il n’a pas réussi à s’échapper de sa résidence réduite en cendres à la suite d’une attaque, et le séminariste Na’aman Danlami a subi exactement le même sort, en septembre. Peu de temps après, en octobre, Godwin Eze, un bénédictin qui avait été enlevé avec deux autres novices, a été assassiné par ses ravisseurs.

Certains de ces meurtres ont été classés comme étant liés à la persécution, malgré le manque de clarté des motivations des meurtriers. Le Père Pamphili Nada a été tué en Tanzanie par un homme qui souffrait de troubles mentaux. Au Mexique, le Père Javier García Villafaña a été retrouvé mort dans sa voiture. Ses agresseurs, dont l’identité est inconnue, l’ont abattu dans une région où le crime organisé est répandu et où ceux qui s’y opposent sont souvent la cible des cartels de la drogue. En décembre, un prêtre belge âgé, le Père Leopold Feyen connu localement sous le nom de Pol, a été poignardé à mort par des hommes armés qui ont fait irruption dans sa maison en République démocratique du Congo, où il avait servi pendant des décennies.




Grande Marche pour la vie en France aura lieu ce dimanche 21 janvier à Paris

L’édition 2024 de la « Marche pour la vie » se déroulera ce dimanche 21 janvier 2024 à Paris. Cette association rassemble plusieurs milliers de catholiques chaque année pour prier et marcher dans les rues de la capitale française, aux alentours du 3e dimanche de janvier.

Fondée en 1988, « Marche pour la vie » vise à rappeler la dignité et la valeur de chaque vie humaine. Elle s’oppose à la culture de mort et désire protéger les innocents et les plus faibles. Avec la loi française en préparation d’inscription de l’avortement (Interruption Volontaire de Grossesse – IVG) dans la constitution et de légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté, cette marche est donc plus que jamais attendue.

Plusieurs mots d’ordre accompagnent la communication de cet événement : « Lutter pour ceux qui ne le peuvent plus », « donner une voix à ceux qui n’en ont pas », « marcher pour ceux qui ne le peuvent pas ».

Le départ aura lieu dimanche à 14h, place Saint-Sulpice à Paris. La marche se dirigera vers la place Denfert-Rochereau et les organisateurs proposeront plusieurs témoignages en faveur de la vie.

Une veillée de prière aura lieu le samedi 20 janvier en l’église Saint-Roch, à Paris. Les participants pourront intercéder pour les enfants, les parents, les malades et les personnes âgées victimes de la culture de mort, ainsi que pour les médecins.

L’Église catholique aux États-Unis organise, elle aussi, ces jours-ci, des rencontres pour la vie, avec veillée de prière, messe et marche pour la vie le lend

emain.




350e anniversaire des révélations à Marguerite-Marie Alacoque

Le 27 décembre 2023, Monseigneur Celestino Migliore, nonce apostolique en France, a présidé la messe d’ouverture du Jubilé des 350 ans des apparitions de Jésus à la religieuse visitandine, Marguerite-Marie Alacoque.

Tout au long de ce Jubilé, vous pourrez suivre en exclusivité sur ZENIT les événements liés au Jubilé, être en communion de prière par des neuvaines spécifiques, découvrir la spiritualité du Sacré-Cœur et les spécificités de la dévotion au Cœur Sacré de Jésus.

Ci-dessous, nous publions dans son intégralité, l’homélie prononcée par Mgr Migliore lors de la messe d’ouverture du Jubilé à Paray-le-Monial (France) le 27 décembre.

Il y a trois cent cinquante ans, comme aujourd’hui, ici à Paray-le-Monial, Marguerite-Marie Alacoque, une jeune sœur visitandine priait en silence, agenouillée dans une chapelle en pierre, froide. Elle menait une vie religieuse normale, à part quelques stress occasionnels.

