Conformément aux dispositions statutaire, la Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’FEACO’’ a tenu son Assemblée Générale Ordinaire, le dimanche 21 janvier 2024 quelque part dans la commune de Kintambo.

Sous la présidence de M. Bienvenu Matenda, la Féaco a rendu compte de sa gestion durant la saison sportive 2023. 46 délégués sur les 60 présents à l’AG0 ont adopté le rapport d’activités présenté par le comité exécutif que dirige M. Bienvenu Matenda.

Antoine Bolia  

Déjà assuré de la qualification, le Sénégal a croqué ce mardi la Guinée (0-2) au Stade Charles Konan Banny de Yamoussokro, pour le compte de la troisième et dernière journée du groupe C de la CAN 2023. Une défaite qui fait très mal au Syli National, lui aussi déjà qualifié mais qui termine seulement troisième en raison de la victoire renversante du Cameroun sur la Gambie (2-3) dans l’autre match du groupe qui se jouait en simultané à Bouaké.

Les deux équipes étant déjà qualifiées, et compte tenu des risques de blessures et de cartons, la rencontre démarrait au petit trot voire sur un faux rythme. Le premier fait de jeu était une petite échauffourée entre joueurs, partie d’une altercation entre Naby Keita et Nampalys Mendy (6e). Cela illustrait un premier acte pauvre en spectacles, encore plus en intentions de jeu. Excepté une tête piquée d’Abdoulaye Seck sur un corner botté de la droite (8e), une frappe enlevée de N. Mendy, toujours à la suite d’un corner, et une longue passe en profondeur pour Sadio Mané repris par Saïdou Sow devant le gardien, il n’y avait strictement rien à signaler. Le tableau statistique à la mi-temps était éloquent : aucun tir tenté de la part des Guinéens contre cinq dont zéro cadré côté sénégalais. Et, comme souvent, à défaut de briller par le jeu, les acteurs laissaient s’exprimer leur rivalité attisée par le derby. C’est donc sur une nouvelle échauffourée provoquée cette fois par Ismail Jakobs, coupable en l’occurrence d’un geste d’humeur sur le capitaine guinéen N. Keita, que les deux formations partaient à la pause.

Sadio Mané guide le Sénégal
La seconde période était d’un autre acabit, à l’initiative d’un Sénégal monté d’un ton, et guidé par sa locomotive Sadio Mané, auteur d’un loupé monumental pour le coup. Après avoir intercepté une passe en retrait, l’ailier d’Al-Nassr partait dribbler le gardien adverse en s’excentrant à droite puis tirait à côté du cadre face au but grand ouvert (56e). Cela n’empêchait pas le tenant du titre d’ouvrir la marque néanmoins. Car cinq minutes plus tard, l’arrière droit Krépin Diatta déposait un coup franc sur la tête de Seck qui trouvait la faille au second poteau (0-1, 61e). Cela avait le mérite de créer un électrochoc chez les Guinéens qui se procuraient leur première tentative sur un coup franc tiré de la gauche, suite auquel Morgan Guilavogui et Facinet Conté se gênait au premier poteau (67e). Mais derrière, le Syli National concédait un second but après une réalisation de Sadio Mané invalidée pour une position de hors-jeu (85e). En effet, ce dernier décalait droite Iliman Ndiaye, libre de tout marquage sur la droite, pour une frappe croisée (0-2, 90e). Dans les arrêts de jeu, Edouard Mendy préservait le score en faisant barrage devant Morgan Guilavogui (90e+3).

Le Sénégal fait donc carton plein au détriment de la Guinée qui déchante quelque peu en devant se contenter de la 3e place et qui affrontera ainsi le 1er du groupe A, la Guinée Equatoriale. Et ce, à cause de la victoire complètement renversante du Cameroun dans l’autre match. Un succès grâce auquel les Lions Indomptables chipent la deuxième place au Syli National.

Dans l’obligation de gagner, le Cameroun est passé par tous les états avant de renverser la Gambie (3-2) durant le temps additionnel ce mardi à Bouaké pour valider sa qualification pour les 8es de finale de la CAN 2023 au terme d’une folle soirée.

