Nicaragua : 19 ecclésiastiques libérés, expulsés pour leur foi et accueillis au Vatican ce dimanche 

Dimanche 14 janvier 2024, 19 prêtres et séminaristes ont été libérés au Nicaragua et expulsés vers le Vatican. Parmi eux figurent Mgr Isidoro Mora, évêque Siuna, arrêté fin décembre, ainsi que Mgr Rolando Alvarez, évêque de Matagalpa, qui était emprisonné depuis février 2023 et condamné à 26 ans de prison.

La libération des 19 représentants de l’Église catholique a été annoncée par les médias locaux avant d’être confirmée par le gouvernement de Managua. Tous, sauf un qui reste au Venezuela, sont arrivés à Rome ces dernières heures et ont été accueillis par le Saint-Siège.

En octobre dernier, 12 prêtres nicaraguayens avaient déjà été libérés de prison et avaient été accueillis par le Saint-Siège. Depuis leur arrivée à Rome, ils sont hébergés dans des structures diocésaines.

Le déferlement des arrestations au Nicaragua, opérées par la dictature du président Ortega, est une grande préoccupation pour le Saint-Père. Les ecclésiastiques du pays sont arrêtés régulièrement pour leur foi et leur fidélité à l’Évangile.

Lors de la prière de l’Angélus du 1er janvier dernier, le pape François avait appelé le monde à la prière pour les catholiques du Nicaragua : « Je suis avec une vive préoccupation de ce qui est en train de se passer au Nicaragua, où évêques et prêtres ont été privés de leur liberté. J’exprime à leur égard, à l’égard de leurs familles et de toute l’Église dans le pays, ma proximité dans la prière. »

Ils sont 203 prêtres et religieux expulsés, bannis ou interdits d’entrée au Nicaragua depuis 2018, selon le journal le Monde.




Réélection du Président Tshisekedi : Les méandres d’une victoire légendaire

Les élections du 20 décembre dernier sont l’aboutissement d’une volonté politique ferme du Président Tshisekedi et d’un processus laborieux qui était émaillé de beaucoup d’anicroches. Plus de deux ans et quatre mois s’étaient écoulés pour que finalement un accord soit trouvé entre les confessions religieuses, structure habilitée à porter la candidature du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Après le feuilleton Malonda, finalement, c’est la candidature de M. Kadima qui sera présentée pour nomination par le Président de la République. Encore une fois, des voix se sont levées pour discréditer le nouveau patron de la CENI prétextant qu’il serait un proche du Président Tshisekedi. Fort heureusement, jusqu’à ce jour, aucun élément probant n’a été présenté pour justifier ces allégations.

Ainsi, le Bureau de la CENI a dû s’atteler à tout mettre en œuvre pour soumettre à la classe politique un calendrier électoral respectueux du délai constitutionnel. C’est donc ce calendrier qui a fixé la date du 20 décembre 2023.

Du reste, il faut se demander si toutes ces tergiversations autour de la désignation des dirigeants de la CENI n’avaient pour mobile que le souci de perfectionner le processus électoral ou encore que cela était le résultat d’une subtilité subversive émanant des officines politiques en quête de positionnement !

En effet, depuis plusieurs décennies, la classe politique congolaise était habituée à accéder aux responsabilités publiques par des voies non démocratiques. A cet effet, des crises artificielles étaient souvent créées, pour permettre à des groupes d’individus d’avoir droit au chapitre.

Cependant, durant près de deux années, les regards des politiciens étaient plus focalisés sur un probable dialogue que sur le calendrier électoral publié par la CENI. Cette culture de dialogue, concertation, conférence débouchant au partage du pouvoir a été à la base de l’impréparation de la majorité d’acteurs de l’opposition à ces élections.

Pourtant, tout au long de ce processus, le Président Tshisekedi s’est distingué par son attitude combien républicaine. Qu’il s’agisse de certaines initiatives telle que la proposition de la loi Tshiani qui préconisait que le candidat à l’élection présidentielle soit issu de père et de mère congolais ou de la requête qui sollicitait l’invalidation de certaines candidatures dont celle du candidat Moïse Katumbi, le Président Tshisekedi avait laissé les instances habilitées faire leur travail, et ce, loin de toute ingérence politique.

Avant le lancement de la campagne électorale, la CENI avait mis en place un cadre d’échanges censé permettre à la celle-ci d’éclairer la lanterne des candidats à l’élection présidentielle sur le déroulé des activités électorales. Aussi, elle s’est fait le devoir de recevoir les plaintes, avis et suggestions des différents candidats. Là encore, le Président Tshisekedi a eu à donner une grande leçon d’humilité à ses challengers. Il s’est soumis aux exigences de la CENI comme tous les candidats présents.

Une autre institution qui a un rôle majeur à jouer tout au long du processus électoral en RDC, c’est la Cour Constitutionnelle. Cette plus haute instance judiciaire de notre pays a été mise à l’épreuve à plusieurs reprises.

Lors de la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle, tout le monde s’attendait à l’invalidation de la candidature de M. Katumbi. Pourtant, la cour confirmera sa candidature. A cette occasion, le candidat Katumbi avait même jeté des fleurs à cette instance. Fort malheureusement, quelques temps après, c’est le même candidat qui remet en question la légitimité de ladite cour, avant même qu’elle n’intervienne dans le cadre des missions électorales lui assignées par la Constitution.

Les méandres de la victoire légendaire du Président Tshisekedi.

Une élection est avant tout une affaire d’homme, de vision et d’action.

L’homme : l’humanisme du Président Tshisekedi ne fait l’ombre d’aucun doute dans l’opinion. Avec lui, le mythe du dirigeant transcendantal a cédé la place à la réalité du dirigeant qui émane du peuple et y demeure attaché. Simplicité, sociabilité, humilité et disponibilité sont ses traits qui ont marqué l’opinion.

Il faut ajouter à cela, l’ancrage politique évident du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo consécutif à la longue lutte politique de son parti, l’UDPS et son leader Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire.

C’est grâce à cet ancrage que Kinshasa, la capitale de la RDC, de tout temps bastion de l’opposition, a accordé un suffrage massif au Président Tshisekedi.

La vision : Depuis la nuit des temps, les élections en RDC constituent un enjeu de survie nationale.

Pour ce faire, la nation a comme jauge à l’égard des différents candidats leurs prises de position, notamment sur les questions majeures de l’heure, le cas échéant, l’identification du Rwanda comme agresseur de la RDC et les voies de solution à apporter. A cette problématique, le Président Tshisekedi est resté égal à lui-même. Ainsi, il sied de relever que le caractère dubitatif du candidat Katumbi sur cette question l’a sérieusement desservi.

L’action : la stratégie mise en place par le Président Tshisekedi a été déterminante.

Le Président Tshisekedi a disposé d’une machine politique à plusieurs tentacules. Plusieurs leaders de l’Union Sacrée ont fait le tour de la république pour lui baliser la voie. Dans ce cadre, le travail titanesque abattu par JP Bemba dans l’équateur, le Kwilu, le Mai-Ndombe etc. est à saluer. Les grandes mobilisations réalisées par M. Bahati, M. Kamerhe, M. Lihau, M. Paluku, M. Mohindo pour ne citer que ceux-là, sont à placer à l’actif de ce succès.