Autour d’elle, certains la soutenaient, d’autres la trouvaient un peu étrange et un peu nerveuse. Mais en elle il y avait quelque chose d’autre, un émoi, une espérance et un désir de Quelque chose, de Quelqu’un. Ce matin-là, alors qu’il faisait encore nuit, elle regarde le crucifix au-dessus de l’autel. Elle sent quelque chose dans l’obscurité. Et elle voit quelque chose. Elle voit quelqu’un. Elle le voit. « Voici le Cœur de Jésus ». Elle hésite un moment et se demande : je dors, je rêve en voyant cette chose ? Non. Elle ne voyait pas seulement, mais elle se sentait regardée avec tendresse et a entendu : « Voici le Cœur qui t’a tant aimé ». Elle se demande si c’est réel. Les saints l’ont vu, c’est sûr. Mais je ne suis pas une sainte, pense-t-elle. Mais je le vois. Il peut faire ce qu’il veut, même avec une pécheresse comme moi, écrira-t-elle.

C’était le 27 décembre 1673. Au cours des semaines et des mois suivants, sœur Marguerite-Marie Alacoque aura plusieurs visions du Sacré-Cœur de Jésus dans la chapelle de son couvent. Elle décrivait son cœur comme transpercé et sanglant, avec des flammes, une couronne d’épines surmontée d’une croix. Ces visions puissantes l’inspiraient et la déroutaient. Parfois, il se présentait à elle avec des instructions très précises : « Honore mon Sacré-Cœur le premier vendredi de chaque mois. Dis à tes sœurs de faire de même ». Jésus lui demanda aussi d’instituer une fête en l’honneur de son Cœur après la Fête-Dieu.

Quand elle en parla avec sa communauté, elle fut accueillie par des réactions diverses. Curiosité et conviction, mais aussi incrédulité. Elle en parla avec sa supérieure, qui ne savait pas bien ce qu’il fallait en penser. Marguerite était-elle une sainte ou une jeune femme problématique. Ou les deux en même temps ?

Sa supérieure s’adressa à un jeune prêtre jésuite, Claude La Colombière. Les personnes ont vite pris conscience de sa sagesse et de sa fidélité. Peut-être pouvait-il aider cette jeune sœur et donner un sens à ses visions. Par ailleurs, les visions étaient cohérentes avec la foi de l’Église, les Écritures et la Tradition. En réalité, il n’y avait rien de nouveau.

L’essence de son expérience de prière était celle-ci : « Jésus m’aime. Il nous aime tous. Il veut que nous l’aimions et que nous nous aimions tous. » C’est ce que nous dit aujourd’hui l’apôtre Jean : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour ».

Jésus lui demandait de diffuser ce message, mais une moniale cloitrée n’avait pas de contact avec l’extérieur. Twitter, Instagram et TikTok étaient encore loin d’arriver. Alors Jésus lui demanda de dire au père La Colombière de prêcher ce message. Il devint ainsi un grand apôtre du Sacré-Cœur, à travers ses homélies, ses retraites et ses écrits, diffusant cette dévotion dans toute la France et au-delà. Après Paray, Claude devint aumônier de la duchesse d’York à Londres. À cause de manœuvres politiques, il fut emprisonné puis éloigné d’Angleterre.

Aujourd’hui, nous ouvrons le jubilé du 350è anniversaire de la première vision du Sacré-Cœur que sainte Marguerite-Marie Alacoque a eue. Jubilé qui durera 18 mois, la durée de ses visions. Dans les années 1600, il y avait un grand besoin d’humaniser la vie privée, familiale, sociale et politique de l’humanité. C’est dans ce contexte que se situent les révélations reçues par Marguerite-Marie Alacoque. L’ère dans laquelle nous vivons est à nouveau une époque qui a un grand besoin d’humanisation. Aujourd’hui, le monde est confronté aux effets tragiques de la pandémie, avec l’incertitude et la peur pour le présent et le futur ; à la recrudescence de la violence à tous les niveaux, à la guerre barbare en Europe de l’Est et au Moyen Orient ; à la déconstruction de la vie familiale, sociale et politique ; à l’indifférence envers les perdants, les vaincus, les oubliés : tout ceci constitue le tableau de la misère humaine dans lequel nous vivons.