Dos au mur, les Camerounais entraient fort dans la partie. Après seulement 4 minutes, sur un excellent centre de Tchato, Magri disposait déjà d’une balle de but, mais sa reprise était détournée par Gaye. La réaction gambienne ne tardait pas : sur l’action suivante, Sowe obligeait Ondoa à s’employer à son tour. Préféré à André Onana par le sélectionneur Rigobert Song, auteur d’un choix très fort, le gardien de Nîmes donnait très vite du crédit à la décision de son coach.

Après leur bonne entame, les Lions Indomptables se faisaient littéralement perforer par les vagues adverses. Si les tentatives lointaines des Scorpions n’aboutissaient pas, le danger se rapprochait considérablement au fil des minutes et Ondoa était tout heureux de parvenir à freiner suffisamment une tête de Minteh à bout portant. Le portier repoussait ensuite une frappe de Barrow consécutive à un débordement de Minteh qui avait mis Tchato dans le vent. Au bord de la rupture et à nouveau sauvés par une intervention décisive de Tolo, les Camerounais s’en sortaient bien en rentrant aux vestiaires à 0-0. Un résultat qui les éliminait virtuellement.

Toko Ekambi lance le Cameroun
Les vainqueurs de l’édition 2017 reprenaient en revanche le second acte avec de meilleures intentions. Sur un centre de Castelletto, la reprise de Nkoudou fracassait la barre de Gaye ! Sur l’action précédente, l’ancien Marseillais avait été victime d’une semelle dans la surface alors qu’il s’apprêtait à frapper. Alors que le penalty semblait évident la VAR n’est pas intervenue… Pas de quoi entraver la marche en avant des Camerounais qui étaient récompensés de leur temps fort par une tête de Toko Ekambi, qui prolongeait un centre de Nkoudou au fond des filets (0-1, 56e).

Malgré les indications de Samuel Eto’o, qui multipliait les gestes en tribunes, les Camerounais ne faisaient toutefois pas le break. Et, après un moment de torpeur de la Gambie, ils finissaient par trembler à nouveau : après deux arrêts d’Ondoa face à Sowe puis Minteh, le gardien ne pouvait rien sur la reprise du Messin Jallow, qui égalisait seul dans la surface (1-1, 72e). Tout était à refaire pour les Camerounais, à nouveau virtuellement éliminés.

Une fin de match incroyable
Dans la foulée, la frappe de Fadera flirtait avec le poteau d’Ondoa. Complètement amorphe, le Cameroun semblait presque KO debout. Et pourtant, en plein pendant ce marasme, Toko-Ekambi disposait d’une balle de qualification, qu’il expédiait… sur la barre ! En excellente position, l’ancien Lyonnais manquait à nouveau le cadre de la tête quelques minutes plus tard… Durant une fin de partie totalement folle, l’entrant Ebrima Colley donnait l’avantage aux Scorpions en concluant un beau mouvement (2-1, 85e). Mais les Lions Indomptables égalisaient deux minutes plus tard grâce à un but contre son camp de Gomez sur un centre de Tchato (2-2, 87e), avant d’arracher la victoire et la qualification à la 91e minute sur une tête de Wooh consécutive à un centre de l’indispensable Nkoudou (3-2) !

Malgré une ultime frayeur sur une égalisation gambienne refusée à Ebrima Colley en raison d’une main flagrante, le Cameroun tenait sa qualification et terminait même 2e du groupe en doublant la Guinée (3e, déjà qualifiée) au… nombre de buts marqués ! Battue pour la troisième fois, la Gambie est quant à elle éliminée.

4è Vice-Président de la Ligue de Judo de Kinshasa, Me Kam’s est celui à qui est revenu la charge de présenter la biographie du défunt Grand Me Lionge Mo Lihele Adidi.

D’entrée de jeu, il révèle que Grand Me Lionge était l’ainé d’une famille nombreuse. Il avait fait ses études primaires à Saint Pierre et ses études secondaires à Saint Charles Lwanga où il avait comme collègue feu Pepé Kallé d’heureuse mémoire. Et il a fait ses études universitaires à l’UPN. Il était fonctionnaire dans l’administration publique et était Secrétaire Général honoraire.