En outre, le Président Tshisekedi s’est livré à toutes les tribunes pour attirer l’attention du peuple sur les enjeux de l’heure ainsi que sur les acquis à consolider.

Le Président Tshisekedi est allé partout, non seulement pour battre campagne, mais aussi, pour écouter le peuple. Pour beaucoup de congolais, c’était une première fois de voir le Président de la République dans certaines entités territoriales du pays.

Ainsi, le 20 décembre, jour tant attendu est finalement arrivé. Pour beaucoup, cette date n’incarnait qu’une chimère. Malgré toutes les assurances apportées par la CENI, plusieurs leaders avaient réussi à convaincre beaucoup de congolais d’un probable report de ces élections.

Prenant tous les sceptiques au dépourvu, le 20 décembre est apparue dans plusieurs états-majors comme une surprise désagréable, cela simplement parce que les gens ne préparaient pas les élections, mais plutôt un dialogue visant le partage du pouvoir.

C’est en fin de cette journée que même les sceptiques s’étaient rendus compte qu’il faudra inventer un autre narratif que celui de la non organisation des élections.

Jamais telle convergence ne s’est autant dégagée dans les différents rapports des missions d’observation des élections lors d’un scrutin. Dans leur quasi majorité, les missions d’observation électorale ont salué la tenue de ces élections. Qu’il s’agisse de la mission d’observation de UE, de celle de la SADC, de la CEAC ou des missions diplomatiques, il ressort de leurs rapports que les élections étaient bonnes et apaisées. Toutes ces structures s’accordent sur une côte largement au-dessus de la moyenne.

En outre, lors des cycles électoraux précédents, nous étions habitués à voir les ressortissants étrangers être évacués. Ceux qui restaient en RDC étaient soumis à un régime sécuritaire très restrictif.

Rien de tout ça n’a été constaté. Le caractère apaisé des élections du 20 décembre dernier a été un élément déterminant dans l’agir tant des nationaux que des étrangers qui vivent en RDC.

Plusieurs chancelleries installées en RDC, souvent critiques à l’endroit des administrations électorales congolaises ont communiqué dans le sens à saluer la bonne tenue de ces élections.

Par ailleurs, il a été fait mention des difficultés logistiques qui ont été à la base du retard enregistré dans le lancement du vote. Cela a eu pour conséquence la prolongation du vote aux jours suivants.

Outre le retard constaté dans le lancement du vote, il y a eu quelques cas d’irrégularités. Cependant, toutes ces missions s’accordent sur le fait que l’ampleur ne saurait remettre en question les suffrages exprimés en faveur du candidat Tshisekedi.

Face à cette évidence du vote massif en faveur du Président Tshisekedi par les congolais, les opposants ont affiché plusieurs postures contradictoires.

Il sied de rappeler que la non-participation des opposants aux élections était la première option prise par eux. Ensuite, ils avaient conditionné leur participation à l’audit du fichier électoral. Enfin, ils avaient pris la décision de participer aux élections suivant le calendrier de la CENI.

A la clôture du vote du 20 décembre, les premières déclarations scandant victoire venaient de l’opposition, violant ainsi le code d’éthique auquel les candidats avaient souscrit auprès de la CENI. Le caractère artificiel et non persuasif de l’enthousiasme de certains leaders de l’opposition en disait long.

D’autres opposants par contre, le soir du vote, avaient demandé, sans toute autre forme de procès, l’annulation de ces élections.

La publication des premières tendances des résultats par la CENI a commencé à mettre au grand jour ce que ces différents leaders de l’opposition savaient déjà.

D’où, des revendications croisées et le changement de ton dans les discours des opposants.

L’opprobre jeté sur les institutions censées proclamer les résultats provisoires et définitifs ;

Des appels au soulèvement populaire lancés par les opposants pour obtenir l’annulation des élections etc.

Malgré tous les appels au soulèvement de la population contre ces résultats, la quiétude règne dans le chef de la population.

En outre, il faut épingler la vague des messages des félicitations des Etats de la sous-région, des Etats de la région et de la communauté internationale.

Du Président Hakainde de la Zambie, en passant par le Dr Lazarus Chakwera du Malawi, Macky Sall du Sénégal, Faure Essozimna Gnassingbe du Togo, Joao Lourenco de l’Angola, le Roi Mohammed VI du Maroc, Akinwumi A. Adesina de la BAD etc.

La Chine, la France, la Belgique, la Russie etc. ne sont pas en reste

Ainsi, la date du 20 décembre 2023 a vécu et le peuple a suivi l’option du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de consolider les acquis en évitant de faire un saut vers l’inconnu ou de repartir à zéro.

 

Tina Salama, Porte-parole du Président de la République




Kabasele Tshimanga dénonce le coup monté par la CENI contre l’AESP-A

Aux petites heures du dimanche 14 janvier 2024, la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, a publié les résultats provisoires des législatives nationales.

Comme il fallait s’y attendre, ces résultats sont contestés de part et d’autre.

Dans le cas du Regroupement Politique AESP-A, une situation anormale a été constatée. Ce regroupement politique dont les partis sont membres de l’Union Sacrée de la Nation, a figuré parmi les 44 partis ou regroupements ayant atteint le seuil d’éligibilité d’un pour cent recommandé par la loi électorale. Malheureusement, l’AESP-A s’est retrouvée sans aucun élu. Cette situation inexplicable a poussé le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, en tant que membre de la Conférence des Présidents d’AESP-A, à donner son point de vue personnel.

D’entrée de jeu, il exprime sa surprise : “La CENI est terrible. Elle vous aligne sur la liste des partis et regroupements ayant atteint le seuil d’éligibilité, mais refuse de vous attribuer les sièges y afférents. C’est du jamais vu! Un autre paradoxe est de voir les partis et regroupements qui ont eu moins de suffrages qu’AESP-A obtenir des sièges. Personne ne peut nous expliquer ce qui arrive à notre regroupement.”

Et de poursuivre : “À mon humble avis, il s’agit d’un coup monté contre l’AESP-A par la CENI. Car, le sort réservé à notre regroupement est injuste.”

Il ajoute :”Les candidats de l’UDS, mon parti politique, qui se sont mieux placés à Lukunga, Tshangu, Tshikapa et ailleurs, ont été écartés arbitrairement au profit des concurrents moins performants. Allez-y comprendre quelque chose!”

En guise de conclusion, il préconise la saisine de la Cour Constitutionnelle : “Face à cette injustice flagrante, il n’y a qu’une seule solution qui se présente à mes yeux. Je propose à notre regroupement de saisir, sans tarder, la Cour Constitutionnelle, laquelle est habilitée à trancher les contentieux nés des législatives nationales avant de proclamer les résultats officiels.”