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos », nous a dit Jésus. Le repos est l’une des toutes premières paroles de la Bible. Nous le trouvons dans le récit de la création, lorsque Dieu se repose le septième jour, après avoir laissé libre cours à sa puissance créatrice. La Bible dit que Dieu « se repose », c’est-à-dire qu’il cesse de créer. Certainement pas parce qu’il était fatigué, ni parce qu’il avait épuisé son imagination. Mais, Dieu freine plutôt sa toute-puissance créatrice ; il met une limite à sa toute-puissance pour faire place à la vie et à l’activité des vivants, en particulier pour faire place à la liberté de l’homme. Comme pour dire que sa grandeur réside dans sa puissance créatrice, mais qu’elle brille dans sa capacité à se fixer une limite : c’est le repos de Dieu qui est synonyme de douceur, de mansuétude.

« Je suis doux et humble de cœur ». La douceur qui est mansuétude est l’une des premières caractéristiques par lesquelles Dieu se fait connaître à l’homme. Le Sacré-Cœur est central et d’une grande importance dans notre vie spirituelle et sociale pour nous chrétiens. La mansuétude de Dieu, soulignée par la spiritualité du Sacré-Cœur, doit devenir notre mode de vie : mettre des limites à notre tendance à nous affirmer devant les autres, à décider pour les autres, à toujours parler pour les autres, à toujours vouloir avoir le contrôle absolu de ce qui se passe autour de nous, à prétendre être le maître et à ne faire qu’enseigner aux autres, pour maîtriser toute violence dans notre vie personnelle et sociale, afin de contribuer à l’humanisation de la vie communautaire et sociale. La douceur, la mansuétude de Dieu est un joug facile à porter, un fardeau léger, car elle permet à ceux qui vivent avec nous d’exister, de s’exprimer, d’être eux-mêmes devant Dieu et devant nous-mêmes. Elle garantit aux pays et aux sociétés du monde entier le droit d’exister, de s’exprimer, de s’épanouir et de coopérer.

Le message de l’amour miséricordieux et l’appel à la réparation prennent un sens nouveau dans la société actuelle. Le dévoilement des abus sexuels et des abus de pouvoir dans l’Église, dans les différentes institutions civiles et dans la famille ; la persistance de la barbarie des nouvelles guerres, l’indifférence envers les rebuts de l’humanité ; la confusion qui existe au sujet du respect et de la protection de la vie nous font découvrir combien l’amour de Dieu est blessé et combien il redouble de miséricorde, ouvrant des voies de vie inespérées.

Qui, aujourd’hui, a besoin de la dévotion au Sacré-Cœur ? Nous tous. Le Sacré-Cœur est pour nous, pour notre société humaine. Si nous sommes socialement gênés, fidèles mais pas sûrs de nous-mêmes comme Marguerite-Marie, alors notre cœur a toujours une place dans le cœur de Jésus. Si notre cœur est brisé par une relation en crise ou la perte d’un être cher, nous pouvons trouver la guérison et l’intégrité dans son Cœur. Si nous sommes jeunes, pleins d’énergie, désireux d’enflammer notre cœur et de partager cette flamme avec les autres, alors le Sacré Cœur est

fait pour nous.




A Beni : l’armée congolaise libère 9 civils de main des rebelles ADF

Au total neuf ex-otages ont été libérés par les Forces armées de la République démocratique du Congo conjointement avec l’armée ougandaise (Updf) sur l’axe Mbau-Kamango, en territoire de Beni au Nord-Kivu. Ils ont été remis à la coordination urbaine de la société civile forces vives de Beni ce vendredi 19 janvier 2024.

D’après le porte-parole des Opérations Sokola 1 secteur Grand Nord, le capitaine Antony Mwalushayi, ces ex-otages ont été libérés lors des opérations de ratissage menées à l’Est de cet axe routier.

Outre ces civils libérés, plusieurs rebelles terroristes ADF MTM ont été neutralisés pendant ces opérations militaires.

