Udps : Aligner 500 candidats pour n’en faire élire que 69, ça suscite des interrogations !

Pour autant qu’il soit réel – car avec le team Denis Kadima on ne sait plus à quoi s’en tenir – cet ” exploit ” est une interpellation pour le parti présidentiel.

En effet, les 500 candidats aux législatives sélectionnés par l’Udps pour la législature 2023-2028 sont un corps différent de celui de la mosaïque.

On se souviendra que le dimanche 2 juillet 2023, le secrétaire général Augustin Kabuya avait échangé avec eux. Il était question, au cours de cette rencontre, de tirer les conclusions du rapport de la CEP (Commission Électorale Permanente) reprenant “toutes les circonscriptions électorales de la République Démocratique du Congo”.

Augustin Kabuya avait alors révélé que 90 % des candidats Udps : “seront pris en charge par le parti. Les moyens financiers sont déjà disponibles pour le paiement de la caution. La raison de cette rencontre était celle de vous annoncer cette nouvelle”.

Il avait même mis en garde les ” sélectionnés ” ingrats en leur disant : “Au lendemain des élections, si vous êtes élus, ne soyez pas arrogants, ne soyez pas orgueilleux puisque nous sommes ici en train de mouiller les maillots pour vous. Vous devriez savoir que ce combat n’est pas chose facile, soyez toujours courtois envers le parti politique. C’est le parti qui vous va vous aligner maintenant. C’est grâce au parti que nous allons arriver à convaincre les combattants, leur expliquer notre vision pour bénéficier de leurs suffrages”.

Dans la foulée, l’Udps avait résolu d’apporter également “son soutien aux différents partis politiques alliés en vue de conforter la majorité parlementaire de Félix Tshisekedi à l’issue des prochaines élections”. Au nombre de ces alliés, bien entendu, ceux de la Mosaïque.

Au final, il s’avère, au travers des résultats provisoires publiés par la Ceni, que l’Udps et sa mosaïque ont raflé près de 140 sièges sur près de 430 revenant à l’Union sacrée, chiffre admis par Augustin Kabuya dans son interview à Rfi ce mercredi 17 janvier 2023.

Le parti présidentiel aligne, en effet, 8 élus à Kinshasa, 6 au Kongo Central, 5 au Haut-Katanga, 5 au Sud-Kivu, 5 au Kasaï, 4 au Kasaï Central, 4 au Kasaï-Oriental, 4 au Nord-Kivu, 4 à La Tshuapa, 3 à La Tshopo, 3 au Kwilu, 2 au Maniema. 2 au Lomami, 2 au Kwango, 2 en Ituri, 1 au Sud-Kivu, 1 au Nord-Ubangi, 1 au Sankuru, 1 à La Mongala, 1 au Haut-Lomami ; donc 0 député au Lualaba, 0 au Tanganyika, 0 au Bas-Uélé, 0 au Haut-Uélé et 0 à l’Equateur.

Des zélés peuvent s’en réjouir, mais ce n’est rassurant. Car avec ses 69 sièges, le parti présidentiel se met à la merci de sa mosaïque et de ses alliés avec lesquels il doit nécessairement beaucoup négocier, beaucoup composer.

Juste un exemple : pour entreprendre certaines réformes, comme la révision de la Constitution, il faut entre autres passer par une pétition. Et l’article 218 conditionne l’approbation de celle-ci “à la majorité des trois cinquième des membres les composant”, soit 300 votes favorables. C’est loin de la majorité de 250 +1, trop loin des 140 sièges Udps/Mosaïque.

C’est justement là le piège susceptible de se refermer sur le parti présidentiel. Car, le propre de toutes les mosaïques, c’est d’être un “Ensemble d’éléments nombreux et disparates”. Etre un corps composite pouvant se défaire à tout moment, en toutes circonstances.

Concrètement parlant, un député affiché Udps, même moins connu du public, a plus de valeur, plus de poids qu’un Udps réputé mais affiché Mosaïque.

Conséquence : étant de 5 fois plus nombreux que leurs collègues du parti présidentiel, les députés Mosaïque et Alliés vont chercher à se faire entretenir, et cela se fera au prix des compromis, voire des compromissions.