Propos recueillis par

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Mzee L. Kabila héros-éjecteur de la monocratie despotique et prédatrice Zairo-Mobutiste deshumanisante (La reconceptualisation d’un révolutionnaire précurseur de la reconstruction républicaine de la Rdc) Extrait de l’introduction du Tome II de l’essai (inédit) intitulé L’ESPRIT DU POUVOIR ET LE POUVOIR DE L’ESPRIT EN RDC (en trois Tome)

Laurent D. Kabila et Joseph Kabila incarnent en substance deux moments et deux événements restructurant, mais dans une même phase historique. Ils se lient et se nourrissent en compréhensibilité et en portée mutationnelle : la révolution éjectant la monarchie absolue zaïroise, la reconstruction réinventrice de l’Etat Congolais moderne, et l’alternance historique au sommet de l’Etat après 58 ans d’indépendance. Trois accomplissements, jadis inimaginables. Ils ont replacé la RDC sur les rails de sa destinée démocratique et républicaine. La trame analytique porte sur une disjonction de la périodicité au plan des systèmes politiques. Il s’agit de la rupture entre l’ère de l’absolutisme féodo-césariste sous le Président Mobutu le Roi du Zaïre, à la dispensation révolutionnaire ayant mené vers la démocratisation régénérative ayant produit l’alternance politique. Cet étalement est aussi justifié par les impacts distinctifs de ces deux aires, leurs mouvements historico-politiques aussi bien que leurs effets tant sur la formation de notre Etre et notre conscience collective que sur la structuration de notre société. Il s’agit de l’âge de la vassalisation du peuple dans l’ex-zaïre et celui de la reconstruction de la Res Publica, comme lieu des possibilités d’éclosion intégrale des citoyens. L’ère célébrée est encapsulée dans la matérialisation du projet de la démocratie pluraliste lancée en 1960, répudiée pendant 32 ans de l’absolutisme zaïrois, et implémenté durablement de 2001 à 2018.

1. La monocratie absolutiste Zairo-Mobutiste et sa déformation de la substance ontologico-politique congolaise : La formation d’une Zairianite politique

Force est de rappeler que la monarchie ou la monocratie absolue, sous le Marechal Mobutu « Roi du Zaïre », après avoir réalisé des progrès indéniables comme expliqué dans le Tome I, a produit des contradictions-contractions ruineuses. Les prouesses de la pacification, la réunification, l’élan de la modernisation infrastructurelle dans les années 1965-1978, et le prestigieux éclat du Zaïre en Afrique et dans le monde, se noyèrent dans l’abysse de la dévastation économique et sociale des années 1980-1996. La démocratisation lancée en 1990, avec une transition chaotique, se noya aussi dans les querelles politiciennes infécondes. Il en résulta l’unique « Guerre Mondiale Africaine » de 1996 à 2003. Le Tome I conceptualise cette ère comme celle de la pratique cristallisant l’Esprit du pouvoir monocratique. Cet Esprit est aussi cerné comme étant à la fois le produit et l’expression du mental prérépublicain Zaïrois. Celui-ci est porté tant par les politiciens que par la société dans sa psyché, sa matrice cognitive appelée « Arch-Esprit » et ses protocoles profonds. Dans le Tome I, Il a été expliqué que cet Esprit du pouvoir monocratique porte une mixture d’éléments de l’entendement et la pratique du pouvoir traditionnel avec l’intériorisation de la praxis de l’imperium contemporain sous la colonisation. Il a formé et formaté une substance cognitive politique devenue un puissant logiciel de l’opérationnalité du pouvoir dans la société ex-zaïroise. C’est sous le système politique monarchique absolu de l’ex-zaïre, pendant 32 ans, que cet Esprit du pouvoir monocratique s’est cristallisé dans la conscience collective. Par le phénomène de la socialisation politique, l’Esprit du pouvoir monocratique zaïrois a été promu, enrichi, et injecté dans l’Etre tant des gouvernants que des gouvernés. Opérant au niveau conscient et inconscient, il est une des causalités premières de la récurrence de nos contradictions-contractions politiques et sociétales.

L’ère de la monarchie absolue Zaïroise était une époque de l’obscurantisme. Un âge d’enfoncement dans la déraison politique. Une phase de l’histoire où le projet initial de la construction d’un Etat Républicain et démocratique avait été abandonné au profit de la matérialisation des fantasmes des colonisés. Devenir les nouveaux maitres du Congo, dominateurs, propriétaires des biens (grâce à la Zaïrianisation) et des populations, était leur « obsession du pouvoir ». Elle a été rationalisée par une élite politique porteuse d’une intelligence instrumentale. Et comme dans les monarchies absolues, le pouvoir obscurcissant la raison fut promu et diffusé dans toute la société, avec un président « divinisé, adoré » et ses courtisans-militants vautrant dans le luxe insolent satisfaisant une fixation fantasmagorique. Cette monarchie absolue a produit un Etre Zaïrois essentiellement dénormativisé. C’est-à-dire un être allergique à la logique, à l’esthétique, et à l’épistémique. C’est un processus de « zaïrianisation ontologique et anthropologique », dont les Congolais sont inconscients. Et comme expliqué dans l’introduction du Tome I, le Président J. Kabila s’est rendu compte de cette « zairianité » des Congolais. Et c’est la raison pour laquelle il a affirmé, avec sincérité et humilité, qu’il regrette de ne pas avoir transformé les Zaïrois en Congolais.

Ainsi, une majeure portion des élites de cette ère, tant politiques, universitaires, militaires, et économiques, voire ecclésiastiques, se distinguèrent par la discursivité d’une rationalité superficielle et incantatoire, sur fond des comportements politiques et sociétaux généralement déviants. C’est pourquoi dans cette dispensation-là, les contradictions politiques récurrentes, sont comme une seconde nature des Congolais, encore porteur de l’Esprit du pouvoir zaïroitique.

Comme relevé dans la conclusion du Tome I, la libération authentique, la transformation substantielle et le développement durable de la RDC impliquent donc, dans l’optique de cet essai, un exorcisme de cet Esprit du pouvoir monocratique et une purge totale du mental pré-républicain. La RDC a un besoin urgent, mais incompris par des pseudo-élites sous-développées porteuses de la fausse conscience, de la libération de cet Etre ontologique zairianisé. L’émergence des élites ou leaders transformationnels, porteurs de l’Esprit Républicain de rationalité, d’éthique et d’esthétique, et d’élévation épistémique nationale, est la condition ultime pour y arriver. La conclusion du Tome I propose un mouvement intellectuel et existentiel général de la transsubstantiation Congolaise. Sa finalité développementale holistique ainsi que les modalités de sa matérialisation y sont aussi définies.

2. Mzee L. Kabila la vaillance politique pour la restauration de la République polyarchique

Sous cette lumière, le Tome II se penche sur la période de 1997 à 2020. Cette dispensation s’impose dans sa conceptualisation comme une nouvelle phase de notre histoire post-monarchique, porteuse de l’impulsion révolutionnaire et consociative. Elle est l’âge de la relance du projet de la transformation démocratique et républicaine répudié de 1965 à 1990, que trois générations de politiciens ont échoué de matérialiser de 1960 à 1997. Une époque nouvelle où « l’Esprit Révolutionnaire » apporté par L. Kabila, impliquant une mutation substantielle de l’Etre et de la société, a évolué en Esprit révolutionnaire consociatif. Réaliste et intégrateur au pouvoir, cet Esprit politique nouveau en RDC a été déployé en faveur des avancées de la construction de l’Etat républicain, la démocratisation et de l’émergence économique.

