Antipas Mbusa Nyamwisi mandaté pour accueillir le Président Evariste Ndayishimiye à l’aéroport international de N’djili 

M. Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’État en charge de l’intégration régionale, a reçu mandat du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour accueillir, le 20 janvier 2024, le Président burundais Evariste Ndayishimiye, à l’aéroport international de N’djili pour le stade des Martyrs en vue de la cérémonie de prestation du serment de son homologue congolais.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, Ndayishimiye comptait en effet parmi les 16 chefs d’État africains qui ont rehaussé de leur présence la cérémonie du jour, à côté des représentants de chefs d’État et de gouvernement occidentaux dont Joe Biden des USA. La diplomatie proactive congolaise imprimée par le chef de l’État a ainsi étalé à la face du monde tout son succès.

Le patron de la diplomatie régionale a ensuite accompagné son hôte burundais au dîner offert dans la salle de banquet du Palais du Peuple, aux chefs d’État et différentes délégations par Félix Tshisekedi qui a placé son second mandat sous le signe de la rupture avec les erreurs du passé. Pour sa part, Mbusa Nyamwisi, a décrié une certaine pratique qui s’est également répandue dans les médias consistant à lui prêter des propos qu’il n’a jamais tenus.

Le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale et son collègue en charge de la Jeunesse ont co-animé avec le numéro un burundais, plébiscité champion de l’Agenda Jeune, Paix et Sécurité de l’Union africaine, une conférence, le dimanche 21 janvier, devant la jeunesse congolaise, à l’hôtel du Fleuve.

Le Président Evariste Ndayishimiye a, en effet, lancé un vibrant appel aux jeunes de la région à prendre leur destin en main pour la résidence socio-économique harmonieuse de la sous-région de Grands lacs. Et le chef d’État burundais de déclarer « le mal que nous avons dans nos pays vient des leaders ».

Commentant la crise avec Kigali qui a poussé Bujumbura à renvoyer dans leur pays les ressortissants rwandais, Ndayishimiye a expliqué, comme dans une parabole, que « quand on te ment une, deux fois, c’est de la faute du menteur. Mais se laisser berner une troisième fois, c’est de ta propre faute ! ». Le chef de l’État burundais s’est notamment félicité des convergences de vues entre Kigali et Bujumbura sur la région.




Impacts du changement climatique Jules Kidinda: «Tout le monde doit faire des éfforts»

M. Jules Kidinda, Coordonnateur du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK), projet financé par la Banque mondiale, sous tutelle du ministère de l’Urbanisme et Habitat, a été interviewé par les médias locaux sur les inondations et la prolifération des érosions à Kananga. A cette occasion, il a démontré que le Gouvernement est à l’œuvre.