Pourquoi alors ce résultat ” maigre ” de 69 élus sur 500 candidats positionnés Udps ?

De deux choses l’une : soit le parti présidentiel a été sévèrement sanctionné par la population congolaise lors du vote au regard du bilan de son premier mandat aux affaires (2018-2023), soit il n’a pas réellement perçu les enjeux électoraux.

Le premier cas de figure suscite des interrogations. Par exemple : comment Félix Tshisekedi a pu gagner à 73,34 % quand son parti a vraisemblablement échoué aux législatives avec 69 élus seulement ! Ou alors, comment ne pas tirer la déduction que la population croit plus en Félix Tshisekedi qu’à l’Udps, ce qui est du domaine du possible.

Là déjà, il y a nécessité d’une clarification au sein du parti présidentiel.

Le second cas de figure (le plus probable) est que l’Udps n’a pas maîtrisé les paramètres d’une victoire incontestable aux législatives, surtout pas ceux de la gestion de la majorité parlementaire au cours d’une législature.

Résultat : ce parti a amenuisé même ses chances de briguer la primature. Et même s’il prenait le poste de Premier ministre, il lui serait difficile de s’imposer sur des partenaires à l’esprit “souverainiste” comme l’Unc, l’Afdc et le Mlc, mais aussi comme ceux de la Mosaïque…

Avec ces premières élections organisées sous son mandat, l’Udps ne peut pas se livrer à la politique de l’autruche : il doit reconnaître qu’il s’est produit dans la maison Tshisekedi quelque chose de pas du tout catholique, quelque chose, disons, de… protestant !

A voir d’aiĺleurs comment sa base continue de réagir négativement après l’annonce des résultats provisoires des législatives (la contestation en interne est forte), c’est à un tsunami qu’il faut s’attendre dans les jours à venir si on n’y fait pas attention.

A voir en plus comment au sein de l’USN le feu de la contestation couve, c’est qu’il n’y a rien d’acquis.

Et là, la seule personne à pouvoir, mieux à devoir rétablir l’ordre d’abord dans la maison Udps est Félix Tshisekedi, le Président de la République réélu, mais aussi le vrai patron national du parti.

Car, si la maison Udps venait à brûler, on ne voit pas comment la cathédrale USN sortirait indemne du brasier !

 

PROCHAINEMENT : ” INVESTITURE DE FÉLIX TSHISEKEDI : LES CHOSES AURAIENT DÛ ÊTRE FAITES AUTREMENT, DONC CORRECTEMENT ! ”

Omer Nsongo die Lema




Une religieuse française parmi les 50 femmes les plus influentes selon le magazine Forbes

Le magazine Forbes a inclus une religieuse catholique française dans la liste des femmes les plus influentes du monde (liste « Europe, Moyen-Orient et Afrique 2024 »). Il s’agit de sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Secrétariat général du Synode des évêques, c’est-à-dire l’une des femmes occupant l’un des postes les plus élevés au sein d’une entité de la Curie romaine.

Forbes dit à propos de Nathalie Becquart : « Sœur Becquart est une religieuse catholique française qui a été nommée sous-secrétaire du Synode des évêques par le pape François en 2021. En tant que membre du principal organe consultatif du pape, sœur Becquart est la femme la plus haut placée au Vatican et la première femme à disposer d’un droit de vote lors d’une conférence de si haut niveau. Sœur Becquart est titulaire d’une maîtrise en entrepreneuriat de l’école de commerce HEC à Paris et a travaillé comme consultante en marketing avant de rejoindre les sœurs de la Xavière à l’âge de 26 ans, en 1995. »

La liste Forbes « 50 over 50 : Europe, Middle East, and Africa 2024 » comprend des noms de femmes dont le travail contribue au développement de la science, à la protection des droits de l’homme, au monde de la finance, de la mode et de la religion.

Ce n’est pas la première fois que sœur Nathalie Becquart apparaît dans un classement. En décembre 2022 déjà, la BBC l’avait incluse dans sa liste des 100 femmes inspirantes et influentes dans le monde pour cette année-là.