4è Vice-Président de la Ligue de Judo de Kinshasa, Me Kam’s est celui à qui est revenu la charge de présenter la biographie du défunt Grand Me Lionge Mo Lihele Adidi.

D’entrée de jeu, il révèle que Grand Me Lionge était l’ainé d’une famille nombreuse. Il avait fait ses études primaires à Saint Pierre et ses études secondaires à Saint Charles Lwanga où il avait comme collègue feu Pepé Kallé d’heureuse mémoire. Et il a fait ses études universitaires à l’UPN. Il était fonctionnaire dans l’administration publique et était Secrétaire Général honoraire.

Parcours sportif

Il avait débuté avec le judo en 1969 au JC Centrakin. En 1972 il embrassa le football. Il était un bon avant-centre numéro 9 et buteur de FC Mambenga. Lorsqu’il a eu des pépins physiques, il a cessé avec le football pour renouer avec le judo où il a atteint le grade de Ceinture Noire 6è Dan. Il a occupé diverses fonctions entraineur national, DTN, Secrétaire Général honoraire, rapporteur de la commission de grades de la Fénacoju et conseiller technique et membre effectif de l’association des masters judokas de la RDC. En dehors du judo, il a pratiqué presque toutes les disciplines d’arts martiaux. En Tai Jitsu, il était CN 6è Dan et expert zone 4 Afrique centrale et en Ju-Jitsu et Self-Défense, il était CN 8è Dan.

Antoine Bolia  

Dans sa prise de parole, Me Nico Lianza,  coordonnateur national des activités du judo en RDC a révélé à l’assistance que c’est avec beaucoup de douleur qu’il avait appris le décès de Grand Me Lionge. Ce dernier était un être cher pour chaque personne présente aux obsèques.

Et d’ajouter : ‘’ Grand Me Lionge était caractérisé par une connaissance multidisciplinaire. Il est pour nous irremplaçable. Aujourd’hui, nous lui manifestons notre reconnaissance’’. Et Me Nico Lianza a remercié toutes les disciplines qui étaient représentées. Il a remercié la fédération de Karaté Do, Kurash, Tai Ju-Jitsu, Ju-Jitsu, Shokando Sho Sho, Requin Do, Combats Libres etc.

Aux membres de famille du défunt, Me Nico Lianza déclara : ‘’Grand Me Lionge a été pour nous une famille. Il s’est sacrifié pour les arts martiaux en particulier. Nous ne pouvons que lui dire merçi. Voilà pourquoi on a tenu à l’honorer’’.

Aux judokas, Me Nico Lianza lance ce message : ‘’Je vous exhorte à manifester la personnalité que nous a transmis Me Lionge dans l’administration des sports de combat. Il était favorable dans plusieurs disciplines qui sont installées dans notre pays. L’esprit d’ouverture qu’il a manifesté, nous voulons le pérenniser’’.

Aux anciens et collègues de Grand Me Lionge qui sont en vie et qui sont venus lui rendre hommage, Me Nico Lianza les a invités à acclamer très fort ce qu’a été Grand Me Lionge pour sa discipline et son amour pour tous les arts martiaux.

Antoine Bolia

L’hôpital du Cinquantenaire était noir du monde le dimanche 21 janvier 2024. Présence remarquable des sportifs des sports de combat toutes disciplines confondues parés de leurs kimonos, les pratiquants des arts martiaux en particulier, les dirigeants de judo, les dirigeants d’autres disciplines et membres de différentes associations, membres de famille, amis et connaissances du regretté Grand Me de judo et autres styles des arts martiaux Lionge Mo Lihele Adidi. Tout ce beau monde était là pour lui rendre des hommages dignes de son rang.

Comme temps forts :

-Exposition de la dépouille mortelle

-Prière et témoignage de l’évangeliste Poto Poto

-Démonstrations tour à tour du Grand Me Sobin avec sabre, Me Nono et un autre, du Grand Me Freddy Ilombe, Miss Damas pour le shokando et de karaté Shotokan avec Me Raymond Kande et Me John Inana.