Presse: La météo est devenue très bouleversante. Des pluies qui tombent sur nos villes sont de plus en plus violentes. Comment expliquez-vous cela?
Jules Kidinda: Le problème est lié au dérèglement climatique. Nous reconnaissons tous que ces changements sont en lien avec les gaz à effet de serre. Les impacts du réchauffement de la planète sont très différents en fonction de la région où l’on se trouve. Ce que l’on constate, c’est que ce dérèglement a multiplié les intempéries extrêmes dans un sens comme dans l’autre. Ainsi. dans certaines régions du monde, on voit qu’il y a des pluies et des tempêtes absolument catastrophiques, qui génèrent des inondations. C’est le cas de notre pays. A l’inverse, dans d’autres régions de la planète, on voit, au contraire, qu’il y a la sècheresse. Mais une sécheresse plus intense, plus longue de ce que l’on connaissait auparavant. Ce qui fait que la question de notre adaptation doit être regardée autrement.
Quels en sont les enjeux selon vous?
C’est la résilience de nos villes. Comment faire en sorte que nos centres urbains où nous sommes de plus en plus nombreux à vivre, se construisent, s’étendent, se développent de manière à résister à ces impacts et puissent garantir à tous leurs habitants un cadre pour un épanouissement harmonieux. On voit bien qu’à partir de la paralysie de la circulation et des dégâts causés, à toutes les classes sociales par les dernières pluies diluviennes, qui ont vu les cours d’eau sortir de leur lit, nos caniveaux débordés, les ravins devant des érosions béantes, on voit très bien que tout le monde est concerné par cet enjeu.
La problématique du réchauffement climatique concerne la planète entière. Pensez-vous qu’il y a une réelle mobilisation des gouvernants du monde face à cette situation?
Oui. Les conférences des nations unies sur le climat ont installé une sorte de gouvernance mondiale du climat. Les différentes éditions de COP servent à faire le point sur l’application des traités internationaux sur le climat et à prendre des décisions pour en favoriser l’application effective. Mais ce qu’il faut avoir présent à l’esprit, c’est que le problème est universel mais la mise en œuvre des solutions est locale. On sait tous que face au changement climatique, il faut décarboniser au maximum, mais derrière, il faut s’adapter. A cette adaptation diffère d’une ville à une autre parce qu’elles n’ont pas le même niveau d’urbanisation.
Nous sommes dans la plupart de nos villes congolaises menacées par les glissements de terrains, les érosions dont les causes profondes sont connues, et auxquelles notre pays s’attaque de manière logique, pour la première fois, depuis seulement 2019. En effet, c’est sous le leadership du président Felix Tshisekedi, que le ministre des villes, Pius Muabilu a encadré et piloté la bonne stratégie pour rendre nos villes résilientes face aux impacts du changement climatique. C’est-à-dire mettre tous les acteurs autour de la table pour élaborer un plan d’action harmonieux, contenant des recommandations pour corriger les anomalies et favoriser le développement économique de nos centres urbains. Le Projet PURUK que nous mettons en œuvre à Kananga en est une illustration.
Quelles sont les actions à mener? Qu’est-ce que chacun de nous peut faire?
C’est tout le monde qui doit faire des efforts. Moi, je suis partisan d’un discours de vérité. C’est-à-dire qu’il faut être lucide sur les difficultés qui sont devant nous. Mais ces difficultés, au lieu des nous décourager, nous obligent à une seule chose. C’est de nous retrousser les manches et trouver des solutions. Et en fonction de la place qu’occupe chacun de nous, il y a un type de solution différent.
Par exemple?
Il est par exemple nécessaire de désimperméabiliser nos parcelles. C’est-à-dire les eaux de pluies qui tombent dans nos parcelles sur du béton, des pavés, ruissellent au lieu de s’infiltrer. Chacun peut donc aujourd’hui désimperméabiliser et privilégier la couverture d’eau qui se déverse dans les rues. Ce qui va, par la même occasion, recharger les nappes phréatiques et constituer la réserve pour les générations futures. De même, il y a des efforts dans l’occupation et la construction anarchique, tant du côté de l’Administration que des administrés en renforçant les capacités des institutions locales, en ressources et en équipements. Il y aussi de solutions à trouver dans les fuites que l’on constate dans les réseaux d’adduction d’eau potable. Il y a incontestablement une marge de progression partout. Il va donc falloir que nous bougions tous ensemble. Je ne veux donc stigmatiser personne. Car, on ne résoudra pas ce problème sur la base des conflits, …
Où en êtes-vous avec PURUK à Kananga?
A ce jour, grâce aux travaux de génie civil, nous avons totalement arrêté la progression d’érosions sur trois sites critiques qui menaçaient les habitations et les infrastructures essentielles pour l’économie de Kananga. Nous allons intervenir très prochainement sur 19 sites additionnels. Nous avons créé 1.300 emplois dont 36% occupés par des femmes. Nous travaillons avec des dizaines d’entreprises locales. Nos travaux ont un impact social indéniable sur 3.000 ménages au moins. Parallèlement, nous nous attaquons aux causes de l’érosion par des mesures préventives, notamment l’engagement citoyen.




CAN 2023 : la RDC contraint Maroc !

Rapidement en tête, le Maroc s’est fait reprendre sur la fin par la RD Congo (1-1) ce dimanche à San-Pedro à l’occasion de la 2e journée du groupe F de la CAN 2023. Coupables d’avoir baissé le pied dans un match haché par de multiples interruptions, les Lions de l’Atlas avaient déjà concédé un penalty, raté par Cédric Bakambu en première période, et devront patienter avant de valider leur qualification. De leur côté, les Léopards ont signé une belle performance qui leur permet de garder toutes leurs chances.

On assistait à un départ canon du Maroc dans ce choc du groupe F. Dès la 2e minute en effet, Youssef En-Nesyri, à la retombée d’un centre millimétré d’Achraf Hakimi catapultait une tête claquée au-dessus de la barre par Lionel Mpasi. Un début de match parfait, couronné par l’ouverture du score après quatre minutes d’arrêts de jeu en raison d’un problème d’oreillette de l’arbitre. Sur le corner botté du coin gauche par Hakim Ziyech, Hakimi arrivait lancé depuis l’arrière et reprenait de l’intérieur du droit le ballon dans le dos de Gaël Kakuta (1-0, 6e).

Virtuellement qualifié, le Maroc cherchait rapidement à se mettre à l’abri, par l’intermédiaire de Ziyech notamment. Cependant, la frappe de l’ailier droit de Galatasaray était arrêtée au premier poteau par Mpasi (11e). Plus que jamais en danger quant à leurs chances de qualification, les Léopards ripostaient par Theo Bongonda, auteur d’une reprise contrée par la charnière marocaine Aguerd-Saïss (12e), puis par une reprise à bout portant manquée par Chancel Mbemba sur un corner venant de droite (13e). Une vingtaine de minutes plus tard, En-Nesyri, bien trouvé sur une longue passe en profondeur, manquait lui l’occasion de faire le break pour les Lions de l’Atlas. En effet après un bon contrôle, l’attaquant sévillan perdait la balle suite au retour de Mbemba secondé par Mpasi sorti à sa rencontre (31e).