Vitalité de l’Église au Nicaragua : nouveaux prêtres ordonnés

L’archevêque de Managua, le cardinal  José Brenes, a ordonné neuf prêtres à Managua lors de la célébration de la solennité de l’Épiphanie dans la cathédrale de la capitale nicaraguayenne.

Les neuf ordonnés étaient accompagnés de nombreux fidèles. Dans son homélie, le cardinal a remercié Dieu pour le « merveilleux don » de ces nouveaux prêtres. Il a souligné que le sacerdoce « n’est pas un pouvoir », mais « une mission et un service », que les prêtres exercent en tant que « serviteurs » et « témoins ». Il a souligné que leur tâche est de « vivre la communion et la fraternité ».

Il est important de valoriser le dévouement de ces nouveaux prêtres, qui font le pas vers la consécration totale dans un pays où il est risqué de travailler comme pasteur pour l’Église. Au cours des quatre dernières semaines, au moins 14 prêtres, deux séminaristes et un évêque ont été arrêtés. Ce dernier a été emprisonné simplement pour avoir prié en faveur de Monseigneur Rolando José Álvarez Lagos, évêque de Matagalpa, qui a été condamné à 26 ans de prison sans procédure régulière. Quelques semaines plus tard, le 14 janvier, les deux évêques emprisonnés et plusieurs prêtres et séminaristes également emprisonnés ont été exilés au Vatican.

Traduit de l’espagnol par Zenit.




Le pape François reçoit l’ancien président argentin au Vatican et promet de se rendre en Argentine en 2024

L’ancien président argentin Alberto Fernández a été reçu par le pape François en audience privée le lundi 15 janvier 2024. L’information a été communiquée par le Bureau de presse du Vatican et confirmée par M. Fernández sur son compte de réseau social.

L’ancien président Fernández n’a pas assisté seul à la réunion. Il était accompagné de son jeune fils, prénommé Francisco en hommage au pape. L’ancienne première dame, Fabiola, n’a pas assisté à l’audience « parce qu’elle a été opérée de l’appendicite samedi ». Selon M. Fernández, le pape lui a transmis ses « vœux de prompt rétablissement ».

L’audience avec l’ancien président a duré environ vingt minutes. M. Fernández a exprimé sa gratitude en déclarant : « J’ai eu le privilège de pouvoir écouter humblement, une fois de plus, ses précieuses réflexions sur l’état actuel de notre monde et le remercier pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour l’Argentine. »

La veille, dans une émission de la télévision italienne, le pape avait déclaré son intention de se rendre en Argentine au second semestre 2024, après une visite en Polynésie. Quelques jours auparavant, il avait reçu une lettre du président Milei l’invitant à visiter le pays. L’audience avec M. Fernández était initialement prévue avant qu’il ne quitte la présidence mais, en raison de la passation de pouvoir, elle n’avait pas été possible.

Traduit de l’anglais par Zenit




Rd Congo : Les pères Emmanuel Ngona Ngotsi et Désiré Lenge Mukwenye nommés évêques mercredi 17 janvier 2024

Le Saint-Père François a nommé deux nouveaux évêques dans la République démocratique du Congo. Le P. Emmanuel Ngona Ngotsi devient évêque de Wamba dans le nord-est du pays, et le P. Désiré Lenge Mukwenye devient évêque de Kilwa-Kasenga dans le sud-est.

Le nouvel évêque de Wamba

Mgr Emmanuel Ngona Ngotsi, était jusqu’à présent Supérieur provincial des Missionnaires d’Afrique centrale. Il devient évêque de ce diocèse à la suite de Mgr Janvier Kataka Luvete, qui avait dépassé la limite d’âge.

Âgé de 64 ans, il est origine du diocèse de Bunia. Il a fait des études de philosophie à Bambu-Mines dans son pays et des études de théologie à l’Institut catholique de Toulouse, en France. Il a obtenu également une licence en Sciences sociales à l’Institut catholique de Paris (1996-1999).

Ordonné prêtre le 22 août 1990 à Fataki, Bunia, il est entré chez les Missionnaires d’Afrique à Bambu-Mines (Pères blancs).

