Politique : Un haut cadre du parti Envol tourne le dos à Delly Sesanga

Le bateau Envol commence à prendre de l’eau quelques semaines après la publication des résultats de l’élection présidentielle.

Christian Menda, porte-parole de la Ligue des jeunes d’Envol, a officiellement déposé le lundi 22 janvier 2024, sa lettre de démission.

Ce fidèle lieutenant de Delly Sesanga évoque des “raisons de convenance personnelle” l’ayant poussé à quitter ce parti.

“Je vous remercie de la confiance placée en ma modeste personne, en me nommant d’abord porte-parole de la jeunesse du parti Envol/RDC, et conseiller en communication numérique de votre équipe de campagne lors de l’élection présidentielle. Je vous saurais gré, et garderai toujours ce souvenir autant de temps qu’il serait nécessaire, car l’Envol reste pour moi une grande école, et une famille politique”, a-t-il écrit dans sa lettre de démission.

Derick Katola




Haïti : Six religieuses enlevées

Six religieuses ont été enlevées par des criminels armés en Haïti, vendredi dernier, 19 janvier. L’AED se joint au Pape pour demander la libération immédiate et inconditionnelle des religieuses de la Congrégation de Sainte-Anne et la fin de la violence qui sévit en Haïti.

Le crime a eu lieu en plein jour, dans la capitale Port-au-Prince. Les six sœurs, qui n’ont pas été nommées, se rendaient à l’université lorsque leur bus a été arrêté par des bandits armés. Selon les médias internationaux, les six femmes et deux autres occupants du véhicule, une jeune femme et le conducteur, ont ensuite été emmenés dans un lieu tenu secret par les criminels.

Les sœurs appartiennent à la Congrégation de Sainte-Anne, et leur enlèvement a été confirmé et déploré à la fois par l’archidiocèse local et par la Conférence haïtienne des religieux, qui représente les ordres religieux du pays.

Haïti a traversé une période  de chaos et de criminalité au  cours des dernières années, avec des gangs armés qui ont pris le contrôle de secteurs entiers de Port-au-Prince. L’Église a également été touchée par l’insécurité. En 2022, une missionnaire italienne, sœur Luísa Del’Orto, a été assassinée, et cinq prêtres ont été enlevés. En 2023, deux prêtres ont été enlevés. Les sept prêtres ont finalement été relâchés.

L’AED se joint aux nombreuses voix, tant en Haïti qu’à l’étranger, qui ont appelé à la libération des six sœurs et de leurs deux compagnes. Parmi ces voix, le pape François, ce dimanche 21 janvier : « J’ai appris avec tristesse l’enlèvement, en Haïti, d’un groupe de personnes, dont six religieuses : dans mon appel sincère pour leur libération, je prie pour la concorde sociale dans le pays, et j’invite tout le monde à mettre fin à la violence.  ce qui cause beaucoup de souffrance à cette chère population.

Fin décembre, l’archevêque de Port-au-Prince, Mgr Max Leroys Mesidor, a exprimé à l’AED l’espoir que la nouvelle année verrait une amélioration de la situation. « En Haïti, nous célébrerons Noël dans un contexte de grande souffrance, causée notamment par la domination infernale des groupes armés et l’indifférence des acteurs politiques. Mais notre espoir est fort. Prions pour que la fête de l’Emmanuel soit l’occasion d’accroître l’unité fraternelle et de trouver la libération de nos longues nuits de peur, de méfiance et de violence. Nous espérons pouvoir compter sur le soutien de la communauté internationale en faveur du désarmement et du redressement de notre pays.“

L’enlèvement de six religieuses est un début d’année 2024 peu prometteur en Haïti. Il s’agit également du plus grand enlèvement du nombre de religieuses de ces dernières années. En 2023, quatre religieuses ont été enlevées dans le monde, trois au Nigeria et une en Éthiopie, selon les informations recueillies par l’AED.

En 2022, neuf sœurs avaient été kidnappées dans le monde entier, et toutes ont finalement été relâchées. L’AED avait rendu un hommage à Haïti lors de la Nuit des Témoins, avec le témoignage de Sr Marjorie, haïtienne.

Filipe d’Avillez




Après deux ans d’attente, Mgr François Touvet a ordonné un prêtre et trois diacres

Dimanche 21 janvier 2024, quatre séminaristes ont été ordonnés par Mgr François Touvet, évêque coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulon. Mgr Dominique Rey concélébrait la messe d’ordinations, ainsi que de nombreux prêtres venus rendre grâce. Les diocésains étaient également au rendez-vous pour ce grand jour. La cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon était bondée et manquait de place pour faire asseoir tout le monde.