-Mot de circonstance du Cordon Nico Lianza pour la Fénacoju

-La présentation de la biographie de feu Gd Me Lionge par Me Kam’s, 4è Vice-Président de la Lijukin

-Témoignage de Me Raymond Kande

-Dépôt des gerbes des fleurs

-Mot de remerciements de la famille par Alain Pamphile Mbaka

-Cérémonie d’élévation de grade à titre posthume de Gd Me Lionge CN 7è Dan par la commission de grades de la Fénacoju, ensuite la Fédération Congolaise de Tai Jitsu dont il était expert zone 4 Afrique centrale l’a élevé au grade de CN 7è Dan et enfin, la Fédération Congolaise de Ju-Jitsu et Self-Défense l’a élevé au grade de CN 9è Dan.

-Enfin, levée du corps pour le cimetière de la Gombe dans la consternation générale.

Ce qu’ils ont déclaré

-Evangéliste Poto Poto (ami et ancien élève de Grand Me Lionge au JC Centrakin) a déclaré qu’ils avaient créé avec le défunt un groupe d’intercesseurs. Grand Me Lionge était un serviteur de Dieu. Le 04 janvier 2024, jour de sa mort, il lui avait demandé de prier pour lui car il sentait sa mort. Il l’avait fait. Mais quelle ne fut sa surprise d’apprendre son décès. Cependant, il a la foi que le seigneur recevra Gd Me Lionge dans son royaume car ce fut un gagneur d’âme. De même qu’il a la conviction que Gd Me Lionge est allé se reposer auprès du seigneur et il a la foi que Gd Me a la vie éternelle. Il se souvient qu’en 2015, lui et le défunt avaient eu la vision que l’ancien régime avait déversé la malédiction au pays. Et Gd Me Lionge avait recommandé qu’il faut absolument commencer à prier pour enlever cette malédiction. Et en 2023, Gd Me Lionge avait eu la vision comme une bande passante, que l’on avait arraché cette malédiction et qu’on est sorti de l’Egypte. Reste la marche vers la terre promise. En conclusion, l’évangéliste Poto Poto résume le message de grand Me Lionge comme ceci : Nous devons marcher dans la purification et la sanctification. On doit marcher dans la droiture, dans la sanctification en haïssant le mal.

Antoine Bolia

Comme prévu dans le calendrier, on a joué la 8è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’, le lundi 22/01/2024 pour compte du groupe A et ce mardi 23/01/2024 pour compte du groupe B.

Ci-dessous tous les résultats enregistrés à la 8è journée :

Lundi 22 janvier 2024 groupe A

Stade Tata Raphaël

Aigle Royal vs RC Matete : 2-2

Mbudi  vs Forum : 3-2

Kito vs Nouvelle Vie : 1-3

Jupiter vs Kayolo : 0-0

Terrain Unikin

Bol’s vs Liwanda : 0-1

Lumière vs Standard : 0-0

Fonak vs AJAX : 2-0

AJ Vainqueur vs RC Bumbu : 0-0

Terrain Kurara

Monzo vs St Christian : 0-0

Mardi 23 janvier 2024 groupe B

Stade Tata Raphaël

Ujana vs RC Promesse : 2-2

Pharmagros  vs TP Les Croyants : 1-0

CS Les AS vs Mweka : 1-1

ICK vs TP Les Anges : 1-0

Terrain Unikin

Céleste vs Kratos : 0-0

PJSK vs OC Les Elites : 0-1

Normands vs St Etienne : 2-0

RC Impact vs OCD : 0-4

Terrain Kurara

Don Bosco vs Robi : 0-3

La 9è journée est annoncée le Lundi 29 janvier, mardi 30 et mercredi 31 janvier prochain