Comme démontré dans cet essai, l’Esprit Révolutionnaire de Laurent Kabila, d’essence Lumumbiste des années 1960, a opéré avec un certain dogmatisme politique et économique. Alors que cet Esprit était indispensable pour le processus révolutionnaire de la libération des griffes de la monocratie absolue, son opérationnalisation politique et économique ont produit des contradictions-contractions par rapport aux données systémiques de la libéralisation politique déjà en cours et l’enracinement de l’ex-Zaïre dans une économie du marché. L’accession de Joseph Kabila Kabange aux commandes de l’Etat ouvre un moment catalytique, par le déploiement de la puissance reconstructive de L’Esprit Révolutionnaire consociatif (théorisé dans la démocratie consociationnelle dont quelques pans sont éclairés ci-dessous). Il s’agit de l’Esprit du pouvoir comme puissance de cognition-praxis politique de rupture, d’essence extérieure à un système politique donné. Cette conscience politique de source exogène vient déclencher un élan novateur de la refondation de la nation, de la reconstruction de l’Etat, par un nationalisme intégrateur, pragmatique et mobilisateur en faveur des accomplissements architectoniques. Ce nouvel Esprit politique est parvenu à mobiliser les congolais pour des accomplissements architectoniques, en dépit des différences idéologiques, des querelles politiciennes et des divisions tribales. C’est la puissance d’un Esprit élevé, porteur d’une faculté psychique et d’un intellect pragmatique, de transcendance de l’ego, des pulsions primaires d’anéantissement des autres et de flamboyance matérielle. Un Esprit politique en altitude, audessus des torrents des injures furibondes, des calomnies, des dénigrements, pendant 18 ans, pour unir les Congolais dans une œuvre commune de la reconstruction multi-systémique. C’est aussi le pouvoir de la grandeur d’âme politique ayant rendu possible l’opérationnalisation d’une consociation ou un système polyarchique (le pouvoir partagé) capable de réaliser la démocratisation génératrice de l’alternance et les avancées durables vers l’émergence. Deux défis que les élites politiques de trois générations échouèrent de réaliser pendant plus de quatre décennies.

Cette nouvelle ère refondatrice du Congo postcolonial est véritablement celle des accomplissements absolument inimaginables dans les années 1990 : la réalisation de la démocratisation pluraliste avec trois cycles électoraux, le placement de la RDC sur la piste de l’émergence et l’alternance au pacifique au sommet de l’Etat. Et cela dans un pays qui avait été plongé dans l’unique Guerre Mondiale Africaine avec un Etat totalement en faillite et disloqué en 1997. Les prouesses réalisées sont d’une double portée historique et politiquement restructurant. Malheureusement certains Congolais prennent toutes ces prouesses historiques nationales à la légère. Même ceux qui ont bénéficié de ces accomplissements pour accéder au pouvoir en y trouvant un Etat fonctionnel, les nient avec mépris. Dans la société congolaise on entend aussi l’affirmation désinvolte selon laquelle il n’y a eu aucune reconstruction de 1997 à 2018. Une société souffrant d’une conscience historique altérée par le discours négationniste politicien – pour sublimer un illusoire messie politique. Ainsi donc, après l’effervescence de l’accession au pouvoir par l’alternance en 2019, les nihilistes tant dans la société que dans l’arène politique pensent et font croire que toute l’histoire de la RDC commence avec le nouveau régime de 2019. La pathologie de l’amnésie politique a obscurci la mémoire des sacrifices consentis et des défis titanesques relevés jusqu’en 2018. Année où le monde qui s’attendait à l’apocalypse en RDC, s’est réveillé au rythme jovial des élections pacifiques et l’alternance civilisée du pouvoir après 58 ans d’indépendance.

3. Un regard poststructuraliste : L’âge de l’esprit politique révolutionnaire consociatif

Sous la lumière de la problématique esquissée ci-haut, la rédaction de ce Tome II intitulé « De Laurent D. Kabila, Joseph Kabila : Le Pouvoir de l’Esprit Révolutionnaire et Consociatif » prend une piste poststructuraliste. Il souscrit au principe qu’une société n’est pas condamnée à être ce qu’elle est indéfiniment, comme dans une sentence irrévocable de l’histoire, à cause de sa structuration par son passé. L’effet des occurrences contradictoires produites par le formatage de l’Etre dans une configuration sociale superstructurelle et infrastructurelle produite par une histoire, peut bien être raboté, si pas éliminé, entre autres facteurs, par l’irruption d’un Esprit différent de celui qui prédomine dans ladite société. C’est pourquoi, ce Tome II propose un regard sur l’impact d’un Eprit exogène à la structuration mentale politique zaïroise, sur ce segment de notre histoire. Comme indiqué dans le Tome I, en se référant à l’imaginaire linguistique de Kinshasa, l’Esprit est compris ici dans le sens usité de « Esprit ya bien » ou encore, sont antithèse « Esprit Mokaleba ». C’est-à-dire un « bon Esprit » qui apporte un bénéfice et change une situation ou un « Esprit Maléfique » qui vient détruire. Or dans le cas de L. Kabila et de J. Kabila qui ont trouvé le Congo dans les ruines de la monarchie absolue zaïroise, leur dispensation a restauré l’unité nationale, lancé la refondation de l’Etat, et surtout produit la démocratie et la relance économique plus performante et plus durable, que trois générations de politiciens échouèrent de réaliser. Cet essai se construit sur l’axiome de leur Esprit indubitablement éjecteur et refondateur. Ce Tome II porte dans sa teneur la thèse de la puissance de l’Esprit Révolutionnaire ayant fait preuve de vaillance politique guerrière pour accepter de conduire une entreprise militaro-politique, dans un contexte d’immenses risques et incertitudes. Et cela dans la finalité de déraciner la monarchie absolue du Zaïre en faveur d’un système politique démocratique républicain. A cet égard, cet essai argumente qu’après l’assassinat du Président L. Kabila, le nouveau Président J. Kabila, porteur d’une double socialisation politique révolutionnaire dès sa tendre enfance dans les maquis de Hewa Bora, et ensuite de la philosophie et la praxis politique intégrative Tanzanienne de l’illustre « Mwalimu Nyerere », a actionné une orientation consociative de l’exercice du pouvoir. L’essai compte démontrer que J.Kabila équipé d’un nationalisme pragmatique et intégrateur, sans perdre sa quintessence révolutionnaire, son Esprit consociatif fut catalytique dans la réalisation de la cohésion politique. Celle-ci s’est révélée indispensable à la prouesse de la rarissime démocratisation reconstructive du paradigme de D. Rustow, tout en donnant à la RDC son troisième positionnement du décollage sur l’échelle de W. Rostow. Sans affirmer que cet Esprit d’essence exogène au système ambiant altéré est d’une catégorie absolument supérieure, cet essai propose d’épingler la différenciation en logique politique, en mentalité et attitude au pouvoir, de Mzee Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila Kabange, par rapport au mode d’entendement et de la praxis du pouvoir ambiants en RDC avec des politiciens pré-républicains, zairianisés. Dans la théorisation servant de base argumentative de l’essai, l’époque de L. Kabila est conceptualisée comme celle du Pouvoir de l’Esprit Révolutionnaire orthodoxe. La dispensation de J. Kabila est captée comme celle du Pouvoir de l’Esprit Révolutionnaire Consociatif porteur d’un nationalisme pragmatique.