“Aujourd’hui, les Forces armées de la RD Congo ont remis officiellement neuf compatriotes pris en otage dernièrement par les terroristes ADF sur la route Mbau- Kamango. Vous êtes sans ignorer que nous avons mené des opérations de nettoyage sur ce tronçon. Nous avons neutralisé plusieurs terroristes et blessé et capturé d’autres, ils sont au nombre de 9 parmi eux des femmes, enfants et de bébés. Ils sont victimes car nous avons eu le temps de les exploiter. Nous avons la conviction que ce que nous remettons à la société civile sont des innocents “, a-t-il indiqué.

De son côté, Me Pépin Kavotha, président de la société civile forces vives de Beni remercie les forces conjointes Fardc Updf pour la libération de ces civils et demande à la population qui continue à collaborer avec les terroristes ADF de se désolidariser avec ces derniers pour contribuer au retour de la paix et de la sécurité sur l’ensemble de la région de Beni.

“Nous avons un grand plaisir de recevoir nos compatriotes congolais de venir effectivement par le biais de l’armée. Nous félicitons l’armée pour cet exploit, occasion pour nous d’appeler la population qui serait en collaboration avec l’ennemie de mettre fin à cette pratique “, indique Me Pépin Kavotha.

Il sied de rappeler que l’armée congolaise a rendu publique mercredi dernier le bilan annuel des opérations militaires contre les terroristes ADM faisant état de plus de 1000 combattants neutralisés au côté de plusieurs capturés.

Alain Wayire/Beni




Réforme dans le secteur de l’environnement:  Eve Bazaïba lance les états généraux des forêts de la Rdc

‹‹ Les forêts de la RDC , nouvelle locomotive de son développement durable et de l’énergie planétaire ››, tel est le thème retenu pour les états généraux des forêts de la Rdc qui ont ouvert leurs portes ce jeudi 18 janvier 2024 à Kinshasa au fleuve Congo hôtel dans la salle auditorium. Une cérémonie dont a pris part la ministre d’État et ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaïba Masudi, la ministre du Plan Judith Suminwa Tuluka, les délégués des ambassadeurs, directeurs et responsables des services de l’administration publique, des parties prenantes et les membres de la société civile de la Rdc.

Organisée par le ministère de l’Environnement et développement durable, sous le haut patronage du président de la République, ces assises qui vont s’étaler sur 5 jours, soit du jeudi 18 au lundi 22 janvier 2024 ont pour but : lever des options fondamentales susceptibles d’insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur forestier dont la contribution au budget national reste encore limitée ; fournir toutes les informations relatives aux écosystèmes forestiers aux données de production forestières ; contribuer à la réalisation d’un diagnostic complet de l’état des lieux de la gestion des forêts, élaborer une nouvelle vision prospective ( politique forestière nationale) de gestion durable consignée dans des actes qui serviront notamment à la révision du code forestier, à l’élaboration des plans et stratégie du secteur ; examiner et évaluer la mise en œuvre du moratoire en cours dans l’attribution de nouvelles concessions forestières industrielles en définissant et adoptant une nouvelle feuille de route concertée et consensuelle.

A sa prise de parole à ces assises, la ministre d’État et ministre de l’Environnement durable et développement qui a lancé officiellement ces assises a d’abord remercié le gouvernement congolais pour tous les efforts fournis pour rendre ce secteur plus important pour le devenir de la Rdc et de tous les partenaires de la RDC qui ne cessent aussi d’accompagner ce pays dans les efforts engagés dans le secteur environnemental.

Pas une fin en soi

Eve Bazaïba qui compte plus sur l’apport de ces assises dans la gestion des forêts dans notre pays a donc lancé un appel à tous les participants à travailler dur afin que tous les problèmes qui engagent la Rdc soient abordés durant ces 5 jours.

‹‹J’invite les uns et les autres dans une vision républicaine à faire preuve comme d’habitude de plus d’abnégation et de responsabilité lors des différents segments des travaux qui vont suivre.