Sans doute en quête d’un second souffle après sa débauche d’énergie à l’entame, le Maroc concédait les offensives congolaises et commettait quelques maladresses. À commencer par le capitaine Romain Saïss qui était proche de marquer contre son camp, alors que sa mauvaise déviation sur un corner congolais botté à droite frôlait miraculeusement le second poteau (33e). Avant la fin du temps réglementaire, Selim Amallah, coupable d’un coup de coude involontaire sur Inonga Baka, le crâne ensanglanté, lors d’un duel aérien dans la surface, était rattrapé par la patrouille après visionnage de la VAR. Néanmoins, le penalty litigieux accordé par monsieur Peter Waweru ne profitait pas à Cédric Bakambu. Et pour cause, Yassine Bounou partait du bon côté et forçait l’ex-Marseillais à tirer sur son poteau droit (42e).

Desabre, le coaching ganant
Au retour des vestiaires, le sélectionneur Sébastien Desabre abattait sa première carte en remplaçant Inonga Baka, blessé à la tête depuis son duel avec Amallah, par Dylan Batubinsika à la mi-temps. Le défenseur de Saint-Étienne se montrait aussitôt dangereux, en l’occurrence sur un corner tiré à gauche, en reprenant le ballon qui passait près du montant droit de Bounou (48e). En face, la menace marocaine était toujours présente, à l’image d’un centre vicieux d’Hakimi traversant toute la surface jusqu’à Sofiane Boufal (52e). Desabre dégainait dans la foulée sa deuxième cartouche, à travers les changements de Bakambu et Bongonda pour Fiston Fiston Mayele et Meschack Elia respectivement (52e), puis sa troisième avec la sortie de Kakuta pour Silas Mvumpa (64e). Changements payants à l’arrivée, puisqu’une vingtaine de minutes plus tard, Elia, lancé par une passe en profondeur à droite, passait en retrait pour Mvumpa qui ajustait Bounou (1-1, 76e).

 

Un accrochage Regragui-Mbemba dégénère
Littéralement carbonisés, les Marocains concédaient les vagues congolaises les unes après les autres. La preuve avec un centre en retrait d’Elia sur un quasi copié-collé du but, sauvé par la défense marocaine (77e) ou encore la frappe de Mayele à gauche claquée au premier poteau par Bounou (90e).

Les deux équipes se quittent donc dos à dos sur un beau spectacle, terni toutefois par une brève échauffourée entre joueurs et staffs, partie d’une altercation entre le sélectionneur marocain Walid Regragui et le capitaine des Léopards Chancel Mbemba. Le Maroc, leader provisoire (4 points, +3) devra attendre la dernière journée contre la Zambie avant d’entériner sa qualification pour les huitièmes. La RDC, dauphin des Lions de l’Atlas avant Zambie-Tanzanie plus tard dans la journée, devra elle l’emporter face aux Taifa Stars pour espérer rallier les huitièmes.




La CENI reste formelle : « La non-tenue des élections dans le délai constitutionnel aurait donné raison aux prophètes de malheurs »

A travers un communiqué, la CENI répond fermement à la CENCO et constate que celle-ci s’est livrée à une analyse superficielle basée essentiellement sur les symptômes du problème et pour enfin proposer des pistes de solutions qui ne remédieraient de manière sérieuse et durable à aucun des maux décriés. Ainsi, il est injuste que la CENCO puisse allègrement imputer les irrégularités exclusivement au pouvoir organisateur des élections en Rdc dans une situation où il est clairement établi qu’au lieu d’être organisatrice de ces actes répréhensibles, la CENI a été victime des comportements et des agissements de certains acteurs bien identifiés dans notre société. La CENI note que, pour la toute première fois et même si c’est de manière délibérément voilée, la CENCO ne remet pas en doute les résultats provisoires à l’élection du Président de la République annoncés par la CENI en ce qu’elle s’engage à accompagner le vainqueur dans son ultime second mandat. En définitive, la CENI invite les Evêques membres de la CENCO à se concentrer sur le devoir primordial de moraliser la population en général et les acteurs politiques en particulier, conformément à leur mission de formation des consciences par l’évangélisation et l’éducation.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a pris connaissance du message des Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) du 16 janvier 2024 relatif au processus électoral ayant conduit à la tenue effective des scrutins combinés du 20 décembre 2023. Après lecture dudit message, la CENI fait des observations et apporte les précisions suivantes:

  1. Ce message est l’épitome d’un adage populaire qui suggère que la critique est aisée alors que l’art est difficile. La conséquence étant qu’au lieu de se livrer à une analyse approfondie et systématique de la situation générale et du contexte dans lequel lesdits scrutins se sont déroulés, la CENCO a appliqué la politique de l’Autruche qui consiste à ne pas aborder les vrais problèmes et leurs causes. En outre, la CENI constate que la CENCO s’est livrée à une analyse superficielle basée essentiellement sur les symptômes du problème et pour enfin proposer des pistes de solutions qui ne remédieraient de manière sérieuse et durable à aucun des maux décriés;
  2. Avant d’être des faits matériels, la fraude et la corruption, deux concepts qui transparaissent en filigrane dans le message de la CENCO, sont des actes délibérés qui relèvent fondamentalement de l’éthique et de la morale. Il est injuste que la CENCO puisse allègrement les imputer exclusivement au pouvoir organisateur des élections en RDC dans une situation où il est clairement établi qu’au lieu d’être organisatrice de ces actes répréhensibles, la CENI a été victime des comportements et des agissements de certains acteurs bien identifiés dans notre société. Pour preuve, pour la toute première fois, la CENI n’a pas hésité à diligenter des enquêtes et à prendre des sanctions exemplaires contre les délinquants électoraux, notamment les candidats, les autorités politico-administratives ainsi que son personnel.
  3. La CENI est une Institution d’appui à la démocratie en République Démocratique du Congo, instituée par les dispositions de l’article 211 de la Constitution. A ce titre, « elle est chargée d’assurer la régularité des processus électoraux et référendaires ».
  4. Le 20 décembre 2023, la CENI a organisé des élections combinées présidentielle, législatives nationales, provinciales et communales conformément à la Loi électorale et à son calendrier rendu public par la Décision n° 044/CENIWAPI2022 du 26 novembre 2022.
  5. Investie avec un retard de 28 mois, la CENI a relevé le défi d’organiser 4 scrutins combinés sur le territoire national et, pour la toute première fois, pour la diaspora congolaise dans 5 pays sélectionnés pour la phase pilote (Afrique du Sud, Belgique, Canada, Etats-Unis et France) dans le strict respect du délai constitutionnel, en dépit des contraintes diverses (logistiques, financières, sécuritaires et opérationnelles). En plus de la diaspora, la CENI a réussi à organiser, pour la première fois depuis près de 4 décennies, les élections locales.
  6. Au-delà de toutes les considérations, la CENI actuelle a réussi à organiser le processus électoral le plus inclusif, le plus transparent et le plus apaisé de l’histoire contemporaine de notre pays. Il n’y a indubitablement aucun terme de comparaison par rapport aux cycles électoraux précédents. Elle n’a toutefois pas la prétention d’avoir accompli sa mission à la perfection, qualité impossible à atteindre dans une entreprise humaine. Non seulement que la Centrale Electorale été constamment prompte à reconnaitre et assumer ses responsabilités chaque fois que cela était nécessaire, mais elle a également essayé d’apporter des solutions idoines et des mesures correctives qui s’imposaient.
  7. La CENI note que, pour la toute première fois et même si c’est de manière délibérément voilée, la CENCO ne remet pas en doute les résultats provisoires à l’élection du Président de la République annoncés par la CENI en ce qu’elle s’engage à accompagner le vainqueur dans son ultime second mandat. Ce fait, loin d’être anodin, est l’une des preuves indéniables et évidentes du travail extraordinaire abattu par la CENI avec la publication graduelle des résultats aux différents scrutins au Centre des Opérations et des Résultats Bosolo, avec tous les détails y afférents et cela dans la transparence la plus totale.
  8. Pour renforcer et garantir la transparence des opérations électorales, en plus des témoins des candidats indépendants, des partis et regroupements politiques ainsi que des journalistes, la CENI a accrédité diverses missions nationales et internationales d’observation électorale, notamment l’Union Africaine, la SADC, la CIRGL, la CEEAC, le Centre Carter, la Ligue des électeurs, la CENCO, l’ECC, l‘Eglise méthodiste et diverses autres confessions religieuses, la SYMOCEL, les Ambassades (Grande Bretagne, Belgique, USA), I’ECF-SADC, le RHODECIC, le RECIC, I’EDUCIEL, la Vision internationale, une équipe d’experts de l’Union européenne ainsi que plusieurs médias.
  9. En dépit de quelques cas de violences perpétrées par certains candidats mal intentionnés à l’endroit des agents électoraux (permanents et non permanents), de vandalisme et de sabotage du matériel électoral et du patrimoine de la CENI lors du déroulement des scrutins combinés du 20 décembre 2023, les différentes missions d’observation ont conclu à un bon déroulement des scrutins. Elles ont, en plus, apprécié les efforts fournis par la CENI dans l’organisation des scrutins précités et formulé des recommandations à la CENI. Il sied de noter que ces missions d’observation ont salué l’engagement du peuple congolais qui s’est mobilisé à participer au vote.
  10. La CENI procède actuellement à la compilation des rapports de toutes ces missions qui, le moment venu, va les analyser dans le but de dégager les observations et recommandations majeures qui serviront de base aux propositions de réforme pour l’amélioration des cadres légaux, institutionnels, techniques et opérationnels relatifs aux élections en RDC.
  11. La CENCO revient sur la possibilité qu’aurait eue la CENI d’organiser les élections au-delà du délai Constitutionnel. C’est une revendication constante de la CENCO tout au long du processus électoral liée à des agendas cachés plutôt qu’au souci de contribuer positivement à la réussite des opérations électorales. Pour la CENI, la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel aurait conduit le pays à une situation de vide juridique aux Conséquences non maitrisées.
  12. Aux termes de ses propres investigations, la CENI a relevé un comportement incivique dans le chef de quelques candidats en compétition ainsi que de la part de certains agents électoraux. C’est ce qui ressort de la Décision n° 001/CENIWAPI2024 du 05 janvier 2024 par laquelle la CENI a annulé les élections législatives et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba (Province du Kwilu) et de Yakoma (Province du Nord-Ubangi) ainsi que les suffrages de certains candidats. En ce sens, plusieurs missions d’enquête sont à pied d’œuvre dans certaines circonscriptions électorales, notamment Budjala, Bomongo, Kole, Luebo, Mweka et Tshikapa.
  13. La CENI a continué à recevoir d’innombrables dénonciations et la commission d’enquête a essayé, dans la mesure du possible, de les recevoir pour examen. Au-delà des cas déjà sanctionnés, la CENI a initié des actions disciplinaires appropriées à l’encontre de son personnel et se réjouit des initiatives prises par les instances judiciaires compétentes, notamment la Cour de Cassation, pour engager des poursuites contre toutes les personnes soupçonnées d’avoir enfreint les prescrits du cadre légal et règlementaire régissant l’organisation des élections en République Démocratique du Congo.
  14. S’agissant de la demande de mise en place d’une Commission mixte pour les enquêtes, la CENI rappelle qu’en vertu de son pouvoir régulateur du processus électoral, elle peut se saisir et être saisie de toute question relevant de sa compétence et en délibérer en toute indépendance. Il s’agit notamment des cas de violation des dispositions légales et règlementaires touchant aux’ questions électorales (Article 29 de la Loi organique sur la CENI). Cette prérogative est exclusive.
  15. En ce qui concerne la cartographie des bureaux de vote, une séance de travail avait eu lieu le 16 novembre 2023 entre la délégation de la MOE CENCO-ECC et la CENI. A cette occasion, de plus amples explications avaient été fournies par la CENI. La délégation de la CENCO s’est rendue compte que des corrections avaient été apportées. A plusieurs reprises, la CENI n’a cessé de communiquer sur le nombre des bureaux de vote planifiés, soit 75 478 dont 75 456 sur le territoire national et 22 dans les 5 pays à l’étranger.
  16. Au sujet de l’élection des Députés Nationaux, la CENI rappelle qu’il s’agit d’un scrutin proportionnel des listes ouvertes à une seule voix préférentielle avec application de la règle du plus fort reste. Dans ce système, la participation à l’attribution des sièges est soumise à l’atteinte préalable d’un seuil légal de représentativité de 1%, calculé sur base des suffrages valablement exprimés sur l’ensemble du territoire national (Articles 118 et 119 de la Loi électorale).
  17. Il sied de rappeler que la composition de l’Assemblée nationale est tributaire des éléments ci-après: a) L’atteinte du seuil légal de représentativité de 1% du suffrage valablement exprimé sur l’ensemble du territoire national;
  18. b) Le candidat le mieux élu ayant totalisé la moitié des suffrages de sa circonscription électorale;
  19. c) Des suffrages obtenus par chaque liste dans les différentes circonscriptions électorales ;
  20. d) Le système proportionnel de liste dans les circonscriptions plurinominales ou majoritaire simple dans les circonscriptions uninominal.