Cependant, la perspective psycho-politologique l’essai capte dans la discursivité et la praxis du pouvoir dans la dispensation de l’alternance en 2019-2020, l’impact de l’Esprit Oppositionnel essentiellement réfractaire sur fond de quelques traits de l’Esprit du Pouvoir monocratique d’origine zaïroise. Ce postulat exploratoire est d’autant plus vrai que l’opposition congolaise, avec l’UDPS à sa proue, est de manière générale d’essence Mobutiste. Il va être démontré que c’est une opposition essentiellement réformiste qui, à ses racines, entendait seulement modifier le régime dans lequel elle fut engendrée – un peu comme les Evolués initialement désirèrent simplement plus d’avantages plutôt que la rupture révolutionnaire totale avec la colonisation. Pendant 32 ans les figures de proue de cette opposition ont subi la socialisation politique zaïroise. Les avancées et contradictions-contractions de ces trois régimes sont explorés, leurs causalités captées, leurs faiblesses épinglées, avec une projection des actions correctives possibles.

• Object de l’exploration et ambition épistémique

Cet essai a pour visée première de discerner les facteurs de causalité, dans le prisme psycho-politique, du Pouvoir de l’Esprit Révolutionnaire et consociatif, dans ses différentes versions et opérationnalité, et son impact dans l’impulsion de l’âge de la transformation républicaine et démocratique de la RDC, de 1997 à 2020. Cet objectif n’est pas du tout axé sur le postulat d’un processus impeccable et définitivement réussi. L’effort intellectuel et épistémique se concentre sur la théorisation d’une expérience souffrant de déficit de conceptualisation, rendant sa compréhension tant au Congo qu’à l’extérieure brumeuse. Aussi, cet objectif porte sur la pulvérisation du négationnisme afin de contribuer à la construction d’une conscience historique véridique. Celle-ci est d’une importance absolument vitale car une cognition et une intériorisation véridiques de nos accomplissements sont susceptibles de produire une discursivité et une pratique politique capitalisant ces exploits pour un progrès fulgurant et durable. Comme cela sera démontré, les contradictions-contractions de 2019-2020 découlent d’une cognition psycho-politique fallacieuse.

La visée analytique est le discernement d’une dynamique nouvelle de la Renaissance politique de la RDC, dans cette nouvelle ère fondamentalement impactée de manière architectonique par L. Kabila et J. Kabila. Dans cet optique, la thèse de cet essai est que les deux opérateurs politiques sont d’une même essence Lumumbiste et Révolutionnaire, mais ils ont opérationnalisé le pouvoir avec deux approches politiques différentes. L’une révolutionnaire et orthodoxe porteuse du dogme de « foco». L’autre aussi révolutionnaire, mais consociative et porteuse d’un nationalisme pragmatique-intégrateur et catalyseur en faveur des réalisations collectives réinventrices de la RDC moderne. Le principal argument est que ces deux phases (1997-2001 et 2001-2018) d’une seule ère en continuum étalent le parachèvement de la révolution, corrigeant les ratées de ladite révolution. En d’autres termes, cette nouvelle ère de notre histoire a actionné une dialectique de propulsion au-delà des contradictions de 1997-2001, dans la réalisation de la démocratisation concomitamment avec la reconstruction de l’Etat républicain et de l’économie. Dans cette optique, l’objectif de cet essai s’étend aussi à la production d’une conceptualisation dialectique de notre phénoménologie politique qui transcende les « pris-pour-vrais » populistes et les stéréotypes politiciens. La finalité de ce Tome II est donc de proposer une intelligibilité de différentes expériences politiques de trois régimes de 1997 à 2020, avec des schémas analytiques et explicatifs allant au-delà des approximations journalistiques, des supputations politiciennes et populistes. L’ambition est de permettre au lecteur de cerner, avec un minimum d’objectivité, l’impact de chaque Esprit du pouvoir différent, dans cette époque de 1997-2020, sur les avancées et contradictions de la RDC. Indubitablement, affirmant les imperfections de différents régimes, l’essai cerne les avancées réalisées et leurs contradictions-contractions. Sur base de l’arsenal théorique du prisme psychopolitologique proposé dans le Tome I et dans ce Tome II, l’essai cerne la nature de chaque type d’Esprit du pouvoir dans ces régimes et explique les oscillations politiques et économiques qui leur sont propres. Par rapport à ce deuxième pan de l’objectif de cet essai, force est de souligner que la pathologie sociopolitique négationniste congolaise est l’une des conséquences les plus dévastatrices des distorsions cognitives produites par l’obscurantisme de la monarchie absolue. L’égotisme, la pulsion thanatos de la mort de l’autre (son inexistence par la toute-puissance de ma seule existence) inhérentes au mental pré-républicain socialisé au Zaïre, rendent la vaste majorité de Congolais incapables de voir et d’accepter les autres comme sources même d’un brin

de bien. Comme démontré dans le Tome I, l’égo-narcissisme pré-républicain, et l’incapacité de la vertu de l’altérité (au sens de Mudimbe), font de soi-même la seule incarnation de la vérité, le seul producteur du bien. L’autre, surtout l’adversaire politique (voire les autres, d’une tribu ou d’un groupe politique différent) est l’incarnation du mal. Même lorsqu’il a réalisé un fragment de bien dont la société et soi-même ont bénéficié, inconsciemment, on nie ses réalisations, en se focalisant sur ses déficits, en faveur de l’auto-projection messianique….

(Texte inédit et protégé) Imhotep Kabasu Babu Katulondi Ecrivain et Libre Penseur (Président d’AGIR NEW CONGO, www.agirnewcongo.com)




Après la publication des résultats provisoires : Voici le chronogramme opérationnel des élections législatives nationales 

A la CENI, la suite du chronogramme opérationnel des élections législatives nationales se présente Comme suit: le 13 janvier : annonce des résultats provisoires des élections des députés nationaux. Du 14 au 21 janvier 2024 : Dépôts des recours relatifs aux contentieux des résultats des élections des députés nationaux. Du 22 janvier au 22 mars 2024 : Traitement des contentieux des résultats pour les élections des députés nationaux à la Cour constitutionnelle. Le 23 mars 2024 : Publication des résultats définitifs des élections des députés nationaux. 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par la Décision n° 002/CENWAPI2024 du 13 janvier 2024, publie les résultats provisoires des élections législatives nationales du 20 décembre 2023 conformément au calendrier réaménagé du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales rendu public par la Décision n° 044/CENIJAP/2022 du 26 novembre 2022.

Conformément à l’article 68 de la Loi n° 22/029 du 29 juin 2022 modifiant la Loi n° 06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, aussitôt les opérations de vote terminées, les Bureaux de Vote ont procédé immédiatement au dépouillement des bulletins de vote et ont affiché les résultats devant chaque Bureau de Vote et de Dépouillement. Les résultats ont été rendus publics et affichés devant les Bureaux de Vote (Article 67 de la Loi électorale).