Ces états généraux ne sont donc pas une fin en soi, mais ils préparent plutôt le terrain pour un travail sectoriel plus poussé de réforme sectoriel dans le contexte de réformes

institutionnelles en cours dans notre pays.

C’est de la somme de nos efforts individuels et collectifs que jailliront les actes des états généraux des forêts permettant de jeter les bases d’une gestion forestière capable de contribuer substantiellement à l’économie nationale, à la réduction de la pauvreté, au développement durable de la République Démocratique du Congo ainsi qu’à la lutte contre les changements climatiques ››.

Intervenant aussi au lancement des ces assises comme partenaire qui pilote ces travaux, la présidente du groupe interbailleur environnement et changement climatique (GIBEC) et conseillère en climat à l’ambassade britannique, Helena Heynan a souligné que la présence du Royaume-Uni Uni à ces assises reflète l’importance que ce pays accorde aux problèmes de la lutte contre le réchauffement climatique et la nécessité de soutenir les populations qui dépendent rien que des ces forêts.

‹‹ Nous savons bien que les forêts de la RDC constituent une importante richesse naturelle et surtout pour les populations qui dépendent des ces ressources comme leur survi. Nous nous fixons les objectifs des ces états généraux d’examiner et de formuler les recommandations pour améliorer la gouvernance forestière pour le pays et la population ››, a-t-elle souligné.

A son tour, le Secrétaire général au ministère de l’Environnement et développement Benjamin Toirambe Bamoninga qui salue ces assises qu’il qualifie de très capitales pour l’avenir du secteur de l’environnement, a émis les vœux de voir ces assises répondre aux préoccupations qui suscitent les peines aux problèmes qui minent le secteur forestier en RDC.

Plusieurs points seront abordés au cours des ces assises qui vont se poursuivent au Centre Nganda de Kintambo, notamment la gouvernance forestière, exploitation forestière industrielle et artisanale, conservation forestière, transversalité forestière, l’égalité, traçabilité, transparence et fiscalité et parafiscalité.

Au terme des ces travaux, une cartographie complète du secteur forestier avec ses potentialités et ses contraintes sera mise en place et plusieurs recommandations seront formulées pour mieux piloter la gestion du secteur forestier en RDC.

Osée Kalombo




Julien Paluku satisfait du score réalisé par son regroupement A-B50, soit 20 députés nationaux  

L’Alliance Bloc-50 A-B50 a réalisé un bon score avec 20 députés nationaux élus loyalement à travers le pays. Le bureau politique de ce regroupement qui compte 8 partis politiques s’est réuni ce lundi à Kinshasa sous la présidence de son Autorité morale, Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie.

Au cours de cette réunion stratégique, Bloc-50 a remercié l’ensemble de la population congolaise pour la confiance et soutient envers tous ses candidats largués sur terrain qui ont sérieusement mouillé leurs maillots pour la victoire écrasante de leur champion, le Président Félix Tshisekedi.

Désormais A-B50 sera au cœur de la bonne gouvernance pour ce deuxième quinquennat accordé au Président de la République, Félix Tshisekedi a fait entendre Julien Paluku Kahongya, Président de ce regroupement politique membre de l’union sacrée de la nation.

VTR

« Nous sommes venus exprimer notre totale satisfaction au président de la République. Comme vous le savez, ces hommes et ces femmes se sont battus au côté du président de la République. Nous sommes un regroupement composé de 8 partis politiques et nous avons 20 députés nationaux. Nous remercions l’ensemble de la population congolaise pour la confiance, le soutien, le choix des candidats que nous avons alignés. Nous avons été honorés. Ces candidats n’ont touché à aucune trace de malhonnêteté et ils ont gagné loyalement. Nous voudrions que d’autres regroupements puissent suivre le modèle », indique Julien Paluku.

Signalons que les responsables de ces 8 formations politiques qui composent l’Alliance Bloc-50 ont pris part à cette réunion du bureau politique.