Antoine Bolia

Avec 101 élus nationaux et 120 provinciaux, auxquels s’ajoutent les communaux, le CDER, la CODE, la Dynamique AA/UNC, AVK 2028, AB50, AMSC et AAAP, se retrouvant autour de Jean-Lucien Bussa, Vital Kamerhe, Julien Paluku et Tony Shiku, font bloc pour lancer une nouvelle coalition politique. Membre de l’Union sacrée du Président Félix-Antoine Tshisekedi, cette nouvelle coalition dont la sortie officielle a eu lieu hier mardi 23 janvier  à Kinshasa, se positionne en perspective de l’identification de la nouvelle majorité présidentielle et de la composition du Gouvernement. Pour Vital Kamerhe, «cette cérémonie traduit la volonté de nos regroupements de former une alliance solide, afin d’apporter au président de la République le soutien nécessaire à l’accomplissement de sa vision et de l’ambition qu’il porte de faire de notre pays un Etat plus fort, plus prospère et plus uni au cœur de l’Afrique », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Jean-Lucien Bussa a annoncé les couleurs, disant que la plate-forme qui vient d’être créée a donc l’ambition de pouvoir mieux décliner cette vision du président de la République, être les stratèges pour mieux l’implémenter,  assurer la meilleure gestion de la chose publique dans l’intérêt de tous les Congolais.

Sortie officielle hier mardi à Kinshasa de la coalition AA/UNC -AVK2028, A-B50, AAAP- AMCS,  CODE- CDER  au sein de l’Union Sacrée de la Nation dénommée  « Pacte pour  un Congo retrouvé » (PCR)  coiffée par Vital Kamerhe,  Julien Paluku Kahongya, Tonny Kanku et Jean Lucien Bussa.

Avec 101 députés nationaux et  120 provinciaux, ce bloc s’assigne la mission de matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi pendant ce second mandat qui sera désormais axé sur les actions  pour ainsi faire de la Rdc un Etat  plus fort, prospère et uni, a  fait entendre Vital Kamerhe,  leader de AA/UNC-AVK 2028

« Je commence par remercier le président de la République, la haute autorité de notre grande famille politique, pour avoir dépensé beaucoup d’énergies, pour avoir découvert les réalités de nos populations. Les défis sont énormes. Dispersés et sans cohésion dans cette grande majorité que nous avons dégagée à l’issue de ces élections, nous allons évoluer sans tableau de bord. Je voudrais remercier notre Dieu qui, dans sa toute-puissance, a su conjuguer les circonstances afin que la cérémonie de ce jour ait lieu », dit-il.

Et de souligner que cette cérémonie traduit la volonté de nos regroupements de former une alliance solide, afin d’apporter au président de la République le soutien nécessaire à l’accomplissement de sa vision et de l’ambition qu’il porte de faire de notre pays un Etat plus fort, plus prospère et plus uni au cœur de l’afrique.

Dans cette perspective,  explique Vital Kamerhe, l’alliance que nous constituons au regard des résultats des législatives nationales et provinciales, a pour fondement la confiance qu’a notre peuple  en nos élus par l’expression de son vote pour matérialiser ses aspirations les plus profondes.

« Notre démarche politique vise à participer à la consolidation autour du président Félix-Antoine Tshisekedi d’une majorité parlementaire confortable, constructive et cohérente. Une majorité confortable par le nombre des élus qui la constitue, une majorité constructive par la portée des idées, la qualité de ses propositions et la force de son action. Une majorité cohérente par son attachement aux valeurs prônées par le chef de l’Etat et portées par notre grande famille politique », indique-t-il.

A cette occasion, Vital Kamerhe a tenu à remercier ses pairs, responsables des partis et regroupements politiques pour leur sens élevé de patriotisme et d’hommes d’Etat ont su faire preuve de dépassement, en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation pour rendre possible cette alliance pour un Congo retrouvé.

« A mes collègues, je dis sincèrement merci du fond du cœur pour la confiance que nous nous faisons mutuellement sans laquelle cette alliance n’aurait pu voir le jour. L’alliance qui vient d’être créée et dont la porte reste ouverte pour ceux qui voudraient se joindre à nous pour accompagner le président de la République », mobilise-t-il.

Jean-Lucien Bussa pour une élite stratège

Disons que cette grosse machine politique  qui regorge à  son sein des poids lourds de la classe politique congolaise va lutter pour la transformation de grandes idées  du Président Félix Tshisekedi à une vertu pour aboutir  à un système de bonne gouvernance pour la refondation de l’Etat congolais a  ajouté Julien Paluku Kahongya, leader de A-B50.