A l’issue des opérations de dépouillement et de compilation des résultats, la CENI a reçu les résultats des différents Bureaux de Vote et de Dépouillement tels que centralisés par les Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR). Elle a procédé au calcul du nombre total des suffrages valablement exprimés pour l’ensemble du territoire national. Elle a déterminé, pour chaque liste, le nombre total des voix obtenues au niveau national.

Seules les listes des candidats identifiées et publiées comme ayant atteint le seuil légal de représentativité sont éligibles à l’attribution des sièges au niveau de leurs circonscriptions électorales respectives suivant les modalités ci-après:

• Dans les circonscriptions à un siège à pourvoir, le vote a lieu au scrutin majoritaire simple. Le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix a été proclamé élu ; Dans les circonscriptions comptant deux sièges ou plus à pourvoir, les sièges sont attribués suivant le mode de la proportionnelle des listes ouvertes à une seule voix préférentielle avec application du plus fort reste.

Toutes les dispositions utiles ont été prises par la CENI pour une transmission rapide et sécurisée de ces résultats afin de garantir la vérité des urnes (Article 67 de la Loi électorale). Après centralisation des résultats, l’Assemblée Plénière de la CENI a dressé le procès-verbal des résultats provisoires des élections législatives nationales du 20 décembre 2023.

Les résultats provisoires de l’élection des Députés Nationaux sont publiés par circonscription électorale, sauf pour les circonscriptions de Budjala (Province du Sud-Ubangi), de Bomongo et de Makanza (Province de l’Equateur) faisant objet d’enquête.

La liste de chaque circonscription électorale est accompagnée des annexes ci-après : a) La liste des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil légal de représentativité nationale et de ceux ne l’ayant pas atteint;

b) La fiche d’attribution des sièges par liste de parti ou regroupement politique ; c) Le tableau récapitulatif des élus par circonscription électorale;

d) Le tableau global de tous les candidats Députés Nationaux avec leur score respectif tel que réalisé au scrutin législatif du 20 décembre 2024.

La CENI rappelle aux candidats indépendants, partis et regroupements politiques ayant concouru aux élections législatives nationales du 20 décembre 2023 que, conformément à l’article 73 de la Loi électorale, les recours en contestation des résultats provisoires ainsi publiés sont à déposer auprès de la Cour Constitutionnelle dans un délai de huit jours après l’annonce par la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Le délai d’examen du contentieux des élections législatives nationales est de deux mois à compter de la date de saisine de la Cour Constitutionnelle (Article 74 de la Loi électorale).




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01 RELATIF A L’ECHEANCE DU 15 JANVIER 2024.pdf




Le lundi 29 janvier 2024: Les députés nouvellement élus invités à l’ouverture de la session extraordinaire 

Provisoirement élus députés nationaux aux élections législatives du 20 décembre 2023, plus de 450 élus du peuple doivent se mettre déjà au travail. C’est le sens de ce communiqué de presse signé le 15 janvier dernier par Christophe Mboso, président sortant de l’Assemblée nationale.

« Conformément aux dispositions de l’article 114 de la Constitution de notre pays, le Bureau de l’Assemblée nationale invite tous les Députés nationaux proclamés provisoirement élus, le dimanche 14 janvier 2024, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de prendre part à la séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la législature 2024-2028 qui aura lieu au Palais du Peuple, le lundi 29 janvier 2024 à 13 heures précises, sous la présidence du Secrétaire général à l’Assemblée nationale », écrit-il.

Pour ce faire, le Bureau de l’Assemblée nationale demande aux autorités tant civiles, militaires que policières de leur faire bénéficier de toutes les facilités nécessaires afin de rejoindre Kinshasa dans les meilleurs délais.

Cette séance-plénière qui sera conduite par le Secrétaire général à l’Assemblée nationale procédera notamment, à l’identification des députés élus et proclamés provisoirement, ainsi qu’à l’installation du bureau d’âge.

Jmnk




DGRK : Michée Musaka anime une matinée d’informations à l’attention des membres de la FEC

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Michée Musaka Mayelenkay, en collaboration avec la Fédération des Entreprises du Congo (Fec), a organisé ce jeudi 18 Janvier 2024, une matinée d’informations sur la vulgarisation des arrêtés signés par le Ministre provincial en charge des Finances et Économie, en date du 07 décembre 2023 et publiés au journal officiel.

Selon une dépêche de la Cellcom Dgrk, cette matinée d’informations, a indiqué le DG de la DGRK avait comme objectif principal de mettre les membres de la FEC, au courant de taux de l’impôt sur la superficie des propriétés foncières bâties et non bâties, de l’impôt sur les revenus locatifs et des indemnités de logement de rémunérés de la ville de Kinshasa.

Le souhait de la régie financière de la capitale, a ajouté Michée Musaka Mayelenkay est d’outiller les membres de la Fédération des Entreprises du Congo des connaissances qui vont leur permettre de mieux remplir leurs obligations fiscales pendant la période de la grande échéance du 01er février 2024.

“Nous sommes ici à la FEC pendant cette période de l’échéance fiscale du 01er février 2024 que nous appelons la grande échéance, pour sensibiliser les Membres de la FEC, au paiement des impôts”, a déclaré à la presse le Patron de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay.

Au cours de cette matinée d’informations, le numéro 01 de la DGRK a vulgarisé des dispositions contenues dans les arrêtés signés par le Ministre provincial en charge des Finances et Économie.

Il s’agit de l’arrêté n° 015/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2023 du 07 décembre 2023 modifiant l’arrêté du Ministre provincial n° 016/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2022 du 14 octobre 2022 fixant les taux de l’impôt sur les revenus locatifs ; l’arrêté du ministre provincial n°016/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2023 du 07 décembre 2023 portant modalités de perception de l’impôt sur les revenus locatifs provenant des indemnités de logement des rémunérés dans la ville de Kinshasa et l’arrêté du ministre provincial n°017/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2023 du 07 décembre 2023 modifiant et complétant l’arrêté n°007/CAB/MIN.PROV/FIN.ECO/2022 du 30 mars 2022 fixant les taux de l’impôt sur la superficie des propriétés foncières de la ville de Kinshasa.

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, a par ailleurs, invité les Membres de la FEC et toute la population kinoise au civisme fiscal pour le développement de la capitale de la RDC.

De son côté, l’Administrateur Délégué de la Fédération des Entreprises du Congo, M. Kimona Bononge a remercié le Patron de la DGRK pour sa brillante intervention devant les Membres de la FEC.

“Le DG de la DGRK a répondu réellement aux préoccupations soulevées et moi je suis heureux parce que c’est une matinée qui valait la peine d’être vécue”, a-t-il déclaré.




Rétrospective 2023: Le FPI a réussi son plan d’actions de financement de l’industrie locale

Plus de 80 projets pour un total d’USD 115.613.259 ont été financés en 2023 sur toute l’étendue du pays. Certains de ces projets ont connu un début de réalisation tandis que d’autres ont augmenté leurs capacités de production dans plusieurs secteurs d’activités notamment l’agro-industrie, la sous-traitance minière et la logistique. Comparée à 2022 dont l’enveloppe de financement était de USD 50.350.662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions sont donc passées du simple au double. Cette prouesse porte la signature du directeur général Bertin Mudimu Tshisekedi.