Parmi les quatre ordinands, l’un a été ordonné prêtre et les trois autres diacres en vue du sacerdoce. Le nouveau prêtre est irlandais, les trois autres sont originaires du Paraguay et du Vietnam.

Dès son arrivée dans le diocèse début décembre 2023, l’évêque coadjuteur François Touvet a annoncé la reprise des ordinations. Elles avaient été suspendues en 2022 suite à une enquête canonique lancée par Rome.

« Nous recevons comme une grâce de renouveau et d’espérance la réponse généreuse de ces quatre hommes après un long temps de mise à l’épreuve de leur patience, qui a aussi été une épreuve pour Mgr Rey et tout le diocèse » a confié Mgr Touvet dans son mot d’accueil lors de la messe d’ordinations, « nous sommes tous appelés à grandir dans la confiance mutuelle, pour servir ensemble l’Église communion, selon la vocation qui est la nôtre. »

De nouvelles ordinations auront lieu dans les mois qui viennent, car d’autres séminaristes attendent encore : dix au total devaient être ordonnés pour la seule année 2022.

 




Garde suisse au Vatican : La plus petite armée du monde pour la protectrice du Saint-Siège

Le Vatican a fêté ce lundi 22 janvier le 518e anniversaire de la fondation de la Garde suisse pontificale. Créée à Rome en 1506 sur l’ordre du pape Jules II, il s’agit de la plus vieille armée encore en service, bien qu’elle n’ait plus combattu depuis 1870, avec la fin des États pontificaux.

La Garde suisse est également la plus petite armée du monde. Composée de 135 hommes, les gardes sont tous des citoyens suisses, célibataires masculins âgés entre 19 et 30 ans, et catholiques pratiquants.

Depuis la création de la garde au XVIe siècle, les soldats ont toujours été de nationalité suisse, car ils étaient les plus réputés d’Europe à cette époque.

La Garde est chargée de veiller en permanence sur la sécurité du pape et de sa résidence. Elle surveille toutes les entrées officielles du Vatican, est présente lors des audiences et des cérémonies religieuses, accompagne le pape lors de ses voyages et accomplit des services d’ordre lors de visites officielles de chefs d’État, de premiers ministres et d’ambassadeurs.

« Acriter et fideliter » (courage et fidélité) est la devise de ces hommes « protecteurs du Saint-Siège », qui se mettent au service de Dieu et du pape.




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/DGRK/DGE/MMM/028/LSN/2023




Investiture de Félix Tshisekedi , Prof Jeanneau Kikangala : « Le nouveau mandat du chef de l’Etat va permettre d’achever plusieurs projets entamés par l’Office des Routes »

Pour le Directeur général de l’Office des Routes Jeanneau Kikangala Ngoy, le pouvoir du président Félix Tshisekedi réélu pour un second mandat revêt une reconnaissance exceptionnelle sur le plan international de par le nombre impressionnant des chefs d’Etat et des délégations qui ont pris part à la cérémonie de son investiture, le samedi 20 janvier 2024, au stade des Martyrs de la Pentecôte.

Plus d’une vingtaine des chefs d’Etat africains, des délégations des gouvernements ont rehaussé de leur présence la prestation de serment de Félix Tshisekedi, dans la capitale congolaise.

Le professeur Jeanneau Kikangala Ngoy qui a également pris part le 20 décembre à ce grand rendez-vous a salué chaleureusement la réélection avec plus de 70% du président Félix Tshisekedi à la magistrature suprême de la RD Congo, lors des scrutins combinés du 20 décembre dernier.

Ce nouveau quinquennat, a-t-il souligné, va permettre au chef de l’Etat d’achever plusieurs projets dans les domaines d’infrastructures routières, entamés par l’Office des Routes sous son leadership.

Depuis son avènement à la tête de l’Office des Routes, le Directeur général Jeanneau Kikangala Ngoy s’est engagé à matérialiser la vision du chef de l’État à travers le désenclavement du Congo profond notamment : la construction et la réhabilitation des ponts modulaires ainsi que l’aménagement des certaines routes de desserte agricole.