Mgr Ngona Ngotsi a occupé les postes suivants :

Vicaire paroissial (1990-1994) puis curé à Birni N’koni au Niger (1994-1996)

Curé de Zinder au Niger (1999-2004)

Délégué au Chapitre général à Rome (2004)

Assistant provincial à Ouagadougou au Burkina-Faso (2005-2008)

Recteur du Philosophat des Pères blancs à Ouagadougou (2005-2008)

Directeur de l’Institut de formation de l’Université des Pères blancs à Ouagadougou (2008-2009)

Provincial à Bukavu en République démocratique du Congo (2009-2010).

Membre du Conseil général des Missionnaires d’Afrique à Rome (2010-2016).

Depuis 2017, il est supérieur provincial des Missionnaires d’Afrique à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il est à la fois membre du Conseil presbytéral et du Collège des consultants de l’archidiocèse de Bukavu.

Le nouvel évêque de Kilwa-Kasenga

Mgr Désiré Lenge Mukwenye était jusqu’à présent administrateur diocésain à Kilwa-Kasenga, en République démocratique du Congo. Àgé de 57 ans, il a été ordonné prêtre le 31 juillet 1994 après une année passée à la paroisse Saint-André de Kilwa.

Il a étudié la philosophie et la théologie au Grand Séminaire Saint-Paul de Kambikila à Lubumbashi, dans le sud du pays. Il est licencié en théologie biblique (2003-2008) et docteur en théologie (2016) à l’Université pontificale grégorienne de Rome. Mgr Lenge Mukwenye a également fait des recherches doctorales à Münster en Allemagne.

Il a occupé les postes suivants :

Curé de la paroisse Saint-Charles-Lwanga à Lupembe (1994-1998)

Procureur du diocèse de Lubumbashi (1998-2002)

Coadjuteur de Ste Marie de l’Espérance, diocèse de Rome (2003-2008)

Collaborateur de l’Immaculée Conception et du Saint-Esprit à Torre Annunzi (Italie), archidiocèse de Naples (2008-2011)

Chargé de cours et directeur spirituel au séminaire Saint-Paul de Lubumbashi (2013-2016)

Secrétaire provincial pour la formation et les études (2016-2019)

Vicaire général du diocèse de Kilwa-Kasenga (2018-2021)

Depuis 2016, il est recteur de l’Université technologique Katumba Mwanke et professeur au séminaire de Lubumbashi. Depuis 2021, il est administrateur diocésain de Kilwa-Kasenga.




Concours nationale CANAT édition 2023: 200 candidats militaire retenus à l’Académie pour la session ordinaire 

L’Etat-major général des Forces armées de la République a rendu publique ce vendredi 19 janvier des résultats du Concours Nationale CANAT édition 2023. Au total 200 candidats retenus à l’Académie militaire pour la session ordinaire sur l’ensemble du territoire national.

La ville de Beni dans la province du Nord-Kivu, est parmi les 5 premières villes qui ont donné plus de 10 candidats après la ville province de Kinshasa avec 33, Goma 30, Kasaï Centrale 20, Beni vient avec 10 candidats pour la session ordinaire de l’Académie militaire de Kananga.

Ils s’agit de:

1. KAMBALE TEBEKA Germain

2.PASAKA KINGOMBOLO Christian

3.KAMBALE KADITU Grâce

4.KASEREKA KAMATE Dieu aimé

5.NGALAMULUME MUEMBAYI MANICA

6.BIENVENUE VALINANDE Andrada

7.PALUKU BENENGUHI Sylvano

8.MUHINDO KANGHENI Samuel

9.MATA MASAMPU Enock

10.KAMBELE DIVITHO Faustin.

Aucune femme n’a été parmi les dix premiers retenus par les FARDC.

Notons que parmi ces désormais élèves officiers, Monsieur MUHINDO KANGHENI Samuel, a été combattant du mouvement Mai-Mai BARAKA KOPO-KOPO et malheureusement il a été neutralisé le 5 janvier dernier avec son chef BARAKA, lors des affrontements entre ce mouvement négatif et les forces de défense et sécurité à l’entrée de la commune de MANGINA.