L’année 2023 a été une année de grands défis et des enjeux au Fonds de Promotion de l’Industrie. Elle a marqué la gestion du binôme Bertin Mudimu Tshisekedi, Directeur Général et Martin Widjilowu, Directeur Général Adjoint, sous l’encadrement du Conseil d’Administration présidé par Madame Vicky Katumwa Mukalayi. Cette équipe a bénéficié de la confiance du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui l‘a nommée à la tête du FPI en août 2022. Des missions précises avaient été assignées aux nouveaux mandataires pour accompagner le gouvernement dans sa politique d’industrialisation du pays.

Après la pluie, c’est le beau temps

Il faut cependant souligner que 2023 a connu bien des turbulences sur le plan international avec des effets pervers sur l’économie mondiale malgré la résilience de l’économie congolaise. La poursuite de la guerre russo-ukrainienne et le conflit israélo-palestinien sont des illustrations parfaites des incertitudes et des tensions géopolitiques qui ont impacté négativement les perspectives économiques.

Sur le plan national, le cadre macroéconomique est resté relativement stable avec un taux de croissance de 4,2% en dépit de la énième guerre d’agression rwandaise via le M23, de l’inflation, de la dépréciation du franc congolais et des chocs exogènes. Le taux de change s’est stabilisé à la fin de l’année grâce aux efforts du gouvernement.

Nonobstant des faits énumérés ci-haut, le FPI a réussi la mise en œuvre de son plan d’actions en finançant l’industrie locale afin de concrétiser la vision du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. En 2023, le FPI a poursuivi sa mission de promouvoir le développement et l’intégration de l’industrie à travers le financement de plusieurs projets. Cette institution a aussi contribué à la viabilisation des sites et des espaces économiques, à l’identification des opportunités d’investissement dans les 26 provinces et le développement de l’agro-industrie avec la création des chaînes de valeurs.

Au cours de l’année qui vient de s’achever, le Conseil d’Administration du Fonds de Promotion de l’Industrie a entamé une série de visites d’inspection et d’évaluation des projets approuvés et financés par la Direction Générale. Cette initiative d’évaluation des projets a été recommandée par ministre de l’Industrie. C’est ainsi que des missions ont été effectuées à Kinshasa, dans le Grand Kivu et le Grand Katanga. Le Conseil d’Administration et la Direction Générale ont évalué l’état d’avancement de chaque projet et identifié les difficultés rencontrées par les promoteurs tout en invitant ces derniers au respect des échéances de remboursement des crédits. Cette série de visites devra se poursuivre en 2024.

En 2023, le document de la politique de financement du FPI a été adopté par la Direction Générale. Il présente les grands principes autour desquels s’articulent les activités de financement des projets par voie des crédits, des subventions et de prise des participations. Il détermine les mécanismes d’appui que le FPI mettra en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Sa mise en application interviendra après son examen et adoption par le Conseil d’Administration.

Des chiffres qui parlent

Concernant le financement des projets, 80 projets pour un total de USD 115.613.259 ont été financés en 2023 sur toute l’étendue du pays. Plusieurs d’entre eux ont connu un début de réalisation tandis que d’autres ont augmenté leurs capacités de production dans plusieurs secteurs d’activités dont l’agro-industrie, la sous-traitance minière et à l’appui logistique.

Parmi les financements, il y a lieu de citer entre autres : L’implantation d’une unité de production des sacs en polypropylène à Lubumbashi dans le Haut-Katanga destinés au conditionnement du ciment et des produits alimentaires et miniers ; la relance d’une importante sucrerie (SUKI) au Sud-Kivu; le financement d’une entreprise de recyclage des huiles usées, des batteries, des barres de fer et d’une unité de production des câbles électriques en cuivre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga ; le renforcement des capacités de production des fermes avicoles au Kasaï-Oriental ; l’implantation d’une huilerie et d’une unité de production de biocarburant dans la province du Kwilu à Bulungu à Vanga ; le financement de la campagne agricole 2023-2024 dans le Haut-Katanga et dans le Lualaba et l’implantation d’un port sec à Likasi. Comparée à 2022 qui disposait d’une enveloppe de financement de USD 50.350.662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions du FPI sont ainsi doublées.

Des efforts considérables ont été déployés pour redynamiser certains projets ayant rencontré des difficultés d’exécution. C’est particulièrement le cas des infrastructures financées au Kasaï-Oriental dans le cadre du Programme Présidentiel Accéléré de Lutte contre la Pauvreté et la Réduction des Inégalités. Le FPI s’y est beaucoup investi malgré des pesanteurs. Il poursuivra les travaux jusqu’à l’achèvement de ces infrastructures en 2024. Le FPI a également contribué en 2023 à la formation des jeunes entrepreneurs du Grand Kivu dans l’agro-transformation avec le concours des partenaires italiens.

En outre, l’accompagnement des projets des jeunes entrepreneurs a fait l’objet d’une attention particulière du FPI qui a entamé des discussions avec le FOGEC (Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo) en vue de la mise en place d’un produit commun pour le financement de ces projets. Les garanties seront données par le FOGEC. Une innovation.

Concernant la mobilisation de la Taxe de Promotion de l’Industrie (TPI), principale ressource du FPI, un total de FC 512.084.002.940 a été recouvré sur des prévisions de FC 471.376.571.124, soit un taux de réalisation de 108,64%, dépassant ainsi les assignations. Une performance à saluer. Comparée à l’année 2022 au cours de laquelle un total de la TPI de FC 378.192.412.821 a été recouvré, on note que l’année 2023 a connu une augmentation de 35,40%.

S’agissant du recouvrement des créances, FC 37.060.991.504 ont été recouvrés auprès des promoteurs contre FC 33.743.314.006 en 2022. Cet argent a été recyclé dans le financement des projets.

Un autre fait majeur à l’actif de la Direction Générale en 2023, est la Loi sur le Privilège du Trésor votée au Parlement. Promulguée le 28 juin 2023, cette loi a modifié et complété l’Ordonnance-Loi 031-89 du 07 août 1989 portant création de la Taxe de Promotion de l’Industrie. Elle dote ainsi le FPI des moyens de contrainte à l’instar de la DGDA, de la DGI et de la DGRAD vis-à-vis des assujettis de la TPI récalcitrants, des opérateurs économiques redevables de la TPI à l’importation, des clients-promoteurs insolvables et des bénéficiaires des subventions non affectées.

Sur le plan de la gouvernance, 2023 a été marqué par la finalisation des travaux d’élaboration et de mise à jour des manuels de procédures des directions, des services autonomes et des entités provinciales du FPI. Ces manuels seront examinés par le Conseil d’Administration en vue d’un fonctionnement optimal des activités et procédures.

En 2023, la Direction Générale a lancé le Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI). Ce plan permettra au FPI d’aligner son système d’information sur les standards des institutions financières tout en garantissant la sécurité, la disponibilité, la fiabilité et l’intégrité des données.

Le renforcement des capacités du personnel a connu un pic en 2023. Un accent particulier a été mis sur les ressources humaines sans lesquelles les performances du Fonds n’auraient pu être réalisées. Plusieurs agents et cadres ont bénéficié des formations de haute facture au pays comme à l’étranger.