” … Je suis très satisfait parce que durant son premier mandat, il a réalisé des choses que personne n’a pu réaliser avant lui dans ce pays. Il a engagé le processus de construction et de réhabilitation de certains ponts devenus vétustes depuis l’indépendance, et ce processus va se poursuivre tout au long de ce quinquennat…”, a-t-il déclaré.

L’Avenir




Diplomatie sportive : le Maroc meneur de jeu

Au-delà de son brillant parcours lors du dernier mondial au Qatar, le Maroc est aussi devenu un interlocuteur important au sein des institutions régissant le foot mondial. Le Royaume organisera la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030, deux succès diplomatiques.

Avec :

Yassine El Yattioui, doctorant en Sciences politiques à l’université de Salamanque, secrétaire général du think tank Nej Maroc,

Abderrahim Bourkia, enseignant-chercheur à l’université Hassan 1er et professeur en sociologie du sport à l’Institut des Sciences du Sport de Settat,

Amina Azmi, enseignante chercheuse au Laboratoire de Recherche Prospective en Finance et Gestion à l’université Hassan II de Casablanca

(https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures monde/diplomatie-sportive-le-maroc-meneur-de-jeu-5733490)

6 décembre 2022, banlieue de Doha. Dans un stade entièrement acquis à sa cause, le gardien marocain Yassine Bono arrête un tir au but espagnol. Dans la foulée, son coéquipier Achraf Hakimi transforme le sien et qualifie son pays pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Au-delà du commentateur marocain qui perd sa voix, celles de milliers d’autres supporters retentissent dans le monde entier : à Rabat, Casablanca ou Marrakech bien sûr, mais aussi à Bruxelles, Paris, Amman, ou Accra… Car cette équipe du Maroc est celle des citoyens du Royaume, mais aussi celle de la diaspora, et par extension celle du monde arabo-musulman et celle de l’Afrique. Ses succès sur les terrains s’accompagnent d’autres victoires, moins populaires, mais tout aussi politiques, remportées en coulisses par le Maroc dans les instances du football africain et mondial : le Royaume a récemment été désigné organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et co-organisateur de la Coupe du Monde 2030 avec l’appui de fédérations africaines dont le patron du foot marocain Fouzi Lakjaâ a su se rapprocher.

Quelle place le football occupe-t-il dans la stratégie diplomatique du Roi Mohammed VI ? Au-delà de ses récents succès sportifs, comment le Maroc s’est-il installé au cœur des instances du foot africain et mondial ? Et enfin, comment le royaume est-il passé maître dans l’art de faire du sport une tribune pour faire valoir ses intérêts sur des sujets plus politiques comme le Sahara Marocain ?

Focus – Les footballeurs retraités, locomotives de l’économie

Centres de formation, cafés, restaurants ou exploitations agricoles, une fois retraités, les joueurs marocains entament une deuxième carrière d’homme d’affaires lors de leur retour au pays. Les plus performants d’entre eux sont même soutenus dans leur reconversion par la Fondation Mohammed VI des champions sportifs, un programme qui témoigne de l’intérêt porté par l’État aux footballeurs et autres athlètes.

 

 




Rdc : Multipay Congo et Interswitch Limited annoncent un partenariat stratégique

Multipay Congo, l’un des principaux fournisseurs de services de paiements intégrés en République Démocratique du Congo (RDC), et Interswitch Limited, l’une des principales sociétés de paiements intégrés et de commerce numérique opérant dans plus de 14 pays en Afrique, ont uni leurs forces pour améliorer l’écosystème des paiements en Rdc.

Ce partenariat, qui est une réponse à l’évolution rapide et à l’expansion des demandes du marché de la RDC, permettra à Multipay Congo de tirer parti de la technologie et de l’expertise d’Interswitch pour offrir des solutions de paiement numérique innovantes et sécurisées au marché congolais, contribuant ainsi à renforcer l’inclusion financière, à accélérer la transformation numérique et à stimuler la croissance économique du pays.

Multipay Congo est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a lancé le premier service de paiement interbancaire local en RDC en 2015, appelé “Multipay”, en collaboration avec quatre grandes banques, à savoir : la BCDC (Banque Commerciale du Congo), Equity Bank Congo, FirstBank DRC et Rawbank. Les deux premières banques ont depuis fusionnées pour devenir l’actuelle Equity BCDC. Le service Multipay permet aux titulaires de cartes privatives (locales) de ces banques d’effectuer des transactions aux guichets automatiques de billets, sur les terminaux de paiement électroniques, et dans les agences bancaires à travers le pays.