« Nous voulons transformer les idées du président de la République en vertus. Pas seulement en vertus, mais à un système de gouvernance. Pas seulement un système de gouvernance simple, mais de bonne gouvernance. Voilà pourquoi les femmes et les hommes ici présents se trouvent liés à un pacte qui va participer à la refondation de cet Etat autours du président de la République et toutes nos intelligences sont sollicitées pour ce faire.

Pour  décliner  la vision du Chef de l’Etat,  il faut une élite stratège et gestionnaire a déclaré de son côté, Jean-Lucien Bussa, Président National  de CODE- CDER.

« On est ici après le discours d’investiture du président de la République qui avait vu les enjeux et les défis du développement économique, mais qui a fixé le cap, en précisant les priorités. Ceci a besoin d’être régulé par une élite dirigeante, compétente, capable d’assimiler la vision du président de la République et de la mettre en œuvre. La vision du président est là, elle est donc la nôtre. Qu’est-ce qui est requis des élites ? », se demande-t-il.

A mon avis, note-t-il, c’est deux choses : on a besoin d’une élite stratège et gestionnaire.  C’est ce qui permet de mieux décliner la vision du président et de pouvoir concilier les intérêts de notre peuple à l’action institutionnelle. La plate-forme qui vient d’être créée a donc l’ambition de pouvoir mieux décliner cette vision, celle d’être les stratèges pour mieux implémenter cette vision, assurer la meilleure gestion de la chose publique dans l’intérêt de tous les Congolais.

Et Tonny Kanku, haut représentant de l’Autorité Morale et l’un des leaders de AAAP-AMCS de renchérir que la coalition “PACTE POUR UN CONGO RETROUVÉ” va appuyer le Président de la République dans la lutte contre les inégalités sociales en Rdc.

« Le chef de l’Etat a fait le tour du pays lors de la campagne électorale, il a écouté son peuple et a pris conscience de tous les défis qui sont devant lui. Nous entant que membres de la grande majorité présidentielle, nous avons décidé de l’accompagner, de commencer à travailler sur son programme pour l’aider à identifier les acteurs grâce auxquels il va implémenter sa vision. C’est ainsi qu’on a commencé à travailler sur ses défis, les promesses qu’il a faites à la population, et nous avons décidé de cheminer ensemble à travers ce pacte. Et nous invitons aussi les autres à nous rejoindre pour qu’ensemble, nous puissions aider le chef de l’Etat à rencontrer les défis de la Rdc », justifie-t-il.

Soulignons que la sortie  officielle de ce bloc constitue un accord  politique historique, rapporte le communiqué sanctionnant la naissance du PACTE POUR UN CONGO RETROUVÉ.

JMNK

Peut-on dire que les carottes sont cuites pour Willy Makiashi, secrétaire général du Parti Lumumbisite Unifié, Palu?

Dans une déclaration faite le mardi 23 Janvier 2024, les cadres, militants du PALU ont destitué leur secrétaire général et chef du parti, Willy Makiashi.

Il lui est reproché la trahison et l’incompétence.

Les signataires de cette déclaration accusent le député national Willy Makiashi de s’être complètement déserté de la gouvernance du PALU, l’asphyxie des organes du parti au profit d’une coterie familiale, manque totale d’orientation pendant la période électorale.

Comme si cela ne suffisait pas, les cadres et militants du PALU accusent Willy Makiashi d’avoir détourné les matériels de visibilité de la campagne de Félix Tshisekedi et de n’avoir pas battu campagne pour le candidat numéro 20, malgré sa qualité de secrétaire permanent adjoint de l’union sacrée.

L’intérim du secrétaire général et chef du parti et du président du regroupement politique action des alliés de la convention et parti Lumumbisite Unifié AAC/PALU a été confié à Didier Mazenga, secrétaire général adjoint chargé des questions politiques, administratives et juridiques.

Signalons que le Palu a gagné 7 sièges à la députation nationale et 9 sièges à la députation provinciale sur toute l’étendue du territoire.