Le score réalisé par les différents candidats, partis et regroupements politiques, aussi bien du pouvoir que de l’opposition, est la résultante de la combinaison de ces éléments ci-haut cités.

  1. A ce jour, la CENI a publié, en toute transparence et en détail, les résultats de l’élection des Députés Nationaux. Cette publication porte sur, entre autres, la fiche de détermination du seuil de représentativité, la liste des meilleurs élus à la Députation Nationale, la liste des Députés Nationaux proclamés provisoirement élus et la liste globale des candidats à la Députation Nationale avec leurs scores respectifs, pour ce qui est des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil de représentativité. La CENI va, à l’issue de toutes les vérifications et confirmations d’usage, publier les résultats désagrégés bureau de vote par bureau de vote, comme cela avait été déjà réalisé pour l’élection présidentielle.
  2. En conclusion, tout pays se construit sur base de la Loi. La CENI travaille conformément au cadre légal régissant les élections ainsi qu’aux normes et bonnes pratiques internationales. Elle réaffirme son pouvoir régulateur des processus électoraux et référendaire ainsi que son indépendance. Elle exhorte toutes les parties prenantes à s’acquitter de leurs obligations légales et à œuvrer pour la promotion de la paix et de la cohésion nationale.
  3. En définitive, la CENI invite les Evêques membres de la CENCO à se concentrer sur le devoir primordial de moraliser la population en général et les acteurs politiques en particulier, conformément à leur mission de formation des consciences par l’évangélisation et l’éducation.

Patricia NSEYA MULELA, Rapporteur

 




Maroc : Pionnier spatial en Afrique et un horizon d’innovation

Au Maroc, le cataclysme sismique qui a secoué la région du Haouz et dans le Haut Atlas le 8 septembre 2023 a révélé avec une clarté saisissante l’essentielle contribution des technologies spatiales dans le cadre de la gestion des crises et des désastres naturels. 