Sur le social, on note entre autres, la répartition équitable de la prime, la suppression des intérêts de 2% sur les prêts sociaux, l’allocation, pour la première fois, des frais scolaires et l’engagement de la Direction Générale pour la viabilisation des sites destinés aux agents à Kinshasa et en provinces en vue de la construction des logements.

Election et installation de la délégation syndicale en 2023

Dans ses relations avec les partenaires, la Direction Générale a participé activement aux activités de l’Association des Institutions Financières de Développement (AIAFD), représentées par les Directeurs Généraux et les Conseils d’Administration. Le Directeur Général Bertin Mudimu Tshisekedi a participé aux réunions de cette organisation dont le FPI est membre.

Le Directeur Général aussi pris part à plusieurs forums économiques et effectué des visites de travail dans bien des pays africains, européens et asiatiques afin d’explorer les opportunités d’investissement et nouer des partenariats avec les milieux d’affaires. Toutes ces démarches ont eu pour but de présenter des potentialités d’investissement dans le secteur industriel en RDC. L’année 2023 aura été riche. Le FPI a réalisé des avancées significatives tant sur le plan de sa mission que de son développement. Mais comme toute entreprise vise des performances pour sa rentabilité, le chemin à parcourir est encore long. C’est pourquoi, les efforts seront poursuivis en 2024. Les défis à relever par le FPI devront nécessairement produire de meilleurs résultats.

Cette ambition ne peut se réaliser que par une forte mobilisation des recettes et leur affectation judicieuse. Une telle perspective impose à tout le personnel du FPI, un état d’esprit tourné vers les valeurs, la qualité

et le bon rendement.

 




Investiture du président Félix Tshisekedi: 18 chefs d’Etat, deux vice-présidents et 4 anciens chefs d’Etat attendus  

Lentement mais surement, on s’approche vers l’investiture du président de la République, Félix Tshisekedi, réélu lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. De passage au stade des Martyrs lieu choisi pour abriter cette cérémonie de prestation de serment, la presse a pu se rendre compte de l’avancement de travaux. A la même occasion, elle a obtenu les assurances que les travaux commencés il y a trois semaines, vont se terminer à temps pour permettre à cette cérémonie d’avoir lieu. Il nous revient que la Rdc attend 18 présidents de la République, 4 anciens présidents de la République, y compris Joseph Kabila.

À deux jours de la cérémonie d’investiture du Chef de l’Etat, M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a tenu un Briefing spécial, ce jeudi 18 janvier 2024 au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa.

Le thème central de ce rendez-vous avec la presse : « Investiture du Président de la République, Chef de l’Etat réélu : thématique principale, importance et enjeux de cet événement historique ». Le stade des Martyrs qui va abriter cet événement a été choisi pour montrer l’adhésion populaire des Congolais qui ont voté massivement pour le président Félix Tshisekedi. A l’occasion, tous les Congolais se mettront ensemble pour montrer leur unité avec le nouveau président élu.

Aux côtés du Haut représentant du Président de la République, Chef de l’Etat, Professeur Serge Tshibangu Kabeya, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe est revenu sur les éléments d’éclairage de cet événement pour mieux comprendre de quoi il sera question, le samedi 20 janvier prochain.

D’après le Haut représentant du Président de la République, Serge Tshibangu, 18 Chefs d’Etat ont déjà confirmé leur participation dont 85% sont des pays africains. Certaines délégations commencent déjà à arriver ce jeudi ; deux vice-présidents attendus ; 4 anciens chefs d’Etat y compris le sénateur à vie Joseph Kabila (le président Joseph Kabila a reçu une double invitation. Entant qu’ancien chef de l’État et sénateur à vie. Aussi il est Congolais, il est donc invité comme tout le monde. Les portes seront ouvertes à 4h du matin) ; des Représentants de haut niveau des certains chefs d’Etat Européens, Américains et d’ailleurs sont aussi attendus.

D’après M. Tshibangu, toutes ces délégations témoignent leur reconnaissance au mandat du Président Félix Tshisekedi. C’est aussi un moyen pour témoigner au peuple Congolais leur amitié. Cette forte présence démontre que la diplomatie du chef de l’État est en train de payer.

Abondant dans le même sens, le ministre Muyaya a souligné que pour la première fois, la maison blanche a communiqué sur la délégation qui sera présente à cette cérémonie.

À la question sur les infrastructures routières et autres, le haut représentant de la République a souligné que la RVA, l’Office des routes et l’Office de voirie et drainage (OVD) appuyé par les génies militaires, sont mises à contribution pour s’en occuper.

Quant à la manifestation de l’opposition prévue à la même date, le ministre de la Communication et Médias a rappelé que des dispositions sécuritaires sont prises pour que cela ne paraisse pas comme une provocation et aussi assurer la sécurité de tous ces invités de marque qui fouleront le sol congolais.

« Nous sommes dans un contexte où les opposants peuvent manifester, mais dans le respect des règles. Il ne faut pas que cela puisse ressembler à une provocation. L’opposition doit avoir sa place et la jouer pleinement dans les institutions du pays », dit-il.

Le ministre a attiré l’attention de Kinois sur le fait que 21 coups de canons seront entendus dans la capitale et qu’ils ne doivent aucunement avoir peur.

La cérémonie d’investiture du Chef de l’Etat marquera un aperçu du rituel républicain. “Cette cérémonie marque aussi le début de son nouveau mandat. Le président ne peut poser aucun acte s’il n’est pas encore investi. Avant d’entrer en fonction, il faut que le Président prête serment. Il s’agit d’une audience solennelle et la Cour Constitutionnelle va siéger en audience foraine avec 9 juges et un procureur de la République”, a insisté un fonctionnaire de la Cour Constitutionnelle invité à ce briefing.

Ce fonctionnaire a commencé par dire que la prestation de serment du nouveau chef de l’Etat trouve son fondement à travers l’article 74 de la constitution et 82 de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle. Cette cérémonie qui sera présidée par Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle demeure symbolique, parce que c’est le début du nouveau mandat, aussi parce que le président de la République ne peut poser aucun acte s’il n’est pas passé devant la Cour constitutionnelle. C’est ainsi qu’il prête serment.

Comme pour dire qu’il s’agira d’une audience solennelle et la Cour va siéger en audience foraine à 9 juges.

« Le Président Dieudonné Kamuleta va accorder clairement la parole au Greffier pour la lecture de l’extrait de rôle, qui sera suivi du réquisitoire du Procureur général. Il va rappeler les termes de l’article 84. Après le réquisitoire, il va accorder la parole au président élu. C’est après la prestation que la Cour va prendre acte à travers un arrêt », dit-il, avant d’affirmer qu’il s’agit d’un grand événement qui consacre l’état de droit.

Disons que pour l’occasion, à cette audience solennelle, les juges seront habillés en toges bleu ciel, institué par le règlement intérieur de la Cour constitutionnelle. Le bleu

Enfin, notons que le Président Félix Tshisekedi fera à cette occasion son discours boussole de son deuxième quinquennat, a expliqué le porte-parole du gouvernement pour insister sur le caractère solennel de cet événement.