Derick Katola

Sous l’égide de l’Union Africaine pour l’Agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, en parfaite adéquation avec la politique étrangère du Burundi, Kinshasa avait accueillie le 21 janvier 2024, le Président Burundais Evariste Ndayishimiye,  pour un discours à la jeunesse,  inspirant sur la paix et le développement socio-économique en Afrique. A cette occasion, le Général Major Ndayishimiye Evariste, Président du Burundi, a exhorté la jeunesse de la Rdc à collaborer étroitement et à combattre toute cause susceptible d’entraver le développement socio-économique du pays. Le  Président Ndayishimiye a martelé que : « Le peuple rwandais ne va pas continuer d’accepter d’être prisonnier des décisions de ses dirigeants ». Une déclaration qui a hérissé le Me de Kigali Paul Kagame et ses  dirigeants.  Le gouvernement rwandais a réagi fermement aux déclarations du président burundais, qualifiant ses allégations de tentatives de déstabilisation et mettant en danger la paix dans la région des Grands Lacs. Les autorités rwandaises ont accusé le président Ndayishimiye d’inciter les jeunes à renverser le pouvoir à Kigali. 

En marge de sa visite à Kinshasa pour l’investiture du Président réélu de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, le Chef de l’Etat burundais, également Champion de l’Union Africaine pour l’Agenda Jeunesse, Paix et Sécurité, Evariste Ndayishimiye a pris la parole devant plus de 500 jeunes Congolais et Burundais réunis à l’hôtel du Fleuve. Avec ces jeunes, le Chef de l’Etat burundais a abordé des sujets touchant à la sécurité dans la région des Grands-Lacs africains en évoquant, entre autres, les tensions du Burundi  avec le Rwanda. Ndayishimiye a mentionné les efforts de négociation qu’il a fournie pendant deux ans avec les autorités rwandaises, «hypocrites », selon ses propos. Il argumente en disant : « malgré l’ouverture volontaire de la frontière burundaise, les actions des autorités rwandaises, notamment leur soutien présumé aux rebelles burundais basés à Kigali, ont continué ».

Citant comme exemple de trahison les attaques de RED-TABARA près de Bujumbura, le Champion de l’Union Africaine pour l’Agenda Jeunesse, Paix et Sécurité a souligné l’importance pour les peuples de la région de prendre leur destin en main et a souligné l’importance de l’unité, affirmant que les problèmes ne viennent pas des Rwandais en général, mais de leurs dirigeants. Il a ainsi  encouragé les jeunes à « poursuivre la lutte pour la paix, espérant que les jeunes Rwandais exercent une pression sur leur gouvernement ».

Le courroux de Kigali

Les déclarations du Président burundais ont provoqué le courroux et des réactions vives au Rwanda, particulièrement sur les réseaux sociaux. Des partisans du régime de Kigali ont violemment critiqué le Président burundais, cognant même la bordure des injures. Olivier Nduhungirehe, Ambassadeur du Rwanda aux Pays-Bas,  sur son compte X,  a condamné ces propos, les considérant comme une violation de son mandat au sein de l’Union Africaine et de la Charte de l’organisation.

Déjà en 2015, lors du coup d’état manqué contre l’ancien président Pierre Nkurunziza, le gouvernement rwandais avait été accusé de déstabiliser le Burundi et les acteurs présumés du coup d’état ont trouvé refuge au Rwanda où ils sont accusés de continuer leurs activités contre le Burundi avec le soutien de Kigali.

En réaction au message du Président burundais, Kigali réagi  en ces termes : « Les Rwandais ont travaillé avec diligence pour renforcer l’unité et favoriser le développement du pays. Pour quiconque tente de miner ce progrès en appelant les jeunes Rwandais à renverser leur gouvernement, c’est préoccupant ». Toutefois, dans ses déclarations à Kinshasa, le président Ndayishimiye avait, semble-t-il,  souligné la nécessité de mobiliser la jeunesse rwandaise dans la lutte pour la pacification de la région. « Notre lutte doit continuer jusqu’à ce que le peuple rwandais commence à se faire pression », avait déclaré Ndayishimiye. Suite à ces tensions, Martin Niteretse, ministre burundais de l’Intérieur, décida de se protéger du “mauvais voisinage de Paul Kagame” en fermant  ses frontières terrestres avec le Rwanda le 11 janvier 2024.

Willy Makumi Motosia