Cet événement tragique a également mis en exergue la nécessité impérieuse pour les nations de posséder des capacités spatiales souveraines, tout en éveillant la conscience publique sur les enjeux stratégiques liés à ce secteur. Au Maroc, l’intérêt pour le domaine spatial précède largement ce sinistre. Le royaume s’est effectivement affirmé comme un pionnier dans l’espace au sein du continent africain.

Le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS), véritable agence spatiale nationale du pays, joue un rôle prépondérant dans la gestion et la diffusion des images satellites au sein du territoire marocain. Cette prééminence est renforcée par la mise en orbite des satellites Mohammed-VI A et B, lancés en 2017 et 2018 respectivement, et destinés à des usages aussi bien militaires que civils.

Cette pertinence repose sur la fiabilité des données spatiales, leur fréquence de mise à jour inégalée grâce à des constellations composées de satellites fonctionnant de concert, ainsi que sur la qualité des informations recueillies par les capteurs à spectres multiples embarqués sur ces satellites. Les satellites recueillent une multitude de données essentielles dans divers domaines.

L’importance des technologies spatiales transcende largement les mesures définies dans les Conférences des Parties (COP) successives. Ces technologies s’avèrent essentielles comme moyens de détection des émissions de gaz à effet de serre. Elles jouent également un rôle déterminant divers autres domaines (imagerie, photographie de la Terre, surveillance des catastrophes naturelles, télédétection, communication, navigation et géolocalisation, astronomie et observation spatiale, surveillance militaire et renseignement, recherche scientifique…).

Pour en revenir au contexte économique national, notamment dans les secteurs clés de l’agriculture et de la pêche qui représentent près de 12% du PIB marocain, l’exploitation optimisée des données spatiales ouvre la voie à d’importantes améliorations de productivité. Cette utilisation judicieuse des données spatiales favorise un contrôle accru des ressources agricoles et halieutiques, dans un double objectif d’efficacité et de conservation durable.

L’aspect sécuritaire national n’est pas en reste. La nécessité de surveiller les activités du mouvement séparatiste du polisario au Sahara et de gérer les relations parfois tendues avec l’Algérie impose la mise en place de systèmes de surveillance nationaux robustes. Ce besoin a motivé le récent renouvellement des deux satellites de renseignement du Maroc, formalisé par un contrat signé à la mi-2023.

Cette nouvelle génération de satellites, désignée sous le nom OptSat-3000, promet des performances améliorées par rapport au deux derniers et une compatibilité avec la constellation d’imagerie radar italienne COSMO-SkyMed, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives en matière de traitement et d’analyse de données.

Ce renouvellement semble, en outre, marquer une déviation de la collaboration historique avec la France. En effet, il a été réalisé au détriment des partenaires traditionnels français, en particulier Airbus et Thales Alenia Space, concepteurs des satellites antérieurs. C’est la société israélienne Israel Aerospace Industries (IAI) qui aurait été choisie, sur fond de tensions diplomatiques entre la France et le Maroc.

A travers ce choix, c’est aussi la signature d’un accord de coopération pour l’établissement d’un centre d’excellence à l’Université de Rabat, destiné à stimuler la recherche et le développement dans le secteur spatial et à former des experts marocains. Avec la création de ce centre d’expertise, le Maroc se positionne en tant que futur acteur de poids dans l’industrie spatiale. La création de ce centre d’expertise n’est qu’une pièce du puzzle qui positionne le Maroc en tant que futur acteur de poids dans l’industrie spatiale.

Sur le front de l’industrie manufacturière, la proximité géographique avec l’Europe, combinée à l’existence de voies commerciales stratégiques, pourrait faire du Maroc un site privilégié pour le développement de l’industrie spatiale. Cette tendance est déjà observable dans le secteur automobile, où d’importants investissements des industriels dans les chaînes de production locales, conjugués à des coûts de production compétitifs, des accords de libre-échange en expansion et des procédures administratives simplifiées, confèrent au Maroc des atouts majeurs dans sa quête de devenir un hub d’innovation et de production dans le domaine spatial.

Mohamed Jaouad EL KANABI




CAN 2023 : les aigles se netralisent!

Après sa défaite surprise contre la Namibie (0-1), la les aigles du partage de la Tunisie n’ont pas pu faire mieux qu’un match nul samedi face aux aigles du Mali (1-1) à Korhogo à l’occasion de la 2e journée du groupe E de la CAN 2023. Sur la physionomie, les regrets seront plutôt maliens, mais le résultat ne fait clairement pas les affaires des Aigles de Carthage qui joueront leur destin mercredi face à l’Afrique du Sud. Les hommes d’Eric Chelle sont quant à eux quasiment qualifiés.