Interswitch Limited est une société intégrée de paiements et de commerce numériques axée sur l’Afrique, créée en 2002 au Nigeria. Interswitch, qui opère dans plus de 14 pays africains, facilite la circulation électronique de l’argent et l’échange de valeur entre les individus et les organisations de manière opportune et cohérente. La société propose une gamme de produits et services de paiement tel que des cartes, des jetons numériques, des marchands en ligne et des plateformes de paiement, pour aider les entreprises et les particuliers à travers l’Afrique à se développer et à prospérer.

Le satisfecit du Directeur Général de Multipay Congo

« Nous sommes ravis de nous associer à Interswitch Limited, un autre pionnier et leader dans le domaine du paiement numérique en Afrique. Ce partenariat nous permettra de poursuivre notre ambition de participer activement aux objectifs d’inclusion financière de la Banque Centrale du Congo en développant des produits et services financiers numériques innovants, accessibles, sécurisés, et adaptés aux besoins de la population et des entreprises », indique Olivier Bueno, Directeur Général de Multipay Congo.

Et d’ajouter qu’en collaborant avec Interswitch, nous mettons à profit notre connaissance du terrain et nos compétences pour favoriser l’accès aux services financiers et l’émancipation économique, ainsi que pour soutenir le développement de l’économie numérique en RDC et dans la région. »

Décrivant également le partenariat comme une situation gagnant-gagnant pour les deux organisations et le peuple Congolais, Akeem Lawal, le directeur général du traitement des paiements et du switching (Interswitch Purepay) a déclaré :

« Nous sommes heureux de conclure ce partenariat avec Multipay Congo pour apporter nos solutions de paiement transformatrices à la République démocratique du Congo. Ceci s’inscrit dans le cadre de nos efforts globaux visant à étendre notre présence dans davantage de régions africaines, en développant et en déployant des solutions innovantes jusqu’à ce que les paiements fassent partie intégrante de la vie quotidienne sur le continent.

Dans le cadre de ce partenariat, nous renforcerons notre présence en RDC, l’un des marchés les plus peuplés et les plus prometteurs d’Afrique, nous sommes donc impatients de travailler avec les régulateurs compétents et d’autres prestataires de services financiers pour fournir conjointement des services financiers sûrs, fiables et pratiques aux particuliers et aux entreprises en RDC. »

Avec une forte présence dans plus de 14 pays africains, Interswitch est sur le point de consolider ses opérations en République Démocratique du Congo. Ce partenariat avec Multipay Congo témoigne de la détermination du géant du paiement à continuer d’étendre son empreinte en Afrique et au-delà, visant à améliorer l’accès aux services financiers et à réduire l’écart d’inclusion financière sur le continent.

À propos de Multipay Congo

Multipay Congo S.A est une société pionnière dans le domaine des technologies financières qui a été créée en 2013 par quatre grandes banques de la République Démocratique du Congo en tant que Groupement d’Intérêt Economique. Sa vision est de fournir et faciliter les services de paiement entre les institutions financières, ainsi que de promouvoir l’inclusion financière sur le marché congolais.

Au fil des ans, Multipay Congo s’est concentré sur la démocratisation et le développement de la monétique en offrant des solutions de paiement mutualisées qui améliorent l’efficacité opérationnelle, et réduisent les coûts grâce à la mise en place d’infrastructures de paiement électronique optimisées.

Aujourd’hui, après avoir achevé avec succès la première phase de la vision de la société avec le lancement de sa première solution, appelée Multipay, qui a connu une croissance constante, offrant une valeur indéniable et significative aux banques membres du réseau, Multipay Congo est prête à relever de nouveaux défis et à construire l’avenir avec de plus grandes ambitions grâce à l’innovation et au partenariat.

Multipay Congo vise à poursuivre sa quête en fournissant des services à valeur ajoutée qui peuvent créer des solutions de systèmes financiers numériques sécurisées, rapides, abordables, accessibles et conviviales, au profit des clients bancarisés et non bancarisés, et intégrer davantage d’institutions financières pour des partenariats gagnant-gagnant.

À propos d’Interswitch

Interswitch est une société technologique de premier plan axée sur la numérisation des paiements au Nigeria et dans d’autres pays d’Afrique.

Fondée en 2002, Interswitch a perturbé la chaîne de valeur traditionnelle des paiements en espèces au Nigeria en soutenant l’introduction de services de traitement et du switching des paiements électroniques.