L’investiture du Chef de l’Etat suivie à Bukavu (ACP)

Réélu pour un second mandat à la magistrature suprême, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a prêté serment ce samedi 20 janvier 2024 au stade de Martyrs de Kinshasa. La cérémonie de prestation de serment retransmise à la télévision nationale, a été suivie par la population de Bukavu.

Dans des bars, restaurants, ou encore sur la route, la cérémonie d’investiture a été suivie par plusieurs habitants. Personne n’a voulu rater cet événement d’une haute portée historique. Ils sont nombreux ces habitants de Bukavu qui souhaitent un fructueux mandat au Chef de l’Etat.

“Nous sommes satisfaits parce que, d’abord la victoire a été écrasante. J’espère qu’il va répondre aux besoins du peuple”, a indiqué Serge Tchenda, habitant de Bukavu.

Parmi les vœux émis par ces habitants, il y a le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, surtout dans la partie Est du pays, où des groupes armés nationaux et étrangers continuent de semer la désolation.

“Nous attendons beaucoup en matière sécuritaire. Nous attendons la pacification, et ce qui nous manque c’est la sécurité. Je peux bien aimer aller dans la plaine de la Ruzizi pour cultiver, mais comme il n’y a pas de sécurité, je préfère acheter les tomates au Rwanda. Mais, si on pacifie notre zone, si la paix revient, en tout cas, nous serons heureux, pour que nous puissions vraiment avoir la paix retrouvée”, pense Annie Malongo, cadre UDPS.

Notons qu’après cette investiture, le Chef de l’État va attendre que l’Assemblée nationale dégage la majorité parlementaire qui permettra au Président Félix Tshisekedi de former un gouvernement pour répondre aux attentes de la population congolaise. Une première plénière est déjà prévue pour le lundi 29 janvier 2024. Pour les congolais des provinces de l’est, c’est le retour de la paix qui constitue leur première préoccupation.




Pour son 2ème mandat : Les Congolais plus exigeants envers Félix Tshisekedi 

Prestation de serment ce samedi 20 janvier au stade des Martyrs de Kinshasa par le président Félix Tshisekedi. Réélu à la tête de la République démocratique du Congo avec plus de 73% de voix, Félix Tshisekedi a prêté serment devant la Cour constitutionnelle en audience solennelle, organisée au stade des martyrs à Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée dans un stade archi-comble avec plus de 80.000 personnes. Vingtaine de chefs d’États et des gouvernements ainsi que les hauts représentants des pays ont pris part à cette cérémonie. Parmi eux 18 Présidents africains. Une première dans l’histoire des investitures en RDC. Les Congolais qui ont assisté à cette cérémonie ont, au micro de l’ACP, exprimé leurs attentes pour ce second mandat.

Des dizaines des milliers de Congolais ont pris d’assaut le stade des Martyrs de la Pentecôte dès les premières heures du samedi. Ils sont venus assister à la cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi réélu le 20 décembre 2023 comme Président de la République. Le soleil accablant qui a surchauffé Kinshasa n’a pas eu raison de l’enthousiasme du public qui n’a cessé de chanter en l’honneur du pays et de son Président.

Aux congolais se sont jointes plusieurs délégations des pays amis de la RDC. Plus de 20 Chefs d’Etats et de gouvernement ont répondu présent à cet événement. Il s’agit notamment de Bruce Oligi Nguema du Gabon, Macky Sall du Sénégal, William Ruto du Kenya, Cyrille Ramaphosa d’Afrique du Sud, Hemerson Mnangagwa du Zimbabwe, Hakainde Hichilema de la Zambie, Mahamat Idriss Debby du Tchad, Adama Barrow de la Gambie, Nana Akufo Ado du Ghana, Denis Sassou Nguesso du Congo voisin et Joao Lourenço de l’Angola. Plusieurs pays du monde dont les États Unis d’Amérique, la Chine, la Belgique et la France ont été représentés à cet événement.

Après l’audience solennelle de la Cour constitutionnelle qui a reçu le serment du président réélu, ce dernier a été invité à prononcer son discours d’investiture.