 

La Tunisie partait d’entrée à l’assaut de la défense adverse. Sur un coup franc tiré depuis la gauche, Anis Ben Slimane alertait Djigui Diarra au second poteau dès la deuxième minute de jeu (2e), suivi par Elias Achouri dont le centre dangereux était dévié en corner par Falaye Sacko devant Youssef Msakni (3e). Pourtant, c’est le Mali qui ouvrait le score contre le cours du jeu, grâce à Lassine Sinayoko. Servi dans la profondeur à gauche par Kamory Doumbia, l’attaquant de l’AJ Auxerre croisait sa frappe qui trouvait le poteau rentrant de Bechir Ben Said pour inscrire son 2e but dans cette CAN (0-1, 10e).

 

La Tunisie répond au Mali…

Alors qu’une défaite – la seconde de rang après celle face à la Namibie (0-1) – leur serait rédhibitoire dans l’optique de la qualification aux huitièmes, les Aigles de Carthage répliquaient dans un premier temps par une reprise de la tête sauvée sous la barre par Boubakar Kouyaté (18e). Puis par l’égalisation deux minutes plus tard signée Hamza Rafia. Après un une-deux-trois à gauche, Ali Abdi voyait son centre en retrait coupé victorieusement par l’ancien Lyonnais qui surgissait devant Sacko, lancé depuis l’arrière (1-1, 20e). Abdi aurait pu se muer en buteur dans la foulée suite à une remise de Ben Slimane, mais sa frappe n’accrochait pas le cadre (45e+2).

 

Si la Tunisie tentait de gêner son adversaire par un pressing haut après la reprise, elle se faisait chiper le cuir dans sa moitié de terrain. Ce qui ne profitait pas à K. Doumbia qui avait pourtant transpercé l’arrière-garde des Aigles de Carthage à l’aide d’un rush solitaire. Parvenu dans la surface, le milieu brestois tirait en effet à côté du poteau gauche de Ben Said (51e).

 

… et prend son premier point

Le rythme baissait ensuite sensiblement. Les Tunisiens, tirant la langue plus que leurs adversaires, laissaient le cuir aux Maliens. Butant eux sur le double rideau défensif adverse, ces derniers se signalaient en fin de match par Sinayoko. Ce dernier, coupant en bout de course un centre de l’arrière droit Hamari Traoré, enlevait sa reprise au-dessus (79e). L’une des rares occasions tunisiennes de cet second acte intervenait à l’initiative de Sayfallah Ltaief, lequel éliminait Kiki Kouyaté à gauche avant de voir sa frappe contrée par Sikou Niakaté (80e).

 

3e du groupe, la Tunisie prend son premier point et devra impérativement gagner son dernier match contre l’Afrique du Sud pour espérer accéder aux huitièmes. De son côté, le Mali, leader provisoire (4 pts, +2) devant la Namibie (3, +1) qui affronte les Bafana Bafana dimanche, peut aborder sereinement le match face aux Brave Warriors lors de la troisième journée.




2ème mandat Fatshi : Jules Alingete doit renforcer la patrouille financière pour aider le chef de l’État à réaliser son programme quinquennal. ( Tribune de Didier MBONGOMPASI). 

Le 20 décembre 2023, Félix Tshisekedi a été réélu pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), avec 73% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le 20 janvier , il a prêté serment devant la Cour constitutionnelle, en présence de plusieurs chefs d’État africains et de représentants de la communauté internationale. Dans son discours d’investiture du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le 20 janvier 2024 a été un moment crucial pour l’avenir de la République démocratique du Congo. Dans ce discours, le président a clairement indiqué son intention de rassembler le peuple congolais autour de valeurs communes telles que l’unité, la réconciliation et le progrès. Il a souligné la nécessité de renforcer les institutions du pays tout en insistant sur la lutte contre la corruption, un fléau qui entrave le développement socio-économique.

, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes engagées lors de son premier quinquennat, notamment dans les domaines de la sécurité, de la diplomatie, de l’économie et de la gouvernance.

Parmi les priorités du président Tshisekedi, figure la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, qui gangrènent le pays depuis des décennies et freinent son développement. Pour mener à bien cette mission, il s’appuie sur l’Inspection générale des finances (IGF), un organe de contrôle administratif et financier rattaché à la présidence de la République. À la tête de l’IGF, il a nommé en juillet 2020 Jules Alingete Key, un économiste et expert-comptable de renom, qui s’est révélé être son “arme fatale” contre les pratiques frauduleuses dans le secteur public.

Depuis sa nomination, Jules Alingete Key a mené plusieurs enquêtes et audits dans les institutions et entreprises publiques, mettant à jour des cas de mauvaise gestion, de surfacturation, de détournement, de corruption, de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale. Il a également initié des actions judiciaires contre les auteurs présumés de ces infractions, quels que soient leur rang ou leur appartenance politique. Parmi les personnalités visées par l’IGF, on peut citer l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, accusé de détournement de fonds destinés à l’indemnisation des victimes de la zaïrianisation, l’ancien ministre des Finances Henri Yav Mulang, soupçonné de fraude fiscale, ou encore l’ancien directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), Jean-Bosco Kayombo, poursuivi pour détournement de plus de 200 millions de dollars.