Aujourd’hui, Interswitch est un acteur de premier plan avec une masse critique dans le développement de l’écosystème financier nigérian et est actif tout au long de la chaîne de valeur des paiements, fournissant une gamme complète de solutions de paiement omnicanal.

La vision d’Interswitch est celle d’une Afrique prospère, animée par un échange continu de valeur et de commerce, et sa mission est de créer des solutions technologiques qui connectent et autonomisent les individus, les entreprises et les communautés. Le vaste réseau et la plate-forme de paiement robuste d’Interswitch ont joué un rôle déterminant dans le développement de l’écosystème de paiement nigérian et fournissent à Interswitch l’infrastructure nécessaire pour se développer à travers l’Afrique.




Quatre formations politiques de l’Union Sacrée, dont l’UNC créent la plateforme “Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR)”

Une méga-plateforme dénommée “Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR)” a vu officiellement le jour ce mardi 23 janvier 2024 à Kinshasa.
Elle est composée de quatre regroupements politiques membres de l’Union Sacrée, notamment, Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise ( A/A-UNC) de Vital Kamerhe, Alliance des Acteurs Attachés au Peuple ( AAAP) de Tony Kanku Shiku, Alliance Bloc 50 ( A/B50) de Julien Paluku et la Coalition des Démocrates ( CODE) de Jean-Lucien Busa.

Les représentants de ces formations politiques avaient déjà signé un accord historique le lundi 22 Janvier au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa. Cet accord qui se fonde sur les valeurs qu’incarne le président de la République Félix Tshisekedi, a été présenté ce mardi devant les nouveaux elus et les Présidents des partis politiques membres de ces regroupements à l’hôtel Rontana de Kinshasa.

Le Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR) a pour object: d’apporter le soutien au président de la République, d’affirmer l’appartenance à la majorité présidentielle de chaque partie à l’accord, d’apporter le soutien et le renforcement à travers les élus respectifs de chaque regroupement politique de la majorité parlementaire durant la législature en cours ainsi que l’accompagnement du gouvernement qui en résultera.

” Les parties prenantes à cet accord ont à cœur les priorités déclinées par son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son discours d’investiture, le samedi 20 janvier 2024, au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à savoir, plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat, la sécurité du territoire national, la diversification de l’économie nationale, l’efficacité des services publics”, peut-on lire dans le communiqué final.

Dans son discours, Vital Kamerhe, président de l’A/A UNC a affirmé que la naissance du PCR vise à former une alliance politique solide en vue d’apporter au président de la République Félix Tshisekedi, le soutien nécessaire à l’accompagnement de sa vision et de son ambition de faire de la RDC un État plus fort, plus uni et plus prospère au cœur de l’Afrique.

” Notre démarche politique vise à participer à la consolidation autour de son Excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État, d’une majorité parlementaire confortable, constructive et cohérente. Une majorité confortable par le nombre des élus qui la constituent, une majorité constructive par la portée de ses idées, la qualité de ses propositions et la force de son action, une majorité cohérente par son attachement aux valeurs prônées par le chef de l’État et portées par notre famille politique”, a déclaré Vital Kamerhe.

Les signataires dudit accord se disent ouvert à l’adhésion d’autres regroupements et partis politiques disposant des élus au sein des assemblées délibérantes. Notez qu’à ce stade ce regroupement, membre de l’Union Sacrée de la Nation compte à son sein 101 députés nationaux et 125 députés provinciaux.

Jonsard Mikanda




Élection des conseillers communaux : L’UNC de Vital Kamerhe occupe tous les 9 sièges dans la commune de Ngaba.

La Commission Électorale Nationale Indépendante vient de publier les résultats provisoires des élections municipales ce mardi 23 janvier 2024 au terme de scrutin combiné du 20 décembre dernier.

A Kinshasa, puis particulièrement dans la circonscription de Ngaba, seul l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe qui a atteint le seuil exigé par la loi électorale.

Les 9 sièges de la commune de Ngaba sont occupés par ce parti.

Il faut signaler que les conseillers municipaux constituent le parlement communal. Ils ont la mission constitutionnelle d’élire les bourgmestres et bourgmestres adjoints, ainsi que contrôler la gestion de la commune. Les conseillers communaux peuvent destituer les bourgmestres en cas de la megestion.

C’est une première expérience en République Démocratique du Congo, cette politique à la base.

 

Jonsard Mikanda