Dans son discours, le chef de l’État réélu a rappelé les principaux axes de son programme pour ce second quinquennat et a rassuré les congolais qu’il va prendre en compte toutes les préoccupations soulevées à son intention pendant la campagne électorale.

Le message de Félix Tshisekedi a visiblement été capté par le public présent au stade de Martyrs.

“La plus grande phrase que le président a pu répéter deux fois est qu’il prend l’engagement de ne plus commettre les erreurs du passé. C’est-à-dire comme nous dans la province du Kasaï, nous n’avions pas été vraiment bénéficiaires du premier mandat du président. C’est comme ça, nous sommes sûrs et convaincus qu’il ne pourra pas faire la même erreur au deuxième mandat. Il pourra nous construire la route Kalabambuji, avoir de l’eau, et avoir de l’électricité toute de suite. Au fait, la deuxième proposition du président dans son discours, c’était l’autonomisation de la femme. Il a pris l’engagement comme au premier mandat d’accélérer la femme dans tous les plans. Et le plan politique et le plan social et le plan économique, et aussi la jeunesse. J’ai aimé sa phrase qu’il a dite, il va investir via la jeunesse dans l’entrepreneuriat”, Alexandre Tshama Mwamba, habitante de Kananga.

Faustin Shamba dirige une structure sociopolitique des peuples autochtones. Il espère voir Félix Tshisekedi sanctionner sans complaisance les récalcitrants dans les antivaleurs.

“Réellement, nous voulons qu’il puisse corriger les erreurs du passé, ça veut dire, mettre de côté toute personne qui ne veut pas que le pays puisse aller de l’avant. Toutes les personnes qui veulent toujours, non seulement voler, mais aussi détourner les deniers publics, les gens qui ne veulent pas l’aider à faire avancer son action. Nous voulons qu’il puisse les mettre de côté, qu’ils soient ses amis de sa famille politique et autres, qu’il puisse les mettre de côté”,  explique-t-il.

Pour certaines personnes, il n’y a l’ombre d’aucun doute, Félix Tshisekedi va poser des actes étonnants, car il est un choix divin. C’est le cas de Sylvie Tsimba de l’UDPS, parti au pouvoir.

“Vraiment, tout ce que Fatshi vient de dire, que le Seigneur touche son cœur. Je suis très ravie, je suis vraiment dans la joie. Je lui demande de s’occuper du social, parce que moi, je crois en lui, je le vente déjà au près des gens, car je sais qu’il va réellement s’occuper du social. Et puis, je dis aux gens que Fatshi est un choix de Dieu car le Seigneur a un projet pour le Congo à partir de Fatshi”, pense-t-il.

Pour cet autre membre d’un parti politique de la coalition qui a accompagné Félix Tshisekedi au premier mandat, la présence massive des congolais au stade est un message fort.

“Nous sommes venus pour montrer au monde qu’aujourd’hui, nous sommes venus célébrer officiellement la réussite de Fatshi 2, et montrer au monde que notre Fatshi est réellement élu comme président de la République démocratique du Congo. Voilà aujourd’hui c’est un jour vraiment officiel, et la prestation des serments. Tous les congolais sont venus au stade participer à cette cérémonie”, indique-t-il.

La cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi s’est clôturée par un défilé des forces de défense et de sécurité.




Décision du Jury Disciplinaire de la CAF relative à Adel Amrouche, sélectionneur de l’équipe de Tanzanie

Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu la Fédération de Football de Tanzanie (TFF) et le sélectionneur de son équipe nationale, Adel Amrouche, coupables d’avoir jeté le discrédit sur la CAF à la suite de commentaires et d’allégations faites dans les médias à propos de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).

En vertu des articles 82, 83, 84 et 131 du Code Disciplinaire de la CAF, le Jury Disciplinaire a décidé d’infliger à M. Amrouche une suspension de huit matchs.

La Fédération de Football de Tanzanie a été condamnée à une amende de 10 000 USD.