Le travail de l’IGF a permis de récupérer des sommes importantes pour le Trésor public, contribuant ainsi à l’amélioration des recettes de l’État et à la réalisation des projets de développement. Selon Jules Alingete Key, l’IGF a mobilisé plus de 2 milliards de dollars en 2021, soit plus de 10% du budget national. L’IGF a également contribué à l’assainissement du climat des affaires, en facilitant la numérisation des procédures administratives et fiscales, en renforçant la transparence et la traçabilité des opérations financières, et en sensibilisant les acteurs publics et privés sur les méfaits de la corruption. La révision du contrat Chinois qui va permettre au Chef de l’État de désenclaver les territoires grâce fond d’une projet SICOMINES,qui devrait atteindre un montant global de 7 milliards de dollars américains.

Le travail de l’IGF a été salué par le président Tshisekedi, qui a déclaré lors de son discours sur l’état de la nation le 13 décembre 2023 : “Nous sommes le régime qui a mobilisé le plus des ressources financières notamment avec un budget de 16 milliards de dollars américains. Cela veut dire qu’on a réduit les détournements. Nous avons travaillé pour juguler ces pratiques de la corruption. L’IGF à qui j’ai donné un pouvoir régalien a fait un travail très appréciable”. Le travail de l’IGF a également été reconnu au niveau international, où il a valu à Jules Alingete Key plusieurs distinctions, dont le prix de l’ambassadeur de la paix décerné par l’Observatoire africain de la sanction positive et valeur de la paix (OASP) en février 2021.

Aujourd’hui, alors que Félix Tshisekedi entame son second mandat, il peut compter sur cet instrument de lutte contre la corruption et son chef Jules Alingete Key pour poursuivre son combat contre les antivaleurs et pour instaurer un État de droit et une bonne gouvernance en RDC. Il devra toutefois faire face à plusieurs défis, notamment le renforcement de l’indépendance et de l’efficacité de la justice, la consolidation de la paix et de la sécurité, la relance de la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

 

DMK




Fortunat Ndambu et Dr Étienne Tshimanga adressent un message de félicitations au Président Félix Tshisekedi 

Le Conseil d’Administration, la Direction Générale et l’ensemble du Personnel de l’0ffice Congolais de Contrôle ont le réel plaisir et le grand honneur de vous présenter leurs sincères, vives et chaleureuses félicitations à l’occasion de votre seconde investiture à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo.

Pour M. Fortunat Ndambu et Dr Étienne Tshimanga, respectivement Directeur général et président du Conseil d’administration de l’Occ qui signent ce message, cet heureux et important événement qui marque le début d’une nouvelle mandature où la Prospérité, l’Unité et la sécurité » seront le leitmotiv, nous offre l’opportunité, de vous exprimer, encore une fois, la détermination de l’0ffice Congolais de Contrôle de vous accompagner dans la réalisation de la grande ambition que vous nourrissez pour notre pays.

«  En votre qualité de Rassembleur et de Pacificateur, nous restons convaincus que ce second mandat que vous venez de remporter avec brio, vous permettra à coup sûr de faire évoluer votre grandiose ouevre de modernisation de ce beau pays », indiquent-t-ils.

Plaise à l’Eternel vous combler de toutes ses bénédictions pour que vous conduisiez à bon port la République Démocratique du Congo que nous voulons tous réellement unie, forte et prospère.




CULTE DU DIMANCHE 21JANVIER 2024,/DEDICACE 2024 AVEC PAST.FRANÇOIS MUTOMBO VH




« La guerre est aujourd’hui en soi un crime contre l’humanité »

Je vous salue tous, Romains et pèlerins d’Italie et de nombreuses parties du monde.

Je salue en particulier les membres de l’Hermandad Sacramental de Nuestra Señora de los Remedios, de Villarrasa (Espagne).

N’oublions pas de prier pour les victimes du glissement de terrain en Colombie, qui a fait de nombreuses victimes.

N’oublions pas non plus ceux qui souffrent de la cruauté de la guerre dans de nombreuses régions du monde, en particulier en Ukraine, en Palestine et en Israël. Au début de l’année, nous avons échangé des vœux de paix, mais les armes ont continué à tuer et à détruire. Nous prions pour que les responsables de ces conflits réfléchissent au fait que la guerre n’est pas le moyen de les résoudre, car elle sème la mort parmi les civils et détruit les villes et les infrastructures. En d’autres termes, la guerre est aujourd’hui en soi un crime contre l’humanité. Ne l’oublions pas : la guerre est en soi un crime contre l’humanité. Les peuples ont besoin de paix ! Le monde a besoin de paix ! J’ai entendu il y a quelques minutes, dans l’émission « À son image », le P. Faltas, vicaire de la Custodie de Terre Sainte à Jérusalem : il a parlé de l’éducation à la paix. Nous devons éduquer à la paix. Vous voyez bien que nous ne sommes pas encore – toute l’humanité – suffisamment éduqués pour arrêter toute guerre. Prions toujours pour cette grâce : éduquer à la paix.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !